[Georges Chapouthier] Intelligence animale, droits de l’animal et expérimentation biologique

Поділитися
Вставка
  • Опубліковано 11 жов 2024
  • Les Mardis de l'Espace des sciences avec Georges Chapouthier, Philosophe, neurobiologiste, Centre émotion-remédiation et réalité virtuelle (CNRS, Université Pierre et Marie Curie, hôpital Pitié-Salpêtrière de Paris).
    Les récents progrès de l’éthologie montrent que certains animaux proches de l’homme sont particulièrement sensibles, intelligents et capables d’activités culturelles : utilisations d’outils et de communications, manifestations de proto-morales ou de choix esthétiques. Dans ces conditions comment faut-il les traiter ? Peut-on leur attribuer certains droits et lesquels ? Et que faut-il faire quand de tels droits s’opposent au souhait de l’homme de développer sa médecine par l’expérimentation animale ?

КОМЕНТАРІ • 57

  • @Zlggy_p0p
    @Zlggy_p0p 6 років тому +1

    magnifique conférence, très intéressante, merci beaucoup!

  • @joellebarn5309
    @joellebarn5309 9 років тому +5

    je me réjouis que l' homme reconnaisse enfin que les animaux sont sensibles, intelligents, etc hélas cela arrive bien tard dans notre histoire commune.
    par contre, les critères d' évaluation ne me satisfont pas entièrement.
    1 l' exemple de l' animal qui se reconnait dans une glace comme critère de la conscience de soi : pour moi c' est un critère d' intelligence ( comprendre le rôle du miroir ) indépendant de la conscience de soi. ainsi un enfant se reconnait dans un miroir vers 4/5 ans, mais avant il a plein d' autres comportements qui prouvent sa conscience de soi : s' il a peur il va pleurer, chercher la protection des bras maternels, s' il veut un jouet il va crier pour l' avoir, etc ainsi, pour mesurer la conscience de soi chez les animaux, ne devrait-on pas dire qu' un animal qui a conscience d' un danger et cherche à se protéger a une conscience de soi qu' il se reconnaisse ou non dans un miroir ? et là, même l' huitre sait se refermer en cas de danger !
    2 il est plus facile d' évaluer l' intelligence d' animaux s' ils possèdent des mains, des langages, des comportements complexes, que des animaux réduits à un corps limité en moyens d' expression, d' ou notre propension à déclarer que l' huitre n' a pas d' intelligence. en réalité on devrait être plus modestes et dire que tout simplement on n' a pas de moyens de le savoir.

    • @acx01bc
      @acx01bc 8 років тому

      la science progresse, elle reconnait certains traits de certains d'animaux comme de l'intelligence, mais vu que ça reste un sujet ultra compliqué (le cerveau), pour le moment c'est surtout la bêtise animale (beaucoup plus simple à définir) qu'on parvient à mettre en évidence (chez les insectes, le top c'est l'abeille avec 1 millions de neurones, mais la moyenne c'est à 10.000, et avec quelques milliers de neurones on ne fait pas grand chose --> on peut démontrer scientifiquement que les insectes sont bêtes)

  • @lejouisseur3523
    @lejouisseur3523 8 років тому +1

    Bien des choses à apprendre sur le vivant dans cette conférence…

  • @acx01bc
    @acx01bc 8 років тому +1

    On parle d'expériences très simples, qui permettent de mettre en évidence la bêtise animale mais pas du tout l'intelligence : je crois qu'on ne sait pas du tout définir scientifiquement ce qu'est "l'intelligence sensible animale", tout juste parvient-on à définir l'intelligence mathématique/algorithmique/et pratique de l'homme (le quotient intellectuel, les contrôles qu'on fait à l'école) mais pour l'animal c'est presque impossible à transposer, et on se retrouve avec des raisonnements par l'absurde du genre "est-ce que tel animal comprend qu'il a une tâche rouge sur le front en se voyant dans un miroir".
    Ainsi il faut continuer la recherche sur l'intelligence (et la bêtise) animale, et se concentrer sur le cerveau, les neurosciences, la génétique et l'intelligence artificielle, domaines dans lesquels l'animal nous est très utile comme modèle simplifié (exemple : une espèce de mouche qui a ~10000 neurones et est utilisée pour comprendre le fonctionnement en détail d'un cerveau ultra-simplifié), ce qui ultimement nous permettra de définir ce qu'il est admissible de faire ou de ne pas faire à quel type d'animal.
    A court terme, on peut envisager de définir certains droits nouveaux pour la dizaine d'espèce les plus intelligentes, mais il faut arrêter de délirer sur "l'animal est une personne" et de tout confondre, de mélanger les poulets qui vivent 60 jours en batterie et les plus intelligents des chimpanzés (qui vivent 40 ans et sont capables d'atteindre l'intelligence d'un enfant de 3 ans).

  • @oolmfoxz8170
    @oolmfoxz8170 9 років тому +1

    epique la derniere question !!!
    baser la superiorité de l'homme sur l'intelligence (et uniquement) est TRES dangueureux...
    Comme dit le scientifique : c'est l'homme qui donne des droits...
    mais lui meme n'est pas "legitime" pour le faire, sans passer par une mystique.
    ce n'est qu'une question de "force" : nous avons la capacité d'obliger (par la cohessition) notre volonté.

  • @azerty307
    @azerty307 9 років тому +4

    A 1h29: Je trouve un peu décevant de voir qu'un scientifique dans le domaine biologique et tant représentant du droit au animaux ne se soit pas plus penché sur le sujet de l'alimentation et reste aussi hérétique en disant que les enfants ont besoins de produits animaux.
    Etre végétarien, c'est bien, c'est vraiment peu apporter aux souffrances des animaux comparé à être végétalien.
    Effectivement, que ce soit les lobbies par la publicité ou l'apprentissage de la peur des carences ou plutôt pour une histoire de plaisir, de goûts personnels (la gastronomie française) voir de tradition, les gens croient toujours avoir des besoins de laitages, d'oeufs, de gélatine ou autres produits plus subtiles dérivés d'animaux.
    D'ailleurs, bien que ce ne soit pas le sujet de cette vidéos et contrairement à ce que l'on peut voir sur les forums vegans, être végétalien n'entraîne pas de carences ou autres problèmes mais bien le contraire, le tout pour une guérison si l'on considère aussi un bon mode de vie.
    Au passage, être végétalien, c'est pas "remplacé" des aliments par des substituts du blé ou du soja, car là, on ne fait que remplacer un problème par un autre sur le domaine de la santé alimentaire; quoi qu'il en soit, ça ferait quasi-éradiquer ce soucis d’exploitation animale.
    Sinon pour certains inquiets des manques, n'oubliez pas qu'il n'y a pas de "régime alimentaire" particulier pour l'homme puisque qu'un régime en lui même voudrait dire manger des choses particulières, l'homme fonctionne parfaitement pour manger des fruits crus et des légumes crus (ou cuits au minimum), et l'apport de produits animaux, notamment des laitages et plutôt mal apprécié par le corps.
    Bref merci quand même, je croise les doigts afin que cette constitution soit prise en considération rapidement, quelle soit respecté et quelle s'exporte sur le reste de notre planète.
    Merci à vous tous pour cette vidéo ;)

    • @fridomfrymj5625
      @fridomfrymj5625 6 років тому +2

      "hérétique"… Merci de révéler, avec ce mot, votre mentalité fanatique et totalitaire. Bien entendu, derrière un camouflage de bonnes intentions

  • @4CiiD3
    @4CiiD3 9 років тому +5

    Réponse à la dernière question ; Un végétal est aussi une vie.
    Donc si on ne fait pas de différences entres les espèces, alors il ne faut pas faire de différence entre animal et végétal (appartenant tout deux au règne du vivant. Donc notre ami végétalien antispéciste devrait aussi arrêter de manger du vivant tout court. Difficilement imaginable. Même si on sait aujourd'hui synthétiser des nutriments, ça vient souvent encore de la culture de cellules.

    • @oolmfoxz8170
      @oolmfoxz8170 9 років тому

      4CiiD3 sans compter les micro organisme (germe etc) contenu ou sur les vegetaux....
      apres, il y a l'histoire de la souffrance... avec comme hypothese que les vegetaux n'ayant pas de cerveau ne subissent pas la souffrance...

    • @4CiiD3
      @4CiiD3 9 років тому

      Oolm FoxZ Oui, je comprends ce point de vue, je ne comprends juste pas ces anti-spécistes.
      Je pense sérieusement que certaines plantes sont plus "sensibles" qu'une moule.

    • @oolmfoxz8170
      @oolmfoxz8170 9 років тому

      4CiiD3 le but est juste de dire : comme ca ne crie pas... ca ne souffre pas...

    • @bricebreard3380
      @bricebreard3380 9 років тому +4

      +Kormarg Magnifique, vous sortez l'argument du "cri de la carotte", la dernière ligne de défense du carniste de base.
      En effet, le végétal est un organisme vivant. En réalité, le vivant ne se scinde pas entre animaux et végétaux mais entre procaryotes (organismes unicellulaires sans noyaux) et eucaryotes (organismes unicellulaires avec noyaux ou organismes pluricellulaires). La "différence", comme vous semblez l'exprimer, n'est donc pas une différence d'essence (un organisme est un organisme, dans ce cas même ebola ou le VIH en font partie) mais une différence de degré (conscience ou non du monde qui entoure l'organisme, conscience de soi, conscience des autres, volonté de vivre sans souffrir, échange culturel (de nombreux cas de culture ont clairement été soulignés chez des populations de bonobos, de chimpanzés, de gorilles, d'orang-outans, de chats, de mésanges, de baleines à bosse, de macaques etc.), possession d'un système nerveux central et donc de capteurs nociceptifs etc.). Donc votre "ami végétalien" (au passage je suis végan, mais rien n'indique pour l'instant que je suis votre ami, merci quand même de l'attention ça fais chaud au cœur. ;) ) n'effectue pas de différenciation stricte entre le végétal et l'animal dans la mesure ou son style de vie est une solution pour réduire le préjudice animal et végétal à la fois.
      Je m'explique. A l'heure actuelle, 60-70% des terres cultivables de la planète sont consacrées à l'agriculture de blé, d'avoine et de soja OGM à destination des élevages intensifs (lesquels représentent 90% en moyenne de la production de viande en occident). Au delà du problème de l'eau dont la consommation est dix fois supérieure chez un mangeur de viande de bœuf que chez un mangeur de soja par exemple (15500 litres d'eau pour un kilo de bœuf contre 1300 litres pour un kilo de soja) il y a aussi la question des calories. Il faut, en moyenne encore une fois, 8-10 calories de blé (par exemple) pour produire une seule calorie de bœuf. Au total donc, le mangeur de viande consomme d'avantage de végétaux que le végétalien lui-même pour en arriver au même apport protéinique. De plus, en vue de maximiser le rendement, l'élevage a poussé l'agriculture vers primo un développement des monocultures au détriment de la diversité des semences, secundo à l'usage de pesticides, d'herbicides et de fongicides qui appauvrissent les sols et tuent la microfaune nécessaire à l'environnement et tertio l'intensification de la production d'OGM plus "rentables".
      J'ajouterais que si votre "ami végétalien" ignore le cri de la carotte, il en va de même pour la plupart des consommateurs de viande. Comme quoi, il est souvent plus facile de jeter la pierre sur ceux qui tentent de faire des efforts que de tenter d'en faire soi-même.
      Amitiés (peut-être).
      Brice
      P.S. : pour ce qui concerne la question des cultures animales, je vous renverrais volontiers vers l'excellent livre "L'école des suricates" du journaliste Michel de Pracontal (publié aux éditions du Seuil). Il s'agit d'une très bonne entrée en matière sur ce sujet, accessible au tout-public.

    • @4CiiD3
      @4CiiD3 9 років тому +1

      +Brice Breard Intéressant donc en réalité je tue plus de végétaux qu'un végétarien. Je n'avais pas pensé à ça ^^.
      Donc on peut imaginer que raisonnablement, il faut éviter de manger des animaux doté d'une certaine "sensibilité" (je sais que ce mot porte à débat) et sinon éviter de faire souffrir le reste du règne vivant.
      Mais j'ai une question pour toi qui à l'air renseigné. Est-ce que pour toi "tuer pour manger" c'est porter atteinte aux animaux ? Je veux dire en tant que défenseur du règne du vivant, on pourrait penser que manger une vache qui a vécu toute sa vie dans son pré à brouter de l'herbe dans la plus grande insouciance, n'a jamais réellement souffert, et qu'en abrégeant sa vie (qui en réalité n'existe que parce qu'on l'a fait naître dans ce but) , on respecte quand même l'animal ?
      Je sais que il y a beaucoup de souffrance animal dans ce monde, je le conscents, mais si on revenait à un élevage plus "humain" est-ce que tu penses que ce serait une solution satisfaisante dans l'absolu ?
      Sinon mon avis là dessus c'est que je ne serai pas prêt à payer plus cher du "bien être animal" au super marché, et que donc j'assume mon choix égoiste de prévilégier mon plaisir de manger à celui de la vache.

  • @lejouisseur3523
    @lejouisseur3523 8 років тому

    La question à se poser est : doit-on/peut-on sacrifier un animal pour sauver son fils/père ?
    Et tout le reste n'est que littérature…

  • @karinebuinier8351
    @karinebuinier8351 4 роки тому

    Petition 🇬🇧 against animal testing on peta.org.uk

  • @ThalysSphynx
    @ThalysSphynx 8 років тому

    bravo pour le gars, vegan et antispé à la fin ( vers 1'41) ! par contre la réponse de chapouthier :/

    • @tomskeltor8242
      @tomskeltor8242 7 років тому +3

      Avec l'équation "une vie = une vie", je suis curieux de savoir comment il se soigne quand il est malade. Il a des médicaments qui chassent les microbes sans leur faire de mal ?

  • @onou2791
    @onou2791 2 роки тому

    Merci aux âmes sensibles de se privé 😄 ça me fait plus de viande pour moi 😁
    2 fois par jours et tous les jours

  • @0371998
    @0371998 9 років тому

    Il ne faut pas perdre son rang et ses devoirs parmi l'insignifiance de la compétition! Toute les espèces en n'ont rien à foutre des hommes! C'est la grande compétition : la vie! Qui dit rang dit classement, mais aussi des notions à propos de la vie et la mort. Vous Préférer pataugé avec les cochons et mourir comme les cochons? C'est bien d'éduquer les gens à devenir écologique, mais il ne faut pas les rendre débiles n'ont plus! Sans nous étendre sur les théories génétiques , nous rappelleront qu'elles sont très débattus et le 98 % n'est pas crédible. C'est une mode commercial ce 98 %. Donc, Nous souhaitons que le publique face ses recherches approfondis.

    • @quentinlesqueren6683
      @quentinlesqueren6683 9 років тому +4

      +Mithra Nordique C'est justement notre "rang", comme vous dites, qui nous permet de nous extirper de cette compétition et de toutes ses conséquences néfastes. Et à partir du moment où l'on reconnait la sensibilité des animaux, il est naturel de vouloir les en extirper aussi.
      Les animaux "n'en ont rien à foutre de nous". Oui. Mais ça n'est pas une raison. Ce n'est pas parce qu'un autre être humain "n'en a rien à foutre de toi" que tu vas te permettre quoi que ce soit à son égard.
      Bon sang, en 2015, des gens qui prônent encore que la vie que nous vivons est régie par la compétition, le classement, ... l'évolution et la sélection artificielle, même ? C'est bien triste.

    • @acx01bc
      @acx01bc 8 років тому

      Pour le reste je suis d'accord, mais je ne vois pas bien le problème des 98% : c'est juste une comparaison de patrimoines génétiques. En gros avec cette façon de mesurer, on arrive à une variabilité intra-espèce de 0.1%, inter-espèce la plus proche de 2%, pour arriver à 30% en commun avec les plantes et 10% avec les bactéries, tout cela étant directement lié à l'âge de notre ancêtre commun (en gros n% de différence = dernier ancêtre commun qui a 10n millions d'années).
      Après on peut changer la manière de compter et tout diviser par 10, mais ça ne changera rien sur le fond qui n'est qu'une comparaison de patrimoines génétiques.