Européennes : où est l'écologie ? Parlons-en avec Neil Makaroff et François Gemenne

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  • Опубліковано 20 сер 2024
  • Aujourd’hui dans Parlons-en, nous nous intéressons à la Journée mondiale de l'environnement, consacrée à la mise en lumière des initiatives qui font du bien à notre planète. Une planète qui va mal et dont il a pourtant été très peu question durant la campagne pour les européennes qui s'achève. C’est sur ce paradoxe que porte notre débat du jour.
    #JournéeMondialeDeL'Environnement #UnionEuropéenne #Écologie
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КОМЕНТАРІ • 9

  • @davidpesce7350
    @davidpesce7350 2 місяці тому +1

    Merci pour cette remise en perspective de l'écologie au niveau européen. On voit bien que les programmes des favoris assez technosolutionnistes et ne proposent pas de vision politique de la chose. Ils ne se préoccupent que du co2 alors que nous sommes face à de nombreux autres problèmes: chute de la biodiversité, dégradation des sols, épuisement des ressources, répartition de l'eau. Remplacer les motorisations fossiles par de l'électrique ne change rien à la plupart des problèmes. C'est pour ça que c'est important de laisser une place à l'écologie politique notamment porté par EELV et LFI. En tout cas, votez dimanche.

  • @shaddouida3447
    @shaddouida3447 2 місяці тому +1

    En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution).
    Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”.
    Des villes végétales
    Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature.
    “Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot.
    Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”.
    Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030.
    Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants.
    Des forêts verticales
    Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.”
    À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ.
    Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️🗼⛰️🏔🌐🌍🌏🌎

  • @rwetiveci594
    @rwetiveci594 2 місяці тому +1

    Faut aller voir du côté de l'Allemagne pour l'écologie ...
    Le gov écolo socialo là bas a ruiné le pays avec ses éoliennes panneaux solaire, tout part au USA trop cher l'énergie en UE.

  • @fjag6961
    @fjag6961 2 місяці тому

    Sur France télévision, aux heures de grande écoute, ou substitut les clips de campagne de la majorité présidentielle et du rassemblement à ceux des petits partis, voir le reportage d'Hugo au perchoir sur leur mobilisation auprès de l'instance de régulation. Sur France 24, dans un sujet sur l'écologie, on ne cite que ces deux partis...
    Renouveler notre classe politique est un devoir et un urgence. On vote pour autrui, explorez par civisme le site du ministère qui présente l'intégralité des professions de foi. Pour ma part, je voterais pour Équinoxe, qui prend justement les rapports du groupe international d'étude du climat comme base de travail.

    • @rwetiveci594
      @rwetiveci594 2 місяці тому

      le gouvernement allemand écolo-socialiste a tellement bien géré l'allemagne a la pointe du renouvelable, que le pays est en passe d'être ruiné ...
      Vous feriez bien d’apprendre l'allemand et de lire les journaux de ce côté là...
      Vous voulez ça pour toute l'europe ? Pensez vous que les BRICS qui ne croient en aucun cas la fable du CO2 vont vous suivre dans votre délire ?
      Pas du tout, le pétrole et charbon que vous ne voulez pas eux le brûleront ....

  • @gallermaez
    @gallermaez 2 місяці тому

    Pour les Zécolos c'est la fin des Zaricots !
    Pour Marion Maréchal ce sera le début de la Reconquète !