J'ai beaucoup aimé. Je me permets cependant une remarque (Il aurait été agréable d'entendre votre texte à la fin.) et deux suggestions (Ecrire un 4è de couverture et Finir ou commencer un texte que vous nous liriez.). Merci pour votre post et agréable soirée.
Très bonnes idées de contraintes, merci je note :-) Pour ce qui est de lire ou partager mes textes, j'avoue que je n'ose pas pour le moment (je n'ai pas la possibilité de le publier sous pseudonyme, d'où ma réticence). Mais peut-être que ça viendra ;-)
Bonjour Claire. Merci pour cette séance écriture. Je me suis prêtée au jeu parce que je suis illustratrice et mon métier est en autre d'élever les textes avec des images. Fautes de textes à illustrer, j'aimerais apprendre à écrire. Ça ne me dérange pas de recevoir des remarques sur ma syntaxe parce que je n'ai eu que des cours de français comme deuxième langue. J'écris très lentement et je n'ai pas su aller au bout de mon récit. Désolé. Mais je pense que c'était un chouette exercice.
"Ils ne me plaisaient pas, ces sortes de gens. Ceux qui ont besoin de s'entendre parler, plus fort, plus loin, écrasant la voix des autres sur leur passage. Le tartarin du jour s'appelle Hercules. Son égosillement? L'histoire d'un autre. Une histoire qui de par son approbation l'élevait au-dessus des autres. "Mon voisin", s'écria-t-il, "est un simple fermier qui déteste ces nouveaux riches qui se pavanent dans nos campagnes dans leurs Bentley, leurs Lamborghini, leurs Ferrari!" Il marqua un instant pour qu'on puisse imaginer les méchants milliardaires, prêt à dégoiser le premier qui oserait prendre leurs défenses. Il n'y avait rien à défendre, notre silence amorphe attendait la suite de sa tirade."
Ravie que cet exercice d'écriture vous ait plu 😊 Si vous en avez envie, vous pouvez suivre les autres ateliers d'écriture de la chaîne, où je propose d'autres contraintes. C'est toujours plus motivant et inspirant de varier les plaisirs 😉
Voilà donc ce que j'ai écrit. Hier. J'ai placé les deux mots :Tartarin et dégoiser. "La famille est composée de personnalités bien différentes. Papa est peu loquace au quotidien mais en société, parle davantage, rit et fait rire. Il use facilement de bons mots pour relever d'une situation qu'il juge cocasse. Maman, moralisatrice, modère les propos de son mari et met un "halte là" cinglant si les propos glissent vers la grivoiserie. Maman ne compte pas ses mots et enrichit ses dires de références aux bonnes paroles des anciens qu'elle vénère. Maman est experte en sermon. Les enfants, eux, échangent des mots d'enfants. Les discussions evoluant avec l'âge. Mon frère est bavard, son ton est assuré et son vocabulaire riche. Il a une opinion sur tout. Intéressé aux choses politiques, il prend toujours le parti d'être opposé à la pensée parentale, non pas par réelle conviction mais pour alimenter le débat. Ce positionnement donne lieu parfois à des conflits. Quant à moi, étant le moins écouté, je compense en étant bavard. Ce que je fais, mon frère l'a déjà fait. Ainsi, pour capter l'attention et faire dans l'originalité, je m'emploie à décrire mes faits et gestes avec beaucoup de mots. Je suis ventard, le tartarin de la famille selon ma tante Adélaïde. Je déforme la réalité afin que le récit me valorise. C'est ma façon de dire aux plus grands, aux plus mûrs :"hou hou, je suis là !". Alors, je degoise pour capter l'attention et surtout
(suite et fin) Je dégoise pour capter l'attention et essayer de ne pas sombrer trop vite dans l'oubli. Un père humoriste à ses heures, une mère gardienne de la morale, un frère provocateur et un tartarin... Quel beau bouquet de caractères dans cette famille ! 😊
@@pierremasse2283 Un portrait familial brossé avec une telle précision, qu'on imagine parfaitement chaque personnage ! Les parents m'ont fait penser à ceux de Colette, dans Sido ;-) Merci Pierre pour votre texte !
J'ai beaucoup aimé. Je me permets cependant une remarque (Il aurait été agréable d'entendre votre texte à la fin.) et deux suggestions (Ecrire un 4è de couverture et Finir ou commencer un texte que vous nous liriez.). Merci pour votre post et agréable soirée.
Très bonnes idées de contraintes, merci je note :-)
Pour ce qui est de lire ou partager mes textes, j'avoue que je n'ose pas pour le moment (je n'ai pas la possibilité de le publier sous pseudonyme, d'où ma réticence). Mais peut-être que ça viendra ;-)
Bonjour Claire. Merci pour cette séance écriture. Je me suis prêtée au jeu parce que je suis illustratrice et mon métier est en autre d'élever les textes avec des images. Fautes de textes à illustrer, j'aimerais apprendre à écrire. Ça ne me dérange pas de recevoir des remarques sur ma syntaxe parce que je n'ai eu que des cours de français comme deuxième langue. J'écris très lentement et je n'ai pas su aller au bout de mon récit. Désolé. Mais je pense que c'était un chouette exercice.
"Ils ne me plaisaient pas, ces sortes de gens. Ceux qui ont besoin de s'entendre parler, plus fort, plus loin, écrasant la voix des autres sur leur passage.
Le tartarin du jour s'appelle Hercules. Son égosillement? L'histoire d'un autre. Une histoire qui de par son approbation l'élevait au-dessus des autres.
"Mon voisin", s'écria-t-il, "est un simple fermier qui déteste ces nouveaux riches qui se pavanent dans nos campagnes dans leurs Bentley, leurs Lamborghini, leurs Ferrari!"
Il marqua un instant pour qu'on puisse imaginer les méchants milliardaires, prêt à dégoiser le premier qui oserait prendre leurs défenses. Il n'y avait rien à défendre, notre silence amorphe attendait la suite de sa tirade."
Ravie que cet exercice d'écriture vous ait plu 😊 Si vous en avez envie, vous pouvez suivre les autres ateliers d'écriture de la chaîne, où je propose d'autres contraintes. C'est toujours plus motivant et inspirant de varier les plaisirs 😉
Ah, mais je l'imagine tellement ce Hercules 😅 Un prénom qui lui va à la perfection d'ailleurs 👌
Voilà donc ce que j'ai écrit. Hier. J'ai placé les deux mots :Tartarin et dégoiser.
"La famille est composée de personnalités bien différentes. Papa est peu loquace au quotidien mais en société, parle davantage, rit et fait rire. Il use facilement de bons mots pour relever d'une situation qu'il juge cocasse. Maman, moralisatrice, modère les propos de son mari et met un "halte là" cinglant si les propos glissent vers la grivoiserie. Maman ne compte pas ses mots et enrichit ses dires de références aux bonnes paroles des anciens qu'elle vénère. Maman est experte en sermon. Les enfants, eux, échangent des mots d'enfants. Les discussions evoluant avec l'âge. Mon frère est bavard, son ton est assuré et son vocabulaire riche. Il a une opinion sur tout. Intéressé aux choses politiques, il prend toujours le parti d'être opposé à la pensée parentale, non pas par réelle conviction mais pour alimenter le débat. Ce positionnement donne lieu parfois à des conflits. Quant à moi, étant le moins écouté, je compense en étant bavard. Ce que je fais, mon frère l'a déjà fait. Ainsi, pour capter l'attention et faire dans l'originalité, je m'emploie à décrire mes faits et gestes avec beaucoup de mots. Je suis ventard, le tartarin de la famille selon ma tante Adélaïde. Je déforme la réalité afin que le récit me valorise. C'est ma façon de dire aux plus grands, aux plus mûrs :"hou hou, je suis là !". Alors, je degoise pour capter l'attention et surtout
(suite et fin) Je dégoise pour capter l'attention et essayer de ne pas sombrer trop vite dans l'oubli. Un père humoriste à ses heures, une mère gardienne de la morale, un frère provocateur et un tartarin... Quel beau bouquet de caractères dans cette famille !
😊
@@pierremasse2283 Un portrait familial brossé avec une telle précision, qu'on imagine parfaitement chaque personnage ! Les parents m'ont fait penser à ceux de Colette, dans Sido ;-)
Merci Pierre pour votre texte !
17h02, je suis avec vous
Toujours ponctuel, Pierre 😎
J'ai la même écriture que toi ,presque la même...