V. De-Gaulejac, Xerfi Canal Le langage managérial : la nouvelle idéologie dominante..4
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- Опубліковано 16 лют 2016
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Precepta stratégiques a reçu Vincent de Gaulejac, sociologue et professeur émérite à l’Université Paris 7 - Denis Diderot, dans le cadre de son ouvrage : "Le capitalisme paradoxant", co écrit avec Fabienne Hanique.
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"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" Albert Camus
Je vois de plus en plus le mot collaborateur remplaçant le mot employé. Tout ça pour donner l'illusion qu'il n y a pas de rapport de force entre les salariés et les chefs d'entreprise. J'ai pourtant le sentiment que cette autorité est de plus en plus écrasante et aliénante.
C'est tellement vrai... Et il y a tellement de mots utilisés quotidiennement qui veulent nous faire croire qu'on vit dans le meilleur des mondes... Les happyness manager... Les "Change Maker"... Et plus ils avancent dans leur novlangue, plus la violence est importante et le rapport de force grandit...
Mais ça bouge de plus en plus... Les jeunes ne se laissent de moins en moins avoir par ces termes frauduleux.
Après en avoir évoqué le sujet en 2017, moment des élections Présidentielle, et si finalement, on instaurait un salaire universel à chaque personne adulte de plus de 20 ans, ou après études, salaire qui viendrait bien entendu en soustrayant, dans ce cas, toutes les autres aides perçues, mais ou finalement chacun aurait un revenu mensuel fixe, pas forcément élevé, 750/850€ qui serait une moyenne (caler sur le revenu minimal vieillesse). Ensuite il appartiendrait à chacun, selon son vouloir, ou projet de vie, de compléter ce salaire universel par un travail, qui pourrait être en temps plein, mi-temps, temps choisi. Le SMIC avec son taux horaire actuel pourrait être abaissé (par le fait de la garantie d'un salaire minimum versé à chacun en complément), ce qui rendrait alors compétitif les entreprises Française face à la concurrences Mondiale. De même les entreprises ne pourraient que s'adapter aux salariés, ceux-ci ayant dans ce cas la possibilité de rester, ou partir de l'entreprise (suivant une adaptation plus ou moins sereine à celle-ci), sans risque pour eux de pointer au chômage, et la galère qui s'en suis... À méditer peut-être.
Réflexion intéressante. La solution c’est la religion divine ?
il y a là une des raisons principales qui fait la morosité ou le pessimisme des français. depuis bien longtemps
"l'euphémisation du langage"
Tous ces dirigeants et manager, avec leur langages, nous prennent pour des cons à nos dépens. Cette novlangue qui emprunte au langage guerrier ou du sport me hérisse.