Je suis en première année d'IFSI ( école d'infirmier), je reçois des cours à la faculté de médecine de Descartes. Sous l'intitulé Psychologie on nous enseigne uniquement les théories Psychanalytique, et cela sans jamais nous avoir expliqué la nature de ce que l'on nous apprend. Je suis assez furieux de devoir apprendre ces torchons pour valider mes partiels.
Alors, bilan sur la question après 2 ans ? (Je suis en première année) D'ailleurs si la TeB passe par là, on nous dit que "la mère" c'est un concept et que ça ne désigne pas la maman biologique. Selon vous, c'est une des nombreuses interprétations qui est faite voulant nier le caractère misogyne de cette affirmation ou avez vous une autre explication à ce sujet ?
@@Hawkeyeze Bilan après 2 ans : (déjà je suis diplômé yahou! A moi les journées de travail interminable.) Le gros morceau de la psychologie est enseigné en première année. Sur les deux ans qui ont suivie nous avons vu d'autre aspect de la psychologie : comme les thérapies comportementales ou bien les thérapies de familiale. Mais toujours présenté par leurs application sur le terrain, (en addictologie par exemple). Aucune autre théorie de fond n'a été présenté. Ce qui est pervers car au final on a l'impression que toute les thérapies se basent sur la psychanalyse apprise en première année.
Il y a de quoi être furieux ! Orientez-vous vers l'astrologie comme bien des étudiants psy étant passés par là qui ont fini par comprendre "le grand mensonge" puisqu'avant de s'imposer à l'université, ils avaient commencé par virer l'enseignement de l'astrologie aux médecins comme c'était de tradition jusqu'à Colbert. Dans l'astrologie aussi il faut faire le tri, mais c'est l'astrologie karmique qui est désormais alignée sur les progrès de la psy parlant de l"inconscient" autrement appelé "mémoire de l'âme". L'auteur de référence sur le sujet s'appelle Laurence Larzul, auteur de l'ABC de l'Astrologie Karmique. Son école se recommande de C.G Jung qui était praticien de l'astrologie dont il se servait pour comprendre ses patients de l'intérieur.
je viens de voir le Phallus et le néant (après avoir vu le mur) : c'est édifiant, en effet. Cependant j'ai une réserve sur le dessin animé que je trouve assez caricatural. J'ai suivi une thérapie (pas une psychanalyse, mais avec une psychologue psychanalyste). Cela a duré 20 ans, cela m'a coûté cher, mais j'avais une séance d'une heure de 40 euros /15 jours. Je suis convaincue que ma thérapeute cherchais sincèrement à ma faire progresser, et cela a en partie fonctionné. Les premières années m'ont permis de sortir de ma dépression, et petit à petit de comprendre de quelle façon je fonctionne et cela m'a plutôt ouverte aux autres. Je suis définitivement sortie de ma dépression. Mis à part cette réserve je vais confirmer ce qui est montré dans le film : Je suis sortie avec un gros sentiment d'infériorité, et je comprends que finalement ma thérapie a entretenu ma dépendance affective. J'ai aussi été "responsabilisée" de mon "masochisme" et de l'agression que j'ai subie à 11 ans. Quand j'ai commencé ma thérapie je cherchais un ou une psy, et, pour moi à l'époque un psy avait forcément une approche freudienne. Pour moi l’œdipe c'était comme la théorie de Galilée, une réalité scientifique, tant on m'en a parlé dans mon entourage familial (enseignant) et au cours de ma scolarité. Alors que je suis scientifique , je prends en conscience à quel point cette théorie sort d'un cerveau machiste du XIXème siècle sans aucune preuve ni vérification solide. Nous sommes tous bien formatés dans cette société, 90% des psy utilisent cette grille de lecture et l’appliquent aux personnes qu'ils sont censés soigner. Actuellement j'ai repris une thérapie avec une psy non psychanalyste, et après quelques séances, je suis convaincue d'être un être humain avec des défauts à maîtriser et des qualités solides, et je sors de mon sentiment de culpabilité. J'ai maintenant plus de 50 ans. Ce temps perdu a fait des dégâts sur moi sur mon entourage... Petite remarque j'ai trouvé très édifiant la similitude des propos sérieux tenus par les psy dans le film et les délires des masculinistes entendus dans le film " la domination masculine" de Patrick Jean. Il me semble qu'avec le mouvement meetoo, les témoignages comme ceux de Vanessa Springora, et les films de Sophie Robert, la société française est en train de refuser les théories sexistes. Bref ça bouge!! En tout cas, toutes ces évolutions m'ont ouvert les yeux!
C'est scandaleux. Merci pour ce témoignage. On a l'impression que ça date du 17e siècle et que les psychanalyste sont des objecteurs de conscience, alors que ça arrive encore aujourd'hui.
@@ShellPartage hey je suis à Aix-Marseille :) En licence on ne fait que de la psychanalyse. Je sais qu'il y a un master de psychanalyse (je ne sais plus l'intitulé exact mais tu peux regarder sur le site) et un autre master "psychothérapie, psychopathologie et psychologie clinique". Je ne sais pas si ils enseignent de la psycha dans ce second master. Mais pour le savoir, tu peux faire une demande d'adhésion au groupe Facebook des masters de psycho d'aix marseille université (sinon y'a le groupe des etudiants d'Aix Marseille et le groupe de sélection L3-M1 de psycho) pour leur demander et/ou consulter le programme des masters en detail sur le site de la fac (tu cherches "master psychologie aix marseille université" et tu trouves) :)
C'est tellement éloigné de mon expérience ! J'ai testé un psychiatre psychanalyste avant ma psy actuelle, et c'était un désastre... Alors qu'avec ma psy lacanienne, j'ai l'impression de me comprendre bien mieux et d'avoir encouragé des comportements bien plus constructifs chez-moi. Et pourtant on m'avait dit de me méfier de la tendance des lacaniens à tout déconstruire ! Ce qui me paraît étrange c'est que mon travail psychanalytique s'est aussi accompagné d'une distanciation avec des thèses paranormales et conspirationnistes et une sorte de réconciliation avec la rationalité. Je ne veux pas défendre la psychanalyse car je n'en connais pas même la partie émergée de l'iceberg. Par contre j'aurais aimé vous voir interviewer directement un psychanalyste, pour avoir un débat contradictoire, plutôt qu'une vidéo à charge. Parce que là c'est une accumulation d'accusations et d'anecdotes, exactement ce dont un sceptique est censé se méfier...
Martin Manfredi c est vrai. Et je me demande si Mme Robert était devenu psychanalyste et si elle gagnait de l argent avec ce métier elle aurait eu le même discours. Vous allez me dire:” Elle gagne de l argent avec le thème de la psychanalyse sans la pratiquer”. Et vous auriez raison. Mais j’apprécie qd même le travail de Mme Robert parce qu’elle dénonce des mensonges. Perso je place la psychanalyse au même niveau que la religion.
En même temps quand on voit des personnes qui dirigent des services pédo-psychiatriques débiter de telles énormités, quand on voit qu'ils osent parler d'un sujet qu'ils ne connaissent pas de façon si péremptoire et très fortement toxique pour les enfants et leur famille, on se demande comment on en vient à leur confier de telles responsabilités. Vous rendez-vous compte Monsieur Manfredi des dégats qu'ils peuvent causer, des vies qu'ils auront amputées au cours de leur sinistre carrière? Il y aurait lieu de légiférer afin de n'avoir que des personnes compétentes à ce niveau de responsabilité.
Je me permets de répondre même un an après, bien que j'entende la volonté qu'il y ait un échange avec un psychanalyste lors de cette émission ce n'en est pas le but. Ce n'est pas un débat. (d'ailleurs pouvons nous avoir un débat sur un principe dogmatique ? Non.) Cette émission n'a pour but que d'avoir une réflexion méthodique sur tout ça. Et pardon d'avance, mais votre témoignage n'amène malheureusement rien. Je développe : un ami s'est soigné de sa phobie avec un grigri en argile, est-ce que nous devrions accepter l'utilisation de grigri en argile dans le soin humain ? J'invite chacun à sa renseigner sur les biais d'un témoignage tel que "moi ça a marché" avec tous les biais que ça comporte. (Google it : "effets contextuels")
Attention, vous souffrez d'une grave maladie qui s'appelle l'esprit critique avec un trouble qui vous pousse à être modéré. Pour vous soigner, lisez la majorité des commentaires qui relèvent tous d'esprits affûtés par LA SCIENCE!
J'ai l'impression qu'il y a de nombreux amalgames entre "psychanalystes", "psychanalyse" et "cure psychanalytique". Tous les psychanalystes n'ont pas un rapport dogmatique aux textes de Freud. De nombreux soignants (infirmiers, psychologues, médecins...) peuvent également utiliser une grille de lecture psychanalytique sans être psychanalystes et sans mettre de côté les autres approches théoriques (Systémique, biologique, cognitive et comportementale...) Il est également intéressant de voir les effets de la psychanalyse sur l'histoire de la psychiatrie. Ce sont en grande partie des tenants de la psychanalyse qui ont fait évoluer ce qu'on appelait "l'asile psychiatrique" vers un lieu plus humain (cf la psychothérapie institutionnelle : Tosquelles, Oury...). Aujourd'hui encore, les soignants d'orientation psychanalytique sont les premiers opposants aux dérives sécuritaires de la psychiatrie (cf Collectif des 39). J'invite également à lire cette interview très intéressante de Benasayag, un psychanalyste et philosophe ayant un regard critique : www.pseudo-sciences.org/spip.php?article953
+Max OG Je suis d'accord, avec un gros MAIS : - "Tous les psychanalystes n'ont pas un rapport dogmatique aux textes de Freud." A un certain degré, je dirais malgré tout que même chez ceux qui ne présentent pas de rapport dogmatique, il y a toujours ce spectre du "on ne peut pas le remettre en cause", et une disparition de l'esprit critique sur le sujet à partir du moment où on commence à y croire. Tout simplement parce que les théories psychanalytiques ne tiennent pas la route une seule seconde si on se met à faire preuve d'un tant soit peu d'esprit critique. Les théories freudiennes, telles qu'écrites par Freud, se contredisent elles-mêmes. Et je ne parle pas du fait qu'il remette en cause lui-même certaines de ses théories. Je parle bien qu'au sein d'un même ouvrage, il dise tranquillement des choses contradictoires. Sachant qu'à peu près toute théorie psychanalytique part du socle freudien, ça veut dire que tout est à remettre en cause profondément (on ne peut pas faire un déroulement logique fondé à partir de prémices fausses et tomber sur une conclusion vraie sans que ce ne soit du au hasard, c'est la base de la logique). L'exemple que j'aime donner est le fait que TOUS les psychanalystes disent qu'il est impossible d'effectuer une analyse sur ses proches, qu'il est impossible de faire une analyse à distance, etc... Règles énoncées par Freud lui-même. Or, la plupart des cas étudiés par Freud et enseignés encore à l'heure actuelle à l'université violent ces règles de base. Le petit Hans, l'analyse a été faite par le père de l'enfant (viol de la règle concernant les proches), qui rapportait les faits à Freud, qui lui disait ensuite comment agir (viol de la règle concernant l'analyse à distance). Schreber, Freud n'a fait que lire les ouvrages autobiographiques du patient (viol de la règle concernant l'analyse à distance). "L'homme aux loups", alias Sergueï Constantinovitch Pankejeff, soit-disant guérison par Freud, a fait plusieurs autres cures psychanalytiques dans sa vie, qu'il a d'ailleurs terminée à l'asile psychiatrique (fait qui n'est JAMAIS mentionné à l'université, le cas étant toujours enseigné comme une réussite). Il a d'ailleurs lui-même dit que la psychanalyse lui avait fait plus de mal que de bien. Le cas Dora, Freud dit lui-même s'être planté et il "découvre" par l'erreur l'existence du transfert (qu'il n'a donc, pour ce cas fondateur, pas 'testé'). L'homme aux rats, cas également écrit comme "guérit" dans les ouvrages de Freud, s'est révélé être falsifié selon les aveux de Freud lui-même dans les lettres qu'il a écrit à Jung. Le patient n'aurait pas été guérit après son année de cure. Je ne mentionnerai même pas les autres critiques sur ce cas, mais il y en a. Voilà, cela fait les 5 cas des "5 psychanalyses" de Freud, sans doute l'ouvrage le plus étudié à l'heure actuelle. Ces 5 cas sont soit fondés sur de fausses prémices, soit n'ont de toute façon pas guérit les patients. Que penser d'une théorie basée sur des cas qui n'ont jamais guérit personne ou qui violent les règles de base de la théorie ? Une lecture critique des ouvrages de Freud révèle toujours les mêmes incohérences et les mêmes inepties (dans Totem et Tabou, Freud théorise une transmission possible du complexe d'Oedipe par mémoire génétique). Du coup, utiliser une grille de lecture psychanalytique n'est pas beaucoup plus pertinent qu'utiliser des théories pseudoscientifiques à base de jus de citron. A part que, potentiellement, ça peut faire plus de mal. Tout ça pour dire : je pense que, véritablement, on ne peut pas croire en la psychanalyse si on la regarde avec un regard critique, puisqu'elle s'effondre face au bagage scientifique et historique actuel. Elle tenait déjà à peine la route il y a un siècle, mais maintenant... - "Il est également intéressant de voir les effets de la psychanalyse sur l'histoire de la psychiatrie." Ca, je suis entièrement d'accord. La psychanalyse n'a pas été que mauvaise pour la psychologie. Je dirais même que son plus grand apport positif, c'est la popularité qu'elle a donné à la psychologie, qui à l'époque n'attirait pas grand monde, ou en tout cas ne procurait pas cette fascination actuelle. Cependant, les bienfaits de la psychanalyse se cantonnent majoritairement à un aspect historique, et pas curatif. Et le fait qu'elle ait été bénéfique par le passé ne devrait pas lui donner une place particulière dans le présent. Pour faire une analogie, la philosophie aussi a été extrêmement bénéfique, historiquement, pour la psychologie, d'un point de vue théorique et curatif. Pourtant, personne n'en penserait pour autant qu'un philosophe est qualifié pour faire une psychothérapie. - "Aujourd'hui encore, les soignants d'orientation psychanalytique sont les premiers opposants aux dérives sécuritaires de la psychiatrie (cf Collectif des 39)." Ca par contre, je ne suis pas d'accord, pour beaucoup de raisons. Déjà, parce qu'à l'heure actuelle, la très grande majorité des soignants en France sont justement d'orientation psychanalytique. Donc forcément, quand on regarde qui parmi les soignants sont contre certaines pratiques, ils sont également d'orientation psychanalytique... Au même titre que ceux qui sont à leur origine. Ensuite, en France, ce sont les psychanalystes qui sont les plus médiatisés. Donc même chose, quand eux s'indignent de quelque chose, on en entend parler. En fait, dès qu'on parle de psychose, les discours de thérapies cognitives ou neuropsychologiques sont totalement éludés, en particulier par les psychanalystes eux-mêmes. D'ailleurs, le collectif des 39 n'hésite pas à colporter des préjugés sur les approches scientifiques de la psychologie disant qu'elles ne veulent pas prendre en compte l'individualité et la singularité, contrairement à la psychanalyse. Ce qui, je l'affirme après avoir terminé des études de neuropsychologie après être rentré en psychologie par attrait pour la psychanalyse, est de la pire mauvaise foi possible. Les théories psychanalytiques tendent à enfermer les patients dans des cases prédéfinies de maladies et de schémas mentaux (personalités hystériques, obsessessionnelles ou phobiques pour le tout-venant par exemple, et on fait coller les théories style le complexe d'oedipe à tous les patients en essayant juste de savoir ce qui aurait pu poser problème chez ce patient par rapport à ces grandes lignes). A l'inverse, les théories et cures scientifiques actuelles commencent même à s'écarter du terme de pathologie pour parler de constellations de symptômes et souffrances auxquels on ne donne de nom que pour des raisons pratiques. Pour un psychologue scientifique, "dépression" n'a presque plus de sens en soi parce que chaque patient présente une constellation de plaintes et de symptomes parfois opposés à celui d'à côté. Il y a même des théories très contemporaines qui renient totalement l'existence de pathologies, mais ne parlent que de différents symptômes qui intéragissent de façon dynamique, et qu'il faut donc identifier au cas par cas. Dans la neuropsychologie, les rééducations se fichent presque de la pathologie à laquelle on fait face. On cible le travail à partir des plaintes et des symptomes des patients, et on rééduque ces fonctions là par des thérapies que nous inventons parfois sur le terrain (et qu'on valide sur le terrain par la même occasion), parce que justement, aucun patient n'est comme un autre. Et, pour couronner le tout, les thérapies qui ciblent les symptômes observés spécifiquement sur chaque patient sont les thérapies les plus efficaces (courtes ET qui donnent des résultats indéniables). On peut difficilement faire plus dans la singularité. - Enfin, quant à l'interview de Benasayag, elle est effectivement intéressante, mais... En quoi est-il psychanalyste ? Il remet lui-même en cause une grosse partie des fondements de la psychanalyse. Du coup, est-ce qu'elle peut encore porter ce nom ? Un psychanalyste qui ne croit pas au complexe d'Oedipe, qui ne pense pas que la parole est libératrice, qui pense que la cure psychanalytique est trop longue, qui pense qu'il faut y intégrer des sciences etc... J'ai du mal à le penser psychanalyste. C'est comme si je disais que je suis neuropsychologue en pensant que le cerveau n'a pas d'influence sur l'être humain et que tout vient de l'âme. Je serais encore neuropsychologue..? D'ailleurs, intégrer des sciences à la psychanalyse, ça a été fait. On appelle ça la psychologie. Tous les apports théoriques psychanalytiques ont été (et sont encore) étudiés scientifiquement, et ceux qui se sont révélés avérés ont été réévalués et intégrés à des théories scientifiques (transfert, certaines idées de la cure psychanalytique, etc...).
+Maeldun "Les théories psychanalytiques tendent à enfermer les patients dans des cases prédéfinies de maladies et de schémas mentaux (personalités hystériques, obsessessionnelles ou phobiques pour le tout-venant par exemple, et on fait coller les théories style le complexe d'oedipe à tous les patients en essayant juste de savoir ce qui aurait pu poser problème chez ce patient par rapport à ces grandes lignes)" La psychanalyse ne tend à enfermer personne. Dire cela alors même qu'elle représente un espace non-négligeable d'expression du sujet dans toute son individualité révèle une méconnaissance totale de ce qu'est, fondamentalement, la psychanalyse.
+darksun973 Je me suis contenté de suivre une psychanalyse, compléter des études de psychologie(en réussissant au passage tous mes cours de psychanalyse), lu au bas mot une vingtaine d'ouvrages sur la psychanalyse pour les cours ET par intérêt personnel quand j'y croyais encore, cotoyais (et cotoie toujours, même si beaucoup moins) une majorité de psychanalystes (puisque la majorité des étudiants sortant d'université choisissent cette voie). Je pourrais donner une grande quantité d'exemples pendant ma propre psychanalyse où l'interprétation du psychanalyste (un professeur d'université de Paris 7, thérapeute reconnu) primait sur les faits. Pour se faire une idée, pour lui une histoire médicale de mon enfance consistant en des brulures suite à une allergie cutanée, n'était pas possible médicalement. Donc, c'était un délire infantile. Quand je lui ai dit que je pourrais demander à ma mère, il a écarté la possibilité en disant "de toute façon c'est sans doute elle qui vous a suggéré ce délire donc ça ne servirait à rien". Quand je lui ai dit que je pourrais demander à mon frère : "non mais dans ce genre de délires, c'est toute la famille qui y croit". Voilà. Même la petite cicatrice que j'avais, pour lui, était due à autre chose et j'ai fantasmé le reste de l'histoire par-dessus pour que ça colle. Et quand j'ai fini par être agacé par son hermétisme, il a pris ça pour une preuve d'une résistance interne, ce qui fait qu'il m'en parlait à toutes les séances. Résultat, avant de terminer ma psychanalyse, j'ai commencé à DOUTER de cette histoire. Qui est 100% vraie hein, il n'y a aucun doute là-dessus. C'est un espace non-négligeable d'expression du sujet dans toute son individualité ça ? Faire douter quelqu'un de sa vie juste parce que le thérapeute a une interprétation qui collerait mieux à l'idée qu'il s'était fait de lui ? J'ai des exemples à foison, je pourrais en donner d'autres (je l'ai déjà fait mais mon commentaire, à peu près aussi long que celui d'avant, a malheureusement été perdu après une fausse manip' -_- ). Bref, je ne dis pas être le plus grand psychanalyste du monde. Mais j'ai terminé des études de psychologie, je cotoie des psychanalystes depuis des années, j'ai effectué une psychanalyse, donc je pense malgré tout être assez loin de la "méconnaissance totale de ce qu'est, fondamentalement, la psychanalyse.". Ou alors, ça veut dire que tous ceux qui en disent du mal ne comprennent pas ce que c'est, et tous ceux qui en disent du bien comprennent. Ca ressemble à ces bons vieux arguments cycliques psychanalytiques non ? De plus, j'ai bien dit "tendent à". Ca ne veut pas dire qu'elles le font complètement. Ce paragraphe de mon commentaire est à prendre en considérant la comparaison par rapport aux disciplines scientifiques que la psychanalyse attaque sans cesse par pur préjugé sur ce sujet. Parce que, oui, véritablement, la psychologie cognitive et la neuropsychologie contemporaines prennent beaucoup plus en compte l'individu que ce que la psychanalyse a pu le faire. Ne serait-ce que, au minimum, par recherche d'objectivité, pour éviter que le patient ne se retrouve pris au piège dans une interprétation qui biaise le jugement.
Je ne peux que me résoudre à être d'accord avec vous devant l l'exposé de votre expérience personnelle ainsi que du nombre de livres que vous avez lu et de votre CV.
1'47"20 : Sur le "complot" : Non, c'est juste que concernant la psychologie, la France est culturellement ascientifique. Tout ce domaine est infiltré de croyances religieuses qui se perpétuent par cooptation. D'où l'importance effectivement d'un débat national sur cette question. J'ai été en analyse pendant quinze ans, membre d'une asso analytique pendant dix ans, et je valide globalement tout ce que dit Sophie Robert, même si c'est parfois dit un peu maladroitement, à gros traits (en même temps quand on s'est pris un procès dans la tronche je conçois qu'on aie pas envie d'être diplomate). J'ai l'impression que beaucoup de zet sont un peu dur avec elle, lui reprochent de pas toujours sourcer, etc. Dites-vous bien qu'en face on a des universitaires qui ont publiés trois articles dans toute leur carrière et qu'on autorise quand même à former à la psychothérapie. ça remet un peu les choses en perspective...
Lors de mes 20 ans, j'ai fait un burn-out. J'ai été prise en charge dans une unité hospitalière pour malades anxieux et dépressifs. J'ai vu pour la 1ère fois de ma vie une psychologue spécialisée en psychotraumatologie. Pendant 4 mois j'ai eu des séances quotidiennes avec elle où il fallait que je remonte au plus loin dans mes souvenirs et que je raconte toute ma vie. Elle s'est doutée que j'avais subi un inceste de la part de mon beau-père, ce qui était bien le cas. Elle était extrêmement bienveillante et très à l'écoute, peut-être trop en fait. Un jour, je lui explique ce qui était en fait, je n'en avais aucune conscience à ce moment-là, contrairement aux attouchements du beau-père, des agressions sexuelles de la part de ma mère. Ma mère m'avait expliqué depuis mes 6 ans qu'on pouvait prendre des bains dans la même pièce, "puisqu'on était faites de la même manière, qu'on est des filles". A ce moment là, elle a complêtement changé d'attitude, elle me dit "mais non, ce n'est pas normal ça", en m'engueulant presque et en ayant un air très grave. Je tiens à préciser que cette psychologue me pensait autiste car elle m'a posé TOUTES les questions en rapport au TSA (merci à ma très bonne mémoire). Je me suis assez analysée pour savoir aujourd'hui, que je le suis bien. Et donc, pour moi une règle, était une règle, point. Voyant justement son étrange réaction, je lui dit en gros "non mais il n'y avait rien de sexuel, c'était comme ça, depuis toujours". Je crois même avoir ajouté : "oh, je n'avais pas envie de ma mère". Et de là, plus rien, aucune réponse. Je sais que c'était vers la fin de nos rencontres. Je vous laisse imaginer mon état. Après ces 4 mois, j'étais encore plus mal qu'à l'arrivée, complêtement détruite. Aujourd'hui, je comprends mieux ce revirement. La psychanalyse a clairement des relans pro-pédocriminalité et rend responsable les enfants victimes d'abus sexuels de la part de leurs parents. Je sais qu'elle avait des préceptes psychanalystes car quand je lui demandais desesperement, qui j'étais, me sentant si différente des autres, depuis toujours, j'ai eu droit à "je n'aime pas mettre les gens dans des cases", ce qui serait une phrase de psychanalyste d'après une connaissance. Voilà, tout ça pour dire que ces gens sont EXTREMEMENT dangereux. En plus de protéger les agresseurs.ses, ils nous rendent reponsables. C'est dégoutant de bout en bout. Aujourd'hui j'ai conscience d'être une survivante de l'inceste mais aussi une survivante de la psychiatrie. Bonne journée à tout le monde.
je regarde à nouveau cette émission avec plaisir et à titre personnel, je peux confirmer la véracité des propos: En effet au début des années 2000 j'avais stoppé mes études en master 1 car j'avais des doutes concernant l'enseignement psychanalytique. Je me suis engagé dans l'hypnothérapie. Après 10 ans d'exercice en ce domaine, j'ai repris mes études et mené un mémoire sur l'hypnose et le tabac. une étude somme toute très humble puisqu'il s'agissait d'analyser les cas d'échec. j'ai eu 15 et un Professeur m'a proposé de poursuivre en Master 2 en me proposant une étude à l'hôpital en gastrologie. J'ai du décliner cette proposition en expliquant que la commission (psychanalytique) avait décidé que je devais repasser le semestre 2 et refaire un stage et rapport de stage (tout cela validé au début des années 2000). À ce moment là, les deux Professeurs ont levé les yeux au ciel, l'air de dire c'est n'importe quoi...et l'autre à pris la parole pour me dire: ça va être très dur pour toi de passer...je te conseille de faire un stage en psychiatrie et de ne pas mettre ton mémoire à la bibliothèque...Ne trouvant pas de stage en ce domaine, ce Professeur m'en a trouvé un, j'ai eu 14 à mon rapport de stage et 12,6 de moyenne générale ( à noté qu'un psycha a oublié de me reporter une note, m’occasionnant l'impossibilité de postuler ailleurs, le même de la commission...mais ne tombons pas dans la théorie du complot hein!). Bref, j'ai passé l'été à potasser pour l'entretien et au final je n'ai pas été retenu pour l'entretien au motif fallacieux: résultats insuffisants dans les années antérieurs alors qu'on nous a toujours dit que ce qui comptait c'est les notes de stages et de mémoire... Je vous passe les déboires administratifs avec la secrétaire qui fait semblant de travailler et à qui il faut faire de la lèche pour obtenir qqch, je vous passe les déboire informatiques, mon dossier 'perdu" etc. cette année 2018 avec le passage de la réforme dans le fief de Macron (Amiens) à été une vraie boucherie puisque la réforme a été passé en douce ( rétention d'information sur le réforme, annonce des nouvelles conditions trop restrictives en juin pour éliminer le plus d'étudiant) et donc pour moi, jugement arbitraire car je suis un "hérétique" comme le dit très bien Sophie!!! Le pire est que j'ai écris au Président de la faculté d'Amiens pour dénoncer et annoncer une grève de a faim, j'ai eu le droit à une réponse de 4 lignes m'annonçant qu'il prenait en compte mon intention et me suggérait d'entamer une action au tribunal administratif ( mon avocat m'a dit que ça pouvait prendre plus d'un an et au final ceux qui sont passés en force n'ont pas eu leur titre au terme de la dernière année). J'ai relancé en demandant un audit pour éviter de mettre en action mon intention (je m'y étais préparé en perdant 10kg en un peu plus d'un mois)...un mois après je n'ai toujours pas eu de réponse. Ceci témoigne bien du mépris que nous avons vécu dans la promo... j'ai pu constater la différence de réponses en quelques années, j'ai encore des documents. Alors la fac de psycho d’Amiens qui se glorifie d'être la première fac de France en terme d'embauche après le diplôme (sans étude des conditions ni des compétences...) est pathétique: moi je peux démontrer mes compétences de thérapeute, je peux proposer un soin qui se soumette à la science pour attester de son efficacité et ceux du jury n'aurait pas pu en faire autant...et surtout je ne rentre pas dans leur cadre dogmatique...donc exclu sans ménagement ni chance de me défendre et de soutenir mes idées axées sur la psychotraumatologie. Mon but était de m'orienter vers la recherche pour mieux faire connaître sur les troubles dissociatifs de l'identité, je peux dire adieu à ce projet à cause d'une bande d'incompétent à la pensée stérile! Désolé pour les faute, il est tard et merci à ceux qui m'auront lu!
Tout ça pour dire que vos résultats médiocres sont la faute des autres. Effectivement il est plus difficile de valider un master que de faire 2 semaines de formation en hypnose...
Personnellement j'ai commencé un cursus universitaire en Psychologie, je suis allé jusqu'en 3ème année de licence... et je me suis bouffé des heures et des heures de psychanalyse par semaine pendant ces années...(en psychologie du développement, psychopathologie, psychologie clinique...) alors que ce qui m’intéressait était l'aspect scientifique, la neuropsychologie plus particulièrement. Déjà ma fac (Université Montpellier 3, Paul Valérie) est une fac de lettre, la psychologie est enseigné à la fac de lettre et non à la fac de science. Bref, j'ai arrêté à cause de l'omniprésence de la psychanalyste et surtout à cause du pouvoir des psychanalystes sur le programme. Tout ça pour dire que la psychanalyse est encore abondamment enseigné à l'université, et je trouve que c'est très dangereux. Et pour vous dire à quel point la psychanalyse est partout... en parallèle le la licence de psychologie j'ai fait un DU de musicothérapie, et là... même histoire... de la psychanalyse à toute les sauces... on avais un cours de psychologie qui était en fait un cours de psychanalyse...
+Lucas Guidet (“Kwaark”) Mon frère fait une thèse à Paul Va de psychologie cognitive et il a justement un collègue qui est énervé du fait que sa discipline ne soit pas à la fac de sciences, les mecs font des modèles mathématiques de ouf et tout et les étudiants qui arrivent c'est des marioles qui font L, psychanalyse, bobo, enfin vous voyez le stéréotype quoi... (Je n'ai rien contre les littéraire, j'ai fait un hypokhâgne ! ;) )
Je réponds tard mais t'aurais du te renseigner et t'installer a Bordeaux. C'est axé Neurosciences et TCC, tres peu psychanalyse. T'y aurais surement trouver ton bonheur. Si jamais tu comptes reprendre un jour ...
J'en suis pour l'instant à 30 mn d'écoute. Je suis étudiant en psychologie clinique, dans un cursus intégratif : je suis formé aux deux approches, TCC & psychanalyse. Mes profs de type analytique sont plutôt ouverts pour la plupart & peu dogmatiques. Ils nous disent d'ailleurs que nous ne sommes pas formés pour être des psychanalystes mais bien des psychocliniciens aptes à pouvoir s'adapter à divers types de contexte + tard. Je voulais en fait revenir sur la notion de trauma que Sophie Robert juge insensée & propre à la psychanalyse. C'est faux ! En cours de TCC, la notion de trauma est également abordée car pour qu'un malaise psychologique se crée, en dehors d'une cause organique qui peut influer sur le cerveau, c'est un motif psychique qui intervient. Et cette cause psychique provient d'un contexte où un stress s'est répété puis installé via un facteur ou un ensemble de facteurs relationnels ou environnementaux, causant l'apparition de troubles mentaux & comportementaux. Les TCC lient davantage somatique & psychisme, certes, mais elles n'écartent pas du tout la notion de trauma & donc celle de traumatisme. D'ailleurs, notre prof nous montraient que des concepts de la psychanalyse avaient été repris & démontrés scientifiquement, avec juste le nom qui change. Bien sûr, d'autres concepts ont été rejetés car indémontrables. En fait, il faut trier ou disons ne garder que ce qui a été démontré ou est en phase de démonstration. La psychologie sociale, branche très scientifique de la psychologie, a par exemple repris plusieurs concepts freudiens tels que l'inconscient, le transfert & le contre-transfert, la projection, etc. appelés du coup "non-conscient", "effet miroir", "projection" (le terme a été repris), "stéréotype"... En somme, il faut sagesse garder & rester juste, équitable, objectif. J'aime bien la démarche critique de Sophie Robert mais après avoir vu plusieurs de ses vidéos, je trouve qu'elle manque d'objectivité. C'est contradictoire avec une approche scientifique ou deux thèses s'affrontent toujours en face à face, franchement, qu'elles soient antagonistes ou seulement légèrement opposées. C'est le principe des statistiques inférentielles enseignées en psychologie où tout en soutenant une hypothèse H1 (votre thèse), vous devez tenir compte de l'antithèse ou thèse à contredire, l'hypothèse H0, y compris dans votre démonstration mathématique. Je trouve ça bien + juste & surtout honnête. Là, j'ai plutôt l'impression de quelqu'un qui a tellement envie d'en découdre comme dans une mauvaise rupture que son discours en devient paroxystique, se perdant dans l'emphase émotionnelle. C'est dommage car on nage alors en pleine subjectivité même si on en appelle à la science pour justifier sa démarche. Donc, OK pour cette critique salutaire mais peut largement mieux faire côté méthodologique où les biais cognitifs & culturels de la dame font écran à une approche objective de la question.
Pierre-Laurent Sisley va falloir e plaquer pourquoi partout ailleurs on voit Freud comme une relique du passé et qu’on le discrédite comme Lacan ou Dolto, c’est le propre du charlatan d’essayer des acrobaties pour se sortir de l’exposition. C’est très français en fait cette croyance dans les inepties de la psychanalyse.
je trouve cette intervention très véhémente, pour être étudiant en psychologie clinique et avoir déjà bosser avec des enfants autistes je peut témoigner que la prise en charge est familiale pour aussi aider les parents, et non on ne considère pas que c'est de la faute de la mère, non on n'occulte pas la dimension génétique/somatique, on la prend en compte, c'est pour ça qu'il y a des psychiatres, le but étant d'aider sur le plan relationnelle l'enfant au sein de sa famille, afin que parent et enfants, puis ensuite plus largement, puissent aborder de manières plus sereine les relations, la démarche est de comprendre au mieux les difficultés de chacun, il y a des colloques internationaux de psychanalyse, et les gens parle anglais, parfois allemand, espagnol, je ne vais pas revenir sur tout ce qui est dit sur les presque 2 heures, et c'est vrais les guerres de chapelles sont plus un frein a la recherche qu'autre chose, mais il y a des guerres similaire dans une foultitudes d'autres disciplines. un rapport compliqué a la mère n'incrimine pas la dite mère bien au contraire, il ne faut pas faire de raccourcis facile. on n'as pour habitude de dire qu'il y autant d'autismes qu'il y a d'autistes, c'est la recherche de l'individualité qui prime. je suis preneur d'une vrais étude épistémologique de la psychanalyse, or cette vidéo était clairement à charge et ne témoigne pas de la réalité de la majorité de la psychologie clinique. comme partout les extrémistes font couler de l'encre. je ne vous invite pas à me croire sur paroles, mais à lire les textes anciens et présents pour vous faire une propre idée. je suis de toute façon favorable à l'esprit critique en toute choses. sur ce je vous souhaite bonne continuation. ( j'aime beaucoup vos vidéos quoi qu'il en soit )
J'ai écouté 45 min le discours de Sophie Robert, j'ai eu du mal a en écouter plus, les erreurs se succèdent les unes après les autres. D'ailleurs il serrait intéressant de préciser pourquoi 3 des 10 psychanalystes filmés ont porté plainte, car il y aurait eu manipulation des enregistrements pour modifier leur discours (ce qui a été validé par la justice). Je suis étudiant en psychologie (en licence) sans particulièrement être à orientation psychanalytique bien que ce soit un courant que je trouve intéressant. Je vais donc tout de suite corriger tout ce que Robert dit concernant les études, les profs, les cours etc...Pour précision, j'étudie à Strasbourg, une fac très orienté scientifique, et psycho expe... (nous avons des cours d'embryologie, neuroanatomie, neurophysiologie etc...) Histoire d'être clair je vais citer la phrase ainsi que les temps; - "sous couvert de psychologie clinique sont dispensés des cours de psychanalyse mais ça n'a strictement rien à voir » C'est totalement faux, la psychologie clinique prend essence dans la psychanalyse, il existe une maîtrise de psychologie "psychologie clinique à orientation psychanalytique", ils est nécessaire de connaître les fondements théoriques pour pouvoir étudier la psychologie clinique, certains de ces fondements étant même critiqués / tournés en dérision pendant le cours par les professeurs, car ils sont dépassés. Donc on va arrêter de dire que les théories freudiennes et Lacaniennes sont totalement Dogmatiques et intouchables, irréfutables, les psychanalystes, psychologues les remettent constamment en question. - " Les psychanalystes ont investit massivement les formations diplomantes en psychiatrie et psychologie" 40:28. J'ai eu 2h de cours par semaine sur les pulsions (dans le registre psychanalytique) en deuxième année pour le premier semestre alors qu'a côté j'avais 4h de TCC (thérapie cognitivo comportementales) en comptant les TD, 2h de psychologies sociale etc... sur près de 25 heures par semaines je n'avais que 2h de cours de psychanalyse. De plus ce semestre je n'ai aucun cours de psychanalyse mais par exemple 6h de psychométrie... Donc non la psychanalyse n'a pas majoritairement investit les formations "diplomantes". - "La plus part ne le savent pas et le découvre sur place" 43:40 La plus part des gens qui se lancent dans des études de psychologie on en tête une vision psychanalytique, sans vraiment savoir ce que c'est mais on voit le psychologue comme quelqu'un dans son cabinet avec son sofa etc... Donc la plus part des gens qui vont en psychologie s'attendent à voir Freud puisque pour eux la psychologie c'est basé là dessus. Je ne vois pas qui se lancerait dans des études de psychologie sans penser un seul moment voir les théories de Freud et les fondements de la psychanalyse, de la psychologie clinique. En suite remarque particulièrement idiote de l'un des présentateurs -« beaucoup de suicide chez les psychanalystes, au moins ils ne font pas de mal aux autres » Je pense que ça se passe de commentaire, le gars encense le suicide d'hommes car selon lui, qui se base sur le témoignage d'une personne totalement anti psychanalyse ils sont dangereux. Quel esprit critique. D'ailleurs ça me fait réagir au fait qu'il a aussi dit que vu qu'il ne faut pas de diplôme pour être psychanalyste "tout le monde peut y mettre le nez et faire ce qu'il veut", c'est un peu ce que eux font avec le journalisme visiblement.... -De plus d'après lui vers 40:00 les gens qui vont faire des études de psychologie on des problèmes psychologiques etc... il avance ça avec une magnifique source qui est... ah bah non il y en a pas. Alors soit admettons que ce soit vrai, et c'est tout a fait possible, le gars dit oui du coup bah les psychanalystes ils sont fou (en gros). Alors merci mais faut savoir que les gens qui font un master de psychologie clinique a orientation psychanalytique sont une minorité en faculté de psychologie, beaucoup de mes camarades vont faire de la psychologie sociale, ou cognitive et très peu s'oriente vers la psychanalyse. Donc visiblement tous les chercheurs dans le champs de la psychologie sociale, cognitive, comportementale etc... sont aussi fou, et donc toutes leur théories sont elles aussi ici de personnes "folles", enfin bref ça n'a aucun sens, cette pseudo critique sur la folie des psychanalyste vaudrait pour tout diplômé de psychologie. En suite pour rentrer plus directement sur les connerie de la "réalisatrice" par rapport aux théories psychanalytiques: 12" "- « soit vous fonctionnez a peu près bien mais vous souffrez, car pour un psychanalyste tout le monde souffre si on fonctionne on est sous influence paternelle, si on a un problème on est sous influence maternelle. Tout ce qui va mal c'est conduite suicidaire, conduite addictive, schizophrénie et le pire du pire c'est l'autisme" Je commence par ça car c'est particulièrement incroyable, en étant étudiant en psychologie, en lisant des ouvrages de psychanalyse je n'ai jamais entendu parlé de ce truc d'influence du père et de la mère, on ne nous l'a jamais enseigné et de tous les ouvrages que j'ai lu de la psychanalyse (Freud, nazio, jung etc...) aucun ne parle de cette espèce de théorie. CA N'EXISTE PAS CE TRUC, ça ne veut rien dire ça n'a aucun sens... En suite dans en psychanalyse on ne dit pas que "soit on va mal soit on va bien", ça n'existe pas. De plus les gens ne sont pas "Psychotique" "névrotique" mais a tendance névrotique par exemple, car on emprunte des traits à toutes les structures psychologiques... -13" "Ni Freud ni Lacan n'ont écrit sur l'autisme" je ne crois pas en effet que Freud ait écrit sur l'autisme d'ailleurs peu être que parce qu'a l'époque l'autisme était peu étudié. Par contre Lacan consacre deux leçons de son séminaire à des cas d'autisme... De plus on dirait que la psychanalyse se résume à Freud et Lacan, sauf qu'il en existe de nombreux autres, personne ne résume la physique actuelle à newton, personne ne résumé la médecin actuelle aux travaux d'Hippocrate, alors pourquoi résumé la pratique de la psychanalyse aux théories freudiennes (qui plus est très mal comprises par la personne qui a fait le documentaire) (suite en commentaire)
+Illeone Yt -9:39 "enseigné de manière dogmatique", absolument pas, déjà nous avons comme dit peu de cours de psychanalyse, et nos professeurs de sont pas des espèce de sectaires comme on essaie de nous le faire croire, et lorsqu'on nous enseigne les théories psychanalytique de Freud, on nous rappel toujours que c'est anciens et que la psychanalyse a évolue etc... -22" « la psychanalyse n'a rien a voir avec l'inconscient », première nouvelle, la psychanalyse se base sur l'étude de l'inconscient, sur l'inconscient au sens psychanalytique et non pas au sens comportementaliste, ou de la psychologie sociale etc... C'est tout à fait différent mais j'y reviendrai. -22:27 « notion d’inconscient existe depuis très longtemps, a l'époque de freud elle était portée par tout un tas de gens » Oui tout à fait, et donc ? Le concept d'inconscient existe depuis très longtemps et Freud ne dit jamais l'avoir inventé contrairement a ce qu'essaie de nous faire croire Sophie... D'ailleurs si elle avait ouvert un livre de Freud ... Ah bah non "personne n'a de temps a perdre à lire des livres de psychanalyse", bref Freud dit souvent d'où il tire ses concepts, comme par exemple le concept du ça etc... -"même les comportementalistes savent qu'on peut être agis par des pensées non conscientes, les neurologues le savent très bien, la cognition n'est pas toujours consciente bien-sûr" Bon alors il serrait intéressant de comprendre ce qu'est l'inconscient du point de vue psychanalytique / clinique et du point de vue des sciences comportementales / cognitives avant de le critiquer. D'ailleurs nos professeurs de cognitive etc... nous précise bien ce qu'est l'inconscient dans leur pratique etc... L'inconscient dans la psychologie clinique/ psychanalyse c'est tout ce qui se rapporte on pourrait dire à notre personnalité, à nous, à notre moi etc... nous aurions par exemples des désirs incompatibles avec nos surmoi (notre censure en quelque sorte) qui serraient refoulés et donc inconscient, des fantasmes inconscients etc... Alors que dans la vision par exemple de la psychologie sociale ou cognitive c'est ce qui se passe à notre insu, comme des traitement d'information etc... Il ne faut donc pas confondre les deux... -26 "Psychologie du comportement, du développement, ont a amené a des connaissances scientifiques chercher l'amélioration de l'état de patients" Je vois absolument pas en quoi la psychologie du développement qui est "l'étude scientifique des changements dans le fonctionnement psychologique de l'individu humain au cours de sa vie." permet d'améliorer l'état d'un patient. La psychologie du développement cherche à savoir les différentes capacités de nourrissons etc... Par exemple ce semestre nous parlons du développement de la mémoire chez le fœtus etc.. Si par psychologie du comportement on entend TCC (thérapie cognitive et comportementale ) on peut en effet traiter un patient pour des phobies etc... Les TCC sont une sorte de psychologie clinique / psychanalyse remise au gout du jour sous une vision comportementaliste (d'ailleurs de nombreux fondateurs de la TCC étaient psychanalystes comme Albert Ellis etc...) en gros c'est basé sur les théories du conditionnement (Pavlov, Skinner...) Les principales techniques sont l'exposition (pour une phobie on t'expose à ce quoi tu as peur ) ou alors on fait comprendre à quelqu'un qui a par exemple une phobie sociale que c'est sans fondement et que c'est bête, avec par exemple la (grosse) technique de la flèche descendante qui consiste à dire "et alors" à chaque fois que le patient explique pourquoi il à sont problème, par exemple "j'ai peur de sortir car les gens me regardent" -> et alors ? etc... tout ça pour montrer au patient (ou pardon client comme le dit Sophie) que ses croyances sont sans fondement. Les techniques utilisées sont discutables mais efficaces dans les cas de phobies par exemple. De plus notre grande journaliste semble tout baser sur la méthode expérimentale, alors d'accord au niveau comportementale c'est tout à fait possible, mais lorsqu'on postule un inconscient au sens de la psychanalyse, comment le mettre en évidence expérimentalement ? Qu'on soit d'accord ou non avec les théories psychanalytiques, comment les infirmer ou les affirmer ? Comment prouver expérimentalement la théories des pulsions, des désirs inconscients etc... ? Est ce que le fait de ne pas pouvoir le prouver par l'expérience quantitative etc... est une preuve que ça n'existe pas ? Ah aussi on a eu droit au fait que les théories Freudiennes étaient "délirantes dès le début" Freud avec d'autres a permis la compréhension du rôle de la sexualité dans certaines pathologie etc... On peut être tout a fait en désaccord avec ses théories mais on ne peut pas nier que lui et ses confrères on fait avancer les moeurs de son époque concernant la sexualité, l'homosexualité, les femmes etc... 26 " Freud a revue nombreuses de ces théories et il le dit dans ses correspondances " Tout a fait, Freud lors de ses premières théories, par exemple la théorie de la séduction se rend compte qu'elle est invalide, ou du moins qu'elle ne s'applique pas à tous ses patient et cherche donc à comprendre plus précisément ce qui ne va pas et en parle dans ses lettres. En aucun moment contrairement a ce qu'on nous dit Freud se dit "ah merde ce que je dis c'est de la merde mais tant pis je continue là dedans histoire de me faire masse fric". Freud essaie d'améliorer ses théories en les confrontant à ses patients etc... Toutes les sciences revoient leur théories car elles sont invalidés par les faits , les expériences etc... et heureusement sinon on avancerait jamais. 29" "le discours conscient du client n'a aucun intérêt » « le psychanalyste ne s’intéresse pas aux messages conscients ». Le discours conscient du patient est extrêmement important il permet de comprendre l'état d'esprit du patient etc.. Je ne sais pas comment on peut dire que le discours conscient du "client" n'a aucun intérêt, le psychanalyste s’intéresse aux messages conscients car ils sont une expression de la personne, de son mal être, ils permettent aussi d'accéder à l’inconscient, mais on ne s'en fou pas de ce que dit le patient ça n'a aucun sens... 30 " à partir du moment où ils l'expriment tout est faux " Mais quoi ? comment sérieusement on peut penser ça de la psychanalyse, si un patient exprime quelque chose bien-sûr que ça a une réalité concrète pour lui bien-sûr que c'est vrai, les affirmations de cette dame n'ont aucun sens c'est incroyable, c'est affligeant... 32 " les gens sont amener a penser que si ils vont mal c'est que quelqu'un leur a fait quelque chose ou pas fait quelque chose et que c'est très violent » Alors la je pense qu'elle parle plus ou moins des théories de la séduction etc... Comme quoi un traumatisme en particulier sexuel est cause de pathologie psychique. Oui sauf que là c'est l'une des toutes premières théories Freudiennes sur l'hystérie, qu'il a très vite infirmer... Bref je m’arrête, ce que j'ai écrit est assez décousu et j'ai écrit ça sur le vif, je re dis juste que je ne suis pas psychanalyste mais je suis étudiant en psychologie, j'étudie toutes les psychologies dont la psychanalyse j'ai donc des réelles connaissances, contrairement à certains sur la psychologie en général. Je ne suis pas pro psychanalyse et j'en critique certains aspects mais là c'était juste incroyable d'écouter cette femme parler comme ça en faisant abstraction de 99% de la psychanalyse pour se concentrer sur de vieilles théories Freudienne qui en plus sont visiblement incomprises par la journaliste (?). Qui ferrait un documentaire pour critiquer par exemple la physique sans rien n'y connaitre et en se basant sur les théories du 16eme siècle ? C'est ce qu'y est fait ici avec la psychanalyse... De plus les trois ahuris qui servent d'interviewer sont une incroyable honte, comment peut on manquer à ce point d'esprit critique, les gars sont là " ah oui je savais pas" "oh c'est horrible" non mais sérieux c'est quoi ça, un peu de professionnalisme les gars... Cette vidéo on dirait une espèce de vidéo de la théorie du complot sur les complos judéo-maçonique-11septembre-illuminatis. Sauf que là c'est la psychanalyse qui manipule les médias, les écoles, les médecins ... Le pire c'est que les gens sans reculs vont prendre ça comme parole d'évangile et se dire merde mais les psychanalystes c'est des gros connards Un espèce de documentaire choque pour la ménagère un peu bête... Loriane Brunessaux résume très bien la chose " "Le mur" est [...] un film de propagande dont le manque de rigueur et la malhonnêteté ne peuvent échapper à aucune personne s’intéressant un tant soit peu à l’état actuel des connaissances et des pratiques dans le champ de l’autisme ». « absolument réducteur et présomptueux » « montage grossier ».
+Illeone Yt Beaucoup de confusion dans votre LOOONG commentaire, beaucoup de procès d'intention, beaucoup d'émotions, et beaucoup de référence à votre petit parcours personnel qui a toutes les chances de ne pas refléter la réalité d'un terrain auquel notre invitée s'est confrontée. «« beaucoup de suicide chez les psychanalystes, au moins ils ne font pas de mal aux autres » Je pense que ça se passe de commentaire, le gars encense le suicide d'hommes car selon lui, qui se base sur le témoignage d'une personne totalement anti psychanalyse ils sont dangereux. Quel esprit critique.» Une phrase malheureuse sur 2 heures de direct. Une phrase que je regrette, mais que vous avez surtout décidé d'interpréter en m'attribuant des idées que je n'ai pas, que je n'ai pas manifesté, que vous tirez de votre seule envie de les voir exister. Merci pour cette démonstration. «De plus les trois ahuris qui servent d'interviewer sont une incroyable honte, comment peut on manquer à ce point d'esprit critique, les gars sont là " ah oui je savais pas" "oh c'est horrible" non mais sérieux c'est quoi ça, un peu de professionnalisme les gars...» Merci infiniment, je vais partager cette chaleureuse remarque afin que votre avis puisse être plus largement connu. Je n'ai pas très envie de débattre avec vous, le ton n'est pas adéquate, mais je vous encourage à ne pas singer ce que vous appelez "l'esprit critique" et à vous intéresser un peu à l'épistémologie Mendax l'ahuri.
Dommage de n'avoir répondu sur rien. Vous vous offusquez de ses attaques mais vous ignorez totalement sa critique extrêmement pertinente des propos de Robert. Une critique moins superficielle de la psychanalyse serait la bienvenue...
Dieu merci je suis étudiant en psychologie à Grenoble ! Selon moi ce qui ne va pas, c’est tout ça, mais en plus la conviction sincère des gens hors milieu qui croient sur comme fer à la psychanalyse. Les gens ne savent pas la différence déjà entre psychologie scientifique et psychanalyse! Une amie , femme d’un psychiatre m’a sorti que la psychologie n’était pas une science !! C’est de l’éducation qu’il faut, comme vous faites. MERCI 🙏🏼
J'ai une tendresse particulière pour ces moments d'émission où l' on pouvait tousser sur son voisin en toute décontraction, sans créer la moindre tension : /
Merci pour cette formidable émission. Je ne sais pas pourquoi, j'étais passé à côté. C'est certainement un acte manqué de ma part dû à une part non résolue de mon complexe d'oedipe. Sans rire, ça m'a fait un bien fou. J'ai pas fait de psychanalyse, mais j'en ai quand même subi des influences ici ou là. Ces "débunkages" aident à nettoyer les croyances qui traînent dans les recoins.
Le livre de Onfray sur Freud n'est pas une référence vraiment - très mauvaise méthode historiographique. Si tu veux une critique plus construite il vaut mieux lire Le livre noir de la psychanalyse.
Et c'est une émission scientifique? À partir de 2mn20, ils disent qu'il y a des méta-études sur des milliers de patients, en psychothérapie qui prouvent que la psychanalyse est un mauvais choix. J'ai vérifié sur les bases de données scientifiques (PubMed, PsychInfo,...). Il n'existe aucune étude de cette ampleur prouvant cela. Citez les articles scientifiques sur lesquels vous vous appuyez. Comment une émission serait-elle scientifique si on ne peut pas vérifier ses sources? #fakenews
Oh! La ! La! On a tous les stéréotypes des trolls sur Internet : la révélation (on va vous dire la vérité), théorie complotiste (dans les médias et l'audiovisuel les gens sont manipulés par les psychanalystes),
Intéressant, ce serait top de faire la même émission avec un psychanalyste pour créer un débat. Cette dame semble avoir un avis bien ferme sur la question de l'état de la psychanalyse en France.
ua-cam.com/video/WVtO3d-CqyE/v-deo.html Sophie Robert interviewe trois anciens psychanalystes lacaniens (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman) et un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.
ils on deja expliquer plusieurs fois que le but de l'emission n'est pas specialement de debattre avec des gens. on a vu plusieur fois sur leur chaine (notamment avec grimault) qu'un debat entre des zeteticien et des croyant ou des fakemedecin mène souvent a un conflit et qu'en plus de ca les gens a fond dans les fake medecine sont bourré de biais cognitif ( qui prend enormement de temps a expliquer sachant qu'ils l'on deja expliquer des tas de fois et qu'ils le font toujours en conference) et surtout passe leur temps a affirmer des chose fausse qui demande beaucoup plus de temps a demonter qu'a dire. dire que la terre est plate ca prend 2 seconde , expliquer a un croyant que la terre n'est pas plate prend plusieur minute voir heure et dans les cas les plus dur peu prendre des semaine voir des année. bref la tronche en biais ne cherche pas a debattre mais a apprendre au gens comment ce defendre fasse au croyance.
Respect Sophie pour ton courage, tout mon soutien pour toi. J'ai fait une psychanalyse pendant de nombreuses années, je suis à présent déconverti et je peux vous dire qu'elle a raison sur pratiquement tout.
Le livre d'Onfray ne nous apprend rien de vraiment nouveau sur la critique de la psychanalyse et de ses différents personnages représentatifs ou médiatiques. Mais c'est quand même un bon livre. Cependant, il y a mieux : celui de Jacques Bénesteau, "Mensonges freudiens. Histoire d'une désinformation séculaire" ; Jacques Van Rillaer, "Les illusions de la psychanalyse" ; Mikkel Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani, "Le dossier Freud. Enquête sur l'histoire de la psychanalyse" ; Jacques Bouveresse, "Mythologie, philosophie et pseudo-science. Wittgenstein lecteur de Freud" ; René Pommier, "Sigmund est fou et Freud a tout faux", "La psychopathologie de la vie quotidienne ou quand Freud déménage du soir au matin" ; et indirectement, un ouvrage indispensable de Karl Popper (puisqu'il constitue une dévastation de l'idéologie déterministe) : "L'univers irrésolu, plaidoyer pour l'indéterminisme". Sophie Robert a fait un énorme travail de salubrité publique pour informer les gens sur la vraie valeur de la psychanalyse, et bien entendu, le comportement lamentable des psychanalystes vis-à-vis de leurs critiques.
Pas d'unicité de personne, ni de pratiques. LES psychanalystes et LA psychanalyse, ça n'existe pas. Quand on a compris ça, le discours critique généralisant de la psychanalyse peut être largement relativisé.
43:46 : Les étudiants ne font pas la distinction. Et ensuite, ils deviennent thérapeutes et mélangent les genres. Et ça a pourrit une bonne partie de la profession. Et ce sont du coup les patients qui doivent s'organiser entre eux pour établir des listes blanches de praticiens pas complètement à la rue. C'est merveilleux. (Voir par exemple les témoignages édifiants sur "paye ton psy" ou autres...) Le résultat c'est que nous sommes en 2019 et que, si l'on a un trauma à régler par exemple par rapport à un viol, c'est souvent le hasard qui décide si l'on va se retrouver avec une personne qui va essayer de nous faire croire que l'on a aimé ça et que l'on est responsable (parfois jusqu'au suicide) ou si l'on aura la chance de recevoir l'aide adéquate. Miam miam.
J'ai déjà dit à plusieurs psys (psychanalystes ou psychologues) que les connaissances scientifiques notamment en médecine et en neurologie, étaient contraires aux propos qu'ils me tenaient. En général, ils m'ont répondu "oui mais nous on sait des choses que les médecins ne savent pas". Ça fait peur.
+Patte de Chat La psychanalyse est un dogme amené à disparaître, ses derniers soubresauts sont violents et agressifs car la France est un des derniers bastion de cette théorie remplie de connerie
+Patte de Chat Franchement, en tant qu'étudiant en psychologie et (du moins je l'espère) futur chercheur en ce domaine, cela m'attriste vraiment d'entendre ce genre de témoignage, non pas contre vous mais contre les psychologues et psychanalystes qui vous ont dit ca. Cela fait des décennies que les psychologues se battent pour que le monde scientifique reconnaisse la psychologie comme une science, que l'on travaille main dans la main avec la médecine pour établir les thérapies les plus efficaces possibles et, sous couverts de théories vieillissantes, ceux qui, par exemple, ne jurent que par Freud ou Lacan sans remettre en question leurs idées vieilles de presque un Siècle viennent dire que EUX ont tout compris, qu'ils savent explorer votre subconscient et que la médecine ne peut rien pour eux et on entend parler que d'eux. C'est exaspérant le nombre de gens qui sortent d'études de psychologie en étant persuadés de tout connaître sur la pensée et de pouvoir aider n'importe qui à l'aide de quelques symptômes quand on sait qu'on parle d'une discipline très "jeune" et encore balbutiante par rapport à d'autres disciplines...
J'espère bien que les gens s'en apercevront un jour... Ce qui m'inquiète (et c'est d'ailleurs ce qui est dit au début) c'est qu'en France, on est encore un des rares pays où les gens ne savent pas faire la différence entre psychologue/psychiatre/psychanalyste et pour la plupart, "tout ca c'est pareil"... C'est pour ca que je rêve d'une chaîne UA-cam (à la manière d'e-penser ou de n'importe quel autre vulgarisateur scientifique) de vulgarisation de la psychologie auprès des gens qui n'ont pas de notions là-dessus voit le jour
J'ai consultés des psychanalystes sensée être des médecins puisque psychiatre ou pédopsychiatre à partir de mes 14 ans. J'ai eu de ses discours !! entre le psych qui dit à ma mère que je suis timide à partir d'un dessin, entre, celui qui en une séance me diag bipolaire alors que j'ai pas de crise maniaque, celle qui me sort pour mes TCA que de toute manière le problème avec la nourriture viens de ma relation avec ma mère, et j'en passe... Alors qu'en fait je suis juste autiste. Mais du coup à cause de leurs incompétences et de leurs conneries j'ai été diag qu'à 22 ans. Alors qu'un diag d'autisme est très important pour être posé le plus tôt possible. Big Up à celui qui m'a sorti que si j'étais harcelé dans tous les lieux où je me rends c'était parce que pour le bien être du groupe ils avaient besoin d'une cible.
"Big Up à celui qui m'a sorti que si j'étais harcelé dans tous les lieux où je me rends c'était parce que pour le bien être du groupe ils avaient besoin d'une cible." Pourquoi ce serait incompatible avec un diagnostic d'autisme ? Dans beaucoup de groupes dysfonctionnels, on s'en prend à celui qui est différent. Ça peut être celui qui vient de déménager, qq'un qui a de "trop" bonnes notes, l'homosexuel... L'aspie est toujours une cible de choix pour ces gens.
Je précise que ce n'est pas pour te contredire : j'ai moi-même 42 ans, en attente d'un diagnostic auprès d'un CRA, j'ai connu les psychanalystes. Mon big up je le dédie à celui que si j'étais homo, c'était pour attraper le SIDA comme mon père ( oui mon père en était mort ). Bref... J'ai aussi connu le harcèlement scolaire, voire le harcèlement tout court.
J'ai étudié quelques textes de Lacan en psycholinguistique (j'ai fait sciences du langage), c'est tellement compliqué qu'il faut des pages et des pages d'exégèse, mais comment savoir si ça voulait vraiment dire ça ou si les exégètes ne disent pas n'imp ? Mon prof prenait ça plutôt à la rigolade car il n'était pas du pôle psy de la fac (Rennes). Par contre une de mes potes qui passait sa thèse à Nice, où ils ne sont que freudiens, venue faire un colloque à Rennes, s'est fait méchamment recevoir parce qu'elle ne citait pas Lacan, aucune remarque sur la qualité de son travail, seulement des questions acérées sur Lacan... elle était dégoûtée, mais plus largement ça donne une idée de l'ouverture d'esprit du milieu !
@Aziri Alain il me semble que l'un ou l'autre, cela reste un problème. Qui dit n'importe quoi ? Un parcours universitaire devrait garantir une formation scientifique. Ce que ne permet une formation à la psychanalyse. Ou psychanalytique. Quelque soit le gourou. Quelle est ton intention en jugeant ce commentaire alors ?
@Aziri Alain Je ne suis pas spécialiste de Freud ou de Lacan, mais comme vous parlez d'astrophysique et que c'est un champ que je maîtrise beaucoup plus, je me permets de vous reprendre dessus : --------------- "les astrophysiciens (scientifiques s'il en est) théorisent que l'univers est plat [...]" --------------- Je pense qu'il y a une grosse confusion sur le mot "plat". En mathématique, un espace est dit plat si il a certaines propriétés (il respecte les axiomes d'Euclide) : en gros il doit vérifier que la somme des angles d'un triangle vaut toujours 180°. Ça ne veut absolument pas dire qu'il est à 2 dimensions. On peut très bien avoir un espace à 3 dimensions qualifié de "plat", c'est d'ailleurs dans ce genre d'espaces que les mathématiciens faisaient de la géométrie jusque dans les années 1900. Pour ce qui est de notre univers, contrairement à ce que vous dites on sait justement qu'il n'est PAS plat : globalement, la somme des angles d'un triangle y est légèrement inférieure à 180°, on le mesure très bien. On dit qu'il a une géométrie "hyperbolique", mais là encore n'allez pas imaginer que cela signifie que les astrophysiciens pensent que l'univers est de la forme d'une courbe hyperbole. --------------- "[...] qu'il est sans bords" --------------- Là encore en topologie, la propriété "sans bord" n'est pas celle du langage courant, mais peu importe, les astrophysiciens ne se prononcent de toute façon que sur l'univers observable. Ils sont bien incapables de décrire sa structure au-delà, et ils n'ont pas cette prétention, ils ne peuvent même pas dire si il est fini ou infini ! Alors non, ils ne disent certainement pas que l'univers est sans bord. --------------- "ces mêmes astrophysiciens postulent voir fantasment sur une théorie du tout qui réunirait la physique quantique et le principe de relativité générale." --------------- Déjà on ne "postule" pas une théorie (postuler signifier poser comme principe, prendre comme point de départ). On peut avoir des postulats de base, mais la théorie est justement ce que l'on construit à partir de ces postulats. Il n'y a pas à l'heure actuelle de théorie qui soit compatible avec à la fois la mécanique quantique et la relativité générale (donc a fortiori pas de postulats sur lesquels une telle théorie seraient construite). Donc non, les astrophysiciens ne postulent certainement pas l'existence d'une telle théorie. Par conséquent ils n'en utilisent pas, ce qui leur interdit de se prononcer avec certitude sur ce qui se passe à l'intérieur d'un trou noir par exemple. On peut dire si vous voulez qu'ils la fantasment (dans le sens où ils aimeraient bien qu'il en existe une, car là encore le mot est polysémique), tout comme on a un jour fantasmé de pouvoir expliquer le rayonnement du corps noir (ce qui a finalement donné la théorie quantique) et qu'on a un jour fantasmé d'expliquer l'avance du périhélie de Mercure (ce qui a donné la théorie de la relativité générale). Ça me semble plutôt une bonne chose de désirer pouvoir expliquer un phénomène incompris. (Soit dit en passant "postuler voire fantasmer" est une tournure assez étrange. A peu près autant que dire "manger voire dormir") --------------- "Saviez vous que ce que nous présentons de l'univers n'est qu'une lecture ne prennant en compte que la gravitation et pas les autres forces ? --------------- Encore une fois non, loin de là. Rien que pour étudier le soleil par exemple : on prend en compte la gravitation pour expliquer pourquoi la matière qui le constitue ne se disperse pas dans l'espace, on utilise l'électromagnétisme pour décrire les cycles solaires, on a recours à l'interaction forte pour étudier la fusion nucléaire qui a lieu en son sein et pour finir l'interaction faible permet de prédire la stabilité des noyaux atomiques ainsi produits. Les quatre interactions fondamentales sont donc bien utilisées en astrophysique. Et quand bien même on peut se contenter de n'utiliser que l'interaction forte pour étudier la création de l'hélium, ou uniquement la gravitation pour étudier un nuage de gaz, c'est simplement parce que ce sont les interactions de loin les plus importantes dans ces phénomènes respectifs. Ça ne sert à rien d'utiliser l'interaction faible pour décrire la rotation d'une planète. On pourrait. Mais ça serait inutilement complexe pour peu de précision supplémentaire au final. Un peu comme calculer l'influence de l'éclat de Vénus sur la luminosité de votre chambre un soir de pleine lune.
--------------- "Pourriez-vous décemment dire que l'astrophysique n'est pas une science et qu'on ne devrait plus l'enseigner." --------------- Je ne vois absolument pas le rapport avec ce qui précède. Quand bien même on modéliserait l'espace par un objet à 2 dimensions dans lequel seule la gravité a un effet prépondérant comme vous pensez le croire, je ne vois pas en quoi ça enlèverait à cette théorie son aspect scientifique. Si on peut la confronter aux observations, faire des prédictions et l'infirmer dans le cas où les résultats ne sont pas en accord avec la théorie, alors oui c'est une théorie qu'on peut envisager. (Elle ne ferait pas long feu cela dit.) --------------- "Pouvez-vous décemment me dire que le psychisme humain pourrait être pleinement étudier sans l'utilisation de fictions explicatives et uniquement par la méthode empirique ?" ------ Là je sors de mon champ de compétence (et je ne suis pas sûr de saisir ce que vous appelez une "fiction explicative") mais l'idée ne me paraît pas aberrante. Si on peut trouver des phénomènes observables et reproductibles dans ce domaine, je ne vois pas le problème pour appliquer la méthode scientifique. D'ailleurs, au moins une partie de ce qui est reproché au Lacanisme c'est précisément de se revendiquer de la science et même des sciences dures (vous qui parlez de "scientisme de la part de ceux là même qui ne sont pas scientifiques" ... on est en plein dedans) : quand Lacan dit qu'une maladie mentale EST une forme topologique (tore, bouteille de Klein, ...) et qu'une coupure sur ces surfaces EST le sujet atteint de la maladie (il précise explicitement qu'il ne fait pas une analogie mais qu'il décrit l'ontologie de ces objets) ... il DIT faire des mathématiques. Or il n'en fait pas, il décide juste arbitrairement de faire coïncider un concept mathématique avec un concept psychiatrique. En plus de n'avoir aucun intérêt explicatif puisque peu de personnes savent comment est définie une coupure sur une surface topologique, tout cela est postulé (là pour le coup il s'agit d'un postulat) sans aucune justification. Il aurait pu dire l'exact contraire que ça aurait été tout autant plausible. Pourtant Lacan dira qu'il "utilise les développements les plus récents de la topologie". (Je précise que je viens de citer textuellement des propos de Lacan, ils ne sont peut-être pas représentatifs de son oeuvre, mais je me suis laissé entendre dire que c'était un type d'argumentaire récurrent chez lui) Un exemple d'approche scientifique de phénomène de la conscience : il y a des tentatives d'explications du fonctionnement du cerveau humain par les neurosciences (je vous encourage à regarder les cours du collège de France de Stanislas Dehaene, ils sont en ligne et ils sont limpides, bien que le domaine soit complexe, il évite soigneusement le vocabulaire jargonnant et obscurcissant son discours). Des modèles mathématiques sont proposés pour appréhender la décharge d'un neurone ou d'un groupe de neurone et ainsi en déduire à partir de quel moment un stimulus devient conscient. Par exemple dans certains de ces modèles, un neurone sera modélisé par une fonction qui reçoit plusieurs nombre réels en entrée et en renvoie un en sortie. Pourquoi ? Parce qu'un neurone est effectivement constitué de plusieurs dendrites dans lesquels un signal électrique entre, se propage le long de l'axone et en ressort. Je ne suis pas spécialiste de neuroscience, mais ce modèle me semble a priori pertinent, peut-être qu'il est trop simpliste, peut-être qu'il sera infirmé par des expériences in vivo, mais il a un fondement qui n'est pas aberrant. (Il se trouve que ces modèles prédisent plutôt bien le comportement collectif des neurones sous des stimuli simples.) Mais on aurait aussi pu dire quelque chose du genre : "un neurone ressemble à une pieuvre, c'EST donc une pieuvre, or les pieuvres ont trois cœurs, par conséquent nous disposons de trois types de cerveaux ..." puis dérouler une théorie sur le fonctionnement interne du cerveau (est-ce là une "fiction explicative" ?). Une telle théorie pourrait passer pour plausible au vu de la ressemblance entre un neurone et une pieuvre, mais saura-t-elle prédire quoi que ce soit ? Et mieux, saura-t-elle prédire juste ?
@Aziri Alain J'ajoute qu'il est assez cocasse de votre part de lire : " l'objet de son travail était le langage et sa complexité" "je vous offre un peu de lecture qui vous fera, si vous faites l’effort de chercher à comprendre ce dont vous parlez" "Il serait bon de comprendre le sens de mots que vous employez" Alors même que sur le long paragraphe que vous écrivez sur l'astrophysique vous démontrez ne pas comprendre des concepts élémentaires comme "plat", "sans bord", "postuler", ... et que quasiment tout ce que vous attribuez à cette discipline est faux. Je ne peux pas imaginer que vous puissiez entrevoir un sens profond au travers de la logorrhée lacanienne et pourtant buter à ce point sur des notions simplissimes que vous pouvez trouver vulgarisées n'importe où.
@Aziri Alain Déjà ne parlez pas de condescendance avant d'avoir relus vos propres réponses à ce fil. Elles en transpirent : le premier mot de votre première réponse est 'lol', les derniers sont "merci de ne pas dire n'importe quoi". Vous pensiez qu'en disant à votre tour n'importe quoi sur l'astro vous alliez échapper à un traitement symétrique ? Vous dites que les astrophysiciens considèrent l'univers comme étant plat. C'est faux, c'est tout. (D'ailleurs la courbure de l'univers (pas si infime) n'a rien à voir avec sa vastitude. Par exemple, la courbure tend vers l'infini près d'un trou noir et pourtant ça n'est pas bien grand.) Vous dites que je propose cette même critique tout au long de ma réponse ? Lisez mieux, j'y réagis aussi sur les différents types d'interactions utilisées en astro, sur la topologie globale de l'univers, sur le recours à la méca Q et à la relativité générale. Je ne préjuge pas de vos connaissances en astrophysique, mais vous dites beaucoup de choses fausses sur le sujet. Ce n'est pas grave, mais dans ce cas, n'en parlez pas. J'ai bien compris que votre sujet initial n'était pas l'astrophysique, mais il se trouve que c'est vous même qui avez choisi cette discipline pour former votre argumentaire (c'est donc vous qui êtes hors-sujet ?). Vous raillez l'astrophysique implicitement en la décrivant faussement et en concluant qu'elle ne ressemble décidément pas à une théorie scientifique. Du coup je remets les pendules à l'heure sur votre choix initial, et si les prémisses sont fausses ... Quant à moi, je reconnais volontiers mal connaître la psychanalyse lacanienne, c'est pourquoi je ne m'exprime que lorsqu'elle prétend faire des mathématiques. Ce qui devrait vous ravir puisque vous parlez vous même du "mal du siècle" quand il est question de personnes qui veulent faire de la science alors qu'ils ne sont pas scientifiques. Après je n'ai rien dit sur le champ complet de la psychanalyse, le fait est que je le connais mal. Ça ne m'étonnerait d'ailleurs pas du tout qu'il y ait des choses pertinentes dedans. Tout comme l'alchimie était très ésotérique, allait dans tous les sens, loin d'épouser une "forme scientifique", elle a joué un rôle dans la compréhension des réactions entre éléments qui a ensuite donné la chimie. Ça ne m'étonnerait pas que certaines découvertes en psychanalyse puissent un jour être formalisées et forment une théorie scientifique. Je dis juste que pour l'instant, lorsqu'elle prétend déjà l'être en utilisant des mots mathématiques (juste des mots), ça tend plus vers la parodie qu'autre chose. Pour ma part c'est sur ça que je fais un reproche et rien d'autre.
Hello, je suis allée voir le film "le mur" et là c'est pas un choc que j'ai eu mais une sidérantion absolu.... Le discours de ces vieux débris est une HONTE !!!! J'ai fait une analyse et heureusement que je n'ai pas eu trop de dégâts, mais plus JAMAIS DE LA PSYCHANALYSE !!!! Après des années, et beaucoup d'argent, je me suis rendu compte que je perdais non seulement mon temps mais Également toutes pensées que j'allais m'en sortir... Finalement une psychologue m'a aidé à comprendre.!!! merci beaucoup pour vos vidéos, je retrouve mon esprit scientifique et critique 👍👍👍
C'est intéressant mais parfois dur à suivre, Sophie Robert est épuisante un peu je trouve.. Pas trop de souci avec ses propos, mais son débit de paroles rend la discussion assez bordélique à certains moments.. J'avais eu la même sensation quand elle était passée dans la tête au carré sur FranceInter. Enfin sinon, dans le fond c'est bien, super démarche de votre part d'aborder ce sujet. Puis je ne peux que vous conseiller aussi la lecture du Livre Noir de la psychanalyse qui rassemble les critiques construites d'un bon nombre d'auteurs. Encore merci de tout ce que vous faites
J'ai suivie 3 ans de psychologie à la fac de Caen. Nous avons eux des cours de psychopatho et de clinic c'était top. Mais on a aussi eu droit à : Le complexe doedip. Le fait que l'homosexualité c'était un complexe doedip inversé. On a étudier des texte de Freud Lankan klein etc. Avec autant de connerie et de mot imbuvable en se demandant sérieusement ce qu'on fichais ici. Surtout lorsque a côté on étudier des choses purement sérieuse et scientifique notamment en neuropsycho et en cognitive. La psychologie en France à un sérieux problème.
Je suis a present en L3 psycho caen. Et oui la psychanalyse par des psychanalystes nous enseigne la methode scientifique ainsi: emancipez vous du manque de significativite des modeles pour les pratiquer.... semanciper des sciences avec un titre scientifique...
Joanna Cochin. L'éspistemologie discrédite la psychanalyse en tant que science. Au sens Popperien du terme, la psychanalyse est, au mieux, un programme de recherche métaphysique.
@Aziri Alain Non. Popper, dans La logique de la découverte scientifique, rapproche la métaphysique de l'induction des positiviste et protège la science de sa qualité empirique, comme en astrophysique, par la déduction et le critère de falsifiabilité. L'astrophysique n'est pas une recherche métaphysique mais une recherche de science empirique.
Cher Mendax. Super travail. J'ai été moi aussi confronté à ce genre de conneries.... je suis un peu obligé de le dire de cette manière.. En effet et dans certains cas on peut obliger une personne à rencontrer un expert psychiatre. En matière de justice par exemple. Ce fut mon cas. Les déductions que l'on peut assez facilement trouver dans les rapports rendus aux magistrats sont tout simplement ahurissantes. Elles sont dans certains cas dangereuses et peuvent générer des catastrophes humaines indicibles dans ce cadre. Les magistrats travaillent avec ça... C'est dingue à nos jours..! Pour terminer je te rappelle que ces soit disants experts sévissent quotidiennement en milieu carcéral. Je te dis pas les dégâts quand il s'agit de "soigner" un agresseur sexuel....!!!!! Après on s'étonne que des criminels de ce genre récidivent.... Je te souhaite bon courage quant à la lecture d'un certain Claude Ballier spécialiste auto proclamé des agresseurs sexuels. Je pense que son charabia imbitable doit encore faire autorité aujourd'hui. Pour info cet homme la est décédé il y déjà quelques années... il n'est plus la pour ce défendre. Dommage.. Mais il y en a d'autres..... plein les taules. Un mot Mendax...... t'as du boulot !! Jm
Je débarque, trois ans après :D :D :D :D je découvre votre chaîne. Je rejoins ce qui est dit dans le commentaire précédent. C'est très loin de ce que je connais. Je fais une analyse depuis 5 ans, et cela m'a aidé, beaucoup aidé, et continue de m'aider. Je suis soignée (et oui, soigner ^^) par la cure de la parole. L'analyste que je vois interagit avec moi, il y a un dialogue. Je ne suis pas sur le divan. Le psychanalyste que je vois est diplômé en psychologie, il a été psychologue et a suivi lui-même une analyse. Il est très loin de tout ce qui est dénoncé dans cette conférence. Je ne pense pas être "en sidération" face à lui, je ne pense pas non plus être une personne renfermée sur elle-même à cause de cette analyse et je ne pense pas non plus être dans une relation mortifère aux autres... Bien au contraire. Je vais de mieux en mieux et ma relation aux autre et de plus en plus saine, et de plus en plus fluide, c'est plus simple avec les gens en générale. Alors, sans doute que l'analyse que je fais n'est pas la cause principale de mon mieux être, il y a sans doute le fait que je suis suivie par mon médecin généraliste pour mon traitement. Mais de toute façon, tout psychologue, tout psychothérapeute, et même les psychiatres, bref, tout "psy" le dit : voir un psychiatre ou un médecin pour son mal être ou sa pathologie, ce n'est pas suffisant, il faut voir à côté un psychologue ou psy- mettez ce que vous voulez derrière. Il faut les deux. Alors ou, c'est lourd au niveau du suivi mais c'est nécéssaire. J'ai été hospitalisée pour une depression que je trainais depuis mon adolescence, et c'est la première chose que l'on m'a dite à l'HP, il faut un suivi médical et thérapeutique, voir un psychiatre et un médecin seul ne suffit pas, et une analyse (avec le psy- que vous voulez), ne suffit pas. J'en suis à 1 : 06 et pour le moment, vous n'en faites pas mention. Et je suis également déçue de voir (comme certaines personnes précédemment), de voir que c'est, pour le moment, une vidéo à charge. Madame dit qu'elle n'attaque pas la psychanalyse, mais elle n'en donne pas l'impression. C'est dommage qu'un psychanalyste n'ai pas été invité pour répondre. Après, je parle de mon expérience, et pas de la généralité, et je sais que le témoignage n'est pas une preuve. Je sais aussi que l'expérimentation personnelle n'est pas une preuve... Alors je reste sceptique, dans le sens contraire de ce qui est exposé dans votre conférence. Avez-vous regardé la vidéo de Mardi Noir ? Qui est une sorte de droit de réponse de cette émission ? Je la trouve intéressante : ua-cam.com/video/zCublF7fd24/v-deo.html
Pourquoi demander à quelqu'un "anti" de venir parler d'un sujet ? C'est s'assurer déjà que rien de positif n'en sortira. Je suis allée voir le documentaire dont il est question, "Le Mur", lequel est tellement partial qu'il est difficile de l'appeler Documentaire. Je n'y ai pas vu la cinquantaine de psys dont parle Mme Robert, sans doute qu'ils n'étaient pas assez ridicules pour y figurer ? Je n'ai pas de sympathie particulière pour la psychanalyse, mais de là à voir épinglés des pros sur une partie de leurs propos, hors contexte, crûment et sans pitié.... C'est assez consternant. Alors que quand est filmée la famille avec enfants autistes, forcément brave et vaillante, on a droit à une petite musique légère pour bien imprégner l'esprit que là, tout est beau et bien. Une famille modèle qui suffit à contrer les propos des psys parlant de parents mortifères. C'est bien trouvé. Et les amalgames se succèdent : l'enfant qui ne parle pas à 14 ans, c'est forcément parce qu'il n'a pas eu les soins qu'il lui fallait, contrairement à son frère collégien qui réussit bien en classe. Là, Mme Robert se garde bien de souligner que chaque enfant autiste est différent, et a une progression personnelle non directement corrélée au traitement dont il bénéficie. Elle avance dans une autre vidéo qu'aux Etats-Unis, des enfants qui étaient profondément autistes peuvent passer leur bac, travailler ou fonder une famille principalement du fait qu'ils ont été scolarisés. J'ai des doutes. La question : est-ce qu'il y a davantage de cas d'autismes dans les favelas est particulièrement insidieuse, car les gens des favelas n'ont sans doute pas droit aux suivis médicaux et à la présence dans les statistiques de santé mentale. Encore une fois, je ne dis pas que la psychanalyse est forcément une solution, et surtout en cas d'autisme, où le sujet ne peut pas recourir à la parole. Je dis qu'évaluer la psychanalyse par le filtre d'une opposante, qui a monté un film manquant d'honnêteté, est choquant, surtout de la part d'une équipe sérieuse comme celle de la Tronche en Biais. Je suis déçue de cet épisode peu éclairant. Le lien vers le film : www.dailymotion.com/video/x16d4fv Une interview de Sophie Robert, que j'évoque : ua-cam.com/video/QVFp383CtFI/v-deo.html
Ce que tu dis vis à vis du coût pour le patient (et que j´avais déjà entendu ailleurs) me fait dire que la défense de la psychanalyse par les patients, c´est de l´engagement (théorie de l éngagement) : on peut difficilement avouer, et s´avouer à soi-même, qu´on dépense une fortune dans quelque chose d´inutile. (Bon choix pour Don´t Say Word, Vled ;) )
Effectivement on cherche du sens. Parfois faute d'en trouver on en créé. Si on tombe sur un charlatan, au mieux il ne se passe rien, au pire les patients sont détruits et iront de plus en plus mal.
Merci de cette retransmission pour les non-auditeurs de Radio Campus Lorraine, car ils écoutent déjà leur radio campus endémique. Une vraie question bien velue que celle des psys et de leur prégnance dans tellement de domaines. J'ai beaucoup appris sur l'état actuel de la psychanalyse, et j'ai découvert un bon documentaire. Pour apporter au débat, surtout à la question du "bon" ou "mauvais" psy, je dirai que dans mon cas, le fait de savoir que la psychanalyse n'est pas une science en soi, et que la thérapie ne formera pas de réponse directe et concise d'un mal-être, ça fait travailler son égo et dans mon cas c'est ce qui m'aide. Ah oui, ça et le fait qu'il n'y ai que les psychothérapeutes-psychanalystes pour prescrire des médocs ^^ Continuez comme ça, gardons la tronche dans le biais sceptique!
Les "psychothérapeutes-psychanalystes" ne peuvent pas prescrire de médicaments, à moins d'être également psychiatres, car en France seuls les médecins sont autorisés à prescrire des médicaments.
Petite précision: dans Freud tout n'est pas Eros comme vous l'avez dit (c'est un cliché que tout serait sexuel). La psychanalyse dans Freud est basé sur l'opposition du principe du plaisir et du principe de réalité. Et le principe de réalité est justement ce qui n'est pas sexuel. Je ne dis pas ça pour discréditer l'ensemble de cette vidéo. C'est juste une précision qui mérite d'être dite car une critique de la psychanalyse n'excuse pas le sophisme de l’épouvantail (j'imagine qu'il s'agit d'un paralogisme néanmoins). C'est absurde d'attaquer Freud sur un "tout est sexuel" alors que justement la psychanalyse se base sur l'idée contraire à savoir que tout n'est pas sexuel.
C'est pas "La psychanalyse et la critique" c'est "la critique de la psychanalyse" et point barre. C'est un témoignage exclusivement à charge, il n'y a personne dans cette émission pour prendre un peu le pamphlet à revers, même les animateurs ont encore plus d'animosité sur le sujet que l'invitée. Il y a beaucoup de choses intéressantes qui ont été dites mais franchement j'en ressors plus avec l'impression d'avoir entendu frapper dans un punching-ball qu'autre chose. Au bout de 40 minutes j'ai zappé.
mais il y a quand même le moment ou Vled pointe une partie du discours de Sophie comme pouvant être rattachée à la pensée conspirationniste (et je le remercie pour ça) ce qui à mon sens est tout à fait juste: j'ai beaucoup entendu Sophie dans d'autres interviews, et j'étais frappé par cet aspect "les psychanalystes sont partout, même quand on croit qu'ils sont pas là ils y sont, même quand ils sont médecins, psychiatres, etc, ils sont contaminés par la pensée psychanalytique et délaissent la raison" donc il y a bien pointage de certains biais (je pointe ce moment parce que c'est le plus fort et le plus flagrant, mais il y en a d'autres... )
C'est ce qui me fait penser que la psychanalyse a encore de très beaux jours devant elle, ses ennemis sont pour l'instant encore ses meilleurs alliés! Hormis quelques curieux, ce type de vidéo et les discours qu'elle véhicule ne sont regardées que par des gens déjà convaincus. Ceux qui cherchent réellement à se faire un avis vont voir ailleurs.
Bonjour, Je n'ai jamais rien lu en rapport avec la psychanalyse, je me base uniquement sur certains discours émanant de psychologues (pas français) s'intéressant à la psychanalyse, dont l'un psychanalyste, et leur compréhension de la psychanalyse semble bien différer de celle proposée par Madame Robert. En effet, il ne s'agirait pas de trouver des individus constituant la/les causes du malheur du patient, mais de considérer la perception qu'à le patient d'un système de relations dans lequel il est inscrit et participe et quels rôles celui-ci donne à autrui. Ces rôles, places attribuées par l'individu peuvent devenir problématiques pour l'individu et il s'agit d'en proposer une analyse permise par la distance qu'a celui qui analyse. D'après eux, c'est " une aile minoritaire et très en retard" qui porte ce discours (avec influence mère associée aux problèmes," la mère étant toxique par nature"). D'autre part, il ne s'agirait pas d'opposer conscient et inconscient, mais d'effectivement considérer que l'inconscient ne comporte pas la contrainte présente dans le conscient qui serait de parfois se clouer le bec. Ex: des gens qui ne termineraient pas leurs phrases. Alors, peut-être que c'est moi qui n'ai pas compris ce que ces psychologues m'ont exprimé ou les propos de Madame Robert dans ce live, ou autre mais voilà. Les individus interrogés sont-ils représentatifs de la "communauté" des psychanalystes de France? De plus, 52 interrogés lors de son documentaire ne me semble pas assez pour pouvoir généraliser des résultats et incriminer la discipline en elle-même. Ce qu'elle dit est peut-être vrai, je suis assez ignorante du domaine et de son caractère scientifique ou dogmatique.
L'approche psychanalytique demande à ce que les séances soient payées en espèces, ou en chèque exceptionnellement, et généralement, avec dépassement d'honoraires sous le prétexte qu'il faut que ça "te coûte" d'aller chez le psy. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas être guéri si on ne veut pas l'être, et si ça nous coûte, alors on a plus de chance d'aller mieux.
Moi qui m'attendait à une vidéo qui aborderait de façon scientifique (en terme de langage, de psychologie, en terme de construction entre conscient, subconscient et inconscient...) la psychanalyse, me voilà devant une vidéo qui a un parti pris dès les premières minutes. La psychanalyse c'est une religion, une secte, on nous parle d'obédience, de temple, la maman c'est la grande méchante, le papa c'est l'être merveilleux... Vraiment cette vidéo "critique" (comprendre : la psychanalyse c'est une secte de tarés point barre) est totalement naze, on apprend rien sur les travaux quant à la complexité psychologique et l'importance du langage chez les êtres humains qui permet le travail psychanalytique. Vous avez choisi une femme qui a ses idées, on entend qu'un son de cloche, aucun psychanalyste ne parle pour exprimer son point de vue, expliquer son métier, nous faire comprendre les buts etc. Que faites vous de Françoise Dolto ? C’était la troisième réincarnation du gourou Freudien ? Que cherchiez vous avec cette vidéo ? A 1:11:11, c'est l’incompréhension la plus totale. La psychanalyse ne dissocie pas corps et esprit, elle met en lumière le fait que les maux du corps peuvent s'exprimer et s'expliquer par les mots de l'esprit. La vraie psychanalyse n'est pas le rejet du soin de la médecine traditionnelle, elle pose simplement le principe que mettre ses maux en mots peut aider à guérir, à comprendre. Mais libre aux gens de défendre que l'hystérie, la dépression, la bipolarité ou même les simples névroses qui gênent la vie au quotidien se soignent à grand coup de benzodiazépines... Il y a surement des dérives comme il y en a partout, mais alors on ne dit pas "les médecins sont des charlatans qui vous inventent des maladies pour mieux vous vendre les médicaments pour lesquels ils sont subventionnés par les laboratoires pharmaceutiques" de la même façon on ne dit pas "la psychanalyse c'est de la merde pratiquée par des religieux extrémistes". Vidéo nulle, qui ne fait que démonter une approche théorique des mécanismes psychologiques humains, le tout sur la base de RIEN, le vide, le néant. Aucun argument, aucune thèse, rien. Vraiment je suis décontenancée.
Où est le contenu scientifique sur lequel se fondent les "théories" psychanalytiques ? Vous risquez de dé"couvrir un grand RIEN, du vide, ou bien même du néant. Merci toutefois pour votre commentaire. M.
Je cite l'article que vous proposez : «la psychanalyse en évoluant peut prétendre à s’intégrer dans les sciences de l’homme, même si, pour l’instant, elle fait partie de la nébuleuse pré-scientifique du « psy »». Autrement dit, en l'état, c'est du bullshit.
La conclusion d'une dissertation la résume il me semble. Or c'est précisément ce que dit cette phrase : la psychanalyse pourrait à l'avenir être considérée comme une véritable science, mais pour cela, elle doit se débarrasser des dogmes qui la ronge et se réformer en profondeur.
je ne comprends pas pourquoi pour répondre à la question annoncée " Qu'est-ce que la psychanalyse ", on invite une seule personne dont on peut douter des méthodes employées pour faire son film. Il me semble que le titre ne convient pas car il n'y a aucun débat contradictoire ici ! A moins que vous soyez vous-mêmes contre la psychanalyse ??? Là pour le coup vous me décevez beaucoup.
La question n'est pas "qu'est-ce que la psychanalyse", mais "que se passe-t-il quand on exerce son droit de critiquer la psychanalyse". Notre invitée en sait un rayon sur le sujet !
@@TroncheEnBiais Eh bien les deux vidéos que vous avez faites sur le sujet sont à charge il me semble, il n'y a pas de débat donc. Il serait intéressant d'inviter, par exemple, quelqu'un qui critique l'étude de l'INSERM quant au manque de résultats de la psychanalyse. Comme Pacal-Henry Keller: www.liberation.fr/tribune/2004/04/21/une-etude-deprimante-pour-la-psychanalyse_476717 Votre invité Joël Swendsen, sur l'autre vidéo sur ce sujet, s'était pas mal appuyé dessus. Et pour la dimension politique, l''attitude du ministre de la santé de l'époque pour cette étude pose question aussi. Enfin "peut-être" :) ...
@@TroncheEnBiais T'es con ou tu fais semblant ?? Déjà peut-être au moins pour t'instruire parce que visiblement tu parles d'un truc que tu ne connais pas, ensuite pour respecter un principe critique qui semble être (ou je n'ai rien compris) une loi de ton projet, enfin pour balayer clichés grossiers et inepties dont cet échange est truffé.
@@flooox4749 Toujours impressionnant de voire le manque de psychologie la plus élémentaire des adeptes de la psychanalyse ! Quel résultat pensez vous obtenir avec ce genre d'invective ; "T'es con ou tu fais semblant ??"
Sujet compliqué. Je n'ai pas confiance, personnellement, mais il semble y avoir des preuves d'efficacité pour des méthodes bien précises et limités au traitement d'addictions et à la préparation qui permet de réduire les anesthésiants lors d'interventions chirurgicale . Je ne saurais en dire plus pour le moment... M.
@@TroncheEnBiais C'est ce qui me semblait... des études sont en cours? J'ai pas fouillé les articles scientifiques sur le sujet. Merci pour ta réponse, Mendax.
8 років тому+14
L'invitée qui n'a absolument pas réagi à la référence au sketch des inconnus, je suis très la déception :c
En master de droit de la sécurité et de la défense, j'ai eu des cours de psychanalyse (obligatoire) et le prof (que j'avais aussi dans des cours de droit public) était uniquement docteur en droit mais intervenait auprès des tribunaux comme expert en psychanalyse (et lui nous disait bien en psychanalyse et pas en psychologie ou en psychiatrie).
Rien que dans l'intro, il y a déjà des contre-vérités et des erreurs. Non, les études scientifiques n'ont jamais prouvé que la psychanalyse n'aidait personne, elles ont mis en lumière le fait que toute psychothérapie améliore la qualité de vie des patient-e-s, à condition qu'ils/elles aient pu choisir l'obédience (en gros un patient qui veut faire une analyse mais qu'on pousse à faire une TCC, ou un patient qui veut faire une TCC mais qu'on pousse à faire une analyse, n'arrivera à rien du tout. D'où l'utilité de proposer plusieurs façons de faire pour que les patient-e-s puissent choisir la thérapie qui leur parle le plus). Et non, ce n'est pas parce que Sophie Robert dit partout que la psychanalyse n'existe plus qu'en France et en Argentine que c'est vrai pour autant. En Chine, on l'enseigne même dans une université. Il y a des analystes dans tous les pays, de l'Amérique du Nord à l'Asie en passant par toute l'Europe et l'Afrique. Les seuls pays où elle est interdite et réduite au silence, ce sont les dictatures... Je passe sur les mensonges, contre-vérités et incompréhensions de Sophie Robert, parce que y aurait de quoi en écrire un livre entier.
Merci pour ce live très utile pour ne pas tomber dans le panneau ! Je me souviens de mes courts de terminale en philosophie durant lesquels Freud était vu comme un quasi-dieu qui as tout compris
je ne comprends pas l'argument hégémonique au niveau de l université, j'ai choisi d'aller à Paris 7 parce que justement c etait là bas que j allais avoir des cours de psychanalyse et de psychopatho analytique, là où dans les autres facs le programme + scientifique ne me convenait pas (pas mon désir).... donc euh, enfin j'ai rien contre les autres facs, et par exemple je pense pas que Paris 5 soit envahie de psychanalystes (sauf la possibilité dans les options en master, je crois), de + ils sont plus nombreux par promo (encore une fois, je m en carre, c pas un probleme). Donner une tribune à cette femme, en faisant de ces propos une généralité véridique, c bizarrement assez proche de ce que vous reprochez à la psychanalyse, une méthode assez limite en terme de preuves (mais encore une fois, ça ne me pose pas tant probleme, c le plaisir discursif avant tout, plutot que de penser atteindre LA vérité si chérie) Ce n'est qu'un blablabla aussi inconsistant que ses montages de films, où en effet on entend des psychanalystes se gargariser de leurs théories...
Mardi Noir tu as choisi la fac avec le programme le moins scientifique, tu le dis toi même... et là est le problème. À quoi bon procurer des soins quand on est pas spécialiste ? Ça a pas de sens !! Quand tu choisis un chirurgien tu vas en choisir un qui a fait des études scientifiques je présume ? Personnellement je vais pas aller chez le boucher du coin en tout cas. Bah pour la psycho c'est pareil, autant être un vrai spécialiste dont les connaissances se basent sur des faits, des recherches et le consensus scientifique, non pas sur des croyances, et pas juste un charlatan suivant un dogme qui se basent sur des écrits indémontables et indémontrables. Je suis également étudiant en psychologie et je trouve honteux que notre discipline soit salie par des pseudosciences. Après on s'étonne de la mauvaise image de la psychologie...
Spécialiste? expert? Pour le coup c'est un spécialiste, un vrai. Le problème reste les cursus universitaires qui, à l'heure actuelle, deviennent de plus en plus abstrait quant à la réelle spécialisation. C'est, selon mon propre avis, un problème découlant directement du système de Bologne non harmonisé et suffisamment ouvert pour laisser des aberrations de spécialisations se faire. Sinon, un médecin spécialiste du psycho c'est le psychiatre, pas le psychologue (je n'irai jamais voir de psychologue ou en-dessous, trop de possibilité de résultat improbable). Et chercher un spécialiste c'est bien mais trouver un expert c'est mieux. Faut arrêter de croire qu'être spécialiste c'est énorme, ça peut être une goutte d'eau comme un océan, alors qu'être expert c'est la reconnaissance de notre spécialisation.
Khaar Naj je me suis mal exprimé, je parle en effet d'expert quand je dit "spécialiste". Quand au fait d'aller voir un psychiatre au lieu d'un psychologue tout dépend de la gravité de la situation, faut savoir qu'un psychiatre traitera surtout les cas graves nécessitant un traitement médicamenteux en plus d'autres thérapies (TCC et autres et malheureusement parfois psychanalyse en France.. Ils n'en sont pas épargnés.). Un psychologue traitera les cas qui ne nécessitent pas de médicaments et à part ça il fera exactement le même travail qu'un psychiatre, l'un n'est pas mieux que l'autre ou plus épargné par la psychanalyse (faut juste "bien tomber" et changer si nécessaire) ils sont juste là pour des cas de gravité différents
Je ne suis pas d'accord. Hormis la médication, n'importe quel clampin est capable d'aider quelqu'un à soigner d'un problème psychologique, de psychanalyser. Ce qui ne veut pas dire que tout le monde va être efficace ou réussir. (je suis capable de courir, mais face à un coureur de marathon je suis une bille) C'est ridicule de penser que cela doit être limité à une élite quand le phénomène n'est même pas compris par cette élite. Quand cela sera avéré que c'est une science et qu'une personne externe experte est nécessaire à la guérison (au-delà de la médication), je changerai mon raisonnement. Pour l'instant on ne touche qu'aux symptômes. Mais cela doit être difficile pour des gens qui ont étudié quelque chose de se faire dire que ce n'était que de la poudre de perlimpinpin.
Le problème c'est que des gentes travaillant dans les structures d'aide, de santé mentale...sont très influencées par la psychanalyse et analysent par ce spectre là, occultant des bases telles que l'élimination de toute cause biologique (sur les groupes de malades neuro t'as des témoignages vraiment chauds, je suis narcoleptique et sur un groupe de soutien une maman expliquait la culpabilisation dont elle a été l'objet...alors que l'on sait depuis 20ans quels neurotransmetteurs sont déficients, et que les cycles du sommeil sont non réparateurs, bref rien de psy là dedans) c'est une erreur grave et on la retrouve davantage en psychanalyse qu'en tcc, parce qu'en tcc les neurosciences sont plus intégrées, comme pour l'autisme c'est bien plus indiqué pour aider les personnes de manière directe, les aider à trouver leurs solutions, pas à trouver des grandes causes ce qui n'aide pas à améliorer la qualité de vie pour nombre de troubles :) Je suis davantage influencée par l'approche rodgerienne : empathie, congruence, attitude positive La relation d'aide tout ça, j'ai du mal à comprendre la pensée psychanalytique, et pourtant j'ai essayé, mais ça occulte trop d'éléments biologiques et sociaux de mon point de vue...
J'avais failli demander s'il n'y avait donc pas de psychanalyste femme, mais la fin à répondu à cette question ! Mais j'ai toujours été attrister de voir que dans certaines sectes ou religion, les lavages de cerveau était tel que beaucoup de femmes/filles s'auto rabaissaient elles mêmes (par rapport à l'homme) malgré l’extrême incohérence des promos tenues ...
Merci c'était super intéressant , je me suis rendu compte que je n'y connaissais vraiment rien du tout et que je confondais, comme bcp de gens sans doute, psychanalyse et psychothérapie. Du coup ça me fait penser à un film de Desplechin que j'avais bcp aimé: Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) sur l'histoire du psychanalyste George Devereux et de son patient indien, Jimmy Picard. Et donc le film était très bien mais au vu de votre live, je crains fort que l'approche que prend Devereux pour soigner Jimmy soit en fait...du caca (oui j'avais pas d'autre mot) donc si vous l'avez vu j'aimerai bien votre avis de septique.
Il est très bien (enfin selon mes goûts), c'est avec Amalric et Benicio Del Toro, c'est extrêmement intéressant surtout pour ce qui relève du déracinement culturel des amérindiens par les occidentaux.
Puisque faire preuve d'esprit critique impose de s'intéresser aussi à la discipline, je peux vous conseiller la lecture de "Introduction à l’épistémologie freudienne", de P-L. Assoun. :) Et rappeler peut-être aussi que la Psychanalyse ne se limite pas qu'aux théories développées par Freud et Lacan, cette pratique clinique s'est ouverte à bien d'autres techniques que la cure classique sur un divan avec l'image d'Epinal du vieux psycha intégriste ^^ Par ailleurs, de nombreux psychanalystes et notamment en ce qui concerne l'autisme (vu que c'est le propos du film "Le mur") se sont penchés sur les avancées en ce qui concernent les neurosciences, la génétique et autres, pour ouvrir un dialogue transdisciplinaire et non pas rester dans un clivage qui, au final, n'ouvre pas à la réflexion...
+lolideluxe "NOT ALL psychanalysts"... Un air de déjà-vu :p Je me disais aussi qu'il y aurait bien besoin d'un authentique "avocat de la défense"... si tu as des noms à leur suggérer pour un prochain live, n'hésite pas, ça risque d'être intéressant.
J'ai regardé Le Mur, et en tant qu'autiste, j'ai été absolument sidéré par la quantité absolument astronomique de conneries que peuvent dire les psychanalystes sur l'autisme, et avec un aplomb et une assurance légendaires. Ces gens-là ont fait des dégâts pas possibles dans notre pays.
PARTIE 2/2 Parmi les praticiens que j'ai rencontré je me dois dé défendre les défenseurs du "'il n'est pas signe de bonne santé mentale que d'être adapté à une société malade". Comment, au sein d'une santé institutionnelle garde-t-on la part de rébellion intériorisée par le sujet (son symptôme) face au système lui même (parental, éducatif, ou sociétal)? Ce qui soigne par des résultats efficients comme vous dites, des médicaments etc, est bien évalué et étalonné par rapport à une norme collective majoritaire, de ce qu'EST la santé, l'insertion etc. Il est tout de même important que des praticiens veuillent défendre une psychologie de la diversité (du cas par cas). L'inflexibilité, le dogme que relate Sophie est à cet endroit de la profession, en effet, un véritable putain d'énorme problème, et c'est je pense un des problèmes les plus douloureux qui divise entre psychanalyste ou professionnels de cette obédience. N'est-ce pas un paradoxe de dire que seul le sujet détient la vérité, mais d'avoir une grille de lecture pour l'orienter? Et que ce soit la science ou la psychanalyse, ne sommes nous pas dans les deux cas dans plutôt dans de l'outil thérapeutique, dans de la piste d'investigation que dans la détention de Vérité? Des praticiens que j'ai connu, je peux témoigner pour ce que ça vaut, que vous avez là des gens ouvert à l'idée que l'être anti-système comme la fonction de l'anti-système peuvent être pertinents, viables, et permettent de faire émerger et exister l'énergie créatrice d'autre chose, démêler ce moi emprisonné dans l'injonction, et lui offrir la possibilité d'une arborescence plus à l'écoute de son désir à lui, qu'il doive décider de se départir de certaines choses mortifères, dangereuses pour lui, ou en assumer d'autres. Un espace où avoir le droit de simplement être, de tout poser sur la table, de regarder en face ce qui est dur de regarder en face, et de tisser. Voila je crois ce qu'espèrerait aider à faire ceux qui tentent d'enquêter la souffrance d'une personne, sans passer par la techno-science, qu'ils estiment réductrice, castratrice de créativité et de droit à la différence. Ce qui du coup irait à l'encontre du fait de percevoir l'autiste comme un être anormal et déviant. Mais, visiblement la réalité du terrain vient soit témoigner d'un dogme, soit tout simplement d'une ignorance, d'une désinformation, ou de l’inexistence en ce pays de vrais débats publics, d'un vrai volonté de recherche commune, puisque la psychologie est jonchée de guerres de symptômes, de guerre de rêves à ne surtout pas lâcher, puisque c'est ceux-là qui fondent la réalité de chaque débatteurs, devenant par là abatteurs. Alors oui, peut être que la majorité des psychanalystes de la vieille école, manquent finalement eux même de capacité à dépasser leur propre rêve, leur propre délire, ou bien ont été naïvement formés sans jamais avoir critiqué le maitre, ou eux même, chose que, vu leur responsabilité sur les patients, nous ne pouvons laisser passer. Mais parmi ceux qui la défendent comme pertinente, voyez tout de même si vous ne retrouvez pas très souvent le discours que je tente de vous exprimer. Car je suis très très étonnée sur 27 praticiens elle n'ait pas du tout rencontré cette approche là! On ne peut pas nier à mon sens, l'importance de la symbolique, que les courants de pensée post freudien, lacanien, jungien ont contribué à faire valoir, à savoir que oui il y a le monde de ce qui est perceptible, objectivable, mesurable, mais que le sens que le sujet élabore de la vie en tant qu'auteur et en tant que soumis aux lois de son environnement et de sa condition, cause de la souffrance, de la frustration, des suicides, des burn-out, des maladies en tout genre, des recherches d'alternative, pour s'extraire du poids de symptômes qu'ils soient familiaux, sociétaux, professionnels etc. Et bien-sur que tout cela est intriqué, et plus complexe que maman, papa, pipi, caca, soyons un peu sérieux en ce sens là aussi. En conclusion, je viens quand même défendre un apport de la psychanalyse en tant que courant intellectuel et positionnement philosophique sur ce qu'est un sujet: il est le seul a avoir perçu son existence, son environnement et ses pairs à SA façon, et il est le seul à pouvoir en écrire la suite. Il est possible que je me trompe sur le fait que la psychanalyse promue par Freud et Lacan soit l'unique à se positionner ainsi. C'est surement très critiquable. Mais au moins lui reconnaitre, qu'elle a grandement soutenu ce positionnement éthique à l'égard du sujet. Les deux stéréotypes présentés au début (traumatismes et la faute à la mère) me semblent un peu trop nuire à la psychanalyse. Et je me dois de dire que ce n'est pas ce qu'on m'a enseigné. Si la psychanalyse devrait être capable d'être auto-critique d'elle même, ce avec quoi je suis d'accord, alors la critique devrait elle aussi savoir reconnaitre les intérêts de l'objet questionné, et ne pas prétendre que tous ceux qui trouvent en la psychanalyse un espace de connaissance et de réécriture de Soi, sont uniquement des victimes qui se font bernées. En somme, les approches psychanalytiques et scientifiques, lorsqu'elles se disputent, ont l'air de se renvoyer l'une l'autre le manque d'humilité et de discernement de leurs démarches, l'un défendant le mot science, l'autre le mot humaines, le tout demeurant divisé en deux cloisonnements sans réel débat public. Le tout est de savoir qu'elle est notre intention profonde à la base: rassurer nos peurs validant ce qui les conforte, ou s'ouvrir au débat pour aboutir à un savoir plus grand? Mais le débat n'est-il pas lui même gelé par l'insécurité que l'on ressent au aujourd'hui à exprimer librement sa pensée publiquement, et par le sentiment (peut être propre à la france actuelle) que de toute façon rien n'aboutira à de la prise de conscience ou a du changement? Enfin, je m'interroge aujourd'hui, est-il possible de garder ce positionnement éthique du sujet, en lui offrant la possibilité de se penser hors des règles de ce que DOIT être la bonne santé, LA REUSSITE, et ce en utilisant des psychothérapies plus efficaces? Qu'est ce que l'efficacité? N'oublions pas que dans toute thérapie l'engagement du patient dans la cure est la base de tout, et qu'il a aussi le droit d'élire le type de médecine qu'il veut s'appliquer. Il peut souhaiter une psychothérapie locale, ou globale, efficiente rapidement pour les soulager, ou qui l'aide à se reprendre depuis des enracinements plus lointains. Merci pour votre lecture.
Non. On ne peut pas aujourd'hui en France avoir le statut d'enseignant-chercheur de la fonction publique (maître de conférences puis professeur d'université) sans avoir validé un doctorat (diplôme d'état délivré par une université publique habilitée) et avoir été qualifié par le CNU (Conseil national des universités) et enfin recruté par une université. Que des vacataires non diplômés soient chargés de cours c'est possible mais ils n'ont pas le statut d'enseignant-chercheur fonctionnaire et ne sont pas soumis à l'obligation de publication ( et n'ont ni le titre de maître de conférences ni celui de professeur des universités).
Bonjour. Une petite question un peu tardive par rapport à la date de la vidéo mais je ne l'ai vu il n'y a que peu de temps. Entre temps, j'ai regardé des vidéos de l'espace des sciences, et je suis entre autre tombé sur une conférence de Boris Cyrulnik. Et je me pose des questions vis-à-vis de certaines de ces phrases. J'ai pas tout regardé encore car je suis parti à la recherche d'informations. Et il y a beaucoup de fouillis, des adorateurs ou des haineux de la personne (dans un cas comme dans l'autre de façon non construite ). Enfin tout ça pour dire que je ne suis pas très avancé. En résumé, que pensez-vous de Cyrulnik ? De ses propos, pensées, "théories",...? En tout cas bravo pour vos vidéos en général et bonne continuation
Je ne connais pas assez pour avoir un jugement. Il est proche de la pensée psychanalytique, il y a de fortes chances pour que ses propos soient, au minimum, sujets à caution, sinon totalement bullshitesques. Je suis preneur de l'avis des lecteurs rationnalistes et zet sur cette question... M.
vers 1:10:00 elle nous dit que la psychanalyse parle d'un dualisme corps/esprit... franchement, je doute que la psychanalyse ait un jour dit ça !!! que l'on critique la psychanalyse, why not, mais la, cette femme a une haine vraiment irrationnelle envers la psychanalyse
1) Essentialisation 2) Très subjectif 3) la psychanalyse est un travail sur la mémoire pour que le sujet trouve la cohérence de son histoire, elle n'est en aucun cas une science exacte mais l'écriture d'une histoire commune. 4) Lire les oeuvres complètes de Freud pour comprendre sa démarche scientifique, plutot qu'onfray ... 5) plûtot que de démonter la psychanalyse, expliquer ce que doit être une bonne psychanalyse 6) être sceptique doit donner envie de s'informer et non mettre à la poubelle des théorie si fumeuses soit elle. 7) Sidération, dépendance ... Elle définit son schéma de penser ?
Je tente, à compléter : 1) Péremptoire, développez 2) Oui, un peu, c'est censé leur donner tort ? 3) Pas plus exacte que la sociologie, qui pourtant fournit des résultats fiables et reproductibles 4) Bien d'accord, ainsi que Lacan, Dolto, et leurs nombreux contradicteurs, y'a pas de trop plein. 5) Une qui prouve ce qu'elle prétend, ou ne prétend rien ? 6) Oui, mais entre mettre à la poubelle et limiter une influence qu'on a prouvée néfaste, définissons la distance ... 7) Là j'avoue, j'ai pas compris de quoi il est question
Votre réponse est chouette (et en plus sans faute d’orthographe…) 1) tout le long il a dit « le psychanalyste) comme si il y en avait qu’un, alors que c’est justement un domaine où il y a une myriade de personnes plus ou moins sérieuse, un analysé se doit d’avoir l’esprit critique envers son analysant. 2) Ce n’est pas censé leur donner tort mais j’ai tendance à moins croire quelqu’un qui parle d’un domaine avec un ton rempli de ressentiment donc je ne sais pas la provenance 3) malgré quelques ratés, la psychanalyse complète merveilleusement la psychologie, Pour plus de scepticisme lire le livre noir de la psychanalyse mais même à la lumière de cette lecture il reste de nombreux cas où cette pratique donne une certaine liberté au sujet. L’analyse n’a souvent pas fait grand-chose mais cette chose est essentiel. 4) oui c’est vrai 5) Ce n’est pas aussi simple qu’une preuve, la psychanalyse veut rentrer dans le monde de représentation du sujet en s’appuyant sur le vocabulaire. Nous sommes des êtres de penchant mais surtout des êtres de langage, et nous sous-estimons l’importance des mots. À juste titre l’analyse c’était prouvé au sujet de l’importance de ces mots, qui constitue l’ensemble de la représentation qu’il se fait de lui et du monde. 6) Très bonne idée de parler de distance, les dégâts peuvent se faire quand la distance de l’analyser ou de l’analysant sur lui-même et sa situation ou sa vie n’est pas assez grande. 7) c’était une attaque un petit peu facile parce que tout le long je la trouve d’une sidération extravagante pour quelqu’un qu’il y a réellement explorer le sujet. 8) demander des preuves qui justifie ce que prétend la psychanalyse, elles ne seront de toute façon pas exact. Quant à la science je vous conseille d’écouter un petit peu Aurélien Barrau
@@lavieptilulavraie 1) Je comprends mieux, et je suis un peu d'accord 2), 3) et 4) On est d'accord sur tout ça 7) J'ai pas d'avis là-dessus 5), 6) et 8), je regroupe, ça m'a l'air lié : Je ne peux ni ne veux parler en profondeur des pratiques psychanalytiques, de la décortication méthodique de nos bas instincts par l'étude des mots, et du sens qu'ils ont pour le sujet, de troubles enfouis qu'il s'agirait de faire remonter ... tout ça. Par contre, quelle que soit la complexité des pratiques, si elle prétendent apporter un bienfait au sujet (amélioration des conditions psychiques, bien-être, prise de recul, gestion des émotions, que sais-je ...) Alors c'est mesurable. Et ce depuis des décennies, demandez aux "TTCistes", si fiers de montrer qu'ils peuvent rendre un autiste épanoui ! Si la psychanalyse a des effets bénéfiques, il est dommage de ne pas chercher à les montrer. Perte de crédibilité. Vous pourrez me répondre que ce n'est pas là pour soigner les gens, mais pour leur permettre de se comprendre mieux eux-mêmes (par exemple). Pas faux, mais ça se mesure aussi, et puis surtout, le grand public n'est pas toujours au courant de ça. Qu'espère un schizophrène, un parent d'autiste ou un dépressif en allant consulter un "psy" ("-chologue, -chotérapeute, -chiatre, -chanalyste, t'façon c'est les mêmes") ? C'est là que selon moi (et pas que moi) les pratiques psychanalytiques peuvent être néfastes. La psychanalyse, en tant que paradigme d'exploration de ses pensées, de son fonctionnement, je n'ai rien contre. En tant que thérapie, là c'est glauque, parce qu'à ne pas vouloir mesurer nos résultats, on manœuvre sans visibilité, sans recul, on ne sait pas où on va, et surtout on peut se priver de thérapies qui elles, ont montré des signes très positifs.
@@lavieptilulavraie Et sinon, pour avoir vu pas mal de conférences et d'interviews franchement longues de Aurelien Barrau, j'ai l'intuition que vous sortez un chouillat la phrase du contexte. Il a aussi dit "tous les modèles scientifiques sont faux", mais le sens qu'il donne à cette phrase est très précis, n'en déplaise aux complotistes de tout bord. J'ai aussi l'intuition que si il devait se prononcer sur la psychanalyse (sur ses pratiques en France), vous désenchanteriez. Qu'une intuition, ça ^^
Live super intéressant (comme toujours avec vous). J'ai vu la psychanalyse en philo avec l'inconscient et je ne me doutais pas de tout cela, je savais que Freud n'était pas tout à fait propre et qu'il avait menti. La psychanalyse est quelque chose de sacré presque, si on la critique ou qu'on met en lumière ses défauts, on se fait incendier
Je confirme le propos de Madame : étudiante en L3 sciences de l'éducation, notre cours intitulé psychologie, développement cognitif de l'enfant est essentiellement axé sur la théorie psychanalytique Freudienne.
Un live très intéressant ! :) Prévoyiez-vous de parler des sectes en général ? Voire de la scientologie ? Observer la manière dont on peut manipuler les personnes ?
1:02:00 "on peux espérer que le psychanalyste ne fasse pas trop de dégâts" on en est la ... super intéressant ce live (comme d'habitude j'ai envie de dire ^^) Mendax toujours aussi naif :) à mon avis c'est un probleme lié à la mère
PARTIE 1/2 Très intéressant sur le plan de la réflexion. Je trouve cependant que tout ça manque aussi un peu de critique à l'égard de la démarche scientifique, notamment dans le discours des présentateurs, comme si elle était l'unique approche susceptible de rendre compte de dimensions psychiques fiables de l'humain. Ca me semble aussi un peu dogmatique de ne pas accorder que des dimensions dynamiques, symboliques de l'humain puissent lui échapper. Le tout à l'évaluation, et aux techno-sciences me dérange, et je vais m'expliquer là dessus : j'ai assisté à des études de doctorant en psychologie, tenant de l'approche scientifique soit disant appuyée sur des études publiées etc, mais il faut aussi voir ce qu'il se passe dans les coulisses de la recherche. Les quotas de publication pour avoir une certaine notoriété, la façon dont sont sélectionnés les sujets, ce qu'on peut faire dire au chiffre... etc. La science peut elle aussi être une croyance. Le rêve d'objectivité peut être érigé en Dieu. Il me semble qu'il faut être mesuré à cet égard également. Ce n'est pas parce qu’on met du chiffre et qu'on appelle cela de la science que l'éthique derrière ce que vous appelez "preuves" ne devrait pas, à mon sens, être tout autant sujette à débat que les approches de la psychologie en que qu'objet d'étude non objectivable. Le mathématicien qui nous donnait nos cours de statistiques en amphithéâtre nous avait fait la démonstration que la psychologie ne pouvait être une science, mais une sorte d’ingénierie basée sur de l'évaluation de l'humain par l'humain. En effet on appelle cela des sciences HUMAINES, et non des sciences tout court, et ce petit mot accolé fait que bon nombre d'études sous couvert de l'appellation science, n'en demeurent pas moins qu'un jeu de bricolage +/- talentueux (parfois certes très talentueux). D'ailleurs si vous avez un sujet la dessus, je suis preneuse! Néanmoins, merci pour votre travail. Je vais visionner le film de sophie Robert, parce que je suis sure qu'il rend compte de choses bel et bien problématiques, mais qu'il me pose problème de part la considération malgré tout orientée et posée comme absolument vraie de la perception psychanalytique du sujet souffrant. Par exemple, son postulat selon lequel la psychanalyse prétendrait que nous aurions tous vécu un traumatisme est faux, on ne m'a jamais enseigné cela ni en amphithéâtre ni en travaux dirigés. Au contraire, j'ai retenu que la psychanalyse considère les blessures narcissiques d'une personne comme pouvant être: - effectivement précipitée par un événement concret - mais, également et majoritairement issues d'une CONSTRUCTION (élaboration mentale du sujet) associée aux émotions +/- négatives qu'il en a tirées, autrement dit qu'il s'est forgé une représentation par lui même d'un autrui, d'un type de situation ou d’interactions, en réaction à certains événements, certes concrets, mais qui auraient pu être perçu de façon tout à fait anodine pour d'autres individus. Même dans le cas d'un sévisse concret on reste dans l'expérience que le sujet en a effet et quelle significations ont été tissées à partir de là. Autre exemple, celui du "tout est causé par la mère" est bien bien plus nuancé que le prétend cette dame, pour de nombreux praticiens. D'abord, il faut distinguer les parents concrets (personne réelles), de leur fonction symbolique : ce qu'ils transmettent à l'enfant de façon involontaire (des tableaux de vie quotidienne, des présentations de quelque chose de ce qu'est le monde, des incohérences, des interactions significatives, émotions associées). La psychanalyse s'intéresse au monde symbolique que le sujet a articulé dans son psychisme pour se représenter le monde, se situer en son sein, et faire avec différents autruis. Je suis entièrement d'accord pour dire que beaucoup de praticiens sont restés à une sorte de vision archaïque, patriarcale qui veut que la Loi c'est papa, et l'affect c'est maman, mais je refuse que les profs que j'ai eu soient mis dans le même sac alors qu'on nous a bien précisé que ce "mère symbolique de l'affect", et "père symbolique de la Loi" (à repenser aussi dans le contexte des idées de l'époque d'émergence de la psychanalyse) pouvaient aujourd'hui être joué par un oncle, un grand parent, que les pères et mère pouvaient être inversés dans ce rapports, que la parité de chaque chose répondait à des règles beaucoup plus complexe. Le problème de la formation (universitaire en tout cas, puisque c'est celle que je suis), comme le dit très bien sophie c'est en effet qu'on ne puisse pas réactualiser, nuancer, le langage freudien par de nouvelles métaphores, et de nouvelles figures, et se permettre de ré éclairer le discours par ce qu'on sait aujourd'hui, notamment de la famille, et de la prise en compte des rôles d'une pluralité d’autrui significatifs comme nous l'apprend bien la psychologie sociale. Mais, certains professeurs savent très bien le dire, ce n'est pas forcément la mère ou le père, mais un autrui ou objet significatif, qui a / ont produit une symbolique du monde en la psyché de l'individu, et même s'il a pu ne pas commettre de crime à proprement parler, a pu provoquer une grande colère, frustration, des désir de meurtre, désirs d'être autrement considéré, regardé et aimé etc, sans en avoir eu conscience. Et leur intentionnalité est une notion très variable et très complexe, renvoyant à leur propre construction symbolique, inconsciente à eux. On n'a jamais vu en psychanalyse parler de culpabilité criminelle (sauf dans les cas de sévices réels) La vérité de la psychanalyse n'est ni celle du Droit, ni celle des sciences physiques. Elle est du côté du système que forme le sujet à lui tout seul. Les amalgames sont très difficiles à éviter, chacun s'exprimant depuis son corpus de références. En tout cas, du côté de la psychanalyse que j'ai rencontré, tout l'intérêt est là: Comment l'individu fait il avec le sens du monde, des rôles pré-supposés (transmis par les fonctions symboliques de ses paires, pères, institutions), des lois, des frustrations? Quelle est malgré la loi, la part de subjectivité de l'humain que son affect lui fait préserver face aux normes, au consensus social? Quel compromis met il en oeuvre? Comment le rendre plus adapté sans le trahir lui même dans sa parole et dans son intention? En quoi les lois du monde et des hommes lui font il préjudice? En quoi lui font elles souffrir des contradictions? L'intêret est de rappeler à la psychologie qu'il existe ce mot "humaines" après sciences. Je pense au fond que sophie se place en porte parole des dérives du terrain, et des dérives de tout être humain inflexible et aveuglé par son fantasme de ce que doit être la Réalité. Et je l'en remercie! Je pense cela dit que les défenseurs de la psychanalyse qui me tiennent a cœur, sont des défenseurs du positionnement éthique et philosophique de celle ci (peut être davantage due aux confrontations de travaux de contemporains de Freud, qu'à Freud lui même, j'accepte totalement d'avorter de cette idée de grand manitou) et qui, se donnent du mal pour que leur pratique soient en accord avec ça. Congruence : je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis. Sur le plan intellectuel donc, oui, il me semble bien que la psychanalyse prétende que tout le monde souffre, mais pas nécessairement de manière cliniquement pathologique. Ca peut être tout simplement une inadaptation au monde, dans laquelle le sujet est totalement perdu pour se construire une identité. La psychanalyse telle que je la comprends - ne fusse-t-elle même plus celle de Freud - part davantage de l'idée d'un problème existentiel de l'être humain dans tout son rapport à la vie, c'est pourquoi on n'est plus du tout sur la même définition du soin entre praticiens (en gros prise en charge locale, ou prise en charge globale? Traitement médical, ou traitement existentiel? Tout le monde n'a pas envie de s'engager dans le même processus de soin. C'est juste un problème de définition. Ce ne sont pas les mêmes métiers, pas la même psychologie. Est-ce du à la jeunesse de cette discipline? Si les niveaux de considération et de traitement sont si peu explicite et si mal enseignés? Tout ça manque de rigueur dans l'intention de bien fonder, et de faire avancer la recherche.
Emission passionnante. Toutefois l'invitée évoque la "pensée unique". A quand une émission de la TEB sur ce concept de "pensée unique", qui est toujours la pensée de l'autre au final?
Sophie Robert est à la psychanalyse ce qu'Alain Soral est au fait politique. Elle parle bien. Elle affirme des faits sans sourcer. Et pourtant son discours pourrait être intéressant pour la psychanalyse qui doit évoluer Je suis écoeurée
@+La Tronche en Biais Pour répondre à l'une de vos questions les étudiants en Psychologie doivent souvent faire appel à leur esprit critique pour distinguer la psychologie clinique de la psychanalyse, et se renseigner sur les auteurs cités en cours magistraux et travaux dirigés afin de distinguer les différents courants d'obédience évoqués Malheureusement j'ai entendu beaucoup de discours de camarades, voire futur.e.s consœurs/confrères, adhérant sans aucun recul à ces "théories" (et ça me fait mal d'utiliser le terme "théorie")
J'ai trouvé la troisième partie très intéressante et très neutre, mais je trouve dommage que les 2 premières parties ne soient que du bashing (à mon point de vue) assez peu informatif. C'est certain qu'il était difficile de couvrir ce sujet en 2h, mais je regrette que Sophie Robert ait autant monopolisé le débat pour au final exprimer son point de vue sans aller au fond des raisons qui l'ont poussée à avoir ce point de vue. Bon, après je vais pas me plaindre, c'est toujours drôle de tacler la psycha (j'ai finit mon M2 de psychologie orientation recherche expérimentale, donc le sport est assez drôle), mais la première heure me donne la même sensation qu'une vidéo d'une heure où on pousse mémé dans les orties, c'est divertissant, on se marre bien, mais on aimerait autre chose à force :/ Bien sûr, tout cela n'est que mon ressenti, et j'espère humblement qu'il sera partagé (surtout pour apprendre à mieux cadrer les interventions). Bon boulot à vous 2 et à radio campus lorraine sinon ! Continuez vos émissions c'est toujours très agréable à écouter.
+Lioss Ni Mhaille Ah mais bien sûr, je ne dis pas le contraire, et il faut pointer les méfaits de la psycha. Et on nous parle beaucoup de ce genre de méfaits dans nos études (bien sûr, quand on fait un master de psycho expérimentale, je ne sais pas pour ceux qui font un master de psycha). Non, ma première critique revient surtout à la verve de Sophie Robert qui a coupé la parole plusieurs fois à Acermendax pour continuer pendant 5 minutes dans son énervement. Je comprends parfaitement cet énervement, aussi pour le genre de traitements que tu as cité et dont ton frère a dû faire les frais. Ce sont des traitements inhumains et crois moi que quand on me lance sur le sujet, je suis le premier à descendre cette branche de la psychologie. J"ai juste l"impression d"assister à un débat politique dans la première heure. C'est à dire qu'on pointe l'inhumain, ce qui est normal et nécessaire, car il faut dénoncer les conséquences de la psychanalyse, puis on va répéter pendant 10 min à quel point ce dogme est con, irrationnel, néfaste, etc... Et pour le coup ca a bouffé selon moi du temps d'antenne pour apporter d'autres problèmes liés à cette branche et/ou développer d'autres problèmes déjà soulevés. Donc voilà, j'espère que tu comprends ce que j'ai voulu dire dans mon précédent message =)
+Seventhtest Je partage, ça donne un peu l'impression qu'on a tellement essayé de faire taire Sophie Robert que pour une fois qu'elle peut parler, elle en devient un vrai moulin à paroles tellement elle veut faire passer le message. Ça va la desservir parce qu'elle a surtout l'air d'une énervée comme ça. Je ne critique pas le fond, juste un peu la forme. J'ai plusieurs personnes de mon entourage qui ont "vu quelqu'un" quand ils en ont ressenti le besoin, je serais bien en peine de dire s'ils ont vu un médecin ou s'ils se sont fait balader par un charlatan. Mais clairement le traitement de l'autisme en France est non seulement mauvais, mais aussi insuffisant. Et quand on pense que dans certains cas c'est parfaitement "guérissable", ça fait mal.
Parti pris sans réflexion épistémologique sur l'adaptabilité des méthodes des sciences "dures" aux sciences humaines (Cooper 1950). Vraiment dommage parce qu’ayant une formation partiellement psychanalytique je trouve qu'il y a beaucoup à critiquer sur la psychanalyse. Documentez vous sérieux. Une démarche rigoureuse commence par contextualiser la psychanalyse et de comprendre sa logique interne plutôt que de la comparer d’emblé à un idéal d'objectivité partiellement incompatible avec la psychologie et les sciences sociale en général. #Paszététiquetoutca
Merci pour vos émissions ! Seront-elles un jour disponibles en podcast téléchargeable ? Ce serait beaucoup plus pratique pour les écouter dans les transports ! :-)
Je vous suis depuis deux ans. Que pensez vous de la prise de position de Sophie Robert récemment sur la question trans ? Juste pour savoir se qu'en pense la TeB de tout ce raffut...
@Mendax 57:04 => Bah c'est facile. Un bon psychanalyste est un psychanalyste mort, sans descendance ni gardien de temple. :D Ravi d'avoir contribué. :D
quand je l'ai fait tout à l'heure ça ne marchait pas. Peut être le plugin que j'utilise est un peu vieux, ile me disais que je ne pouvais pas le télécharger à cause de droit d'auteur (ou quelque chose dans le genre). Mais merci beaucoup !!!
Merci de permettre au grand public de connaître et comprendre les grandes différences entre psychanalyste, psychologue et psychiatre ; entre psychanalyse et les différentes psychothérapies. Bref un grand merci, vous faites un boulot formidable. Remarque sur la forme (encore, désolée :/) Mme Robert parle un peu vite et parfois bafouille, c'était très fatigant à l'écoute, mais je me doute que vous étiez pris par le temps malheureusement.
Je souhaiterai faire une fac de psychologie mais je fuis la psychanalyse comme la peste. Habitant sur Paris, auriez vous une faculté qui n'enseigne pas la psychanalyse de manière officielle ou détournée ? Merci !
Le documentaire "Le mur" est désormais gratuit sur dailymotion, me semble t-il. Et je le recommande! C'est vraiment édifiant. (mais je l'ai vu en 2016 et j'ai mis mes 2€ et franchement j’étais pas déçu) Par contre, dans ce live, elle parle d'une "suite".... Quelqu'un sait si "Le mur 2, le retour" est sorti?
Sur France culture, dans l'émission du grain à moudre, le professeur pommier éminent psychanalyste (et qui a écrit "comment les neurosciences démontrent la psychanalyse) et venu expliquer que la dyslexie n'existe pas, c'est un blocage psychique due à (essayez de deviner), la mère.
Globalement, plutôt déçu du choix de l'intervenant qui est tellement emportée et passionnée qu'elle en perd crédibilité. Je ne réagirais que sur quelques points car le format ne se prête pas à la réponse sur tout le contenu. Commençons par la base. La psychanalyse propose des "théories", topiques, modèles/pattern qui ne sont qu'une tentative de lecture de ce que pourrait être la psychée humaine, sa pensée, en essayant de l'imbriquer +/- avec une pensée biologique organique qui certes n'a pas évolué avec son temps. Rappelons que Freud traite des pathologies psychiatriques à une époque où les traitements n'existent pas. Ce même homme tant décrié ici, expliquait qu'il posait certains énoncés ainsi se doutant que les sciences à venir mettrait en lumière, expliquerait mieux que lui ou le complèterait. N'empêche que la deuxième topique de Freud où il décrit et élabore un modèle pouvant expliquer la pathologie psychotraumatique trouve très fortement écho dans le modèle neurobiologique actuel : effroi/réponse émotionelle dépassée, vésicule de pare-excitation/système limbique et amygdales cérébrales, débordement du pare-stimuli/dissociation par largage d'endorphine par l'amygdale. Après un exemple n'a pas valeur de généralité, je l'admets, tout comme on peut se dire la même chose de Sophie Robert. Le regard des psychanalystes a beaucoup bougé avec le temps sur la pathologie où plutot il y a un effort d'adapter le discours ce qui se voit plus dans les nouvelles théories. Le rôle de la "Mère", mère est utilisée dans le sens de "caregiver", celui qui donne le soin et qui est le plus souvent la mère. Alors oui, si le caregiver du bébé qui s'en occupe est pas suffisamment bon, le bébé peut avoir des difficultés à se "structurer". Winnicott et le "rôle de miroir de la mère" que je vous invite à lire. Le "nom du père" chez Lacan plutôt que le père qui est une des raisons de l'absence de la mère et triangule la relation. Après pour le manque de science de la psychanalyse, le côté ilôt à distance de toute science, je vous invite à davantage vous renseigner car certains font des recherches de neuropsychanalyses avec intégration des neurosciences dans le champs de la psychanalyses, le NPSA CONGRESS c'est tenu il y a 15 jours à Londres, et des articles sont référencés sur Pubmed entre autre. Et pour la sacralisation que vous faites des TCC : - TCC traite des symptomes, une maladie, critère objectifs d'évaluation, facilité d'analyse. - ici la psychanalyse traite d'un sujet, de sa représentation, critère souvent subjectifs d'évaluation, difficultés d'analyse dans des méthodes non qualitatives. La psychanalyse doit évoluer ce qu'il faut la laisser faire sa propre évolution et elle évolue (D'autres on écrit après Freud et Lacan ...) L'approche en médecine doit être intégrative et inclure et non exclure. Dans l'autisme, la psychanalyse n'a pas mmontré sa supériorité (attention aux outils d'évaluation) et les résultats pour les TCC n'ont pas non plus un grade A (et les autistes trop "lourds" sont généralement non inclus dans ces études). Une douleur n'est pas que sensation, elle est aussi émotion, cognition et comportement. Donnez un doliprane pour une douleur chronique vous n'agirez que sur la sensation et +/- l'émotion. Des thérapies intégratives permettent de changer l'intégration la représentation la cognition de cette douleur dans l'ensemble des repésentations du sujet. Pour finir je citerai un professeur épistémologue, la médecine n'est pas une science, elle est un art en ce qu'elle traite un sujet dans sa singularité et non une maladie dans sa généralité.
hmm... couper la parole, donc, couper/coupe, la coupe est pleine, la coupe donc le calice, le calice donc le péché, le péché donc la faute, la faute donc la culpabilité, d'où coupable. Coupable/couper, donc j'ai raison. Couper la "jolie voix" donc castration dans un rapport aux femmes donc à la mère, d'où une interview pénible à écouter. Je fais une pause à 20 minutes et reprendrai plus tard. J'aimerais écouter ce que dit votre invitée.
C'est pas grave, j'ai écouté son interview sur Cygnification, là où les invités ne sont pas systématiquement interrompus. C'est nettement plus intéressant.
n'inviter QUE des personnes anti-psychanalyse est un gros biais scientifique il me semble... Et qui est cette femme "documentaliste" qui a rencontré 52 psychanalystes pour parler avec une telle autorité sur un sujet dont elle donne une définition plus qu'inexacte ? Bravo pour cette émission qui nous donne un bon exemple de petits pseudo scientifiques à l'égo en manque formant un magnifique petit entre-soi pathétique.
Faut faire attention avec l'expression "sur le divan" qui est employée très souvent dans la vidéo, on peut aussi être sur un divan en consultant un psychiatre ou un psychothérapeute. Ne prenons pas le risque de faire involontairement un amalgame et de jeter la pierre à tout psychothérapeute/psychologue/psychiatre en voulant viser les psychanalystes.
Ouh la, justement c'est là que tu te trompes. A partir du moment où on est "sur le divan" et on entend par là allongé sur le divan ( si on est assis sur un divan comme sur un fauteuil effectivement ça compte pas mais on parlera plutôt de canapé ) c'est DE FAIT une cure psychanalytique. A quelques exceptions près genre hypnose qui se pratique allongé je suppose, le fait de déblatérer sans voir le thérapeute est une technique psychanalytique. C'est justement ce qui est expliqué dans ce live ( comme il est long je peux pas pointer le moment où c'est détaillé ) peu importe le diplôme du thérapeute. Un psychanalyste peut être médecin ou psychologue. D'ailleurs la plupart des psychanalystes ont une de ces 2 formations.
Il y a un truc qui me dérange dans le film "Le MUR" c'est qu'il ne se contente pas de faire la saine critique de la psychanalyse, mais fait également l'apologie des méthodes dites comportementale qu'un langage un peu moins euphémisant appellerait techniques de dressage. Comme si il y n'y avait aucune échappatoire entre d'une part le dressage en vue de créer un sous-prolétariat doublement aliéné et le verbiage douteux d'une poignée d'illuminé.
Mon frère fait psychologie dans une université néerlandophone, ils voient Freud comme une relique d’un passé révolu et ses concepts avec le prisme du temps et des avancées scientifiques, il n’y a vraiment que le monde francophone (et l’Argentine ?) pour continuer à croire dans ces inepties. Il y a un bouquin qui parle aussi des méthodes d’escroc de Freud pour parler de ses « résultats».
J'ai beaucoup aimé votre live, surtout qu'il s'agit d'un sujet que je connais bien et dont je partage les positions de votre intervenante. Je regrette juste que contraire à votre éditorial pourtant très bien l'essentiel de la critique repose sur des... Témoignages. Il y a tellement plus à mettre en avant aux travers des nombreuses méta-analyses qui se sont attardées sur le sujet. Utiliser le témoignage c'est comme pour la psychanalyse utiliser le discours, c'est jouet le jeu de la psychanalyse et à ce titre je trouve plus pertinent de les emmener sur la pente douce de l'analyse statistique pour assurer le chute ;) Une dernière chose, il est cité un papier mentionnant des chiffres sur les étudiants en psychologie qui aurait une proportion plus importante à présenter des troubles. C'est quelque chose que j'entends souvent et dont je suis particulièrement sceptique, pourriez-vous me transmettre la source ? En vous remerciant, continuez comme ça;)
+000Pygmalion Merci pour votre commentaire. Justement, je n'ai pas de source concernant la propension des étudiants en psycho a voir plus de soucis que les autres... Mais j'ai vu passer l'info plusieurs fois... Concernant vos remarques générales, vous avez raison, et il faudra revenir sur le sujet de la psychanalyse avec une approche plus analytique. Mais le témoignage de Sophie Robert est important car il montre ce qui se passe quand on critique la psychanalyse, et c'est une parole qui s'attarde sur le vécu des gens, ce qui n'est pas un argument complètement rationnel, mais montre bien les conséquences observables de cette école de pensée. Dans l'avenir nous reviendrons sur ce sujet. M.
+La Tronche en Biais Bien sûr, je comprends parfaitement votre démarche et l'intervention de Sophie Robert à ce propos. Je vous remercie pour votre réponse (d'une rapidité surprenante).
je suis d'accord sur l'aspect dogmatique de la plupart des psychanalystes qui ne remettent pas en question les idées de base de Freud. Ce qui est contradictoire car Freud revendique une démarche scientifique, donc acceptant par principe la recherche de preuves ou de contre-preuves afin d'évoluer. Mais je trouve que le discours de démontage des intervenants de la video tombe parfois dans la facilité: * argument apporté "on peut être psychanalyste sans avoir de diplôme". C'est vrai. Mais on peut être psychiatre et psychanalyste. Dans un tel cas, quelle est la valeur intrinsèque d'un diplôme ? J'irais même jusqu'à dire qu'on peut être psychiatre, pas psychanalyste et ne faire que donner des médocs à tout patient, ce qui n'est pas spécialement une preuve d'ouverture sur la souffrance humaine. Ce sont des psychiatres qui étaient persuadés de soigner avec des électrochocs, des lobotomies ... Donc prendre le diplôme comme étant un rempart contre la connerie, ça me parait facile. * Sur la recherche scientifique, les colloques, les articles, ... Je trouve qu'il s'agit d'une vision des personne pratiquant la recherche trop idéaliste. C'est oublié le phénomène des mandarins en médecine, les querelles parfois violentes qui ont agité la physique au début du 20eme siècle, et de nombreuses autres polémiques, la résistance aux changements qui est très humaine ... En gros, il me semble que le fait d'avoir des colloques et des articles sur un sujet n'en fait pas obligatoirement un sujet ouvert aux critiques même scientifiques * au temps 1:10:45 : "elle rejette les autres médecines qui prétendent guérir" : la psychanalyse n'est pas une médecine, et en France seule la médecine officielle peut dire qu'elle guérit. ça concerne toute personne non médecin : un ostéopathe, un acupuncteur, même un kiné ne peut pas dire qu'il soigne encore moins qu'il guérit.
Oh, je pensé qu tu parlais de Psychanalyse par Freud. 2:54 Lui, c'est la mémoire et le surréalisme. Et oui, le placebo est des fois une bonne solution mais ne guérit pas toutes les maladies. Je me demande, sur la découverte de l'autisme, n'est-ce pas en cause d'abord, on acceptait ces personnes mais plus tard, la société le considère comme un handicape ou un problème mental? Pourquoi n'ont-ils pas considérés des auteurs de livres comme fou ou quoique ce soit dans la période où Freud existait? Avec leur livres fantastique ou avec des personnages fous? Freud est un philosophe, c'est assez évident qu'il créé sa propre "théorie" avec les expériences qu'il avait eu. 46:09 Alors, l'autisme a un lien avec le Secte? Une petite culture isolée dont affecte le développement. L'environnement forge la personnalité et la mentalité de l'individu et le secte peut les rendre hostile. 48:37 Cela dépends de l'expérience du psychanalyste. Comme ils sont des personnes, ils sont tous une expériences et une vue différente sur le monde. On ne peut pas avoir des clones en personnalité, ce qui est impossible de vouloir imprimer l'âme de Freud dans leur tête. Ce qui n'est pas fixe. 1:23:20 La psychanalyse est malheureusement pas fixe. Certains sont en accord ou en désaccord avec la philosophie de chacun d'entre eux. Je pense que avant notre société, on avait une philosophie qui devient ensuite une secte puis une société et elle se partage dans le monde. N'est-ce pas le fait que les gens évitent l'inceste pour but génétique? Ou but psychologique? 1:44:48 J'ai l'impression que cette situation du psychanalyse représente la conception de la société et de la culture.
Je regarde le mur depuis maintenant douze heures. Une fourmi est bien passée, mais je n'ai pas compris son intervention. Je pense que je vais aller consulter pour faire le point sur tout ça. Plus sérieusement, tout ceci est assez... choquant. Mes vagues connaissances sur le sujet m'avaient déjà amené à constater que la psychanalyse n'était pas bien sérieuse, mais là, c'en est carrément inquiétant. Ça aurait mérité un traitement un peu plus posé, peut-être avec plusieurs intervenants pour nuancer un poil le propos.
Très intéressant, dommage que Sophie Robert manque un peu d'écoute vis à vis de Mendax et des questions qu'il pose :p On voit qu'elle connait son sujet, qu'elle est passionnée - et révoltée. Dans le cadre du format, je trouve que Loki en fait trop, ou pas assez :p Les blagues font un peu déplacées niveau timing (opinion personnelle) mais ça pourrait être une idée de l'intégrer un peu plus dans le format de l'émission, je sens qu'il a envie d'exprimer des choses :p
J'ai lu quelques commentaires et sur ce sujet il y a pour moi beaucoup trop peu d'esprit critique trop de polémiques et de fantasmes autours et ça a empiré depuis Onfray(que j'aimais bien avant son livre sur Camus) qui à mon avis a dérapé depuis l'effet médiatique sur son livre polémique sur freud, il s'est livré à un jeu malsain avec les médias et il n'a pas su prendre du recul il est devenu le Dieudonné de la philosophie. Et pour donner mon avis sur cette vidéo elles pointent un travers de la psychanalyse qui s'est refermé sur elle même et s'est donc desservie et mise en rupture avec la méthode scientifique. Pour autant il faut nuancer et ici ce n'est pas le cas mais en même temps ce n'était pas le but de la réalisatrice sur son film mais ça renforce les arguments pseudo-critique sur la psychanalyse pour beaucoup qui avaient un avis tranché ou de simples doutes. J'ai été en thérapie avec un psychiatre donc médecin, et reconnu "bon psy" localement par les généralistes et les hopitaux car très impliqué même au niveau du corps médical. Il faut savoir que médecins, et paramédical (kiné,infirmière,...) sont en état de stress permanents avec leur boulot et ils existent des processus de "debriefing" psy pour palier tout état critique et pour éviter de graves conséquences pour eux comme pour les patients, c'est particulièrement nécessaire aux urgences. Ce psychiatre est impliqué sur ce principe crucial médecin-patient et processus du système de santé. Et pourtant il est aussi psychanalyste, mais il n'ignore pas la notion de soin de confort de la psychanalyse. Elle peut soigner mais ça reste de l'ordre du soin de confort un peu comme une thalasso alors que tu peux résoudre le problème en mangeant mieux et faire un peu de sport par toi même ; vouloir approfondir la connaissance de soi ça peut être curatif mais c'est plutôt philosophique et métaphysique. Pendant ma thérapie vers la fin je lui fait part de mon intérêt de voir ce que serait une séance de psychanalyse, il m'a calmé ce pseudo-besoin avec un humour sarcastique et un petit sourire en coin : "c'est 3 fois par semaine minimum et 50 euros mini par séance et la cure peut durer longtemps..." bref c'était pour calmer il est conscient que la psychanalyse est entouré de beaucoup de fantasmes mais comme pour les comportementalistes et autres techniques le charlatanisme est légion. Enfin et j'en ai suffisamment discuté avec lui avec scepticisme sur l'affluence de Freud, Lacan et cie, il est catégorique et c'est son métier de médecin, il connaît les erreurs de freud particulièrement son orgueil, ex la divergence avec Jung sur le « cercle psychanalytique » à l'époque est un des signes les plus marquants que la psychanalyse dés le départ allait rencontrée de gros problèmes d'intégrité. Pour autant pour lui, il y a un avant et un après freud dans la prise en charge et la compréhension des maladies et souffrances psychiques justement parce que freud est sur pleins d'aspect ce qu'il ne faut pas faire. La psychanalyse bien faite est surtout une démarche intellectuelle à la limite plus pour les gens du domaine : psychologue, psychiatre, et psychanalyste intellectuel (qui est prêt à rencontrer la contradiction, qui n'est pas dogmatique, qui cherche, continuer à apprendre sur le psychisme). Mais oui, le coté gourou est manifeste chez les psychanalystes non médecin mais on peut aussi retrouver cela chez ceux qui invoquent darwin à toutes les sauces mais depuis darwin, la biologie et cie a beaucoup évolué et heureusement car les débuts ont vu naitre parfois des pratiques pas très éthiques pour rester poli. Mais c'est vrai qu'à la différence de la psychanalyse seule sans la médecine, elle a pu évoluer. Mais ça a pu générer exactement pareils, des anti darwiniste et des darwinistes totalement extrémistes encore aujourd'hui. Pour finir pour éviter tout dérive extrémiste« pour ou contre » la psychanalyse, et surtout pour ceux qui seraient tentés d'aller voir un psychanalyste, aller voir un psychiatre d'abord et si besoin un psychiatre-psychanalyste vous avez au moins l'assurance que le gars il est listé par l'ordre des médecins et scruté par la sécurité sociale si il fait ou dit des conneries. Voilà désolé d'avoir été long et j'espère que je n'ai pas été trop confus, déjà avec la longueur j'imagine que peu ou personne ne lira jusqu'au bout.
Ce qu'il se passe quand quelqu'un qui coupe toujours la parole rencontre quelqu'un qui veut absolument garder la parole ^^
Bien résumé 😂 très intéressant par ailleurs
Je suis en première année d'IFSI ( école d'infirmier), je reçois des cours à la faculté de médecine de Descartes. Sous l'intitulé Psychologie on nous enseigne uniquement les théories Psychanalytique, et cela sans jamais nous avoir expliqué la nature de ce que l'on nous apprend. Je suis assez furieux de devoir apprendre ces torchons pour valider mes partiels.
C’est délirant !!😳
Alors, bilan sur la question après 2 ans ? (Je suis en première année) D'ailleurs si la TeB passe par là, on nous dit que "la mère" c'est un concept et que ça ne désigne pas la maman biologique. Selon vous, c'est une des nombreuses interprétations qui est faite voulant nier le caractère misogyne de cette affirmation ou avez vous une autre explication à ce sujet ?
@@Hawkeyeze Bilan après 2 ans : (déjà je suis diplômé yahou! A moi les journées de travail interminable.) Le gros morceau de la psychologie est enseigné en première année. Sur les deux ans qui ont suivie nous avons vu d'autre aspect de la psychologie : comme les thérapies comportementales ou bien les thérapies de familiale. Mais toujours présenté par leurs application sur le terrain, (en addictologie par exemple). Aucune autre théorie de fond n'a été présenté. Ce qui est pervers car au final on a l'impression que toute les thérapies se basent sur la psychanalyse apprise en première année.
Il y a de quoi être furieux ! Orientez-vous vers l'astrologie comme bien des étudiants psy étant passés par là qui ont fini par comprendre "le grand mensonge" puisqu'avant de s'imposer à l'université, ils avaient commencé par virer l'enseignement de l'astrologie aux médecins comme c'était de tradition jusqu'à Colbert. Dans l'astrologie aussi il faut faire le tri, mais c'est l'astrologie karmique qui est désormais alignée sur les progrès de la psy parlant de l"inconscient" autrement appelé "mémoire de l'âme". L'auteur de référence sur le sujet s'appelle Laurence Larzul, auteur de l'ABC de l'Astrologie Karmique. Son école se recommande de C.G Jung qui était praticien de l'astrologie dont il se servait pour comprendre ses patients de l'intérieur.
@@Hawkeyeze ils parlent de mère comme concept dans le sens de la personne remplissant la fonction maternante.
je viens de voir le Phallus et le néant (après avoir vu le mur) : c'est édifiant, en effet. Cependant j'ai une réserve sur le dessin animé que je trouve assez caricatural. J'ai suivi une thérapie (pas une psychanalyse, mais avec une psychologue psychanalyste). Cela a duré 20 ans, cela m'a coûté cher, mais j'avais une séance d'une heure de 40 euros /15 jours. Je suis convaincue que ma thérapeute cherchais sincèrement à ma faire progresser, et cela a en partie fonctionné. Les premières années m'ont permis de sortir de ma dépression, et petit à petit de comprendre de quelle façon je fonctionne et cela m'a plutôt ouverte aux autres. Je suis définitivement sortie de ma dépression. Mis à part cette réserve je vais confirmer ce qui est montré dans le film : Je suis sortie avec un gros sentiment d'infériorité, et je comprends que finalement ma thérapie a entretenu ma dépendance affective. J'ai aussi été "responsabilisée" de mon "masochisme" et de l'agression que j'ai subie à 11 ans. Quand j'ai commencé ma thérapie je cherchais un ou une psy, et, pour moi à l'époque un psy avait forcément une approche freudienne. Pour moi l’œdipe c'était comme la théorie de Galilée, une réalité scientifique, tant on m'en a parlé dans mon entourage familial (enseignant) et au cours de ma scolarité. Alors que je suis scientifique , je prends en conscience à quel point cette théorie sort d'un cerveau machiste du XIXème siècle sans aucune preuve ni vérification solide. Nous sommes tous bien formatés dans cette société, 90% des psy utilisent cette grille de lecture et l’appliquent aux personnes qu'ils sont censés soigner. Actuellement j'ai repris une thérapie avec une psy non psychanalyste, et après quelques séances, je suis convaincue d'être un être humain avec des défauts à maîtriser et des qualités solides, et je sors de mon sentiment de culpabilité. J'ai maintenant plus de 50 ans. Ce temps perdu a fait des dégâts sur moi sur mon entourage... Petite remarque j'ai trouvé très édifiant la similitude des propos sérieux tenus par les psy dans le film et les délires des masculinistes entendus dans le film " la domination masculine" de Patrick Jean. Il me semble qu'avec le mouvement meetoo, les témoignages comme ceux de Vanessa Springora, et les films de Sophie Robert, la société française est en train de refuser les théories sexistes. Bref ça bouge!! En tout cas, toutes ces évolutions m'ont ouvert les yeux!
C'est scandaleux. Merci pour ce témoignage. On a l'impression que ça date du 17e siècle et que les psychanalyste sont des objecteurs de conscience, alors que ça arrive encore aujourd'hui.
Je suis étudiante en L2 de psychologie, et très heureuse d'être tombée sur vos vidéos traitant de la psychanalyse ! Merci.
Tu es en L2 psychologie dans quelle université ? J'en cherche une qui n'enseigne pas la psychanalyse et je suis sur Paris :/
@@ShellPartage hey je suis à Aix-Marseille :) En licence on ne fait que de la psychanalyse. Je sais qu'il y a un master de psychanalyse (je ne sais plus l'intitulé exact mais tu peux regarder sur le site) et un autre master "psychothérapie, psychopathologie et psychologie clinique". Je ne sais pas si ils enseignent de la psycha dans ce second master. Mais pour le savoir, tu peux faire une demande d'adhésion au groupe Facebook des masters de psycho d'aix marseille université (sinon y'a le groupe des etudiants d'Aix Marseille et le groupe de sélection L3-M1 de psycho) pour leur demander et/ou consulter le programme des masters en detail sur le site de la fac (tu cherches "master psychologie aix marseille université" et tu trouves) :)
C'est tellement éloigné de mon expérience ! J'ai testé un psychiatre psychanalyste avant ma psy actuelle, et c'était un désastre... Alors qu'avec ma psy lacanienne, j'ai l'impression de me comprendre bien mieux et d'avoir encouragé des comportements bien plus constructifs chez-moi. Et pourtant on m'avait dit de me méfier de la tendance des lacaniens à tout déconstruire ! Ce qui me paraît étrange c'est que mon travail psychanalytique s'est aussi accompagné d'une distanciation avec des thèses paranormales et conspirationnistes et une sorte de réconciliation avec la rationalité. Je ne veux pas défendre la psychanalyse car je n'en connais pas même la partie émergée de l'iceberg. Par contre j'aurais aimé vous voir interviewer directement un psychanalyste, pour avoir un débat contradictoire, plutôt qu'une vidéo à charge. Parce que là c'est une accumulation d'accusations et d'anecdotes, exactement ce dont un sceptique est censé se méfier...
Je suis d'accord. La méthode d'élaboration de l'émission ne correspond pas avec le discours sur elle des présentateurs.
Martin Manfredi c est vrai. Et je me demande si Mme Robert était devenu psychanalyste et si elle gagnait de l argent avec ce métier elle aurait eu le même discours.
Vous allez me dire:” Elle gagne de l argent avec le thème de la psychanalyse sans la pratiquer”. Et vous auriez raison. Mais j’apprécie qd même le travail de Mme Robert parce qu’elle dénonce des mensonges.
Perso je place la psychanalyse au même niveau que la religion.
En même temps quand on voit des personnes qui dirigent des services pédo-psychiatriques débiter de telles énormités, quand on voit qu'ils osent parler d'un sujet qu'ils ne connaissent pas de façon si péremptoire et très fortement toxique pour les enfants et leur famille, on se demande comment on en vient à leur confier de telles responsabilités. Vous rendez-vous compte Monsieur Manfredi des dégats qu'ils peuvent causer, des vies qu'ils auront amputées au cours de leur sinistre carrière? Il y aurait lieu de légiférer afin de n'avoir que des personnes compétentes à ce niveau de responsabilité.
Je me permets de répondre même un an après, bien que j'entende la volonté qu'il y ait un échange avec un psychanalyste lors de cette émission ce n'en est pas le but. Ce n'est pas un débat. (d'ailleurs pouvons nous avoir un débat sur un principe dogmatique ? Non.)
Cette émission n'a pour but que d'avoir une réflexion méthodique sur tout ça. Et pardon d'avance, mais votre témoignage n'amène malheureusement rien. Je développe : un ami s'est soigné de sa phobie avec un grigri en argile, est-ce que nous devrions accepter l'utilisation de grigri en argile dans le soin humain ?
J'invite chacun à sa renseigner sur les biais d'un témoignage tel que "moi ça a marché" avec tous les biais que ça comporte. (Google it : "effets contextuels")
Attention, vous souffrez d'une grave maladie qui s'appelle l'esprit critique avec un trouble qui vous pousse à être modéré. Pour vous soigner, lisez la majorité des commentaires qui relèvent tous d'esprits affûtés par LA SCIENCE!
J'ai l'impression qu'il y a de nombreux amalgames entre "psychanalystes", "psychanalyse" et "cure psychanalytique". Tous les psychanalystes n'ont pas un rapport dogmatique aux textes de Freud. De nombreux soignants (infirmiers, psychologues, médecins...) peuvent également utiliser une grille de lecture psychanalytique sans être psychanalystes et sans mettre de côté les autres approches théoriques (Systémique, biologique, cognitive et comportementale...)
Il est également intéressant de voir les effets de la psychanalyse sur l'histoire de la psychiatrie. Ce sont en grande partie des tenants de la psychanalyse qui ont fait évoluer ce qu'on appelait "l'asile psychiatrique" vers un lieu plus humain (cf la psychothérapie institutionnelle : Tosquelles, Oury...). Aujourd'hui encore, les soignants d'orientation psychanalytique sont les premiers opposants aux dérives sécuritaires de la psychiatrie (cf Collectif des 39).
J'invite également à lire cette interview très intéressante de Benasayag, un psychanalyste et philosophe ayant un regard critique : www.pseudo-sciences.org/spip.php?article953
+Max OG
Je suis d'accord, avec un gros MAIS :
- "Tous les psychanalystes n'ont pas un rapport dogmatique aux textes de Freud."
A un certain degré, je dirais malgré tout que même chez ceux qui ne présentent pas de rapport dogmatique, il y a toujours ce spectre du "on ne peut pas le remettre en cause", et une disparition de l'esprit critique sur le sujet à partir du moment où on commence à y croire. Tout simplement parce que les théories psychanalytiques ne tiennent pas la route une seule seconde si on se met à faire preuve d'un tant soit peu d'esprit critique. Les théories freudiennes, telles qu'écrites par Freud, se contredisent elles-mêmes. Et je ne parle pas du fait qu'il remette en cause lui-même certaines de ses théories. Je parle bien qu'au sein d'un même ouvrage, il dise tranquillement des choses contradictoires. Sachant qu'à peu près toute théorie psychanalytique part du socle freudien, ça veut dire que tout est à remettre en cause profondément (on ne peut pas faire un déroulement logique fondé à partir de prémices fausses et tomber sur une conclusion vraie sans que ce ne soit du au hasard, c'est la base de la logique). L'exemple que j'aime donner est le fait que TOUS les psychanalystes disent qu'il est impossible d'effectuer une analyse sur ses proches, qu'il est impossible de faire une analyse à distance, etc... Règles énoncées par Freud lui-même.
Or, la plupart des cas étudiés par Freud et enseignés encore à l'heure actuelle à l'université violent ces règles de base. Le petit Hans, l'analyse a été faite par le père de l'enfant (viol de la règle concernant les proches), qui rapportait les faits à Freud, qui lui disait ensuite comment agir (viol de la règle concernant l'analyse à distance). Schreber, Freud n'a fait que lire les ouvrages autobiographiques du patient (viol de la règle concernant l'analyse à distance). "L'homme aux loups", alias Sergueï Constantinovitch Pankejeff, soit-disant guérison par Freud, a fait plusieurs autres cures psychanalytiques dans sa vie, qu'il a d'ailleurs terminée à l'asile psychiatrique (fait qui n'est JAMAIS mentionné à l'université, le cas étant toujours enseigné comme une réussite). Il a d'ailleurs lui-même dit que la psychanalyse lui avait fait plus de mal que de bien. Le cas Dora, Freud dit lui-même s'être planté et il "découvre" par l'erreur l'existence du transfert (qu'il n'a donc, pour ce cas fondateur, pas 'testé'). L'homme aux rats, cas également écrit comme "guérit" dans les ouvrages de Freud, s'est révélé être falsifié selon les aveux de Freud lui-même dans les lettres qu'il a écrit à Jung. Le patient n'aurait pas été guérit après son année de cure. Je ne mentionnerai même pas les autres critiques sur ce cas, mais il y en a.
Voilà, cela fait les 5 cas des "5 psychanalyses" de Freud, sans doute l'ouvrage le plus étudié à l'heure actuelle. Ces 5 cas sont soit fondés sur de fausses prémices, soit n'ont de toute façon pas guérit les patients. Que penser d'une théorie basée sur des cas qui n'ont jamais guérit personne ou qui violent les règles de base de la théorie ? Une lecture critique des ouvrages de Freud révèle toujours les mêmes incohérences et les mêmes inepties (dans Totem et Tabou, Freud théorise une transmission possible du complexe d'Oedipe par mémoire génétique).
Du coup, utiliser une grille de lecture psychanalytique n'est pas beaucoup plus pertinent qu'utiliser des théories pseudoscientifiques à base de jus de citron. A part que, potentiellement, ça peut faire plus de mal.
Tout ça pour dire : je pense que, véritablement, on ne peut pas croire en la psychanalyse si on la regarde avec un regard critique, puisqu'elle s'effondre face au bagage scientifique et historique actuel. Elle tenait déjà à peine la route il y a un siècle, mais maintenant...
- "Il est également intéressant de voir les effets de la psychanalyse sur l'histoire de la psychiatrie."
Ca, je suis entièrement d'accord. La psychanalyse n'a pas été que mauvaise pour la psychologie. Je dirais même que son plus grand apport positif, c'est la popularité qu'elle a donné à la psychologie, qui à l'époque n'attirait pas grand monde, ou en tout cas ne procurait pas cette fascination actuelle. Cependant, les bienfaits de la psychanalyse se cantonnent majoritairement à un aspect historique, et pas curatif. Et le fait qu'elle ait été bénéfique par le passé ne devrait pas lui donner une place particulière dans le présent. Pour faire une analogie, la philosophie aussi a été extrêmement bénéfique, historiquement, pour la psychologie, d'un point de vue théorique et curatif. Pourtant, personne n'en penserait pour autant qu'un philosophe est qualifié pour faire une psychothérapie.
- "Aujourd'hui encore, les soignants d'orientation psychanalytique sont les premiers opposants aux dérives sécuritaires de la psychiatrie (cf Collectif des 39)."
Ca par contre, je ne suis pas d'accord, pour beaucoup de raisons. Déjà, parce qu'à l'heure actuelle, la très grande majorité des soignants en France sont justement d'orientation psychanalytique. Donc forcément, quand on regarde qui parmi les soignants sont contre certaines pratiques, ils sont également d'orientation psychanalytique... Au même titre que ceux qui sont à leur origine. Ensuite, en France, ce sont les psychanalystes qui sont les plus médiatisés. Donc même chose, quand eux s'indignent de quelque chose, on en entend parler. En fait, dès qu'on parle de psychose, les discours de thérapies cognitives ou neuropsychologiques sont totalement éludés, en particulier par les psychanalystes eux-mêmes. D'ailleurs, le collectif des 39 n'hésite pas à colporter des préjugés sur les approches scientifiques de la psychologie disant qu'elles ne veulent pas prendre en compte l'individualité et la singularité, contrairement à la psychanalyse. Ce qui, je l'affirme après avoir terminé des études de neuropsychologie après être rentré en psychologie par attrait pour la psychanalyse, est de la pire mauvaise foi possible.
Les théories psychanalytiques tendent à enfermer les patients dans des cases prédéfinies de maladies et de schémas mentaux (personalités hystériques, obsessessionnelles ou phobiques pour le tout-venant par exemple, et on fait coller les théories style le complexe d'oedipe à tous les patients en essayant juste de savoir ce qui aurait pu poser problème chez ce patient par rapport à ces grandes lignes). A l'inverse, les théories et cures scientifiques actuelles commencent même à s'écarter du terme de pathologie pour parler de constellations de symptômes et souffrances auxquels on ne donne de nom que pour des raisons pratiques. Pour un psychologue scientifique, "dépression" n'a presque plus de sens en soi parce que chaque patient présente une constellation de plaintes et de symptomes parfois opposés à celui d'à côté. Il y a même des théories très contemporaines qui renient totalement l'existence de pathologies, mais ne parlent que de différents symptômes qui intéragissent de façon dynamique, et qu'il faut donc identifier au cas par cas.
Dans la neuropsychologie, les rééducations se fichent presque de la pathologie à laquelle on fait face. On cible le travail à partir des plaintes et des symptomes des patients, et on rééduque ces fonctions là par des thérapies que nous inventons parfois sur le terrain (et qu'on valide sur le terrain par la même occasion), parce que justement, aucun patient n'est comme un autre.
Et, pour couronner le tout, les thérapies qui ciblent les symptômes observés spécifiquement sur chaque patient sont les thérapies les plus efficaces (courtes ET qui donnent des résultats indéniables). On peut difficilement faire plus dans la singularité.
- Enfin, quant à l'interview de Benasayag, elle est effectivement intéressante, mais... En quoi est-il psychanalyste ? Il remet lui-même en cause une grosse partie des fondements de la psychanalyse. Du coup, est-ce qu'elle peut encore porter ce nom ? Un psychanalyste qui ne croit pas au complexe d'Oedipe, qui ne pense pas que la parole est libératrice, qui pense que la cure psychanalytique est trop longue, qui pense qu'il faut y intégrer des sciences etc... J'ai du mal à le penser psychanalyste. C'est comme si je disais que je suis neuropsychologue en pensant que le cerveau n'a pas d'influence sur l'être humain et que tout vient de l'âme. Je serais encore neuropsychologue..? D'ailleurs, intégrer des sciences à la psychanalyse, ça a été fait. On appelle ça la psychologie. Tous les apports théoriques psychanalytiques ont été (et sont encore) étudiés scientifiquement, et ceux qui se sont révélés avérés ont été réévalués et intégrés à des théories scientifiques (transfert, certaines idées de la cure psychanalytique, etc...).
+Maeldun "Les théories psychanalytiques tendent à enfermer les patients dans des cases prédéfinies de maladies et de schémas mentaux (personalités hystériques, obsessessionnelles ou phobiques pour le tout-venant par exemple, et on fait coller les théories style le complexe d'oedipe à tous les patients en essayant juste de savoir ce qui aurait pu poser problème chez ce patient par rapport à ces grandes lignes)"
La psychanalyse ne tend à enfermer personne. Dire cela alors même qu'elle représente un espace non-négligeable d'expression du sujet dans toute son individualité révèle une méconnaissance totale de ce qu'est, fondamentalement, la psychanalyse.
+darksun973
Je me suis contenté de suivre une psychanalyse, compléter des études de psychologie(en réussissant au passage tous mes cours de psychanalyse), lu au bas mot une vingtaine d'ouvrages sur la psychanalyse pour les cours ET par intérêt personnel quand j'y croyais encore, cotoyais (et cotoie toujours, même si beaucoup moins) une majorité de psychanalystes (puisque la majorité des étudiants sortant d'université choisissent cette voie). Je pourrais donner une grande quantité d'exemples pendant ma propre psychanalyse où l'interprétation du psychanalyste (un professeur d'université de Paris 7, thérapeute reconnu) primait sur les faits. Pour se faire une idée, pour lui une histoire médicale de mon enfance consistant en des brulures suite à une allergie cutanée, n'était pas possible médicalement. Donc, c'était un délire infantile. Quand je lui ai dit que je pourrais demander à ma mère, il a écarté la possibilité en disant "de toute façon c'est sans doute elle qui vous a suggéré ce délire donc ça ne servirait à rien". Quand je lui ai dit que je pourrais demander à mon frère : "non mais dans ce genre de délires, c'est toute la famille qui y croit". Voilà. Même la petite cicatrice que j'avais, pour lui, était due à autre chose et j'ai fantasmé le reste de l'histoire par-dessus pour que ça colle. Et quand j'ai fini par être agacé par son hermétisme, il a pris ça pour une preuve d'une résistance interne, ce qui fait qu'il m'en parlait à toutes les séances. Résultat, avant de terminer ma psychanalyse, j'ai commencé à DOUTER de cette histoire. Qui est 100% vraie hein, il n'y a aucun doute là-dessus.
C'est un espace non-négligeable d'expression du sujet dans toute son individualité ça ? Faire douter quelqu'un de sa vie juste parce que le thérapeute a une interprétation qui collerait mieux à l'idée qu'il s'était fait de lui ? J'ai des exemples à foison, je pourrais en donner d'autres (je l'ai déjà fait mais mon commentaire, à peu près aussi long que celui d'avant, a malheureusement été perdu après une fausse manip' -_- ).
Bref, je ne dis pas être le plus grand psychanalyste du monde. Mais j'ai terminé des études de psychologie, je cotoie des psychanalystes depuis des années, j'ai effectué une psychanalyse, donc je pense malgré tout être assez loin de la "méconnaissance totale de ce qu'est, fondamentalement, la psychanalyse.". Ou alors, ça veut dire que tous ceux qui en disent du mal ne comprennent pas ce que c'est, et tous ceux qui en disent du bien comprennent. Ca ressemble à ces bons vieux arguments cycliques psychanalytiques non ?
De plus, j'ai bien dit "tendent à". Ca ne veut pas dire qu'elles le font complètement. Ce paragraphe de mon commentaire est à prendre en considérant la comparaison par rapport aux disciplines scientifiques que la psychanalyse attaque sans cesse par pur préjugé sur ce sujet. Parce que, oui, véritablement, la psychologie cognitive et la neuropsychologie contemporaines prennent beaucoup plus en compte l'individu que ce que la psychanalyse a pu le faire. Ne serait-ce que, au minimum, par recherche d'objectivité, pour éviter que le patient ne se retrouve pris au piège dans une interprétation qui biaise le jugement.
Je ne peux que me résoudre à être d'accord avec vous devant l l'exposé de votre expérience personnelle ainsi que du nombre de livres que vous avez lu et de votre CV.
@@darksun973 Vous faites uniquement référence à la psychanalyse Freudienne. Lisez les anglo-saxons et vous verrez que cette affirmation est fausse.
1:34:52 mais que dessine-t-il sur l'ardoise ?
1:36:42 merde j'ai été filmé.
1'47"20 : Sur le "complot" : Non, c'est juste que concernant la psychologie, la France est culturellement ascientifique. Tout ce domaine est infiltré de croyances religieuses qui se perpétuent par cooptation. D'où l'importance effectivement d'un débat national sur cette question. J'ai été en analyse pendant quinze ans, membre d'une asso analytique pendant dix ans, et je valide globalement tout ce que dit Sophie Robert, même si c'est parfois dit un peu maladroitement, à gros traits (en même temps quand on s'est pris un procès dans la tronche je conçois qu'on aie pas envie d'être diplomate). J'ai l'impression que beaucoup de zet sont un peu dur avec elle, lui reprochent de pas toujours sourcer, etc. Dites-vous bien qu'en face on a des universitaires qui ont publiés trois articles dans toute leur carrière et qu'on autorise quand même à former à la psychothérapie. ça remet un peu les choses en perspective...
Lors de mes 20 ans, j'ai fait un burn-out. J'ai été prise en charge dans une unité hospitalière pour malades anxieux et dépressifs. J'ai vu pour la 1ère fois de ma vie une psychologue spécialisée en psychotraumatologie. Pendant 4 mois j'ai eu des séances quotidiennes avec elle où il fallait que je remonte au plus loin dans mes souvenirs et que je raconte toute ma vie. Elle s'est doutée que j'avais subi un inceste de la part de mon beau-père, ce qui était bien le cas. Elle était extrêmement bienveillante et très à l'écoute, peut-être trop en fait. Un jour, je lui explique ce qui était en fait, je n'en avais aucune conscience à ce moment-là, contrairement aux attouchements du beau-père, des agressions sexuelles de la part de ma mère. Ma mère m'avait expliqué depuis mes 6 ans qu'on pouvait prendre des bains dans la même pièce, "puisqu'on était faites de la même manière, qu'on est des filles". A ce moment là, elle a complêtement changé d'attitude, elle me dit "mais non, ce n'est pas normal ça", en m'engueulant presque et en ayant un air très grave. Je tiens à préciser que cette psychologue me pensait autiste car elle m'a posé TOUTES les questions en rapport au TSA (merci à ma très bonne mémoire). Je me suis assez analysée pour savoir aujourd'hui, que je le suis bien. Et donc, pour moi une règle, était une règle, point. Voyant justement son étrange réaction, je lui dit en gros "non mais il n'y avait rien de sexuel, c'était comme ça, depuis toujours". Je crois même avoir ajouté : "oh, je n'avais pas envie de ma mère". Et de là, plus rien, aucune réponse. Je sais que c'était vers la fin de nos rencontres. Je vous laisse imaginer mon état. Après ces 4 mois, j'étais encore plus mal qu'à l'arrivée, complêtement détruite. Aujourd'hui, je comprends mieux ce revirement. La psychanalyse a clairement des relans pro-pédocriminalité et rend responsable les enfants victimes d'abus sexuels de la part de leurs parents. Je sais qu'elle avait des préceptes psychanalystes car quand je lui demandais desesperement, qui j'étais, me sentant si différente des autres, depuis toujours, j'ai eu droit à "je n'aime pas mettre les gens dans des cases", ce qui serait une phrase de psychanalyste d'après une connaissance. Voilà, tout ça pour dire que ces gens sont EXTREMEMENT dangereux. En plus de protéger les agresseurs.ses, ils nous rendent reponsables. C'est dégoutant de bout en bout. Aujourd'hui j'ai conscience d'être une survivante de l'inceste mais aussi une survivante de la psychiatrie. Bonne journée à tout le monde.
je regarde à nouveau cette émission avec plaisir et à titre personnel, je peux confirmer la véracité des propos: En effet au début des années 2000 j'avais stoppé mes études en master 1 car j'avais des doutes concernant l'enseignement psychanalytique. Je me suis engagé dans l'hypnothérapie. Après 10 ans d'exercice en ce domaine, j'ai repris mes études et mené un mémoire sur l'hypnose et le tabac. une étude somme toute très humble puisqu'il s'agissait d'analyser les cas d'échec. j'ai eu 15 et un Professeur m'a proposé de poursuivre en Master 2 en me proposant une étude à l'hôpital en gastrologie. J'ai du décliner cette proposition en expliquant que la commission (psychanalytique) avait décidé que je devais repasser le semestre 2 et refaire un stage et rapport de stage (tout cela validé au début des années 2000). À ce moment là, les deux Professeurs ont levé les yeux au ciel, l'air de dire c'est n'importe quoi...et l'autre à pris la parole pour me dire: ça va être très dur pour toi de passer...je te conseille de faire un stage en psychiatrie et de ne pas mettre ton mémoire à la bibliothèque...Ne trouvant pas de stage en ce domaine, ce Professeur m'en a trouvé un, j'ai eu 14 à mon rapport de stage et 12,6 de moyenne générale ( à noté qu'un psycha a oublié de me reporter une note, m’occasionnant l'impossibilité de postuler ailleurs, le même de la commission...mais ne tombons pas dans la théorie du complot hein!). Bref, j'ai passé l'été à potasser pour l'entretien et au final je n'ai pas été retenu pour l'entretien au motif fallacieux: résultats insuffisants dans les années antérieurs alors qu'on nous a toujours dit que ce qui comptait c'est les notes de stages et de mémoire...
Je vous passe les déboires administratifs avec la secrétaire qui fait semblant de travailler et à qui il faut faire de la lèche pour obtenir qqch, je vous passe les déboire informatiques, mon dossier 'perdu" etc. cette année 2018 avec le passage de la réforme dans le fief de Macron (Amiens) à été une vraie boucherie puisque la réforme a été passé en douce ( rétention d'information sur le réforme, annonce des nouvelles conditions trop restrictives en juin pour éliminer le plus d'étudiant) et donc pour moi, jugement arbitraire car je suis un "hérétique" comme le dit très bien Sophie!!!
Le pire est que j'ai écris au Président de la faculté d'Amiens pour dénoncer et annoncer une grève de a faim, j'ai eu le droit à une réponse de 4 lignes m'annonçant qu'il prenait en compte mon intention et me suggérait d'entamer une action au tribunal administratif ( mon avocat m'a dit que ça pouvait prendre plus d'un an et au final ceux qui sont passés en force n'ont pas eu leur titre au terme de la dernière année). J'ai relancé en demandant un audit pour éviter de mettre en action mon intention (je m'y étais préparé en perdant 10kg en un peu plus d'un mois)...un mois après je n'ai toujours pas eu de réponse. Ceci témoigne bien du mépris que nous avons vécu dans la promo... j'ai pu constater la différence de réponses en quelques années, j'ai encore des documents.
Alors la fac de psycho d’Amiens qui se glorifie d'être la première fac de France en terme d'embauche après le diplôme (sans étude des conditions ni des compétences...) est pathétique: moi je peux démontrer mes compétences de thérapeute, je peux proposer un soin qui se soumette à la science pour attester de son efficacité et ceux du jury n'aurait pas pu en faire autant...et surtout je ne rentre pas dans leur cadre dogmatique...donc exclu sans ménagement ni chance de me défendre et de soutenir mes idées axées sur la psychotraumatologie.
Mon but était de m'orienter vers la recherche pour mieux faire connaître sur les troubles dissociatifs de l'identité, je peux dire adieu à ce projet à cause d'une bande d'incompétent à la pensée stérile!
Désolé pour les faute, il est tard et merci à ceux qui m'auront lu!
Tout ça pour dire que vos résultats médiocres sont la faute des autres.
Effectivement il est plus difficile de valider un master que de faire 2 semaines de formation en hypnose...
@@elargentino5748 loupé* restera* indulgents* Fais un effort...
Personnellement j'ai commencé un cursus universitaire en Psychologie, je suis allé jusqu'en 3ème année de licence... et je me suis bouffé des heures et des heures de psychanalyse par semaine pendant ces années...(en psychologie du développement, psychopathologie, psychologie clinique...) alors que ce qui m’intéressait était l'aspect scientifique, la neuropsychologie plus particulièrement. Déjà ma fac (Université Montpellier 3, Paul Valérie) est une fac de lettre, la psychologie est enseigné à la fac de lettre et non à la fac de science. Bref, j'ai arrêté à cause de l'omniprésence de la psychanalyste et surtout à cause du pouvoir des psychanalystes sur le programme. Tout ça pour dire que la psychanalyse est encore abondamment enseigné à l'université, et je trouve que c'est très dangereux.
Et pour vous dire à quel point la psychanalyse est partout... en parallèle le la licence de psychologie j'ai fait un DU de musicothérapie, et là... même histoire... de la psychanalyse à toute les sauces... on avais un cours de psychologie qui était en fait un cours de psychanalyse...
+Lucas Guidet (“Kwaark”) Mon frère fait une thèse à Paul Va de psychologie cognitive et il a justement un collègue qui est énervé du fait que sa discipline ne soit pas à la fac de sciences, les mecs font des modèles mathématiques de ouf et tout et les étudiants qui arrivent c'est des marioles qui font L, psychanalyse, bobo, enfin vous voyez le stéréotype quoi... (Je n'ai rien contre les littéraire, j'ai fait un hypokhâgne ! ;) )
Dites vous que je suis en M2 de psychologie, spécialisé en neurosciences cognitives, et je suis en fac de lettres :facepalm:
idem à Amiens et ils m'ont éjectés car je fais de l'hypnose...
Je réponds tard mais t'aurais du te renseigner et t'installer a Bordeaux. C'est axé Neurosciences et TCC, tres peu psychanalyse. T'y aurais surement trouver ton bonheur.
Si jamais tu comptes reprendre un jour ...
@@tromagnon merci en effet
J'en suis pour l'instant à 30 mn d'écoute. Je suis étudiant en psychologie clinique, dans un cursus intégratif : je suis formé aux deux approches, TCC & psychanalyse. Mes profs de type analytique sont plutôt ouverts pour la plupart & peu dogmatiques. Ils nous disent d'ailleurs que nous ne sommes pas formés pour être des psychanalystes mais bien des psychocliniciens aptes à pouvoir s'adapter à divers types de contexte + tard.
Je voulais en fait revenir sur la notion de trauma que Sophie Robert juge insensée & propre à la psychanalyse. C'est faux ! En cours de TCC, la notion de trauma est également abordée car pour qu'un malaise psychologique se crée, en dehors d'une cause organique qui peut influer sur le cerveau, c'est un motif psychique qui intervient. Et cette cause psychique provient d'un contexte où un stress s'est répété puis installé via un facteur ou un ensemble de facteurs relationnels ou environnementaux, causant l'apparition de troubles mentaux & comportementaux. Les TCC lient davantage somatique & psychisme, certes, mais elles n'écartent pas du tout la notion de trauma & donc celle de traumatisme. D'ailleurs, notre prof nous montraient que des concepts de la psychanalyse avaient été repris & démontrés scientifiquement, avec juste le nom qui change. Bien sûr, d'autres concepts ont été rejetés car indémontrables. En fait, il faut trier ou disons ne garder que ce qui a été démontré ou est en phase de démonstration. La psychologie sociale, branche très scientifique de la psychologie, a par exemple repris plusieurs concepts freudiens tels que l'inconscient, le transfert & le contre-transfert, la projection, etc. appelés du coup "non-conscient", "effet miroir", "projection" (le terme a été repris), "stéréotype"... En somme, il faut sagesse garder & rester juste, équitable, objectif.
J'aime bien la démarche critique de Sophie Robert mais après avoir vu plusieurs de ses vidéos, je trouve qu'elle manque d'objectivité. C'est contradictoire avec une approche scientifique ou deux thèses s'affrontent toujours en face à face, franchement, qu'elles soient antagonistes ou seulement légèrement opposées. C'est le principe des statistiques inférentielles enseignées en psychologie où tout en soutenant une hypothèse H1 (votre thèse), vous devez tenir compte de l'antithèse ou thèse à contredire, l'hypothèse H0, y compris dans votre démonstration mathématique. Je trouve ça bien + juste & surtout honnête. Là, j'ai plutôt l'impression de quelqu'un qui a tellement envie d'en découdre comme dans une mauvaise rupture que son discours en devient paroxystique, se perdant dans l'emphase émotionnelle. C'est dommage car on nage alors en pleine subjectivité même si on en appelle à la science pour justifier sa démarche.
Donc, OK pour cette critique salutaire mais peut largement mieux faire côté méthodologique où les biais cognitifs & culturels de la dame font écran à une approche objective de la question.
Pierre-Laurent Sisley va falloir e plaquer pourquoi partout ailleurs on voit Freud comme une relique du passé et qu’on le discrédite comme Lacan ou Dolto, c’est le propre du charlatan d’essayer des acrobaties pour se sortir de l’exposition. C’est très français en fait cette croyance dans les inepties de la psychanalyse.
je trouve cette intervention très véhémente, pour être étudiant en psychologie clinique et avoir déjà bosser avec des enfants autistes je peut témoigner que la prise en charge est familiale pour aussi aider les parents, et non on ne considère pas que c'est de la faute de la mère, non on n'occulte pas la dimension génétique/somatique, on la prend en compte, c'est pour ça qu'il y a des psychiatres, le but étant d'aider sur le plan relationnelle l'enfant au sein de sa famille, afin que parent et enfants, puis ensuite plus largement, puissent aborder de manières plus sereine les relations, la démarche est de comprendre au mieux les difficultés de chacun, il y a des colloques internationaux de psychanalyse, et les gens parle anglais, parfois allemand, espagnol, je ne vais pas revenir sur tout ce qui est dit sur les presque 2 heures, et c'est vrais les guerres de chapelles sont plus un frein a la recherche qu'autre chose, mais il y a des guerres similaire dans une foultitudes d'autres disciplines. un rapport compliqué a la mère n'incrimine pas la dite mère bien au contraire, il ne faut pas faire de raccourcis facile. on n'as pour habitude de dire qu'il y autant d'autismes qu'il y a d'autistes, c'est la recherche de l'individualité qui prime.
je suis preneur d'une vrais étude épistémologique de la psychanalyse, or cette vidéo était clairement à charge et ne témoigne pas de la réalité de la majorité de la psychologie clinique. comme partout les extrémistes font couler de l'encre.
je ne vous invite pas à me croire sur paroles, mais à lire les textes anciens et présents pour vous faire une propre idée. je suis de toute façon favorable à l'esprit critique en toute choses.
sur ce je vous souhaite bonne continuation. ( j'aime beaucoup vos vidéos quoi qu'il en soit )
J'ai écouté 45 min le discours de Sophie Robert, j'ai eu du mal a en écouter plus, les erreurs se succèdent les unes après les autres. D'ailleurs il serrait intéressant de préciser pourquoi 3 des 10 psychanalystes filmés ont porté plainte, car il y aurait eu manipulation des enregistrements pour modifier leur discours (ce qui a été validé par la justice).
Je suis étudiant en psychologie (en licence) sans particulièrement être à orientation psychanalytique bien que ce soit un courant que je trouve intéressant. Je vais donc tout de suite corriger tout ce que Robert dit concernant les études, les profs, les cours etc...Pour précision, j'étudie à Strasbourg, une fac très orienté scientifique, et psycho expe... (nous avons des cours d'embryologie, neuroanatomie, neurophysiologie etc...)
Histoire d'être clair je vais citer la phrase ainsi que les temps;
- "sous couvert de psychologie clinique sont dispensés des cours de psychanalyse mais ça n'a strictement rien à voir » C'est totalement faux, la psychologie clinique prend essence dans la psychanalyse, il existe une maîtrise de psychologie "psychologie clinique à orientation psychanalytique", ils est nécessaire de connaître les fondements théoriques pour pouvoir étudier la psychologie clinique, certains de ces fondements étant même critiqués / tournés en dérision pendant le cours par les professeurs, car ils sont dépassés. Donc on va arrêter de dire que les théories freudiennes et Lacaniennes sont totalement Dogmatiques et intouchables, irréfutables, les psychanalystes, psychologues les remettent constamment en question.
- " Les psychanalystes ont investit massivement les formations diplomantes en psychiatrie et psychologie" 40:28. J'ai eu 2h de cours par semaine sur les pulsions (dans le registre psychanalytique) en deuxième année pour le premier semestre alors qu'a côté j'avais 4h de TCC (thérapie cognitivo comportementales) en comptant les TD, 2h de psychologies sociale etc... sur près de 25 heures par semaines je n'avais que 2h de cours de psychanalyse. De plus ce semestre je n'ai aucun cours de psychanalyse mais par exemple 6h de psychométrie... Donc non la psychanalyse n'a pas majoritairement investit les formations "diplomantes".
- "La plus part ne le savent pas et le découvre sur place" 43:40 La plus part des gens qui se lancent dans des études de psychologie on en tête une vision psychanalytique, sans vraiment savoir ce que c'est mais on voit le psychologue comme quelqu'un dans son cabinet avec son sofa etc... Donc la plus part des gens qui vont en psychologie s'attendent à voir Freud puisque pour eux la psychologie c'est basé là dessus. Je ne vois pas qui se lancerait dans des études de psychologie sans penser un seul moment voir les théories de Freud et les fondements de la psychanalyse, de la psychologie clinique.
En suite remarque particulièrement idiote de l'un des présentateurs
-« beaucoup de suicide chez les psychanalystes, au moins ils ne font pas de mal aux autres » Je pense que ça se passe de commentaire, le gars encense le suicide d'hommes car selon lui, qui se base sur le témoignage d'une personne totalement anti psychanalyse ils sont dangereux. Quel esprit critique.
D'ailleurs ça me fait réagir au fait qu'il a aussi dit que vu qu'il ne faut pas de diplôme pour être psychanalyste "tout le monde peut y mettre le nez et faire ce qu'il veut", c'est un peu ce que eux font avec le journalisme visiblement....
-De plus d'après lui vers 40:00 les gens qui vont faire des études de psychologie on des problèmes psychologiques etc... il avance ça avec une magnifique source qui est... ah bah non il y en a pas. Alors soit admettons que ce soit vrai, et c'est tout a fait possible, le gars dit oui du coup bah les psychanalystes ils sont fou (en gros). Alors merci mais faut savoir que les gens qui font un master de psychologie clinique a orientation psychanalytique sont une minorité en faculté de psychologie, beaucoup de mes camarades vont faire de la psychologie sociale, ou cognitive et très peu s'oriente vers la psychanalyse. Donc visiblement tous les chercheurs dans le champs de la psychologie sociale, cognitive, comportementale etc... sont aussi fou, et donc toutes leur théories sont elles aussi ici de personnes "folles", enfin bref ça n'a aucun sens, cette pseudo critique sur la folie des psychanalyste vaudrait pour tout diplômé de psychologie.
En suite pour rentrer plus directement sur les connerie de la "réalisatrice" par rapport aux théories psychanalytiques:
12" "- « soit vous fonctionnez a peu près bien mais vous souffrez, car pour un psychanalyste tout le monde souffre si on fonctionne on est sous influence paternelle, si on a un problème on est sous influence maternelle. Tout ce qui va mal c'est conduite suicidaire, conduite addictive, schizophrénie et le pire du pire c'est l'autisme" Je commence par ça car c'est particulièrement incroyable, en étant étudiant en psychologie, en lisant des ouvrages de psychanalyse je n'ai jamais entendu parlé de ce truc d'influence du père et de la mère, on ne nous l'a jamais enseigné et de tous les ouvrages que j'ai lu de la psychanalyse (Freud, nazio, jung etc...) aucun ne parle de cette espèce de théorie. CA N'EXISTE PAS CE TRUC, ça ne veut rien dire ça n'a aucun sens... En suite dans en psychanalyse on ne dit pas que "soit on va mal soit on va bien", ça n'existe pas. De plus les gens ne sont pas "Psychotique" "névrotique" mais a tendance névrotique par exemple, car on emprunte des traits à toutes les structures psychologiques...
-13" "Ni Freud ni Lacan n'ont écrit sur l'autisme" je ne crois pas en effet que Freud ait écrit sur l'autisme d'ailleurs peu être que parce qu'a l'époque l'autisme était peu étudié. Par contre Lacan consacre deux leçons de son séminaire à des cas d'autisme...
De plus on dirait que la psychanalyse se résume à Freud et Lacan, sauf qu'il en existe de nombreux autres, personne ne résume la physique actuelle à newton, personne ne résumé la médecin actuelle aux travaux d'Hippocrate, alors pourquoi résumé la pratique de la psychanalyse aux théories freudiennes (qui plus est très mal comprises par la personne qui a fait le documentaire)
(suite en commentaire)
+Illeone Yt -9:39 "enseigné de manière dogmatique", absolument pas, déjà nous avons comme dit peu de cours de psychanalyse, et nos professeurs de sont pas des espèce de sectaires comme on essaie de nous le faire croire, et lorsqu'on nous enseigne les théories psychanalytique de Freud, on nous rappel toujours que c'est anciens et que la psychanalyse a évolue etc...
-22" « la psychanalyse n'a rien a voir avec l'inconscient », première nouvelle, la psychanalyse se base sur l'étude de l'inconscient, sur l'inconscient au sens psychanalytique et non pas au sens comportementaliste, ou de la psychologie sociale etc... C'est tout à fait différent mais j'y reviendrai.
-22:27 « notion d’inconscient existe depuis très longtemps, a l'époque de freud elle était portée par tout un tas de gens » Oui tout à fait, et donc ? Le concept d'inconscient existe depuis très longtemps et Freud ne dit jamais l'avoir inventé contrairement a ce qu'essaie de nous faire croire Sophie... D'ailleurs si elle avait ouvert un livre de Freud ... Ah bah non "personne n'a de temps a perdre à lire des livres de psychanalyse", bref Freud dit souvent d'où il tire ses concepts, comme par exemple le concept du ça etc...
-"même les comportementalistes savent qu'on peut être agis par des pensées non conscientes, les neurologues le savent très bien, la cognition n'est pas toujours consciente bien-sûr" Bon alors il serrait intéressant de comprendre ce qu'est l'inconscient du point de vue psychanalytique / clinique et du point de vue des sciences comportementales / cognitives avant de le critiquer. D'ailleurs nos professeurs de cognitive etc... nous précise bien ce qu'est l'inconscient dans leur pratique etc... L'inconscient dans la psychologie clinique/ psychanalyse c'est tout ce qui se rapporte on pourrait dire à notre personnalité, à nous, à notre moi etc... nous aurions par exemples des désirs incompatibles avec nos surmoi (notre censure en quelque sorte) qui serraient refoulés et donc inconscient, des fantasmes inconscients etc...
Alors que dans la vision par exemple de la psychologie sociale ou cognitive c'est ce qui se passe à notre insu, comme des traitement d'information etc...
Il ne faut donc pas confondre les deux...
-26 "Psychologie du comportement, du développement, ont a amené a des connaissances scientifiques
chercher l'amélioration de l'état de patients" Je vois absolument pas en quoi la psychologie du développement qui est "l'étude scientifique des changements dans le fonctionnement psychologique de l'individu humain au cours de sa vie." permet d'améliorer l'état d'un patient. La psychologie du développement cherche à savoir les différentes capacités de nourrissons etc... Par exemple ce semestre nous parlons du développement de la mémoire chez le fœtus etc..
Si par psychologie du comportement on entend TCC (thérapie cognitive et comportementale ) on peut en effet traiter un patient pour des phobies etc... Les TCC sont une sorte de psychologie clinique / psychanalyse remise au gout du jour sous une vision comportementaliste (d'ailleurs de nombreux fondateurs de la TCC étaient psychanalystes comme Albert Ellis etc...) en gros c'est basé sur les théories du conditionnement (Pavlov, Skinner...) Les principales techniques sont l'exposition (pour une phobie on t'expose à ce quoi tu as peur ) ou alors on fait comprendre à quelqu'un qui a par exemple une phobie sociale que c'est sans fondement et que c'est bête, avec par exemple la (grosse) technique de la flèche descendante qui consiste à dire "et alors" à chaque fois que le patient explique pourquoi il à sont problème, par exemple "j'ai peur de sortir car les gens me regardent" -> et alors ? etc... tout ça pour montrer au patient (ou pardon client comme le dit Sophie) que ses croyances sont sans fondement. Les techniques utilisées sont discutables mais efficaces dans les cas de phobies par exemple.
De plus notre grande journaliste semble tout baser sur la méthode expérimentale, alors d'accord au niveau comportementale c'est tout à fait possible, mais lorsqu'on postule un inconscient au sens de la psychanalyse, comment le mettre en évidence expérimentalement ? Qu'on soit d'accord ou non avec les théories psychanalytiques, comment les infirmer ou les affirmer ? Comment prouver expérimentalement la théories des pulsions, des désirs inconscients etc... ? Est ce que le fait de ne pas pouvoir le prouver par l'expérience quantitative etc... est une preuve que ça n'existe pas ?
Ah aussi on a eu droit au fait que les théories Freudiennes étaient "délirantes dès le début" Freud avec d'autres a permis la compréhension du rôle de la sexualité dans certaines pathologie etc... On peut être tout a fait en désaccord avec ses théories mais on ne peut pas nier que lui et ses confrères on fait avancer les moeurs de son époque concernant la sexualité, l'homosexualité, les femmes etc...
26 " Freud a revue nombreuses de ces théories et il le dit dans ses correspondances " Tout a fait, Freud lors de ses premières théories, par exemple la théorie de la séduction se rend compte qu'elle est invalide, ou du moins qu'elle ne s'applique pas à tous ses patient et cherche donc à comprendre plus précisément ce qui ne va pas et en parle dans ses lettres. En aucun moment contrairement a ce qu'on nous dit Freud se dit "ah merde ce que je dis c'est de la merde mais tant pis je continue là dedans histoire de me faire masse fric". Freud essaie d'améliorer ses théories en les confrontant à ses patients etc... Toutes les sciences revoient leur théories car elles sont invalidés par les faits , les expériences etc... et heureusement sinon on avancerait jamais.
29" "le discours conscient du client n'a aucun intérêt » « le psychanalyste ne s’intéresse pas aux messages conscients ». Le discours conscient du patient est extrêmement important il permet de comprendre l'état d'esprit du patient etc.. Je ne sais pas comment on peut dire que le discours conscient du "client" n'a aucun intérêt, le psychanalyste s’intéresse aux messages conscients car ils sont une expression de la personne, de son mal être, ils permettent aussi d'accéder à l’inconscient, mais on ne s'en fou pas de ce que dit le patient ça n'a aucun sens...
30 " à partir du moment où ils l'expriment tout est faux " Mais quoi ? comment sérieusement on peut penser ça de la psychanalyse, si un patient exprime quelque chose bien-sûr que ça a une réalité concrète pour lui bien-sûr que c'est vrai, les affirmations de cette dame n'ont aucun sens c'est incroyable, c'est affligeant...
32 " les gens sont amener a penser que si ils vont mal c'est que quelqu'un leur a fait quelque chose ou pas fait quelque chose et que c'est très violent » Alors la je pense qu'elle parle plus ou moins des théories de la séduction etc... Comme quoi un traumatisme en particulier sexuel est cause de pathologie psychique. Oui sauf que là c'est l'une des toutes premières théories Freudiennes sur l'hystérie, qu'il a très vite infirmer...
Bref je m’arrête, ce que j'ai écrit est assez décousu et j'ai écrit ça sur le vif, je re dis juste que je ne suis pas psychanalyste mais je suis étudiant en psychologie, j'étudie toutes les psychologies dont la psychanalyse j'ai donc des réelles connaissances, contrairement à certains sur la psychologie en général.
Je ne suis pas pro psychanalyse et j'en critique certains aspects mais là c'était juste incroyable d'écouter cette femme parler comme ça en faisant abstraction de 99% de la psychanalyse pour se concentrer sur de vieilles théories Freudienne qui en plus sont visiblement incomprises par la journaliste (?). Qui ferrait un documentaire pour critiquer par exemple la physique sans rien n'y connaitre et en se basant sur les théories du 16eme siècle ? C'est ce qu'y est fait ici avec la psychanalyse...
De plus les trois ahuris qui servent d'interviewer sont une incroyable honte, comment peut on manquer à ce point d'esprit critique, les gars sont là " ah oui je savais pas" "oh c'est horrible" non mais sérieux c'est quoi ça, un peu de professionnalisme les gars...
Cette vidéo on dirait une espèce de vidéo de la théorie du complot sur les complos judéo-maçonique-11septembre-illuminatis. Sauf que là c'est la psychanalyse qui manipule les médias, les écoles, les médecins ...
Le pire c'est que les gens sans reculs vont prendre ça comme parole d'évangile et se dire merde mais les psychanalystes c'est des gros connards
Un espèce de documentaire choque pour la ménagère un peu bête...
Loriane Brunessaux résume très bien la chose " "Le mur" est [...] un film de propagande dont le manque de rigueur et la malhonnêteté ne peuvent échapper à aucune personne s’intéressant un tant soit peu à l’état actuel des connaissances et des pratiques dans le champ de l’autisme ». « absolument réducteur et présomptueux » « montage grossier ».
+Illeone Yt
Beaucoup de confusion dans votre LOOONG commentaire, beaucoup de procès d'intention, beaucoup d'émotions, et beaucoup de référence à votre petit parcours personnel qui a toutes les chances de ne pas refléter la réalité d'un terrain auquel notre invitée s'est confrontée.
«« beaucoup de suicide chez les psychanalystes, au moins ils ne font pas de mal aux autres » Je pense que ça se passe de commentaire, le gars encense le suicide d'hommes car selon lui, qui se base sur le témoignage d'une personne totalement anti psychanalyse ils sont dangereux. Quel esprit critique.»
Une phrase malheureuse sur 2 heures de direct. Une phrase que je regrette, mais que vous avez surtout décidé d'interpréter en m'attribuant des idées que je n'ai pas, que je n'ai pas manifesté, que vous tirez de votre seule envie de les voir exister.
Merci pour cette démonstration.
«De plus les trois ahuris qui servent d'interviewer sont une incroyable honte, comment peut on manquer à ce point d'esprit critique, les gars sont là " ah oui je savais pas" "oh c'est horrible" non mais sérieux c'est quoi ça, un peu de professionnalisme les gars...»
Merci infiniment, je vais partager cette chaleureuse remarque afin que votre avis puisse être plus largement connu.
Je n'ai pas très envie de débattre avec vous, le ton n'est pas adéquate, mais je vous encourage à ne pas singer ce que vous appelez "l'esprit critique" et à vous intéresser un peu à l'épistémologie
Mendax l'ahuri.
Dommage de n'avoir répondu sur rien.
Vous vous offusquez de ses attaques mais vous ignorez totalement sa critique extrêmement pertinente des propos de Robert.
Une critique moins superficielle de la psychanalyse serait la bienvenue...
Dieu merci je suis étudiant en psychologie à Grenoble !
Selon moi ce qui ne va pas, c’est tout ça, mais en plus la conviction sincère des gens hors milieu qui croient sur comme fer à la psychanalyse.
Les gens ne savent pas la différence déjà entre psychologie scientifique et psychanalyse! Une amie , femme d’un psychiatre m’a sorti que la psychologie n’était pas une science !!
C’est de l’éducation qu’il faut, comme vous faites. MERCI 🙏🏼
J'ai une tendresse particulière pour ces moments d'émission où l' on pouvait tousser sur son voisin en toute décontraction, sans créer la moindre tension : /
Merci pour cette formidable émission. Je ne sais pas pourquoi, j'étais passé à côté. C'est certainement un acte manqué de ma part dû à une part non résolue de mon complexe d'oedipe.
Sans rire, ça m'a fait un bien fou. J'ai pas fait de psychanalyse, mais j'en ai quand même subi des influences ici ou là. Ces "débunkages" aident à nettoyer les croyances qui traînent dans les recoins.
l'autre problème est que beaucoup de psychologues sont "d'obédience" psychanalytique sans même forcément le dire aux patients!
Le livre de Onfray sur Freud n'est pas une référence vraiment - très mauvaise méthode historiographique. Si tu veux une critique plus construite il vaut mieux lire Le livre noir de la psychanalyse.
"Un destin si funeste" de François Roustang est une bonne analyse des relations compliquées maître/disciple.
Et c'est une émission scientifique? À partir de 2mn20, ils disent qu'il y a des méta-études sur des milliers de patients, en psychothérapie qui prouvent que la psychanalyse est un mauvais choix. J'ai vérifié sur les bases de données scientifiques (PubMed, PsychInfo,...). Il n'existe aucune étude de cette ampleur prouvant cela.
Citez les articles scientifiques sur lesquels vous vous appuyez. Comment une émission serait-elle scientifique si on ne peut pas vérifier ses sources?
#fakenews
Oh! La ! La! On a tous les stéréotypes des trolls sur Internet : la révélation (on va vous dire la vérité), théorie complotiste (dans les médias et l'audiovisuel les gens sont manipulés par les psychanalystes),
Taqiq Fred je suis bien d’accord avec vous
Intéressant, ce serait top de faire la même émission avec un psychanalyste pour créer un débat. Cette dame semble avoir un avis bien ferme sur la question de l'état de la psychanalyse en France.
Ils ne veulent jamais débattre.
Lol ! Avis bien ferme parce que rempli à ras bord des clichés les plus éculés et imbéciles sur le sujet...
ua-cam.com/video/WVtO3d-CqyE/v-deo.html Sophie Robert interviewe trois anciens psychanalystes lacaniens (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman) et un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.
ils on deja expliquer plusieurs fois que le but de l'emission n'est pas specialement de debattre avec des gens. on a vu plusieur fois sur leur chaine (notamment avec grimault) qu'un debat entre des zeteticien et des croyant ou des fakemedecin mène souvent a un conflit et qu'en plus de ca les gens a fond dans les fake medecine sont bourré de biais cognitif ( qui prend enormement de temps a expliquer sachant qu'ils l'on deja expliquer des tas de fois et qu'ils le font toujours en conference) et surtout passe leur temps a affirmer des chose fausse qui demande beaucoup plus de temps a demonter qu'a dire. dire que la terre est plate ca prend 2 seconde , expliquer a un croyant que la terre n'est pas plate prend plusieur minute voir heure et dans les cas les plus dur peu prendre des semaine voir des année. bref la tronche en biais ne cherche pas a debattre mais a apprendre au gens comment ce defendre fasse au croyance.
Respect Sophie pour ton courage, tout mon soutien pour toi. J'ai fait une psychanalyse pendant de nombreuses années, je suis à présent déconverti et je peux vous dire qu'elle a raison sur pratiquement tout.
Le livre d'Onfray ne nous apprend rien de vraiment nouveau sur la critique de la psychanalyse et de ses différents personnages représentatifs ou médiatiques. Mais c'est quand même un bon livre. Cependant, il y a mieux : celui de Jacques Bénesteau, "Mensonges freudiens. Histoire d'une désinformation séculaire" ; Jacques Van Rillaer, "Les illusions de la psychanalyse" ; Mikkel Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani, "Le dossier Freud. Enquête sur l'histoire de la psychanalyse" ; Jacques Bouveresse, "Mythologie, philosophie et pseudo-science. Wittgenstein lecteur de Freud" ; René Pommier, "Sigmund est fou et Freud a tout faux", "La psychopathologie de la vie quotidienne ou quand Freud déménage du soir au matin" ; et indirectement, un ouvrage indispensable de Karl Popper (puisqu'il constitue une dévastation de l'idéologie déterministe) : "L'univers irrésolu, plaidoyer pour l'indéterminisme".
Sophie Robert a fait un énorme travail de salubrité publique pour informer les gens sur la vraie valeur de la psychanalyse, et bien entendu, le comportement lamentable des psychanalystes vis-à-vis de leurs critiques.
Pas d'unicité de personne, ni de pratiques. LES psychanalystes et LA psychanalyse, ça n'existe pas. Quand on a compris ça, le discours critique généralisant de la psychanalyse peut être largement relativisé.
43:46 : Les étudiants ne font pas la distinction. Et ensuite, ils deviennent thérapeutes et mélangent les genres. Et ça a pourrit une bonne partie de la profession. Et ce sont du coup les patients qui doivent s'organiser entre eux pour établir des listes blanches de praticiens pas complètement à la rue. C'est merveilleux. (Voir par exemple les témoignages édifiants sur "paye ton psy" ou autres...)
Le résultat c'est que nous sommes en 2019 et que, si l'on a un trauma à régler par exemple par rapport à un viol, c'est souvent le hasard qui décide si l'on va se retrouver avec une personne qui va essayer de nous faire croire que l'on a aimé ça et que l'on est responsable (parfois jusqu'au suicide) ou si l'on aura la chance de recevoir l'aide adéquate. Miam miam.
J'ai déjà dit à plusieurs psys (psychanalystes ou psychologues) que les connaissances scientifiques notamment en médecine et en neurologie, étaient contraires aux propos qu'ils me tenaient. En général, ils m'ont répondu "oui mais nous on sait des choses que les médecins ne savent pas".
Ça fait peur.
+Patte de Chat La psychanalyse est un dogme amené à disparaître, ses derniers soubresauts sont violents et agressifs car la France est un des derniers bastion de cette théorie remplie de connerie
+Patte de Chat Franchement, en tant qu'étudiant en psychologie et (du moins je l'espère) futur chercheur en ce domaine, cela m'attriste vraiment d'entendre ce genre de témoignage, non pas contre vous mais contre les psychologues et psychanalystes qui vous ont dit ca.
Cela fait des décennies que les psychologues se battent pour que le monde scientifique reconnaisse la psychologie comme une science, que l'on travaille main dans la main avec la médecine pour établir les thérapies les plus efficaces possibles et, sous couverts de théories vieillissantes, ceux qui, par exemple, ne jurent que par Freud ou Lacan sans remettre en question leurs idées vieilles de presque un Siècle viennent dire que EUX ont tout compris, qu'ils savent explorer votre subconscient et que la médecine ne peut rien pour eux et on entend parler que d'eux.
C'est exaspérant le nombre de gens qui sortent d'études de psychologie en étant persuadés de tout connaître sur la pensée et de pouvoir aider n'importe qui à l'aide de quelques symptômes quand on sait qu'on parle d'une discipline très "jeune" et encore balbutiante par rapport à d'autres disciplines...
LotR Adri Perd pas espoir, les gens qui creusent un minimum savent bien que la psychanalyse c'est caca et que la psychologie n'a rien à voir.
J'espère bien que les gens s'en apercevront un jour... Ce qui m'inquiète (et c'est d'ailleurs ce qui est dit au début) c'est qu'en France, on est encore un des rares pays où les gens ne savent pas faire la différence entre psychologue/psychiatre/psychanalyste et pour la plupart, "tout ca c'est pareil"... C'est pour ca que je rêve d'une chaîne UA-cam (à la manière d'e-penser ou de n'importe quel autre vulgarisateur scientifique) de vulgarisation de la psychologie auprès des gens qui n'ont pas de notions là-dessus voit le jour
LotR Adri Psylab ;)
J'ai consultés des psychanalystes sensée être des médecins puisque psychiatre ou pédopsychiatre à partir de mes 14 ans. J'ai eu de ses discours !! entre le psych qui dit à ma mère que je suis timide à partir d'un dessin, entre, celui qui en une séance me diag bipolaire alors que j'ai pas de crise maniaque, celle qui me sort pour mes TCA que de toute manière le problème avec la nourriture viens de ma relation avec ma mère, et j'en passe... Alors qu'en fait je suis juste autiste. Mais du coup à cause de leurs incompétences et de leurs conneries j'ai été diag qu'à 22 ans. Alors qu'un diag d'autisme est très important pour être posé le plus tôt possible. Big Up à celui qui m'a sorti que si j'étais harcelé dans tous les lieux où je me rends c'était parce que pour le bien être du groupe ils avaient besoin d'une cible.
"Big Up à celui qui m'a sorti que si j'étais harcelé dans tous les lieux où je me rends c'était parce que pour le bien être du groupe ils avaient besoin d'une cible."
Pourquoi ce serait incompatible avec un diagnostic d'autisme ? Dans beaucoup de groupes dysfonctionnels, on s'en prend à celui qui est différent. Ça peut être celui qui vient de déménager, qq'un qui a de "trop" bonnes notes, l'homosexuel... L'aspie est toujours une cible de choix pour ces gens.
Je précise que ce n'est pas pour te contredire : j'ai moi-même 42 ans, en attente d'un diagnostic auprès d'un CRA, j'ai connu les psychanalystes. Mon big up je le dédie à celui que si j'étais homo, c'était pour attraper le SIDA comme mon père ( oui mon père en était mort ). Bref... J'ai aussi connu le harcèlement scolaire, voire le harcèlement tout court.
J'ai étudié quelques textes de Lacan en psycholinguistique (j'ai fait sciences du langage), c'est tellement compliqué qu'il faut des pages et des pages d'exégèse, mais comment savoir si ça voulait vraiment dire ça ou si les exégètes ne disent pas n'imp ? Mon prof prenait ça plutôt à la rigolade car il n'était pas du pôle psy de la fac (Rennes).
Par contre une de mes potes qui passait sa thèse à Nice, où ils ne sont que freudiens, venue faire un colloque à Rennes, s'est fait méchamment recevoir parce qu'elle ne citait pas Lacan, aucune remarque sur la qualité de son travail, seulement des questions acérées sur Lacan... elle était dégoûtée, mais plus largement ça donne une idée de l'ouverture d'esprit du milieu !
@Aziri Alain il me semble que l'un ou l'autre, cela reste un problème. Qui dit n'importe quoi ? Un parcours universitaire devrait garantir une formation scientifique. Ce que ne permet une formation à la psychanalyse. Ou psychanalytique. Quelque soit le gourou. Quelle est ton intention en jugeant ce commentaire alors ?
@Aziri AlainSophismes. Quant à la question scientifique ?
@Aziri Alain Je ne suis pas spécialiste de Freud ou de Lacan, mais comme vous parlez d'astrophysique et que c'est un champ que je maîtrise beaucoup plus, je me permets de vous reprendre dessus :
--------------- "les astrophysiciens (scientifiques s'il en est) théorisent que l'univers est plat [...]"
---------------
Je pense qu'il y a une grosse confusion sur le mot "plat". En mathématique, un espace est dit plat si il a certaines propriétés (il respecte les axiomes d'Euclide) : en gros il doit vérifier que la somme des angles d'un triangle vaut toujours 180°.
Ça ne veut absolument pas dire qu'il est à 2 dimensions. On peut très bien avoir un espace à 3 dimensions qualifié de "plat", c'est d'ailleurs dans ce genre d'espaces que les mathématiciens faisaient de la géométrie jusque dans les années 1900.
Pour ce qui est de notre univers, contrairement à ce que vous dites on sait justement qu'il n'est PAS plat : globalement, la somme des angles d'un triangle y est légèrement inférieure à 180°, on le mesure très bien. On dit qu'il a une géométrie "hyperbolique", mais là encore n'allez pas imaginer que cela signifie que les astrophysiciens pensent que l'univers est de la forme d'une courbe hyperbole.
--------------- "[...] qu'il est sans bords"
---------------
Là encore en topologie, la propriété "sans bord" n'est pas celle du langage courant, mais peu importe, les astrophysiciens ne se prononcent de toute façon que sur l'univers observable. Ils sont bien incapables de décrire sa structure au-delà, et ils n'ont pas cette prétention, ils ne peuvent même pas dire si il est fini ou infini !
Alors non, ils ne disent certainement pas que l'univers est sans bord.
--------------- "ces mêmes astrophysiciens postulent voir fantasment sur une théorie du tout qui réunirait la physique quantique et le principe de relativité générale."
---------------
Déjà on ne "postule" pas une théorie (postuler signifier poser comme principe, prendre comme point de départ). On peut avoir des postulats de base, mais la théorie est justement ce que l'on construit à partir de ces postulats.
Il n'y a pas à l'heure actuelle de théorie qui soit compatible avec à la fois la mécanique quantique et la relativité générale (donc a fortiori pas de postulats sur lesquels une telle théorie seraient construite). Donc non, les astrophysiciens ne postulent certainement pas l'existence d'une telle théorie. Par conséquent ils n'en utilisent pas, ce qui leur interdit de se prononcer avec certitude sur ce qui se passe à l'intérieur d'un trou noir par exemple.
On peut dire si vous voulez qu'ils la fantasment (dans le sens où ils aimeraient bien qu'il en existe une, car là encore le mot est polysémique), tout comme on a un jour fantasmé de pouvoir expliquer le rayonnement du corps noir (ce qui a finalement donné la théorie quantique) et qu'on a un jour fantasmé d'expliquer l'avance du périhélie de Mercure (ce qui a donné la théorie de la relativité générale). Ça me semble plutôt une bonne chose de désirer pouvoir expliquer un phénomène incompris.
(Soit dit en passant "postuler voire fantasmer" est une tournure assez étrange. A peu près autant que dire "manger voire dormir")
--------------- "Saviez vous que ce que nous présentons de l'univers n'est qu'une lecture ne prennant en compte que la gravitation et pas les autres forces ?
---------------
Encore une fois non, loin de là. Rien que pour étudier le soleil par exemple : on prend en compte la gravitation pour expliquer pourquoi la matière qui le constitue ne se disperse pas dans l'espace, on utilise l'électromagnétisme pour décrire les cycles solaires, on a recours à l'interaction forte pour étudier la fusion nucléaire qui a lieu en son sein et pour finir l'interaction faible permet de prédire la stabilité des noyaux atomiques ainsi produits.
Les quatre interactions fondamentales sont donc bien utilisées en astrophysique. Et quand bien même on peut se contenter de n'utiliser que l'interaction forte pour étudier la création de l'hélium, ou uniquement la gravitation pour étudier un nuage de gaz, c'est simplement parce que ce sont les interactions de loin les plus importantes dans ces phénomènes respectifs. Ça ne sert à rien d'utiliser l'interaction faible pour décrire la rotation d'une planète. On pourrait. Mais ça serait inutilement complexe pour peu de précision supplémentaire au final. Un peu comme calculer l'influence de l'éclat de Vénus sur la luminosité de votre chambre un soir de pleine lune.
--------------- "Pourriez-vous décemment dire que l'astrophysique n'est pas une science et qu'on ne devrait plus l'enseigner." ---------------
Je ne vois absolument pas le rapport avec ce qui précède.
Quand bien même on modéliserait l'espace par un objet à 2 dimensions dans lequel seule la gravité a un effet prépondérant comme vous pensez le croire, je ne vois pas en quoi ça enlèverait à cette théorie son aspect scientifique.
Si on peut la confronter aux observations, faire des prédictions et l'infirmer dans le cas où les résultats ne sont pas en accord avec la théorie, alors oui c'est une théorie qu'on peut envisager. (Elle ne ferait pas long feu cela dit.)
--------------- "Pouvez-vous décemment me dire que le psychisme humain pourrait être pleinement étudier sans l'utilisation de fictions explicatives et uniquement par la méthode empirique ?"
------
Là je sors de mon champ de compétence (et je ne suis pas sûr de saisir ce que vous appelez une "fiction explicative") mais l'idée ne me paraît pas aberrante. Si on peut trouver des phénomènes observables et reproductibles dans ce domaine, je ne vois pas le problème pour appliquer la méthode scientifique.
D'ailleurs, au moins une partie de ce qui est reproché au Lacanisme c'est précisément de se revendiquer de la science et même des sciences dures (vous qui parlez de "scientisme de la part de ceux là même qui ne sont pas scientifiques" ... on est en plein dedans) : quand Lacan dit qu'une maladie mentale EST une forme topologique (tore, bouteille de Klein, ...) et qu'une coupure sur ces surfaces EST le sujet atteint de la maladie (il précise explicitement qu'il ne fait pas une analogie mais qu'il décrit l'ontologie de ces objets) ... il DIT faire des mathématiques. Or il n'en fait pas, il décide juste arbitrairement de faire coïncider un concept mathématique avec un concept psychiatrique. En plus de n'avoir aucun intérêt explicatif puisque peu de personnes savent comment est définie une coupure sur une surface topologique, tout cela est postulé (là pour le coup il s'agit d'un postulat) sans aucune justification. Il aurait pu dire l'exact contraire que ça aurait été tout autant plausible.
Pourtant Lacan dira qu'il "utilise les développements les plus récents de la topologie".
(Je précise que je viens de citer textuellement des propos de Lacan, ils ne sont peut-être pas représentatifs de son oeuvre, mais je me suis laissé entendre dire que c'était un type d'argumentaire récurrent chez lui)
Un exemple d'approche scientifique de phénomène de la conscience : il y a des tentatives d'explications du fonctionnement du cerveau humain par les neurosciences (je vous encourage à regarder les cours du collège de France de Stanislas Dehaene, ils sont en ligne et ils sont limpides, bien que le domaine soit complexe, il évite soigneusement le vocabulaire jargonnant et obscurcissant son discours).
Des modèles mathématiques sont proposés pour appréhender la décharge d'un neurone ou d'un groupe de neurone et ainsi en déduire à partir de quel moment un stimulus devient conscient. Par exemple dans certains de ces modèles, un neurone sera modélisé par une fonction qui reçoit plusieurs nombre réels en entrée et en renvoie un en sortie. Pourquoi ? Parce qu'un neurone est effectivement constitué de plusieurs dendrites dans lesquels un signal électrique entre, se propage le long de l'axone et en ressort.
Je ne suis pas spécialiste de neuroscience, mais ce modèle me semble a priori pertinent, peut-être qu'il est trop simpliste, peut-être qu'il sera infirmé par des expériences in vivo, mais il a un fondement qui n'est pas aberrant.
(Il se trouve que ces modèles prédisent plutôt bien le comportement collectif des neurones sous des stimuli simples.)
Mais on aurait aussi pu dire quelque chose du genre : "un neurone ressemble à une pieuvre, c'EST donc une pieuvre, or les pieuvres ont trois cœurs, par conséquent nous disposons de trois types de cerveaux ..." puis dérouler une théorie sur le fonctionnement interne du cerveau (est-ce là une "fiction explicative" ?).
Une telle théorie pourrait passer pour plausible au vu de la ressemblance entre un neurone et une pieuvre, mais saura-t-elle prédire quoi que ce soit ? Et mieux, saura-t-elle prédire juste ?
@Aziri Alain J'ajoute qu'il est assez cocasse de votre part de lire :
" l'objet de son travail était le langage et sa complexité"
"je vous offre un peu de lecture qui vous fera, si vous faites l’effort de chercher à comprendre ce dont vous parlez"
"Il serait bon de comprendre le sens de mots que vous employez"
Alors même que sur le long paragraphe que vous écrivez sur l'astrophysique vous démontrez ne pas comprendre des concepts élémentaires comme "plat", "sans bord", "postuler", ... et que quasiment tout ce que vous attribuez à cette discipline est faux.
Je ne peux pas imaginer que vous puissiez entrevoir un sens profond au travers de la logorrhée lacanienne et pourtant buter à ce point sur des notions simplissimes que vous pouvez trouver vulgarisées n'importe où.
@Aziri Alain Déjà ne parlez pas de condescendance avant d'avoir relus vos propres réponses à ce fil. Elles en transpirent : le premier mot de votre première réponse est 'lol', les derniers sont "merci de ne pas dire n'importe quoi". Vous pensiez qu'en disant à votre tour n'importe quoi sur l'astro vous alliez échapper à un traitement symétrique ?
Vous dites que les astrophysiciens considèrent l'univers comme étant plat. C'est faux, c'est tout.
(D'ailleurs la courbure de l'univers (pas si infime) n'a rien à voir avec sa vastitude. Par exemple, la courbure tend vers l'infini près d'un trou noir et pourtant ça n'est pas bien grand.)
Vous dites que je propose cette même critique tout au long de ma réponse ? Lisez mieux, j'y réagis aussi sur les différents types d'interactions utilisées en astro, sur la topologie globale de l'univers, sur le recours à la méca Q et à la relativité générale.
Je ne préjuge pas de vos connaissances en astrophysique, mais vous dites beaucoup de choses fausses sur le sujet. Ce n'est pas grave, mais dans ce cas, n'en parlez pas.
J'ai bien compris que votre sujet initial n'était pas l'astrophysique, mais il se trouve que c'est vous même qui avez choisi cette discipline pour former votre argumentaire (c'est donc vous qui êtes hors-sujet ?). Vous raillez l'astrophysique implicitement en la décrivant faussement et en concluant qu'elle ne ressemble décidément pas à une théorie scientifique. Du coup je remets les pendules à l'heure sur votre choix initial, et si les prémisses sont fausses ...
Quant à moi, je reconnais volontiers mal connaître la psychanalyse lacanienne, c'est pourquoi je ne m'exprime que lorsqu'elle prétend faire des mathématiques. Ce qui devrait vous ravir puisque vous parlez vous même du "mal du siècle" quand il est question de personnes qui veulent faire de la science alors qu'ils ne sont pas scientifiques.
Après je n'ai rien dit sur le champ complet de la psychanalyse, le fait est que je le connais mal.
Ça ne m'étonnerait d'ailleurs pas du tout qu'il y ait des choses pertinentes dedans. Tout comme l'alchimie était très ésotérique, allait dans tous les sens, loin d'épouser une "forme scientifique", elle a joué un rôle dans la compréhension des réactions entre éléments qui a ensuite donné la chimie. Ça ne m'étonnerait pas que certaines découvertes en psychanalyse puissent un jour être formalisées et forment une théorie scientifique.
Je dis juste que pour l'instant, lorsqu'elle prétend déjà l'être en utilisant des mots mathématiques (juste des mots), ça tend plus vers la parodie qu'autre chose.
Pour ma part c'est sur ça que je fais un reproche et rien d'autre.
Hello, je suis allée voir le film "le mur" et là c'est pas un choc que j'ai eu mais une sidérantion absolu.... Le discours de ces vieux débris est une HONTE !!!! J'ai fait une analyse et heureusement que je n'ai pas eu trop de dégâts, mais plus JAMAIS DE LA PSYCHANALYSE !!!!
Après des années, et beaucoup d'argent, je me suis rendu compte que je perdais non seulement mon temps mais Également toutes pensées que j'allais m'en sortir... Finalement une psychologue m'a aidé à comprendre.!!! merci beaucoup pour vos vidéos, je retrouve mon esprit scientifique et critique 👍👍👍
C'est intéressant mais parfois dur à suivre, Sophie Robert est épuisante un peu je trouve.. Pas trop de souci avec ses propos, mais son débit de paroles rend la discussion assez bordélique à certains moments.. J'avais eu la même sensation quand elle était passée dans la tête au carré sur FranceInter.
Enfin sinon, dans le fond c'est bien, super démarche de votre part d'aborder ce sujet.
Puis je ne peux que vous conseiller aussi la lecture du Livre Noir de la psychanalyse qui rassemble les critiques construites d'un bon nombre d'auteurs.
Encore merci de tout ce que vous faites
J'ai suivie 3 ans de psychologie à la fac de Caen.
Nous avons eux des cours de psychopatho et de clinic c'était top. Mais on a aussi eu droit à :
Le complexe doedip. Le fait que l'homosexualité c'était un complexe doedip inversé. On a étudier des texte de Freud Lankan klein etc. Avec autant de connerie et de mot imbuvable en se demandant sérieusement ce qu'on fichais ici.
Surtout lorsque a côté on étudier des choses purement sérieuse et scientifique notamment en neuropsycho et en cognitive.
La psychologie en France à un sérieux problème.
Oui, les gens comme vous.
Et aussi un peu l'orthographe des futurs praticiens
Je suis a present en L3 psycho caen. Et oui la psychanalyse par des psychanalystes nous enseigne la methode scientifique ainsi: emancipez vous du manque de significativite des modeles pour les pratiquer.... semanciper des sciences avec un titre scientifique...
L'épistémologie disqualifie la psychanalyse : il n'y a même pas de discussion à ce niveau-là.
Alors mes cours d'épistémologie sur les fondements de la psychanalyse ne seraient qu'un piètre mensonge ..?
Joanna Cochin. L'éspistemologie discrédite la psychanalyse en tant que science. Au sens Popperien du terme, la psychanalyse est, au mieux, un programme de recherche métaphysique.
@Aziri Alain , c'est une remarque intéressante, mais pourquoi le pensez-vous?
@@joannacochin9850 Rassurez-vous, le mensonge est l'épistémologie elle-même, souvent guidée par les présupposés des chercheurs.
@Aziri Alain Non. Popper, dans La logique de la découverte scientifique, rapproche la métaphysique de l'induction des positiviste et protège la science de sa qualité empirique, comme en astrophysique, par la déduction et le critère de falsifiabilité. L'astrophysique n'est pas une recherche métaphysique mais une recherche de science empirique.
Cher Mendax.
Super travail.
J'ai été moi aussi confronté à ce genre de conneries.... je suis un peu obligé de le dire de cette manière..
En effet et dans certains cas on peut obliger une personne à rencontrer un expert psychiatre.
En matière de justice par exemple.
Ce fut mon cas.
Les déductions que l'on peut assez facilement trouver dans les rapports rendus aux magistrats sont tout simplement ahurissantes.
Elles sont dans certains cas dangereuses et peuvent générer des catastrophes humaines indicibles dans ce cadre.
Les magistrats travaillent avec ça...
C'est dingue à nos jours..!
Pour terminer je te rappelle que ces soit disants experts sévissent quotidiennement en milieu carcéral.
Je te dis pas les dégâts quand il s'agit de "soigner" un agresseur sexuel....!!!!!
Après on s'étonne que des criminels de ce genre récidivent....
Je te souhaite bon courage quant à la lecture d'un certain Claude Ballier spécialiste auto proclamé des agresseurs sexuels.
Je pense que son charabia imbitable doit encore faire autorité aujourd'hui.
Pour info cet homme la est décédé il y déjà quelques années... il n'est plus la pour ce défendre.
Dommage..
Mais il y en a d'autres..... plein les taules.
Un mot Mendax...... t'as du boulot !!
Jm
Je suis preneur d'infos sur la présence de ces modes de pensée irrationnels dans le monde de la justice.
M.
3 ans après : ce débat national a-t-il eu lieu ? Est-il prévu, discuté, aux oubliettes ?
Je débarque, trois ans après :D :D :D :D je découvre votre chaîne. Je rejoins ce qui est dit dans le commentaire précédent. C'est très loin de ce que je connais. Je fais une analyse depuis 5 ans, et cela m'a aidé, beaucoup aidé, et continue de m'aider. Je suis soignée (et oui, soigner ^^) par la cure de la parole. L'analyste que je vois interagit avec moi, il y a un dialogue. Je ne suis pas sur le divan. Le psychanalyste que je vois est diplômé en psychologie, il a été psychologue et a suivi lui-même une analyse. Il est très loin de tout ce qui est dénoncé dans cette conférence. Je ne pense pas être "en sidération" face à lui, je ne pense pas non plus être une personne renfermée sur elle-même à cause de cette analyse et je ne pense pas non plus être dans une relation mortifère aux autres... Bien au contraire. Je vais de mieux en mieux et ma relation aux autre et de plus en plus saine, et de plus en plus fluide, c'est plus simple avec les gens en générale. Alors, sans doute que l'analyse que je fais n'est pas la cause principale de mon mieux être, il y a sans doute le fait que je suis suivie par mon médecin généraliste pour mon traitement. Mais de toute façon, tout psychologue, tout psychothérapeute, et même les psychiatres, bref, tout "psy" le dit : voir un psychiatre ou un médecin pour son mal être ou sa pathologie, ce n'est pas suffisant, il faut voir à côté un psychologue ou psy- mettez ce que vous voulez derrière. Il faut les deux. Alors ou, c'est lourd au niveau du suivi mais c'est nécéssaire. J'ai été hospitalisée pour une depression que je trainais depuis mon adolescence, et c'est la première chose que l'on m'a dite à l'HP, il faut un suivi médical et thérapeutique, voir un psychiatre et un médecin seul ne suffit pas, et une analyse (avec le psy- que vous voulez), ne suffit pas. J'en suis à 1 : 06 et pour le moment, vous n'en faites pas mention. Et je suis également déçue de voir (comme certaines personnes précédemment), de voir que c'est, pour le moment, une vidéo à charge. Madame dit qu'elle n'attaque pas la psychanalyse, mais elle n'en donne pas l'impression. C'est dommage qu'un psychanalyste n'ai pas été invité pour répondre. Après, je parle de mon expérience, et pas de la généralité, et je sais que le témoignage n'est pas une preuve. Je sais aussi que l'expérimentation personnelle n'est pas une preuve... Alors je reste sceptique, dans le sens contraire de ce qui est exposé dans votre conférence. Avez-vous regardé la vidéo de Mardi Noir ? Qui est une sorte de droit de réponse de cette émission ? Je la trouve intéressante : ua-cam.com/video/zCublF7fd24/v-deo.html
Pourquoi demander à quelqu'un "anti" de venir parler d'un sujet ? C'est s'assurer déjà que rien de positif n'en sortira. Je suis allée voir le documentaire dont il est question, "Le Mur", lequel est tellement partial qu'il est difficile de l'appeler Documentaire. Je n'y ai pas vu la cinquantaine de psys dont parle Mme Robert, sans doute qu'ils n'étaient pas assez ridicules pour y figurer ? Je n'ai pas de sympathie particulière pour la psychanalyse, mais de là à voir épinglés des pros sur une partie de leurs propos, hors contexte, crûment et sans pitié.... C'est assez consternant.
Alors que quand est filmée la famille avec enfants autistes, forcément brave et vaillante, on a droit à une petite musique légère pour bien imprégner l'esprit que là, tout est beau et bien. Une famille modèle qui suffit à contrer les propos des psys parlant de parents mortifères. C'est bien trouvé.
Et les amalgames se succèdent : l'enfant qui ne parle pas à 14 ans, c'est forcément parce qu'il n'a pas eu les soins qu'il lui fallait, contrairement à son frère collégien qui réussit bien en classe. Là, Mme Robert se garde bien de souligner que chaque enfant autiste est différent, et a une progression personnelle non directement corrélée au traitement dont il bénéficie. Elle avance dans une autre vidéo qu'aux Etats-Unis, des enfants qui étaient profondément autistes peuvent passer leur bac, travailler ou fonder une famille principalement du fait qu'ils ont été scolarisés. J'ai des doutes.
La question : est-ce qu'il y a davantage de cas d'autismes dans les favelas est particulièrement insidieuse, car les gens des favelas n'ont sans doute pas droit aux suivis médicaux et à la présence dans les statistiques de santé mentale.
Encore une fois, je ne dis pas que la psychanalyse est forcément une solution, et surtout en cas d'autisme, où le sujet ne peut pas recourir à la parole. Je dis qu'évaluer la psychanalyse par le filtre d'une opposante, qui a monté un film manquant d'honnêteté, est choquant, surtout de la part d'une équipe sérieuse comme celle de la Tronche en Biais. Je suis déçue de cet épisode peu éclairant.
Le lien vers le film :
www.dailymotion.com/video/x16d4fv
Une interview de Sophie Robert, que j'évoque :
ua-cam.com/video/QVFp383CtFI/v-deo.html
Elle est anti depuis qu'elle a fait les entretiens des psychanalyses... t's rien compris
Dire que cette vidéo a 7 ans mais est pourtant tellement d’actualité avec la montée des dérives sectaires actuelles
Ce que tu dis vis à vis du coût pour le patient (et que j´avais déjà entendu ailleurs) me fait dire que la défense de la psychanalyse par les patients, c´est de l´engagement (théorie de l éngagement) : on peut difficilement avouer, et s´avouer à soi-même, qu´on dépense une fortune dans quelque chose d´inutile.
(Bon choix pour Don´t Say Word, Vled ;) )
Effectivement on cherche du sens. Parfois faute d'en trouver on en créé. Si on tombe sur un charlatan, au mieux il ne se passe rien, au pire les patients sont détruits et iront de plus en plus mal.
Le biais du sunken cost ?
@@aureliesunshinelollipopand244 entre autres. Coûts déjà investis en argent mais aussi en temps, en énergie...
Merci de cette retransmission pour les non-auditeurs de Radio Campus Lorraine, car ils écoutent déjà leur radio campus endémique.
Une vraie question bien velue que celle des psys et de leur prégnance dans tellement de domaines.
J'ai beaucoup appris sur l'état actuel de la psychanalyse, et j'ai découvert un bon documentaire. Pour apporter au débat, surtout à la question du "bon" ou "mauvais" psy, je dirai que dans mon cas, le fait de savoir que la psychanalyse n'est pas une science en soi, et que la thérapie ne formera pas de réponse directe et concise d'un mal-être, ça fait travailler son égo et dans mon cas c'est ce qui m'aide. Ah oui, ça et le fait qu'il n'y ai que les psychothérapeutes-psychanalystes pour prescrire des médocs ^^
Continuez comme ça, gardons la tronche dans le biais sceptique!
Les "psychothérapeutes-psychanalystes" ne peuvent pas prescrire de médicaments, à moins d'être également psychiatres, car en France seuls les médecins sont autorisés à prescrire des médicaments.
+Patte de Chat en effet j'avais oublié de préciser
1:36:12 le livre c'est "au mon de la psychanalyse"? je ne trouve pas. mais ili en a un qui est titré "le livre noir de la psycanalyse" es celui là?
Petite précision: dans Freud tout n'est pas Eros comme vous l'avez dit (c'est un cliché que tout serait sexuel). La psychanalyse dans Freud est basé sur l'opposition du principe du plaisir et du principe de réalité. Et le principe de réalité est justement ce qui n'est pas sexuel.
Je ne dis pas ça pour discréditer l'ensemble de cette vidéo. C'est juste une précision qui mérite d'être dite car une critique de la psychanalyse n'excuse pas le sophisme de l’épouvantail (j'imagine qu'il s'agit d'un paralogisme néanmoins). C'est absurde d'attaquer Freud sur un "tout est sexuel" alors que justement la psychanalyse se base sur l'idée contraire à savoir que tout n'est pas sexuel.
C'est pas "La psychanalyse et la critique" c'est "la critique de la psychanalyse" et point barre. C'est un témoignage exclusivement à charge, il n'y a personne dans cette émission pour prendre un peu le pamphlet à revers, même les animateurs ont encore plus d'animosité sur le sujet que l'invitée. Il y a beaucoup de choses intéressantes qui ont été dites mais franchement j'en ressors plus avec l'impression d'avoir entendu frapper dans un punching-ball qu'autre chose. Au bout de 40 minutes j'ai zappé.
mais il y a quand même le moment ou Vled pointe une partie du discours de Sophie comme pouvant être rattachée à la pensée conspirationniste (et je le remercie pour ça) ce qui à mon sens est tout à fait juste: j'ai beaucoup entendu Sophie dans d'autres interviews, et j'étais frappé par cet aspect "les psychanalystes sont partout, même quand on croit qu'ils sont pas là ils y sont, même quand ils sont médecins, psychiatres, etc, ils sont contaminés par la pensée psychanalytique et délaissent la raison" donc il y a bien pointage de certains biais (je pointe ce moment parce que c'est le plus fort et le plus flagrant, mais il y en a d'autres... )
C'est ce qui me fait penser que la psychanalyse a encore de très beaux jours devant elle, ses ennemis sont pour l'instant encore ses meilleurs alliés! Hormis quelques curieux, ce type de vidéo et les discours qu'elle véhicule ne sont regardées que par des gens déjà convaincus. Ceux qui cherchent réellement à se faire un avis vont voir ailleurs.
Bonjour,
Je n'ai jamais rien lu en rapport avec la psychanalyse, je me base uniquement sur certains discours émanant de psychologues (pas français) s'intéressant à la psychanalyse, dont l'un psychanalyste, et leur compréhension de la psychanalyse semble bien différer de celle proposée par Madame Robert. En effet, il ne s'agirait pas de trouver des individus constituant la/les causes du malheur du patient, mais de considérer la perception qu'à le patient d'un système de relations dans lequel il est inscrit et participe et quels rôles celui-ci donne à autrui. Ces rôles, places attribuées par l'individu peuvent devenir problématiques pour l'individu et il s'agit d'en proposer une analyse permise par la distance qu'a celui qui analyse. D'après eux, c'est " une aile minoritaire et très en retard" qui porte ce discours (avec influence mère associée aux problèmes," la mère étant toxique par nature").
D'autre part, il ne s'agirait pas d'opposer conscient et inconscient, mais d'effectivement considérer que l'inconscient ne comporte pas la contrainte présente dans le conscient qui serait de parfois se clouer le bec. Ex: des gens qui ne termineraient pas leurs phrases.
Alors, peut-être que c'est moi qui n'ai pas compris ce que ces psychologues m'ont exprimé ou les propos de Madame Robert dans ce live, ou autre mais voilà.
Les individus interrogés sont-ils représentatifs de la "communauté" des psychanalystes de France? De plus, 52 interrogés lors de son documentaire ne me semble pas assez pour pouvoir généraliser des résultats et incriminer la discipline en elle-même.
Ce qu'elle dit est peut-être vrai, je suis assez ignorante du domaine et de son caractère scientifique ou dogmatique.
Etre payé en espèces ça évite le fisc. Faut-il y voir un motif - inconscient ou pas - autre que sacrificiel?
L'approche psychanalytique demande à ce que les séances soient payées en espèces, ou en chèque exceptionnellement, et généralement, avec dépassement d'honoraires sous le prétexte qu'il faut que ça "te coûte" d'aller chez le psy. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas être guéri si on ne veut pas l'être, et si ça nous coûte, alors on a plus de chance d'aller mieux.
@@Souxie123 Oui ben dites le aux psy.
@@Souxie123 Oui, c'est une belle arnaque.
Moi qui m'attendait à une vidéo qui aborderait de façon scientifique (en terme de langage, de psychologie, en terme de construction entre conscient, subconscient et inconscient...) la psychanalyse, me voilà devant une vidéo qui a un parti pris dès les premières minutes. La psychanalyse c'est une religion, une secte, on nous parle d'obédience, de temple, la maman c'est la grande méchante, le papa c'est l'être merveilleux... Vraiment cette vidéo "critique" (comprendre : la psychanalyse c'est une secte de tarés point barre) est totalement naze, on apprend rien sur les travaux quant à la complexité psychologique et l'importance du langage chez les êtres humains qui permet le travail psychanalytique. Vous avez choisi une femme qui a ses idées, on entend qu'un son de cloche, aucun psychanalyste ne parle pour exprimer son point de vue, expliquer son métier, nous faire comprendre les buts etc. Que faites vous de Françoise Dolto ? C’était la troisième réincarnation du gourou Freudien ? Que cherchiez vous avec cette vidéo ? A 1:11:11, c'est l’incompréhension la plus totale. La psychanalyse ne dissocie pas corps et esprit, elle met en lumière le fait que les maux du corps peuvent s'exprimer et s'expliquer par les mots de l'esprit. La vraie psychanalyse n'est pas le rejet du soin de la médecine traditionnelle, elle pose simplement le principe que mettre ses maux en mots peut aider à guérir, à comprendre. Mais libre aux gens de défendre que l'hystérie, la dépression, la bipolarité ou même les simples névroses qui gênent la vie au quotidien se soignent à grand coup de benzodiazépines... Il y a surement des dérives comme il y en a partout, mais alors on ne dit pas "les médecins sont des charlatans qui vous inventent des maladies pour mieux vous vendre les médicaments pour lesquels ils sont subventionnés par les laboratoires pharmaceutiques" de la même façon on ne dit pas "la psychanalyse c'est de la merde pratiquée par des religieux extrémistes". Vidéo nulle, qui ne fait que démonter une approche théorique des mécanismes psychologiques humains, le tout sur la base de RIEN, le vide, le néant. Aucun argument, aucune thèse, rien. Vraiment je suis décontenancée.
Où est le contenu scientifique sur lequel se fondent les "théories" psychanalytiques ?
Vous risquez de dé"couvrir un grand RIEN, du vide, ou bien même du néant.
Merci toutefois pour votre commentaire.
M.
Uhm uhm. Apparemment cela se discute ... www.philosciences.com/Pss/philosophie-et-humanite/psychopathologie-psychiatrie-psychanalyse/134-psychanalyse-scientifique
Merci toutefois pour votre réponse.
Je cite l'article que vous proposez : «la psychanalyse en évoluant peut prétendre à s’intégrer dans les sciences de l’homme, même si, pour l’instant, elle fait partie de la nébuleuse pré-scientifique du « psy »». Autrement dit, en l'état, c'est du bullshit.
+Xarmnia réduire l'article (long et étayé) et tous les travaux relatifs à la psychanalyse à "bullshit" c'est pitoyable. Cordialement.
La conclusion d'une dissertation la résume il me semble. Or c'est précisément ce que dit cette phrase : la psychanalyse pourrait à l'avenir être considérée comme une véritable science, mais pour cela, elle doit se débarrasser des dogmes qui la ronge et se réformer en profondeur.
je ne comprends pas pourquoi pour répondre à la question annoncée " Qu'est-ce que la psychanalyse ", on invite une seule personne dont on peut douter des méthodes employées pour faire son film. Il me semble que le titre ne convient pas car il n'y a aucun débat contradictoire ici ! A moins que vous soyez vous-mêmes contre la psychanalyse ??? Là pour le coup vous me décevez beaucoup.
La question n'est pas "qu'est-ce que la psychanalyse", mais "que se passe-t-il quand on exerce son droit de critiquer la psychanalyse". Notre invitée en sait un rayon sur le sujet !
Merci à vous encore. Quand inviterez-vous un fervent défenseur de la psychanalyse?
Pour quoi faire ?
@@TroncheEnBiais Eh bien les deux vidéos que vous avez faites sur le sujet sont à charge il me semble, il n'y a pas de débat donc. Il serait intéressant d'inviter, par exemple, quelqu'un qui critique l'étude de l'INSERM quant au manque de résultats de la psychanalyse. Comme Pacal-Henry Keller:
www.liberation.fr/tribune/2004/04/21/une-etude-deprimante-pour-la-psychanalyse_476717
Votre invité Joël Swendsen, sur l'autre vidéo sur ce sujet, s'était pas mal appuyé dessus.
Et pour la dimension politique, l''attitude du ministre de la santé de l'époque pour cette étude pose question aussi. Enfin "peut-être" :) ...
@@TroncheEnBiais T'es con ou tu fais semblant ?? Déjà peut-être au moins pour t'instruire parce que visiblement tu parles d'un truc que tu ne connais pas, ensuite pour respecter un principe critique qui semble être (ou je n'ai rien compris) une loi de ton projet, enfin pour balayer clichés grossiers et inepties dont cet échange est truffé.
@@flooox4749 Toujours impressionnant de voire le manque de psychologie la plus élémentaire des adeptes de la psychanalyse ! Quel résultat pensez vous obtenir avec ce genre d'invective ; "T'es con ou tu fais semblant ??"
Serait-il possible d'avoir votre avis sur l'hypnose? J'avais déjà des griefs contre la psychanalyse. Mais je me demande pour l'hypnose.
Sujet compliqué.
Je n'ai pas confiance, personnellement, mais il semble y avoir des preuves d'efficacité pour des méthodes bien précises et limités au traitement d'addictions et à la préparation qui permet de réduire les anesthésiants lors d'interventions chirurgicale .
Je ne saurais en dire plus pour le moment...
M.
@@TroncheEnBiais C'est ce qui me semblait... des études sont en cours? J'ai pas fouillé les articles scientifiques sur le sujet.
Merci pour ta réponse, Mendax.
L'invitée qui n'a absolument pas réagi à la référence au sketch des inconnus, je suis très la déception :c
honteux
En master de droit de la sécurité et de la défense, j'ai eu des cours de psychanalyse (obligatoire) et le prof (que j'avais aussi dans des cours de droit public) était uniquement docteur en droit mais intervenait auprès des tribunaux comme expert en psychanalyse (et lui nous disait bien en psychanalyse et pas en psychologie ou en psychiatrie).
Rien que dans l'intro, il y a déjà des contre-vérités et des erreurs.
Non, les études scientifiques n'ont jamais prouvé que la psychanalyse n'aidait personne, elles ont mis en lumière le fait que toute psychothérapie améliore la qualité de vie des patient-e-s, à condition qu'ils/elles aient pu choisir l'obédience (en gros un patient qui veut faire une analyse mais qu'on pousse à faire une TCC, ou un patient qui veut faire une TCC mais qu'on pousse à faire une analyse, n'arrivera à rien du tout. D'où l'utilité de proposer plusieurs façons de faire pour que les patient-e-s puissent choisir la thérapie qui leur parle le plus).
Et non, ce n'est pas parce que Sophie Robert dit partout que la psychanalyse n'existe plus qu'en France et en Argentine que c'est vrai pour autant. En Chine, on l'enseigne même dans une université. Il y a des analystes dans tous les pays, de l'Amérique du Nord à l'Asie en passant par toute l'Europe et l'Afrique. Les seuls pays où elle est interdite et réduite au silence, ce sont les dictatures...
Je passe sur les mensonges, contre-vérités et incompréhensions de Sophie Robert, parce que y aurait de quoi en écrire un livre entier.
Merci pour ce live très utile pour ne pas tomber dans le panneau !
Je me souviens de mes courts de terminale en philosophie durant lesquels Freud était vu comme un quasi-dieu qui as tout compris
je ne comprends pas l'argument hégémonique au niveau de l université, j'ai choisi d'aller à Paris 7 parce que justement c etait là bas que j allais avoir des cours de psychanalyse et de psychopatho analytique, là où dans les autres facs le programme + scientifique ne me convenait pas (pas mon désir).... donc euh, enfin j'ai rien contre les autres facs, et par exemple je pense pas que Paris 5 soit envahie de psychanalystes (sauf la possibilité dans les options en master, je crois), de + ils sont plus nombreux par promo (encore une fois, je m en carre, c pas un probleme).
Donner une tribune à cette femme, en faisant de ces propos une généralité véridique, c bizarrement assez proche de ce que vous reprochez à la psychanalyse, une méthode assez limite en terme de preuves (mais encore une fois, ça ne me pose pas tant probleme, c le plaisir discursif avant tout, plutot que de penser atteindre LA vérité si chérie) Ce n'est qu'un blablabla aussi inconsistant que ses montages de films, où en effet on entend des psychanalystes se gargariser de leurs théories...
Mardi Noir tu as choisi la fac avec le programme le moins scientifique, tu le dis toi même... et là est le problème. À quoi bon procurer des soins quand on est pas spécialiste ? Ça a pas de sens !! Quand tu choisis un chirurgien tu vas en choisir un qui a fait des études scientifiques je présume ? Personnellement je vais pas aller chez le boucher du coin en tout cas. Bah pour la psycho c'est pareil, autant être un vrai spécialiste dont les connaissances se basent sur des faits, des recherches et le consensus scientifique, non pas sur des croyances, et pas juste un charlatan suivant un dogme qui se basent sur des écrits indémontables et indémontrables.
Je suis également étudiant en psychologie et je trouve honteux que notre discipline soit salie par des pseudosciences. Après on s'étonne de la mauvaise image de la psychologie...
Spécialiste? expert?
Pour le coup c'est un spécialiste, un vrai.
Le problème reste les cursus universitaires qui, à l'heure actuelle, deviennent de plus en plus abstrait quant à la réelle spécialisation. C'est, selon mon propre avis, un problème découlant directement du système de Bologne non harmonisé et suffisamment ouvert pour laisser des aberrations de spécialisations se faire.
Sinon, un médecin spécialiste du psycho c'est le psychiatre, pas le psychologue (je n'irai jamais voir de psychologue ou en-dessous, trop de possibilité de résultat improbable).
Et chercher un spécialiste c'est bien mais trouver un expert c'est mieux.
Faut arrêter de croire qu'être spécialiste c'est énorme, ça peut être une goutte d'eau comme un océan, alors qu'être expert c'est la reconnaissance de notre spécialisation.
Khaar Naj je me suis mal exprimé, je parle en effet d'expert quand je dit "spécialiste".
Quand au fait d'aller voir un psychiatre au lieu d'un psychologue tout dépend de la gravité de la situation, faut savoir qu'un psychiatre traitera surtout les cas graves nécessitant un traitement médicamenteux en plus d'autres thérapies (TCC et autres et malheureusement parfois psychanalyse en France.. Ils n'en sont pas épargnés.). Un psychologue traitera les cas qui ne nécessitent pas de médicaments et à part ça il fera exactement le même travail qu'un psychiatre, l'un n'est pas mieux que l'autre ou plus épargné par la psychanalyse (faut juste "bien tomber" et changer si nécessaire) ils sont juste là pour des cas de gravité différents
Je ne suis pas d'accord. Hormis la médication, n'importe quel clampin est capable d'aider quelqu'un à soigner d'un problème psychologique, de psychanalyser. Ce qui ne veut pas dire que tout le monde va être efficace ou réussir. (je suis capable de courir, mais face à un coureur de marathon je suis une bille)
C'est ridicule de penser que cela doit être limité à une élite quand le phénomène n'est même pas compris par cette élite.
Quand cela sera avéré que c'est une science et qu'une personne externe experte est nécessaire à la guérison (au-delà de la médication), je changerai mon raisonnement. Pour l'instant on ne touche qu'aux symptômes.
Mais cela doit être difficile pour des gens qui ont étudié quelque chose de se faire dire que ce n'était que de la poudre de perlimpinpin.
Le problème c'est que des gentes travaillant dans les structures d'aide, de santé mentale...sont très influencées par la psychanalyse et analysent par ce spectre là, occultant des bases telles que l'élimination de toute cause biologique (sur les groupes de malades neuro t'as des témoignages vraiment chauds, je suis narcoleptique et sur un groupe de soutien une maman expliquait la culpabilisation dont elle a été l'objet...alors que l'on sait depuis 20ans quels neurotransmetteurs sont déficients, et que les cycles du sommeil sont non réparateurs, bref rien de psy là dedans)
c'est une erreur grave et on la retrouve davantage en psychanalyse qu'en tcc, parce qu'en tcc les neurosciences sont plus intégrées, comme pour l'autisme c'est bien plus indiqué pour aider les personnes de manière directe, les aider à trouver leurs solutions, pas à trouver des grandes causes ce qui n'aide pas à améliorer la qualité de vie pour nombre de troubles :)
Je suis davantage influencée par l'approche rodgerienne : empathie, congruence, attitude positive
La relation d'aide tout ça, j'ai du mal à comprendre la pensée psychanalytique, et pourtant j'ai essayé, mais ça occulte trop d'éléments biologiques et sociaux de mon point de vue...
Comment le panel de cette étude de terrain a t-elle été échantillonnée ?
je regarderais le documentaire dès que je pourrais! c'est à dire dimanche!
J'avais failli demander s'il n'y avait donc pas de psychanalyste femme, mais la fin à répondu à cette question !
Mais j'ai toujours été attrister de voir que dans certaines sectes ou religion, les lavages de cerveau était tel que beaucoup de femmes/filles s'auto rabaissaient elles mêmes (par rapport à l'homme) malgré l’extrême incohérence des promos tenues ...
est-ce que vous pourriez mettre le lien de l'étude sur la relation entre étudiants en psychologie et troubles psychologiques ? merci beaucoup :)
Merci c'était super intéressant , je me suis rendu compte que je n'y connaissais vraiment rien du tout et que je confondais, comme bcp de gens sans doute, psychanalyse et psychothérapie. Du coup ça me fait penser à un film de Desplechin que j'avais bcp aimé: Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) sur l'histoire du psychanalyste George Devereux et de son patient indien, Jimmy Picard. Et donc le film était très bien mais au vu de votre live, je crains fort que l'approche que prend Devereux pour soigner Jimmy soit en fait...du caca (oui j'avais pas d'autre mot) donc si vous l'avez vu j'aimerai bien votre avis de septique.
+Je vais ruiner votre enfance TV
Je ne connais pas ce film.
M.
Il est très bien (enfin selon mes goûts), c'est avec Amalric et Benicio Del Toro, c'est extrêmement intéressant surtout pour ce qui relève du déracinement culturel des amérindiens par les occidentaux.
+La Tronche en Biais commentaire instructif lol
Puisque faire preuve d'esprit critique impose de s'intéresser aussi à la discipline, je peux vous conseiller la lecture de "Introduction à l’épistémologie freudienne", de P-L. Assoun. :)
Et rappeler peut-être aussi que la Psychanalyse ne se limite pas qu'aux théories développées par Freud et Lacan, cette pratique clinique s'est ouverte à bien d'autres techniques que la cure classique sur un divan avec l'image d'Epinal du vieux psycha intégriste ^^
Par ailleurs, de nombreux psychanalystes et notamment en ce qui concerne l'autisme (vu que c'est le propos du film "Le mur") se sont penchés sur les avancées en ce qui concernent les neurosciences, la génétique et autres, pour ouvrir un dialogue transdisciplinaire et non pas rester dans un clivage qui, au final, n'ouvre pas à la réflexion...
+lolideluxe "NOT ALL psychanalysts"... Un air de déjà-vu :p
Je me disais aussi qu'il y aurait bien besoin d'un authentique "avocat de la défense"... si tu as des noms à leur suggérer pour un prochain live, n'hésite pas, ça risque d'être intéressant.
J'ai regardé Le Mur, et en tant qu'autiste, j'ai été absolument sidéré par la quantité absolument astronomique de conneries que peuvent dire les psychanalystes sur l'autisme, et avec un aplomb et une assurance légendaires. Ces gens-là ont fait des dégâts pas possibles dans notre pays.
PARTIE 2/2
Parmi les praticiens que j'ai rencontré je me dois dé défendre les défenseurs du "'il n'est pas signe de bonne santé mentale que d'être adapté à une société malade". Comment, au sein d'une santé institutionnelle garde-t-on la part de rébellion intériorisée par le sujet (son symptôme) face au système lui même (parental, éducatif, ou sociétal)? Ce qui soigne par des résultats efficients comme vous dites, des médicaments etc, est bien évalué et étalonné par rapport à une norme collective majoritaire, de ce qu'EST la santé, l'insertion etc. Il est
tout de même important que des praticiens veuillent défendre une psychologie de la diversité (du cas par cas). L'inflexibilité, le dogme que relate Sophie est à cet endroit de la profession, en effet, un véritable putain d'énorme problème, et c'est je pense un des problèmes les plus douloureux qui divise entre psychanalyste ou professionnels de cette obédience. N'est-ce pas un paradoxe de dire que seul le sujet détient la vérité, mais d'avoir une grille de lecture pour l'orienter? Et que ce soit la science ou la psychanalyse, ne sommes nous pas dans les deux cas dans plutôt dans de l'outil thérapeutique, dans de la piste
d'investigation que dans la détention de Vérité?
Des praticiens que j'ai connu, je peux témoigner pour ce que ça vaut, que vous avez là des gens ouvert à l'idée que l'être anti-système comme la fonction de l'anti-système peuvent être pertinents, viables, et permettent de faire émerger et exister l'énergie créatrice d'autre chose, démêler ce moi emprisonné dans l'injonction, et lui offrir la possibilité d'une arborescence plus à l'écoute de son désir à lui, qu'il doive décider de se départir de certaines choses mortifères, dangereuses pour lui, ou en assumer d'autres. Un espace où avoir le droit de simplement être, de tout poser sur la table, de regarder en face ce qui est dur de regarder en face, et de tisser. Voila je crois ce qu'espèrerait aider à faire ceux qui tentent d'enquêter la souffrance d'une personne, sans passer par la techno-science, qu'ils estiment réductrice, castratrice de créativité et de droit à la différence. Ce qui du coup irait à l'encontre du fait de percevoir l'autiste comme un être anormal et déviant. Mais, visiblement la réalité du terrain vient soit témoigner d'un dogme, soit tout simplement d'une ignorance, d'une désinformation, ou de l’inexistence en ce pays de vrais débats publics, d'un vrai volonté de recherche commune, puisque la psychologie est jonchée de guerres de symptômes, de guerre de rêves à ne surtout pas lâcher, puisque c'est ceux-là qui fondent la réalité de chaque débatteurs, devenant par là abatteurs.
Alors oui, peut être que la majorité des psychanalystes de la vieille
école, manquent finalement eux même de capacité à dépasser leur propre
rêve, leur propre délire, ou bien ont été naïvement formés sans jamais
avoir critiqué le maitre, ou eux même, chose que, vu leur responsabilité
sur les patients, nous ne pouvons laisser passer. Mais parmi ceux qui
la défendent comme pertinente, voyez tout de même si vous ne retrouvez
pas très souvent le discours que je tente de vous exprimer. Car je suis
très très étonnée sur 27 praticiens elle n'ait pas du tout rencontré
cette approche là!
On ne peut pas nier à mon sens, l'importance de la symbolique, que les courants de pensée post freudien, lacanien, jungien ont contribué à faire valoir, à savoir que oui il y a le monde de ce qui est perceptible, objectivable, mesurable, mais que le sens que le sujet élabore de la vie en tant qu'auteur et en tant que soumis aux lois de son environnement et de sa condition, cause de la souffrance, de la frustration, des suicides, des burn-out, des maladies en tout genre, des recherches d'alternative, pour s'extraire du poids de symptômes qu'ils soient familiaux, sociétaux, professionnels etc. Et bien-sur que tout cela est intriqué, et plus complexe que maman, papa, pipi, caca, soyons un peu sérieux en ce sens là aussi.
En conclusion, je viens quand même défendre un apport de la psychanalyse
en tant que courant intellectuel et positionnement philosophique sur ce
qu'est un sujet: il est le seul a avoir perçu son existence, son environnement et ses pairs à SA façon, et il est le seul à pouvoir en écrire la suite. Il est possible que je me trompe sur le fait que la psychanalyse promue par Freud et Lacan soit l'unique à se positionner ainsi. C'est surement très critiquable. Mais au moins lui reconnaitre, qu'elle a grandement soutenu ce positionnement éthique à l'égard du sujet.
Les deux stéréotypes présentés au début (traumatismes et la faute à la mère) me semblent un peu trop nuire à la psychanalyse. Et je me dois de dire que ce n'est pas ce qu'on m'a enseigné. Si la psychanalyse devrait être capable d'être auto-critique d'elle même, ce avec quoi je suis d'accord, alors la critique devrait elle aussi savoir reconnaitre les intérêts de l'objet questionné, et ne pas prétendre que tous ceux qui trouvent en la psychanalyse un espace de connaissance et de réécriture de Soi, sont uniquement des victimes qui se font bernées.
En somme, les approches psychanalytiques et scientifiques, lorsqu'elles se disputent, ont l'air de se renvoyer l'une l'autre le manque d'humilité et de discernement de leurs démarches, l'un défendant le mot science, l'autre le mot humaines, le tout demeurant divisé en deux cloisonnements sans réel débat public. Le tout est de savoir qu'elle est notre intention profonde à la base: rassurer nos peurs validant ce qui les conforte, ou s'ouvrir au débat pour aboutir à un savoir plus grand? Mais le débat n'est-il pas lui même gelé par l'insécurité que l'on ressent au aujourd'hui à exprimer librement sa pensée publiquement, et
par le sentiment (peut être propre à la france actuelle) que de toute façon rien n'aboutira à de la prise de conscience ou a du changement?
Enfin, je m'interroge aujourd'hui, est-il possible de garder ce positionnement éthique du sujet, en lui offrant la possibilité de se penser hors des règles de ce que DOIT être la bonne santé, LA REUSSITE, et ce en utilisant des psychothérapies plus efficaces? Qu'est ce que l'efficacité? N'oublions pas que dans toute thérapie l'engagement du patient dans la cure est la base de tout, et qu'il a aussi le droit d'élire le type de médecine qu'il veut s'appliquer. Il peut souhaiter une psychothérapie locale, ou globale, efficiente rapidement pour les soulager, ou qui l'aide à se reprendre depuis des enracinements plus lointains.
Merci pour votre lecture.
pour ceux qui se demandent le film est gratuit maintenant apparemment sur le lien dans la description
Non. On ne peut pas aujourd'hui en France avoir le statut d'enseignant-chercheur de la fonction publique (maître de conférences puis professeur d'université) sans avoir validé un doctorat (diplôme d'état délivré par une université publique habilitée) et avoir été qualifié par le CNU (Conseil national des universités) et enfin recruté par une université. Que des vacataires non diplômés soient chargés de cours c'est possible mais ils n'ont pas le statut d'enseignant-chercheur fonctionnaire et ne sont pas soumis à l'obligation de publication ( et n'ont ni le titre de maître de conférences ni celui de professeur des universités).
Merci messieurs dames, cela aurait pu être mieux fait: certes, mais ce fut fait. Et cette initiative efface bien les biais et autres imperfections!
Bonjour. Une petite question un peu tardive par rapport à la date de la vidéo mais je ne l'ai vu il n'y a que peu de temps. Entre temps, j'ai regardé des vidéos de l'espace des sciences, et je suis entre autre tombé sur une conférence de Boris Cyrulnik. Et je me pose des questions vis-à-vis de certaines de ces phrases. J'ai pas tout regardé encore car je suis parti à la recherche d'informations. Et il y a beaucoup de fouillis, des adorateurs ou des haineux de la personne (dans un cas comme dans l'autre de façon non construite ). Enfin tout ça pour dire que je ne suis pas très avancé. En résumé, que pensez-vous de Cyrulnik ? De ses propos, pensées, "théories",...?
En tout cas bravo pour vos vidéos en général et bonne continuation
Je ne connais pas assez pour avoir un jugement.
Il est proche de la pensée psychanalytique, il y a de fortes chances pour que ses propos soient, au minimum, sujets à caution, sinon totalement bullshitesques.
Je suis preneur de l'avis des lecteurs rationnalistes et zet sur cette question...
M.
Vous ne connaissez pas assez pour avoir un jugement, un peu comme pour la psychanalyse j'imagine ?
"ce sera coupé au montage", le plus gros mensonge de la galaxie ;)
+GrineTV
J'avoue !
M.
"Mais oui, je suis majeur."
"Mais oui, j'ai lu et j'accepte les CGU."
vers 1:10:00 elle nous dit que la psychanalyse parle d'un dualisme corps/esprit... franchement, je doute que la psychanalyse ait un jour dit ça !!! que l'on critique la psychanalyse, why not, mais la, cette femme a une haine vraiment irrationnelle envers la psychanalyse
Pourtant... La psychanalyse en parle. Et je ne pense pas que ce soit de la haine. Elle semble militante, pas haineuse
1) Essentialisation
2) Très subjectif
3) la psychanalyse est un travail sur la mémoire pour que le sujet trouve la cohérence de son histoire, elle n'est en aucun cas une science exacte mais l'écriture d'une histoire commune.
4) Lire les oeuvres complètes de Freud pour comprendre sa démarche scientifique, plutot qu'onfray ...
5) plûtot que de démonter la psychanalyse, expliquer ce que doit être une bonne psychanalyse
6) être sceptique doit donner envie de s'informer et non mettre à la poubelle des théorie si fumeuses soit elle.
7) Sidération, dépendance ... Elle définit son schéma de penser ?
Je tente, à compléter :
1) Péremptoire, développez
2) Oui, un peu, c'est censé leur donner tort ?
3) Pas plus exacte que la sociologie, qui pourtant fournit des résultats fiables et reproductibles
4) Bien d'accord, ainsi que Lacan, Dolto, et leurs nombreux contradicteurs, y'a pas de trop plein.
5) Une qui prouve ce qu'elle prétend, ou ne prétend rien ?
6) Oui, mais entre mettre à la poubelle et limiter une influence qu'on a prouvée néfaste, définissons la distance ...
7) Là j'avoue, j'ai pas compris de quoi il est question
Votre réponse est chouette (et en plus sans faute d’orthographe…)
1) tout le long il a dit « le psychanalyste) comme si il y en avait qu’un, alors que c’est justement un domaine où il y a une myriade de personnes plus ou moins sérieuse, un analysé se doit d’avoir l’esprit critique envers son analysant.
2) Ce n’est pas censé leur donner tort mais j’ai tendance à moins croire quelqu’un qui parle d’un domaine avec un ton rempli de ressentiment donc je ne sais pas la provenance
3) malgré quelques ratés, la psychanalyse complète merveilleusement la psychologie, Pour plus de scepticisme lire le livre noir de la psychanalyse mais même à la lumière de cette lecture il reste de nombreux cas où cette pratique donne une certaine liberté au sujet. L’analyse n’a souvent pas fait grand-chose mais cette chose est essentiel.
4) oui c’est vrai
5) Ce n’est pas aussi simple qu’une preuve, la psychanalyse veut rentrer dans le monde de représentation du sujet en s’appuyant sur le vocabulaire. Nous sommes des êtres de penchant mais surtout des êtres de langage, et nous sous-estimons l’importance des mots. À juste titre l’analyse c’était prouvé au sujet de l’importance de ces mots, qui constitue l’ensemble de la représentation qu’il se fait de lui et du monde.
6) Très bonne idée de parler de distance, les dégâts peuvent se faire quand la distance de l’analyser ou de l’analysant sur lui-même et sa situation ou sa vie n’est pas assez grande.
7) c’était une attaque un petit peu facile parce que tout le long je la trouve d’une sidération extravagante pour quelqu’un qu’il y a réellement explorer le sujet.
8) demander des preuves qui justifie ce que prétend la psychanalyse, elles ne seront de toute façon pas exact.
Quant à la science je vous conseille d’écouter un petit peu Aurélien Barrau
Un scientifique assez sérieux qui affirme haut et fort et légitimement que la science n’a jamais rien prouvé.
@@lavieptilulavraie
1) Je comprends mieux, et je suis un peu d'accord
2), 3) et 4) On est d'accord sur tout ça
7) J'ai pas d'avis là-dessus
5), 6) et 8), je regroupe, ça m'a l'air lié :
Je ne peux ni ne veux parler en profondeur des pratiques psychanalytiques,
de la décortication méthodique de nos bas instincts par l'étude des mots, et du sens qu'ils ont pour le sujet, de troubles enfouis qu'il s'agirait de faire remonter ... tout ça.
Par contre, quelle que soit la complexité des pratiques, si elle prétendent apporter un bienfait au sujet (amélioration des conditions psychiques, bien-être, prise de recul, gestion des émotions, que sais-je ...)
Alors c'est mesurable. Et ce depuis des décennies, demandez aux "TTCistes", si fiers de montrer qu'ils peuvent rendre un autiste épanoui !
Si la psychanalyse a des effets bénéfiques, il est dommage de ne pas chercher à les montrer. Perte de crédibilité.
Vous pourrez me répondre que ce n'est pas là pour soigner les gens, mais pour leur permettre de se comprendre mieux eux-mêmes (par exemple).
Pas faux, mais ça se mesure aussi, et puis surtout, le grand public n'est pas toujours au courant de ça.
Qu'espère un schizophrène, un parent d'autiste ou un dépressif en allant consulter un "psy" ("-chologue, -chotérapeute, -chiatre, -chanalyste, t'façon c'est les mêmes") ?
C'est là que selon moi (et pas que moi) les pratiques psychanalytiques peuvent être néfastes.
La psychanalyse, en tant que paradigme d'exploration de ses pensées, de son fonctionnement, je n'ai rien contre.
En tant que thérapie, là c'est glauque, parce qu'à ne pas vouloir mesurer nos résultats, on manœuvre sans visibilité, sans recul, on ne sait pas où on va, et surtout on peut se priver de thérapies qui elles, ont montré des signes très positifs.
@@lavieptilulavraie Et sinon, pour avoir vu pas mal de conférences et d'interviews franchement longues de Aurelien Barrau, j'ai l'intuition que vous sortez un chouillat la phrase du contexte.
Il a aussi dit "tous les modèles scientifiques sont faux", mais le sens qu'il donne à cette phrase est très précis, n'en déplaise aux complotistes de tout bord.
J'ai aussi l'intuition que si il devait se prononcer sur la psychanalyse (sur ses pratiques en France), vous désenchanteriez. Qu'une intuition, ça ^^
Live super intéressant (comme toujours avec vous). J'ai vu la psychanalyse en philo avec l'inconscient et je ne me doutais pas de tout cela, je savais que Freud n'était pas tout à fait propre et qu'il avait menti. La psychanalyse est quelque chose de sacré presque, si on la critique ou qu'on met en lumière ses défauts, on se fait incendier
Je confirme le propos de Madame : étudiante en L3 sciences de l'éducation, notre cours intitulé psychologie, développement cognitif de l'enfant est essentiellement axé sur la théorie psychanalytique Freudienne.
Un live très intéressant ! :)
Prévoyiez-vous de parler des sectes en général ? Voire de la scientologie ? Observer la manière dont on peut manipuler les personnes ?
+Benjamin Cerbai
Oui, sûrement un jour ou l'autre !
La Tronche en Biais
J'ai hâte de voir ça, en tout cas !
1:02:00 "on peux espérer que le psychanalyste ne fasse pas trop de dégâts" on en est la ...
super intéressant ce live (comme d'habitude j'ai envie de dire ^^)
Mendax toujours aussi naif :)
à mon avis c'est un probleme lié à la mère
Jaker Haibara
En fait la psychanalyse est hyper genrée comme manière de voir le monde 😂
PARTIE 1/2
Très intéressant sur le plan de la réflexion.
Je trouve cependant que tout ça manque aussi un peu de critique à l'égard de la démarche scientifique, notamment dans le discours des présentateurs, comme si elle était l'unique approche susceptible de rendre compte de dimensions psychiques fiables de l'humain. Ca me semble aussi un peu dogmatique de ne pas accorder que des dimensions dynamiques, symboliques de l'humain puissent lui échapper. Le tout à l'évaluation, et aux techno-sciences me dérange, et je vais m'expliquer là dessus : j'ai assisté à des études de doctorant en psychologie, tenant de l'approche scientifique soit disant appuyée sur des études publiées etc, mais il faut aussi voir ce qu'il se passe dans les coulisses de la recherche. Les quotas de publication pour avoir une certaine notoriété, la façon dont sont sélectionnés les sujets, ce qu'on peut faire dire au chiffre... etc. La science peut elle aussi être une croyance. Le rêve d'objectivité peut être érigé en Dieu. Il me semble qu'il faut être mesuré à cet égard également.
Ce n'est pas parce qu’on met du chiffre et qu'on appelle cela de la science que l'éthique derrière ce que vous appelez "preuves" ne devrait pas, à mon sens, être tout autant sujette à débat que les approches de la psychologie en que qu'objet d'étude non objectivable. Le mathématicien qui nous donnait nos cours de statistiques en amphithéâtre nous avait fait la démonstration que la psychologie ne pouvait être une science, mais une sorte d’ingénierie basée sur de l'évaluation de l'humain par l'humain. En effet on appelle cela des sciences HUMAINES, et non des sciences tout court, et ce petit mot accolé fait que bon nombre d'études sous couvert de l'appellation science, n'en demeurent pas moins qu'un jeu de bricolage +/- talentueux (parfois certes très talentueux). D'ailleurs si vous avez un sujet la dessus, je suis preneuse!
Néanmoins, merci pour votre travail.
Je vais visionner le film de sophie Robert, parce que je suis sure qu'il rend compte de choses bel et bien problématiques, mais qu'il me pose problème de part la considération malgré tout orientée et posée comme absolument vraie de la perception psychanalytique du sujet souffrant.
Par exemple, son postulat selon lequel la psychanalyse prétendrait que nous aurions tous vécu un traumatisme est faux, on ne m'a jamais enseigné cela ni en amphithéâtre ni en travaux dirigés. Au contraire, j'ai retenu que la psychanalyse considère les blessures narcissiques d'une personne comme pouvant être:
- effectivement précipitée par un événement concret
- mais, également et majoritairement issues d'une CONSTRUCTION (élaboration mentale du sujet) associée aux émotions +/- négatives qu'il en a tirées, autrement dit qu'il s'est forgé une représentation par lui même d'un autrui, d'un type de situation ou d’interactions, en réaction à certains événements, certes concrets, mais qui auraient pu être perçu de façon tout à fait anodine pour d'autres individus. Même dans le cas d'un sévisse concret on reste dans l'expérience que le sujet en a effet et quelle significations ont été tissées à partir de là.
Autre exemple, celui du "tout est causé par la mère" est bien bien plus nuancé que le prétend cette dame, pour de nombreux praticiens. D'abord, il faut distinguer les parents concrets (personne réelles), de leur fonction symbolique : ce qu'ils transmettent à l'enfant de façon involontaire (des tableaux de vie quotidienne, des présentations de quelque chose de ce qu'est le monde, des incohérences, des interactions significatives, émotions associées). La psychanalyse s'intéresse au monde symbolique que le sujet a articulé dans son psychisme pour se représenter le monde, se situer en son sein, et faire avec différents autruis. Je suis entièrement d'accord pour dire que beaucoup de praticiens sont restés à une sorte de vision archaïque, patriarcale qui veut que la Loi c'est papa, et l'affect c'est maman, mais je refuse que les profs que j'ai eu soient mis dans le même sac alors qu'on nous a bien précisé que ce "mère symbolique de l'affect", et "père symbolique de la Loi" (à repenser aussi dans le contexte des idées de l'époque d'émergence de la psychanalyse) pouvaient aujourd'hui être joué par un oncle, un grand parent, que les pères et mère pouvaient être inversés dans ce rapports, que la parité de chaque chose répondait à des règles beaucoup plus complexe.
Le problème de la formation (universitaire en tout cas, puisque c'est celle que je suis), comme le dit très bien sophie c'est en effet qu'on ne puisse pas réactualiser, nuancer, le langage freudien par de nouvelles métaphores, et de nouvelles figures, et se permettre de ré éclairer le discours par ce qu'on sait aujourd'hui, notamment de la famille, et de la prise en compte des rôles d'une pluralité d’autrui significatifs comme nous l'apprend bien la psychologie sociale. Mais, certains professeurs savent très bien le dire, ce n'est pas forcément la mère ou le père, mais un autrui ou objet significatif, qui a / ont produit une symbolique du monde en la psyché de l'individu, et même s'il a pu ne pas commettre de crime à proprement parler, a pu provoquer une grande colère, frustration, des désir de meurtre, désirs d'être autrement considéré, regardé et aimé etc, sans en avoir eu conscience. Et leur intentionnalité est une notion très variable et très complexe, renvoyant à leur propre construction symbolique, inconsciente à eux. On n'a jamais vu en psychanalyse parler de culpabilité criminelle (sauf dans les cas de sévices réels) La vérité de la psychanalyse n'est ni celle du Droit, ni celle des sciences physiques. Elle est du côté du système que forme le sujet à lui tout seul. Les amalgames sont très difficiles à éviter, chacun s'exprimant depuis son corpus de références.
En tout cas, du côté de la psychanalyse que j'ai rencontré, tout l'intérêt est là: Comment l'individu fait il avec le sens du monde, des rôles pré-supposés (transmis par les fonctions symboliques de ses paires, pères, institutions), des lois, des frustrations? Quelle est malgré la loi, la part de subjectivité de l'humain que son affect lui fait préserver face aux normes, au consensus social? Quel compromis met il en oeuvre? Comment le rendre plus adapté sans le trahir lui même dans sa parole et dans son intention? En quoi les lois du monde et des hommes lui font il préjudice? En quoi lui font elles souffrir des contradictions? L'intêret est de rappeler à la psychologie qu'il existe ce mot "humaines" après sciences.
Je pense au fond que sophie se place en porte parole des dérives du terrain, et des dérives de tout être humain inflexible et aveuglé par son fantasme de ce que doit être la Réalité. Et je l'en remercie! Je pense cela dit que les défenseurs de la psychanalyse qui me tiennent a cœur, sont des défenseurs du positionnement éthique et philosophique de celle ci (peut être davantage due aux confrontations de travaux de contemporains de Freud, qu'à Freud lui même, j'accepte totalement d'avorter de cette idée de grand manitou) et qui, se donnent du mal pour que leur pratique soient en accord avec ça. Congruence : je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis.
Sur le plan intellectuel donc, oui, il me semble bien que la psychanalyse prétende que tout le monde souffre, mais pas nécessairement de manière cliniquement pathologique. Ca peut être tout simplement une inadaptation au monde, dans laquelle le sujet est totalement perdu pour se construire une identité. La psychanalyse telle que je la comprends - ne fusse-t-elle même plus celle de Freud - part davantage de l'idée d'un problème existentiel de l'être humain dans tout son rapport à la vie, c'est pourquoi on n'est plus du tout sur la même définition du soin entre praticiens (en gros prise en charge locale, ou prise en charge globale? Traitement médical, ou traitement existentiel? Tout le monde n'a pas envie de s'engager dans le même processus de soin. C'est juste un problème de définition. Ce ne sont pas les mêmes métiers, pas la même psychologie. Est-ce du à la jeunesse de cette discipline? Si les niveaux de considération et de traitement sont si peu explicite et si mal enseignés? Tout ça manque de rigueur dans l'intention de bien fonder, et de faire avancer la recherche.
Bonjour ! Merci pour la vidéo. Le lien si dessus n'est plus accessible :error 404 , dommage; et bonne continuation.
Emission passionnante.
Toutefois l'invitée évoque la "pensée unique".
A quand une émission de la TEB sur ce concept de "pensée unique", qui est toujours la pensée de l'autre au final?
Sophie Robert est à la psychanalyse ce qu'Alain Soral est au fait politique. Elle parle bien. Elle affirme des faits sans sourcer. Et pourtant son discours pourrait être intéressant pour la psychanalyse qui doit évoluer
Je suis écoeurée
Le deni dans toute sa splendeure
@+La Tronche en Biais Pour répondre à l'une de vos questions les étudiants en Psychologie doivent souvent faire appel à leur esprit critique pour distinguer la psychologie clinique de la psychanalyse, et se renseigner sur les auteurs cités en cours magistraux et travaux dirigés afin de distinguer les différents courants d'obédience évoqués
Malheureusement j'ai entendu beaucoup de discours de camarades, voire futur.e.s consœurs/confrères, adhérant sans aucun recul à ces "théories" (et ça me fait mal d'utiliser le terme "théorie")
J'ai trouvé la troisième partie très intéressante et très neutre, mais je trouve dommage que les 2 premières parties ne soient que du bashing (à mon point de vue) assez peu informatif. C'est certain qu'il était difficile de couvrir ce sujet en 2h, mais je regrette que Sophie Robert ait autant monopolisé le débat pour au final exprimer son point de vue sans aller au fond des raisons qui l'ont poussée à avoir ce point de vue.
Bon, après je vais pas me plaindre, c'est toujours drôle de tacler la psycha (j'ai finit mon M2 de psychologie orientation recherche expérimentale, donc le sport est assez drôle), mais la première heure me donne la même sensation qu'une vidéo d'une heure où on pousse mémé dans les orties, c'est divertissant, on se marre bien, mais on aimerait autre chose à force :/
Bien sûr, tout cela n'est que mon ressenti, et j'espère humblement qu'il sera partagé (surtout pour apprendre à mieux cadrer les interventions).
Bon boulot à vous 2 et à radio campus lorraine sinon ! Continuez vos émissions c'est toujours très agréable à écouter.
+Lioss Ni Mhaille Ah mais bien sûr, je ne dis pas le contraire, et il faut pointer les méfaits de la psycha. Et on nous parle beaucoup de ce genre de méfaits dans nos études (bien sûr, quand on fait un master de psycho expérimentale, je ne sais pas pour ceux qui font un master de psycha).
Non, ma première critique revient surtout à la verve de Sophie Robert qui a coupé la parole plusieurs fois à Acermendax pour continuer pendant 5 minutes dans son énervement. Je comprends parfaitement cet énervement, aussi pour le genre de traitements que tu as cité et dont ton frère a dû faire les frais. Ce sont des traitements inhumains et crois moi que quand on me lance sur le sujet, je suis le premier à descendre cette branche de la psychologie.
J"ai juste l"impression d"assister à un débat politique dans la première heure. C'est à dire qu'on pointe l'inhumain, ce qui est normal et nécessaire, car il faut dénoncer les conséquences de la psychanalyse, puis on va répéter pendant 10 min à quel point ce dogme est con, irrationnel, néfaste, etc... Et pour le coup ca a bouffé selon moi du temps d'antenne pour apporter d'autres problèmes liés à cette branche et/ou développer d'autres problèmes déjà soulevés.
Donc voilà, j'espère que tu comprends ce que j'ai voulu dire dans mon précédent message =)
+Seventhtest Je partage, ça donne un peu l'impression qu'on a tellement essayé de faire taire Sophie Robert que pour une fois qu'elle peut parler, elle en devient un vrai moulin à paroles tellement elle veut faire passer le message. Ça va la desservir parce qu'elle a surtout l'air d'une énervée comme ça.
Je ne critique pas le fond, juste un peu la forme. J'ai plusieurs personnes de mon entourage qui ont "vu quelqu'un" quand ils en ont ressenti le besoin, je serais bien en peine de dire s'ils ont vu un médecin ou s'ils se sont fait balader par un charlatan. Mais clairement le traitement de l'autisme en France est non seulement mauvais, mais aussi insuffisant. Et quand on pense que dans certains cas c'est parfaitement "guérissable", ça fait mal.
@@ameliecarre4783 Lisez "Histoire de l'Autisme" de J. Hocchman et vous verrez que le problème de l'autisme est tout autre que la psychanalyse...
Parti pris sans réflexion épistémologique sur l'adaptabilité des méthodes des sciences "dures" aux sciences humaines (Cooper 1950). Vraiment dommage parce qu’ayant une formation partiellement psychanalytique je trouve qu'il y a beaucoup à critiquer sur la psychanalyse. Documentez vous sérieux. Une démarche rigoureuse commence par contextualiser la psychanalyse et de comprendre sa logique interne plutôt que de la comparer d’emblé à un idéal d'objectivité partiellement incompatible avec la psychologie et les sciences sociale en général. #Paszététiquetoutca
Merci pour vos émissions ! Seront-elles un jour disponibles en podcast téléchargeable ? Ce serait beaucoup plus pratique pour les écouter dans les transports ! :-)
+Ricky Delaper
ON va poser la question à radio campus ! :)
+Ricky Delaper www.radiocampuslorraine.com/la-tronche-en-live/
+Miti Gaming Merci ! J'espère qu'ils accepteront de les mettre en téléchargement mais c'est déjà pas mal :-)
Je vous suis depuis deux ans. Que pensez vous de la prise de position de Sophie Robert récemment sur la question trans ?
Juste pour savoir se qu'en pense la TeB de tout ce raffut...
@Mendax 57:04 => Bah c'est facile. Un bon psychanalyste est un psychanalyste mort, sans descendance ni gardien de temple. :D
Ravi d'avoir contribué. :D
Épuisant (oh le débit de parole...) mais passionnant ! Merci.
c'est pas possible de convertir le format youtube en mp3 ? j'aurais voulu télécharger l'émission pour l'écouter dans la voiture
quand je l'ai fait tout à l'heure ça ne marchait pas. Peut être le plugin que j'utilise est un peu vieux, ile me disais que je ne pouvais pas le télécharger à cause de droit d'auteur (ou quelque chose dans le genre). Mais merci beaucoup !!!
Merci de permettre au grand public de connaître et comprendre les grandes différences entre psychanalyste, psychologue et psychiatre ; entre psychanalyse et les différentes psychothérapies.
Bref un grand merci, vous faites un boulot formidable.
Remarque sur la forme (encore, désolée :/) Mme Robert parle un peu vite et parfois bafouille, c'était très fatigant à l'écoute, mais je me doute que vous étiez pris par le temps malheureusement.
+nadiou chka il y a aussi l'épisode 1 de psyche du psylab qui parle des différences entre les psy...... si tu ne connais pas
+Jaker AR Merci c'est gentil, je suis effectivement le psylab, mais je connais toutes ces différences ^^.
Je souhaiterai faire une fac de psychologie mais je fuis la psychanalyse comme la peste. Habitant sur Paris, auriez vous une faculté qui n'enseigne pas la psychanalyse de manière officielle ou détournée ? Merci !
Le documentaire "Le mur" est désormais gratuit sur dailymotion, me semble t-il. Et je le recommande! C'est vraiment édifiant. (mais je l'ai vu en 2016 et j'ai mis mes 2€ et franchement j’étais pas déçu)
Par contre, dans ce live, elle parle d'une "suite".... Quelqu'un sait si "Le mur 2, le retour" est sorti?
Sur France culture, dans l'émission du grain à moudre, le professeur pommier éminent psychanalyste (et qui a écrit "comment les neurosciences démontrent la psychanalyse) et venu expliquer que la dyslexie n'existe pas, c'est un blocage psychique due à (essayez de deviner), la mère.
Ils sont géniaux.
Leur place est dans un musée.
M.
Juste 🤣
Globalement, plutôt déçu du choix de l'intervenant qui est tellement emportée et passionnée qu'elle en perd crédibilité. Je ne réagirais que sur quelques points car le format ne se prête pas à la réponse sur tout le contenu.
Commençons par la base. La psychanalyse propose des "théories", topiques, modèles/pattern qui ne sont qu'une tentative de lecture de ce que pourrait être la psychée humaine, sa pensée, en essayant de l'imbriquer +/- avec une pensée biologique organique qui certes n'a pas évolué avec son temps. Rappelons que Freud traite des pathologies psychiatriques à une époque où les traitements n'existent pas. Ce même homme tant décrié ici, expliquait qu'il posait certains énoncés ainsi se doutant que les sciences à venir mettrait en lumière, expliquerait mieux que lui ou le complèterait.
N'empêche que la deuxième topique de Freud où il décrit et élabore un modèle pouvant expliquer la pathologie psychotraumatique trouve très fortement écho dans le modèle neurobiologique actuel : effroi/réponse émotionelle dépassée, vésicule de pare-excitation/système limbique et amygdales cérébrales, débordement du pare-stimuli/dissociation par largage d'endorphine par l'amygdale.
Après un exemple n'a pas valeur de généralité, je l'admets, tout comme on peut se dire la même chose de Sophie Robert.
Le regard des psychanalystes a beaucoup bougé avec le temps sur la pathologie où plutot il y a un effort d'adapter le discours ce qui se voit plus dans les nouvelles théories. Le rôle de la "Mère", mère est utilisée dans le sens de "caregiver", celui qui donne le soin et qui est le plus souvent la mère. Alors oui, si le caregiver du bébé qui s'en occupe est pas suffisamment bon, le bébé peut avoir des difficultés à se "structurer". Winnicott et le "rôle de miroir de la mère" que je vous invite à lire.
Le "nom du père" chez Lacan plutôt que le père qui est une des raisons de l'absence de la mère et triangule la relation.
Après pour le manque de science de la psychanalyse, le côté ilôt à distance de toute science, je vous invite à davantage vous renseigner car certains font des recherches de neuropsychanalyses avec intégration des neurosciences dans le champs de la psychanalyses, le NPSA CONGRESS c'est tenu il y a 15 jours à Londres, et des articles sont référencés sur Pubmed entre autre.
Et pour la sacralisation que vous faites des TCC :
- TCC traite des symptomes, une maladie, critère objectifs d'évaluation, facilité d'analyse.
- ici la psychanalyse traite d'un sujet, de sa représentation, critère souvent subjectifs d'évaluation, difficultés d'analyse dans des méthodes non qualitatives.
La psychanalyse doit évoluer ce qu'il faut la laisser faire sa propre évolution et elle évolue (D'autres on écrit après Freud et Lacan ...) L'approche en médecine doit être intégrative et inclure et non exclure. Dans l'autisme, la psychanalyse n'a pas mmontré sa supériorité (attention aux outils d'évaluation) et les résultats pour les TCC n'ont pas non plus un grade A (et les autistes trop "lourds" sont généralement non inclus dans ces études).
Une douleur n'est pas que sensation, elle est aussi émotion, cognition et comportement. Donnez un doliprane pour une douleur chronique vous n'agirez que sur la sensation et +/- l'émotion. Des thérapies intégratives permettent de changer l'intégration la représentation la cognition de cette douleur dans l'ensemble des repésentations du sujet.
Pour finir je citerai un professeur épistémologue, la médecine n'est pas une science, elle est un art en ce qu'elle traite un sujet dans sa singularité et non une maladie dans sa généralité.
hmm... couper la parole, donc, couper/coupe, la coupe est pleine, la coupe donc le calice, le calice donc le péché, le péché donc la faute, la faute donc la culpabilité, d'où coupable. Coupable/couper, donc j'ai raison. Couper la "jolie voix" donc castration dans un rapport aux femmes donc à la mère, d'où une interview pénible à écouter. Je fais une pause à 20 minutes et reprendrai plus tard. J'aimerais écouter ce que dit votre invitée.
+Ornicar Ornicar Je crois qu'à partir de 50 minutes vous commencez sérieusement à l'énerver. Moi aussi. J'abandonne.
C'est pas grave, j'ai écouté son interview sur Cygnification, là où les invités ne sont pas systématiquement interrompus. C'est nettement plus intéressant.
n'inviter QUE des personnes anti-psychanalyse est un gros biais scientifique il me semble... Et qui est cette femme "documentaliste" qui a rencontré 52 psychanalystes pour parler avec une telle autorité sur un sujet dont elle donne une définition plus qu'inexacte ? Bravo pour cette émission qui nous donne un bon exemple de petits pseudo scientifiques à l'égo en manque formant un magnifique petit entre-soi pathétique.
Mouais. A ce compte-là, n'inviter QUE des personnes qui croient que la Terre est ronde est un gros biais scientifique ...
Faut faire attention avec l'expression "sur le divan" qui est employée très souvent dans la vidéo, on peut aussi être sur un divan en consultant un psychiatre ou un psychothérapeute. Ne prenons pas le risque de faire involontairement un amalgame et de jeter la pierre à tout psychothérapeute/psychologue/psychiatre en voulant viser les psychanalystes.
+Melea gan Et puis merde, j'ai aussi le droit d'être sur le divan devant ma télé, oh!
Ouh la, justement c'est là que tu te trompes. A partir du moment où on est "sur le divan" et on entend par là allongé sur le divan ( si on est assis sur un divan comme sur un fauteuil effectivement ça compte pas mais on parlera plutôt de canapé ) c'est DE FAIT une cure psychanalytique. A quelques exceptions près genre hypnose qui se pratique allongé je suppose, le fait de déblatérer sans voir le thérapeute est une technique psychanalytique.
C'est justement ce qui est expliqué dans ce live ( comme il est long je peux pas pointer le moment où c'est détaillé ) peu importe le diplôme du thérapeute. Un psychanalyste peut être médecin ou psychologue. D'ailleurs la plupart des psychanalystes ont une de ces 2 formations.
Il y a un truc qui me dérange dans le film "Le MUR" c'est qu'il ne se contente pas de faire la saine critique de la psychanalyse, mais fait également l'apologie des méthodes dites comportementale qu'un langage un peu moins euphémisant appellerait techniques de dressage. Comme si il y n'y avait aucune échappatoire entre d'une part le dressage en vue de créer un sous-prolétariat doublement aliéné et le verbiage douteux d'une poignée d'illuminé.
N'importe quoi. Cliché de psychanalyste!
Mon frère fait psychologie dans une université néerlandophone, ils voient Freud comme une relique d’un passé révolu et ses concepts avec le prisme du temps et des avancées scientifiques, il n’y a vraiment que le monde francophone (et l’Argentine ?) pour continuer à croire dans ces inepties. Il y a un bouquin qui parle aussi des méthodes d’escroc de Freud pour parler de ses « résultats».
J'ai beaucoup aimé votre live, surtout qu'il s'agit d'un sujet que je connais bien et dont je partage les positions de votre intervenante. Je regrette juste que contraire à votre éditorial pourtant très bien l'essentiel de la critique repose sur des... Témoignages. Il y a tellement plus à mettre en avant aux travers des nombreuses méta-analyses qui se sont attardées sur le sujet. Utiliser le témoignage c'est comme pour la psychanalyse utiliser le discours, c'est jouet le jeu de la psychanalyse et à ce titre je trouve plus pertinent de les emmener sur la pente douce de l'analyse statistique pour assurer le chute ;)
Une dernière chose, il est cité un papier mentionnant des chiffres sur les étudiants en psychologie qui aurait une proportion plus importante à présenter des troubles. C'est quelque chose que j'entends souvent et dont je suis particulièrement sceptique, pourriez-vous me transmettre la source ?
En vous remerciant, continuez comme ça;)
+000Pygmalion
Merci pour votre commentaire.
Justement, je n'ai pas de source concernant la propension des étudiants en psycho a voir plus de soucis que les autres... Mais j'ai vu passer l'info plusieurs fois...
Concernant vos remarques générales, vous avez raison, et il faudra revenir sur le sujet de la psychanalyse avec une approche plus analytique. Mais le témoignage de Sophie Robert est important car il montre ce qui se passe quand on critique la psychanalyse, et c'est une parole qui s'attarde sur le vécu des gens, ce qui n'est pas un argument complètement rationnel, mais montre bien les conséquences observables de cette école de pensée.
Dans l'avenir nous reviendrons sur ce sujet.
M.
+La Tronche en Biais Bien sûr, je comprends parfaitement votre démarche et l'intervention de Sophie Robert à ce propos. Je vous remercie pour votre réponse (d'une rapidité surprenante).
A-t'on des études statistiques sur un effet des analyses en tant que "therapeutique" ?
je suis d'accord sur l'aspect dogmatique de la plupart des psychanalystes qui ne remettent pas en question les idées de base de Freud. Ce qui est contradictoire car Freud revendique une démarche scientifique, donc acceptant par principe la recherche de preuves ou de contre-preuves afin d'évoluer.
Mais je trouve que le discours de démontage des intervenants de la video tombe parfois dans la facilité:
* argument apporté "on peut être psychanalyste sans avoir de diplôme". C'est vrai. Mais on peut être psychiatre et psychanalyste. Dans un tel cas, quelle est la valeur intrinsèque d'un diplôme ? J'irais même jusqu'à dire qu'on peut être psychiatre, pas psychanalyste et ne faire que donner des médocs à tout patient, ce qui n'est pas spécialement une preuve d'ouverture sur la souffrance humaine. Ce sont des psychiatres qui étaient persuadés de soigner avec des électrochocs, des lobotomies ... Donc prendre le diplôme comme étant un rempart contre la connerie, ça me parait facile.
* Sur la recherche scientifique, les colloques, les articles, ... Je trouve qu'il s'agit d'une vision des personne pratiquant la recherche trop idéaliste. C'est oublié le phénomène des mandarins en médecine, les querelles parfois violentes qui ont agité la physique au début du 20eme siècle, et de nombreuses autres polémiques, la résistance aux changements qui est très humaine ... En gros, il me semble que le fait d'avoir des colloques et des articles sur un sujet n'en fait pas obligatoirement un sujet ouvert aux critiques même scientifiques
* au temps 1:10:45 : "elle rejette les autres médecines qui prétendent guérir" : la psychanalyse n'est pas une médecine, et en France seule la médecine officielle peut dire qu'elle guérit. ça concerne toute personne non médecin : un ostéopathe, un acupuncteur, même un kiné ne peut pas dire qu'il soigne encore moins qu'il guérit.
Oh, je pensé qu tu parlais de Psychanalyse par Freud. 2:54 Lui, c'est la mémoire et le surréalisme.
Et oui, le placebo est des fois une bonne solution mais ne guérit pas toutes les maladies.
Je me demande, sur la découverte de l'autisme, n'est-ce pas en cause d'abord, on acceptait ces personnes mais plus tard, la société le considère comme un handicape ou un problème mental? Pourquoi n'ont-ils pas considérés des auteurs de livres comme fou ou quoique ce soit dans la période où Freud existait? Avec leur livres fantastique ou avec des personnages fous?
Freud est un philosophe, c'est assez évident qu'il créé sa propre "théorie" avec les expériences qu'il avait eu.
46:09 Alors, l'autisme a un lien avec le Secte? Une petite culture isolée dont affecte le développement. L'environnement forge la personnalité et la mentalité de l'individu et le secte peut les rendre hostile.
48:37 Cela dépends de l'expérience du psychanalyste. Comme ils sont des personnes, ils sont tous une expériences et une vue différente sur le monde. On ne peut pas avoir des clones en personnalité, ce qui est impossible de vouloir imprimer l'âme de Freud dans leur tête. Ce qui n'est pas fixe.
1:23:20 La psychanalyse est malheureusement pas fixe. Certains sont en accord ou en désaccord avec la philosophie de chacun d'entre eux.
Je pense que avant notre société, on avait une philosophie qui devient ensuite une secte puis une société et elle se partage dans le monde.
N'est-ce pas le fait que les gens évitent l'inceste pour but génétique? Ou but psychologique?
1:44:48 J'ai l'impression que cette situation du psychanalyse représente la conception de la société et de la culture.
Je regarde le mur depuis maintenant douze heures. Une fourmi est bien passée, mais je n'ai pas compris son intervention. Je pense que je vais aller consulter pour faire le point sur tout ça.
Plus sérieusement, tout ceci est assez... choquant. Mes vagues connaissances sur le sujet m'avaient déjà amené à constater que la psychanalyse n'était pas bien sérieuse, mais là, c'en est carrément inquiétant. Ça aurait mérité un traitement un peu plus posé, peut-être avec plusieurs intervenants pour nuancer un poil le propos.
Très intéressant, dommage que Sophie Robert manque un peu d'écoute vis à vis de Mendax et des questions qu'il pose :p On voit qu'elle connait son sujet, qu'elle est passionnée - et révoltée. Dans le cadre du format, je trouve que Loki en fait trop, ou pas assez :p Les blagues font un peu déplacées niveau timing (opinion personnelle) mais ça pourrait être une idée de l'intégrer un peu plus dans le format de l'émission, je sens qu'il a envie d'exprimer des choses :p
Non, elle ne connaît pas son sujet. Passionnée, révoltée, peut-être mais on s'en tape.
ua-cam.com/video/QQo24hdRB8A/v-deo.html
J'ai lu quelques commentaires et sur ce sujet il y a pour moi beaucoup trop peu d'esprit critique trop de polémiques et de fantasmes autours et ça a empiré depuis Onfray(que j'aimais bien avant son livre sur Camus) qui à mon avis a dérapé depuis l'effet médiatique sur son livre polémique sur freud, il s'est livré à un jeu malsain avec les médias et il n'a pas su prendre du recul il est devenu le Dieudonné de la philosophie. Et pour donner mon avis sur cette vidéo elles pointent un travers de la psychanalyse qui s'est refermé sur elle même et s'est donc desservie et mise en rupture avec la méthode scientifique. Pour autant il faut nuancer et ici ce n'est pas le cas mais en même temps ce n'était pas le but de la réalisatrice sur son film mais ça renforce les arguments pseudo-critique sur la psychanalyse pour beaucoup qui avaient un avis tranché ou de simples doutes. J'ai été en thérapie avec un psychiatre donc médecin, et reconnu "bon psy" localement par les généralistes et les hopitaux car très impliqué même au niveau du corps médical. Il faut savoir que médecins, et paramédical (kiné,infirmière,...) sont en état de stress permanents avec leur boulot et ils existent des processus de "debriefing" psy pour palier tout état critique et pour éviter de graves conséquences pour eux comme pour les patients, c'est particulièrement nécessaire aux urgences. Ce psychiatre est impliqué sur ce principe crucial médecin-patient et processus du système de santé. Et pourtant il est aussi psychanalyste, mais il n'ignore pas la notion de soin de confort de la psychanalyse. Elle peut soigner mais ça reste de l'ordre du soin de confort un peu comme une thalasso alors que tu peux résoudre le problème en mangeant mieux et faire un peu de sport par toi même ; vouloir approfondir la connaissance de soi ça peut être curatif mais c'est plutôt philosophique et métaphysique. Pendant ma thérapie vers la fin je lui fait part de mon intérêt de voir ce que serait une séance de psychanalyse, il m'a calmé ce pseudo-besoin avec un humour sarcastique et un petit sourire en coin : "c'est 3 fois par semaine minimum et 50 euros mini par séance et la cure peut durer longtemps..." bref c'était pour calmer il est conscient que la psychanalyse est entouré de beaucoup de fantasmes mais comme pour les comportementalistes et autres techniques le charlatanisme est légion. Enfin et j'en ai suffisamment discuté avec lui avec scepticisme sur l'affluence de Freud, Lacan et cie, il est catégorique et c'est son métier de médecin, il connaît les erreurs de freud particulièrement son orgueil, ex la divergence avec Jung sur le « cercle psychanalytique » à l'époque est un des signes les plus marquants que la psychanalyse dés le départ allait rencontrée de gros problèmes d'intégrité. Pour autant pour lui, il y a un avant et un après freud dans la prise en charge et la compréhension des maladies et souffrances psychiques justement parce que freud est sur pleins d'aspect ce qu'il ne faut pas faire. La psychanalyse bien faite est surtout une démarche intellectuelle à la limite plus pour les gens du domaine : psychologue, psychiatre, et psychanalyste intellectuel (qui est prêt à rencontrer la contradiction, qui n'est pas dogmatique, qui cherche, continuer à apprendre sur le psychisme). Mais oui, le coté gourou est manifeste chez les psychanalystes non médecin mais on peut aussi retrouver cela chez ceux qui invoquent darwin à toutes les sauces mais depuis darwin, la biologie et cie a beaucoup évolué et heureusement car les débuts ont vu naitre parfois des pratiques pas très éthiques pour rester poli. Mais c'est vrai qu'à la différence de la psychanalyse seule sans la médecine, elle a pu évoluer. Mais ça a pu générer exactement pareils, des anti darwiniste et des darwinistes totalement extrémistes encore aujourd'hui. Pour finir pour éviter tout dérive extrémiste« pour ou contre » la psychanalyse, et surtout pour ceux qui seraient tentés d'aller voir un psychanalyste, aller voir un psychiatre d'abord et si besoin un psychiatre-psychanalyste vous avez au moins l'assurance que le gars il est listé par l'ordre des médecins et scruté par la sécurité sociale si il fait ou dit des conneries. Voilà désolé d'avoir été long et j'espère que je n'ai pas été trop confus, déjà avec la longueur j'imagine que peu ou personne ne lira jusqu'au bout.