Mai 1981, Opéra de Paris, un drôle et émouvant souvenir pour moi, jeune stagiaire en fin d'études de Technicien des Métiers de la Musique à la régie de l'Orchestre de l'Opéra de Paris. J'étais présent à toutes les répétitions et représentations de cette production déjà très vieillissante que je pensais oubliée à tout jamais et à juste titre tellement elle était représentative d'une façon de produire de l'Opéra d'une autre époque proche du moyen âge, même en 1981 ! Reprise d'une ancienne production de 1968 de Margarita Wallmann , qui pendant les répétitions sortait des coulisses comme une furie hurlant dans un patois "franco-germano-viennois" après les figurants et les choristes effrayés qui devaient tenir le tableau immobile après chaque scène. Avec un Seiji Ozawa extraordinaire, qui face à cette harpie, restait bienveillant avec tous les artistes, une Montserrat Caballe sûre de sa technique, qui ne se laissait pas impressionner ni par cette furie autrichienne sans talent ni par cette mauvaise musique de Puccini insipide et facile, musique à l'image des costumes qui se délabraient et tombaient en lambeaux que l'on ramassait à la pelle à la fin de chaque représentation. Une solide formation pour moi car j'ai beaucoup appris de ce que l'on ne doit pas faire dans ce domaine. Essayer à tout prix de faire du neuf avec du réchauffé nuit réellement à la création. Oublions ces productions d'un autre âge et laissons ces vieilleries dans leur poussière.
Mai 1981, Opéra de Paris, un drôle et émouvant souvenir pour moi, jeune stagiaire en fin d'études de Technicien des Métiers de la Musique à la régie de l'Orchestre de l'Opéra de Paris. J'étais présent à toutes les répétitions et représentations de cette production déjà très vieillissante que je pensais oubliée à tout jamais et à juste titre tellement elle était représentative d'une façon de produire de l'Opéra d'une autre époque proche du moyen âge, même en 1981 ! Reprise d'une ancienne production de 1968 de Margarita Wallmann , qui pendant les répétitions sortait des coulisses comme une furie hurlant dans un patois "franco-germano-viennois" après les figurants et les choristes effrayés qui devaient tenir le tableau immobile après chaque scène. Avec un Seiji Ozawa extraordinaire, qui face à cette harpie, restait bienveillant avec tous les artistes, une Montserrat Caballe sûre de sa technique, qui ne se laissait pas impressionner ni par cette furie autrichienne sans talent ni par cette mauvaise musique de Puccini insipide et facile, musique à l'image des costumes qui se délabraient et tombaient en lambeaux que l'on ramassait à la pelle à la fin de chaque représentation. Une solide formation pour moi car j'ai beaucoup appris de ce que l'on ne doit pas faire dans ce domaine. Essayer à tout prix de faire du neuf avec du réchauffé nuit réellement à la création. Oublions ces productions d'un autre âge et laissons ces vieilleries dans leur poussière.
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Puccini - Turandot Con Montserrat Caballé, Giacomini, Mitchell; Ozawa; Mayo 1981 París