MINI SETS: COMMENT BIEN CULTIVER L'IGNAME ❤️👍👌🤩

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  • Опубліковано 26 сер 2024
  • Durant la saison de culture, l’igname a besoin d’une importante quantité d’eau. La culture se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800 mm (Degras, 1986). Cependant, certaines ignames sont cultivées dans des climats où la pluviométrie dépasse 3000 mm et, à l’opposé, il est possible de cultiver l’igname avec une pluviométrie de seulement 600 mm, mais le rendement net reste faible et il n’est pas possible de réaliser deux récoltes Selon l’IITA (1994) et Cornet (2005), la bonne répartition des précipitations au cours du cycle est souvent plus importante pour la culture d’igname que leur volume total. Selon ces auteurs, la disponibilité en eau serait cruciale entre la quatorzième et la vingtième semaine de végétation.
    Au Bénin, les premières pluies qui suivent la période de plantation de l’igname, c’est-à-dire de janvier à avril pour les zones Centre et Nord-Est et janvier à mai pour la zone Nord-Ouest, déterminent significativement le rendement de l’igname. Cependant, une pluie qui survient en janvier affecte négativement le rendement des ignames quelle que soit la zone. En cours de cycle, l’igname peut tolérer de courtes périodes de stress hydrique, avec de grandes différences variétales. Cette tolérance s’accompagne presque toujours d’une réduction du rendement. La forte proportion d’eau dans le semenceau rend sa germination relativement indépendante du statut hydrique du sol. Toutefois, les besoins hydriques réels des ignames sont loin d’être bien connus. En effet, contrairement à d’autres plantes à racines et tubercules comme la pomme de terre, le manioc ou la patate douce, dont les coefficients culturaux sont connus pour les différents stades de croissances, ceux de l’igname restent peu connus. Le niveau de production varie d’une zone de production à l’autre et est fonction de la variété utilisée (précoce, intermédiaire ou tardive), du système de culture (rotation ou association) et du type de terres exploitées : terres de défriche, de jachère de longue durée, de jachère de courte durée ; au Bénin, les terres de bas-fond ou de lits de cours d’eau sont aussi de plus en plus utilisées dans les départements des Collines (Centre) et de l’Atacora (Nord-Ouest).

КОМЕНТАРІ • 8

  • @user-mu9ef8jz2o
    @user-mu9ef8jz2o 7 місяців тому +1

    Merci beaucoup pour cette vidéo

  • @nguessanemmanuelkonan7012
    @nguessanemmanuelkonan7012 5 місяців тому +1

    Merci c'est vraiment professionnel

  • @Johnadele28
    @Johnadele28 4 місяці тому +1

    Tout type d'igname peut etre ainsi fragmenté?

    • @fermessourcedeviebenin6126
      @fermessourcedeviebenin6126  4 місяці тому

      Il existe trop de variétés d'ignames en général pour vous donner une réponse affirmative. Il y a beaucoup de recherches et d'expérimentation à faire pour aboutir à une conclusion précise. La réponse que je peux vous offrir par contre est que beaucoup de variétés en Afrique de l'ouest peuvent être ainsi fragmentées. Merci...

  • @hermanndjaha6845
    @hermanndjaha6845 Місяць тому +1

    Bonjour à tous, juste pour savoir est-ce possible de cultiver l'igname en contre-saison? Merci

    • @fermessourcedeviebenin6126
      @fermessourcedeviebenin6126  Місяць тому

      @@hermanndjaha6845 Bonjour cher Monsieur. Veuillez excuser mon retard à vous répondre. J'ai été submergée de travail. L'igname en Afrique de l'ouest prend 7-8 mois pour produire. Cela fait que je ne comprends pas très bien le contexte de contre saison dans ce cas.
      Au Bénin, la plantation a normalement lieu en décembre ou en janvier. Des variétés telles que Laboko, Kpouna, Ankploman, Ofegui et Soagoné doivent être plantées dès le début du mois de décembre. Ces variétés sont parmi les premières à arriver sur les marchés, dès les mois de juillet-août ; elles doivent être consommées rapidement en raison de leur courte période de dormance. À l’inverse, certaines variétés locales sensibles à la chaleur, telles que Kodjewé, Gnananbo, Agatou, Baniouré, Kpakouvè ou Aloungan doivent être plantées profondément et tardivement vers la fin du mois de février, de manière à éviter la pourriture dans les buttes. La date de plantation varie fortement en fonction du début de la saison des pluies, mais aussi de la variété. Afin de conserver le semenceau jusqu’à la plantation, l’agriculteur a recours parfois à un égermage, technique qui consiste à casser la tige germée en cours de stockage. Il est important de noter que le moment de la journée le plus favorable pour la plantation est le matin de 6h30 à 11 heures.
      Les variétés précoces arrivent à maturité 5 à 7 mois après plantation, les semi- tardives 8 à 9 mois après (août-septembre) et les tardives 10 à 12 mois après la plantation (en décembre-janvier).
      Veuillez me situer sur votre concept de contre saison je vous prie.