J’habite une petite ville de province et on me dit souvent que nous sommes des « ploucs » mais je suis bien content d’en être.... Il y a bien longtemps que les grandes métropoles sont devenues invivables. Ils en sont réduits à essayer de protéger quelques arbres et quelques brins d’herbe pour se donner l’illusion de vivre dans un monde normal.
Ça c'est sûr la grande ville est invivable je préfère ma campagne. Mais pour y avoir travaillé longtemps sur ces espaces . Il es important en ville de faire le nécessaire pour préserver ce qu'il reste de corridors verts plutôt que les laisser disparaître.
Petite ceinture niveau rue Gandon. C'est parti ! Après l'enlèvement des rails en début d'année, le bitumage de ce tronçon, les camions Lafarge déversent du ciment même en jour férié. On ne l'a pas vu venir. Aucune communication n'a été faite sur ces travaux. C'est un véritable scandale de détruire ce lieu.
ARTICLE PARU DANS LE MONDE DU 7 ET 8 JANVIER 2017 La Reconversion écologique de l’ex voie ferrée en question La Mairie de Paris veut faire de cette friche urbaine une vitrine verte tout en goudronnant un tronçon du 13e arrondissement Sur plus d’un kilomètre, une bande d’asphalte est en train de recouvrir les voies. Dans le 13e arrondissement de Paris, entre les portes d’Italie et de Vitry, une partie des rails de la Petite Ceinture ont été cisaillés et déferrés. Puis une goudronneuse est entrée dans la danse. Jusqu’en 2025, ces travaux doivent permettre notamment l’installation d’une centrale à béton et l’accès quotidien de plus d’une centaine de camions. D’ici là, la RATP acheminera une partie des éléments nécessaires à la prolongation de la ligne 14 du métro jusqu’à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne). Révélée par la chaîne UA-cam de François Godard, chroniqueur inlassable de la petite ceinture, l’atteinte portée à la biodiversité par ce projet menace pour longtemps le retour de la vie sauvage. En particulier dans la portion de 250 mètres à l’air libre qui longe la rue Regnault, l’un des rares endroits où faune et flore avaient pris leurs aises dans l’intra-muros parisien. Déjà préempté par l’appel à projets urbains « Réinventer Paris II », le vaste parking sauvage de la gare des Gobelins toute proche, elle aussi raccordée à la Petite Ceinture, n’offrait pas, selon la RATP, les conditions favorables à l’implantation de la fameuse centrale ; une position défendue par la Mairie. Mystérieuse inaccessibilité Yves Contassot, conseiller de Paris Europe Ecologie-Les Verts, la conteste. « La RATP avait déjà passé les marchés avec les entreprises et ne voulait pas perdre de temps », affirme l’élu. Le projet, dont sa nature le dispensait d’une enquête publique, a fait l’objet au sein de la Mairie de « deux petites réunions d’information quasi confidentielles », poursuit M. Contassot. D’abord rejetée durant l’été 2017, la délibération permettant sa validation a été votée à l’automne après que les communistes ont apporté leur soutien à la Ville. La Petite Ceinture, qui dévoile parfois sa mystérieuse inaccessibilité depuis la rue, est implantée dans la bordure intérieure de la Ville selon un profil presque toujours en dénivelé. Construite pour l’essentiel entre 1852 et 1869, elle a notamment servi à relier les différents bastions des « fortifs » de Paris voulues en 1841 par le président du Conseil, Adolphe Thiers, (1797-1877). Elle a ensuite transporté des voyageurs jusqu’en 1934, puis des marchandises jusqu’en 1993. Les 32 gares et autant de kilomètres ont alors été mis en sommeil. Privée de réelles possibilités de correspondances avec le réseau des bus et le métro, elle a raté son grand retour avec le projet de tram parisien implanté, à partir de 2006, sur le tracé des boulevards des Maréchaux voisins. Pour la Mairie, la Petite Ceinture, qui s’improvise friche urbaine, incarne un enjeu politique vital : à travers elle, s’illustrent de facto les ambitions écologiques de la municipalité. Le « plan biodiversité » de la Ville l’affirme en l’identifiant comme une « continuité écologique à préserver et à renforcer ». C’est à travers cette vocation - et l’exploitation commerciale d’une vingtaine de bâtiments dont des gares - qu’ont été scellées deux conventions cadres, en 2006 et 2015, entre Paris et la SNCF, propriétaire de l’antique boucle ferroviaire. Entre 2007 et 2013, des aménagements de type sentiers nature sont d’abord ouverts dans les 12e et 16e arrondissements, ainsi qu’une nouvelle promenade dans le 15e arrondissement, tandis que les 14e et 18e voient naître des jardins partagés. La seconde convention de 2015 veut aller plus loin. Entre-temps, Anne Hidalgo est devenue maire de la capitale. Dès le mois de mai 2014, elle met en place une mission sur l’expérimentation de l’espace public et de l’environnement au sein du secrétariat général de la Mairie. Un nouveau tronçon de l’ancienne ligne ferroviaire dans le 13e arrondissement, à l’ouest de la porte d’Italie, est ouvert au public. Puis un plan programme est mis en œuvre, qui « définit les principes et les grandes étapes des aménagements et usages futurs de la Petite Ceinture », indique la Mairie. Le mouvement est lancé. Seule contrainte, intégrée dans l’accord-cadre : « Ne pas mener d’opérations d’aménagement ou de travaux susceptibles d’entraver le retour d’une exploitation ferroviaire des lieux », précise l’adjointe à la maire de Paris chargée des espaces verts, de la nature, de la biodiversité et des affaires funéraires, Pénélope Komitès. Au printemps 2017, la maire de Paris annonce, jusqu’à la fin de sa mandature en 2020, l’ouverture de 6,5 km de linéaires supplémentaires. Au total, une dizaine de kilomètres seront accessibles pour une superficie de 20 hectares d’espaces verts. Neuf séquences sont créées dans les neuf arrondissements (12e, 13e, 14e 15e, 16e, 17e, 18e, 19e et 20e) que traverse la Petite Ceinture. Chacun d’eux abrite une « station », sorte de base vie architecturale, sous forme d’un simple conteneur, destinée à l’accueil du public. Trois collectifs d’architectes, d’urbanistes, mais aussi d’artistes ou de sociologues se partagent l’ensemble et sont chargés de mettre en musique la philosophie municipale en matière de concertation. « A Paris, tout est trop aménagé » C’est là que s’« imagine une nouvelle forme de conception de l’espace public très horizontale », précisent les urbanistes Jean-Christophe Choblet et Bruno Gouyette, chevilles ouvrières de l’ensemble du projet. « La Mairie ne veut plus entendre parler de concours, mais que les citoyens expriment et définissent eux-mêmes leurs choix. » La même méthode est à l’œuvre depuis 2016 pour la transformation de sept des grandes places de la capitale (de la Bastille, des Fêtes, Gambetta, d’Italie, de la Madeleine, de la Nation et du Panthéon). Dans le 15e arrondissement, derrière le théâtre Sylvia-Monfort, un petit groupe de lycéens se délasse, après les cours, sous une espèce de silo de l’ancien abattoir qui surplombe la voie ferrée. Le béton de l’abri improvisé est fatigué, un entremêlement de grafs vient l’égayer. Un canapé, quelques fauteuils défoncés et un vague assemblage de bois tiennent lieu de mobilier. L’ambiance est conviviale. « On aime bien que ça soit un endroit abandonné », explique Alma, 14 ans, venue de Vanves. « Je serais déçu si ça devait être transformé », confirme Victor, 19 ans, domicilié à Neuilly. Sur ce point, l’avis de tous les jeunes présents est unanime. « A Paris, tout est trop aménagé, s’exclame Thelma, 20 ans. T’es bien au naturel, tu restes au naturel ! » C’est précisément ce qui ne sera pas possible dans le 13e arrondissement. Et pour longtemps. Par JEAN-JACQUES LARROCHELLE
Concernant le pont de la porte de Vitry, un projet de réouverture de la petite ceinture entre la gare de Paris Gobelins et les voies d'Austerlitz était prévu afin de réduire la venu de camions sur le site de Paris Gobelins.
Les voie de la petite ceinture sont certes propriétés de la sncf , mais la nature ne leur appartient pas. Elle appartient au peuple. C'est notre avenir qui est abîmé. Il faut que cela cesse. Il faut garder ce grand trésor du passé qui est la petite ceinture. Il faut garder ces lieux. Petite ceinture libre et en vie. Alexis treboit . Associations Espaces. Pc 14 15 16 17.
@@claudius5979 certes il y a des trafics, mais pas plus que ailleurs, du squat oui un peu mais ouvrez les yeux c'est loin d'être isolé dans Paris, insalubre? bah franchement quand je vois certains couloirs du métro ou certains parking je préfère être sur la pc. Donc sérieusement. Vous devriez regarder autour de vous la pc est pas plus squattée salie ou abîmée que d'autres endroits et en général la plus grosse partie de la saleté viens bêtement des promeneurs ou habitants mal éduqués qui prennent cet espace pour une poubelle.
Hey Eric. il faut dire aucune chance.....La SNCF/RATP savent tres pertinemment ce qu'ils font et ne prévoient certainement pas de remettre en l'état. On pari?
la RATP aurait dit que ce n'était pas à elle de remettre les rails et la SNCF aurait dit que les rails à remettre ne pouvaient pas être ceux qui avaient été déposés, mais de nouveaux rails, traverses et rivets, comme ceux installés sur la promenade réversible de la Petite Ceinture du 15ème ;;; Affaire à suivre ...
Reporter à plus tard est le bon moyen de fuir la confrontation avec la vérité.....Leur projets sont décidés depuis belles lurettes et personne n'a été invité à participer au débat lors de la mise en place du projet....mais seulement après, quand c'est déjà ficelé. Je suis Chef (Manager) de l'hygiène Sécurité et environnement sur les chantiers et connais bien la musique...
Et maintenant ce tronçon (celui qui longe la rue Regnault) est complètement bitumé. Comment la SNCF compte-t-elle restituer cet endroit de la PC à l'état précédent? C'est du foutage de gueule! C'est du patrimoine historique et de la biodiversité détruits. L'avenir de ce tronçon est totalement incertain, et les projets le concernant sont abandonnés aussitôt qu'ils apparaissent. C'est lamentable.
Et plus symbolique que tout, à cet endroit vient d'être construit une centrale à béton : ua-cam.com/video/bwiyTZG7wLI/v-deo.html ... La SNCF a promis de réinstaller des rails après fin du chantier, mais c'est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui y croient ... Qui vivra verra !
Face à l'immense danger pour la biodiversité que représente ce retrait de 310 mètres de rails pourris, j'espère que ce sujet sera débattu au prochain G20 !
310 mètres de rails enlevés d'accord, cela pourrait mobiliser le G20 pour faire de beaux discours et de belles promesses, mais le fond du problème c'est l'asphaltisation d'un milieu qui ne respire plus et où les camions vont être rois ...
Le muret de soutènement va y passer aussi quand les camions vont faire demi-tour. Ils auraient du l.utiliser pour le transport en commun électrique genre tramway.
Le T3a, qui longe la PC à cet endroit-là, a déjà été construit, et en plus des bus circulent sur le boulevard des Maréchaux le long de la PC, donc inutile d'y construire un transport en commun.
Il y a un point bien plus préoccupant pour la biodiversité et l'humanité, c'est l'urbanisation chaque année, rien qu'en France, de 70000 ha des meilleures terres cultivables, les plus beaux potentiels agronomiques stérilisés pour l'éternité ! J'avoue qu'à côté, la Petite ceinture ...
Effectivement, mais l'un n'exclut pas l'autre et la Petite Ceinture est l'un des rares espaces libres dans une ville qui est la 5ème plus dense du monde ...
Ce serait effectivement l'occasion revée de réaliser des beaux jardins urbains ! Ce qui n'empêche que je trouve ça étrange cette volonté de "faire pousser des salades" sur les balcons et les gratte-ciels des villes pendant qu'on urbanise sans scrupules les plus beaux territoires périurbains cultivables, des terres "rares" uniques très spécifiques ! D'ailleurs, rappelons nous que les initiateurs de la permaculture se sont inspirés des méthodes de culture pratiquées par ... les anciens maraîchers franciliens, c'est dire !
Et oui mais le prix du foncier en francilien et à paris est devenu démesuré. Les maraichers d'ile de france des années 1900 à 1950, comme vous le soulignez, sont cités en exemple partout en France par leurs pratiques très productives souvent à base de caisson de bois et de fenêtres de récup en guise de serre ... Il n'existe aucune terre agricole, au sens précis du terme, à Paris, mais les élus parlent d'agriculture urbaine, alors que la moindre exploitation maraichère doit avoir une SMA d'au moins un hectare. Mais j'ai pu conster en m'intéressant aux agriculteurs urbains que beaucoup étaient assez légers, n'étant même pas capable de désherber ou d'enlever les plans de tomates après les dernières récolte d'octobre. C'est souvent du vent qui n'est fait que pour alimenter la bonne conscience ... Mais certains sont sincères et font un vrai travail de création d'un sol fertile, comme ceux de l'école spéciale des espaces libre à voir dans ce film : ua-cam.com/video/cWxam9zKFtQ/v-deo.html
Le pb est que tous les territoires sont impactés par ces "artificialisations" (mot correct utilisé pour dire bétonnisation), de l'IDF jusqu'au Val de Loire en passant par le Midi Toulousain et les plaines alluviales du delta du Rhône ... Les allemands ou les hollandais en revanche maintiennent ces zones cultivables périurbaines très productives ... et Dieu sait si les prix des terres là-bas surpassent largement les nôtres ! Non, je crois qu'il y a une volonté politique de surtout ... ne rien faire, mis à part quelques jardins pour gogos qui tapent à l'oeil mais ne contribuent en rien à l'alimentation de proximité. Pardonnez mon franc parler mais il y a trop d'exemples avérés qui vont dans le sens de ce que j'écris ...
Tout à fait d'accord avec vous et cette volonté politique correspond tout simplement au développement depuis les années 50 de la mégapuissance de grosses entreprises de construction-bétonnisation-travaux publics comme bouygues, vinci et plein d'autres ... A Paris comme ailleurs on voit disparaître tous les espaces libres et les dents creuses au profit d'entreprises privées qui deviennent constructeur-promoteurs-bailleurs ... Votre franc parler me plait et correspond à la réalité !
je dis un truc , je fais autre chose , voila comment prendre les gens pour des cons, c'est si simple . De toutes façon une fois que c'est fait ,,,, après moi le déluge .
Quand la petite ceinture était parcourue par des trains à vapeur, sur des rails ballastés, la biodiversité n'était pas un sujet, les gens ne vivaient pas plus mal, même si c'était plus .... enfumé. Les enfumeurs d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes : verts dehors, rouge dedans.
J’habite une petite ville de province et on me dit souvent que nous sommes des « ploucs » mais je suis bien content d’en être....
Il y a bien longtemps que les grandes métropoles sont devenues invivables.
Ils en sont réduits à essayer de protéger quelques arbres et quelques brins d’herbe pour se donner l’illusion de vivre dans un monde normal.
Ça c'est sûr la grande ville est invivable je préfère ma campagne. Mais pour y avoir travaillé longtemps sur ces espaces . Il es important en ville de faire le nécessaire pour préserver ce qu'il reste de corridors verts plutôt que les laisser disparaître.
Petite ceinture niveau rue Gandon. C'est parti ! Après l'enlèvement des rails en début d'année, le bitumage de ce tronçon, les camions Lafarge déversent du ciment même en jour férié. On ne l'a pas vu venir. Aucune communication n'a été faite sur ces travaux. C'est un véritable scandale de détruire ce lieu.
ARTICLE PARU DANS LE MONDE DU 7 ET 8 JANVIER 2017
La Reconversion écologique de l’ex voie ferrée en question
La Mairie de Paris veut faire de cette friche urbaine une vitrine verte tout en goudronnant un tronçon du 13e arrondissement
Sur plus d’un kilomètre, une bande d’asphalte est en train de recouvrir les voies. Dans le 13e arrondissement de Paris, entre les portes d’Italie et de Vitry, une partie des rails de la Petite Ceinture ont été cisaillés et déferrés. Puis une goudronneuse est entrée dans la danse. Jusqu’en 2025, ces travaux doivent permettre notamment l’installation d’une centrale à béton et l’accès quotidien de plus d’une centaine de camions. D’ici là, la RATP acheminera une partie des éléments nécessaires à la prolongation de la ligne 14 du métro jusqu’à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne).
Révélée par la chaîne UA-cam de François Godard, chroniqueur inlassable de la petite ceinture, l’atteinte portée à la biodiversité par ce projet menace pour longtemps le retour de la vie sauvage. En particulier dans la portion de 250 mètres à l’air libre qui longe la rue Regnault, l’un des rares endroits où faune et flore avaient pris leurs aises dans l’intra-muros parisien. Déjà préempté par l’appel à projets urbains « Réinventer Paris II », le vaste parking sauvage de la gare des Gobelins toute proche, elle aussi raccordée à la Petite Ceinture, n’offrait pas, selon la RATP, les conditions favorables à l’implantation de la fameuse centrale ; une position défendue par la Mairie.
Mystérieuse inaccessibilité
Yves Contassot, conseiller de Paris Europe Ecologie-Les Verts, la conteste. « La RATP avait déjà passé les marchés avec les entreprises et ne voulait pas perdre de temps », affirme l’élu. Le projet, dont sa nature le dispensait d’une enquête publique, a fait l’objet au sein de la Mairie de « deux petites réunions d’information quasi confidentielles », poursuit M. Contassot. D’abord rejetée durant l’été 2017, la délibération permettant sa validation a été votée à l’automne après que les communistes ont apporté leur soutien à la Ville.
La Petite Ceinture, qui dévoile parfois sa mystérieuse inaccessibilité depuis la rue, est implantée dans la bordure intérieure de la Ville selon un profil presque toujours en dénivelé. Construite pour l’essentiel entre 1852 et 1869, elle a notamment servi à relier les différents bastions des « fortifs » de Paris voulues en 1841 par le président du Conseil, Adolphe Thiers, (1797-1877). Elle a ensuite transporté des voyageurs jusqu’en 1934, puis des marchandises jusqu’en 1993. Les 32 gares et autant de kilomètres ont alors été mis en sommeil. Privée de réelles possibilités de correspondances avec le réseau des bus et le métro, elle a raté son grand retour avec le projet de tram parisien implanté, à partir de 2006, sur le tracé des boulevards des Maréchaux voisins.
Pour la Mairie, la Petite Ceinture, qui s’improvise friche urbaine, incarne un enjeu politique vital : à travers elle, s’illustrent de facto les ambitions écologiques de la municipalité. Le « plan biodiversité » de la Ville l’affirme en l’identifiant comme une « continuité écologique à préserver et à renforcer ».
C’est à travers cette vocation - et l’exploitation commerciale d’une vingtaine de bâtiments dont des gares - qu’ont été scellées deux conventions cadres, en 2006 et 2015, entre Paris et la SNCF, propriétaire de l’antique boucle ferroviaire. Entre 2007 et 2013, des aménagements de type sentiers nature sont d’abord ouverts dans les 12e et 16e arrondissements, ainsi qu’une nouvelle promenade dans le 15e arrondissement, tandis que les 14e et 18e voient naître des jardins partagés.
La seconde convention de 2015 veut aller plus loin. Entre-temps, Anne Hidalgo est devenue maire de la capitale. Dès le mois de mai 2014, elle met en place une mission sur l’expérimentation de l’espace public et de l’environnement au sein du secrétariat général de la Mairie. Un nouveau tronçon de l’ancienne ligne ferroviaire dans le 13e arrondissement, à l’ouest de la porte d’Italie, est ouvert au public. Puis un plan programme est mis en œuvre, qui « définit les principes et les grandes étapes des aménagements et usages futurs de la Petite Ceinture », indique la Mairie. Le mouvement est lancé. Seule contrainte, intégrée dans l’accord-cadre : « Ne pas mener d’opérations d’aménagement ou de travaux susceptibles d’entraver le retour d’une exploitation ferroviaire des lieux », précise l’adjointe à la maire de Paris chargée des espaces verts, de la nature, de la biodiversité et des affaires funéraires, Pénélope Komitès.
Au printemps 2017, la maire de Paris annonce, jusqu’à la fin de sa mandature en 2020, l’ouverture de 6,5 km de linéaires supplémentaires. Au total, une dizaine de kilomètres seront accessibles pour une superficie de 20 hectares d’espaces verts. Neuf séquences sont créées dans les neuf arrondissements (12e, 13e, 14e 15e, 16e, 17e, 18e, 19e et 20e) que traverse la Petite Ceinture. Chacun d’eux abrite une « station », sorte de base vie architecturale, sous forme d’un simple conteneur, destinée à l’accueil du public. Trois collectifs d’architectes, d’urbanistes, mais aussi d’artistes ou de sociologues se partagent l’ensemble et sont chargés de mettre en musique la philosophie municipale en matière de concertation.
« A Paris, tout est trop aménagé »
C’est là que s’« imagine une nouvelle forme de conception de l’espace public très horizontale », précisent les urbanistes Jean-Christophe Choblet et Bruno Gouyette, chevilles ouvrières de l’ensemble du projet. « La Mairie ne veut plus entendre parler de concours, mais que les citoyens expriment et définissent eux-mêmes leurs choix. » La même méthode est à l’œuvre depuis 2016 pour la transformation de sept des grandes places de la capitale (de la Bastille, des Fêtes, Gambetta, d’Italie, de la Madeleine, de la Nation et du Panthéon).
Dans le 15e arrondissement, derrière le théâtre Sylvia-Monfort, un petit groupe de lycéens se délasse, après les cours, sous une espèce de silo de l’ancien abattoir qui surplombe la voie ferrée. Le béton de l’abri improvisé est fatigué, un entremêlement de grafs vient l’égayer. Un canapé, quelques fauteuils défoncés et un vague assemblage de bois tiennent lieu de mobilier. L’ambiance est conviviale.
« On aime bien que ça soit un endroit abandonné », explique Alma, 14 ans, venue de Vanves. « Je serais déçu si ça devait être transformé », confirme Victor, 19 ans, domicilié à Neuilly. Sur ce point, l’avis de tous les jeunes présents est unanime. « A Paris, tout est trop aménagé, s’exclame Thelma, 20 ans. T’es bien au naturel, tu restes au naturel ! » C’est précisément ce qui ne sera pas possible dans le 13e arrondissement. Et pour longtemps.
Par JEAN-JACQUES LARROCHELLE
Concernant le pont de la porte de Vitry, un projet de réouverture de la petite ceinture entre la gare de Paris Gobelins et les voies d'Austerlitz était prévu afin de réduire la venu de camions sur le site de Paris Gobelins.
Surtout que la SNCF voulait se resservir de la PC pour transférer des locs de Austerlitz à Gare de Loyon / Bercy.
Qu'en pensent les riverains ? Devant la dépréciation probable de leurs actifs immobiliers, ils font agir les khmers verts ...
Un veritable scandale leur projet de matérialiste et personne pour organiser une manif ?
pourquoi il font pas un grand jardin
Les voie de la petite ceinture sont certes propriétés de la sncf , mais la nature ne leur appartient pas. Elle appartient au peuple. C'est notre avenir qui est abîmé. Il faut que cela cesse. Il faut garder ce grand trésor du passé qui est la petite ceinture.
Il faut garder ces lieux.
Petite ceinture libre et en vie.
Alexis treboit .
Associations Espaces.
Pc 14 15 16 17.
Lieux de tous les trafics, squats insalubres, ...
@@claudius5979 certes il y a des trafics, mais pas plus que ailleurs, du squat oui un peu mais ouvrez les yeux c'est loin d'être isolé dans Paris, insalubre? bah franchement quand je vois certains couloirs du métro ou certains parking je préfère être sur la pc. Donc sérieusement. Vous devriez regarder autour de vous la pc est pas plus squattée salie ou abîmée que d'autres endroits et en général la plus grosse partie de la saleté viens bêtement des promeneurs ou habitants mal éduqués qui prennent cet espace pour une poubelle.
C'est dramatique car maintenant que c'est déferré il y a très peu de chances que cela soit rétabli par la suite
Hey Eric. il faut dire aucune chance.....La SNCF/RATP savent tres pertinemment ce qu'ils font et ne prévoient certainement pas de remettre en l'état. On pari?
la RATP aurait dit que ce n'était pas à elle de remettre les rails et la SNCF aurait dit que les rails à remettre ne pouvaient pas être ceux qui avaient été déposés, mais de nouveaux rails, traverses et rivets, comme ceux installés sur la promenade réversible de la Petite Ceinture du 15ème ;;; Affaire à suivre ...
Reporter à plus tard est le bon moyen de fuir la confrontation avec la vérité.....Leur projets sont décidés depuis belles lurettes et personne n'a été invité à participer au débat lors de la mise en place du projet....mais seulement après, quand c'est déjà ficelé. Je suis Chef (Manager) de l'hygiène Sécurité et environnement sur les chantiers et connais bien la musique...
Pourquoi ils nous emmerdes avec leurs camions sérieusement, privilégiez le fret SNCF, moins de pollution et plus de trains sur les voies
Alors que fait Madame Hidalgo à ce sujet !!! ?
0:45 lui il a pris le trottoir pour une route. Il s'est fait son propre code de la route.
A les copains d hildago
C'est dommage je suis en province dommage de ne pas la remettre en état ou en vélo rail
Et maintenant ce tronçon (celui qui longe la rue Regnault) est complètement bitumé. Comment la SNCF compte-t-elle restituer cet endroit de la PC à l'état précédent? C'est du foutage de gueule! C'est du patrimoine historique et de la biodiversité détruits. L'avenir de ce tronçon est totalement incertain, et les projets le concernant sont abandonnés aussitôt qu'ils apparaissent. C'est lamentable.
Et plus symbolique que tout, à cet endroit vient d'être construit une centrale à béton : ua-cam.com/video/bwiyTZG7wLI/v-deo.html ... La SNCF a promis de réinstaller des rails après fin du chantier, mais c'est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui y croient ... Qui vivra verra !
Il en on rien a faire c'est dingue. Laissons vivre la nature stop au bétonnage il y en a assez
Mairie de Paris pourrait faire quelque choses tout de même;;;je suis révolté
Face à l'immense danger pour la biodiversité que représente ce retrait de 310 mètres de rails pourris,
j'espère que ce sujet sera débattu au prochain G20 !
310 mètres de rails enlevés d'accord, cela pourrait mobiliser le G20 pour faire de beaux discours et de belles promesses, mais le fond du problème c'est l'asphaltisation d'un milieu qui ne respire plus et où les camions vont être rois ...
1 camion toutes les 5 minutes pendant quelques années, j'ai du mal à voir le problème...
ont pouras plus marcher sur les rails ici
Le muret de soutènement va y passer aussi quand les camions vont faire demi-tour. Ils auraient du l.utiliser pour le transport en commun électrique genre tramway.
Le T3a, qui longe la PC à cet endroit-là, a déjà été construit, et en plus des bus circulent sur le boulevard des Maréchaux le long de la PC, donc inutile d'y construire un transport en commun.
Il y a un point bien plus préoccupant pour la biodiversité et l'humanité, c'est l'urbanisation chaque année, rien qu'en France, de 70000 ha des meilleures terres cultivables, les plus beaux potentiels agronomiques stérilisés pour l'éternité ! J'avoue qu'à côté, la Petite ceinture ...
Effectivement, mais l'un n'exclut pas l'autre et la Petite Ceinture est l'un des rares espaces libres dans une ville qui est la 5ème plus dense du monde ...
Ce serait effectivement l'occasion revée de réaliser des beaux jardins urbains ! Ce qui n'empêche que je trouve ça étrange cette volonté de "faire pousser des salades" sur les balcons et les gratte-ciels des villes pendant qu'on urbanise sans scrupules les plus beaux territoires périurbains cultivables, des terres "rares" uniques très spécifiques ! D'ailleurs, rappelons nous que les initiateurs de la permaculture se sont inspirés des méthodes de culture pratiquées par ... les anciens maraîchers franciliens, c'est dire !
Et oui mais le prix du foncier en francilien et à paris est devenu démesuré. Les maraichers d'ile de france des années 1900 à 1950, comme vous le soulignez, sont cités en exemple partout en France par leurs pratiques très productives souvent à base de caisson de bois et de fenêtres de récup en guise de serre ... Il n'existe aucune terre agricole, au sens précis du terme, à Paris, mais les élus parlent d'agriculture urbaine, alors que la moindre exploitation maraichère doit avoir une SMA d'au moins un hectare. Mais j'ai pu conster en m'intéressant aux agriculteurs urbains que beaucoup étaient assez légers, n'étant même pas capable de désherber ou d'enlever les plans de tomates après les dernières récolte d'octobre. C'est souvent du vent qui n'est fait que pour alimenter la bonne conscience ... Mais certains sont sincères et font un vrai travail de création d'un sol fertile, comme ceux de l'école spéciale des espaces libre à voir dans ce film : ua-cam.com/video/cWxam9zKFtQ/v-deo.html
Le pb est que tous les territoires sont impactés par ces "artificialisations" (mot correct utilisé pour dire bétonnisation), de l'IDF jusqu'au Val de Loire en passant par le Midi Toulousain et les plaines alluviales du delta du Rhône ... Les allemands ou les hollandais en revanche maintiennent ces zones cultivables périurbaines très productives ... et Dieu sait si les prix des terres là-bas surpassent largement les nôtres ! Non, je crois qu'il y a une volonté politique de surtout ... ne rien faire, mis à part quelques jardins pour gogos qui tapent à l'oeil mais ne contribuent en rien à l'alimentation de proximité. Pardonnez mon franc parler mais il y a trop d'exemples avérés qui vont dans le sens de ce que j'écris ...
Tout à fait d'accord avec vous et cette volonté politique correspond tout simplement au développement depuis les années 50 de la mégapuissance de grosses entreprises de construction-bétonnisation-travaux publics comme bouygues, vinci et plein d'autres ... A Paris comme ailleurs on voit disparaître tous les espaces libres et les dents creuses au profit d'entreprises privées qui deviennent constructeur-promoteurs-bailleurs ... Votre franc parler me plait et correspond à la réalité !
je dis un truc , je fais autre chose , voila comment prendre les gens pour des cons, c'est si simple .
De toutes façon une fois que c'est fait ,,,, après moi le déluge .
Faut faire une piste cyclable et pour les promeneurs et garder le reste pour la végétation
Quand la petite ceinture était parcourue par des trains à vapeur, sur des rails ballastés, la biodiversité n'était pas un sujet, les gens ne vivaient pas plus mal, même si c'était plus .... enfumé. Les enfumeurs d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes : verts dehors, rouge dedans.
FREXIT vite!!! Pour protéger notre pays de la décadence humaine! Même la préservation de la biodiversité est concernée!
🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Hidalgo on dirait Macron je tappe d'abord je discute ensuite 👏