Un des éléments déclencheurs de mon départ de l'éducation nationale a été la dernière conférence à laquelle j'ai participé avant le COVID où une enseignante d'une école privée Montessori ( j'étais dans le public, je ne vois même pas en quoi elle était légitime) nous donnait des leçons sur la façon de gérer nos élèves. Sachant que dans une école Montessori en gros, ils ont 12 élèves et nous en moyenne 25... Bref... Elle nous a expliqué qu'il fallait inviter nos élèves à venir faire une activité et non pas l'obliger à faire ( et comment on fait quand au bout de la douzième invite, il refuse toujours ?)... Qu'il fallait dans la classe un espace de motricité pour que les élèves puissent bouger, grimper, sauter quand ils voulaient... Mais bien sûr ! Il fallait être à l'écoute de ses élèves et les laisser faire ce qu'ils voullaient quand ils voulaient... Bien, j'ai vu le résultat d'une telle façon d'enseigner dans ma classe. J'étais à temps partiel et donc un jour par semaine j'avais une jeune diplômée. Elle était tellement à l'écoute des élèves que ceux ci faisaient n'importe quoi dans la classe et certains ont même fini par se blesser parce qu'ils sautaient debout des bancs... Je récupérais les élèves le jour suivant dans un état d'excitation ingérable et j'étais obligée de remettre les règles en place. Bon, ça n'a pas duré toute l'année puisque les élèves ont bien fait la distinction entre ma façon de faire et celle de l'autre enseignante. Pour ma part, je n'étais pas une tyran mais j'estime que pour pouvoir travailler et apprendre il faut un environnement serein qui respecte les besoins de chacun. Et donc on ne fait pas toujours ce que l'on veut quand on veut si ça ne permet pas de respecter les besoins des autres. La bienveillance c'est normal, mais ça va dans les deux sens. Et l'éducation nationale n'est pas du tout bienveillante envers les enseignants!
Merci pour ta vidéo, que je trouve vraiment très intéressante, courageuse et utile (car peu de gens sont au courant des difficultés que tu évoques). Je n'ai pas l'habitude de témoigner, mais là, ta vidéo me donne vraiment de parler un peu de moi parce que j'ai eu envie de rebondir sur pas mal de choses, avec lesquelles je suis d'accord pour la plupart, et c'est impossible sans expliquer mon parcours. Je suis fille de deux enseignants à la retraite. J'ai beaucoup entendu parlé des difficultés que tu évoques (surtout à table en fin de journée). Si j'avais quelques envie de devenir prof de français pendant longtemps, j'ai envisagé une autre carrière en voyant mes parents évoquer les souffrances qu'ils rencontraient : élèves de plus en plus indisciplinés et en difficulté, manque de compréhension de ces pb de la part de l'Education Nationale, qui prônait la bienveillance de façon parfois grotesque, profs humiliés pendant leur inspection parce qu'ils utilisaient des méthodes "classiques" mais efficaces d'après leur expérience, manque de reconnaissance de la société, violence des élèves... Et personnellement, j'ai aussi eu un rapport à l'école compliqué à cause de ça. J'ai vécu du harcèlement scolaire parce que j'étais une très bonne élève, et je me suis beaucoup ennuyée pendant les cours. J'ai pu observer certains éléments perturbateurs qui harcelaient parfois des profs démunis, qui n'étaient pas soutenus par leur hiérarchie s'ils essayaient de les exclure... Et c'était avant l'arrivée des réseaux sociaux et des écrans, qui à mon avis, n'ont pas aidé à résoudre le problème. Bref, je me suis dit "surtout pas enseignante" et je suis devenue psychologue (c'était pas un choix par défaut, c'est un métier qui me passionne et qui m'a toujours attirée depuis toute petite, avec prof de français). Maintenant que j'ai fait mon choix, je dois dire que je suis très contente de ne pas rencontrer les difficultés de mes parents et je suis passionnée par mon travail. Et j'ai découvert plusieurs choses en m'éloignant du milieu scolaire : 1) Enormément de gens disent du mal des enseignants dans la société, malheureusement. 2) La plupart des gens ont peu d' idées des vrais problèmes de l'Ecole (baisse de niveau, indiscipline, crise de vocation, etc). 3) C'est très très difficile de ne pas avoir beaucoup de vacances. Avec mes parents, je voyageais énormément, je les ai vu s'engager dans des associations, avoir du temps, etc. Et c'est vrai que c'est une autre réalité quand on a 35 heures de présence et que 5 semaines par an (voire aucune la première année de pratique professionnelle, ça j'étais archi pas préparée). Je dis pas que c'est plus difficile que le métier d'enseignant. Je pense que j'aurais fait un burn out si j'étais devenue enseignante dans les conditions actuelles. Mais malgré tout, je trouve qu'un des plus grands avantages qu'avaient mes parents, c'était d'avoir du temps pour avoir une vie remplie en dehors du travail. 4) Question salaire, malheureusement, tous les métiers proches de l'humain sont touchés. Et encore +, dans la fonction publique. Exemple : psychologues et orthophonistes sont parmi les Bac+5 les plus mal payés de France. Un psychologue à l'hôpital peut toucher seulement 1600 net. Dans le privé, c'est un peu +, mais ça dépend des conventions. Voilà, juste un partage d'expérience. Je te souhaite bon courage. Je suis la plupart des vidéos, tu as l'air passionnée et je pense que c'est une qualité importante pour exercer.
@@Urdnotwrex22 Je suis un peu étonnée par votre commentaire assez virulent... Je n'ai pas l'impression d'avoir fait du prof-bashing. J'ai bien insisté sur le fait que le métier était devenu de plus en plus exigeant et que je ferais probablement un burn out dans les conditions actuelles. Je ne vous permets pas de dire que mes parents bâclaient leur travail. Ils étaient très investis, souffraient beaucoup de voir une perte de sens dans leur métier parce qu'ils aimaient voir leurs élèves s'épanouir dans leurs cours, réussir. Si j'ai témoigné de leurs difficultés, c'est que j'ai vécu au quotidien leur épuisement liée à leur implication dans leur travail... Notre point de désaccord est peut-être sur le temps de travail. Mais personnellement, tous les profs de mon entourage (parents, leurs amis, membres de la famille) avaient réellement toutes les vacances scolaires et travaillaient moins de 60 heures par semaine. D'ailleurs, de nombreux profs d'histoire géo profitent de se temps pour enrichir leur culture, visiter des musées, voyager, par exemple, ce qui est utile pour leurs élèves. La plupart des profs que je connaissais s'arrangeaient pour corriger au maximum leurs copies et préparer leurs cours en semaine pour être libres le week-end. Les exigences du métier ont probablement évolué, donc c'est peut-être différent maintenant. Mais je ne disais pas cela comme quelque chose de négatif. Je pense que la société irait mieux si tout le monde avait plus de temps libre et de vacances. Voilà. Et non, je ne souhaitais pas me mettre en avant. Juste souligner par mon témoignage comme notre vision peut évoluer d'un milieu à un autre. J'essaie de défendre le métier de prof le plus possible au quotidien face à des personnes qui n'y connaissent rien donc je trouve que votre accusation n'est pas très juste.
@@Urdnotwrex22 Par ailleurs, je comprends pas trop. Pas de jours fériés pour les profs ? Depuis quand ? Pas de RTT ? Non, comme de nombreux métiers. Pas de 13e ou 14e mois ? Rare sont ceux qui y ont le droit dans la société... 5 semaines de congés payés pour les profs en France ? J'étais pas au courant.
@@Urdnotwrex22 N'inversez pas les choses : c'est vous qui êtes en train d'insulter mes amis et parents enseignants d'être des fainéants sur internet (et de m'insulter au passage, de manquer d'intelligence). Si l'éducation nationale subit une telle pression au point qu'on peut se faire traiter de paresseux par ses propres collègues quand on prend enfin le temps de souffler le week-end après une semaine difficile, je comprends qu'il y ait tant de burn out et de crise du recrutement... Par ailleurs, un de mes meilleurs profs d'histoire alimentait ses cours de photos de voyages qu'il avait prises sur ses vacances d'été. Beaucoup d'élèves aimaient ses cours et j'ai eu l'impression de découvrir la géographie avec lui. Il entre dans la catégorie des fainéants lui aussi ? Et ma mère, qui prenait des photos de lieux intéressants géologiquement pour pouvoir les montrer à ses élèves, ou qui faisait le tour des musées d'Histoire Naturelle pour trouver le meilleur pour organiser une sortie scolaire ? Je ne savais pas qu'il existait une distinction entre 5 semaines de congés payés et les vacances scolaires, donc si c'est le cas, je viens effectivement d'une autre planète. Mais vous aussi, vous nagez dans une autre réalité, sur les autres métiers. Par exemple, je suis cadre et je peux vous assurer que je n'ai jamais touché de 13e mois depuis le début de ma carrière. Bref, vous pouvez répondre si c'est pour argumenter et débattre, mais si c'est pour m'insulter ou insulter mes proches, je préfère ne plus vous répondre par la suite.
@@Urdnotwrex22 je sais pas comment tu lis. Moi je comprends surtout qu'elle a beaucoup de respect pour ses parents et amis. Elle dit qu'elle se sentirait pas capable de faire le boulot de professeur. Et aussi, qu'elle est choquée d'entendre des gens critiquer des profs dans son travail... Elle dit aussi qu'elle trouve dommage qu'il n'y a pas + de congés ailleurs et mais jamais elle traite les profs de branleurs. Et perso, je suis prof et oui, je passe pas mes vacances à bosser à fond. Normal, on a besoin de se reposer, on fait un boulot épuisant. Enfin je commence pas pourquoi tu es aussi violent avec elle... Peace and love !
Merci pour toutes ces informations. Je me suis retrouvé totalement dans ce qui a été dit... Prof depuis 16 ans, j'entame des démarches en vue d'une reconversion professionnelle. Je suis usé...
Bonjour ou bonsoir Caroline! Le "Monde de l'enseignement" tente de prendre en compte l'évolution sociétale du pays. Tout en sachant, que l'élément fondamental est et, doit rester : "l'élève au centre du système..." Lorsque je revois cette merveilleuse "trilogie" de Marcel Pagnol, je me dis : "C'était vachement plus facile d'enseigner, dans les années 1900, que maintenant !". Tout ce que vous dites est absolument vrai. Effectivement, la compilation des charges administratives, des préparations, des corrections... fait, qu'à un moment, un enseignant peut se poser des questions sur sa "légitimité" au sein du système; d'autant plus, s'il a été confronté plusieurs fois à la violence de certains élèves, voire de parents. L'enseignant est "seul" face à la classe et, c'est loin d'être simple. Je serais assez enclin à comparer le métier d'enseignant à celui d'un "marathonien" qui doit durer et performer, sur la durée (pédagogie, être à l'écoute des élèves, les conseiller, gérer les conflits, diversifier...). Être enseignant, comme tout autre métier; implique, à un moment de sa carrière, la réflexion suivante: "Est ce que mon job, a encore un sens, pour moi?". Merci pour votre intervention et puis, vous êtes tellement charmante!
C'est pour ça que je suis heureux d'être AESH actuellement, je suis dans la classe mais je ne travaille qu'avec 1 élève à la fois, je peux assez facilement les voir progresser un à un, les aider à comprendre, les aider à avoir confiance en eux malgré leurs problèmes, et chaque jour est différent à la fois en fonction de leur humeur, des choses à étudier etc... C'est mon (si on ne compte pas les 2 semaines en AED) premier métier et sérieusement, si seulement ça pouvait être un métier pérenne, je n'ai travaillé qu'1 mois pour l'instant et c'est uniquement avec des élèves de CM1/CM2 mais ça me donne envie de continuer aussi longtemps que possible.
J'ai été AESH pendant deux ans, et je rejoins votre message. Totalement. Si ça avait été mieux rémunéré, du moins assez pour être viable à long terme avec des charges, je serais restée AESH. Je trouve l'accompagnement individuel vraiment formidable et tellement enrichissant. J'ai accompagné plusieurs élèves aux handicaps variés et chaque fois j'en suis ressortie grandie. Maintenant je suis en études pour être enseignante, et j'aimerais à terme me spécialiser, car je trouve que ces enfants qui ont des difficultés bien spécifiques nous apportent énormément, et que leurs progrès sont d'autant plus fantastiques, si petits soient ils parfois. Bref. Oui, AESH est un métier merveilleux que je regrette beaucoup de ne pas avoir pu poursuivre car je me levais chaque matin avec l'envie d'y aller. C'est encore le cas aujourd'hui (quand je suis en stage), mais la position est totalement différente, et les élèves ne nous perçoivent, quand on est enseignant, pas de la même manière.
C’est comme un couplé dysfonctionnel. On est mal considéré, voire violenté. Rien ne va, personne ne se comprend. Mais on reste pour les enfants et l’espoir que ça va aller mieux.
Ceux qui disent "vous avez choisi de..." confondent "adhérer à" et " tout cautionner" ce n'est pas parce qu'on adhère à quelque chose que l'on choisi que l'on approuve forcément tout, pour ma part je suis animateur / éducateur bénévole auprès de jeunes dans une association à laquelle j'ai choisi d'adhérer et pour autant je reste critique sur certaines notions, valeurs, méthodes pédagogiques que l'on met en oeuvre ! Le discours du "tu as choisi donc ne te plains pas" revient à dire : "si tu adhères, tu n'as plus le droit d'avoir d'esprit critique" en gros si on adhère alors rien ne doit jamais être remis en question ? Quant à la bienveillance... Confondue avec assistanat...
Une vidéo toujours très intéressante et touchante ! 🤩Toujours un mouvement ample des mains à ne pas suivre du regard ☺. En vous écoutant , on aurait adoré vous avoir en tant qu'enseignante 💫 ! Excellente continuation
Depuis mes 7ans j’ai toujours voulu devenir professeur, au début je voulais faire professeur en primaire mais depuis l’année dernière (4eme) et que j’ai eu cette professeur d’histoire (qui est d’ailleurs ma professeur principale pour mon année de 3eme!) ma donner envie de devenir prof d’histoire, dans ma classe nous somme deux à vouloir être professeur(il y en a un qui veut devenir professeur de math) mais mes professeurs m’ont dit durant la réunion parents professeur (pas tous mais certains) que je devrais me tourner vers la professionnelle car je ne parle pas (mutisme sélectif, neurofibromatose, anxiété..) et disent que si je ne me débloque pas je ne pourrai pas faire professeur… mais en tout cas votre vidéo est très intéressant ! :)
C’est vraiment bien que tu envisages d’être prof. Je trouve que tes professeurs jugent un peu vite que tu ne pourras pas être professeur.e car tu peux encore te « débloquer » par rapport à la parole au lycée ou à la fac ou les élèves doivent faire des exposés en public . Le plus important est à mon avis que tu apprennes le maximum de choses sur la matière qui t’intéresse jusqu’au bac puis ensuite de choisir une licence d’histoire ou de géographie avec des options pour devenir professeur.e et un master MEEF (ou un master d’histoire ou géographie et les concours du CAPES/de l’agrégation). Tu as largement le temps de penser à comment devenir prof de la manière qui te convient et tu peux aussi par exemple donner des cours privés avec un ou une seule élève à la fois si l’aspect prise de parole en public te dérange. Si l’idée te plaît tu peux également faire de l’aide aux devoirs bénévolement et passer le BAFA/travailler avec des enfants et ados pour voir si le travail avec le public te plait. Tous mes encouragements ! 🤗
J'étais alternante contractuelle en Master 2 MEEF d'allemand cette année, de septembre à octobre. Oui... J'étais, parce que j'ai abandonné mon Master. Mon alternance s'est vraiment très mal passée, je n'ai pas réussi à m'imposer devant mes classes qui se moquaient littéralement de moi. Ils m'ont dégouté du métier... J'ai tout de même réalisé que prof en collège n'était pas pour moi... J'ai donc suivi les conseils de ma directrice à l'INSPE et me suis réorientée vers le MEEF 1 qui ne m'a absolument pas plu parce que j'ai des habitudes de professeur de collège et que refaire des maths m'a traumatisé (sans parler de la différence des attendus entre les deux masters se trouvant dans la même académie) Le seul problème que je rencontre est que je me retrouve sans rien en ce moment... Enfin si j'aurai peut-être un service civique dans une école primaire si le directeur accepte de ne pas me mettre dans une classe parce que non je ne re-signerai pas pour cela.
Le fameux argument de la "vocation"... On a la vocation de transmettre un savoir, et on a surtout la vocation de faire grandir les enfants (et futurs adultes dans le cas du secondaire). J'ai un peu ri sur la fin car je me suis fait une remarque : Oui, nos ados sont parfois pénibles et ingrats. Oui, nos ados ne veulent pas faire ce qu'on voudrait qu'ils fassent. Oui, on les voit progresser et prendre en maturité malgré nos nombreux conflits. Oui, c'est un résumé de la vie de tous les parents. (Voilà pourquoi j'ai ri.) On peut avoir la vocation de devenir prof comme on peut avoir la vocation d'être parent. Bien évidemment, je ne suis pas en train de dire que les deux positions sont équivalentes. Oh non ! Elles se complètent. Dans un unique objectif : Voir ces/ses enfants grandir et s'épanouir de la meilleure des façons. Et ça, oui personnellement ça me motive à mort ! Encore merci pour cette vidéo intéressante, car elle dit les mots et les maux. (Oh là là… Deux jeux de mots littéraires dans un même post… Ça fait beaucoup pour un soi-disant prof de maths !)
Toujours le plus beau métier du monde ? Réponse, oui pour ceux qui aiment faire ce métier et transmettre leurs savoir à leurs élèves et non pour les autres notamment ce qui font d'autres métiers et qui adorent leurs propres métiers. Pour moi qui ne suis pas professeur même si ce fut pendant longtemps un des métiers que j'aurais aimé faire, moi qui aime partager ce que je sais à autrui. C'est un des plus beaux métiers au monde, peut-être pas le plus beau mais un de ceux qui te donnent le plus de satisfaction lorsque l'on permet aux élèves de grandir et de les voir s'accomplir en tant que personne de plus en plus proche de ce que devrait être une personne adulte. Pourquoi continue t-on à enseigner : Entre 25 et 30 ans parce que l'on croit que ce que l'on va apprendre aux enfants va changer le monde. Entre 30 et 45 ans parce qu'on espère que ce que l'on apprend aux enfants leur permettra de se développer en tant qu'être humains et leur permettra de trouver leur voie dans la vie. Entre 45 et 55 parce que l'on aime toujours les enfants malgré le fait qu'ils sont de plus en plus épuisants, parce que travailler dans d'autres secteurs c'est perdre x semaines de vacances auxquels l'on s'est bien habitué et parce que l'on a aucune autre piste que professeur pour essayer de se reconvertir. Entre 55 et 65 ans parce que l'on attend l'âge pour partir à la retraite et que son employabilité dans les autres secteurs n'est pas vraiment à notre avantage compte tenu de son âge.
Simple élève qui fou bordel et empêche les autres élèves de bosser Hop virer de cour à la troisième 🥉 foi dans l'année c'est que il en a rien à faire des cours Donc conseil de discipline et hop exclusion définitive Sa permet au élève qui bosse de travailler dans de meilleures conditions Exemple moi j'ai était contraint et forcé de suivre option latin je noter 📝 juste les truc écrit au tableau 🖼 les intero je les bâcler de ouf Mais je n'empêchait pas les autres élèves 🚸 de suivre les cours de latin Même si je m'ennuyer profondément et j'en avais rien à carer des cours de latin Mon bureau 🏢 à 1 moment était collé à celui de la prof de latin ( qui était la directrice ) Je m'amuser à faire et défaire 1 tresse avec ma mèche que j'avais ( cheveu jusqu'au epole ) Et pour noter les cours c'était souvent au surligneur et je fesait bien voir que je noter 📝 au surligneur Je rester silencieux 😶 avec 1 sourire 😊 en montrant le surligneur Pour faire rager c'est bien efficace mais on pouvait rien me dire 🗣 vu que je rester calme que j'empecher pas les autres élèves de suivre le cours en mettant le boxon en cours
J'ai fait prof d'Histoire-géo 8 ans, je me suis barré cet été. Ras-le-bol des élèves insupportables, mal élevés, irrespectueux, qui ne s'intéressent à rien et ne foutent rien.
Moi c'est un peu le destin qui m'a entrainé vers prof car ce n’était vraiment pas une vocation, mais que faire d'autre quand on est dans le système enfin je parle pour moi. Effectivement j'y suis aussi resté pour les vacances et le temps libre. j'ai muté 5 ans avant ma retraite pour quitter un collège assez difficile et je me rappelle la question et ma réponse donné à ma principale: monsieur vous envisager quoi pour les années à venir, ma réponse uniquement madame ma retraite dans 5 ans . Et pourtant une grosse popularité qui faisait la jalousie des collègues.
@@Urdnotwrex22 Pour faire ce métier pas besoin de travailler pendant les vacances...La honte du métier alors il faudrait demander aux parents et aux enfants leurs avis car par rapport aux autres collègues j'avais de la popularité et pas eux et quand je demandais mais qu'est ce que je fais de plus car nous faisons le même programme. J'ai une élève qui m'a répondu demandez vous plutôt ce que eux ne font pas. Certains me disaient avant vous on s'ennuyait en hist géo là on découvre la matière. Alors sans avoir eu la vocation, j'ai su faire sans être écrasé par le travail. Aussi je ne voulais aucune heure sup, ni prof principal ce que j'ai toujours obtenu. Et si cela ne vous plaît pas c'est pareil, j'ai fais mon temps, j'ai des contacts avec des anciens parents et élèves donc cela devait pas trop mal se passer. Plus d'excellents rapports d'inspections. je n’étais pas dans les petits papiers des inspecteurs car je ne faisais aucun stage. Mais oui je ne travaillais jamais pendant les vacances, et après 19 h repos, le we parfois le samedi et jamais le dimanche. Et en classe très bonne ambiance, du sérieux, du travail et de belles rigolades
Nn malheureusement entre les insulte et les parents de plus en plus cons .. mal payer en plus donc tous à fait normal qu il a pénurie. Malheureusement nn c est plus le plus beau métier du monde .
Corvéable à souhait !😅 c’est un peu exagéré , non ? Être gendarme, policier voir militaire sont des fonctionnaires corvéables à souhait mais pas les enseignants. Toutefois je comprend qu’il y a de plus en plus de contraintes qui apparaissent dans le métier de l’enseignement.
Un des éléments déclencheurs de mon départ de l'éducation nationale a été la dernière conférence à laquelle j'ai participé avant le COVID où une enseignante d'une école privée Montessori ( j'étais dans le public, je ne vois même pas en quoi elle était légitime) nous donnait des leçons sur la façon de gérer nos élèves. Sachant que dans une école Montessori en gros, ils ont 12 élèves et nous en moyenne 25... Bref... Elle nous a expliqué qu'il fallait inviter nos élèves à venir faire une activité et non pas l'obliger à faire ( et comment on fait quand au bout de la douzième invite, il refuse toujours ?)... Qu'il fallait dans la classe un espace de motricité pour que les élèves puissent bouger, grimper, sauter quand ils voulaient... Mais bien sûr ! Il fallait être à l'écoute de ses élèves et les laisser faire ce qu'ils voullaient quand ils voulaient... Bien, j'ai vu le résultat d'une telle façon d'enseigner dans ma classe. J'étais à temps partiel et donc un jour par semaine j'avais une jeune diplômée. Elle était tellement à l'écoute des élèves que ceux ci faisaient n'importe quoi dans la classe et certains ont même fini par se blesser parce qu'ils sautaient debout des bancs... Je récupérais les élèves le jour suivant dans un état d'excitation ingérable et j'étais obligée de remettre les règles en place. Bon, ça n'a pas duré toute l'année puisque les élèves ont bien fait la distinction entre ma façon de faire et celle de l'autre enseignante. Pour ma part, je n'étais pas une tyran mais j'estime que pour pouvoir travailler et apprendre il faut un environnement serein qui respecte les besoins de chacun. Et donc on ne fait pas toujours ce que l'on veut quand on veut si ça ne permet pas de respecter les besoins des autres. La bienveillance c'est normal, mais ça va dans les deux sens. Et l'éducation nationale n'est pas du tout bienveillante envers les enseignants!
Merci pour ta vidéo, que je trouve vraiment très intéressante, courageuse et utile (car peu de gens sont au courant des difficultés que tu évoques). Je n'ai pas l'habitude de témoigner, mais là, ta vidéo me donne vraiment de parler un peu de moi parce que j'ai eu envie de rebondir sur pas mal de choses, avec lesquelles je suis d'accord pour la plupart, et c'est impossible sans expliquer mon parcours. Je suis fille de deux enseignants à la retraite. J'ai beaucoup entendu parlé des difficultés que tu évoques (surtout à table en fin de journée). Si j'avais quelques envie de devenir prof de français pendant longtemps, j'ai envisagé une autre carrière en voyant mes parents évoquer les souffrances qu'ils rencontraient : élèves de plus en plus indisciplinés et en difficulté, manque de compréhension de ces pb de la part de l'Education Nationale, qui prônait la bienveillance de façon parfois grotesque, profs humiliés pendant leur inspection parce qu'ils utilisaient des méthodes "classiques" mais efficaces d'après leur expérience, manque de reconnaissance de la société, violence des élèves... Et personnellement, j'ai aussi eu un rapport à l'école compliqué à cause de ça. J'ai vécu du harcèlement scolaire parce que j'étais une très bonne élève, et je me suis beaucoup ennuyée pendant les cours. J'ai pu observer certains éléments perturbateurs qui harcelaient parfois des profs démunis, qui n'étaient pas soutenus par leur hiérarchie s'ils essayaient de les exclure... Et c'était avant l'arrivée des réseaux sociaux et des écrans, qui à mon avis, n'ont pas aidé à résoudre le problème. Bref, je me suis dit "surtout pas enseignante" et je suis devenue psychologue (c'était pas un choix par défaut, c'est un métier qui me passionne et qui m'a toujours attirée depuis toute petite, avec prof de français). Maintenant que j'ai fait mon choix, je dois dire que je suis très contente de ne pas rencontrer les difficultés de mes parents et je suis passionnée par mon travail. Et j'ai découvert plusieurs choses en m'éloignant du milieu scolaire : 1) Enormément de gens disent du mal des enseignants dans la société, malheureusement. 2) La plupart des gens ont peu d' idées des vrais problèmes de l'Ecole (baisse de niveau, indiscipline, crise de vocation, etc). 3) C'est très très difficile de ne pas avoir beaucoup de vacances. Avec mes parents, je voyageais énormément, je les ai vu s'engager dans des associations, avoir du temps, etc. Et c'est vrai que c'est une autre réalité quand on a 35 heures de présence et que 5 semaines par an (voire aucune la première année de pratique professionnelle, ça j'étais archi pas préparée). Je dis pas que c'est plus difficile que le métier d'enseignant. Je pense que j'aurais fait un burn out si j'étais devenue enseignante dans les conditions actuelles. Mais malgré tout, je trouve qu'un des plus grands avantages qu'avaient mes parents, c'était d'avoir du temps pour avoir une vie remplie en dehors du travail. 4) Question salaire, malheureusement, tous les métiers proches de l'humain sont touchés. Et encore +, dans la fonction publique. Exemple : psychologues et orthophonistes sont parmi les Bac+5 les plus mal payés de France. Un psychologue à l'hôpital peut toucher seulement 1600 net. Dans le privé, c'est un peu +, mais ça dépend des conventions. Voilà, juste un partage d'expérience. Je te souhaite bon courage. Je suis la plupart des vidéos, tu as l'air passionnée et je pense que c'est une qualité importante pour exercer.
@@Urdnotwrex22 Je suis un peu étonnée par votre commentaire assez virulent... Je n'ai pas l'impression d'avoir fait du prof-bashing. J'ai bien insisté sur le fait que le métier était devenu de plus en plus exigeant et que je ferais probablement un burn out dans les conditions actuelles. Je ne vous permets pas de dire que mes parents bâclaient leur travail. Ils étaient très investis, souffraient beaucoup de voir une perte de sens dans leur métier parce qu'ils aimaient voir leurs élèves s'épanouir dans leurs cours, réussir. Si j'ai témoigné de leurs difficultés, c'est que j'ai vécu au quotidien leur épuisement liée à leur implication dans leur travail... Notre point de désaccord est peut-être sur le temps de travail. Mais personnellement, tous les profs de mon entourage (parents, leurs amis, membres de la famille) avaient réellement toutes les vacances scolaires et travaillaient moins de 60 heures par semaine. D'ailleurs, de nombreux profs d'histoire géo profitent de se temps pour enrichir leur culture, visiter des musées, voyager, par exemple, ce qui est utile pour leurs élèves. La plupart des profs que je connaissais s'arrangeaient pour corriger au maximum leurs copies et préparer leurs cours en semaine pour être libres le week-end. Les exigences du métier ont probablement évolué, donc c'est peut-être différent maintenant. Mais je ne disais pas cela comme quelque chose de négatif. Je pense que la société irait mieux si tout le monde avait plus de temps libre et de vacances. Voilà. Et non, je ne souhaitais pas me mettre en avant. Juste souligner par mon témoignage comme notre vision peut évoluer d'un milieu à un autre. J'essaie de défendre le métier de prof le plus possible au quotidien face à des personnes qui n'y connaissent rien donc je trouve que votre accusation n'est pas très juste.
@@Urdnotwrex22 Par ailleurs, je comprends pas trop. Pas de jours fériés pour les profs ? Depuis quand ? Pas de RTT ? Non, comme de nombreux métiers. Pas de 13e ou 14e mois ? Rare sont ceux qui y ont le droit dans la société... 5 semaines de congés payés pour les profs en France ? J'étais pas au courant.
@@Urdnotwrex22 N'inversez pas les choses : c'est vous qui êtes en train d'insulter mes amis et parents enseignants d'être des fainéants sur internet (et de m'insulter au passage, de manquer d'intelligence). Si l'éducation nationale subit une telle pression au point qu'on peut se faire traiter de paresseux par ses propres collègues quand on prend enfin le temps de souffler le week-end après une semaine difficile, je comprends qu'il y ait tant de burn out et de crise du recrutement... Par ailleurs, un de mes meilleurs profs d'histoire alimentait ses cours de photos de voyages qu'il avait prises sur ses vacances d'été. Beaucoup d'élèves aimaient ses cours et j'ai eu l'impression de découvrir la géographie avec lui. Il entre dans la catégorie des fainéants lui aussi ? Et ma mère, qui prenait des photos de lieux intéressants géologiquement pour pouvoir les montrer à ses élèves, ou qui faisait le tour des musées d'Histoire Naturelle pour trouver le meilleur pour organiser une sortie scolaire ? Je ne savais pas qu'il existait une distinction entre 5 semaines de congés payés et les vacances scolaires, donc si c'est le cas, je viens effectivement d'une autre planète. Mais vous aussi, vous nagez dans une autre réalité, sur les autres métiers. Par exemple, je suis cadre et je peux vous assurer que je n'ai jamais touché de 13e mois depuis le début de ma carrière. Bref, vous pouvez répondre si c'est pour argumenter et débattre, mais si c'est pour m'insulter ou insulter mes proches, je préfère ne plus vous répondre par la suite.
@@Urdnotwrex22 tu es un troll ou quoi ? Je comprends pas l'intérêt d'agresser une personne qui partage juste son avis sincèrement...
@@Urdnotwrex22 je sais pas comment tu lis. Moi je comprends surtout qu'elle a beaucoup de respect pour ses parents et amis. Elle dit qu'elle se sentirait pas capable de faire le boulot de professeur. Et aussi, qu'elle est choquée d'entendre des gens critiquer des profs dans son travail... Elle dit aussi qu'elle trouve dommage qu'il n'y a pas + de congés ailleurs et mais jamais elle traite les profs de branleurs. Et perso, je suis prof et oui, je passe pas mes vacances à bosser à fond. Normal, on a besoin de se reposer, on fait un boulot épuisant. Enfin je commence pas pourquoi tu es aussi violent avec elle... Peace and love !
Merci pour toutes ces informations. Je me suis retrouvé totalement dans ce qui a été dit... Prof depuis 16 ans, j'entame des démarches en vue d'une reconversion professionnelle. Je suis usé...
Bonjour ou bonsoir Caroline! Le "Monde de l'enseignement" tente de prendre en compte l'évolution sociétale du pays. Tout en sachant, que l'élément fondamental est et, doit rester : "l'élève au centre du système..." Lorsque je revois cette merveilleuse "trilogie" de Marcel Pagnol, je me dis : "C'était vachement plus facile d'enseigner, dans les années 1900, que maintenant !". Tout ce que vous dites est absolument vrai. Effectivement, la compilation des charges administratives, des préparations, des corrections... fait, qu'à un moment, un enseignant peut se poser des questions sur sa "légitimité" au sein du système; d'autant plus, s'il a été confronté plusieurs fois à la violence de certains élèves, voire de parents. L'enseignant est "seul" face à la classe et, c'est loin d'être simple. Je serais assez enclin à comparer le métier d'enseignant à celui d'un "marathonien" qui doit durer et performer, sur la durée (pédagogie, être à l'écoute des élèves, les conseiller, gérer les conflits, diversifier...). Être enseignant, comme tout autre métier; implique, à un moment de sa carrière, la réflexion suivante: "Est ce que mon job, a encore un sens, pour moi?". Merci pour votre intervention et puis, vous êtes tellement charmante!
C'est pour ça que je suis heureux d'être AESH actuellement, je suis dans la classe mais je ne travaille qu'avec 1 élève à la fois, je peux assez facilement les voir progresser un à un, les aider à comprendre, les aider à avoir confiance en eux malgré leurs problèmes, et chaque jour est différent à la fois en fonction de leur humeur, des choses à étudier etc...
C'est mon (si on ne compte pas les 2 semaines en AED) premier métier et sérieusement, si seulement ça pouvait être un métier pérenne, je n'ai travaillé qu'1 mois pour l'instant et c'est uniquement avec des élèves de CM1/CM2 mais ça me donne envie de continuer aussi longtemps que possible.
J'ai été AESH pendant deux ans, et je rejoins votre message. Totalement. Si ça avait été mieux rémunéré, du moins assez pour être viable à long terme avec des charges, je serais restée AESH. Je trouve l'accompagnement individuel vraiment formidable et tellement enrichissant. J'ai accompagné plusieurs élèves aux handicaps variés et chaque fois j'en suis ressortie grandie.
Maintenant je suis en études pour être enseignante, et j'aimerais à terme me spécialiser, car je trouve que ces enfants qui ont des difficultés bien spécifiques nous apportent énormément, et que leurs progrès sont d'autant plus fantastiques, si petits soient ils parfois.
Bref. Oui, AESH est un métier merveilleux que je regrette beaucoup de ne pas avoir pu poursuivre car je me levais chaque matin avec l'envie d'y aller. C'est encore le cas aujourd'hui (quand je suis en stage), mais la position est totalement différente, et les élèves ne nous perçoivent, quand on est enseignant, pas de la même manière.
Merci pour cette vidéo, très pertinente!!
C’est comme un couplé dysfonctionnel. On est mal considéré, voire violenté. Rien ne va, personne ne se comprend.
Mais on reste pour les enfants et l’espoir que ça va aller mieux.
Ceux qui disent "vous avez choisi de..." confondent "adhérer à" et " tout cautionner" ce n'est pas parce qu'on adhère à quelque chose que l'on choisi que l'on approuve forcément tout, pour ma part je suis animateur / éducateur bénévole auprès de jeunes dans une association à laquelle j'ai choisi d'adhérer et pour autant je reste critique sur certaines notions, valeurs, méthodes pédagogiques que l'on met en oeuvre ! Le discours du "tu as choisi donc ne te plains pas" revient à dire : "si tu adhères, tu n'as plus le droit d'avoir d'esprit critique" en gros si on adhère alors rien ne doit jamais être remis en question ? Quant à la bienveillance... Confondue avec assistanat...
Une vidéo toujours très intéressante et touchante ! 🤩Toujours un mouvement ample des mains à ne pas suivre du regard ☺. En vous écoutant , on aurait adoré vous avoir en tant qu'enseignante 💫 ! Excellente continuation
Merci ☺️
Depuis mes 7ans j’ai toujours voulu devenir professeur, au début je voulais faire professeur en primaire mais depuis l’année dernière (4eme) et que j’ai eu cette professeur d’histoire (qui est d’ailleurs ma professeur principale pour mon année de 3eme!) ma donner envie de devenir prof d’histoire, dans ma classe nous somme deux à vouloir être professeur(il y en a un qui veut devenir professeur de math) mais mes professeurs m’ont dit durant la réunion parents professeur (pas tous mais certains) que je devrais me tourner vers la professionnelle car je ne parle pas (mutisme sélectif, neurofibromatose, anxiété..) et disent que si je ne me débloque pas je ne pourrai pas faire professeur… mais en tout cas votre vidéo est très intéressant ! :)
C’est vraiment bien que tu envisages d’être prof. Je trouve que tes professeurs jugent un peu vite que tu ne pourras pas être professeur.e car tu peux encore te « débloquer » par rapport à la parole au lycée ou à la fac ou les élèves doivent faire des exposés en public . Le plus important est à mon avis que tu apprennes le maximum de choses sur la matière qui t’intéresse jusqu’au bac puis ensuite de choisir une licence d’histoire ou de géographie avec des options pour devenir professeur.e et un master MEEF (ou un master d’histoire ou géographie et les concours du CAPES/de l’agrégation). Tu as largement le temps de penser à comment devenir prof de la manière qui te convient et tu peux aussi par exemple donner des cours privés avec un ou une seule élève à la fois si l’aspect prise de parole en public te dérange. Si l’idée te plaît tu peux également faire de l’aide aux devoirs bénévolement et passer le BAFA/travailler avec des enfants et ados pour voir si le travail avec le public te plait. Tous mes encouragements ! 🤗
Tout est dit, merci !!!!!!!!!
J'étais alternante contractuelle en Master 2 MEEF d'allemand cette année, de septembre à octobre. Oui... J'étais, parce que j'ai abandonné mon Master. Mon alternance s'est vraiment très mal passée, je n'ai pas réussi à m'imposer devant mes classes qui se moquaient littéralement de moi. Ils m'ont dégouté du métier... J'ai tout de même réalisé que prof en collège n'était pas pour moi... J'ai donc suivi les conseils de ma directrice à l'INSPE et me suis réorientée vers le MEEF 1 qui ne m'a absolument pas plu parce que j'ai des habitudes de professeur de collège et que refaire des maths m'a traumatisé (sans parler de la différence des attendus entre les deux masters se trouvant dans la même académie) Le seul problème que je rencontre est que je me retrouve sans rien en ce moment... Enfin si j'aurai peut-être un service civique dans une école primaire si le directeur accepte de ne pas me mettre dans une classe parce que non je ne re-signerai pas pour cela.
d'après mon vécu, en école primaire, même s'ils n'écoutent pas toujours très bien, les élèves sont souvent très mignons
Fais autre chose.
Le fameux argument de la "vocation"... On a la vocation de transmettre un savoir, et on a surtout la vocation de faire grandir les enfants (et futurs adultes dans le cas du secondaire).
J'ai un peu ri sur la fin car je me suis fait une remarque :
Oui, nos ados sont parfois pénibles et ingrats.
Oui, nos ados ne veulent pas faire ce qu'on voudrait qu'ils fassent.
Oui, on les voit progresser et prendre en maturité malgré nos nombreux conflits.
Oui, c'est un résumé de la vie de tous les parents. (Voilà pourquoi j'ai ri.)
On peut avoir la vocation de devenir prof comme on peut avoir la vocation d'être parent.
Bien évidemment, je ne suis pas en train de dire que les deux positions sont équivalentes.
Oh non !
Elles se complètent.
Dans un unique objectif : Voir ces/ses enfants grandir et s'épanouir de la meilleure des façons.
Et ça, oui personnellement ça me motive à mort !
Encore merci pour cette vidéo intéressante, car elle dit les mots et les maux.
(Oh là là… Deux jeux de mots littéraires dans un même post… Ça fait beaucoup pour un soi-disant prof de maths !)
Wtf le rapport entre le réchauffement climatique et se l'ver plus tôt ... est-ce qu'en Norvège les gens se lèvent à 14h
Il faudrait demander aux norvégiens 🤔🤣
Toujours le plus beau métier du monde ?
Réponse, oui pour ceux qui aiment faire ce métier et transmettre leurs savoir à leurs élèves et non pour les autres notamment ce qui font d'autres métiers et qui adorent leurs propres métiers.
Pour moi qui ne suis pas professeur même si ce fut pendant longtemps un des métiers que j'aurais aimé faire, moi qui aime partager ce que je sais à autrui.
C'est un des plus beaux métiers au monde, peut-être pas le plus beau mais un de ceux qui te donnent le plus de satisfaction lorsque l'on permet aux élèves de grandir et de les voir s'accomplir en tant que personne de plus en plus proche de ce que devrait être une personne adulte.
Pourquoi continue t-on à enseigner :
Entre 25 et 30 ans parce que l'on croit que ce que l'on va apprendre aux enfants va changer le monde.
Entre 30 et 45 ans parce qu'on espère que ce que l'on apprend aux enfants leur permettra de se développer en tant qu'être humains et leur permettra de trouver leur voie dans la vie.
Entre 45 et 55 parce que l'on aime toujours les enfants malgré le fait qu'ils sont de plus en plus épuisants, parce que travailler dans d'autres secteurs c'est perdre x semaines de vacances auxquels l'on s'est bien habitué et parce que l'on a aucune autre piste que professeur pour essayer de se reconvertir.
Entre 55 et 65 ans parce que l'on attend l'âge pour partir à la retraite et que son employabilité dans les autres secteurs n'est pas vraiment à notre avantage compte tenu de son âge.
Simple élève qui fou bordel et empêche les autres élèves de bosser
Hop virer de cour à la troisième 🥉 foi dans l'année c'est que il en a rien à faire des cours
Donc conseil de discipline et hop exclusion définitive
Sa permet au élève qui bosse de travailler dans de meilleures conditions
Exemple moi j'ai était contraint et forcé de suivre option latin je noter 📝 juste les truc écrit au tableau 🖼 les intero je les bâcler de ouf
Mais je n'empêchait pas les autres élèves 🚸 de suivre les cours de latin
Même si je m'ennuyer profondément et j'en avais rien à carer des cours de latin
Mon bureau 🏢 à 1 moment était collé à celui de la prof de latin ( qui était la directrice )
Je m'amuser à faire et défaire 1 tresse avec ma mèche que j'avais ( cheveu jusqu'au epole )
Et pour noter les cours c'était souvent au surligneur et je fesait bien voir que je noter 📝 au surligneur
Je rester silencieux 😶 avec 1 sourire 😊 en montrant le surligneur
Pour faire rager c'est bien efficace mais on pouvait rien me dire 🗣 vu que je rester calme que j'empecher pas les autres élèves de suivre le cours en mettant le boxon en cours
J'ai fait prof d'Histoire-géo 8 ans, je me suis barré cet été. Ras-le-bol des élèves insupportables, mal élevés, irrespectueux, qui ne s'intéressent à rien et ne foutent rien.
Moi c'est un peu le destin qui m'a entrainé vers prof car ce n’était vraiment pas une vocation, mais que faire d'autre quand on est dans le système enfin je parle pour moi. Effectivement j'y suis aussi resté pour les vacances et le temps libre. j'ai muté 5 ans avant ma retraite pour quitter un collège assez difficile et je me rappelle la question et ma réponse donné à ma principale: monsieur vous envisager quoi pour les années à venir, ma réponse uniquement madame ma retraite dans 5 ans . Et pourtant une grosse popularité qui faisait la jalousie des collègues.
@@Urdnotwrex22 Pour faire ce métier pas besoin de travailler pendant les vacances...La honte du métier alors il faudrait demander aux parents et aux enfants leurs avis car par rapport aux autres collègues j'avais de la popularité et pas eux et quand je demandais mais qu'est ce que je fais de plus car nous faisons le même programme. J'ai une élève qui m'a répondu demandez vous plutôt ce que eux ne font pas. Certains me disaient avant vous on s'ennuyait en hist géo là on découvre la matière. Alors sans avoir eu la vocation, j'ai su faire sans être écrasé par le travail. Aussi je ne voulais aucune heure sup, ni prof principal ce que j'ai toujours obtenu. Et si cela ne vous plaît pas c'est pareil, j'ai fais mon temps, j'ai des contacts avec des anciens parents et élèves donc cela devait pas trop mal se passer. Plus d'excellents rapports d'inspections. je n’étais pas dans les petits papiers des inspecteurs car je ne faisais aucun stage. Mais oui je ne travaillais jamais pendant les vacances, et après 19 h repos, le we parfois le samedi et jamais le dimanche. Et en classe très bonne ambiance, du sérieux, du travail et de belles rigolades
Pour soulager la nuque mettre une mousse en fer à cheval
Nn malheureusement entre les insulte et les parents de plus en plus cons .. mal payer en plus donc tous à fait normal qu il a pénurie. Malheureusement nn c est plus le plus beau métier du monde .
Corvéable à souhait !😅 c’est un peu exagéré , non ? Être gendarme, policier voir militaire sont des fonctionnaires corvéables à souhait mais pas les enseignants. Toutefois je comprend qu’il y a de plus en plus de contraintes qui apparaissent dans le métier de l’enseignement.