Merci beaucoup pour la vidéo. Je suis un étudiant en sciences économiques et de gestion, en dernière année à l'Université de Kinshasa. Cette vidéo m'a beaucoup aidé. Merci une fois de plus.
Merci pour ce partage très édifiant ! A quand du coup une révolution scientifique quant à la question des origines selon le paradigme évolutionniste darwinien ? Si des conflits et des anomalies peuvent s'y trouver, jusqu'à quelle quantité d'anomalies les scientifiques pourraient se dire qu'il faudrait peut-être changer de paradigme ? À voir avec le temps...
Merci pour votre commentaire pertinent. Vous soulevez un point crucial dans la théorie des révolutions scientifiques de Kuhn. Selon Kuhn, les paradigmes scientifiques changent lorsqu'un nombre suffisant d'anomalies s'accumulent dans le paradigme actuel, menant à une crise et, éventuellement, à une révolution scientifique. En ce qui concerne le paradigme évolutionniste darwinien, il reste largement accepté dans la communauté scientifique car il explique efficacement une grande variété de phénomènes dans la biologie. Cependant, cela ne signifie pas qu'il est exempt de débats ou de remises en question. Par exemple, l'intégration de la génétique moderne dans la théorie de l'évolution a conduit à ce qu'on appelle la 'Synthèse moderne', montrant comment les paradigmes peuvent évoluer et s'adapter plutôt que d'être complètement remplacés. La question de 'jusqu'à quelle quantité d'anomalies' est nécessaire pour un changement de paradigme est complexe. Selon Kuhn, ce n'est pas tant le nombre d'anomalies qui compte, mais plutôt la capacité d'un nouveau paradigme à mieux expliquer ces anomalies et à offrir de nouvelles voies de recherche. La transition vers un nouveau paradigme ne se fait pas toujours rapidement ou facilement, car les paradigmes sont profondément enracinés dans les structures éducatives et de recherche. Pour résumer, si un nouveau cadre théorique émerge,qui offre une meilleure compréhension des phénomènes biologiques que le darwinisme ne peut expliquer, alors nous pourrions assister à une évolution ou à une révolution dans notre compréhension des origines et de l'évolution de la vie
@@ericfinot Merci de votre réponse. Le point de "l'enracinement" profond "des paradigmes dans les structures éducatives et de la recherche" m'évoque le fait qu'il y a aussi une certaine part (et une part certaine) émotionnelle, subjective, dans les choix de paradigme. Car puisqu'un paradigme ne permet pas d'obtenir toutes les réponses à tout, il faut alors aussi se reposer dessus sentimentalement ; se dire qu'au fond, c'est ce qui nous plait, qui nous va le mieux. Ainsi, ce qui nous va le mieux permet aussi d'assoir dans une certaine mesure la validité d'une réponse donnée au sein d'un paradigme. Dans ce cas de figure, il serait intéressant d'observer, en parallèle, les résultats de la recherche scientifique qui s'effectue, par exemple, au sein d'un paradigme d'ordre créationniste (bien qu'il faudrait préciser de quel créationnisme on parle). Après tout, une science qui tient compte de la notion de paradigme ne peut, de fait, se fermer à une telle possibilité (bien que plusieurs créationnistes ne cherchent pas nécessairement à comprendre les rouages du paradigme matérialiste/naturaliste qui étaie l'évolutionnisme darwinien).
@@andryranivoarizaka9772 Votre point sur l'aspect émotionnel et subjectif dans le choix des paradigmes est intéressant. En effet, les convictions personnelles, l'éducation, et les préférences culturelles peuvent jouer un rôle. Cependant, la science, dans sa démarche, essyaye de minimiser ces influences subjectives, en construisant des connaissances basées sur des observations empiriques, des expériences répétables et une logique rigoureuse. Quant à l'exploration de paradigmes alternatifs comme le créationnisme, la science est ouverte à examiner différentes hypothèses, à condition qu'elles puissent être testées et vérifiées. Le défi avec les paradigmes comme le créationnisme, c'est qu'ils s'appuient souvent sur des croyances qui ne sont pas facilement testables de manière empirique. Cela ne signifie pas que ces croyances sont invalides, mais plutôt qu'elles relèvent souvent plus de la philosophie ou de la théologie que de la science empirique. Mais il est toujours enrichissant d'explorer les différents paradigmes, même ceux qui sont éloignés de nos propres convictions, on apprend toujours de la diversité des pensées et des approches
Bonne remarque, merci ! Vous avez tout à fait raison. Ludwik Fleck est une figure essentielle dans l'histoire de la philosophie des sciences, et il mérite certainement une attention particulière. En effet, Fleck, avec sa théorie des 'styles de pensée' et des 'collectifs de pensée', a préfiguré de manière remarquable les paradigmes de Thomas Kuhn. Tous deux ont souligné la nature collective et construite de la science, mettant en évidence le rôle des facteurs sociaux et culturels dans l'évolution des connaissances scientifiques. Une vidéo dédiée à Fleck et à ses apports pourrait effectivement enrichir notre compréhension de la dynamique de la science et compléter nos discussions sur Kuhn. Merci pour cette suggestion pertinente !
Merci beaucoup pour la vidéo. Je suis un étudiant en sciences économiques et de gestion, en dernière année à l'Université de Kinshasa. Cette vidéo m'a beaucoup aidé. Merci une fois de plus.
Magnifique vidéo, bravo pour le travail
Je vous remercie
Merci pour ce partage très édifiant ! A quand du coup une révolution scientifique quant à la question des origines selon le paradigme évolutionniste darwinien ? Si des conflits et des anomalies peuvent s'y trouver, jusqu'à quelle quantité d'anomalies les scientifiques pourraient se dire qu'il faudrait peut-être changer de paradigme ? À voir avec le temps...
Merci pour votre commentaire pertinent. Vous soulevez un point crucial dans la théorie des révolutions scientifiques de Kuhn. Selon Kuhn, les paradigmes scientifiques changent lorsqu'un nombre suffisant d'anomalies s'accumulent dans le paradigme actuel, menant à une crise et, éventuellement, à une révolution scientifique.
En ce qui concerne le paradigme évolutionniste darwinien, il reste largement accepté dans la communauté scientifique car il explique efficacement une grande variété de phénomènes dans la biologie. Cependant, cela ne signifie pas qu'il est exempt de débats ou de remises en question. Par exemple, l'intégration de la génétique moderne dans la théorie de l'évolution a conduit à ce qu'on appelle la 'Synthèse moderne', montrant comment les paradigmes peuvent évoluer et s'adapter plutôt que d'être complètement remplacés.
La question de 'jusqu'à quelle quantité d'anomalies' est nécessaire pour un changement de paradigme est complexe. Selon Kuhn, ce n'est pas tant le nombre d'anomalies qui compte, mais plutôt la capacité d'un nouveau paradigme à mieux expliquer ces anomalies et à offrir de nouvelles voies de recherche. La transition vers un nouveau paradigme ne se fait pas toujours rapidement ou facilement, car les paradigmes sont profondément enracinés dans les structures éducatives et de recherche.
Pour résumer, si un nouveau cadre théorique émerge,qui offre une meilleure compréhension des phénomènes biologiques que le darwinisme ne peut expliquer, alors nous pourrions assister à une évolution ou à une révolution dans notre compréhension des origines et de l'évolution de la vie
@@ericfinot Merci de votre réponse. Le point de "l'enracinement" profond "des paradigmes dans les structures éducatives et de la recherche" m'évoque le fait qu'il y a aussi une certaine part (et une part certaine) émotionnelle, subjective, dans les choix de paradigme. Car puisqu'un paradigme ne permet pas d'obtenir toutes les réponses à tout, il faut alors aussi se reposer dessus sentimentalement ; se dire qu'au fond, c'est ce qui nous plait, qui nous va le mieux. Ainsi, ce qui nous va le mieux permet aussi d'assoir dans une certaine mesure la validité d'une réponse donnée au sein d'un paradigme. Dans ce cas de figure, il serait intéressant d'observer, en parallèle, les résultats de la recherche scientifique qui s'effectue, par exemple, au sein d'un paradigme d'ordre créationniste (bien qu'il faudrait préciser de quel créationnisme on parle). Après tout, une science qui tient compte de la notion de paradigme ne peut, de fait, se fermer à une telle possibilité (bien que plusieurs créationnistes ne cherchent pas nécessairement à comprendre les rouages du paradigme matérialiste/naturaliste qui étaie l'évolutionnisme darwinien).
@@andryranivoarizaka9772 Votre point sur l'aspect émotionnel et subjectif dans le choix des paradigmes est intéressant. En effet, les convictions personnelles, l'éducation, et les préférences culturelles peuvent jouer un rôle.
Cependant, la science, dans sa démarche, essyaye de minimiser ces influences subjectives, en construisant des connaissances basées sur des observations empiriques, des expériences répétables et une logique rigoureuse.
Quant à l'exploration de paradigmes alternatifs comme le créationnisme, la science est ouverte à examiner différentes hypothèses, à condition qu'elles puissent être testées et vérifiées. Le défi avec les paradigmes comme le créationnisme, c'est qu'ils s'appuient souvent sur des croyances qui ne sont pas facilement testables de manière empirique. Cela ne signifie pas que ces croyances sont invalides, mais plutôt qu'elles relèvent souvent plus de la philosophie ou de la théologie que de la science empirique.
Mais il est toujours enrichissant d'explorer les différents paradigmes, même ceux qui sont éloignés de nos propres convictions, on apprend toujours de la diversité des pensées et des approches
@@ericfinot Merci pour ce partage enrichissant. Bonne continuation à vous ! C'est une super chaîne.
Il me semble qu'une vidéo sur Ludwik Fleck pourrait tout autant intéresser votre audimat,, bonne vidéo, et encore
Bonne remarque, merci ! Vous avez tout à fait raison. Ludwik Fleck est une figure essentielle dans l'histoire de la philosophie des sciences, et il mérite certainement une attention particulière. En effet, Fleck, avec sa théorie des 'styles de pensée' et des 'collectifs de pensée', a préfiguré de manière remarquable les paradigmes de Thomas Kuhn. Tous deux ont souligné la nature collective et construite de la science, mettant en évidence le rôle des facteurs sociaux et culturels dans l'évolution des connaissances scientifiques. Une vidéo dédiée à Fleck et à ses apports pourrait effectivement enrichir notre compréhension de la dynamique de la science et compléter nos discussions sur Kuhn. Merci pour cette suggestion pertinente !