Merci pour cette vidéo, je viens d être diagnostiqué autiste et je comprends ta vidéo m ouvre les yeux , j ais fait durant tant d années tant d effort pour avoir des amis et c est seulement moi qui demande des nouvelles et cherche à entretenir la relation, que des neurotypiques certes mais cela me coûte trop d effort pour rien au final. Après cette vidéo j ais envouté 2 messages whatapps au deux dernières personnes du cercle de mes relations, toutes récentes, qui ne me demande jamais de mes nouvelles et ne répondent que de rare fois à mes messages WhatsApp du genre un mois après et encore, et nous somme dans la même ville,.. Je leur ais franchement dit que je les supprime de mes contacts et que je ne veux lus les revoir définitivement en leur expliquant que j en ais marre que ce soit moi qui fasse toujours l effort en reprenant tes mots. Je viens de le faire après tout elle save que je suis autiste et je de ide enfin pour moi pas pour plaire au autre juste pour par désespoir d être dans un groupe. Merci pour tes vidéos et passe de bonne fetes
Purée... au début, j'avais du mal avec tes vidéos... Et plus je te découvre, plus je t'adore, parce que cela résonne avec ma vie! Merci pour tout cela, tes vidéos m'aident énormément! Bravo pour ton partage! Je t'aime!
Même constat pour moi ! Je ne reste pas amis avec les gens, je n'ai pas d'amis d'enfance et maintenant je me retrouve sans amis j'ai trop donné et très peu reçu et si je ne prend pas de nouvelles les relations s'éteignent car personne ne prend de mes nouvelles ni ne s'intéresse à ma vie. Je pense comme tu le dis si bien qu'ils doivent capter qu'on est différent et inférieur à eux on à la place de "bouche-trou" dans leur vie et encore si nous nous investissons seulement sinon on cette place est obsolète. Je me sens plus proche des autistes que des neurotypique.
C est exactement ce que je ressens et comment j ai vécu mes amitiés et ce que je ressens maitenant ! C est fou tant de ressemblance! Je me sens moins seule. Merci
Coucou April, je suis toujours stupéfaite par la qualité de ton analyse. J'ai pleuré, tellement je me reconnais dans ce que tu as décrit. C'est là qu'on voit encore l'intérêt de comprendre qui on est le plus tôt possible.
J'ai exactement la même sensation que toi sur mon parcours quant à mes amitiés, merci pour ce partage, c'est si juste ! 💫 J'ai été souvent très déçue et j'en ai souffert, mais j'avais ma part de responsabilité en ne mettant pas de limites et en idéalisant l'autre. J'ai énormément appris de ces relations qui se sont mal terminées. J'avais tendance à tout donner, à m'oublier et aujourd'hui je trouve enfin un équilibre ! J'ai compris que la souffrance ne pouvait pas être évitée, mais qu'il est important de faire de soi sa priorité afin d'être sur des bases stables. C'est réconfortant de se dire que finalement ce qu'on vit n'est peut-être pas tant un cas isolé qu'on le croit 🙂
Je commence a mettre en place le fameux "ne pas avoir d'attentes" ça permet de ne pas se mettre la pression pour absolument avoir des amis. Je pars du principe de la solitude et qui m'aime me suive. Je n'ai plus la force de donner encore et encore avec l'expérience de vie et l'âge ce n'est plus possible il faut se rendre à l'évidence.
Ce que tu décris, je l'ai ressenti toute ma vie. L'impression de n'être jamais le premier choix de mes amis, jamais "la meilleure amie" et qu'ils s'éloignent toujours in fine, et ne soient jamais ceux qui prennent des nouvelles et entretiennent la relation. Or, ça me demande beaucoup d'efforts de faire connaissance avec de nouvelles personnes, d'être suffisamment à l'aise pour me dévoiler, c'est donc frustrant de se dire que les personnes finiront toujours par m'abandonner. Mes sentiments pour mes amis ou relations sentimentales sont toujours invariables et je leur reproche leur manque de constance, j'accorde beaucoup d'importance à la loyauté et la fidélité. En rencontrant des personnes avec qui "le courant passe", je me demande si c'est une bonne chose de m'investir car je prends alors le risque de construire une relation en vain et d'être déçue et blessée quand la personne se lassera de moi.
Bonjour April!! Ça me fait plaisir qu'une femme témoigne d'une histoire de vie si proche de la mienne (qui suis un homme, autiste). Je ne connais pas plus les femmes autistes que ceux hommes, j'apprends des choses avec vous et, en même temps, on se ressemble beaucoup. Et puis, n'ayez pas de regret d'avoir séché les nuits blanches : j'en ai fait beaucoup vers 26-27 ans (j'ai eu mon diagnostic à 46 ans) et à part perdre mon temps, me bousiller un peu la santé (pour quelques années), ça ne m'a rien apporté. Une autre remarque aussi, importante : tout un chacun a l'intuition que nous sommes différents (la théorie de l'esprit, ses implications), le malheur c'est que, du coup, ils ne nous considèrent plus vraiment comme des personnes (dignes d'être respectées) mais un peu comme des choses... Ce comportement semble très répandu parmi les neurotypiques : interrogez vous sur votre historique relationnel en tenant compte de cela, vous risquez de sérieusement reconsidérer les choses!
@@romainlombardo1706 je pense aussi comme toi :) Inconsciemment les gens majoritaires ont toujours senti le minoritaire qui fait tache dans le groupe (malade, excentrique, dépressif, neuroatypique...) et ils le tiennent à l'écart, le bannissent ou s'éloignent. C'est un acte de survie dans la nature chez les animaux et les humains sont pareils.
@@baswordfish Bonjour. Dans mon cas, de toutes façons, être dans des situations de groupe est devenu beaucoup moins fréquent : après une vingtaine d'années à me pourrir la santé avec des collègues de travail (je travaillais dans une grande administration publique) je suis tombé en congé maladie de longue durée (CLD) et je vais partir en invalidité d'ici moins de deux ans (un peu avant mes 49 ans). J'arrive à ne plus avoir cette rancœur de (tous ces efforts d'intégration pour "rien"). Après, j'ai découvert qu'avec certaines personnes (trop rares), "pourtant" neurotypiques, je pouvais être dans des relations très heureuses. Ça se passe souvent mieux quand on est juste seul avec l'autre personne. Peut-être aussi que certains neurotypiques partagent avec nous des particularités psychosociales qui font qu'il est possible d'être bien ensemble. Je me suis aperçu que j'avais des affinités avec les personnes hypersensibles, particulièrement les femmes : c'est vraiment chouette quand on se sent dans un climat de confiance avec l'autre, de bienveillance. À mon âge (47 ans donc) j'ai l'impression d'avoir encore tout à apprendre de choses importantes comme l'amitié, les relations sentimentales. Cela me concerne d'autant plus que je n'ai pas envie de passer le reste de ma vie tout seul... Et puis, d'avoir un peu moins la pression du temps (le rythme qu’impose le travail, la vie sociale, les apparences...) je vais pouvoir (en psychothérapie, en sexothérapie) enfin m'attaquer à certaines choses dont je souffre depuis l'enfance, la pré-adolescence : comme pour de nombreux autistes ç’a été une période vraiment pourrie, j'ai aussi subi de la prédation sexuelle... Au final, même s'il y a encore bien du travail qui m'attend, ma vie va être plus agréable je crois. Bonne continuation à vous!
@@baswordfish Je vous avais fait une réponse un peu détaillée, mais UA-cam me l’a fait disparaître aussi sec. Encore un de ces grands mystères (que je ne vais pas rajouter à tout ce qui me prend si bien le chou déjà)... Tout ça pour vous dire que je souscris à votre analyse (je me l'étais faite dès l'enfance à vrai dire). Pour autant, je n'arrive toujours pas à avaler que les gens soient incapables (dans leur majorité) de faire mieux que des animaux. Ce n'est pas un si grand effort que d'être un humain!!
@@romainlombardo1706 ah c'est rageant ça, quand l'informatique déconne, ça m'arrive aussi, alors j'essaye de rédiger le message ailleurs et je copie colle ou bien j'écris un peu, j'envoie, je modifie plusieurs fois... Mais je me fait avoir quand même et après, hélas, je n'ai la force que de poster un résumé de ce qui a disparu. Alors en fait, pour revenir à l'humain, je me dis qu'il n'y a pas plus inhumain qu'un humain (en majorité)... capable du pire souvent, rarement du meilleurs, non? Ils font des trucs qui me plongent dans un de ces désarroi... Côté blessure de rejet, je les collectionne, alors que je donne tout, pour moi c'est juste monstrueux de ne pas être bienveillant. Les gens peuvent être maladroits, ç je pardonne, mais délibérément insensibles et ghoster, ne pas répondre quand on crie à l'aide, c'est un truc qui m'échappe et que je subi, je sais qu'à leur place jamais je ne pourrais faire ça sans m'en vouloir à mort, alors eux doivent être vraiment insensibles, anesthésiés à mort .... Ce qui me paraît si évident, être gentil, bienveillant, à l'écoute, aidant, compatissant, loyal, protecteur, chez les autres y'a rien.
Très bonne vision du parcours amical beaucoup donner et moins recevoir c’est du au fait qu’on a une profondeur et donc une expansion plus grande que l’autre. sentir que l’autre doute de notre maturité c’est parce qu’on a ce besoin de légèreté de s’autoriser la liberté de ne pas être envahi par la pression autoritaire qui renvoie une image un peu naïve de notre personne qui pour nous au passage n’est pas aussi significative que pour l’autre qui lui est mécaniquement en alerte. Ce besoin de solitude, ça c’est dû au fait qu’on a besoin de se recentrer sur des choses qui font sens et de se désintoxiquer des rassemblements vide de sens mais tu verras que les assises autour d’une cause censée où chacun exprime sa valeur sont justement très fructifiante pour nous et on est souvent les derniers à s’en aller. Et la danse ou d’autres formes d’art calme notre esprit par l’harmonie qui fait sens en nous. Pourrais nous donner un point de vue sur le sommeil chez l’autiste et une vision sur le couple😉
Merci April pour cette nouvelle vidéo très pertinente. Ça fait plaisir de te retrouver (ça fait longtemps qu’on a pas vu Pirate par contre 😺). Moi non plus je n’ai pas gardé de copains/copines d’enfance, je n’ai jamais su relancer une relation, et je n’ai pas souvenir avoir été relancé non plus (probablement parce que je n’ai jamais su être suffisamment proche/intime avec quelqu'un et qui m’apprecie). Ca me demande trop d’efforts. J’ai toujours eu l’impression d’avoir été ”dans le décor” de groupes au college/lycée, en périphérie, jamais au centre de l’attention, et ça me convenait plutôt bien en fait, même si desfois c’était dur d’avoir l’impression de ne pas être écouté et d’être à côté de la plaque.
Invisible, mais paradoxalement quand on me sollicitait parfois pour certaines invitations dont je n'avais pas l'habitude, ma réaction était plutôt la panique et la fuite 😕😞
Haa le plaisir des fêtes de fin d année , et les joies du nouvel an !!..... Plaisir d offrir joie de recevoir , le bonne heure sa se construit .... j ai bien reçu cette année , je vais passer les fêtes en tête a tête avec le chat 🤗 🐈 ( bonne fête April et Pirate )
Bonjour , le souci quand on es handicapé c est qu on est pas accepter dans certains collège et lycée et parfois on avais des scolarité décousue . C est a dire qu on changent beaucoup plus que les personnes non handicapé , de la maternelle au lycée c'est l établissement de secteur qu alors nous on va la où on est accepté. Après se qui éloigne les amis d enfance des personnes c'est la vie professionnelle et la vie familiale .je crois que y a toujours une cassure a un moment donné . Et je trouve qu on accepte beaucoup trop de choses pour se faire aimer des autres et sa ne marche pas forcément .on a souvent trop de reproches qu on accepte trop facilement de la part des autres. Merci pour votre vidéo .
Bonjour April😊 Déjà, j’avais envie de te dire que je te trouvais particulièrement jolie sur cette vidéo. Rien de bizarre de ma part en te disant ça, mais simplement tu as l’air rayonnante et ça fait plaisir à voir. Je ne sais pas si tout est directement lié à l’autisme dans tout ce que tu exposes ici. C’est une question que je me pose simplement, car vraiment je ne sais pas. Je me suis retrouvée sur quelques points, notamment sur la problématique de l’idéalisation de la personne. Je l’ai fait aussi. Je crois que c’était pour ma part parce que j’ai simplement tendance à regarder le bon côté des personnes, j’ai de base du mal à concevoir que l’on peut être méchant, mentir ect… Mais j’ai appris en devenant adulte à moins attendre, à me méfier malheureusement, et à accepter que chacun avait ses failles, comme j’ai les miennes. Durant l’enfance, de manière générale être à l’école était un supplice. Je me souviens avoir été très contente d’aller à la maternelle, mais j’ai vite déchantée en constatant certains comportements des enfants, mais aussi de voir comme les adultes pouvaient se tromper sur toi et ne pas te protéger quand tu en avais besoin. En cp ce fut pire, et les années ensuite pareil. J’ai eu des amies mais les jeux de groupes ne me mettaient pas bien alors je n’isolais et j’allais en général vers les enfants qui étaient un peu différents. Avec ceux là j’ai créé de belles amitiés et on est toujours en contact pour certains. En fait, durant toute ma vie d’adulte ensuite, j’ai fait de jolies rencontres, mais ce sont à chaque fois soient des personnes un peu différentes, soient posées et calmes. Tout comme toi, les sorties à plusieurs ça n’était pas pour moi, maintenant je comprend pour quoi. Et ça ne m’a jamais manqué vu que ça ne m’attirait pas. Mais avec les amis trouvés au long de la vie, ce sont des rencontres à 2,à 5 mais de manière toujours calmes et avec de longues discussions. Tout ça pour dire que si tu as une amie avec qui pouvoir partager, je trouve que ça vaut tout. On a pas besoin d’en avoir énormément surtout si la qualité d’échange est là. Et je suis sûre qu’elle te connaît et t’apprécie pour qui tu es, ça n’a pas de prix 💗
Salut ça va . merci pour la vidéo. Non je pense pas que tu devrais rester seule franchement tu es très belle et douce tu dégages une énergie magnifique. Moi je je serais heureuse de faire partie de ta vie avoir une nouvelle amie.🙂
Merci beaucoup, cela fait un petit moment que je suis abonnée, mais j'écoutais tout simplement. Je me retrouve beaucoup dans ce que vous dites, (pas tout) ;) ça fait du bien. J'aime beaucoup votre manière d'expliquer, vous êtes touchante, vraie, calme et réfléchie. Petit plus juste pour sourire "ciao bye bye" est ce que j'utilise le plus lorsque je suis avec des gens que j'apprécie pour dire au revoir. ;)
Merci April, ça fait du bien de te retrouver ! Bonnes fêtes à toi, puis je te souhaite plein de futures belles amitiés qui te surprendront et finiront peut-être par ne jamais finir
Coucou ! Trop bonne vidéo comme toujours ^^ ça d’écrit je dirais 70% de ma vie. Cependant, là où je ne suis pas d’accord, c’est sur le fait d’être inconsciemment inférieur en étant neuroatypique. Alors certes, nous pouvons l’être -dans l’inconscient collectif, encore cela est à prouver-, je ne remet pas forcément en cause cela si ça a été ton ressenti. Personnellement, c’est plutôt moi la personne qu’on cherche constamment à avoir dans sa vie ; combien de fois les gens dans mon entourage m’ont considéré beaucoup plus qu’ils ne le devraient de part je cite mon « originalité » dans tout un tas d’aspect sociaux. Je pense, ayant vécu aussi beaucoup de rejet, que peut importe la neuroatypie ou la neurotypie, ce que les gens sentent avant tout c’est l’infériorité en tant qu’état mental chez l’autre ; on a commencé à m’estimer puissamment quand j’ai enfin compris que s’affirmer était la clef. En effet, c’est dur à entendre, mais jeter la pierre sur la seule variable de la différence revient à tourner en rond. Nous ne sommes pas fondamentalement différent de la masse sur des problématiques adolescentes comme l’affirmation de soi... ne nous auto-flagellons pas ! Nous sommes des êtres voués à se suradapter, bâtissons l’armure qui rendra notre sécurité efficace, et nous pourrons enfin commencer à vivre et à être convoités (dans la mesure de ce que nous sommes en capacité de faire, et en gardant cependant notre personnalité). Les neurotypiques s’adaptent aussi au final, nous nous adaptons tous.
oui, il y a juxtaposition, il y a les jaunes, les rouges et tous les oranges. C'est une question aussi d'être informé qu'il y a des différences et les quelles pour arriver à mieux vivre ensemble dans une meilleure compréhension de qui nous sommes et de nos différences. J'avais envie de dire qu'il y a les neuroceptiques et les neurotypiques, les autistes diagnostiqués et ceux qui s'ignorent et qui sont en souffrances devant tant d'incompréhension de ce qu'ils sont reéllement au fond d'eux même, et donc, à cause de leurs souffrances, ont donc du mal à s'affirmé ou a avoir une belle estime d'eux. J'en ai fait l'expérience avant de découvrir, il y a un mois, les caractéristiques spectrales des êtres autistes, comme une révélation. A partir de là, j'espère qu'il sera possible de me reconstruire, en affirmation et en estime, en relation, en compréhension, en amitié, en joie de vivre, avec plus amour pour les autres, dans un autre pardon.
S’aimer c’est être déçu plusieurs fois et recommencer tout de même grâce à l’histoire commune et aux valeurs fortes. Fidélité et loyauté : oui. Sans faire pression.
Merci April, Je me reconnais dans le fait de préféré des relations a deux, j ai pus construire que des relations quand on été deux... et je préfère la profondeur de la relation... Aujourd'hui je préfère des rencontres qui ont plutôt lien avec des activités... Randonnée... Expo... où je prends mes activités créatives, a faire après les repas, quand les gens parle plutôt que de s'assoir et rien faire... Et le fait de passer en dessous des autres, je comprends parce qu c est toujours moi qui déclenche les choses... A part avec un neuro atypiques que j ai rencontrer il y a 1 an. La que je me sens un peu plus exister même si c est presque toujours moi qui propose ce qu on va faire.
Bonjour April, je ressents et vis l'amitié comme vous le décrivez. La question est, pensez vous que les neurotypiques ne l'a vive pas de la même manière ? J'ai bien aimé la notion de trouble de l'attachement, ça me parle et me fait penser alors au trouble de la générosité, du sauveur. - Attention au projection, on peut se retrouver brutalement devant une réalité discordante entre projection et réalité. - J'aime pas trop la notion de baptême universitaire. - Dans la nature, il y les meutes et les loups solitaires. Peut-être que nous sommes du côté loup solitaire. C'est une étude à faire, c'est peut-être une caractéristique des neurones atypiques ?
Nous sommes devenu loup solitaire mais au plus profond de nous on recherche cette meute non ? L’autiste a l’apparence d’une proie mais est en réalité un prédateur qui ne se connaît pas . Je penses que l’on ressent plus ce côté animal que les neuros.
@@Metamorphe759 oui, bien sûr, j'ai besoin de l'autre pour exister mais dans une relation saine, non toxique. Quoi de plus merveilleux que la partage d'un peu d'amour. Seul, c'est difficile.
J'ai été si souvent déçu par des soi-disant ami(e)s que je dois me faire effort, violence même, pour essayer de ne pas renoncer totalement à l'amitié. Et puis, plus les années passent, plus c'est difficile de relancer son propre enthousiasme... mais moins on est sûr de vouloir finir tout seul. J'ai au moins appris, et qu'il ne faut pas idéaliser l'autre, et qu'il ne faut peut-être pas trop s'investir, et aussi qu'il faut quitter l'autre dès les premiers comportements douteux (hypocrisie, versatilité...) : il y a beaucoup de malveillants quand même, et les innocents (comme le sont les autistes) sont des victimes trop faciles pour eux.
Le problème avec les amis c'est qu'il faut s'y tenir quoi, les gens sont pas à notre disposition quand ça nous chante. Et puis tu donnes de toi que ce qui colle à leurs domaines, vite ennuyeux pour toi. Donc bon, à moins de tomber sur des échos assez proche pour te comprendre, compliqué les amis quand t'es atypique de trouver du 100%, voire du fusionnel.
🧡Je trouve à l'inverse que la relation amoureuse est bien plus forte que l'amoureuse ! De base on ne sera qu'à deux, ce sera plus reposant, la relation sera exclusive, et bien plus pérenne et marquante, non ? C'est vrai aussi que j'ai assez peu investi l'amitié, pour toutes les raisons que tu évoques à la fin. Et pareillement, les autres projettent sur moi des choses bizarres dans lesquelles je ne me reconnais pas, et qui sont en fait des traits qu'iels s'imaginent leur faire défaut ; je l'avais interprété en analyse comme l'expression de ma propre absence de la relation : je suis absente, et les autres me laissent du coup incarner des objets absents (je sais pas si c'est clair ! 😅) Merci en tout cas pour cette nouvelle vidéo !
Je me reconnais bien dans ce que tu exprimes dans cette vidéo (je suis diagnostiqué Asperger) mais je me suis broullé avec une amie il ya presque 2 ans, j'aimerai reprendre contact mais je n'y arrive, quelque chose me bloque et c'est pénible...
Moi j'étais vraiment incapable de communiquer quand j'étais en maternelle, j'étais terrorisée par les adultes et un peu moins par les enfants mais ils me faisaient quand même peur. Je ne comprenais rien à leurs jeux, ce qui fait que ça se passait toujours mal quand il y avait des tentative d'intégration. Au départ je ne faisais même pas de tentative d'intégration, une fois l'institutrice a essayer de venir me tirer par l'épaule pour me placer avec un groupe de filles et leur a demander de jouer avec moi comme un ordre pour essayer de normaliser ma situation dans la cours de récrée. J'ai commencé à réussir à communiquer avec les autres dans le courant du primaire mais je m'étais déjà habituée à la solitude et à l'imaginaire, ce qui participait au fait que je ne comprenne pas à quoi les amis étaient censés servir, je ne souhaitais pas réellement avoir des amis mais comme j'avais prit conscience que c'était quelque chose que les adultes attendaient de moi j'avais envie de répondre à cette attente juste pour répondre à toutes les attentes. Du coup j'essayais parfois de m'intégrer à des jeux mais ça ne m'amusais pas alors je partais en pleins milieu comme si je pouvais juste me déconnecter, sans me poser aucune question sur ce que les autres pensaient du fait que je quitte le jeu sans même l'annoncer. J'ai finalement expérimenté l'amitié au collège mais ça ne m'a pas beaucoup convaincu et aujourd'hui en étant adulte je n'ai pas d'amis, ça ne m'intéresse pas d'en avoir, je n'ai pas envie qu'on entre dans mon intimité, je n'ai pas envie de vivre mes passions à plusieurs. Mon couple me suffit entièrement pour être 100% de ma socialisation. J'envisage pas que cette relation ait une fin par contre ^^'
Tiens, j'ai récemment eu droit à ça de la part d'une pseudo "amie" et j'ai vu rouge quand j'ai lu ça, donc c'est terminé avec elle (je suis autiste, pas dépressive ou pas que): "Y'a une vraie question cash à se poser, sans tourner autour du pot: est-ce que t'as envie d'aller mieux? est-ce que tu as envie de t'en sortir? Le truc c'est qu'en fait tu es la seule à pouvoir t'en sortir et te dépêtrer de toute cette merde... Quand quelqu'un a un cancer, la personne n'envoie pas sa compagne ou son chien consulter et faire les soins... Bah en psychologie, c'est la même... Je ne t'insulte en aucun cas de malade, mais bordel, fais quelque chose, soigne-toi, prends-toi en charge, c'est à TOI de le faire... et fais-le pour TOI! Et toi seule! Pas pour montrer à qui que ce soit quoique ce soit, les autres on s'en fout, la personne qui compte dans l'histoire, c'est toi! C'est très paradoxal comme situation, car tu es centrée sur toi, mais c'est NORMAL tu es enfermée dans tes blessures, mais à côté de ça, tu souffres d'un manque cruel d'estime de toi! Parce que tu aura beau dire... Quelqu'un qui s'aime et s'accepte tel qu'il est... Ben il se laisse pas choir ou crever en fait... " j'ai répondu ceci: "A tous ceux qui me disent pour se décharger: fais-toi soigner (et de quoi? De souffrir des épreuves?), j'ajouterais: quand quelqu'un nage seul depuis des années dans l'océan après un naufrage, des tempêtes, tu lui dis de nager encore pour peut-être atteindre une terre qu'il ne voit pas, ou tu lui envoie les secours? Et si il se laisse couler à force d'épuisement, ben c'est normal, non? Une thérapie pour supporter que les gens sont lâches, ingrats et le mal qu'ils me font?? C'est un peu le monde à l'envers, on doit voir des psy à cause des autres (parents, famille, etc) qui ont pourri notre vie... Pardon de souffrir, de faire chier les gens. Je pense que c'est normal avec mon vécu non? D'autres se seraient pendus depuis un bail. Et puis une thérapie pour quoi? Pour guérir de l'autisme? Non, je suis comme ça, point. Comme d 'autres ont une hypersensibilité au bruit ou à la lumière, ils ne font pas de thérapie eux. Ceux en tort sont ceux qui les aveuglent ou font un bruit dingue. C'est comme dire à un rouquin, t'es pas comme les autres, soigne-toi, alors que ce sont les autres qui l'agressent sur sa couleur de cheveux!! J'en ai sacrément marre de me prendre dans la gueule des reproches pour ne pas "être bien" et mal réagir à la souffrance, au lieu d'être complimentée pour les efforts monstrueux que ça me demande de garder la tête hors de l'eau comme je peux, d'être le moteur des choses à faire ici, en tentant des choses et en essayant de rester active malgré mes douleurs physiques et morales!!! J'ai toujours fais le maximum pour avancer et surmonter les choses merdiques qu'on me foutait dans les pattes!!! J'ai jamais courbé l'échine et mis la tête dans le sable, depuis gamine, j'ai toujours essayé de survivre, seule, malgré un entourage toxique, tenté des choses, me suis battue pour exister et surmonter les conneries des autres qui me foutaient bien dans la merde (conneries de mes parents irresponsables, des mecs, de patrons, de pseudos "amis", etc...) . Au bout d'un moment, ai-je le droit de craquer ??????? Sans qu'on me reproche de ne pas vouloir m'en sortir ????? Ai-je le droit d'être épuisée, dégoûtée, d'être comme une vieille en fin de vie, usée prématurément mentalement et physiquement à force de lutter ?? J'ai jamais été aussi mal et aussi seule, la totale! Et pourtant, je ne fais chier personne, je ne téléphone pas à des gens pour me lamenter comme certains le font tous les jours, au contraire, ils veulent pas de moi, je m'écrase, et je ne fais pas que parler de trucs tristes ou négatifs que je sache, là je pourrais comprendre que vraiment ça gave, comme font les dépressifs, les vrais (et perso, moi j'aurais tendance à les écouter au lieu de les ghoster!) ! Parce que moi, je ne suis pas dépressive, "juste" autiste, je peux aussi bien être dans le positif extrême pour des détails, que souffrir du négatif subtil. Seulement là, j'ai une grosse majorité de négatif vraiment important dans ma vie, c'est quand même pas ma faute, merde!!! Faudrait que je culpabilise de ressentir ça ? Je ne suis pas à pleurnicher sur tout avec les gens, j'essaye de partager des choses diverses, mais ils voudraient quoi? Que je fasse semblant d'être heureuse, perso les gens heureux, ça me débecte!!!! Rien ne justifie l'attitude fuyante des gens, je suis serviable, à l'écoute. Alors pardon d'avoir des casseroles et de ne pas être 100% blanche ! A entendre les reproches des gens, on dirait que je pourri la vie de tout le monde en les harcelant au tèl toutes les nuits! Même mon grand-père m'a engueulée quand un jour j'ai téléphoné à 19h, comme si c'était minuit, alors que je dois téléphoner 4 fois dans l'année à ces grands-parents là !!! Et depuis que mon conjoint leur a dit par sms que j'avais besoin de soutient, d'écoute, que j'avais fini à l'hosto pour une TS, ben j'ai plus du tout eu de contact, lamentable! Voilà comment ça réagit autour de moi, pour des gens qui se plaignaient d'avoir été privés de leur unique petite fille durant 20 ans (ma mère avait coupé les ponts après ma naissance et c'est moi qui avait renoué avec eux!), chapeau la réaction. Ce sont des bourges sans intérêt, mais quand même, ça fait mal! Et quand je constate que c'est silence radio de la part des gens, ben je prends mes distances, oui, vu qu'on a rien à en attendre, et en plus on me le reprocherait?? ah si, si, se sentir soutenu, moins seul, être bien entouré, écouté, si si, "Spoiler alert", ça aide!!! L'amitié c'est comme l'amour, si la personne en face ne communique plus et ne répond pas, c'est comme si un partenaire te disais "désolé, je pense à toi, mais là le mois dernier, j'ai pas eu le temps de te contacter". Toutes les excuses du monde n'y changeront rien, on sera blessé, abandonné et on préfèrera rayer cette personne. Mais bon, + ça va, + je trouve que les gens sont apathiques. Chacun sa merde quoi. Au lieu d'être dans l'échange et l'entraide. Mais c'est vrai que les gens ne sont pas un groupe de parole. Faut pas en attendre grand chose. Ils sont là pour prendre, pas pour donner, il se fichent d'être apprécié, ils ont leur famille, leurs mômes, leur autres potes... Donc la miss qui nous les brise là, elle va se faire cuire un oeuf. On va la ghoster et elle va bien finir par nous oublier. Pis tiens, on va inverser les rôles, on va lui faire des reproches, comme ça on se couvre. Le passé forge le présent. Comment tu as grandi conditionne ta résistance aux problèmes. Si tu as été aimé et pas abandonné, tu affrontera les déboires conjugaux un peu mieux. Si t'as été maltraité, au 1er couac, tu plongera. Si t'as été abandonné, dès que ton conjoint te trompera, tu te flinguera. Plus ou moins selon la résistance de chacun. Les névroses, les traumas, ça bousille des vies, pourquoi moi je devrais "aller bien", alors que plein d'autres sont détruits??? A un moment donné, ignorer le passé traumatique des gens et leur demander d'aller bien, c'est un peu mépriser, minimiser ou dénigrer leurs souffrances, ça fait pas plaisir. Et ceux qui donnent des leçons, c'est ceux qui n'ont pas connu cette situation ou qui ne sont pas traumatisés. Si tout le monde faisait comme tu dis, les victimes de viol et d'abus n'auraient pas leur vie foutue en l'air, les indiens ne seraient pas devenus suicidaires et alcooliques à causes des traumas infligés par les américains et canadiens. On a le droit de souffrir, merde, et d'être paumé, surtout en étant seul pour faire face à ça."
Bonjour, Merci pour tes vidéos Une remarque sur les relations de groupe: je ressens ce que tu décris mais d'un autre côté le fait d'être "noyée" dans la masse du groupe me semble parfois plus reposant car le fonctionnement de la relation repose moins sur mes épaules puisqu'on est plus nombreux, et cela me permet de cacher plus facilement ma différence puisque tout est plus superficiel... les tête à tête me font flipper !
Amitié et dépression autistique: Le moindre conseil basique donné pour surmonter la dépression, c'est d'être entouré et épaulé!!! Il est où mon entourage??? Des chats et un mec pas là trop fatigué en permanence qui n'a pas la virilité de défendre sa nana ??? On ne peut pas le mettre sous le tapis pour faire plaisir aux autres et être bien gentil. Quand en + le présent est merdique et l'avenir sombre, je ne vois pas comment être positif, sauf en étant sous cachetons, ou drogué, ou bourré. Et franchement, je ne suis pas tombée dans ça, alors côté survie, faut pas non plus me reprocher trop! Pardon d'exprimer mes souffrances!!! C'est comme dire "va voir un psy" au lieu d'être dans l'écoute! J'ai besoin de famille, d'amis, pas d'un con payé pour filer des médocs et me dire ce que je sais déjà ou pire, m'enfoncer en me prenant de haut sans être objectif, ou me faire aller + mal en me déclarant bipolaire ! Ca permets de bien reprocher à l'autre de se laisser couler et surtout de se dédouaner et de déculpabiliser!! "Ah mais on lui a dit d'aller voir un psy, hein, elle veut pas, c'est con, mais nous on peut rien faire". Ben si, déjà pour commencer tu peux être parents responsables, ami, soutient... J'ai jamais dit "va voir un psy" à quelqu'un qui est en souffrance! J'ai écouté, aidé comme j'ai pu... Cette hypocrisie me fout en rogne! Mais les gens croient quoi, que les psy vont faire le boulot de l'entourage???? Ca leur donne bonne conscience, comme ça ils peuvent vaquer à petite vie sans être emmerdés par le canard boiteux de service??? Alors c'est facile, on file le gosse à l'école (qui doit l'éduquer!), on file l'adulte au psy!!!! ah non non, quand quelqu'un est en train de se noyer, tu lui dis pas "mais nage couillon", tu sautes à l'eau ou tu lui lances une bouée, merde... C'est facile de dire ça à l'autre, ça permet de ne pas s'investir... Quand quelqu'un est alcoolique, tu ne lui dis pas "va dans en désintox" et tu ne lui reproches pas de pas y aller, tu l'y emmènes car il n'est pas en état d'y aller! Quand un gamin va mal, c'est aux responsables de l'aider, parents ou autre. Une personne malade, idem, à un moment donné ça va, tout le monde n'est pas en état de se gérer !!! J'en ai assez de ce genre de conseil ou réflexions "soignes-toi", fais-toi aider", etc. de la part de gens qui ne se foulent pas. Ca fait des années que j'entends ça... Et personne ne prend ma défense, personne ne contacte ceux qui me font du mal pour les incendier! Donc j'en vaux pas la peine c'est ça? Ou bien ça laisse tout le monde indifférent? Faut croire! Quand tu te fais poignarder, si personne te soignes, tu crèves, c'est pas seul qu'on va s'emmener à l'hosto, se recoudre et tout! Toutes ces merdes seraient supportables si j'avais une vie actuelle sympa ou était valorisée, aimée, avait des échanges culturels, une vie sociale... Des gens à la hauteur qui m'entourent quoi, qui soient sensibles, intéressants, éduqués. Seulement c'est l'inverse, alors oui, je fini aigrie, méchante, colérique, amère, parce que je ne suis pas de marbre et qu'à force, tout ça me détruit. Je ne suis pas une négative née, non, j'avais des rêves, j'avais des envies, j'étais une combattante, c'est facile de critiquer selon ce que je suis actuellement, mais faudrait peut-être prendre en considération TOUT mon vécu avant de juger... Se mettre dans ma peau, ressentir, vivre la détresse quotidienne, les chocs, prendre connaissance de TOUT, et là on en reparlera!!!! Je ne demande pas aux gens de me soigner, juste d'être à l'écoute et dans le partage, la base quoi! Je ne leur reproche pas de ne pas m'aider, mais de m'ignorer quand je parle! Et je reproche aux "très proches" de ne pas être là, oui, de ne pas m'épauler et m'accompagner, oui effectivement. Parce que je dois tenir seule, et que j'en ai marre, je suis fatiguée, dégoûtée de ne pas exister aux yeux des gens, je suis transparente! Et si réussir à parler de soi fait de moi une autocentrée, ben c'est comme ça! Mais si j'étais vraiment une calimero autocentrée, est-ce que j'aurais passé des heures à écouter les autres, à prendre des nouvelles, à leur donner de l'énergie, du temps, à répondre même quand j'en avais ni le temps ni l'envie, à faire des choses pour les autres, à rendre service?????" Cette vidéo m'a fait me sentir moins seule, ouf :) peut-être que le gros problème en fait, c'est les autres????
Limite tout pareil. Le pire c'est quand on s'est vu qualifiée de "meilleure amie" mais qu'on nous partage rien et qu'on apprend leur évolution sur Facebook ou autre. J'ai aussi eu les "je t'oublierai jamais" ou autre paroles comme quoi on les a aidé à réfléchir d'une autre façon. Enfin bref, grosse impression de servir d'outil pendant x temps (des fois assez longtemps pour nous faire croire que peut-être ça allait finalement durer) mais au final d'être jeté quand trop contraignant ou plus si intéressant. Comme toi j'ai relancé, alors que ça me demandait des efforts en plus, mais pas de réciprocité. Maintenant les efforts j'ai plus envie. Même en sachant que personne n'est parfait, pas envie d'être entouré de "fantômes". C'est les objets que je collectionne, pas les gens.
Sinon à part mon commentaire répondant à la personne qui dit que les autistes n'aiment pas les juifs, j'entretien depuis peu une amitié avec une personne neuro atypique qui ne souhaite pas se faire diagnostiquer autiste mais présentant de nombreuses similitudes qui crèvent les yeux avec mon fonctionnement. Ça fait du bien de temps en temps de se retrouver et de pouvoir parler de choses qui semblent tellement inintéressantes pour le commun des mortels...
A non, on ne peux pas être inférieur en tant qu'être. Différents oui, mais inférieur, non. Nous sommes tous des êtres humains, nés d'êtres humains, avec nos différences mais il n'y a en aucun cas des êtres supérieurs saufs les anges et les archanges en amour en conscience.
Merci infinement tes vidéos me font énormément de bien
Bonjour April un grand merci pour cette vidéo qui résonne en mode miroir témoignage touchant sincère et à cœur ouvert bien à toi bisous bisous 💞💞💞
Merci pour cette vidéo, je viens d être diagnostiqué autiste et je comprends ta vidéo m ouvre les yeux , j ais fait durant tant d années tant d effort pour avoir des amis et c est seulement moi qui demande des nouvelles et cherche à entretenir la relation, que des neurotypiques certes mais cela me coûte trop d effort pour rien au final. Après cette vidéo j ais envouté 2 messages whatapps au deux dernières personnes du cercle de mes relations, toutes récentes, qui ne me demande jamais de mes nouvelles et ne répondent que de rare fois à mes messages WhatsApp du genre un mois après et encore, et nous somme dans la même ville,..
Je leur ais franchement dit que je les supprime de mes contacts et que je ne veux lus les revoir définitivement en leur expliquant que j en ais marre que ce soit moi qui fasse toujours l effort en reprenant tes mots. Je viens de le faire après tout elle save que je suis autiste et je de ide enfin pour moi pas pour plaire au autre juste pour par désespoir d être dans un groupe.
Merci pour tes vidéos et passe de bonne fetes
Purée... au début, j'avais du mal avec tes vidéos... Et plus je te découvre, plus je t'adore, parce que cela résonne avec ma vie! Merci pour tout cela, tes vidéos m'aident énormément! Bravo pour ton partage! Je t'aime!
Même constat pour moi ! Je ne reste pas amis avec les gens, je n'ai pas d'amis d'enfance et maintenant je me retrouve sans amis j'ai trop donné et très peu reçu et si je ne prend pas de nouvelles les relations s'éteignent car personne ne prend de mes nouvelles ni ne s'intéresse à ma vie. Je pense comme tu le dis si bien qu'ils doivent capter qu'on est différent et inférieur à eux on à la place de "bouche-trou" dans leur vie et encore si nous nous investissons seulement sinon on cette place est obsolète. Je me sens plus proche des autistes que des neurotypique.
C est exactement ce que je ressens et comment j ai vécu mes amitiés et ce que je ressens maitenant ! C est fou tant de ressemblance! Je me sens moins seule. Merci
Coucou April, je suis toujours stupéfaite par la qualité de ton analyse. J'ai pleuré, tellement je me reconnais dans ce que tu as décrit. C'est là qu'on voit encore l'intérêt de comprendre qui on est le plus tôt possible.
Merci beaucoup.
Merci pour tes belles réflexions qui me parlent énormément, étant TSA en train de s'accepter !
J'ai exactement la même sensation que toi sur mon parcours quant à mes amitiés, merci pour ce partage, c'est si juste ! 💫 J'ai été souvent très déçue et j'en ai souffert, mais j'avais ma part de responsabilité en ne mettant pas de limites et en idéalisant l'autre. J'ai énormément appris de ces relations qui se sont mal terminées. J'avais tendance à tout donner, à m'oublier et aujourd'hui je trouve enfin un équilibre ! J'ai compris que la souffrance ne pouvait pas être évitée, mais qu'il est important de faire de soi sa priorité afin d'être sur des bases stables. C'est réconfortant de se dire que finalement ce qu'on vit n'est peut-être pas tant un cas isolé qu'on le croit 🙂
Je commence a mettre en place le fameux "ne pas avoir d'attentes" ça permet de ne pas se mettre la pression pour absolument avoir des amis. Je pars du principe de la solitude et qui m'aime me suive. Je n'ai plus la force de donner encore et encore avec l'expérience de vie et l'âge ce n'est plus possible il faut se rendre à l'évidence.
Merci beaucoup vraiment ça fait beaucoup de bien tes vidéos, prends bien soin de toi !🙏💫
Toujours super contente d'avoir de tes nouvelles 🤗🤗😘😘😘 intensément authentique j'adore j'adhère 🥰😍🤗
Ce que tu décris, je l'ai ressenti toute ma vie. L'impression de n'être jamais le premier choix de mes amis, jamais "la meilleure amie" et qu'ils s'éloignent toujours in fine, et ne soient jamais ceux qui prennent des nouvelles et entretiennent la relation. Or, ça me demande beaucoup d'efforts de faire connaissance avec de nouvelles personnes, d'être suffisamment à l'aise pour me dévoiler, c'est donc frustrant de se dire que les personnes finiront toujours par m'abandonner. Mes sentiments pour mes amis ou relations sentimentales sont toujours invariables et je leur reproche leur manque de constance, j'accorde beaucoup d'importance à la loyauté et la fidélité. En rencontrant des personnes avec qui "le courant passe", je me demande si c'est une bonne chose de m'investir car je prends alors le risque de construire une relation en vain et d'être déçue et blessée quand la personne se lassera de moi.
Bonjour April!!
Ça me fait plaisir qu'une femme témoigne d'une histoire de vie si proche de la mienne (qui suis un homme, autiste).
Je ne connais pas plus les femmes autistes que ceux hommes, j'apprends des choses avec vous et, en même temps, on se ressemble beaucoup.
Et puis, n'ayez pas de regret d'avoir séché les nuits blanches : j'en ai fait beaucoup vers 26-27 ans (j'ai eu mon diagnostic à 46 ans) et à part perdre mon temps, me bousiller un peu la santé (pour quelques années), ça ne m'a rien apporté.
Une autre remarque aussi, importante : tout un chacun a l'intuition que nous sommes différents (la théorie de l'esprit, ses implications), le malheur c'est que, du coup, ils ne nous considèrent plus vraiment comme des personnes (dignes d'être respectées) mais un peu comme des choses...
Ce comportement semble très répandu parmi les neurotypiques : interrogez vous sur votre historique relationnel en tenant compte de cela, vous risquez de sérieusement reconsidérer les choses!
@@romainlombardo1706 je pense aussi comme toi :) Inconsciemment les gens majoritaires ont toujours senti le minoritaire qui fait tache dans le groupe (malade, excentrique, dépressif, neuroatypique...) et ils le tiennent à l'écart, le bannissent ou s'éloignent. C'est un acte de survie dans la nature chez les animaux et les humains sont pareils.
@@baswordfish Bonjour.
Dans mon cas, de toutes façons, être dans des situations de groupe est devenu beaucoup moins fréquent : après une vingtaine d'années à me pourrir la santé avec des collègues de travail (je travaillais dans une grande administration publique) je suis tombé en congé maladie de longue durée (CLD) et je vais partir en invalidité d'ici moins de deux ans (un peu avant mes 49 ans). J'arrive à ne plus avoir cette rancœur de (tous ces efforts d'intégration pour "rien").
Après, j'ai découvert qu'avec certaines personnes (trop rares), "pourtant" neurotypiques, je pouvais être dans des relations très heureuses.
Ça se passe souvent mieux quand on est juste seul avec l'autre personne.
Peut-être aussi que certains neurotypiques partagent avec nous des particularités psychosociales qui font qu'il est possible d'être bien ensemble.
Je me suis aperçu que j'avais des affinités avec les personnes hypersensibles, particulièrement les femmes : c'est vraiment chouette quand on se sent dans un climat de confiance avec l'autre, de bienveillance.
À mon âge (47 ans donc) j'ai l'impression d'avoir encore tout à apprendre de choses importantes comme l'amitié, les relations sentimentales.
Cela me concerne d'autant plus que je n'ai pas envie de passer le reste de ma vie tout seul...
Et puis, d'avoir un peu moins la pression du temps (le rythme qu’impose le travail, la vie sociale, les apparences...) je vais pouvoir (en psychothérapie, en sexothérapie) enfin m'attaquer à certaines choses dont je souffre depuis l'enfance, la pré-adolescence : comme pour de nombreux autistes ç’a été une période vraiment pourrie, j'ai aussi subi de la prédation sexuelle...
Au final, même s'il y a encore bien du travail qui m'attend, ma vie va être plus agréable je crois.
Bonne continuation à vous!
@@baswordfish Je vous avais fait une réponse un peu détaillée, mais UA-cam me l’a fait disparaître aussi sec. Encore un de ces grands mystères (que je ne vais pas rajouter à tout ce qui me prend si bien le chou déjà)...
Tout ça pour vous dire que je souscris à votre analyse (je me l'étais faite dès l'enfance à vrai dire).
Pour autant, je n'arrive toujours pas à avaler que les gens soient incapables (dans leur majorité) de faire mieux que des animaux. Ce n'est pas un si grand effort que d'être un humain!!
@@romainlombardo1706 ah c'est rageant ça, quand l'informatique déconne, ça m'arrive aussi, alors j'essaye de rédiger le message ailleurs et je copie colle ou bien j'écris un peu, j'envoie, je modifie plusieurs fois... Mais je me fait avoir quand même et après, hélas, je n'ai la force que de poster un résumé de ce qui a disparu.
Alors en fait, pour revenir à l'humain, je me dis qu'il n'y a pas plus inhumain qu'un humain (en majorité)... capable du pire souvent, rarement du meilleurs, non? Ils font des trucs qui me plongent dans un de ces désarroi... Côté blessure de rejet, je les collectionne, alors que je donne tout, pour moi c'est juste monstrueux de ne pas être bienveillant. Les gens peuvent être maladroits, ç je pardonne, mais délibérément insensibles et ghoster, ne pas répondre quand on crie à l'aide, c'est un truc qui m'échappe et que je subi, je sais qu'à leur place jamais je ne pourrais faire ça sans m'en vouloir à mort, alors eux doivent être vraiment insensibles, anesthésiés à mort .... Ce qui me paraît si évident, être gentil, bienveillant, à l'écoute, aidant, compatissant, loyal, protecteur, chez les autres y'a rien.
Merci April ! Tu décris parfaitement ce que j'ai vécu dans mes amitiés... 😘
Très bonne vision du parcours amical beaucoup donner et moins recevoir c’est du au fait qu’on a une profondeur et donc une expansion plus grande que l’autre. sentir que l’autre doute de notre maturité c’est parce qu’on a ce besoin de légèreté de s’autoriser la liberté de ne pas être envahi par la pression autoritaire qui renvoie une image un peu naïve de notre personne qui pour nous au passage n’est pas aussi significative que pour l’autre qui lui est mécaniquement en alerte. Ce besoin de solitude, ça c’est dû au fait qu’on a besoin de se recentrer sur des choses qui font sens et de se désintoxiquer des rassemblements vide de sens mais tu verras que les assises autour d’une cause censée où chacun exprime sa valeur sont justement très fructifiante pour nous et on est souvent les derniers à s’en aller. Et la danse ou d’autres formes d’art calme notre esprit par l’harmonie qui fait sens en nous. Pourrais nous donner un point de vue sur le sommeil chez l’autiste et une vision sur le couple😉
Merci April pour cette nouvelle vidéo très pertinente. Ça fait plaisir de te retrouver (ça fait longtemps qu’on a pas vu Pirate par contre 😺). Moi non plus je n’ai pas gardé de copains/copines d’enfance, je n’ai jamais su relancer une relation, et je n’ai pas souvenir avoir été relancé non plus (probablement parce que je n’ai jamais su être suffisamment proche/intime avec quelqu'un et qui m’apprecie). Ca me demande trop d’efforts. J’ai toujours eu l’impression d’avoir été ”dans le décor” de groupes au college/lycée, en périphérie, jamais au centre de l’attention, et ça me convenait plutôt bien en fait, même si desfois c’était dur d’avoir l’impression de ne pas être écouté et d’être à côté de la plaque.
Oui, l'impression d'être un peu "invisible", et du coup oublié très vite (?) J'ai souvent ressenti ça aussi.
Invisible, mais paradoxalement quand on me sollicitait parfois pour certaines invitations dont je n'avais pas l'habitude, ma réaction était plutôt la panique et la fuite 😕😞
Haa le plaisir des fêtes de fin d année , et les joies du nouvel an !!..... Plaisir d offrir joie de recevoir , le bonne heure sa se construit .... j ai bien reçu cette année , je vais passer les fêtes en tête a tête avec le chat 🤗 🐈 ( bonne fête April et Pirate )
Bonjour , le souci quand on es handicapé c est qu on est pas accepter dans certains collège et lycée et parfois on avais des scolarité décousue . C est a dire qu on changent beaucoup plus que les personnes non handicapé , de la maternelle au lycée c'est l établissement de secteur qu alors nous on va la où on est accepté. Après se qui éloigne les amis d enfance des personnes c'est la vie professionnelle et la vie familiale .je crois que y a toujours une cassure a un moment donné . Et je trouve qu on accepte beaucoup trop de choses pour se faire aimer des autres et sa ne marche pas forcément .on a souvent trop de reproches qu on accepte trop facilement de la part des autres. Merci pour votre vidéo .
Bonjour April😊
Déjà, j’avais envie de te dire que je te trouvais particulièrement jolie sur cette vidéo. Rien de bizarre de ma part en te disant ça, mais simplement tu as l’air rayonnante et ça fait plaisir à voir.
Je ne sais pas si tout est directement lié à l’autisme dans tout ce que tu exposes ici. C’est une question que je me pose simplement, car vraiment je ne sais pas.
Je me suis retrouvée sur quelques points, notamment sur la problématique de l’idéalisation de la personne. Je l’ai fait aussi. Je crois que c’était pour ma part parce que j’ai simplement tendance à regarder le bon côté des personnes, j’ai de base du mal à concevoir que l’on peut être méchant, mentir ect…
Mais j’ai appris en devenant adulte à moins attendre, à me méfier malheureusement, et à accepter que chacun avait ses failles, comme j’ai les miennes.
Durant l’enfance, de manière générale être à l’école était un supplice. Je me souviens avoir été très contente d’aller à la maternelle, mais j’ai vite déchantée en constatant certains comportements des enfants, mais aussi de voir comme les adultes pouvaient se tromper sur toi et ne pas te protéger quand tu en avais besoin.
En cp ce fut pire, et les années ensuite pareil.
J’ai eu des amies mais les jeux de groupes ne me mettaient pas bien alors je n’isolais et j’allais en général vers les enfants qui étaient un peu différents. Avec ceux là j’ai créé de belles amitiés et on est toujours en contact pour certains.
En fait, durant toute ma vie d’adulte ensuite, j’ai fait de jolies rencontres, mais ce sont à chaque fois soient des personnes un peu différentes, soient posées et calmes.
Tout comme toi, les sorties à plusieurs ça n’était pas pour moi, maintenant je comprend pour quoi. Et ça ne m’a jamais manqué vu que ça ne m’attirait pas. Mais avec les amis trouvés au long de la vie, ce sont des rencontres à 2,à 5 mais de manière toujours calmes et avec de longues discussions.
Tout ça pour dire que si tu as une amie avec qui pouvoir partager, je trouve que ça vaut tout. On a pas besoin d’en avoir énormément surtout si la qualité d’échange est là.
Et je suis sûre qu’elle te connaît et t’apprécie pour qui tu es, ça n’a pas de prix 💗
Salut ça va . merci pour la vidéo. Non je pense pas que tu devrais rester seule franchement tu es très belle et douce tu dégages une énergie magnifique. Moi je je serais heureuse de faire partie de ta vie avoir une nouvelle amie.🙂
Merci beaucoup, cela fait un petit moment que je suis abonnée, mais j'écoutais tout simplement. Je me retrouve beaucoup dans ce que vous dites, (pas tout) ;) ça fait du bien. J'aime beaucoup votre manière d'expliquer, vous êtes touchante, vraie, calme et réfléchie. Petit plus juste pour sourire "ciao bye bye" est ce que j'utilise le plus lorsque je suis avec des gens que j'apprécie pour dire au revoir. ;)
A l’identique, c’est exactement ça 🙏🏻
Merci ❤
Merci April, ça fait du bien de te retrouver !
Bonnes fêtes à toi, puis je te souhaite plein de futures belles amitiés qui te surprendront et finiront peut-être par ne jamais finir
Merci pour ton message qui me touche beaucoup.
Coucou ! Trop bonne vidéo comme toujours ^^ ça d’écrit je dirais 70% de ma vie.
Cependant, là où je ne suis pas d’accord, c’est sur le fait d’être inconsciemment inférieur en étant neuroatypique. Alors certes, nous pouvons l’être -dans l’inconscient collectif, encore cela est à prouver-, je ne remet pas forcément en cause cela si ça a été ton ressenti. Personnellement, c’est plutôt moi la personne qu’on cherche constamment à avoir dans sa vie ; combien de fois les gens dans mon entourage m’ont considéré beaucoup plus qu’ils ne le devraient de part je cite mon « originalité » dans tout un tas d’aspect sociaux. Je pense, ayant vécu aussi beaucoup de rejet, que peut importe la neuroatypie ou la neurotypie, ce que les gens sentent avant tout c’est l’infériorité en tant qu’état mental chez l’autre ; on a commencé à m’estimer puissamment quand j’ai enfin compris que s’affirmer était la clef. En effet, c’est dur à entendre, mais jeter la pierre sur la seule variable de la différence revient à tourner en rond. Nous ne sommes pas fondamentalement différent de la masse sur des problématiques adolescentes comme l’affirmation de soi... ne nous auto-flagellons pas ! Nous sommes des êtres voués à se suradapter, bâtissons l’armure qui rendra notre sécurité efficace, et nous pourrons enfin commencer à vivre et à être convoités (dans la mesure de ce que nous sommes en capacité de faire, et en gardant cependant notre personnalité). Les neurotypiques s’adaptent aussi au final, nous nous adaptons tous.
oui, il y a juxtaposition, il y a les jaunes, les rouges et tous les oranges. C'est une question aussi d'être informé qu'il y a des différences et les quelles pour arriver à mieux vivre ensemble dans une meilleure compréhension de qui nous sommes et de nos différences. J'avais envie de dire qu'il y a les neuroceptiques et les neurotypiques, les autistes diagnostiqués et ceux qui s'ignorent et qui sont en souffrances devant tant d'incompréhension de ce qu'ils sont reéllement au fond d'eux même, et donc, à cause de leurs souffrances, ont donc du mal à s'affirmé ou a avoir une belle estime d'eux. J'en ai fait l'expérience avant de découvrir, il y a un mois, les caractéristiques spectrales des êtres autistes, comme une révélation. A partir de là, j'espère qu'il sera possible de me reconstruire, en affirmation et en estime, en relation, en compréhension, en amitié, en joie de vivre, avec plus amour pour les autres, dans un autre pardon.
« j’ai compris que s’affirmer était la clef » très bien dit .
J’ai commencé à l’appliquer et sa soulage beaucoup de choses sa déculpabilise
S’aimer c’est être déçu plusieurs fois et recommencer tout de même grâce à l’histoire commune et aux valeurs fortes.
Fidélité et loyauté : oui.
Sans faire pression.
Merci beaucoup pour cette video!
Merci April,
Je me reconnais dans le fait de préféré des relations a deux, j ai pus construire que des relations quand on été deux... et je préfère la profondeur de la relation... Aujourd'hui je préfère des rencontres qui ont plutôt lien avec des activités... Randonnée... Expo... où je prends mes activités créatives, a faire après les repas, quand les gens parle plutôt que de s'assoir et rien faire...
Et le fait de passer en dessous des autres, je comprends parce qu c est toujours moi qui déclenche les choses... A part avec un neuro atypiques que j ai rencontrer il y a 1 an. La que je me sens un peu plus exister même si c est presque toujours moi qui propose ce qu on va faire.
Bonjour April, je ressents et vis l'amitié comme vous le décrivez. La question est, pensez vous que les neurotypiques ne l'a vive pas de la même manière ?
J'ai bien aimé la notion de trouble de l'attachement, ça me parle et me fait penser alors au trouble de la générosité, du sauveur.
- Attention au projection, on peut se retrouver brutalement devant une réalité discordante entre projection et réalité.
- J'aime pas trop la notion de baptême universitaire.
- Dans la nature, il y les meutes et les loups solitaires. Peut-être que nous sommes du côté loup solitaire. C'est une étude à faire, c'est peut-être une caractéristique des neurones atypiques ?
Nous sommes devenu loup solitaire mais au plus profond de nous on recherche cette meute non ?
L’autiste a l’apparence d’une proie mais est en réalité un prédateur qui ne se connaît pas .
Je penses que l’on ressent plus ce côté animal que les neuros.
@@Metamorphe759 oui, bien sûr, j'ai besoin de l'autre pour exister mais dans une relation saine, non toxique. Quoi de plus merveilleux que la partage d'un peu d'amour. Seul, c'est difficile.
Merci
J'ai été si souvent déçu par des soi-disant ami(e)s que je dois me faire effort, violence même, pour essayer de ne pas renoncer totalement à l'amitié.
Et puis, plus les années passent, plus c'est difficile de relancer son propre enthousiasme... mais moins on est sûr de vouloir finir tout seul.
J'ai au moins appris, et qu'il ne faut pas idéaliser l'autre, et qu'il ne faut peut-être pas trop s'investir, et aussi qu'il faut quitter l'autre dès les premiers comportements douteux (hypocrisie, versatilité...) : il y a beaucoup de malveillants quand même, et les innocents (comme le sont les autistes) sont des victimes trop faciles pour eux.
Le problème avec les amis c'est qu'il faut s'y tenir quoi, les gens sont pas à notre disposition quand ça nous chante. Et puis tu donnes de toi que ce qui colle à leurs domaines, vite ennuyeux pour toi. Donc bon, à moins de tomber sur des échos assez proche pour te comprendre, compliqué les amis quand t'es atypique de trouver du 100%, voire du fusionnel.
Joyeux Noël et bonne année
🧡Je trouve à l'inverse que la relation amoureuse est bien plus forte que l'amoureuse ! De base on ne sera qu'à deux, ce sera plus reposant, la relation sera exclusive, et bien plus pérenne et marquante, non ? C'est vrai aussi que j'ai assez peu investi l'amitié, pour toutes les raisons que tu évoques à la fin. Et pareillement, les autres projettent sur moi des choses bizarres dans lesquelles je ne me reconnais pas, et qui sont en fait des traits qu'iels s'imaginent leur faire défaut ; je l'avais interprété en analyse comme l'expression de ma propre absence de la relation : je suis absente, et les autres me laissent du coup incarner des objets absents (je sais pas si c'est clair ! 😅) Merci en tout cas pour cette nouvelle vidéo !
C'était intéressant. Merci :)
Je me reconnais bien dans ce que tu exprimes dans cette vidéo (je suis diagnostiqué Asperger) mais je me suis broullé avec une amie il ya presque 2 ans, j'aimerai reprendre contact mais je n'y arrive, quelque chose me bloque et c'est pénible...
Merci.
Moi j'étais vraiment incapable de communiquer quand j'étais en maternelle, j'étais terrorisée par les adultes et un peu moins par les enfants mais ils me faisaient quand même peur. Je ne comprenais rien à leurs jeux, ce qui fait que ça se passait toujours mal quand il y avait des tentative d'intégration. Au départ je ne faisais même pas de tentative d'intégration, une fois l'institutrice a essayer de venir me tirer par l'épaule pour me placer avec un groupe de filles et leur a demander de jouer avec moi comme un ordre pour essayer de normaliser ma situation dans la cours de récrée. J'ai commencé à réussir à communiquer avec les autres dans le courant du primaire mais je m'étais déjà habituée à la solitude et à l'imaginaire, ce qui participait au fait que je ne comprenne pas à quoi les amis étaient censés servir, je ne souhaitais pas réellement avoir des amis mais comme j'avais prit conscience que c'était quelque chose que les adultes attendaient de moi j'avais envie de répondre à cette attente juste pour répondre à toutes les attentes. Du coup j'essayais parfois de m'intégrer à des jeux mais ça ne m'amusais pas alors je partais en pleins milieu comme si je pouvais juste me déconnecter, sans me poser aucune question sur ce que les autres pensaient du fait que je quitte le jeu sans même l'annoncer. J'ai finalement expérimenté l'amitié au collège mais ça ne m'a pas beaucoup convaincu et aujourd'hui en étant adulte je n'ai pas d'amis, ça ne m'intéresse pas d'en avoir, je n'ai pas envie qu'on entre dans mon intimité, je n'ai pas envie de vivre mes passions à plusieurs. Mon couple me suffit entièrement pour être 100% de ma socialisation. J'envisage pas que cette relation ait une fin par contre ^^'
Tiens, j'ai récemment eu droit à ça de la part d'une pseudo "amie" et j'ai vu rouge quand j'ai lu ça, donc c'est terminé avec elle (je suis autiste, pas dépressive ou pas que):
"Y'a une vraie question cash à se poser, sans tourner autour du pot: est-ce que t'as envie d'aller mieux? est-ce que tu as envie de t'en sortir?
Le truc c'est qu'en fait tu es la seule à pouvoir t'en sortir et te dépêtrer de toute cette merde...
Quand quelqu'un a un cancer, la personne n'envoie pas sa compagne ou son chien consulter et faire les soins... Bah en psychologie, c'est la même...
Je ne t'insulte en aucun cas de malade, mais bordel, fais quelque chose, soigne-toi, prends-toi en charge, c'est à TOI de le faire... et fais-le pour TOI! Et toi seule!
Pas pour montrer à qui que ce soit quoique ce soit, les autres on s'en fout, la personne qui compte dans l'histoire, c'est toi!
C'est très paradoxal comme situation, car tu es centrée sur toi, mais c'est NORMAL tu es enfermée dans tes blessures, mais à côté de ça, tu souffres d'un manque cruel d'estime de toi!
Parce que tu aura beau dire... Quelqu'un qui s'aime et s'accepte tel qu'il est... Ben il se laisse pas choir ou crever en fait... "
j'ai répondu ceci: "A tous ceux qui me disent pour se décharger: fais-toi soigner (et de quoi? De souffrir des épreuves?), j'ajouterais: quand quelqu'un nage seul depuis des années dans l'océan après un naufrage, des tempêtes, tu lui dis de nager encore pour peut-être atteindre une terre qu'il ne voit pas, ou tu lui envoie les secours? Et si il se laisse couler à force d'épuisement, ben c'est normal, non?
Une thérapie pour supporter que les gens sont lâches, ingrats et le mal qu'ils me font?? C'est un peu le monde à l'envers, on doit voir des psy à cause des autres (parents, famille, etc) qui ont pourri notre vie... Pardon de souffrir, de faire chier les gens. Je pense que c'est normal avec mon vécu non? D'autres se seraient pendus depuis un bail.
Et puis une thérapie pour quoi? Pour guérir de l'autisme? Non, je suis comme ça, point. Comme d 'autres ont une hypersensibilité au bruit ou à la lumière, ils ne font pas de thérapie eux. Ceux en tort sont ceux qui les aveuglent ou font un bruit dingue.
C'est comme dire à un rouquin, t'es pas comme les autres, soigne-toi, alors que ce sont les autres qui l'agressent sur sa couleur de cheveux!!
J'en ai sacrément marre de me prendre dans la gueule des reproches pour ne pas "être bien" et mal réagir à la souffrance, au lieu d'être complimentée pour les efforts monstrueux que ça me demande de garder la tête hors de l'eau comme je peux, d'être le moteur des choses à faire ici, en tentant des choses et en essayant de rester active malgré mes douleurs physiques et morales!!! J'ai toujours fais le maximum pour avancer et surmonter les choses merdiques qu'on me foutait dans les pattes!!! J'ai jamais courbé l'échine et mis la tête dans le sable, depuis gamine, j'ai toujours essayé de survivre, seule, malgré un entourage toxique, tenté des choses, me suis battue pour exister et surmonter les conneries des autres qui me foutaient bien dans la merde (conneries de mes parents irresponsables, des mecs, de patrons, de pseudos "amis", etc...) . Au bout d'un moment, ai-je le droit de craquer ??????? Sans qu'on me reproche de ne pas vouloir m'en sortir ????? Ai-je le droit d'être épuisée, dégoûtée, d'être comme une vieille en fin de vie, usée prématurément mentalement et physiquement à force de lutter ??
J'ai jamais été aussi mal et aussi seule, la totale!
Et pourtant, je ne fais chier personne, je ne téléphone pas à des gens pour me lamenter comme certains le font tous les jours, au contraire, ils veulent pas de moi, je m'écrase, et je ne fais pas que parler de trucs tristes ou négatifs que je sache, là je pourrais comprendre que vraiment ça gave, comme font les dépressifs, les vrais (et perso, moi j'aurais tendance à les écouter au lieu de les ghoster!) ! Parce que moi, je ne suis pas dépressive, "juste" autiste, je peux aussi bien être dans le positif extrême pour des détails, que souffrir du négatif subtil. Seulement là, j'ai une grosse majorité de négatif vraiment important dans ma vie, c'est quand même pas ma faute, merde!!! Faudrait que je culpabilise de ressentir ça ? Je ne suis pas à pleurnicher sur tout avec les gens, j'essaye de partager des choses diverses, mais ils voudraient quoi? Que je fasse semblant d'être heureuse, perso les gens heureux, ça me débecte!!!! Rien ne justifie l'attitude fuyante des gens, je suis serviable, à l'écoute. Alors pardon d'avoir des casseroles et de ne pas être 100% blanche !
A entendre les reproches des gens, on dirait que je pourri la vie de tout le monde en les harcelant au tèl toutes les nuits! Même mon grand-père m'a engueulée quand un jour j'ai téléphoné à 19h, comme si c'était minuit, alors que je dois téléphoner 4 fois dans l'année à ces grands-parents là !!! Et depuis que mon conjoint leur a dit par sms que j'avais besoin de soutient, d'écoute, que j'avais fini à l'hosto pour une TS, ben j'ai plus du tout eu de contact, lamentable! Voilà comment ça réagit autour de moi, pour des gens qui se plaignaient d'avoir été privés de leur unique petite fille durant 20 ans (ma mère avait coupé les ponts après ma naissance et c'est moi qui avait renoué avec eux!), chapeau la réaction. Ce sont des bourges sans intérêt, mais quand même, ça fait mal!
Et quand je constate que c'est silence radio de la part des gens, ben je prends mes distances, oui, vu qu'on a rien à en attendre, et en plus on me le reprocherait??
ah si, si, se sentir soutenu, moins seul, être bien entouré, écouté, si si, "Spoiler alert", ça aide!!!
L'amitié c'est comme l'amour, si la personne en face ne communique plus et ne répond pas, c'est comme si un partenaire te disais "désolé, je pense à toi, mais là le mois dernier, j'ai pas eu le temps de te contacter". Toutes les excuses du monde n'y changeront rien, on sera blessé, abandonné et on préfèrera rayer cette personne.
Mais bon, + ça va, + je trouve que les gens sont apathiques. Chacun sa merde quoi. Au lieu d'être dans l'échange et l'entraide. Mais c'est vrai que les gens ne sont pas un groupe de parole. Faut pas en attendre grand chose. Ils sont là pour prendre, pas pour donner, il se fichent d'être apprécié, ils ont leur famille, leurs mômes, leur autres potes... Donc la miss qui nous les brise là, elle va se faire cuire un oeuf. On va la ghoster et elle va bien finir par nous oublier. Pis tiens, on va inverser les rôles, on va lui faire des reproches, comme ça on se couvre.
Le passé forge le présent. Comment tu as grandi conditionne ta résistance aux problèmes. Si tu as été aimé et pas abandonné, tu affrontera les déboires conjugaux un peu mieux. Si t'as été maltraité, au 1er couac, tu plongera. Si t'as été abandonné, dès que ton conjoint te trompera, tu te flinguera. Plus ou moins selon la résistance de chacun. Les névroses, les traumas, ça bousille des vies, pourquoi moi je devrais "aller bien", alors que plein d'autres sont détruits??? A un moment donné, ignorer le passé traumatique des gens et leur demander d'aller bien, c'est un peu mépriser, minimiser ou dénigrer leurs souffrances, ça fait pas plaisir. Et ceux qui donnent des leçons, c'est ceux qui n'ont pas connu cette situation ou qui ne sont pas traumatisés.
Si tout le monde faisait comme tu dis, les victimes de viol et d'abus n'auraient pas leur vie foutue en l'air, les indiens ne seraient pas devenus suicidaires et alcooliques à causes des traumas infligés par les américains et canadiens. On a le droit de souffrir, merde, et d'être paumé, surtout en étant seul pour faire face à ça."
Bonjour, Merci pour tes vidéos
Une remarque sur les relations de groupe: je ressens ce que tu décris mais d'un autre côté le fait d'être "noyée" dans la masse du groupe me semble parfois plus reposant car le fonctionnement de la relation repose moins sur mes épaules puisqu'on est plus nombreux, et cela me permet de cacher plus facilement ma différence puisque tout est plus superficiel... les tête à tête me font flipper !
Oui, c'est intéressant je ressens ça aussi en effet.
Amitié et dépression autistique:
Le moindre conseil basique donné pour surmonter la dépression, c'est d'être entouré et épaulé!!! Il est où mon entourage??? Des chats et un mec pas là trop fatigué en permanence qui n'a pas la virilité de défendre sa nana ???
On ne peut pas le mettre sous le tapis pour faire plaisir aux autres et être bien gentil. Quand en + le présent est merdique et l'avenir sombre, je ne vois pas comment être positif, sauf en étant sous cachetons, ou drogué, ou bourré.
Et franchement, je ne suis pas tombée dans ça, alors côté survie, faut pas non plus me reprocher trop! Pardon d'exprimer mes souffrances!!!
C'est comme dire "va voir un psy" au lieu d'être dans l'écoute! J'ai besoin de famille, d'amis, pas d'un con payé pour filer des médocs et me dire ce que je sais déjà ou pire, m'enfoncer en me prenant de haut sans être objectif, ou me faire aller + mal en me déclarant bipolaire ! Ca permets de bien reprocher à l'autre de se laisser couler et surtout de se dédouaner et de déculpabiliser!! "Ah mais on lui a dit d'aller voir un psy, hein, elle veut pas, c'est con, mais nous on peut rien faire". Ben si, déjà pour commencer tu peux être parents responsables, ami, soutient...
J'ai jamais dit "va voir un psy" à quelqu'un qui est en souffrance! J'ai écouté, aidé comme j'ai pu... Cette hypocrisie me fout en rogne! Mais les gens croient quoi, que les psy vont faire le boulot de l'entourage???? Ca leur donne bonne conscience, comme ça ils peuvent vaquer à petite vie sans être emmerdés par le canard boiteux de service???
Alors c'est facile, on file le gosse à l'école (qui doit l'éduquer!), on file l'adulte au psy!!!!
ah non non, quand quelqu'un est en train de se noyer, tu lui dis pas "mais nage couillon", tu sautes à l'eau ou tu lui lances une bouée, merde... C'est facile de dire ça à l'autre, ça permet de ne pas s'investir...
Quand quelqu'un est alcoolique, tu ne lui dis pas "va dans en désintox" et tu ne lui reproches pas de pas y aller, tu l'y emmènes car il n'est pas en état d'y aller!
Quand un gamin va mal, c'est aux responsables de l'aider, parents ou autre. Une personne malade, idem, à un moment donné ça va, tout le monde n'est pas en état de se gérer !!! J'en ai assez de ce genre de conseil ou réflexions "soignes-toi", fais-toi aider", etc. de la part de gens qui ne se foulent pas. Ca fait des années que j'entends ça... Et personne ne prend ma défense, personne ne contacte ceux qui me font du mal pour les incendier! Donc j'en vaux pas la peine c'est ça? Ou bien ça laisse tout le monde indifférent? Faut croire!
Quand tu te fais poignarder, si personne te soignes, tu crèves, c'est pas seul qu'on va s'emmener à l'hosto, se recoudre et tout!
Toutes ces merdes seraient supportables si j'avais une vie actuelle sympa ou était valorisée, aimée, avait des échanges culturels, une vie sociale... Des gens à la hauteur qui m'entourent quoi, qui soient sensibles, intéressants, éduqués. Seulement c'est l'inverse, alors oui, je fini aigrie, méchante, colérique, amère, parce que je ne suis pas de marbre et qu'à force, tout ça me détruit.
Je ne suis pas une négative née, non, j'avais des rêves, j'avais des envies, j'étais une combattante, c'est facile de critiquer selon ce que je suis actuellement, mais faudrait peut-être prendre en considération TOUT mon vécu avant de juger... Se mettre dans ma peau, ressentir, vivre la détresse quotidienne, les chocs, prendre connaissance de TOUT, et là on en reparlera!!!!
Je ne demande pas aux gens de me soigner, juste d'être à l'écoute et dans le partage, la base quoi! Je ne leur reproche pas de ne pas m'aider, mais de m'ignorer quand je parle! Et je reproche aux "très proches" de ne pas être là, oui, de ne pas m'épauler et m'accompagner, oui effectivement.
Parce que je dois tenir seule, et que j'en ai marre, je suis fatiguée, dégoûtée de ne pas exister aux yeux des gens, je suis transparente!
Et si réussir à parler de soi fait de moi une autocentrée, ben c'est comme ça! Mais si j'étais vraiment une calimero autocentrée, est-ce que j'aurais passé des heures à écouter les autres, à prendre des nouvelles, à leur donner de l'énergie, du temps, à répondre même quand j'en avais ni le temps ni l'envie, à faire des choses pour les autres, à rendre service?????"
Cette vidéo m'a fait me sentir moins seule, ouf :) peut-être que le gros problème en fait, c'est les autres????
April, quelle type de thérapie tu suis ? Un psychothérapeute ? psychologue ? merci
Je suis suivie par une psychologue spécialiste TSA et je fais une psychothérapie avec elle.
Limite tout pareil. Le pire c'est quand on s'est vu qualifiée de "meilleure amie" mais qu'on nous partage rien et qu'on apprend leur évolution sur Facebook ou autre.
J'ai aussi eu les "je t'oublierai jamais" ou autre paroles comme quoi on les a aidé à réfléchir d'une autre façon. Enfin bref, grosse impression de servir d'outil pendant x temps (des fois assez longtemps pour nous faire croire que peut-être ça allait finalement durer) mais au final d'être jeté quand trop contraignant ou plus si intéressant.
Comme toi j'ai relancé, alors que ça me demandait des efforts en plus, mais pas de réciprocité.
Maintenant les efforts j'ai plus envie. Même en sachant que personne n'est parfait, pas envie d'être entouré de "fantômes". C'est les objets que je collectionne, pas les gens.
Sinon à part mon commentaire répondant à la personne qui dit que les autistes n'aiment pas les juifs, j'entretien depuis peu une amitié avec une personne neuro atypique qui ne souhaite pas se faire diagnostiquer autiste mais présentant de nombreuses similitudes qui crèvent les yeux avec mon fonctionnement. Ça fait du bien de temps en temps de se retrouver et de pouvoir parler de choses qui semblent tellement inintéressantes pour le commun des mortels...
A non, on ne peux pas être inférieur en tant qu'être. Différents oui, mais inférieur, non. Nous sommes tous des êtres humains, nés d'êtres humains, avec nos différences mais il n'y a en aucun cas des êtres supérieurs saufs les anges et les archanges en amour en conscience.