Abigaïl est borderline: “J’ai l’impression de lutter contre un démon”
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- Опубліковано 29 кві 2024
- “Vous avez un trouble borderline de la personnalité”.
À 24 ans, Abigaïl reçoit une explication à des années de souffrance psychique.
Après les dépressions, une tentative de suicide, un internement en hôpital psychiatrique et des remises en question permanentes, Abigaïl comprend qu’elle souffre d’un trouble psychiatrique reconnu.
Le trouble borderline de la personnalité (ou “état limite”) est caractérisé par neuf critères bien précis. Pour être diagnostiqué borderline par un psychiatre, il faut présenter, de manière récurrente, cinq des neuf critères.
On ne guérit pas du trouble borderline de la personnalité mais on peut apprendre à vivre avec grâce à un suivi médical. La thérapie de groupe, un psychiatre et des médicaments adaptés permettent à Abigaïl de vivre plus sereinement, en apprivoisant son trouble borderline. Elle milite pour que les maladies psychiatriques ne soient plus ni une honte, ni un tabou sociétal.
Journaliste : Amélie Bruers
Tournage : Adrian Platon
Montage : Fanny Deblauwe
Edition : Julien Vlassenbroek
CHAPITRAGE:
00:00 Introduction
00:23 Un sentiment de vide quasi constant
01:06 Dépression et demande d’aide
03:24 Internement en psychiatrie
05:11 Diagnostic : trouble borderline de la personnalité
07:17 Vivre avec une part d’ombre
07:53 Souffrir du trouble et du regard des autres
09:47 Sortir des préjugés sur l’hôpital psychiatrique
10:47: Militante pour la santé mentale
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#troubleborderline #vews #troubledelapersonnalite #etatlimite #maladiementale #santépsychique #santémentale #psychiatrie
Merci pour ce temoignage, je ne suis pas toujours sur du diagnostique que j'ai .
J'ai très bien fait semblant pendant très longtemps et me voilà très fatigué à mes 50 ans sans écoute externe naturelle alors chez le psy depuis bientôt 5ans et c'est toujours complexe de lier ma vie avec l'ordinaire et le quotidien,mais un grand merci pour cette belle oralité sur un sujet qui me touche.
Description interessante. Le mépris/peur pour les troubles mentaux est à mon sens lié au mépris toujours présent pour les maladies en général (oppression sur les gens qui sont non-productifs). On est encore très fort mine de rien dans l'héritage du "elle s'écoute trop / si tu te ressaisis, ça ira" qu'on disait dans les années 50-60 à n'importe quel malade. Alors si en plus la maladie est "invisible" et "dans la tête", c'est encore plus louche pour les gens.
Donc oui, énorme taf de changement culturel à opérer, qui devrait idéalement aller avec une critique de la productivité pour la productivité.
Merci c'est super de temoigner comme cela !
Un excellent témoignage.Merci.
Bonjour, c'est très intéressant. La fin est tellement vrai, avoir un trouble est difficile à vivre au quotidien. Je voudrais dire aussi, beaucoup de conseils sur la santé mentale sont pour les personnes sans troubles et parfois même avec la meilleure volonté du monde, il est très dur de faire bien et sens suivent la culpabilité ou le découragement et bien d'autres sentiments, émotions, ressentis. Pour exemple, faire de la relaxation, de la méditation ou même d'arrivé a être calme, cela est tout simplement impossible. Avoir des connaissances sur le trouble n'empêche pas de vivre des moments difficiles et parfois, c'est bien pire. Car avoir la conscience des mécanismes, de notre fonctionnement et ne pas réussir malgré notre bon vouloir, c'est très dur ! 🌈🌈
Bonjour, ce n'est pas impossible, croyez-moi ! Il y a vraiment moyen en y allant peu à peu. Le trouble s'atténue également avec l'âge même s'il ne disparaît pas complètement. La culpabilité, le découragement, il faut les partager avec une personne compétente qui pourra alléger votre fardeau avec une oreille attentive.
Merçi de VOTRE narration precise du DU TROUBLE,
COMPRENDRE comment EST Vècu le Trouble dans la quotidianitè,
C'est une Double Souffrançe..
Il FAUT Feindre Les souffran es en Sociète pour ne pas ètre Stigmatiser,et Harcelè,
C'est TRÈS Lourd à Porter'
COURAGE à Tous qui SONT affectès de maladie mentale 🤝🤝🤝💕
BRAVO pour VOTRE PARTAGE, ÇE N",EST PAS SIMPLE SE RACCONTER'
MERÇI ÇA AIDE BEAUCOUP
🤝🤝
Bravo pour votre témoignage🌺
Evidemment que c'est très difficile pour les malades, mais pour leurs conjoints aussi c'est compliqué, et "kiffer sa life" de personne sans trouble(s) c'est par exemple pas possible quand on vit avec quelqu'un qui en a.
Eu une relation avec pn genre borderline incohérent humeurs d'une girouette conduites à risques etc..
C invivable C infernal
Borderline C le cluster B avec psychopathe sociopathe antisocial.. Bonjour la galère
Certains sont à isoler.. Font trop de mal aux autres fléau societal
Vous avez l'air sympa, et au moins consciente de ce trouble, vous souhaite le meilleur
Suis bien névrosée aussi 😅 hypersensible et anxiété c'est très chiant aussi 😅
Borderline c'est pas pervers narcissique
@@Dokodo27000 oui mais sont dans la même maison, et pas dans la même pièce. Ya certains aspects qui se ressemblent.. Ça prête à confusion, j'avoue.. Je pourrais dire que c'est aussi un sociopathe
Merci pour ton témoignage
Bonjour, on se ressemble beaucoup, je souhaite militer également contre toute cette stigmatisation. Bon courage à vous
Question : comment distingue-t-on ce trouble en tant que tel des séquelles d'abus / traumas infantiles / pics de stress (puisque tous les traits qui sont cités + les sensations de vide, la perte de connexion avec ses émotions, les idéations suicidaires, etc. sont "facilement" implémentés en quelqu'un via tel ou tel abus, chocs de stress ou conditionnement violent) ?
Est-ce que le trouble borderline est considéré comme l'addition de tout cela (avec comme source(s) : ces violences et le niveau de stress important qu'elles impliquent)?
Et si oui, la prise en charge est-elle adaptée à la gestion des séquelles du stress ?
Est-ce que la compréhension des causes fait partie de la thérapie ?
Je demande tout cela pour comprendre et aussi parce qu'en France on oscille entre deux extrêmes qui sont la médication (dont je m'étonne du nombre de personnes qui disent que c'est inefficace sur elles voire aggravant) et les thérapies par la parole (qui sont maintenant considérées avec beaucoup plus de prudence aux USA et au Canada car ils se sont rendus compte que - contrairement à ce que prétend la psychanalyse, indéboulonnable en France - les thérapies par la parole ne sont pas du tout adaptées à la "guérison" de certains traumas et peuvent même les aggraver. On appelle ça la victimisation secondaire ; c'est quand une mauvaise prise en charge familiale, professionnelle ou judiciaire aggrave le choc, et là-bas ça mène à des procès. On est encore loin du compte en France, où règne l'idée du "vide ton sac, ça ira mieux après", sauf que répéter les traumas c'est aussi potentiellement rester dedans, les revivre, ne pas pouvoir mesurer le niveau émotionnel de ces moments de répétition, et donc les inscrire, comme des habitudes émotionnelles avec leur lot de production chimique délétère pour le corps,... d'où maladies auto immune, etc. Plein de recherches font le lien entre tout ca.)
Si qqn a un élément de réponse ou de complément, je suis preneuse.
Juste merci...
Les anti depresseurs fonctionnent rarement sur les graves dépressions des border lines
Je viens de terminer votre phrase. .quand vous dites" c'est la vision que les autres on de ce trouble" et je réalise quil faut le dire aux personnes de notre entourage pour qu'ils soient capables de NS comprendre, de nous supporter ds les phases de crises et surtout de ne pas NS stigmatiser..
Oh punaise je disais la même chose à une amie. Dire aux autres que l'on souffre d'une dépression ou comme toi d'un TPB est comme faire un coming out. Et à l'instar d'un coming out gay, tu vois qui sont tes vrais ami-es si tant est que tu en as. Excellent.
On peut aller mieux. Il faut être suivi par un psychiatre et prendre des médicaments. Avec le temps on apprend à gérer mieux ces émotions. On n est plus dans l extrême.
C’est exactement ce que je traverse😮
Et vous avez une sexualité débridée ou du mal avec les relations stables par votre angoisse d'abandon ?
Abigael, vs êtes une jeune femme magnifique, intelligente et belle.
Essayer de fréquent er des personnes qui vs aime et vs accepté telle que vs êtes au départ. Ces personnes vont vs accueilir. Les autres ne sont la que pour déverser leur fiel ..tant que l'on n'est pas passé par cet ENFER, on ne peux pas JUGER qui que ce soit. ..
ahah c'est trop ca
les borderline font beaucoup de dégâts et on ne parle jamais de leurs victimes ...
Quel genre de dégats ?
Ce commentaire au présent de vérité générale n'apporte rien. En effet, c'est une affirmation sous le ton d'une pseudo vérité. Tous le monde fait des dégâts lors des relations interpersonnelles. Il y a des personnes qui sont capables de le reconnaître et par exemple de parfois s'excuser. Pour cela, il semble qu'il faille bien se connaître et être capable d'accepter ses "defaults" ou particularités. Ce témoignage nous montre que cette personne souhaite ne pas se mentir et d'accepter comme elle est et même témoigner pour aider d'autres personnes. Donc elle est dans une démarche d'aide d'autre personne. Vous en revanche par votre remarque vous pouvez être blessant. Donc entre elle et vous, la personne qui est le plus a même de faire du tord, c'est vous. C'est mon analyse !
Comment les gens vont réagir ? En usant de moyens de protections car nous ne sommes pas responsables de vos troubles. (victime d'une borderline qui me l'a annoncé sans jamais me méfier et.... bim ! dans ma face et sans crier gare !)
Il faut quitter l'autre ds ce cas là😣😐
Si j'étais lesbienne, elle m'intéresserait !!! ❤❤❤🎉
Ptdr
c'est un enfer
Je ne veux embrouiller personne, mais il faut quand même savoir que le diagnostique de TPB est pas mal controversé. Certains psychiatres sont favorables à ce qu'ils soient abandonné pour d'autres "catégories". Déjà dans les années 1980, Perry et Klerman (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/623500/) critiquaient fortement le diagnostique. Plus récemment Peter Tyrer a également critiqué le diagnostique dans son livre "Personality disorders, from evidence to understanding".
Souvent confondu avec le TDA qui a beaucoup de symptômes qui s'y ressemble, de plus en France nous sommes en retard par rapport à nos collègues américains suisse , canada.