Une errance de 50 ans, OUI, vous avez bien lu et j’ai grandi à Paris. Dès l’âge de 18 ans je suis allée consulter car comme Céline et tous les patients porteurs de ce trouble démoniaque, (oui, oui, il l’est), Je me sentais différente depuis l’enfance et j’étais clairement l’enfant poubelle d’une famille dysfonctionnelle absolument pas prête à se remettre en question. J’ai eu droit à toutes les étiquettes possibles et imaginables en plus de traitements médicamenteux très lourds alors que ce dont j’avais besoin, c’était que quelqu’un valide mes émotions, me sentir aimée et non être traitée de folle par ma propre famille…..il faut arrêter la langue de bois et lever l’Omerta sur tous les tabous des années 70. Briser le silence pour vivre et non plus survivre car c’est de ça qu’il s’agit. J’ai aujourd’hui 55 ans, je me demande ce que je fais en vie, je n’ai fait qu’une TS dans mon passé de Borderline lorsque mon ex mari m’a quitté du jour au lendemain il y a 10 ans et je précise qu’en 15 ans, jamais nous ne nous étions querellé. Je me pensais mélancolique, dépressive chronique et je me suis souvent demandée si faute de coma il n’aurait pas mieux valu que je disparaisse. La solitude est ma meilleure ennemie depuis toujours. J’ai été une maman borderline qui s’ignorait………j’avais tellement peur de ne pas savoir être une bonne mère, j’ai vécu une période très difficile car je n’osais en parler à personne et surtout pas à mes proches. C’est à Limoges !!!!! Et oui!!!! Qu’une équipe m’a prise en charge il y a 8 ans, ils ont mis du temps à trouver le bon diagnostic par contre je n’étais absolument pas bipolaire ils en étaient certains et l’arrêt du traitement à changé ma vie. Ce dont ont besoin les Borderline, c’est d’attention, de bienveillance, de recadrage en douceur, de psys qui connaissent parfaitement ce trouble. Et il se trouve que mon thérapeute m’a avoué au bout de 3 ans de thérapie que lui aussi était Borderline…… Un immense soulagement !!!!!! Mon psychiatre était une femme et tous 2 ont fait du re-parentage durant toutes ces longues années. Car oui, le problème de base est un trouble de l’attachement qui date des premiers mois de vie. Nous n’avons pas eu ni la sécurité, ni un environnement suffisamment « BON » pour grandir correctement. ma fille et la création artistique démarrée très jeune m’ont permis de tenir bon, de m’accrocher à cette thérapie et d’accepter un handicap ultra stigmatisé. Savoir que l’on fonctionne de façon ambivalente permet d’apprendre à mettre de la nuance dans notre vie, de quitter un monde binaire pour un monde plus coloré….. La guérison est impossible mais apprendre à connaître son trouble et à maîtriser ses émotions permet de faire beaucoup de belles choses….. Je suis de tout 🩵 avec les borderline de la planète afin de leur permettre de moins souffrir et de donner du sens à leur vie. Bon courage à tous et toutes. ☺️
Bravo et merci pour cette conférence, ainsi que pour l'intervention de Céline. Jai un trouble Borderline et je ressens tout à fait ce que dit le psychiatre le Dr Blay comme Céline d'ailleurs, qui précise que " La thérapie, c'est cracher ses tripes"
Merci beaucoup pour ces présentations. Par contre, vous oubliez toutes les personnes non diagnostiquées et non soignées qui sombrent dans les addictions notamment. Ce trouble est grave et il faut absolument écouter les familles et prendre en charge les personnes sans attendre les événements dramatiques.
Beaucoup de points communs avec les TSA : dysrégulation émotionnelle, isolement, masking et conformisme social et ... souvent une prise en charge psychiatrique à côté de la plaque ! :D
@@HospicesCivilsLyon ce n'est pas grave, c'était juste en vue d'une amélioration car le fond était vraiment très intéressant. Il me tarde de visionner une autre conférence aussi passionnante 👍
Heureusement pas tous…….le jour où les soignants eux-mêmes Borderline oseront en parler librement, un immense pas sera franchi car oui, ils sont nombreux dans le corps médical et d’après mon expérience, eux-seuls peuvent mener à bien une longue psychothérapie avec des patients tels que nous. Il faut une immense patience, une immense empathie, une immense passion pour son métier de soignant…..
Une errance de 50 ans, OUI, vous avez bien lu et j’ai grandi à Paris. Dès l’âge de 18 ans je suis allée consulter car comme Céline et tous les patients porteurs de ce trouble démoniaque, (oui, oui, il l’est), Je me sentais différente depuis l’enfance et j’étais clairement l’enfant poubelle d’une famille dysfonctionnelle absolument pas prête à se remettre en question.
J’ai eu droit à toutes les étiquettes possibles et imaginables en plus de traitements médicamenteux très lourds alors que ce dont j’avais besoin, c’était que quelqu’un valide mes émotions, me sentir aimée et non être traitée de folle par ma propre famille…..il faut arrêter la langue de bois et lever l’Omerta sur tous les tabous des années 70.
Briser le silence pour vivre et non plus survivre car c’est de ça qu’il s’agit.
J’ai aujourd’hui 55 ans, je me demande ce que je fais en vie, je n’ai fait qu’une TS dans mon passé de Borderline lorsque mon ex mari m’a quitté du jour au lendemain il y a 10 ans et je précise qu’en 15 ans, jamais nous ne nous étions querellé.
Je me pensais mélancolique, dépressive chronique et je me suis souvent demandée si faute de coma il n’aurait pas mieux valu que je disparaisse.
La solitude est ma meilleure ennemie depuis toujours.
J’ai été une maman borderline qui s’ignorait………j’avais tellement peur de ne pas savoir être une bonne mère, j’ai vécu une période très difficile car je n’osais en parler à personne et surtout pas à mes proches.
C’est à Limoges !!!!! Et oui!!!!
Qu’une équipe m’a prise en charge il y a 8 ans, ils ont mis du temps à trouver le bon diagnostic par contre je n’étais absolument pas bipolaire ils en étaient certains et l’arrêt du traitement à changé ma vie.
Ce dont ont besoin les Borderline, c’est d’attention, de bienveillance, de recadrage en douceur, de psys qui connaissent parfaitement ce trouble.
Et il se trouve que mon thérapeute m’a avoué au bout de 3 ans de thérapie que lui aussi était Borderline……
Un immense soulagement !!!!!!
Mon psychiatre était une femme et tous 2 ont fait du re-parentage durant toutes ces longues années.
Car oui, le problème de base est un trouble de l’attachement qui date des premiers mois de vie.
Nous n’avons pas eu ni la sécurité, ni un environnement suffisamment « BON » pour grandir correctement.
ma fille et la création artistique démarrée très jeune m’ont permis de tenir bon, de m’accrocher à cette thérapie et d’accepter un handicap ultra stigmatisé.
Savoir que l’on fonctionne de façon ambivalente permet d’apprendre à mettre de la nuance dans notre vie, de quitter un monde binaire pour un monde plus coloré…..
La guérison est impossible mais apprendre à connaître son trouble et à maîtriser ses émotions permet de faire beaucoup de belles choses…..
Je suis de tout 🩵 avec les borderline de la planète afin de leur permettre de moins souffrir et de donner du sens à leur vie. Bon courage à tous et toutes. ☺️
Bravo et merci pour cette conférence, ainsi que pour l'intervention de Céline. Jai un trouble Borderline et je ressens tout à fait ce que dit le psychiatre le Dr Blay comme Céline d'ailleurs, qui précise que " La thérapie, c'est cracher ses tripes"
Merci beaucoup pour ces présentations. Par contre, vous oubliez toutes les personnes non diagnostiquées et non soignées qui sombrent dans les addictions notamment. Ce trouble est grave et il faut absolument écouter les familles et prendre en charge les personnes sans attendre les événements dramatiques.
Beaucoup de points communs avec les TSA : dysrégulation émotionnelle, isolement, masking et conformisme social et ... souvent une prise en charge psychiatrique à côté de la plaque ! :D
Respect Céline 🤘👍
Merci dommage que le son soit de si mauvaise qualité ça nuit au discours
Nous sommes navrés de la qualité du son. Cela a bien été pris en compte pour les prochains enregistrements !
@@HospicesCivilsLyon ce n'est pas grave, c'était juste en vue d'une amélioration car le fond était vraiment très intéressant. Il me tarde de visionner une autre conférence aussi passionnante 👍
Comme beaucoup de soignants en psychiatrie, "essaient de faire au mieux mais en fait aggravent"....
Heureusement pas tous…….le jour où les soignants eux-mêmes Borderline oseront en parler librement, un immense pas sera franchi car oui, ils sont nombreux dans le corps médical et d’après mon expérience, eux-seuls peuvent mener à bien une longue psychothérapie avec des patients tels que nous. Il faut une immense patience, une immense empathie, une immense passion pour son métier de soignant…..
Le son est nul , dommage
Le trouble borderline est un trouble de la personnalité avec l humeur en montagnes russes face à nos émotions qui nous jouent des tours.