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Aldor - le blog
France
Приєднався 23 вер 2017
aldoror.fr
Un blog/podcast, en complément duquel on pourra écouter Improvisations.fr :
improvisations.fr et
ua-cam.com/channels/L5-psbvngkhCZE9fz5XaUA.html
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L'été grec
Quand vient l’été, vient le désir des choses grecques : désir de lumière, de blancheur, de simplicité ; de netteté, de rigueur, de contraste. Désir de Méditerranée, de Camus, d’oliviers secs et de chemins pierreux. Désir de soif et d’absolu, de violence aussi peut-être : Ulysse, la force, Dune, Œdipe, Antigone, le destin et les dieux.
L’été éveille en nous ce désir d’été grec chanté par Lacarrière, cet idéal de frugalité heureuse qu’incarne le personnage d’Alexis Zorba ; cette faim d’éblouissement et de transfiguration que décrit Henry Miller dans Le colosse de Maroussi : renaître ; renaître à soi dans l’affrontement aux choses pures.
Quand vient l’été, tout paraît si simple : l’homme compliqué, bardé et alourdi d’appareillages, de machines, de téléphones, de voitures, de besoins, redevient cette créature légère ayant des désirs essentiels : se promener dans un jardin, s’étendre au soleil, lire un livre, manger, jouer, rire, aimer, causer. Et tout le reste, qui lui est si indispensable en temps normal, disparaît sans douleur ni regret, s’évanouit dans un soulagement.
Nous rêvons tous, avons tous la nostalgie de cet été grec-là, de ce retour à notre propre source, à notre mythologie primordiale, de cette confrontation épurée à nous-mêmes et aux choses importantes, graves et joyeuses qu’offrent l’amour, la tragédie, et la plongée dans le soleil, dans l’immensité blanche et bleue qui palpite.
C’est ce qu’il nous faut retrouver collectivement : ce désir, cette soif inextinguible de simplicité, de frugalité, de sobriété, cette esthétique de l’été grec : la blancheur de la chaux, la profondeur de l’ombre, le goût de l’olive et du pain, la puissance de la vie, et cet abandon joyeux des oripeaux qui, sous prétexte de nous libérer, nous enchaînent, nous entravent, nous aveuglent ; et nous conduisent à la catastrophe.
Plus que jamais, il nous faut réapprendre la Grèce et rejoindre son invincible été.
Aldor Lignes Improvisations
L’été éveille en nous ce désir d’été grec chanté par Lacarrière, cet idéal de frugalité heureuse qu’incarne le personnage d’Alexis Zorba ; cette faim d’éblouissement et de transfiguration que décrit Henry Miller dans Le colosse de Maroussi : renaître ; renaître à soi dans l’affrontement aux choses pures.
Quand vient l’été, tout paraît si simple : l’homme compliqué, bardé et alourdi d’appareillages, de machines, de téléphones, de voitures, de besoins, redevient cette créature légère ayant des désirs essentiels : se promener dans un jardin, s’étendre au soleil, lire un livre, manger, jouer, rire, aimer, causer. Et tout le reste, qui lui est si indispensable en temps normal, disparaît sans douleur ni regret, s’évanouit dans un soulagement.
Nous rêvons tous, avons tous la nostalgie de cet été grec-là, de ce retour à notre propre source, à notre mythologie primordiale, de cette confrontation épurée à nous-mêmes et aux choses importantes, graves et joyeuses qu’offrent l’amour, la tragédie, et la plongée dans le soleil, dans l’immensité blanche et bleue qui palpite.
C’est ce qu’il nous faut retrouver collectivement : ce désir, cette soif inextinguible de simplicité, de frugalité, de sobriété, cette esthétique de l’été grec : la blancheur de la chaux, la profondeur de l’ombre, le goût de l’olive et du pain, la puissance de la vie, et cet abandon joyeux des oripeaux qui, sous prétexte de nous libérer, nous enchaînent, nous entravent, nous aveuglent ; et nous conduisent à la catastrophe.
Plus que jamais, il nous faut réapprendre la Grèce et rejoindre son invincible été.
Aldor Lignes Improvisations
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Le dithyrambe de la gratitude
Переглядів 612 роки тому
Quelqu’un ayant participé hier à une réunion sur la sécurité au travail poste ce matin sur le réseau un commentaire dans lequel il exprime “l’immense plaisir” qu’il éprouva à être de ce séminaire. On en voit de plus en plus, des posts comme ça, dans lesquels un événement qui a dû être relativement banal est peint sous des couleurs extraordinaires, comme s’il s’était agi de la découverte d’un no...
Heureux les riches en esprit
Переглядів 502 роки тому
Heureux les riches en esprit (et en autre chose peut-être), Qui, grâce à leurs longues études, À leur science patiemment acquise, Savent que sans œufs cassés il n'est pas d'omelette. Heureux les riches en esprit (et en autre chose peut-être), Qui, grâce à leur lucidité, Leur intelligence sans faiblesse, Savent prioriser Quand il s'agit du bien commun. Heureux les riches en esprit (et en autre c...
Le sourire
Переглядів 472 роки тому
Réaction outrée, l’autre jour, sur Linkedln, d’une jeune femme, qui ayant diffusé une vidéo d’elle-même sur le réseau, se plaint de ce qu’un homme lui ait fait compliment de son sourire. Je suis toujours un peu étonné que des personnes ayant choisi de se mettre en scène dans une vidéo plutôt que de publier plus sobrement un texte, se plaignent ensuite des remarques reçues sur leur apparence. Là...
Reconnaissances
Переглядів 182 роки тому
On appelle ça reconnaissance mais la première est souvent plutôt une découverte ; la deuxième un aveu, fait à soi-même puis aux autres ; et la troisième une expression de gratitude. Mais les trois sont liées et rebouclent l’une sur l’autre. On reconnaît parfois ce qu’on connaissait déjà mais très souvent aussi, le plus souvent peut-être, ce qu’on ne connaissait pas, ou de façon seulement livres...
Langue de bois
Переглядів 212 роки тому
L’action est forcément simple, voire univoque car dans l’action la simplicité est nécessaire à l’efficacité ; la pensée, quant à elle, tend naturellement à la nuance et à la complexité car c’est son mode d’être. La langue de bois consiste à forcer la pensée, complexe et nuancée, à se couler dans le moule simple de l’action. Agir, c’est choisir. Ou, comme l’écrivait Bernard Grasset : “Agir, c’es...
Le fardeau des seins
Переглядів 402 роки тому
Au début du deuxième tome du Deuxième sexe, livre éblouissant d’intelligence, de culture, de préjugés et de fantasmes, Simone de Beauvoir parle du « fardeau » des seins. Évoquant les modifications du corps à l’adolescence, elle écrit : « insolites et gênants, les seins sont un fardeau ; dans les exercices violents ils rappellent leur présence, ils frémissent, ils font mal« . Et un peu plus loin...
Epanchement du bitume et du bruit
Переглядів 252 роки тому
Qui arrive aujourd’hui à pied dans les grandes villes ? Qui se rend compte vraiment du débordement de bitume, de laideur, de bruit qui suinte de la ville, dégoulinant des axes de communication et envahissant tout comme une salissure ? C’était la campagne, avec l’asphalte enfermé dans les limites étroites du ruban de la route, et puis, à quelques kilomètres de la ville proprement dit, on atteint...
"Ca m'a gonflée !..."
Переглядів 192 роки тому
« Ça m’a gonflée« , s’exclamait l’autre jour au téléphone, très irritée, une jeune fille que je croisais dans la rue. « Gonflée« , disait-elle, et elle soupirait, exhalant toute sa colère dans son souffle. Bien qu’on me l’ait dit et répété de nombreuses fois, j’ai redécouvert à ce moment l’extraordinaire pneumatisme des humeurs et admiré la capacité de la langue française à faire ressortir l’im...
"Il y a un jeune homme qui te regarde..."
Переглядів 192 роки тому
A la terrasse ensoleillée d’un hôtel de Périgueux, prenant leur petit-déjeuner, une mère et sa fille d’une vingtaine d’années que je regarde sans les regarder, parce qu’elles sont là, devant moi. Puis l’imagination s’en mêle, qui construit un récit sur l’image : en souriant, la mère glisse à sa fille : « il y a un jeune homme qui te regarde ». Quelques instants je rêve sur cette phrase imaginée...
Le chemin
Переглядів 362 роки тому
Parce qu’il n’est ni le sentier, ni la route, le chemin est l’idéal retrouvé du paradis perdu : l’équilibre harmonieux entre les hommes, les femmes et le reste de la nature. Le sentier est sauvage : la nature y déborde ; la route est totalement artificialisée, recouverte de cette couche de pierres, de gravillons, de goudron qui stérilise le sol ; le chemin est cet heureux accord dans lequel les...
Aphorismes
Переглядів 122 роки тому
Pour celle de l’existence de Dieu, j’ai encore quelques petites recherches à faire. En revanche, pour la preuve des dégâts que la fatigue physique provoque sur nos capacités intellectuelles, j’ai trouvé : c’est le flux quasi ininterrompu de banalités prétentieuses, de formules creuses et prétendument inspirées, d’aphorismes de café du commerce, qui nous viennent, à la vitesse d’un tir de mitrai...
Sodome, Abraham, les Justes et la biodiversité
Переглядів 172 роки тому
J’ai toujours été troublé par l’étrange négociation qu’Abraham mène avec Dieu à propos de Sodome et des justes qui y demeurent ; si cinquante justes résidaient dans cette ville, la détruirais-tu malgré tout ?, demande le prophète. Non, répond Dieu. Et s’ils étaient quarante ? Et trente ? Et vingt ? Et dix ? Étrangement, Abraham s’arrête à ce dernier chiffre ; il ne pousse pas l’intercession jus...
Sobriété, satiété, prodigalité
Переглядів 362 роки тому
Rien de moins naturel que la sobriété. Elle est effort, elle est tension. Jamais elle ne s’assoupit ou ne se laisse aller. Elle est une retenue attentive et jamais endormie, un de ces serviteurs, de ces vierges sages veillant sans cesse au retour de leur maître dont parlent Luc et Matthieu. On s’est nourri à suffisance, on a eu le nécessaire, rien ne manque vraiment, sauf cette touche supplémen...
Timeo Danaos et dona ferentes
Переглядів 1772 роки тому
"Timeo Danaos et dona ferentes" : « Je crains les Grecs et leurs cadeaux » dit Laocoon, fils de Priam et prêtre de Poséidon lorsqu’il aperçoit, devant les murailles de sa ville, le grand cheval de bois abandonné par l’ennemi grec. On sait qu’il avait raison de se méfier puisque, de l’idole introduite dans les murs, de ce cheval de Troie, surgiront, la nuit venue, des guerriers qui ouvriront les...
"Life never becomes a habit to me. It is always a marvel"
Переглядів 112 роки тому
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Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
Переглядів 703 роки тому
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La pureté, inversion maligne de l'innocence (le Roi des Aulnes, de Michel Tournier)
Переглядів 2953 роки тому
La pureté, inversion maligne de l'innocence (le Roi des Aulnes, de Michel Tournier)
Merci pour ce partage
Merci gurdgief
😢c'est si émouvant
Merci pour le relais
Ce n'est pas M. Gurdjieff qui parle mais l'imagination de Jodorowski...
MERCI 🙏
"si tu médites et qu'un diable arrive, fais méditer ce diable"👍👍💖💖
Merci pour cette lecture. Etty m'accompagne en ce moment dans ma conversion.
Ce n'est peut-être pas la souffrance le pire, cette lecture donne l'impression que c'est l'insensé de l'histoire, qui rend pathétiques nos existences...
❤
On ne dit plus langue de bois , on dit éléments de langage.
Magnifique bravo pour cette lecture
Oui pourquoi n'ont ils jamais bombardé les voies ferrées ?
merveilleux témoignage, merci
On fait au mieux, dans un monde de fous et des peuples misérables et corrompus à l' amble de leurs élites.
Savait- elle que la contrebande de l’ivoire était pratiquée sur une grande échelle par les marchands arabes et asiatiques qui poussaient les tribus au braconnage? Des milliers de tonnes d’ivoire vendues chaque année à Hong-Kong. Trente mille éléphants par an. Pouvait-on réfléchir un instant à ce que cela représente sans avoir envie de saisir un fusil pour se mettre du côté des survivants ? Savait-elle qu’un homme comme Has, fournisseur choyé de la plupart des grands zoos, voyait crever sous ses yeux au moins la moitié des éléphanteaux qu’il capturait. Les indigènes, eux au moins, avaient des excuses. Il n’y avait pas assez de protéine dans leur régime alimentaire. Ils abattaient les éléphants pour les manger. C’était pour eux de la viande. La préservation des éléphants exigeait donc en premier lieu l’élévation du niveau de vie en Afrique, condition préalable de toute campagne sérieuse pour la protection de la Nature. Mais les blancs, la chasse sportive, pour la beauté du coup de fusil, il avait élevé la voix et son doux regard brun avait pris une expression de détresse plus explicite que tous les mots.
Merci
Gratitude gratitude gratitude.
J'ai 81 ans. Il y a quelques jours, j'ai visité Auschwitz 2. Elle y est décédée le 30 novembre 1943. C'était la sœur aînée que je n'ai jamais eue.
Ca vous amuse de censurer??😂😂
Comment récupérer le fruit du déluge perpétré par sa communauté depuis des siècles? Quel talent millénaire... Parmi les abrutis d'aujourd'hui dans cette France occupée soyez militants, ne laissez pas notre pays s'entacher du venin de ces animaux à sang froid apatrides.
ses livres ont été pour moi une grande perte de temps, du bla bla, du contentement de soi et de la petite morale
c'est normal nous ne sommes pas évolués de la même façon !
@@sylvainnouet6447 c'est visiblement l'évidence,
@@ARTCOURT1 c'était un éveillé ou un Bouddha , pas toujours facile à comprendre !
Osho est plus facile, plus clair, j'aime bien gurdjieff mais je suis plus osho pour ma part !
@@sylvainnouet6447 Je suis d'accord avec vous, puis Bhagwan fut beaucoup plus cultivé, donc un éveil plus polymorphe, cela ressemble plus a une meilleure compréhension de son éveil, un plus vaste Jardinage du Soi, en cela, je le trouve beaucoup plus proche de Bouddha, alors que Gurdjieff semble plus proche d'une conséquence biologiquo-mystique.
Un sacré " gourou" ! Lisez donc Pauwels , il savait de quoi il parlait ! Humour anti sectes !
D 'un côté, il n'a tué personne, il n'avait pas les mains sales comme beaucoup de personnalités politiques ou autres sinistres personnages qui font nos lois, donc je préfère de loin gurdjieff !
gourou signifie maître !
Prodige d'humanisme !
Prodige de gauchisme
@@cyrilledefrance7267 Pauvre petit " prodige" facho inhumain !😂😂
Très beau message. Merci
Merci ☀✨
" Si tu hésites entre faire et ne pas faire, prend le risque et fais..." Trop génial cette phrase ,👍🏿
Merci pour ce sage partage 🙏
Et oublie de te battre contre le système qui t'oppresse...
A Afficher partout.. Dans toutes les écoles Mci
Voulez vous svp m envoyer des livres sur Gurdgif.merci
Et si on fait tout ça il se passe quoi ?
Bonne question. Ça dépend de chacun. Chacun sa voie.
Merci pour cette merveilleuse découverte ! <3 J'ai entendu parler de cet auteur hier soir, en découvrant une de ses citations, et en cherchant à le découvrir aujourd'hui, je tombe sur cet extrait. Encore merci pour ce moment.
quelle est la musique originale svp?
Erik Satie, Gnossienne 1 je crois
ua-cam.com/video/y7kvGqiJC4g/v-deo.html
❤🌹
Bien dit Mme Simone Veil. D'où le droit à l'avortement. BRAVO !!! Honte, honte, honte Mme VEIL.
Ce n'est pas la même personne. La Simone Weil dont je parle est une philosophe des années 1930. La Simone Veil dont vous parlez (et pour laquelle j'ai également une grande admiration) est la ministre des années 1970.
Pas moi !!! On ne fait pas de ses serviteurs des Esclaves ! Quant aux transferts sur autrui, l'on appelle cela de la magie jusqu'au vampirisme énergétique. Vous êtes le Mal et non le mâle, et vous resterez un faible, une pleureuse, une pleurnicheuse. Servez-vous donc de la littérature comme support à vos pensées chaotiques et instables. La facilité n'est pas un vrai combat mais une attitude de lâches. Le papier reste du papier, il se consume comme votre verbe qui s'envole.
Moi aussi je passe par @@@@@@
Merci pour vos vidéos et celle-ci en particulier, je ne connaissais pas cet auteur et son livre, et je retrouve une de mes idées par rapport au travail, le partage, pour que les tâches nécessaires les plus ingrates ne soient plus accomplies toujours par les mêmes mais partagées par tous ... un idéalisme...
Merci nous avoir offert ces précieuses minutes d'écoute ! Lise
état méta-médiumnique ua-cam.com/video/h3-ND4sP8P4/v-deo.html
Quelle est la source de ce texte ? Merci
Bonjour, C'est Reyna d'Assia, qui se presente comme la fille de Georges Gurdjieff, qui dit que ces préceptes ont été écrits par son père. Elle en parle à Alejandro Jodorowski qui raconte la scène dans son livre Mu et les magiciennes.
Magnifique. Tout simplement.
Juste et sublime ...
Magnifique lettre empreinte de vérité...merci beaucoup ..
Mon père avait rencontré l'auteur j'ai le livre dédicacé... Petit j’étais fasciné par la couverture du livre...
Bonne lecture ! on entre dans le texte
; ,
J'ai également lu la description, super intéressante. J'aime beaucoup ta façon de voir les choses et de t'exprimer, je n'ai fait qu'en apprendre plus sur elle
... et le film, excellent, avec les plus grands : Marielle, Brialy, Piccoli, Yann (qu'est-ce qu'ils doivent se marrer peu importe où ils sont) Lonsdale ... Film prémonitoire?
Merci !
Un livre que j'ai lu et relu!