Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon. « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne). « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons. On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien. Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque. Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. » Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large. L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Récit très instructif et amusant mais un énorme 🚩 sur la scène de sexe, le malaise initial des acteurices, la venue (ô comme par hasard) ds producteurs venus se rincer l’œil, l'actrice gênée d'être avec un si jeune homme (il avait 16 ans ?), Slater apparemment tremblant comme une feuille (si ça se trouve, c'était sa première "expérience"), et JJ Anneau qui a l'air de trouver tout ça normal, marrant, beau, etc. qui dit que l'actrice met tout le monde en chaleur 🤮 et sans jamais parler du problème de ce type de scène d'intimité. Heureusement qu'il y a maintenant des coordinateurices d'intimité, pour protéger les acteurices des abus physiques et émotionnels sur ce genre de scènes.
Un film de J6J Anaud qui a fait l'an dernier un film sur l'incendie de Notre Dame a laquelle RAPPORTE IL un mégot aurait détruit la vie...un collabo du pouvoir , pas un cinéaste ce MOOsieur
Quelle belle idée que ce making off ! On réalise la montagne de travail et d'exigence dont est capable Jean-Jacques Annaud, réalisateur de génie. La guerre du feu, L'ours et Au nom de la rose...des chefs-d'œuvre.
Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, on utilisait le Nom de la Rose pour parler du sexe féminin sans le nommer explicitement. Je pense que c'est en référence à Adso, lors de sa première expérience sexuelle avec la jeune villageoise, lorsqu'il découvre "La Rose".
Émission très intéressante. Toutefois, il est à relever dans le commentaire (1:27:10) que ce n'est pas Bernard Gui, mais Arnaud Amaury, légat du Pape qui durant le siège de Bélier contre les Albigeois, aurait prononcé cette sinistre phrase: "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens". D'accord, une fois de plus, c'est pas ce que l'Eglise à fait de mieux... mais c'est toujours dommage de détourner une citation pour soutenir un propos. Rendez à César ce qui appartient à César 😆
Plusieurs années après avoir vu le film qui m'avait beaucoup marqué déjà, j'ai lu le livre. Mais j'avais entre-temps lu beaucoup d'ouvrages sur l'histoire du moyen-âge, sur la scolastique d'Albert Legrand, Thomas d'Aquin, Guillaume d'Occam, Maitre Eckhart, ...etc avec le brillant éclairage d'intellectuels comme Etienne Gilson, Alain de Libera, ... Le livre "Au nom de la rose" est un vrai chef œuvre. Comme le dit JJ Annaud, il y a plusieurs couches, entremêlées avec subtilité entre fiction et débats historiques. Connaissant l'intrigue, on peut la mettre au second plan, pour laisser place à une vraie réflexion sur la connaissance, son usage. Car savoir ne signifie pas sagesse. Bref, lisez le livre.
Excellent film. Interview très riche pour tout cinéphile. Pourtant, plus celle-ci avance et plus s'installe un malaise. Ce film est une critique du Moyen-âge ? De notre époque ? Les deux ? Les Franciscains sont les Socialistes et les Dominicains, les capitalistes ? Et "en même temps" le Christianisme régnait seul sur l'Occident, tel un totalitarisme contemporain ? Si, tel était le cas, alors, Franciscains, Dominicains et hérétiques s'opposaient dans un même système. On aurait donc bien plutôt à faire à différents courants marxistes ou post-marxistes ; Staliniens, Trotskistes et anarchistes.
j'ai découvert le livre après le film. Le film est très bon et assez fidèle (quoiqu'assez condensé), mais le livre est un chef d'œuvre. Je ne peux cependant continuer de m'interroger sur l'utilité de filmer avec insistance les ébats amoureux d'Adso dans des détails inutiles à l'histoire préférant ainsi supprimer, par manque de temps, des passages bien + intéressant du livre. De plus ces scènes de fesses sont malaisantes lorsque l'on veut faire découvrir le film à nos ados, ça fait séquence de vieux libidineux pleurant sa propre jeunesse et la découverte de ses 1ers émois amoureux. Tellement dommage!
Pas étonnant qu'Eco ait accordé autant de liberté à Annaud. Ça rejoint ce que l'auteur italien écrit dans son essai _L'œuvre ouverte_ et les possibilités infinies que procurent les interprétations d'un œuvre. Comme si chaque interprète était un nouveau créateur...
Un homme passionné et passionnant ce Jean-Jacques Annaud .. je pourrais l'écouter parler pendant des heures .. je me rappelle avoir vu ce film au cinéma de mon collège à la fin des années 80 .. quelle claque j'ai pris ! Quel dépaysement ce fut de pouvoir se plonger dans cette époque fascinante et mystérieuse .. l'ambiance de ce film est incroyable .. sombre, pesante .. la musique y est évidemment pour beaucoup et c'est dommage d'ailleurs que ce making of n'en parle pas .. une interview de James Horner, ainsi que des images de ses séances de composition, notamment sur le fameux synthétiseur Fairlight auraient été plus que logiques et benvenues. Ce dont je me rappelle le plus, ce qui m'a marqué lors du visionnage du film, c'est l'histoire d'amour entre le jeune moine et cette fille si pauvre, si désœuvrée .. je me rappelle que sa beauté et la situation de vie épouvantable de ce personnage avaient vraiment fendu mon cœur de collégien💔💔 .. j'ai plus tard essayé d'en savoir plus sur elle, sur Valentina Vargas donc, mais mes moyens de recherche étaient bien trop limités, internet n'est arrivé que 10 ans plus tard .. j'ai vraiment apprécié de voir ici son interview, de connaître l'envers du décor, elle qui était si belle dans cette scène d'amour qui aujourd'hui je le pense, est probablement la plus belle que j'ai pu voir au cinéma. Quand on pense à tous les films extraordinaires que JJ Annaud a réalisé, le Nom de la Rose évidemment mais aussi la Guerre du Feu ! .. l'Ours !! .. on prend conscience à quel point c'est un réalisateur hors normes. Il n'y en a plus des passionnés tels que lui ..
Ca fait plusieurs fois que je revois ce "making of" et je prends toujours autant de plaisir à écouter JJ Annaud exprimer sa passion, sa pugnacité et sa méticulosité, un régal.
Avec Roman Polanski, JJ Annaud est un réalsateur français d'envergure internationale, tant par ses sujets et sa culture que ses connaissances techniques.
Quelle belle replongée dans ce merveilleux film. Merci ! Un seul regret tout de même. Il n'est rien dit d'un acteur crucial du film : sa musique. Elle donne une épaisseur inimitable à ce magistral film. 40 ans après, on ne peut se tromper aux premières notes. Merci encore une fois pour ce partage riche et pertinent. Il m'en dit plus sur ce chef d’œuvre littéraire et cinématographique :)
May I read you a few pages, boy?
Pouah c’est littéralement the office dans la vraie vie je trouve ce docu glaçant sur plein de points :/
❤
Passionnant...
❤
Bonjour : J'ai vu les émmissions sur la bête du Gévaudan. (3 hybrides). Lettre du comte de Tournon. « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne). « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons. On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné.Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1).Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien. Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un matin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque. Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence ! » Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Mais ce loup des chazes empaillé en y regardant de plus près avait des côtes différentes des loups, ce qui permetté à l annimal de ce retourné sur lui même : seul les chiens du style Dog ont ce genre d'anomalie, donc c'etait encore une fois un chien croisé avec un loup, idem por la bête tué par Chastel. Et oui la science moderne répond à beaucoup de question. L'annimal de Chazes avait également provoqué quelques attaques car des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). Cette analyse MODERNE du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d'une derniére bëte du Gévaudan. «Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Hyène, ni un singe, ni tout autres animal exotique. » Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large. L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - Idem pour d’autres vétérinaires (j'avais soumis rapport).
Excellent.
Récit très instructif et amusant mais un énorme 🚩 sur la scène de sexe, le malaise initial des acteurices, la venue (ô comme par hasard) ds producteurs venus se rincer l’œil, l'actrice gênée d'être avec un si jeune homme (il avait 16 ans ?), Slater apparemment tremblant comme une feuille (si ça se trouve, c'était sa première "expérience"), et JJ Anneau qui a l'air de trouver tout ça normal, marrant, beau, etc. qui dit que l'actrice met tout le monde en chaleur 🤮 et sans jamais parler du problème de ce type de scène d'intimité. Heureusement qu'il y a maintenant des coordinateurices d'intimité, pour protéger les acteurices des abus physiques et émotionnels sur ce genre de scènes.
Genialissime !!!! Merci Mr Annaud 🤗
super cadeau que ce making off...du coup envie de revoir le film...pourtant vu au moins 10 fois....
Un film de J6J Anaud qui a fait l'an dernier un film sur l'incendie de Notre Dame a laquelle RAPPORTE IL un mégot aurait détruit la vie...un collabo du pouvoir , pas un cinéaste ce MOOsieur
Both McQuarrie and Singer have never made a film as good as "The Usual Suspects". It is one of the most important films made during the 1990s.
Un film anti chretien ficance par la juiverie
wow, quel moment sublime de découverte, et de partage, j'ai adoré, merci à tous, ceci est un bijoux
Voilà un passionnant documentaire.
Un chef d'œuvre littéraire, un chef d'œuvre cinématographique, un making of passionnant, Merci ECCO, Merci ANNAUD
Passionnant du début à la fin. La magie du revers d'un tournage sans briser toute l'aura d'un film qui est depuis mes 10 ans mon film préféré ❤❤❤
Peux-t-on obtenir le film en entier de Au nom de la rose sur UA-cam ?…
Quelle belle idée que ce making off ! On réalise la montagne de travail et d'exigence dont est capable Jean-Jacques Annaud, réalisateur de génie. La guerre du feu, L'ours et Au nom de la rose...des chefs-d'œuvre.
Bonjour , passionnant de connaître les étapes de ce film qui reste ancré ds notre mémoire .
Dans l'Antiquité et au Moyen Âge, on utilisait le Nom de la Rose pour parler du sexe féminin sans le nommer explicitement. Je pense que c'est en référence à Adso, lors de sa première expérience sexuelle avec la jeune villageoise, lorsqu'il découvre "La Rose".
Christian Rose croix, le maître.
MEME SI AU NOM DE LA ROSE EST BON ce nest pas un chef d oeuvre
C'est LE NOM DE LA ROSE, et OUI c'est un chef d’œuvre ! 😉
Quelle quantité de travail nourrie par la passion et l intelligence d un vrai créateur.Un succès mérité.
Émission très intéressante. Toutefois, il est à relever dans le commentaire (1:27:10) que ce n'est pas Bernard Gui, mais Arnaud Amaury, légat du Pape qui durant le siège de Bélier contre les Albigeois, aurait prononcé cette sinistre phrase: "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens". D'accord, une fois de plus, c'est pas ce que l'Eglise à fait de mieux... mais c'est toujours dommage de détourner une citation pour soutenir un propos. Rendez à César ce qui appartient à César 😆
Merci, entretien incroyable. 1:21:50 Annaud oublie par deux fois une syllabe, “penenziagite” au lieu de “penitenziagite”.
passionnant
Passionnant !
Je n'ai rien à dire a part merveilleux rempotage. Grazie
J’ai lu le livre j’étais vraiment emportée dans le récit le film est saisissant j’ai adoré
Merci
Avant tout un livre génial puis un film magnifique réalisé par un grand cinéaste Jean-Jacques ANNAUD
Mozart était payé des clopinettes...Mais Dieu est (très) reconnaissant et généreux. Merci M. Annaud
Combien de milliers de fois dit-il "je"? Imbuvable de fausse simplicité. Avec le recul, un véritable bobo faux simple '. Imbuvable
Le par cours donne du sens Au vent zoom distance 😅
Umberto Ecco ,Jean Jacques Annaud même combat..je regarde cette pièce maîtresse trois ou quatre fois par mois ...je ne me lasse pas de ce making of..
Plusieurs années après avoir vu le film qui m'avait beaucoup marqué déjà, j'ai lu le livre. Mais j'avais entre-temps lu beaucoup d'ouvrages sur l'histoire du moyen-âge, sur la scolastique d'Albert Legrand, Thomas d'Aquin, Guillaume d'Occam, Maitre Eckhart, ...etc avec le brillant éclairage d'intellectuels comme Etienne Gilson, Alain de Libera, ... Le livre "Au nom de la rose" est un vrai chef œuvre. Comme le dit JJ Annaud, il y a plusieurs couches, entremêlées avec subtilité entre fiction et débats historiques. Connaissant l'intrigue, on peut la mettre au second plan, pour laisser place à une vraie réflexion sur la connaissance, son usage. Car savoir ne signifie pas sagesse. Bref, lisez le livre.
Juste deux mots : passionnant, merci
Excellent film. Interview très riche pour tout cinéphile. Pourtant, plus celle-ci avance et plus s'installe un malaise. Ce film est une critique du Moyen-âge ? De notre époque ? Les deux ? Les Franciscains sont les Socialistes et les Dominicains, les capitalistes ? Et "en même temps" le Christianisme régnait seul sur l'Occident, tel un totalitarisme contemporain ? Si, tel était le cas, alors, Franciscains, Dominicains et hérétiques s'opposaient dans un même système. On aurait donc bien plutôt à faire à différents courants marxistes ou post-marxistes ; Staliniens, Trotskistes et anarchistes.
Vu au moins cent fois et toujours captivé .
j'ai découvert le livre après le film. Le film est très bon et assez fidèle (quoiqu'assez condensé), mais le livre est un chef d'œuvre. Je ne peux cependant continuer de m'interroger sur l'utilité de filmer avec insistance les ébats amoureux d'Adso dans des détails inutiles à l'histoire préférant ainsi supprimer, par manque de temps, des passages bien + intéressant du livre. De plus ces scènes de fesses sont malaisantes lorsque l'on veut faire découvrir le film à nos ados, ça fait séquence de vieux libidineux pleurant sa propre jeunesse et la découverte de ses 1ers émois amoureux. Tellement dommage!
Un film tel qu'il ne doit plus beaucoup s'en faire, avec de vrais décors
Pas étonnant qu'Eco ait accordé autant de liberté à Annaud. Ça rejoint ce que l'auteur italien écrit dans son essai _L'œuvre ouverte_ et les possibilités infinies que procurent les interprétations d'un œuvre. Comme si chaque interprète était un nouveau créateur...
Un homme passionné et passionnant ce Jean-Jacques Annaud .. je pourrais l'écouter parler pendant des heures .. je me rappelle avoir vu ce film au cinéma de mon collège à la fin des années 80 .. quelle claque j'ai pris ! Quel dépaysement ce fut de pouvoir se plonger dans cette époque fascinante et mystérieuse .. l'ambiance de ce film est incroyable .. sombre, pesante .. la musique y est évidemment pour beaucoup et c'est dommage d'ailleurs que ce making of n'en parle pas .. une interview de James Horner, ainsi que des images de ses séances de composition, notamment sur le fameux synthétiseur Fairlight auraient été plus que logiques et benvenues. Ce dont je me rappelle le plus, ce qui m'a marqué lors du visionnage du film, c'est l'histoire d'amour entre le jeune moine et cette fille si pauvre, si désœuvrée .. je me rappelle que sa beauté et la situation de vie épouvantable de ce personnage avaient vraiment fendu mon cœur de collégien💔💔 .. j'ai plus tard essayé d'en savoir plus sur elle, sur Valentina Vargas donc, mais mes moyens de recherche étaient bien trop limités, internet n'est arrivé que 10 ans plus tard .. j'ai vraiment apprécié de voir ici son interview, de connaître l'envers du décor, elle qui était si belle dans cette scène d'amour qui aujourd'hui je le pense, est probablement la plus belle que j'ai pu voir au cinéma. Quand on pense à tous les films extraordinaires que JJ Annaud a réalisé, le Nom de la Rose évidemment mais aussi la Guerre du Feu ! .. l'Ours !! .. on prend conscience à quel point c'est un réalisateur hors normes. Il n'y en a plus des passionnés tels que lui ..
Merveilleux JJ, extra-ordinaire
Ca fait plusieurs fois que je revois ce "making of" et je prends toujours autant de plaisir à écouter JJ Annaud exprimer sa passion, sa pugnacité et sa méticulosité, un régal.
Bien d'accord.
Avec Roman Polanski, JJ Annaud est un réalsateur français d'envergure internationale, tant par ses sujets et sa culture que ses connaissances techniques.
Hallucinant.
Chaliapinevune basse pas ténor mais bravo pour le reste
Quelle belle replongée dans ce merveilleux film. Merci ! Un seul regret tout de même. Il n'est rien dit d'un acteur crucial du film : sa musique. Elle donne une épaisseur inimitable à ce magistral film. 40 ans après, on ne peut se tromper aux premières notes. Merci encore une fois pour ce partage riche et pertinent. Il m'en dit plus sur ce chef d’œuvre littéraire et cinématographique :)