Un épisode de "42" sur le stress est dispo sur la chaine d'Arte 😊 Il est question de souris qui gardent ces fameux marqueurs de stress jusqu'à 5 générations mais le tout est plutôt positif et conclut que ça se "soigne". Pour les humains il semblerait que ça soit un peu une question d'état d'esprit ! Un sujet passionnant
En tant que docteur en médecine moléculaire, "héritage épigénétique transgénérationnel" fait partie de mon vocabulaire professionnel. Eh bien, j'ai un p'tit frisson pareil quand DCL le susurre sur une p'tite musique de boulard.
Je n'ai plus la ref mais il me semble que c'est déjà prouvé en réalité, si quelqu'un qui s'y connait passe par là - j'ai souvenir d'études des effets de famine en Laponie qui montrent que les petits-enfants avaient encore un métabolisme de personne ayant subi une famine, bien qu'eux et leurs parents aient vécu toute leur vie dans une sécurité alimentaire totale.
Sur l'epigenetique chez l'homme, j'ai entendu que des populations qui avaient connu la famine avaient tendance à transmettre des gènes favirisant le stockage des graisses à leur descendance, mais limité à 3 générations. De mémoire c'était aux pays bas, j'essaye de reteouver la ref.
En fait il y a de multiples exemples, notamment chez les descendants des rescapés de la Shoah qui ont hérités des traumatismes de leurs ainés sans même en avoir conscience (certains n'étaient même pas au courant qu'ils étaient les petits enfants ou arrière petits enfants de victimes des nazi). Après il faut un filtre scientifique pour confirmer tout ça et isolé les cas précis, mais ça n'a rien d'étonnant.
Je sais que la video de science etonnante sur l'épigénétique en parle, mais j'ai pas la réf de l'étude, juste le souvenir que j'écoutais ça en faisant le ménage >//
@@TB2241 Oui, on peut parler aussi de populations noires qui ont subi l'esclavage, les viols, les chasses à l'homme avec des chiens etc... L'épigénétique est sujet passionnant. On comprend mieux les névroses, les comportements et les traumatismes au sein de différentes populations.
euuuuuh oui mais alors là, c'est reproduire dans sa vie ce qu'on a connu plus jeune, ce qui est un mécanisme purement psychologique et social. Pas du tout de la transmission biologique. Ce que l'épigénétique semble dire, c'est que si tu es stressé à propos d'un risque, et que tu as ensuite des enfants, même si tes enfants étaient séparés de toi dès la naissance pour une raison ou une autre, et qu'ils ne t'avaient jamais connu, ils auraient quand même ton traumatisme en eux, que tu leur aurais mystérieusement transmis dès leur conception.
J'y connais rien en épigénétique 😉 Mais, élever des enfants, en présentant un traumatisme présente, socialement, un risque de le leur refiler ^^@@xavevoncroy
@@EmmanuelBouillon0 oui oui c'est vrai, mais c'est un autre sujet, c'est un autre mécanisme. Tu n'as même pas besoin d'être le parent biologique pour que ce que tu décris se produise, ni même d'être parent tout court. Juste d'être au contact de l'enfant. Or l'épigénétique, c'est au contraire des mécanismes qui ne nécessitent pas que tu sois au contact, dans l'entourage social de l'enfant, juste que tu sois le géniteur.
un des exemples types de l'épigénétique, c'est que si un individu A manque de nourriture à un moment important de son développement ou pendant très longtemps, ça va modifier les marqueurs sur ses gènes qui gèrent les stockages de gras et de sucre, et par conséquent ses enfants et petits-enfants auront eux aussi ces modifications et seront plus à même de stocker le gras et le sucre, même dans des circonstances où ils n'en auraient pas besoin, auquel cas ils peuvent développer des soucis de surpoids plus facilement à cause des privations de leur parent ou grand-parent (je simplifie à fond mais c'est le concept).
@@BasilWyrth Merci. Après, j'ignore le périmètre des modifications possibles via l'épigénétiques... Mais j'imagine que des comportements violents peuvent s'y inscrire.
Sujet sensible tant cela se rapproche de la pseudoscience.. Je conseille aux personnes intéressées de lire "les illusions de la psycho généalogie" de Nicolas Gaillard, qui démontre pourquoi nous ne devons pas porter de crédit aux modèles de la psychogenealogie
Psychogénéalogie et épigénétique sont deux choses différentes. Mais effectivement ça n'est pas clair ici (bon ça reste une chronique humoristique et non un cours de bio)
C'est tout l'opposé des pseudo-sciences. On parle ici d'épigénétique, un sujet passionnant. On comprend mieux les névroses, les comportements et les traumatismes au sein de différentes populations.
cherchez l'article sur l'Afis de Christophe de la Roche Saint André, docteur en biologie et chercheur au CNRS. La psychogénéalogie peut-elle sortir de son statut de pseudo-science grâce à l’épigénétique ?@@emilezola4241
Ça peut y faire penser mais ce n'est pas le cas, Boris Cyrulnik a écrit au sujet de la transmission des traumas et des modifications cérébrales et génétiques qu'ils peuvent provoquer, études neurologiques à l'appui 🙂
Ma fille m'a dit qu'elle ne se souvenait pas de son enfance. On m'a expliquée que si je l'avais tabassée, elle s'en souviendrait. Ouf, pas de traumatisme.
"Heritage epigenetique transgenerationnels". Quand on sort ces thèse pour expliquer le besoin de reparations pour 500 ans de torture et de sevice esclavagiste. En face, ça crie "victimisation". La blague😂😂😂
Source : Toi. Je veux pas te vexer mais je vais faire confiance à la science sur la génétique, surtout quand tout ce qui a été dit a été prouvé sur les mouches uniquement et seulement supposé pour les humains. La génétique c'est loin d'être l'horoscope.
Il y a aussi des tests incroyables sur les souris! Il y a une mémoire génétique qui associe odeur et danger et autres choses. Faut regarder un peu des vidéos sur le sujet, c'est assez interessant!
@@sariputraa ça reste hypothétique de ce que j'ai compris. Faire des expérience génétiques avec le protocole utilisé sur les mouches ou les souris risque d'être compliqué à mettre en place pour les humains d'un point de vue déontologique.
J'ai eu une copine ayant des grands parents d'origine polonaise qui a une phobie très spécifique : être dans une foule qui lui veut d'un coup du mal. Bizarre non ? c'est pas la peur de la foule, mais l'intention de la foule envers elle. Regarde ce qui s'est passé en pologne pendant la second guerre mondiale, notamment le massacre de polonais perpétré par des paysans ukrainiens (homme femme enfants qui ont démembrés du polonais à la pelle), ou des nazi... j'ai plein d'autres exemples comme ça autour de moi. Alors oui, on peut invoquer le biais de confirmation qui nous fait trouver des liens de causalités inexistants. Cependant, on voit une sorte de "résonnance" troublante entre le passé d'une famille ayant connue une charge émotionnelle intense et le vécu d'une personne, et poser l'hypothèse qu'une "mémoire" est transmise de génération en génération pour survivre n'est pas intellectuellement déconnant, même si elle n'a pas été "validée" par la communauté scientifique, à date.
Un épisode de "42" sur le stress est dispo sur la chaine d'Arte 😊 Il est question de souris qui gardent ces fameux marqueurs de stress jusqu'à 5 générations mais le tout est plutôt positif et conclut que ça se "soigne". Pour les humains il semblerait que ça soit un peu une question d'état d'esprit ! Un sujet passionnant
Brillante relance de M. Demorand. Brillante chronique comme toujours de M. Castello-Lopes! Une véritable prophétie épi-réalisatrice
En tant que docteur en médecine moléculaire, "héritage épigénétique transgénérationnel" fait partie de mon vocabulaire professionnel. Eh bien, j'ai un p'tit frisson pareil quand DCL le susurre sur une p'tite musique de boulard.
Je n'ai plus la ref mais il me semble que c'est déjà prouvé en réalité, si quelqu'un qui s'y connait passe par là - j'ai souvenir d'études des effets de famine en Laponie qui montrent que les petits-enfants avaient encore un métabolisme de personne ayant subi une famine, bien qu'eux et leurs parents aient vécu toute leur vie dans une sécurité alimentaire totale.
L'idée qu'un couple en plein coït se fasse interpeller par David durant sa rubrique me fait pas mal rire.
Ça manque de nazis dans cette chronique (on est pourtant pas passés loin à 02:53)
Après à 0:53 il parle de Goebels quand même
Sur l'epigenetique chez l'homme, j'ai entendu que des populations qui avaient connu la famine avaient tendance à transmettre des gènes favirisant le stockage des graisses à leur descendance, mais limité à 3 générations.
De mémoire c'était aux pays bas, j'essaye de reteouver la ref.
En fait il y a de multiples exemples, notamment chez les descendants des rescapés de la Shoah qui ont hérités des traumatismes de leurs ainés sans même en avoir conscience (certains n'étaient même pas au courant qu'ils étaient les petits enfants ou arrière petits enfants de victimes des nazi). Après il faut un filtre scientifique pour confirmer tout ça et isolé les cas précis, mais ça n'a rien d'étonnant.
Je sais que la video de science etonnante sur l'épigénétique en parle, mais j'ai pas la réf de l'étude, juste le souvenir que j'écoutais ça en faisant le ménage >//
@@danielcary1816 Pourquoi te sent-tu visé déjà ? Tu as quelque chose à te reprocher ?
@@danielcary1816 Mais qui a parlé de ça dans ce thread? cas soc'
@@TB2241 Oui, on peut parler aussi de populations noires qui ont subi l'esclavage, les viols, les chasses à l'homme avec des chiens etc... L'épigénétique est sujet passionnant. On comprend mieux les névroses, les comportements et les traumatismes au sein de différentes populations.
Super sujet
Une occasion loupée : "lubrique euh ! ... ludique"
J'adore
Pourquoi il rigole autour de lui alors que c'est réel 🙄
Merci David ! Oui, c'est un risque... les personnes victimes de pédophilie ont plus de risque de reproduire ça sur leurs enfants...
euuuuuh oui mais alors là, c'est reproduire dans sa vie ce qu'on a connu plus jeune, ce qui est un mécanisme purement psychologique et social. Pas du tout de la transmission biologique. Ce que l'épigénétique semble dire, c'est que si tu es stressé à propos d'un risque, et que tu as ensuite des enfants, même si tes enfants étaient séparés de toi dès la naissance pour une raison ou une autre, et qu'ils ne t'avaient jamais connu, ils auraient quand même ton traumatisme en eux, que tu leur aurais mystérieusement transmis dès leur conception.
J'y connais rien en épigénétique 😉 Mais, élever des enfants, en présentant un traumatisme présente, socialement, un risque de le leur refiler ^^@@xavevoncroy
@@EmmanuelBouillon0 oui oui c'est vrai, mais c'est un autre sujet, c'est un autre mécanisme. Tu n'as même pas besoin d'être le parent biologique pour que ce que tu décris se produise, ni même d'être parent tout court. Juste d'être au contact de l'enfant. Or l'épigénétique, c'est au contraire des mécanismes qui ne nécessitent pas que tu sois au contact, dans l'entourage social de l'enfant, juste que tu sois le géniteur.
un des exemples types de l'épigénétique, c'est que si un individu A manque de nourriture à un moment important de son développement ou pendant très longtemps, ça va modifier les marqueurs sur ses gènes qui gèrent les stockages de gras et de sucre, et par conséquent ses enfants et petits-enfants auront eux aussi ces modifications et seront plus à même de stocker le gras et le sucre, même dans des circonstances où ils n'en auraient pas besoin, auquel cas ils peuvent développer des soucis de surpoids plus facilement à cause des privations de leur parent ou grand-parent (je simplifie à fond mais c'est le concept).
@@BasilWyrth Merci.
Après, j'ignore le périmètre des modifications possibles via l'épigénétiques... Mais j'imagine que des comportements violents peuvent s'y inscrire.
Sujet sensible tant cela se rapproche de la pseudoscience.. Je conseille aux personnes intéressées de lire "les illusions de la psycho généalogie" de Nicolas Gaillard, qui démontre pourquoi nous ne devons pas porter de crédit aux modèles de la psychogenealogie
Psychogénéalogie et épigénétique sont deux choses différentes. Mais effectivement ça n'est pas clair ici (bon ça reste une chronique humoristique et non un cours de bio)
C'est tout l'opposé des pseudo-sciences. On parle ici d'épigénétique, un sujet passionnant. On comprend mieux les névroses, les comportements et les traumatismes au sein de différentes populations.
cherchez l'article sur l'Afis de Christophe de la Roche Saint André, docteur en biologie et chercheur au CNRS. La psychogénéalogie peut-elle sortir de son statut de pseudo-science grâce à l’épigénétique ?@@emilezola4241
Ça peut y faire penser mais ce n'est pas le cas, Boris Cyrulnik a écrit au sujet de la transmission des traumas et des modifications cérébrales et génétiques qu'ils peuvent provoquer, études neurologiques à l'appui 🙂
Ma fille m'a dit qu'elle ne se souvenait pas de son enfance. On m'a expliquée que si je l'avais tabassée, elle s'en souviendrait. Ouf, pas de traumatisme.
Rahhhh mais papa tu vas encore faire pleurer maman en prétendant ne pas avoir d'enfant 🤨
Surtout ceux du fisc
"Heritage epigenetique transgenerationnels". Quand on sort ces thèse pour expliquer le besoin de reparations pour 500 ans de torture et de sevice esclavagiste. En face, ça crie "victimisation". La blague😂😂😂
Le déni facilite la vie, donc certains en abusent 😂
On a pas prouvé ça sur les êtres humains mais sur les mouches drosophile pour l'instant
Vous mélangez tout n'importe comment.
C'est tout de même bien bidon, tout ça...
Source : Toi.
Je veux pas te vexer mais je vais faire confiance à la science sur la génétique, surtout quand tout ce qui a été dit a été prouvé sur les mouches uniquement et seulement supposé pour les humains.
La génétique c'est loin d'être l'horoscope.
il se trompe. c'est déjà démontré chez les humains...@@Aalien31
Il y a aussi des tests incroyables sur les souris! Il y a une mémoire génétique qui associe odeur et danger et autres choses.
Faut regarder un peu des vidéos sur le sujet, c'est assez interessant!
@@sariputraa ça reste hypothétique de ce que j'ai compris.
Faire des expérience génétiques avec le protocole utilisé sur les mouches ou les souris risque d'être compliqué à mettre en place pour les humains d'un point de vue déontologique.
J'ai eu une copine ayant des grands parents d'origine polonaise qui a une phobie très spécifique : être dans une foule qui lui veut d'un coup du mal. Bizarre non ? c'est pas la peur de la foule, mais l'intention de la foule envers elle. Regarde ce qui s'est passé en pologne pendant la second guerre mondiale, notamment le massacre de polonais perpétré par des paysans ukrainiens (homme femme enfants qui ont démembrés du polonais à la pelle), ou des nazi...
j'ai plein d'autres exemples comme ça autour de moi.
Alors oui, on peut invoquer le biais de confirmation qui nous fait trouver des liens de causalités inexistants.
Cependant, on voit une sorte de "résonnance" troublante entre le passé d'une famille ayant connue une charge émotionnelle intense et le vécu d'une personne, et poser l'hypothèse qu'une "mémoire" est transmise de génération en génération pour survivre n'est pas intellectuellement déconnant, même si elle n'a pas été "validée" par la communauté scientifique, à date.
le roi du "je"
c'est son perso, sa personnalité ect
Ça s'appelle du journalisme gonzo.