L'éthique - David Olivier

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  • Опубліковано 11 січ 2025

КОМЕНТАРІ •

  • @raimonsabater
    @raimonsabater 11 місяців тому +3

    Merci pour ces exercices de pensée, parfois un peu abstraits, qui peuvent aider à imaginer ce que le grand projet de "refonder la morale" pourrait être.

  • @VeganeDeDroite
    @VeganeDeDroite 11 місяців тому +1

    Merci, sympa ce parallèle entre physique et éthique

    • @apala4857
      @apala4857 11 місяців тому

      Il avait donné la conférence intitulée "De la physique à l'éthique" au festival low-tech : au delà du concept organisé que nous avions organisé ! Elle est dispo sur UA-cam !

  • @raph2550
    @raph2550 9 місяців тому +1

    Top ! 👌

  • @Cedric-kq8yf
    @Cedric-kq8yf 11 місяців тому +2

    Chouette ! Ce sont des thèses (d'éthique substantielle, de métaéthique et de métaphysique) qui fonctionnent bien ensemble et permettent de former un ensemble cohérent et plausible. Mais je n'adhère plus à aucune d'entre elles.
    Tout en partageant bon nombre de prémisses et leurs implications, on peut argumenter en faveur de l'idée plausible que (1) les personnes existent et que (2) leur survie importe :
    (1) Si par personne on parle (a) d'une substance (b) qui transite dans le temps en étant entièrement présente à chaque instant, on est d'accord pour dire que cela n'existe pas, (a) du fait du principe de parcimonie ontologique et (b) de la prise en compte des implications de la relativité restreinte et générale. Mais ce que je désigne par personne est un ensemble d'états mentaux causalement reliés entre eux (cet ensemble implique ou est réductible à des connexions neuronales, mais laissons la philosophie de l'esprit de côté) et temporellement étendus (perdurantisme 4D).
    (2) En tant qu'utilitariste préferentialiste final personnel (et non plus utilitariste hédoniste objectiviste), je pense que la survie des personnes importe notamment si elles ont des désirs finaux qui concernent leurs parties temporelles potentielles localisées dans le futur ou qui impliquent leur survie (comprise comme continuité causale mentale).
    Et je ne suis bien sûr pas d'accord avec la thèse descriptive qu'est l'hédonisme psychologique, je pense qu'on peut avoir une pluralité de désirs finaux, personnels ou non, expérientiels sans être hédoniques et experientiels ou non.

    • @bibopolivier
      @bibopolivier 11 місяців тому +1

      On peut bien désigner par personne un ensemble d'états mentaux causalement reliés entre eux, mais alors quand je raconte ma journée à autrui, pourquoi ce fil causal entre états mentaux (mes émotions pendant ma journée -> les souvenirs que j'en ai au moment où je les raconte -> l'état mental de compréhension, de compassion, etc. chez mon ami) ne vaudrait-il pas comme constitutif d'une personne? Le fait que dans un cas la causalité n'implique que les intéractions entre circuits nerveux dans ma tête, et dans le deuxième implique un moyen «externe» de transmission - ma voix - me semble une distinction arbitraire; à moins de donner une valeur ontologique à un certain type de causalité, la causalité passant par les tissus nerveux; ce qui revient à réintroduire en sous-main cette substance mystérieuse permanente dans le temps.
      Aussi, dans les exemples donnés par Derek Parfit, il y a celui de la téléportation; encore impossible techniquement, mais en principe possible. Si je suis téléporté sur Mars, le fil causal censé représenter ma personne passe par le moyen physique «externe» de l'émission de signaux radio (david.olivier.name/fr/la-personne-et-le-tunnel-de-verre, section «La téléportation»). Ne constitue-t-il plus une personne, parce qu'il ne passe pas par le moyen traditionnel? Suis-je mort sur la Terre, avec une copie de moi, qui n'est pas moi, qui serait créée quelques secondes plus tard sur Mars, ou au contraire ais-juste voyagé sur Mars? C'est une question qui n'a pas de réponse non arbitraire. La seule solution cohérente est de considérer que la personne, fondamentalement, n'existe pas.

    • @Cedric-kq8yf
      @Cedric-kq8yf 11 місяців тому +1

      ​@@bibopolivier j'adhère à la théorie du stuff et je pense que tout découpage au sein de l'univers (constituant le seul objet) est conventionnel. Mais on peut avoir un "moi" comme partie conventionnellement découpée dans l'univers qui importe, autrement dit une partie de l'Univers qui importe, du fait de désirs finaux qui sont créateurs de valeurs. Le découpage conventionnel que je propose (continuité causale des états mentaux associée à une continuité causale neuronale ou à une continuité matérielle du cerveau, qui implique que la personne qui sort du teleporteur est une nouvelle personne - un nouveau ver-personne-4d avec le perdurantisme) présente en effet quelques difficultés comme celles mentionnées (tout en en évitant de nombreuses autres, notamment les cas classiques qui révèlent des problèmes de transitivité comme la fission-transplantation) mais qui ne me semblent pas insurmontables.
      J'ai l'impression que le non-personnalisme plaide en faveur de l'hédonisme, mais le préfèrentialisme plaide en faveur d'un personnalisme (dans mon cas de ce qu'on peut appeler une théorie de l'erreur révisionniste conventionaliste).
      Ton système, qui me semble cohérent et plausible, est passé de mon premier à mon deuxième système épistémiquement préféré, et le système dont je parle a désormais ma préférence épistemique (pour le moment).
      Cédric Stolz