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Christophe Dejours - Qu'est-ce que le travail vivant ?

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  • Опубліковано 22 лют 2011
  • Découvrez la suite de l'interview vidéo sur : essec.mediagong.tv/Dejours/
    Christophe Dejours - Professeur titulaire de la chaire psychanalyse -- santé -- travail au CNAM
    Chapitre 1 - Le taylorisme, Mai 68 et la Recherche sur le travail
    Chapitre 2 - On aura toujours besoin du travail vivant
    Chapitre 3 - Travailler, c'est se transformer soi-même
    Chapitre 4 - Le génie de la coopération
    Chapitre 5 - La tentative historique de se débarrasser du travail
    Chapitre 6 - Vers la servitude volontaire ?
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    Le nom de Christophe Dejours est sans doute lié chez nos contemporains à l'irrépressible médiatisation des suicides sur le lieu de travail. Les plus informés doivent aussi l'associer à ses attaques virulentes contre le mouvement de pensée porté par le prix Nobel d'économie 1978, Herbert Simon, et relayé par les noms de Michel Crozier, Ulrich Beck ou François Ewald. Un mouvement de pensée qui assura la victoire de la rationalité instrumentale ou stratégique sur l'approche subjective de l'être humain, saisi individuellement ou collectivement. Mais il semble difficile de cantonner Christophe Dejours à une critique négative même s'il ne la renierait sans doute pas, lui qui va jusqu'à voir dans les formes actuelles d'organisation du travail, la base d'expérimentation des nouvelles formes de domination sociale.
    Dépositaire du message de mai 68 qui fut le premier à interroger le rapport entre le travail et la construction de soi, Christophe Dejours fut au départ un acteur des politiques publiques initiées par la grande peur du patronat devant les plus grandes grèves que la France ait jamais connues. Une suite au taylorisme devait être inventée pour éviter la fin de la société et du capitalisme, et le CNAM eut à gérer des bourses dont Christophe Dejours bénéficia. Le contrat de recherche imposait de mener un projet qui alliait un approfondissement de sa discipline d'origine, pour lui la médecine et la psychanalyse, et l'apprentissage d'une nouvelle, ce fut l'ergonomie au CNAM. De cette alliance, Christophe Dejours a tiré une « psychodynamique du travail », une théorie du travail vivant car si le travail peut engendrer le pire, il a aussi le pouvoir d'engendrer le meilleur.
    Pour comprendre la théorie de Christophe Dejours, il faut accepter de considérer le travail comme ce qui ne marche pas comme prévu, comme un réel qui résiste et qui fait souffrir celui qui insiste quand même. Travailler c'est échouer, puis se laisser envahir par le travail bien au-delà des horaires, endurer cette situation en y ajoutant suffisamment d'intelligence pour surmonter la difficulté, et alors le travail procurera du plaisir. La reconnaissance, du point de vue individuel, c'est la certitude que quelque chose s'est passé parce que la souffrance engendrée par le travail a été transformée en plaisir. Cette certitude dépend d'une épreuve de jugement qu'aucune évaluation de performance individuelle ne saura saisir.
    Pour Christophe Dejours, la focalisation actuelle sur la performance individuelle occulte complètement ce qu'il appelle « la coopération ». Justement parce que ça ne marche pas, les collaborateurs sont amenés à se livrer à une activité fondamentale, l'activité déontique, c'est-à-dire l'invention des règles du travail, celles qui deviendront les règles du métier, celles dont le respect permettra la reconnaissance tant attendue de l'appartenance à une communauté de métier. Pragmatiques, de plus en plus conscientes que les mesures de la productivité et de la performance individuelle manquent de signification, de grandes entreprises prennent maintenant le chemin du laboratoire du CNAM pour apprendre la coopération.
    Il reste à s'interroger sur le fait que les écoles professionnelles françaises qui, d'après Christophe Dejours, auraient dramatiquement négligé l'enseignement du travail au profit de la gestion, pourraient bien être en train de le réintroduire par le biais de l'apprentissage. Et celui-ci ne deviendra t-il pas le moyen de différencier celles que le travail préoccupe et les autres ?

КОМЕНТАРІ • 3

  • @axeldrane
    @axeldrane 9 років тому +6

    Interesting sppech but VERY misleading title...he doiens't once answer thhe question "Qu'est-ce que le travail vivant ?" , but rather explains how the evens of 68 led to defining 'psychodynamique du travail'....travail vivant is a different issue entirely.

  • @zoubidalessoued1848
    @zoubidalessoued1848 5 років тому

    svp la citation à 2:00 , c est qui l 'auteur ?