Nous avions une solution dans les années 50 60...à l'époque où notre système éducatif était envié. Elle a été massacrée en diminuant progressivement les exigences scolaires et le niveau des examens. Il eu fallu rester intransigeant sur ces minima et valoriser bien davantage d'autres exigences (d'ordre manuel ou sportif ou humain ou autre ) pour ceux ne pouvant y prétendre. Au lycée ou au collège il y avait des classes de bons et des classes de moins bons, pas des groupes de niveau car un bon en math ou en français ou en sciences n'est jamais franchement mauvais dans les autres matières (tout au moins jusqu'à un niveau bac de l'époque). Il y avait par exemple plusieurs classes de 4ème: 4ème a, 4ème b. etc.. La répartition par classe était faite par les profs sans qu'on sache jamais si on était parmi les meilleurs ou les moins bons. De ce fait il pouvait y avoir de l'émulation dans chaque classe et personne n'était à la dérive. On pouvait aussi avoir jusqu'à quarante élèves par classe et parfois plus sans vrai problème grâce à des niveaux homogènes. L'année suivante les cartes étaient rebattues en fonction des résultats de chacun. Sur décision des profs il y avait redoublement pour ceux qui avaient décroché et il était rare qu'un élève doive redoubler deux fois au cours du cursus 6ème terminale. Les parents n'avaient rien à dire. Mais bien sur l'accès en 6ème se faisait sur examen. On n'avait pas au lycée d'élèves ne sachant ni parler en français, ni lire, ni écrire, ni faire une règle de trois correctement. Il me semble aussi qu'il y avait une limite d'âge pour cet examen qu'on ne pouvait pas repasser éternellement. L'âge en 6ème allait de 10 à 13 ans maximum .
Dans une classe hétérogène il n'y a pas d'émulation possible: les meilleurs s'ennuient et n'ont pas besoin de travailler, les mauvais n'ont aucun espoir de progresser car ne comprenant rien. Pour ces deux catégories seule solution: changer de lycée ou aller dans le privé ce que seuls les plus aisés peuvent se permettre. En voulant mettre tout le monde au même niveau on coupe les têtes , on favorise la médiocrité et on abandonne les meilleurs et les derniers. Et finalement on trie par l'argent.
Oui, c'était bien ainsi. Mais tous les enfants n'allaient pas au lycée. Les décisions prises pour sabrer l'Education publique sont politiques : on a voulu en faire baisser le niveau en diminuant drastiquement les heures de français. C'est une catastrophe voulue...
Certainement. Nous avions les latin-maths A, B, C. On avait les scientifiques A, B... Et quand on était peu performant en maths on demandait au prof ou au gars qui était bon en maths de réexpliquer... On ne faisait pas un problème de "stigmatisation", on réagissait, on se bougeait les fesses et finalement on s'en sortait.
Il y avait surtout une nette distinction entre ceux qui allaient au lycée et ceux qui arrêteraient vite l'école La massification scolaire c'est les années 70 hein
(années 70) le lycée professionnel faisait un tri avec le lycée général. Acquérir un bac de secrétariat sténo dactylo c'était déjà honorable même si on ne le ressentait pas comme ça. On est con quand on est jeune...@@rastarapha
Les élèves du groupe 1, vont plus lentement donc ils ne voient pas tout le programme ; si les élèves changent de groupe ils ne peuvent pas suivre car les autres sont plus avancés dans le programme. Donc, au final ceux du groupe 1 doivent redoubler pour voir tout le programme.
Le désastre, c'est *Blanquer* , ministre choisi par madame Brigitte Macron et ayant fait toute sa scolarité à Stanislas, entre sabre et goupillon. Leur unique ambition : créer une filière d'apprentissage offerte par l’État aux employeurs et des écoles de domestiques pour l’hostellerie-restauration ainsi que des manœuvres peu chers pour le BTP et l'agriculture.
le désastre a commencé bien avant Blanquer , il n'a fait que parachever la destruction de l'instruction, tout en imposant l'obsession des pervers pédérastes ripoublicains avec leurs cours de "sexualisation" des enfants
Franchement vous êtes à côté de la plaque. Blanquer a fait beaucoup mais il est impossible de bouger le mammouth qu'est l'EN, c'est tout. Tous ces politiques qui viennent nous baratiner pour nous donner l'espoir que les choses s'améliorent ne peuvent pas y arriver car c'es l'administration qui est la plus forte avec plein de hauts fonctionnaires qui font semblant de vouloir faire bouger les choses et qui finalement ne changent rien. Un fonctionnaire, ça fonctionne, ça garde les choses telles que ça l'arrange à lui seul...
Les groupes de niveaux au collège : c'est une école au service de la classe sociale de gabriel Attal . C'est aussi fracturer encore un peu plus la société.
Les groupes de niveau sont une évidence. Les inégalités sociales ne se jouent pas à l'échelle d'une classe. Elles se jouent à l'échelle de la ville, les différences dérangeantes sont celles entre les lycées, pas celles entre les élèves qui ont, sont, et seront toujours là.
Le métier est tellement attractif que le ministère met des annonces sur les baguettes de pain et qu'il prolonge les dates d'ouverture du concours. La vérité c'est que personne ne veut venir dans l'éducation nationale et que de nombreux enseignants souhaitent changer de métier.
La dégringolade en maths existe avant même d'atteindre le lycée. Si le groupe des forts en maths du collège alimente demain davantage la spécialité maths du lycée, l'option maths expertes et la spécialité physique-chimie, ce sera bien car ça évitera d'aller chercher des ingénieurs étrangers pour se réindustrialiser. Que les juristes, historiens ou autres profs de philo (qui comme Luc Ferry n'utilisent pas les maths) aient arrêté les maths au lycée, à vrai dire, ce n'est pas très grave.
Blanquer n'a pas arrangé la situation qui date de plusieurs années, sa réforme du lycée/baccalauréat l'a même empirée mais il n'est pas le seul responsable. J'ai donné des cours particuliers pendant 6 ans et c'était en grande majorité des mathématiques. La dernière année où j'ai enseigné (2021-2022), j'avais un élève de 4ème qui ne connaissait pas ses tables de multiplication alors que c'est censé être maîtrisé en sortant de l'école primaire. En tout cas, cela l'était à mon époque.
Tout cela c'est de la communication...Remettez le port de la bouse obigatoire ( tous les élèves sont pareils). Chaque jour 10 minutes de morale dans les collèges. Des profs : chemise et cravate : d'abord le respect. L'exigence sur les niveaux :français, maths.Des enfants arrivent au collège alors qu'ils ne savent pas lire.
Dire que les groupes de niveau accentuent les différences sociales, c'est vraiment se tromper selon moi. Puisque ce sont les lycées qui sont "de niveau". Au sein d'un même lycée, ce ne sont pas forcément les plus bas socialement les moins bons en maths. C'est faux. Faites des groupes de niveau, il y aura des jeunes motivés très intelligents de tout niveaux social dans le groupe des bons en maths.
le niveau scolaire des élèves au niveau national est directement corrélé au niveau social des parents. donc ces classes de niveau ne feront que creuser les inégalités sociales. Quand le calssement PISA indique déja que la France est un des pire pays au monde dans ce domaine...
*Blanquer* ministre pendant 5 ans : dégringolade au classement pisa. *Bruno Le Maire* ministre depuis 2017. Les résultats sont là : pauvreté galopante, augmentation de gens à la rue avec une nouveauté : des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des nouveaux-nés à la rue. Le Maire a fait des économies . *Aurore Berger* va envoyer encore plus de gens à la rue avec ses mesures répressives à l'encontre des parents en difficulté.
Si le brevet est un examen d’entrée au lycée il faut que la scolarité obligatoire soit portée à 18 ans… sans cela (notamment m) ça va être inévitablement du tri social…
Les groupes de niveaux. Premièrement, cela ne fonctionne pas. Grand nombre d’études prouvent qu’avoir des forts et des moins forts tirent ces derniers vers le haut, dans n’importe quel domaine. Mais le plus préoccupant Monsieur Attal, c’est la libéralisation de l’éducation nationale. D’un côté « les bons », de l’autre « les nuls ». De la pure rivalité, de la concurrence. Mais le savoir n’est pas un marché, Monsieur Attal. Le savoir ne se monnaie pas. C’est la base même d’une démocratie : s’assurer que le peuple sait. Et je ne parle ni des conséquences psychologiques sur ces stigmatisations liées au savoir des élèves, ni des stigmatisations liées à la classe sociale des élèves ou de leur environnement, un réel tri social. Mais rien d’étonnant, lorsque le ministre de l’éducation ne connaît l’école publique que du devant, lorsqu’ils se promènent dans la rue, lui et ses années bourgeoise à l’alsacienne. Démissionnez, Monsieur Attal.
Les élèves les plus en difficultés n'en sauront pas moins qu'aujourd'hui surtout en bénéficiant de classes plus réduites. Donc je ne vois pas bien quel risque on court en fait. Le fort en maths qui vient expliquer avec pédagogie à celui qui ne comprend rien, c'est une fable diffusée par des pseudo scientifiques qui n'enseignent pas. La plupart des profs savent très bien qu'il est impossible de s'occuper correctement de tous les profils quand ils sont présents dans une même classe...et il est important pour le pays et pour la promotion sociale de certains élèves doués de ZEP de pousser les bons le plus loin possible.
@@maryvonnedenis6304sauf que depuis les années 60 moultes études ont démontrées que les classes de niveaux sont contre productives et ne font que creuser les écarts sociaux.
L'école reproduit, voire aggrave les inégalités sociales, vrai. Que ce gouvernement, pour qui certaines personnes ne sont rien, veuille changer l'ordre politique des choses, qui peut y croire. Une mobilisation des moyens publics considerable devrait être l'imperatif de tout gouvernement. L'égalité des chances est à construire contre le système politique dominant.
*Blanquer* ministre pendant 5 ans : dégringolade au classement pisa. *Bruno Le Maire* ministre depuis 2017. Les résultats sont là : pauvreté galopante, augmentation de gens à la rue avec une nouveauté : des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des nouveaux-nés à la rue. Le Maire a fait des économies . *Aurore Berger* va envoyer encore plus de gens à la rue avec ses mesures répressives à l'encontre des parents en difficulté.
Revenez aux fondamentaux! Que les gosses sachent à nouveau lire écrire et compter à 7 ans et calculer à 8 après avoir appris les tables de multiplication par coeur! C'est si difficile que ça?
Ma femme m’a annoncé le sujet du cours d’histoire au collège. Ce dernier tourne autour de l’islam, du prophète, du coran…. Beaucoup de parents réfléchissent où mettre leurs enfants.😢
Malheureusement, le programme et les profs sont les mêmes dans le privé. Le collège privé à catho de chez moi c'est du wokisme dans tous les cours : histoire, instruction civique, anglais, espagnol et même arts plastiques.
Justement, le manque de moyens implique que les effectifs des forts et des moyens seront explosés. Il n'y a pas les profs en face des besoins créés par le concept. Mais comment faire dans des collèges déjà de taille insuffisante avec plus d'élèves dans des salles devenues trop petites, ce qui est déjà le cas depuis 5 ans ? Les dotations de moyens données par les rectorats en février aux établissements sont vraiment insuffisants pour répondre à la réforme. Donc pour arriver faire des groupes, il va déjà falloir enlever des moyens aux autres matières. Par ex, à mon petit niveau, je perds mes 3 demi-groupes en anglais, pour rendre des moyens aux maths et au français. Il manque toutefois encore des profs de fr et de maths pour les assurer ces heures ... Et on ne pourra pas faire des groupes de 35 d'un côté pour avoir un groupe de 15 de l'autre, donc on va trier les élèves en fonction de nos contraintes et certainement pas de leur niveau. Le groupe des faibles sera plus gros, car on nous laisse l'autonomie (genre il n'y a pas les moyens, mais non puisqu'on vous laisse faire comme vous voulez. Au manque de moyen on nous répond "autonomie de l'établissement"). Il va y avoir des tris injustes. Comme on doit mettre tous les cours de français et de maths en même temps pour ça marche, on n'a pas assez de profs, donc on va faire deux barrettes de maths et deux de français pour 4 groupes (ils auront tous cours en même temps). Mais il n'y aura qu'un groupe de faible. Par ex la 6è 1 à 4 aura un groupe de faible. Mais ce sera pas possible de "recruter" des faibles dans la 6è5 à 8. En résumé, on va recruter 15 faibles sur 4 classes et ce ne sera pas possible sur les 4 autres C'est juste ? Sauf que la composition de la classe sera faite en amont de les connaître et il est interdit de toucher à l'hétérogénéité pour les autres cours, on doit donc continuer à répartir les élèves dans des classes non homogènes. Si votre enfant est faible, mais qu'il n'y a pas de groupe de faibles fléché pour sa classe, tant mieux il sera avec les moyens. Si votre enfant est très moyen mais qu'il faut prendre dans ce vivier de 4 classes au lieu de 8 pour trouver les 15 (pardon au moins les 20), il serait mieux chez les moyens mais il risque de finir chez les faibles.... Le groupe de faible s'appelle en réalité une classe segpa et le choix des élèves sera un peu aléatoire, sans concertation avec les parents. Ce que les gens ne comprennent pas, car les média ne creusent pas, c'est que les contraintes logistiques engendrées par la réforme, qui n'en porte pas le nom alors qu'elle a des répercussions incroyables, la rend débile. Sans même parler de l'intérêt de faire des groupes de niveaux. On manque de plages horaires et de classes pour mettre tous les cours de maths et français en même temps, donc les projections qu'on a fait impliquent d'augmenter le nombre de créneaux de cours (cours de 17h à 18h, cours le samedi matin...) : en gros on fait du collège un lycée. On anticipe de nombreux trous dans les emplois du temps des enfants et des profs (qui n'ont pas de bureau et d'ordis pour travailler au collège, les salles sont prises par d'autres profs quand ils n'ont pas cours). Chez nous on négocie déjà de récupérer une salle de permanence, mais la direction nous dit qu'au contraire elle en aurait besoin de plus et qu'elle ne veut pas avoir des classes dans la cour à toutes les heures...C'est entre autre pour cela que les directions sont vent debout : elles n'ont pas les moyens de mettre en place cela. Et je n'ai même pas parlé de l'intérêt ou pas de "groupes de niveaux" J'ai déjà testé dans mes demi-groupes pour faire un travail de remédiation avec les uns et un travail de civilisation avec les autres, ponctuellement ça passe, mais les gosses détestent et hurlent à la stigmatisation, je n'ai pas aimé non plus, ça ne m'a pas aidé dans ma pédagogie au final. Les profs de maths et de français n'auront plus de groupe classe (ils auront des élèves différents de leurs collègues), comment faire pour le suivi d'une classe, les sorties scolaires, les projets transversaux (un travail invisible mais pourtant qui prend du temps). Cela atomise les projets déjà construits et qui fonctionnent. Bref, du néo-libéralisme pur : détruire pour demander de tout reconstruire en "cachant" la réduction des moyens, sans consulter les principaux intéressés. J'ai quitté l'entreprise après 15 ans d'expérience dans le privé pour ça (la parte de sens) et je retrouve la même désorganisation organisée et merdier dans l'EN. Sauf qu'on ne gère pas du fric mais les futurs citoyens de demain. Et qu'est-ce qu'on les malmène, les pauvres ! Déjà que de plus en plus de parents sont démissionnaires, réac envers les profs ou peu visionnaires de ce qui attend leurs enfants dans la vie plus tard en les traitant comme des princes ou princesses !
Dans les années 60 à 70 où on a connu un pic d'experimentations, en psychologie experimentale. il avait été établi clairement (en double aveugle) que de confier à un enseignant un groupe censé avoir un "niveau", amenait celui ci à se comporter en fonction de ce niveau....sans avoir lui même conscience qu'il le faisait Il s'adaptait à ce qu'il était censé avoir Et cela entrainait aussi des repercussion sur les comportements des individus d'un groupe donné l'experience a consisté à diviser un groupe d'élèves en trois sous groupes "faible, moyen et forts Et de confier chacun des trois à trois enseignants dédiés qui étaient avertis du niveau du groupe qu'ils prenaient respectivement en charge pour l'année J'écourte : En fin d'année, un même controle appliqué par un enseignant tiers , à chaque éleve des differents groupes a montré .que globalement, par groupe, on retrouvait cette difference nette de niveau, determinée en début d'année Oui mais.....et tu l'auras senti venir, je pense........la composition des trois groupes du début avait été réalisée de façon totalement arbitraire SANS aucun test de niveau individuel
C'est quand même marrant, tout le monde chiale au sujet du manque de profs et *absolument personne* ne parle du peu qu'on les paie, alors que c'est la base du problème. Prof c'est dur comme métier, et on se comporte comme si c'était réservé à des pigeons prêts à se sacrifier. T'en trouve des pigeons. Mais des pigeons bons en maths ? Pas tant que ça.
1035 postes offerts. 568 admis. Oui. C'est un problème d'attractivité. Mais une note de 5,13/20 pour être admis. C'est soit une absence d'exigence, soit un système de notation fantaisiste qui ne reflète pas la réalité. Il ne peut pas nous expliquer qu'il supprime > pour avoir des notations signifiantes pour les élèves, et en même temps, avoir des notations délirantes pour les profs. En terminale, les lycéens n'ont pas des cours de syntaxe, de grammaire, d'orthographe ou de mise en forme qui seraient fondamentaux pour leurs études supérieures. Leurs cours de français sont des cours de littérature, de culture générale. Ce n'était pas le cas pour les cours de maths que Blanquer a supprimé. Ce qui a mis en difficulté tout l'enseignement supérieur. Ces cours ont été restauré. Mais comment peut on dire, que l'examen du baccalauréat de maths va être une vraie validation pour l'enseignement supérieur ; si on le fait passer en première, en faisant l'impasse sur tout ce qui est abordé en terminale ? Comment avec des enseignants en sous effectif et/ou recrutés sur la basse d'une baisse d'exigence (donc nécessitant une formation de remise à niveau), peut-il prétendre réussir à organiser des groupes de niveau ? Avant de déclencher cette politique, il faut d'aborder avoir atteint le nombre nécessaire d'enseignants pour la mettre en oeuvre. Il nous parle de la charrue, alors qu'il n'a pas de bœuf dans l'étable.
"Ce n'était pas le cas pour les cours de maths que Blanquer a supprimé. Ce qui a mis en difficulté tout l'enseignement supérieur. " Non. Ne pas faire de maths au lycée ne met pas du tout en difficulté l'enseignement supérieur non scientifique et l'heure et demie qui a été ajoutée en première ne concerne pas les élèves qui suivront un enseignement supérieur scientifique. Ce qui met en difficulté l'enseignement supérieur scientifique, c'est l'impossibilité de suivre deux spécialités scientifiques en plus des maths alors que 50% de l'emploi du temps est consacré à des disciplines non scientifiques. Le lycée ne doit pas être un rattrapage du collège. En vérité, tout ce qu'on demande de rajouter au tronc commun du lycée aurait dû être acquis avant le brevet des collèges à l'exception de la philo. Il aurait mieux valu ajouter une spécialité en réduisant le tronc commun et donc en admettant qu'on puisse abandonner une discipline importante, fusse-t-elle les maths. En primaire et au collège on apprend ce qui sert dans la vie de tous les jours. Au lycée et dans le supérieur, on apprend ce qui sert dans le métier qu'on va choisir. Ainsi si on est prof de philo puis ministre de l'éducation nationale, on n'a pas besoin de faire des maths au lycée...et si on est ingénieur, on n'a besoin en langues que de l'anglais et on peut se contenter de la moitié du programme de philo.
Cool. Et tu vas les payer ? Non parce que "j't'essplique", je pourrais enseigner les maths, mais je vais pas quitter mon job d'ingé pour toucher le SMIC.
@@TheNefastor Je veux que mes impôts partent moins dans la poche des grandes entreprises qui s'en servent pour mieux payer leurs actionnaires, moins de réductions d'impôts pour les ultra-riches et plus de pauvres.
@@EmmanuelBouillon0bah tu connais la solution, on te l'a apprise en cours d'histoire. Allez hop, file à l'Elysée avec tes potes et renverse le gouvernement. "Je veux"... le père noël il existe pas. T'es un grand garçon, bats-toi pour ce que tu veux.
@@TheNefastorjustement il faut metre le budget dans l'éducation nationale pour inciter plus de gens et les meilleurs à devenir prof. Etrangement il n'en est jamais question avec ce gouvernement.
Les mesures sont timides et tardives. Toutes ces mesures ( la methode de Singapour, pouvoir au profs pour le redoublement, classes de niveau ( a Singapour, a partir du CE1 en maths, sciences,, anglais, langue etrangeres), reussite au brevet pour acceder au lycee, uniforme, et beaucoup, beaucoup dáutres ont ete miises en place a Singapour et dans les systemes educatifs asiatiques performants depuis des decennies. Ca fait plus de 10 ans que La Librarie des Ecoles a traduit et adapte la methode de Maths de Singapour pour la France et ce nést que maintenant qu'un Ministre de lÉN se decide enfin de reconnaitre sa valeur !!! Comme 20 points au PISA sont l'equivalent dúne annee de scolarite, la difference en Maths de 100 points entre Singapour (575) et la France (474) dans létude PISA de 2022 represente un retard de 5 ans de scolarite en Maths. La difference en comprehension de léxpression ecrite (en fait, tres axee sur lésprit critique) est de 70 points ou 3 and et demi (Singapour = 543, France = 474) . L''anglais nést pas la langue maternelle des eleves singapouriens. La methode de Singapour pour les Maths est, en partie, basee sur l'approche CPA (Concrete>Pictorial> Abstract), Concret> Image>Abstrait mais il ya beaucoup d'autres approches heuristiques comme, par exemple, la modelisation. La video suivante explique la modelisation. ua-cam.com/video/yQ50dvi-b6k/v-deo.html Comment un eleve de CE1 ou Grade 2 dans une ecole singapourienne et non pas CM2 (comme lá dit la dame) pourrait-il resoudre un exercise de Maths normalement donne a un eleve de 4eme?
A singapour on met les moyens dans l'éducation nationale. En France les profs sont payés au lance pierre et on en manque terriblement. Si on commencait par mettre des prfs dans toutes les classes ?
Bizarrement ces groupes de niveau ressemblent à une façon de sauver les meilleurs… qui aura les groupes des élèves en difficultés (les vacataires, les nouveau profs ?) Difficile de croire qu’on aura le nombre suffisant de prof pour encadrer des classes sur mesure de redoublant et de prépa lycée quand on a déjà pas de remplaçant quand un prof a une gastro (enfin ça dépend des « territoires » évidemment !)
> Bizarrement ces groupes de niveau ressemblent à une façon de sauver les meilleurs < Pourtant ce sont les élèves avec le plus de difficultés qui auront encore le plus d'aide, classe de maximum 15 pour ceux en difficulté. Cela semble juste pour tout le monde > Difficile de croire qu’on aura le nombre suffisant de prof pour encadrer des classes < Comme il l'a dit, il ne demandera plus un diplome de Master 2 pour être enseignants, rendant le métier plus accessible, les premières années risque d'être compliquées oui.
On ne peut pas faire des classes de 15 élèves pour tout le monde, donc pour que ceux qui en ont besoin en profitent, il faut bien les trier. D'autre part un des problèmes les plus préoccupants de PISA dont on ne parle pas, est que les meilleurs sont d'années en années moins bons et moins nombreux. D'ailleurs les profs de CPGE s'en inquiètent. Si donc on ne sauve que les meilleurs par cette réforme, ce sera déjà très important.
@@maryvonnedenis6304et on fera quoi du reste des citoyens ? On ne fait pas tourner un pays comme la France avec une peite élite privilégiée et une majorité de cancres.
@@maryvonnedenis6304 Je confirme. De manière générale, les élèves doués ou simplement motivés souffrent énormément du système actuel. Les cours n'avancent pas, répètent 100 fois la même chose, les profs passent leur temps à faire de la discipline.
Petit aparté sur ce qui ce fait en Suisse, du moins à Genève, de nos 12 ans à nos 15 ans nous sommes classés en 3 groupes, la sélection se fait selon la moyenne obtenue en dernière année de primaire 11-12 ans chez nous. Entre ces 3 groupes les memes disciplines sont enseignées mais pas avec les mêmes exigences ni le même nombre d´élèves par classe. Ceci permet aux élèves des groupes inférieurs d´être moins nombreux et de suivre un enseignement plus adapté a leurs aptitudes, ces élèves ne sont pas cloisonnés au niveau qu’ils sont et peuvent ainsi remonter ou descendre de niveau en fonction de leurs résultats. Ce système est certes sélectif, mais il permet d’orienter les élèves dans une suite des études obligatoires qui leur correspond, ceux du niveau le plus élevé iront dans notre équivalent du lycée et ceux du deuxième et 3eme niveau ont le choix entre des écoles de culture générale inférieures au lycée, des écoles de commerces et des apprentissage reconnus en suisse pour des tas de métiers . Bref, ce système prouve son efficacité à Genève et même si il créer une sélection des les 12 ans, il permet d’orienter plus rapidement des élèves vers des branches dont le niveau d’apprentissage nécessaire est moins élevé!
C"est au fond le système qui existait avant le collège unique. C'était évidemment le plus efficace. Mais les gauchistes refusent d'accepter l'idée que les enfants ne sont pas égaux intellectuellement (et cela n'a d'ailleurs rien à voir avec la classe sociale). Le gauchisme a détruit l'éducation nationale et de manière générale le pays.
Vous arrivez à juger les aptitudes d'un enfant de 12 ans, alors vous êtes très fort. Vous avez ceux qui ont des difficultés en raison de dys, d'autres qui ont un environnement familial difficile. Je trouve cette société très égoïste qui laisse peu de chances aux plus pauvres (la Suisse). Un enseignement adapté à ses aptitudes à 12 ans, je trouve que c'est trop tôt. Beaucoup de jeunes se réveillent par la suite et il faut un enseignement équivalent pour tous jusqu'à la troisième. Je vis au Canada et heureusement qu'ils n'ont pas cette mentalité.
Au delà de 15 participants par groupe il est impossible de créer une dynamique de groupe sans laquelle tu n'auras aucune entraide entre les individus ,aucun sentiment d 'appartenance et donc un abandon des plus démunis Pourquoi croyez vous que pour un jeu de cour de récré , le foot ou le rugby on a 5 cadres? hein? Ces données , conditions sont connues depuis 1960! Tous les ministres ou recteurs le savent ici comme ailleurs depuis ! Pour des raisons économique école de masse, de làcheté individuelle, de renoncement dù à un aveuglement collectif, on a glissé dans l échec! ! A 30 élèves par classe le temps de parole par sujet est de 10 secondes! Du dis quoi? Après l 'exposition du cours par le prof, , questions posées, correction, relance ,l 'élève timide pourra se cacher devant la masse! Mr le ministre est comme mr Lang, Fillon, Allegre ,Royale, Bayrou, oh ministres intêgres......délibérément aveugle! Les expériences de classes dédoublées , petite école en zone sensible doivent être généralisées! Mr le ministre est aveugle ou nous trompent comme ces illustres prédécesseurs! une tromperie politique! Mr Attal triche, selon moi, et nous dit " école de la sincérité! validez de gràce ! Je cite des faits! Travaux en psychosociales , Moscovici, Saez Forbes connus depuis les années 1960 ! Cours de langues? 1 seconde de temps de parole? Tu progresses comment collectivement?
Faut arrêter ça. 2000 nets en démarrant, c'est pas si mal pour 7 mois de boulot par an. Mutuelle spécifique moins chère, pret plus accessibles, 1 jour de carence maladie, droit de retrait, sécurité de l'emploi, retraite mieux rénumérée que le public..... Faut vraiment arrêter. Ou alors claquer sa dém et découvrir le monde merveilleux du privé.
@@guillaumegambiez2375 Loi de l'offre et de la demande : il y a de plus en plus de démissions et tous ceux qui sont passés dans le privé sont contents du changement. On ne fait plus le plein dans les concours. Si le métier vous intéresse surtout n'hésitez pas. Pistes possibles : - Reconstituer une EN en 5 ans recrutant au bac pour les PE où on est rémunéré (contre quelques années d'obligation d'enseignement à la sortie) - Recruter les professeurs de collège en licence en les formant à la pédagogie en EN pendant 2 ans avec un master spécifique. - Payer les profs de maths et de physique certifiés ou agrégés selon les lois du marché pour ces filières de formation (donc à un salaire plus élevé que les autres profs) ...
@@guillaumegambiez2375 Les profs quittent le métier justement, les autres attendent avec impatience la retraite. Le problème ce n'est pas le salaire (bien qu'à Paris c'est compliqué de vivre avec 2000€), mais le comportement des élèves qui rend ce métier cauchemardesque.
Mr. Attal, merci de vouloir améliorer les choses car nous sommes vraiment dans une catastrophe, à tel point que c'est possible d'enseigner mieux à la maison qu'en classe à l'école, les enfants apprendraient chez eux pour la plupart beaucoup plus facilement à lire, compter, calculer, mémoriser, comprendre, etc... Mais votre bonne volonté risque de se briser sur le mammouth qu'est l'administration, les hauts fonctionnaires du ministère, etc. On se montre coopératif et quand vous avez le dos tourné on continue comme avant...
Les gens sont juste de plus en plus pauvres C'est le facteur le plus déterminant encore ajd Alors que tout était déjà dit par les sociologues dans les années 70
Blablabla. Attal tu bouches le trou que Blanquer a creusé. Blablabla. Le prochain recreusera ce même trou. Au final la seule chose qui est effective ce sont les économies sur le dos de l'éducation et des services publiques: moins 2500 profs en moins au budget 2024 passé en 49,3. Blalblabla...
Les résultats sont visibles ! *Blanquer* ministre pendant 5 ans : dégringolade au classement pisa. *Bruno Le Maire* ministre depuis 2017. Les résultats sont là : pauvreté galopante, augmentation de gens à la rue avec une nouveauté : des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des nouveaux-nés à la rue. Le Maire a fait des économies . *Aurore Berger* va envoyer encore plus de gens à la rue avec ses mesures répressives à l'encontre des parents en difficulté.
Pourquoi chez Macron, faut toujours que ce soit une bonne idée tirée d'un chapeau un jour de crise qui prime sur l'élaboration-délibération collective ? C'est le mythe de l'homme providentiel ou du monarque ?
Dans toute décision il y a les partisans et les hostiles. A un moment il faut bien décider et c'est le rôle des politiques au pouvoir. La gauche aussi en son temps a pris beaucoup de funestes décisions...
Jusqu'à présent vous avez choisi les ministres de l'EN ? Pap Ndiaye ça vous convenait mieux comme nom ? Parce que moi je ne veux pas revoir Peillon même si c'est un nom qui vous convient mieux.
Blanquer, Ndiaé, Attal, ça les démange tous de rabaisser l'exigence sociale de l'enseignement public à celle des écoles privées... Des entreprises où on fait suer le burnous des salariés
Avant le lycée, il serait bon que les éléves sachent parler, lire, écrire et comprendre le français pour entrer au collège, le wesh que parle la faune allawakbariste n'etant pas une langue.
Nous avions une solution dans les années 50 60...à l'époque où notre système éducatif était envié. Elle a été massacrée en diminuant progressivement les exigences scolaires et le niveau des examens. Il eu fallu rester intransigeant sur ces minima et valoriser bien davantage d'autres exigences (d'ordre manuel ou sportif ou humain ou autre ) pour ceux ne pouvant y prétendre.
Au lycée ou au collège il y avait des classes de bons et des classes de moins bons, pas des groupes de niveau car un bon en math ou en français ou en sciences n'est jamais franchement mauvais dans les autres matières (tout au moins jusqu'à un niveau bac de l'époque). Il y avait par exemple plusieurs classes de 4ème: 4ème a, 4ème b. etc.. La répartition par classe était faite par les profs sans qu'on sache jamais si on était parmi les meilleurs ou les moins bons.
De ce fait il pouvait y avoir de l'émulation dans chaque classe et personne n'était à la dérive. On pouvait aussi avoir jusqu'à quarante élèves par classe et parfois plus sans vrai problème grâce à des niveaux homogènes. L'année suivante les cartes étaient rebattues en fonction des résultats de chacun.
Sur décision des profs il y avait redoublement pour ceux qui avaient décroché et il était rare qu'un élève doive redoubler deux fois au cours du cursus 6ème terminale. Les parents n'avaient rien à dire.
Mais bien sur l'accès en 6ème se faisait sur examen. On n'avait pas au lycée d'élèves ne sachant ni parler en français, ni lire, ni écrire, ni faire une règle de trois correctement. Il me semble aussi qu'il y avait une limite d'âge pour cet examen qu'on ne pouvait pas repasser éternellement. L'âge en 6ème allait de 10 à 13 ans maximum .
Dans une classe hétérogène il n'y a pas d'émulation possible: les meilleurs s'ennuient et n'ont pas besoin de travailler, les mauvais n'ont aucun espoir de progresser car ne comprenant rien. Pour ces deux catégories seule solution: changer de lycée ou aller dans le privé ce que seuls les plus aisés peuvent se permettre. En voulant mettre tout le monde au même niveau on coupe les têtes , on favorise la médiocrité et on abandonne les meilleurs et les derniers. Et finalement on trie par l'argent.
Oui, c'était bien ainsi. Mais tous les enfants n'allaient pas au lycée. Les décisions prises pour sabrer l'Education publique sont politiques : on a voulu en faire baisser le niveau en diminuant drastiquement les heures de français. C'est une catastrophe voulue...
blanquer a carrément supprimé des heures de math au lycée
et on s'étonne !
@@mireillewolff7715
Certainement. Nous avions les latin-maths A, B, C. On avait les scientifiques A, B... Et quand on était peu performant en maths on demandait au prof ou au gars qui était bon en maths de réexpliquer... On ne faisait pas un problème de "stigmatisation", on réagissait, on se bougeait les fesses et finalement on s'en sortait.
Il y avait surtout une nette distinction entre ceux qui allaient au lycée et ceux qui arrêteraient vite l'école
La massification scolaire c'est les années 70 hein
(années 70) le lycée professionnel faisait un tri avec le lycée général. Acquérir un bac de secrétariat sténo dactylo c'était déjà honorable même si on ne le ressentait pas comme ça. On est con quand on est jeune...@@rastarapha
Les élèves du groupe 1, vont plus lentement donc ils ne voient pas tout le programme ; si les élèves changent de groupe ils ne peuvent pas suivre car les autres sont plus avancés dans le programme. Donc, au final ceux du groupe 1 doivent redoubler pour voir tout le programme.
Le désastre, c'est *Blanquer* , ministre choisi par madame Brigitte Macron et ayant fait toute sa scolarité à Stanislas, entre sabre et goupillon. Leur unique ambition : créer une filière d'apprentissage offerte par l’État aux employeurs et des écoles de domestiques pour l’hostellerie-restauration ainsi que des manœuvres peu chers pour le BTP et l'agriculture.
le désastre a commencé bien avant Blanquer , il n'a fait que parachever la destruction de l'instruction, tout en imposant l'obsession des pervers pédérastes ripoublicains avec leurs cours de "sexualisation" des enfants
Franchement vous êtes à côté de la plaque. Blanquer a fait beaucoup mais il est impossible de bouger le mammouth qu'est l'EN, c'est tout. Tous ces politiques qui viennent nous baratiner pour nous donner l'espoir que les choses s'améliorent ne peuvent pas y arriver car c'es l'administration qui est la plus forte avec plein de hauts fonctionnaires qui font semblant de vouloir faire bouger les choses et qui finalement ne changent rien. Un fonctionnaire, ça fonctionne, ça garde les choses telles que ça l'arrange à lui seul...
Les groupes de niveaux au collège : c'est une école au service de la classe sociale de gabriel Attal . C'est aussi fracturer encore un peu plus la société.
Les groupes de niveau sont une évidence. Les inégalités sociales ne se jouent pas à l'échelle d'une classe. Elles se jouent à l'échelle de la ville, les différences dérangeantes sont celles entre les lycées, pas celles entre les élèves qui ont, sont, et seront toujours là.
Le métier est tellement attractif que le ministère met des annonces sur les baguettes de pain et qu'il prolonge les dates d'ouverture du concours.
La vérité c'est que personne ne veut venir dans l'éducation nationale et que de nombreux enseignants souhaitent changer de métier.
Existe t’il une différence avec le programme de réforme pondu par McKinsey appliqué en Belgique? Juste pour savoir.
J avais un maitre d école ,mais c était avant
THANKS FOR SUPPORTING TEACHERS!
Quoi faire sur les écrans pour apprendre ?
*Blanquer* avait supprimé des cours de math et on s'étonne de la dégringolade en Math ?
La dégringolade en maths existe avant même d'atteindre le lycée. Si le groupe des forts en maths du collège alimente demain davantage la spécialité maths du lycée, l'option maths expertes et la spécialité physique-chimie, ce sera bien car ça évitera d'aller chercher des ingénieurs étrangers pour se réindustrialiser. Que les juristes, historiens ou autres profs de philo (qui comme Luc Ferry n'utilisent pas les maths) aient arrêté les maths au lycée, à vrai dire, ce n'est pas très grave.
On constate du reste comme Luc Ferry est intelligent... @@maryvonnedenis6304
@@maryvonnedenis6304personne n'a de solution idéale
Blanquer n'a pas arrangé la situation qui date de plusieurs années, sa réforme du lycée/baccalauréat l'a même empirée mais il n'est pas le seul responsable. J'ai donné des cours particuliers pendant 6 ans et c'était en grande majorité des mathématiques. La dernière année où j'ai enseigné (2021-2022), j'avais un élève de 4ème qui ne connaissait pas ses tables de multiplication alors que c'est censé être maîtrisé en sortant de l'école primaire. En tout cas, cela l'était à mon époque.
et vous avez commencé par réparer cette lacune ? @@vanielofeodh877
Tout cela c'est de la communication...Remettez le port de la bouse obigatoire ( tous les élèves sont pareils). Chaque jour 10 minutes de morale dans les collèges. Des profs : chemise et cravate : d'abord le respect. L'exigence sur les niveaux :français, maths.Des enfants arrivent au collège alors qu'ils ne savent pas lire.
Dire que les groupes de niveau accentuent les différences sociales, c'est vraiment se tromper selon moi. Puisque ce sont les lycées qui sont "de niveau". Au sein d'un même lycée, ce ne sont pas forcément les plus bas socialement les moins bons en maths. C'est faux. Faites des groupes de niveau, il y aura des jeunes motivés très intelligents de tout niveaux social dans le groupe des bons en maths.
le niveau scolaire des élèves au niveau national est directement corrélé au niveau social des parents.
donc ces classes de niveau ne feront que creuser les inégalités sociales.
Quand le calssement PISA indique déja que la France est un des pire pays au monde dans ce domaine...
*Blanquer* ministre pendant 5 ans : dégringolade au classement pisa.
*Bruno Le Maire* ministre depuis 2017. Les résultats sont là : pauvreté galopante, augmentation de gens à la rue avec une nouveauté : des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des nouveaux-nés à la rue. Le Maire a fait des économies .
*Aurore Berger* va envoyer encore plus de gens à la rue avec ses mesures répressives à l'encontre des parents en difficulté.
Si le brevet est un examen d’entrée au lycée il faut que la scolarité obligatoire soit portée à 18 ans… sans cela (notamment m) ça va être inévitablement du tri social…
elle l'est déjà jusqu'à 16 ans je crois, soit la première un peu près si on ne redouble pas (donc jusqu'à un CAP ou BEP par exemple)
Les groupes de niveaux.
Premièrement, cela ne fonctionne pas. Grand nombre d’études prouvent qu’avoir des forts et des moins forts tirent ces derniers vers le haut, dans n’importe quel domaine.
Mais le plus préoccupant Monsieur Attal, c’est la libéralisation de l’éducation nationale. D’un côté « les bons », de l’autre « les nuls ». De la pure rivalité, de la concurrence. Mais le savoir n’est pas un marché, Monsieur Attal. Le savoir ne se monnaie pas. C’est la base même d’une démocratie : s’assurer que le peuple sait.
Et je ne parle ni des conséquences psychologiques sur ces stigmatisations liées au savoir des élèves, ni des stigmatisations liées à la classe sociale des élèves ou de leur environnement, un réel tri social.
Mais rien d’étonnant, lorsque le ministre de l’éducation ne connaît l’école publique que du devant, lorsqu’ils se promènent dans la rue, lui et ses années bourgeoise à l’alsacienne. Démissionnez, Monsieur Attal.
Les élèves les plus en difficultés n'en sauront pas moins qu'aujourd'hui surtout en bénéficiant de classes plus réduites. Donc je ne vois pas bien quel risque on court en fait. Le fort en maths qui vient expliquer avec pédagogie à celui qui ne comprend rien, c'est une fable diffusée par des pseudo scientifiques qui n'enseignent pas. La plupart des profs savent très bien qu'il est impossible de s'occuper correctement de tous les profils quand ils sont présents dans une même classe...et il est important pour le pays et pour la promotion sociale de certains élèves doués de ZEP de pousser les bons le plus loin possible.
@@maryvonnedenis6304sauf que depuis les années 60 moultes études ont démontrées que les classes de niveaux sont contre productives et ne font que creuser les écarts sociaux.
Quand J etais en 6e cela existait ça a disparu...
L'école reproduit, voire aggrave les inégalités sociales, vrai. Que ce gouvernement, pour qui certaines personnes ne sont rien, veuille changer l'ordre politique des choses, qui peut y croire. Une mobilisation des moyens publics considerable devrait être l'imperatif de tout gouvernement. L'égalité des chances est à construire contre le système politique dominant.
*Blanquer* ministre pendant 5 ans : dégringolade au classement pisa.
*Bruno Le Maire* ministre depuis 2017. Les résultats sont là : pauvreté galopante, augmentation de gens à la rue avec une nouveauté : des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des nouveaux-nés à la rue. Le Maire a fait des économies .
*Aurore Berger* va envoyer encore plus de gens à la rue avec ses mesures répressives à l'encontre des parents en difficulté.
Revenez aux fondamentaux! Que les gosses sachent à nouveau lire écrire et compter à 7 ans et calculer à 8 après avoir appris les tables de multiplication par coeur! C'est si difficile que ça?
Manque cruel de professeurs, recrutés en 15 mn sur internet... Vous plaisantez!?
Ma femme m’a annoncé le sujet du cours d’histoire au collège.
Ce dernier tourne autour de l’islam, du prophète, du coran….
Beaucoup de parents réfléchissent où mettre leurs enfants.😢
c'est dans le cadre de quel cours ? Histoire ? Histoire des religions ?
J'ai 43 ans et on a toujours étudié les trois grandes religions monothéistes en histoire.
C'est de la culture générale.
Malheureusement, le programme et les profs sont les mêmes dans le privé. Le collège privé à catho de chez moi c'est du wokisme dans tous les cours : histoire, instruction civique, anglais, espagnol et même arts plastiques.
Quel est l'effectif maximum pour le groupe 2 et le groupe 3 ?
Justement, le manque de moyens implique que les effectifs des forts et des moyens seront explosés. Il n'y a pas les profs en face des besoins créés par le concept. Mais comment faire dans des collèges déjà de taille insuffisante avec plus d'élèves dans des salles devenues trop petites, ce qui est déjà le cas depuis 5 ans ? Les dotations de moyens données par les rectorats en février aux établissements sont vraiment insuffisants pour répondre à la réforme. Donc pour arriver faire des groupes, il va déjà falloir enlever des moyens aux autres matières. Par ex, à mon petit niveau, je perds mes 3 demi-groupes en anglais, pour rendre des moyens aux maths et au français. Il manque toutefois encore des profs de fr et de maths pour les assurer ces heures ... Et on ne pourra pas faire des groupes de 35 d'un côté pour avoir un groupe de 15 de l'autre, donc on va trier les élèves en fonction de nos contraintes et certainement pas de leur niveau. Le groupe des faibles sera plus gros, car on nous laisse l'autonomie (genre il n'y a pas les moyens, mais non puisqu'on vous laisse faire comme vous voulez. Au manque de moyen on nous répond "autonomie de l'établissement"). Il va y avoir des tris injustes. Comme on doit mettre tous les cours de français et de maths en même temps pour ça marche, on n'a pas assez de profs, donc on va faire deux barrettes de maths et deux de français pour 4 groupes (ils auront tous cours en même temps). Mais il n'y aura qu'un groupe de faible. Par ex la 6è 1 à 4 aura un groupe de faible. Mais ce sera pas possible de "recruter" des faibles dans la 6è5 à 8. En résumé, on va recruter 15 faibles sur 4 classes et ce ne sera pas possible sur les 4 autres C'est juste ? Sauf que la composition de la classe sera faite en amont de les connaître et il est interdit de toucher à l'hétérogénéité pour les autres cours, on doit donc continuer à répartir les élèves dans des classes non homogènes. Si votre enfant est faible, mais qu'il n'y a pas de groupe de faibles fléché pour sa classe, tant mieux il sera avec les moyens. Si votre enfant est très moyen mais qu'il faut prendre dans ce vivier de 4 classes au lieu de 8 pour trouver les 15 (pardon au moins les 20), il serait mieux chez les moyens mais il risque de finir chez les faibles.... Le groupe de faible s'appelle en réalité une classe segpa et le choix des élèves sera un peu aléatoire, sans concertation avec les parents. Ce que les gens ne comprennent pas, car les média ne creusent pas, c'est que les contraintes logistiques engendrées par la réforme, qui n'en porte pas le nom alors qu'elle a des répercussions incroyables, la rend débile. Sans même parler de l'intérêt de faire des groupes de niveaux. On manque de plages horaires et de classes pour mettre tous les cours de maths et français en même temps, donc les projections qu'on a fait impliquent d'augmenter le nombre de créneaux de cours (cours de 17h à 18h, cours le samedi matin...) : en gros on fait du collège un lycée. On anticipe de nombreux trous dans les emplois du temps des enfants et des profs (qui n'ont pas de bureau et d'ordis pour travailler au collège, les salles sont prises par d'autres profs quand ils n'ont pas cours). Chez nous on négocie déjà de récupérer une salle de permanence, mais la direction nous dit qu'au contraire elle en aurait besoin de plus et qu'elle ne veut pas avoir des classes dans la cour à toutes les heures...C'est entre autre pour cela que les directions sont vent debout : elles n'ont pas les moyens de mettre en place cela. Et je n'ai même pas parlé de l'intérêt ou pas de "groupes de niveaux" J'ai déjà testé dans mes demi-groupes pour faire un travail de remédiation avec les uns et un travail de civilisation avec les autres, ponctuellement ça passe, mais les gosses détestent et hurlent à la stigmatisation, je n'ai pas aimé non plus, ça ne m'a pas aidé dans ma pédagogie au final. Les profs de maths et de français n'auront plus de groupe classe (ils auront des élèves différents de leurs collègues), comment faire pour le suivi d'une classe, les sorties scolaires, les projets transversaux (un travail invisible mais pourtant qui prend du temps). Cela atomise les projets déjà construits et qui fonctionnent. Bref, du néo-libéralisme pur : détruire pour demander de tout reconstruire en "cachant" la réduction des moyens, sans consulter les principaux intéressés. J'ai quitté l'entreprise après 15 ans d'expérience dans le privé pour ça (la parte de sens) et je retrouve la même désorganisation organisée et merdier dans l'EN. Sauf qu'on ne gère pas du fric mais les futurs citoyens de demain. Et qu'est-ce qu'on les malmène, les pauvres ! Déjà que de plus en plus de parents sont démissionnaires, réac envers les profs ou peu visionnaires de ce qui attend leurs enfants dans la vie plus tard en les traitant comme des princes ou princesses !
Dans les années 60 à 70 où on a connu un pic d'experimentations, en psychologie experimentale.
il avait été établi clairement (en double aveugle) que de confier à un enseignant un groupe censé avoir un "niveau", amenait celui ci à se comporter en fonction de ce niveau....sans avoir lui même conscience qu'il le faisait
Il s'adaptait à ce qu'il était censé avoir
Et cela entrainait aussi des repercussion sur les comportements des individus d'un groupe donné
l'experience a consisté à diviser un groupe d'élèves en trois sous groupes "faible, moyen et forts
Et de confier chacun des trois à trois enseignants dédiés qui étaient avertis du niveau du groupe qu'ils prenaient respectivement en charge pour l'année
J'écourte :
En fin d'année, un même controle appliqué par un enseignant tiers , à chaque éleve des differents groupes a montré .que globalement, par groupe, on retrouvait cette difference nette de niveau, determinée en début d'année
Oui mais.....et tu l'auras senti venir, je pense........la composition des trois groupes du début avait été réalisée de façon totalement arbitraire SANS aucun test de niveau individuel
C'est quand même marrant, tout le monde chiale au sujet du manque de profs et *absolument personne* ne parle du peu qu'on les paie, alors que c'est la base du problème. Prof c'est dur comme métier, et on se comporte comme si c'était réservé à des pigeons prêts à se sacrifier. T'en trouve des pigeons. Mais des pigeons bons en maths ? Pas tant que ça.
1035 postes offerts. 568 admis. Oui. C'est un problème d'attractivité.
Mais une note de 5,13/20 pour être admis. C'est soit une absence d'exigence, soit un système de notation fantaisiste qui ne reflète pas la réalité.
Il ne peut pas nous expliquer qu'il supprime > pour avoir des notations signifiantes pour les élèves, et en même temps, avoir des notations délirantes pour les profs.
En terminale, les lycéens n'ont pas des cours de syntaxe, de grammaire, d'orthographe ou de mise en forme qui seraient fondamentaux pour leurs études supérieures. Leurs cours de français sont des cours de littérature, de culture générale.
Ce n'était pas le cas pour les cours de maths que Blanquer a supprimé. Ce qui a mis en difficulté tout l'enseignement supérieur. Ces cours ont été restauré.
Mais comment peut on dire, que l'examen du baccalauréat de maths va être une vraie validation pour l'enseignement supérieur ; si on le fait passer en première, en faisant l'impasse sur tout ce qui est abordé en terminale ?
Comment avec des enseignants en sous effectif et/ou recrutés sur la basse d'une baisse d'exigence (donc nécessitant une formation de remise à niveau), peut-il prétendre réussir à organiser des groupes de niveau ?
Avant de déclencher cette politique, il faut d'aborder avoir atteint le nombre nécessaire d'enseignants pour la mettre en oeuvre.
Il nous parle de la charrue, alors qu'il n'a pas de bœuf dans l'étable.
"Ce n'était pas le cas pour les cours de maths que Blanquer a supprimé. Ce qui a mis en difficulté tout l'enseignement supérieur. "
Non. Ne pas faire de maths au lycée ne met pas du tout en difficulté l'enseignement supérieur non scientifique et l'heure et demie qui a été ajoutée en première ne concerne pas les élèves qui suivront un enseignement supérieur scientifique. Ce qui met en difficulté l'enseignement supérieur scientifique, c'est l'impossibilité de suivre deux spécialités scientifiques en plus des maths alors que 50% de l'emploi du temps est consacré à des disciplines non scientifiques.
Le lycée ne doit pas être un rattrapage du collège. En vérité, tout ce qu'on demande de rajouter au tronc commun du lycée aurait dû être acquis avant le brevet des collèges à l'exception de la philo. Il aurait mieux valu ajouter une spécialité en réduisant le tronc commun et donc en admettant qu'on puisse abandonner une discipline importante, fusse-t-elle les maths. En primaire et au collège on apprend ce qui sert dans la vie de tous les jours. Au lycée et dans le supérieur, on apprend ce qui sert dans le métier qu'on va choisir. Ainsi si on est prof de philo puis ministre de l'éducation nationale, on n'a pas besoin de faire des maths au lycée...et si on est ingénieur, on n'a besoin en langues que de l'anglais et on peut se contenter de la moitié du programme de philo.
On veut plus de profs !
Cool. Et tu vas les payer ? Non parce que "j't'essplique", je pourrais enseigner les maths, mais je vais pas quitter mon job d'ingé pour toucher le SMIC.
@@TheNefastor Je veux que mes impôts partent moins dans la poche des grandes entreprises qui s'en servent pour mieux payer leurs actionnaires, moins de réductions d'impôts pour les ultra-riches et plus de pauvres.
@@EmmanuelBouillon0bah tu connais la solution, on te l'a apprise en cours d'histoire. Allez hop, file à l'Elysée avec tes potes et renverse le gouvernement. "Je veux"... le père noël il existe pas. T'es un grand garçon, bats-toi pour ce que tu veux.
@@TheNefastorjustement il faut metre le budget dans l'éducation nationale pour inciter plus de gens et les meilleurs à devenir prof.
Etrangement il n'en est jamais question avec ce gouvernement.
Les mesures sont timides et tardives.
Toutes ces mesures ( la methode de Singapour, pouvoir au profs pour le redoublement, classes de niveau ( a Singapour, a partir du CE1 en maths, sciences,, anglais, langue etrangeres), reussite au brevet pour acceder au lycee, uniforme, et beaucoup, beaucoup dáutres ont ete miises en place a Singapour et dans les systemes educatifs asiatiques performants depuis des decennies. Ca fait plus de 10 ans que La Librarie des Ecoles a traduit et adapte la methode de Maths de Singapour pour la France et ce nést que maintenant qu'un Ministre de lÉN se decide enfin de reconnaitre sa valeur !!!
Comme 20 points au PISA sont l'equivalent dúne annee de scolarite, la difference en Maths de 100 points entre Singapour (575) et la France (474) dans létude PISA de 2022 represente un retard de 5 ans de scolarite en Maths. La difference en comprehension de léxpression ecrite (en fait, tres axee sur lésprit critique) est de 70 points ou 3 and et demi (Singapour = 543, France = 474) . L''anglais nést pas la langue maternelle des eleves singapouriens.
La methode de Singapour pour les Maths est, en partie, basee sur l'approche CPA (Concrete>Pictorial> Abstract), Concret> Image>Abstrait mais il ya beaucoup d'autres approches heuristiques comme, par exemple, la modelisation. La video suivante explique la modelisation. ua-cam.com/video/yQ50dvi-b6k/v-deo.html
Comment un eleve de CE1 ou Grade 2 dans une ecole singapourienne et non pas CM2 (comme lá dit la dame) pourrait-il resoudre un exercise de Maths normalement donne a un eleve de 4eme?
A singapour on met les moyens dans l'éducation nationale. En France les profs sont payés au lance pierre et on en manque terriblement. Si on commencait par mettre des prfs dans toutes les classes ?
prendre le temps de recommencer différamment pour ceux qui ont des difficultés et aller de l'avant avec les autres ce serai plus efficace...
Bizarrement ces groupes de niveau ressemblent à une façon de sauver les meilleurs… qui aura les groupes des élèves en difficultés (les vacataires, les nouveau profs ?) Difficile de croire qu’on aura le nombre suffisant de prof pour encadrer des classes sur mesure de redoublant et de prépa lycée quand on a déjà pas de remplaçant quand un prof a une gastro (enfin ça dépend des « territoires » évidemment !)
> Bizarrement ces groupes de niveau ressemblent à une façon de sauver les meilleurs
< Pourtant ce sont les élèves avec le plus de difficultés qui auront encore le plus d'aide, classe de maximum 15 pour ceux en difficulté. Cela semble juste pour tout le monde
> Difficile de croire qu’on aura le nombre suffisant de prof pour encadrer des classes
< Comme il l'a dit, il ne demandera plus un diplome de Master 2 pour être enseignants, rendant le métier plus accessible, les premières années risque d'être compliquées oui.
On ne peut pas faire des classes de 15 élèves pour tout le monde, donc pour que ceux qui en ont besoin en profitent, il faut bien les trier.
D'autre part un des problèmes les plus préoccupants de PISA dont on ne parle pas, est que les meilleurs sont d'années en années moins bons et moins nombreux. D'ailleurs les profs de CPGE s'en inquiètent. Si donc on ne sauve que les meilleurs par cette réforme, ce sera déjà très important.
@@maryvonnedenis6304et on fera quoi du reste des citoyens ? On ne fait pas tourner un pays comme la France avec une peite élite privilégiée et une majorité de cancres.
@@maryvonnedenis6304 Je confirme. De manière générale, les élèves doués ou simplement motivés souffrent énormément du système actuel. Les cours n'avancent pas, répètent 100 fois la même chose, les profs passent leur temps à faire de la discipline.
Petit aparté sur ce qui ce fait en Suisse, du moins à Genève, de nos 12 ans à nos 15 ans nous sommes classés en 3 groupes, la sélection se fait selon la moyenne obtenue en dernière année de primaire 11-12 ans chez nous. Entre ces 3 groupes les memes disciplines sont enseignées mais pas avec les mêmes exigences ni le même nombre d´élèves par classe. Ceci permet aux élèves des groupes inférieurs d´être moins nombreux et de suivre un enseignement plus adapté a leurs aptitudes, ces élèves ne sont pas cloisonnés au niveau qu’ils sont et peuvent ainsi remonter ou descendre de niveau en fonction de leurs résultats.
Ce système est certes sélectif, mais il permet d’orienter les élèves dans une suite des études obligatoires qui leur correspond, ceux du niveau le plus élevé iront dans notre équivalent du lycée et ceux du deuxième et 3eme niveau ont le choix entre des écoles de culture générale inférieures au lycée, des écoles de commerces et des apprentissage reconnus en suisse pour des tas de métiers .
Bref, ce système prouve son efficacité à Genève et même si il créer une sélection des les 12 ans, il permet d’orienter plus rapidement des élèves vers des branches dont le niveau d’apprentissage nécessaire est moins élevé!
C"est au fond le système qui existait avant le collège unique. C'était évidemment le plus efficace. Mais les gauchistes refusent d'accepter l'idée que les enfants ne sont pas égaux intellectuellement (et cela n'a d'ailleurs rien à voir avec la classe sociale). Le gauchisme a détruit l'éducation nationale et de manière générale le pays.
Vous arrivez à juger les aptitudes d'un enfant de 12 ans, alors vous êtes très fort. Vous avez ceux qui ont des difficultés en raison de dys, d'autres qui ont un environnement familial difficile. Je trouve cette société très égoïste qui laisse peu de chances aux plus pauvres (la Suisse). Un enseignement adapté à ses aptitudes à 12 ans, je trouve que c'est trop tôt. Beaucoup de jeunes se réveillent par la suite et il faut un enseignement équivalent pour tous jusqu'à la troisième. Je vis au Canada et heureusement qu'ils n'ont pas cette mentalité.
Au delà de 15 participants par groupe il est impossible de créer une dynamique de groupe sans laquelle tu n'auras aucune entraide entre les individus ,aucun sentiment d 'appartenance et donc un abandon des plus démunis Pourquoi croyez vous que pour un jeu de cour de récré , le foot ou le rugby on a 5 cadres? hein? Ces données , conditions sont connues depuis 1960! Tous les ministres ou recteurs le savent ici comme ailleurs depuis ! Pour des raisons économique école de masse, de làcheté individuelle, de renoncement dù à un aveuglement collectif, on a glissé dans l échec! ! A 30 élèves par classe le temps de parole par sujet est de 10 secondes! Du dis quoi? Après l 'exposition du cours par le prof, , questions posées, correction, relance ,l 'élève timide pourra se cacher devant la masse! Mr le ministre est comme mr Lang, Fillon, Allegre ,Royale, Bayrou, oh ministres intêgres......délibérément aveugle! Les expériences de classes dédoublées , petite école en zone sensible doivent être généralisées! Mr le ministre est aveugle ou nous trompent comme ces illustres prédécesseurs! une tromperie politique! Mr Attal triche, selon moi, et nous dit " école de la sincérité! validez de gràce ! Je cite des faits! Travaux en psychosociales , Moscovici, Saez Forbes connus depuis les années 1960 ! Cours de langues? 1 seconde de temps de parole? Tu progresses comment collectivement?
On n'a plus de professeur tellement c'est un métier "merveilleux". Payez mieux vos professeurs.
Faut arrêter ça. 2000 nets en démarrant, c'est pas si mal pour 7 mois de boulot par an. Mutuelle spécifique moins chère, pret plus accessibles, 1 jour de carence maladie, droit de retrait, sécurité de l'emploi, retraite mieux rénumérée que le public..... Faut vraiment arrêter. Ou alors claquer sa dém et découvrir le monde merveilleux du privé.
Il est clair que les professeurs travaillent 7 mois par an. Par pitié, cessez de parler de sujets que vous ne maîtrisez pas.@@guillaumegambiez2375
@@guillaumegambiez2375
C'est que qui se passe déjà.
@@guillaumegambiez2375 Loi de l'offre et de la demande : il y a de plus en plus de démissions et tous ceux qui sont passés dans le privé sont contents du changement. On ne fait plus le plein dans les concours. Si le métier vous intéresse surtout n'hésitez pas.
Pistes possibles :
- Reconstituer une EN en 5 ans recrutant au bac pour les PE où on est rémunéré (contre quelques années d'obligation d'enseignement à la sortie)
- Recruter les professeurs de collège en licence en les formant à la pédagogie en EN pendant 2 ans avec un master spécifique.
- Payer les profs de maths et de physique certifiés ou agrégés selon les lois du marché pour ces filières de formation (donc à un salaire plus élevé que les autres profs)
...
@@guillaumegambiez2375 Les profs quittent le métier justement, les autres attendent avec impatience la retraite.
Le problème ce n'est pas le salaire (bien qu'à Paris c'est compliqué de vivre avec 2000€), mais le comportement des élèves qui rend ce métier cauchemardesque.
Mr. Attal, merci de vouloir améliorer les choses car nous sommes vraiment dans une catastrophe, à tel point que c'est possible d'enseigner mieux à la maison qu'en classe à l'école, les enfants apprendraient chez eux pour la plupart beaucoup plus facilement à lire, compter, calculer, mémoriser, comprendre, etc... Mais votre bonne volonté risque de se briser sur le mammouth qu'est l'administration, les hauts fonctionnaires du ministère, etc. On se montre coopératif et quand vous avez le dos tourné on continue comme avant...
En tat que professeur au lycée, j'approuves ces mesures, c'est courageux
Pour un professeur "j'approuve" c'est sans "s".... Waw!
Les gens sont juste de plus en plus pauvres
C'est le facteur le plus déterminant encore ajd
Alors que tout était déjà dit par les sociologues dans les années 70
Le sursaut mathématique: la France se réveille? Est-ce trop tard? Allez on y croit.
un enseignement qui s'adapte au niveau de chaque élève ce serai l'idéal...dommage que comme toujours l'idéologie prévale chez les enseignants...
il n'y a déja pas assez de prof. Et ils sont mal payés.
Monsieur Attal , tout va bien , le niveau progresse, on sait pas comment vous savez ça , mais vous le savez , alors le classement piza on s’en fou !
Blablabla. Attal tu bouches le trou que Blanquer a creusé. Blablabla. Le prochain recreusera ce même trou. Au final la seule chose qui est effective ce sont les économies sur le dos de l'éducation et des services publiques: moins 2500 profs en moins au budget 2024 passé en 49,3. Blalblabla...
A quand hannouka dans les cours de récréation ?
A l’Élysée c’est fait 😂
@@franckmurdock Plus rien n'a de sens dans cette république totalement corrompu jusqu'à l'os.
Si les profs sont comme le gouvernail pas bon il faut changer son fusil d epaules
Mr LABAYA S'OCCUPE JUSTE DE LABAYA
S'occuper de l'aabailla s'est encore mieux
bla bla bla....toujours des paroles! on attend les résultats.............
Les résultats sont visibles !
*Blanquer* ministre pendant 5 ans : dégringolade au classement pisa.
*Bruno Le Maire* ministre depuis 2017. Les résultats sont là : pauvreté galopante, augmentation de gens à la rue avec une nouveauté : des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des nouveaux-nés à la rue. Le Maire a fait des économies .
*Aurore Berger* va envoyer encore plus de gens à la rue avec ses mesures répressives à l'encontre des parents en difficulté.
ya ka remètre lè zouniforme o peti zanfan keume avan
pas tres malin !! des groupes oui exemple 3 groupes de 10 en table ronde !!!!!!
C est un systeme a la Suisse
le système suisse est bien différent, bien plus radical, et d'ailleurs très efficace.
@@galian151 radical oui, efficace non.
gabite celui qui n'est jamais allé dans un école publique lol baltringue
Comme le systeme financié mondiale si on veut etre franch mr le ministre ...
Youcef ATTAL ⚽ ... Gabriel ATTAL ... 🤔
Intervention plutôt convaincante! Ça a l'air d'aller dans le bon sens.
@@sansfiletdecolin En effet... Merci de la correction.
@@sansfiletdecolin À vrai dire non, je viens de vérifier et je l'avais bien orthographié.
Pourquoi chez Macron, faut toujours que ce soit une bonne idée tirée d'un chapeau un jour de crise qui prime sur l'élaboration-délibération collective ? C'est le mythe de l'homme providentiel ou du monarque ?
Dans toute décision il y a les partisans et les hostiles. A un moment il faut bien décider et c'est le rôle des politiques au pouvoir. La gauche aussi en son temps a pris beaucoup de funestes décisions...
Macron a décidé de confisquer aux enseignants leurs prérogatives pédagogiques. @@maryvonnedenis6304
@@maryvonnedenis6304aucun ministre ne fera l’unanimité
surtout s'il gouverne contre l'avis de ses administrés @@bernarddoubravass7123
Com.. Com... Com...
Mais qui est cet inconnu??!! Qui, parmi les gens inseignants ou du peuple, l'a voulu là-bas???!!
Pistonné et au nom à consonne israélite.
ancien élève de l'école privée !!!
Jusqu'à présent vous avez choisi les ministres de l'EN ? Pap Ndiaye ça vous convenait mieux comme nom ? Parce que moi je ne veux pas revoir Peillon même si c'est un nom qui vous convient mieux.
Blanquer, Ndiaé, Attal, ça les démange tous de rabaisser l'exigence sociale de l'enseignement public à celle des écoles privées... Des entreprises où on fait suer le burnous des salariés
@@marywings6870aucun ministre ne fera l’unanimité
surtout ceux-là font plaisir aux réac et au patronat. @@bernarddoubravass7123
Avant le lycée, il serait bon que les éléves sachent parler, lire, écrire et comprendre le français pour entrer au collège, le wesh que parle la faune allawakbariste n'etant pas une langue.