Qu'est-ce que le LUCKY IMAGING en ciel profond? (feat. Mathieu Sénégas et Romain Chauvet)
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- Опубліковано 7 тра 2023
- Bonjour à tous,
Maintenant que la notion de SEEING est claire pour tout le monde, je vous propose de poursuivre notre série et d'entrer dans le vif du sujet... Qu'est-ce que le LUCKY IMAGING en CIEL PROFOND?
Comment les nouvelles caméras ont rendu possible cette pratique?
En quoi le LUCKY IMAGING permet de "booster" les performances de votre télescope?
Vous verrez, les résultats sont saisissants... A tel point que des amateurs arrivent à sortir des détails inenvisageables il y a quelques années...
Un épisode avec la participation de Mathieu Sénégas, Romain Chauvet, mais également les photos de Robert Cazilhac, Laurent Langelez, et Christian D...
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Robert Cazilhac (et compères) : www.astrosurf.com/pixiel/image...
Romain :
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Christophe - Наука та технологія
Très intéressant, merci Christophe et merci aux intervenants 😀
Excellent ! Un jour je m'y mettrai...
Super intéressant comme toujours. J'ai découvert il y a quelques temps Romain Chauvet sur astrobin. J'ai été bluffé par ses images de galaxie obtenues avec son 150/750. Très inspirant pour moi, je compte essayer le lucky imaging sur de petits objets du ciel profond avec un Mak150 et une caméra imx585 refroidie...
Maintenant je peux mettre un visage sur Roch 😉
Une vidéo passionnante, vraiment sympa ! Merci à tous les trois 👍👍👍👍👍👍
magnifique, merci Christophe pour cette vidéo
Encore merci pour tes vidéos
Super vidéo et très bonne nouvelle pour les citadins ! Un grand merci
Mince deja terminé.... merci christophe pour cet episode et de la qualité des infos grace a romain et mathieu .
Top ! merci à tous les trois
Super intéressant ! Merci à vous trois ! :D
Merci Christophe bon ciel !
Bonjour Christophe, merci à vous trois pour ces explications. On voit de plus en plus d'épisodes sur ce sujet sur UA-cam. Possédant une EQ3.2, je me demandais si, pour des objets relativement petits, ma caméra QHY 174MM refroidie serait exploitable sur un MaK127.
Sans doute que oui
C’est tout à fait envisageable en effet!
Christophe
Il vaut mieux donc privilégier cette technique de prise de vue pour des objets brillants. Ça peut aussi s'appliquer sur les plus faibles extensions mais alors bonjour les unités de stockage. À tester, pour moi.
J'opère, comme Christophe, sur un balcon en milieu urbain. Actuellement Askar 107PHQ + ASI 2600MM pro /MC pro + filtre Optolong L-pro, poses unitaires de 30s. Excellents résultats.
Autre point, Quid de la mémoire tampon de la caméra ? Un moment donné, ça doit ramer, non ? Déjà, pour moi, ça se bouscule parfois avec des unitaires de 30s.
Il faut clairement un disque SSD et un port USB3…
Christophe
@@cdlc48 En effet, Christophe et pas un petit disque !
Il faudra que je teste. Cependant, dommage de ne pas avoir abordé les caméras utilisées pour faire le Lucky Imaging. Est-ce qu'avec une 224 mc ou 385 mc cela est possible?
Merci pour ce tuto 👍👌👏
pour les exemples de caméras, c'est l'épisode suivant... ne t'inquiète pas!
@@cdlc48 ha ! Alors je suis en avance ! Je ne le louperai pas !
Merci encore
Adrien
Ca doit faire un an maintenant que j'ai été converti à l'idée que le Lucky Imaging allait remplacer les autres méthodes d'imagerie longue pause avec une monture hors de prix obligatoire et diamètre riquiqui.
Si vous voulez augmenter la résolution de vos images ne vendez pas votre voiture pour une monture, achetez plutôt quelques terraoctets de SSD et un ordinateur de la NASA ;)
A partir du moment où on n'a pas un suivi rigoureux, est-il encore aussi utile de faire des offset et des dark?
D'une photo à l'autre, les pixels chauds auront changé de place, et seront noyés en faisant la moyenne. Ils pourraient même être détectés par le logiciel d'empilement.
Il ne faut pas confondre "lucky imaging" avec "sélection d'images sur poses courtes". Il y a un test tout simple à faire, à savoir de prendre des poses sur une étoile assez brillante, en diminuant progressivement le temps de pose en enregistrant les images ou des séquences d'images. Une fois retourné devant son pc bien au chaud, mesurer la fwhm (largeur à mi-hauteur) des images de ces étoiles. En gros au-delà de la seconde on a des images d'une taille donnée, et ça ne change pas trop (sauf à avoir une monture qui ne suit pas bien) mais c'est bien vers les poses beaucoup plus courtes que l'on commence à avoir des images qui peuvent s'approcher du pouvoir de résolution du télescope. Vers le centième de seconde on a des images, souvent sous forme de speckles, mais dont la taille approche la résolution théorique du télescope. Donc il faut avoir de la focale (un échantillonnage en relation avec la résolution que l'on souhaite avoir, ce n'est pas avec des pixels de 2" sur le ciel qu'on peut avoir des images en dessous de 0.5" et ça ne fonctionne bien que sur un petit champ. Ça c'est du lucky imaging et ça commence avec des temps de pose largement inférieurs au dixième de seconde, et sur des champs très petits (20" max.) Et il faut vraiment avoir résolu plein de pbs avant d'y arriver, comme en planétaire, bonne collimation, pas de turbulence interne dans le tube, etc... La bonne nouvelle c'est que c'est maintenant possible avec des petites cameras CMOS., Voir la page wiki sur lucky imaging, regarder plutôt la version anglaise qui a de bonnes illustrations. En faisant des poses relativement courtes (entre 1 et 30 secondes) on a de meilleures images que si l'on pose 5 minutes et surtout on peut sélectionner les images, mais ce n'est pas ce qui s'appelle du lucky imaging,
Bonjour Alain, oui c'est ce qui est repris dans la section du wiki que tu indiques : Popularity of technique (Both amateur and professional astronomers have begun to use this technique. Modern webcams and camcorders have the ability to capture rapid short exposures with sufficient sensitivity for astrophotography, and these devices are used with a telescope and the shift-and-add method from speckle imaging (also known as image stacking) to achieve previously unattainable resolution. If some of the images are discarded, then this type of video astronomy is called lucky imaging.). On sait très bien que l'on ne pourra pas atteindre la résolution théorique de l'instrument sur une image de plusieurs minutes d'arc avec des poses jusqu'à 10 secondes mais on cherche, en réduisant la longueur des poses, en ayant un meilleur échantillonnage et en triant les images, à améliorer la finesse résultante d'un facteur 3 ou mieux par rapport à une imagerie traditionnelle pose longue et focale courte... 3x c'est 9 fois plus de détails, 4x c'est 16 fois plus de détails... dans la traduction littérale du "lucky" imaging... on recherche bien la "chance" d'obtenir par moment (et avec le tri) quelques bonnes images à recentrer et empiler :-) c'est ce qui nous distingue des pro et d'une optique adaptative onéreuse... en planétaire on a assez de flux pour des poses de 20ms et des petits dimensions (hors lune mais avec multipoint) mais en ciel profond ce serait trop limitant hors certaines parties centrales de nébuleuses planétaires ou d'amas globulaires... donc on arrive à se contenter de 1" d'arc quand on cherche la magnitude 20-21 :-)
@@mathieu_senegas1053 exactement Mathieu! Mais je pense que A.Maury voulait parler d'interférométrie des tavelures, le même principe que le Lucky imaging mais poussé à l'extrême. Quoiqu'il en soit je préfère parler de courtes poses pour laisser la place à une donnée essentielle qui est l'echantillonnage . En planetaire on est dans la bonne case , en ciel profond poses courtes on est plus frileux sur l'échantillonnage... Mais si ,tres souvent j'ajoute une barlow sur mes captures!
En tout super ton intervention avec Romain !, c'est top que Christophe propose d'en parler ...
Quand est-ce qu'on trouvera des logiciels (des caméras) qui font le tri et le traitement à la volée?
t'inquiète frérot le son est top par pitié continus tes videos je t'en supplis j'ai envie de toi. fais moi le fionksonks Chris t'es le meilleur
Hyper intéressant ! Merci à tous les 3 :)
J'utilise cette technique depuis quelques années, très efficace à condition de pratiquer systématiquement le dithering, faute de quoi une trame très gênante apparaît rapidement.
la dernière fois que j'ai essayé j'ai été un peu embêté parce que Ekos est trop long pour télécharger les images, c'est beaucoup plus rapide avec firecapture en mode vidéo. Mais dans ce cas comment demander à phd2 de faire son dithering régulièrement ?
@@thear1s, je fais ça sous SharpCap pro, ça fonctionne très bien, en général je paramètre un déplacement 4 pixels toutes les 300", le dithering prend une dizaine de secondes en moyenne.
L'AsiAir le prend en charge parfaitement aussi.
@@alainbouchez229 Merci, je vais regarde s'il n'y a pas un plugin firecapture qui fait ça
Un dobson 200 goto sur table équatoriale ça marche ??
Video très intéressante. Le Lucky Imaging est basé sur un temps de pose tres court, car le temps de coherence de la turbulence est de 5 a 10 ms. Ce temps de coherence dépend du R0 qui est le diametre de Fried qui est mesuré par tous les seeing monitor. Donc le lucky imaging utilise des moments ou la turbulence est moins importante. Il faut s'imaginer que l'image de l'etoile n'est pas la meme entre t0 et t0+15ms. Il suffit de prendre une focale de 15m et une camera video capable de sortir 100 image par seconde pour s'en convaincre. Il existe pas mal de publications sur internet qui parle de temps de coherence, de l'angle isoplanétique et de ce fameux R0 et le diametre D du telescope qui est utilisé dans tous les calculs.
Pour le lucky imaging il existe une formule de probabilité P= 5.6 exp(-0.16 (D/R0)²). Dans un cas pratique, un télescope de 305 mm et un r0 de 47 mm (soit un seeing de 3 arcsec), la proba d'avoir une bonne image et de 1/128. Bonne image = une image ou le front d'onde est a Lambda/2Pi rms. Donc il faudra jeter 127 images sur les 128. Bref, cette video introductive meriterait d'etre approndie :-)
Salut Cyril, on ne veut pas faire peur non plus avec des équations compliquées et restreindre le public à des post-docs :-) on fait juste ça pour le plaisir et un peu selon l'adage qui dit : ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait :-))) Avec Robert, depuis les missions à Saint-Véran dans la nouvelle station en 21016 et la venue de l'ASI1600 on s'est donné quelques défis qui nécessitent la qualité du ciel de Saint-Véran où il est possible d'avoir des images avec un FWHM de 0,6" d'arc en 10 secondes de poses (échantillonnage natif sans filtre à 4m de focale avec le 500mm de 0,2" d'arc... on est pas mal). On a eu quelques bonnes années depuis, mais l'année dernière c'était très mauvais (autour de 2,5" d'arc même en posant peu). L'objectif est d'obtenir au moins 2 fois mieux qu'en plaine où notre objectif est plutôt autour de 1" d'arc pour 5 à 10sec de poses... (mais on devrait pouvoir obtenir 3 fois mieux et là on ne comprend pas encore pourquoi... c'est pour cela qu'on avait amené le T560 de Romain qui arrive à du 0,3" en très court en plaine) et il faut beaucoup de chance (lucky) ce qui explique que nos images présentent un trop faible rapport signal sur bruit car pas assez de poses... car en plus on est gourmand en objets... pas question de passer 3 nuits sur la même image et trier des dizaines de milliers d'images... il faut aussi que les logiciels s'améliorent sur la partie compositage des images avec plusieurs seuils de tri. J'avais parlé d'un algo à Christophe et plusieurs autres personnes mais moi je ne code plus :-)
@@mathieu_senegas1053 Il y a un seeing monitor a St Veran, enfin il me semble. Et on voit cette tendance ? Apres parler de la turbulence c'est compliqué mais y a moyen de faire en evitant certaines expressions comme figer la turbulence :-)