Ce qui est exposé ici est un principe, une construction d'idée qui est plutôt valide. Seulement quand on va un peu dans le détail on arrive vite à des pierres d'achoppement pour ce principe exposé. Par exemple, ici on parle principalement d'héritage financier, et pas du patrimoine hérité (bâti), le patrimoine étant la seconde variable qui définit plus ou moins unanimement la notion de richesse d'une personne physique. Directement, on ne parvient plus à effectuer aussi aisément un fractionnement de la richesse patrimoniale, un bien immobilier étant intègre dans sa valeur quelle qu'elle soit. Autrement dit, il est compliqué d'équitablement partager des morceaux de maisons.
Sympa, mais il y a vraiment un angle mort dans la vidéo : le capital comme rapport d'exploitation. C'est vraiment dommage que la gauche ait oublié tous les acquis théoriques du marxisme. Dire que les riches sont riches parce qu'ils héritent, c'est pas faux mais c'est s'arrêter avant de percer le mystère de la richesse dans la société actuelle. Les riches ont hérité de leurs parents, c'est vrai, mais ils sont plus riches que leurs parents. Pourquoi? parce que le capital s'autoaccumule à travers l'exploitation de la force de travail de la grande majorité de la population. Comme disait Marx, "en tant que force sociale indépendante, c'est-à-dire en tant que force d'une partie de la société, [le capital] se conserve et s'accroît par son échange contre la force de travail immédiate, vivante. L'existence d'une classe ne possédant rien que sa capacité de travail est une condition première nécessaire du capital". En ce sens, ce n'est pas le l'héritage qui fait le capital [c'est-à-dire de la valeur qui s'accroit], mais bien le travail de ceux qui n'en possède pas...
"Pourquoi? parce que le capital s'autoaccumule à travers l'exploitation de la force de travail de la grande majorité de la population" --> En 2 mots : La Bourse.
Dommage qu'il n'y ait pas de mention de l'impact que pourrait avoir une plus grande taxation sur l'héritage sur le comportement au niveau de la consommation. J'imagine que les riches (s'ils n'arrivent pas à éviter illégalement la taxe) dépenseraient leur argent de leur vivant pour éviter qu'il ne soit taxé par l'état. Ils le dépenseraient probablement dans des produits de luxe, dans du superflu, et cet argent resterait dans la sphère des gens aisés et ne serait pas réparti auprès des plus pauvres. Ce ne sont que de pures suppositions de ma part bien entendu, mais j'ai du mal à imaginer un scénario fort différent de celui-ci.
Après quand on travaille à temps plein et que l'on ne peut pas vivre décemment de son travail heureusement que l'héritage est là pour apporter le coups de pouce manquant. Après je conçoit que c'est moche pour les vraiment plus pauvres qui non pas cette aide.
La puissance de l'argent absorbant la richesse du travail vivant comme un vampire, c'est ce que Marx appelle tout au long de son œuvre « le capital ». La richesse du travail ou le travail comme essence de la richesse.
Ce qui est exposé ici est un principe, une construction d'idée qui est plutôt valide. Seulement quand on va un peu dans le détail on arrive vite à des pierres d'achoppement pour ce principe exposé.
Par exemple, ici on parle principalement d'héritage financier, et pas du patrimoine hérité (bâti), le patrimoine étant la seconde variable qui définit plus ou moins unanimement la notion de richesse d'une personne physique. Directement, on ne parvient plus à effectuer aussi aisément un fractionnement de la richesse patrimoniale, un bien immobilier étant intègre dans sa valeur quelle qu'elle soit. Autrement dit, il est compliqué d'équitablement partager des morceaux de maisons.
Sympa, mais il y a vraiment un angle mort dans la vidéo : le capital comme rapport d'exploitation. C'est vraiment dommage que la gauche ait oublié tous les acquis théoriques du marxisme. Dire que les riches sont riches parce qu'ils héritent, c'est pas faux mais c'est s'arrêter avant de percer le mystère de la richesse dans la société actuelle. Les riches ont hérité de leurs parents, c'est vrai, mais ils sont plus riches que leurs parents. Pourquoi? parce que le capital s'autoaccumule à travers l'exploitation de la force de travail de la grande majorité de la population. Comme disait Marx, "en tant que force sociale indépendante, c'est-à-dire en tant que force d'une partie de la société, [le capital] se conserve et s'accroît par son échange contre la force de travail immédiate, vivante. L'existence d'une classe ne possédant rien que sa capacité de travail est une condition première nécessaire du capital". En ce sens, ce n'est pas le l'héritage qui fait le capital [c'est-à-dire de la valeur qui s'accroit], mais bien le travail de ceux qui n'en possède pas...
C'est bien vrai tout ça. Mais généralement on se concentre sur une idée par vidéo. Ca nous évite de faire des documentaires à chaque fois.
"Pourquoi? parce que le capital s'autoaccumule à travers l'exploitation de la force de travail de la grande majorité de la population" --> En 2 mots : La Bourse.
Dommage qu'il n'y ait pas de mention de l'impact que pourrait avoir une plus grande taxation sur l'héritage sur le comportement au niveau de la consommation. J'imagine que les riches (s'ils n'arrivent pas à éviter illégalement la taxe) dépenseraient leur argent de leur vivant pour éviter qu'il ne soit taxé par l'état. Ils le dépenseraient probablement dans des produits de luxe, dans du superflu, et cet argent resterait dans la sphère des gens aisés et ne serait pas réparti auprès des plus pauvres.
Ce ne sont que de pures suppositions de ma part bien entendu, mais j'ai du mal à imaginer un scénario fort différent de celui-ci.
J'ai adoré ce video. Elles expliquent bien et je suis pour supprimer l'héritage.
Après quand on travaille à temps plein et que l'on ne peut pas vivre décemment de son travail heureusement que l'héritage est là pour apporter le coups de pouce manquant.
Après je conçoit que c'est moche pour les vraiment plus pauvres qui non pas cette aide.
La puissance de l'argent absorbant la richesse du travail vivant comme un vampire,
c'est ce que Marx appelle tout au long de son œuvre « le capital ».
La richesse du travail ou le travail comme essence de la richesse.