Super intéressant ! Merci pour ces mises en gardes, effectivement il y a toujours un revers à la prétendue liberté vendue lorsqu'on est indépendant. Merci beaucoup Yasmina !
Hello Yasmina... L'autoédition est souvent suspectée de littérature non-aboutie ou bâclée. Un comité de lecture sera plus objectif quant au manuscrit soumis aux conditions des éditions. Être édité dans une maison d'éditions à compte d'édition est une expérience nettement plus gratifiante. Cela rassure l'auteur(e quant à son potentiel d'écrivain. Et puis surtout, ça laisse du temps libre pour l'écriture. L'autoédition reconnaît davantage l'auto-entrepreneur que l'écrivain. Une double-casquette un peu compliquée. Je reconnais que les deux expériences sont tentantes malgré tout. Alors que choisir? Faire reconnaître son livre dans une maison d'éditions... c'est quand même pas mal. Merci Yasmina pour vos éclaircissements, ainsi que pour le partage de vos expériences d'auteure.
Je pense quen 2024 c'est trop tard pour l'autoedition. Cetait 10 ans avant quil yavait des trouvailles dedans, maintenant avec 400 nouveaux livre par jour sur Amazon c'est impossible de percer
Oui, devenir écrivain peut venir de certaines prédispositions. Mais l'art d'écrire ne consiste pas à pondre son livre. Ca tout le monde peut le faire, même les médiocres, et les médiocres enfants gâtés. Une véritable autrice, un véritable auteur se révèle dans sa capacité à re-lire, ré-écrire, trancher, sacrifier, recommencer. Personnellement, je me suis auto-édité. Je n'ai ni le temps ni les moyens d'être à la fois éditeur, libraire, distributeur et auteur. Ce sont de véritables métiers en soi. Je me contente d'avoir fait en sorte que mes livres existent. ils sont aboutis (même si toujours perfectibles), sont passés entre les mains de professionnels. Tout ça pour ça pour ça, me direz-vous. Anaïs Nin disait qu'il fallait aller au bout de son art, avec ou sans auditoire. Mais vous et moi, n'avons-nous peut-être qu'une seule tare: n'être pas de cette petite nomenklatura convaincue de sa supériorité qui fait et défait les stars de la littérature. Mais dans cette aristocratie pleine de son rapport mondain à la culture, quel auteur arrive à la cheville de, par exemple, un Raymond Carver? Les livres des politiques, des courtisans de haut vol ne laisseront pas de trace dans l'Histoire. Ils ont voulu une gloire immédiate, ils l'ont eue, ainsi que leurs passages à la télé. Leur quart d'heure de gloire comme disait Warhol. D'autres laissent une trace indélébiles dans la culture et les âmes : Le Clézio, Yourcenar, Kundera, Woolf. C'est la moindre des choses que de marcher humblement sur les pas de ces être là. Heureusement, il y a énormément d'écrivains extraordinaires. Pas souvent à La Grande Librairie, mais il y en a. Merci à vous.
Belle lucidité et honnêteté. Cette remise en question est salutaire. A méditer.
Merci Claude :)
Un constat très juste ! Pour ma part, sans trop d’attente, l’autoédition me sied bien.
Merci Fabrice ! Si ça te permet d'avoir des lecteurs et de partager tes textes, c'est cool 😉
Super intéressant ! Merci pour ces mises en gardes, effectivement il y a toujours un revers à la prétendue liberté vendue lorsqu'on est indépendant.
Merci beaucoup Yasmina !
Merci à toi Jeffrey 😊
Hello Yasmina... L'autoédition est souvent suspectée de littérature non-aboutie ou bâclée. Un comité de lecture sera plus objectif quant au manuscrit soumis aux conditions des éditions.
Être édité dans une maison d'éditions à compte d'édition est une expérience nettement plus gratifiante.
Cela rassure l'auteur(e quant à son potentiel d'écrivain. Et puis surtout, ça laisse du temps libre pour l'écriture.
L'autoédition reconnaît davantage l'auto-entrepreneur que l'écrivain. Une double-casquette un peu compliquée. Je reconnais que les deux expériences sont tentantes malgré tout.
Alors que choisir? Faire reconnaître son livre dans une maison d'éditions... c'est quand même pas mal.
Merci Yasmina pour vos éclaircissements, ainsi que pour le partage de vos expériences d'auteure.
Je pense quen 2024 c'est trop tard pour l'autoedition. Cetait 10 ans avant quil yavait des trouvailles dedans, maintenant avec 400 nouveaux livre par jour sur Amazon c'est impossible de percer
super vidéo !
Merci beaucoup !
Oui, devenir écrivain peut venir de certaines prédispositions. Mais l'art d'écrire ne consiste pas à pondre son livre. Ca tout le monde peut le faire, même les médiocres, et les médiocres enfants gâtés. Une véritable autrice, un véritable auteur se révèle dans sa capacité à re-lire, ré-écrire, trancher, sacrifier, recommencer.
Personnellement, je me suis auto-édité. Je n'ai ni le temps ni les moyens d'être à la fois éditeur, libraire, distributeur et auteur. Ce sont de véritables métiers en soi. Je me contente d'avoir fait en sorte que mes livres existent. ils sont aboutis (même si toujours perfectibles), sont passés entre les mains de professionnels. Tout ça pour ça pour ça, me direz-vous. Anaïs Nin disait qu'il fallait aller au bout de son art, avec ou sans auditoire.
Mais vous et moi, n'avons-nous peut-être qu'une seule tare: n'être pas de cette petite nomenklatura convaincue de sa supériorité qui fait et défait les stars de la littérature. Mais dans cette aristocratie pleine de son rapport mondain à la culture, quel auteur arrive à la cheville de, par exemple, un Raymond Carver? Les livres des politiques, des courtisans de haut vol ne laisseront pas de trace dans l'Histoire. Ils ont voulu une gloire immédiate, ils l'ont eue, ainsi que leurs passages à la télé. Leur quart d'heure de gloire comme disait Warhol. D'autres laissent une trace indélébiles dans la culture et les âmes : Le Clézio, Yourcenar, Kundera, Woolf. C'est la moindre des choses que de marcher humblement sur les pas de ces être là. Heureusement, il y a énormément d'écrivains extraordinaires. Pas souvent à La Grande Librairie, mais il y en a.
Merci à vous.
Merci pour votre commentaire, qui complète parfaitement le sujet :)
il y a François Bon, André Markowicz et Stéphane Zagdanski pour nommer que ces trois-là. Ça va vraiment bien.