Arf, je n'avais meme pas vu le titre... Le fait de reconnaitre l'origine de la miniature ds mes notifs a suffit a ce que je lance la vidéo... Forcément les vidéos d'Heu?reka st tjrs d'excellente qualité. Une fois de plus merci pour cette super vidéo. Love & gratitude.
Je commente rarement des vidéos mais je voulais te dire que tu fait vraiment un bon taf, tu sais d'avance les questions que l'on peut se poser et tu y répond sans vocabulaire trop compliqué. J'ai appris pas mal de choses depuis le temps que je suis ta chaîne, merci !
J'adore cette chaîne. Je viens de la découvrir et je n'arrête pas, je la mets tout le temps. Franchement je rarement vu autant de travail dans un chaîne de divulgation étant donné la difficulté de sujets traités. Bravo!
Super vidéo encore très claire. Merci ! Petite parenthèse : la production pendant la première et la seconde guerres mondiales a augmenté surtout parce qu’il y avait des besoins énormes des États qui partaient en guerre et parce qu’en plus une partie non négligeable de la production était quasiment continuellement détruite, obligeant à la renouveler tout le temps. La création monétaire a accompagné ce besoin de production plus que ne l’a provoqué.
Merci pour ce résumé assez claire du fonctionnement des création monétaire !! Avec les banques privées ,il faudrais aussi prendre en compte les intérêts ponctionné ,car elles ne détruisent pas toute l' argent qu elles créent et donc elles participent grandement à la augmentation de la masse monétaire et en général de la bulle financière ... ce qui etait moins le cas de des banque public ...
Bonjour, il faut noter clairement que la théorie quantitative de la monnaie est une tautologie : elle est toujours vraie. C'est son interprétation, et notamment les relations entre les variables qui est sujette à la théorie. Vous l'avez dit implicitement avec l'exemple du circuit mais il faut le dire explicitement je pense. Je ne suis pas sûr que Friedman dit que la masse monétaire n'a pas d'impact sur la production (d'où tirez-vous cela?). En fait, vu que Friedman reconnaît l'existence de la courbe de Phillips à court terme (Friedman était un positiviste qui s'intéressait aux statistiques), il accepte que pendant une certaine période au moins la monnaie va avoir des effets réels. En revanche, pour mieux interpréter la fixité de la production dans l'équation il faut considérer que comme tous les économistes libéraux, Friedman s'intéresse à un équilibre de long terme. Et pour les libéraux, la production à long terme est définie par des causes réelles (les technologies de production, l'innovation, l’environnent institutionnel, etc.) et non par des causes monétaires. Donc la neutralité de la monnaie est vrai, mais à long terme. C'est ainsi qu'il a pu expliqué l'existence d'une courbe de Phillips temporaire (arbitrage entre inflation et chômage) dans les années 50-60, mais aussi la disparition de cette même courbe de Phillips dans les années 70 (avec le début de la stagflation, cad la présence de chômage et d'inflation en même temps contrairement à ce qui est attendu par l'arbitrage de Phillips). Par ailleurs "l'équation de Friedman" comme vous dites a une longue histoire derrière elle, faite d'admirables théoriciens de l'économie (Condillac, Ricardo, Say, Ficsher, etc). C'est Condillac il me semble qui prend conscience le premier de la puissance du papier monnaie qui permet de démultiplier les moyens d'échange dans une économie (par l'intermédiaire de la vitesse de la circulation de la monnaie, ce qui a fait introduire la variable "v" dans l'équation quantitative). La monnaie facilite les échanges mais au fond elle cache cette idée que sur un marché on ne fait qu'échanger des biens et services (la monnaie est un "voile" déposé sur l'économie). La neutralité de la monnaie n'est pas une hypothèse et d'ailleurs vous vous contredisez tout de suite après en disant qu'elle s'explique par la rationalité des agents. En fait la neutralité de la monnaie vient de ce qu'elle est vue par les libéraux comme un simple instrument des échanges (contrairement à Keynes qui pense que la monnaie peut être désirée pour elle-même). Mais au fond, de simples mécanismes de marché suffisent à expliquer l'inflation suite à un hausse de la masse monétaire. Celle-ci se retrouve sous forme de revenu dans la poche des agents économiques ce qui accroît leur demande. A court terme, et contrairement à ce que vous dites dans la vidéo, cela augmente bien les prix ET la production. Mais à long terme, il n'y aura pas d'augmentation de la production car celle-ci est déterminée par des causes réelles (comme j'ai dit plus haut, technologie de production, innovation, etc.). A long terme la demande excède donc l'offre (qui est rigide ceteris paribus) et ne fait que provoquer de l'inflation (il n'y a pas de gens qui "mettent en place l'inflation" pour maintenir l'égalité de l'équation quantitative de façon consciente, c'est plutôt l'inverse : c'est la contrainte de cette équation et les mécanismes de marché qui imposent cette inflation). L'idée de Friedman n'était pas avant tout politique comme vous dites, elle était d'abord scientifique. Il a seulement tiré des conclusions politiques de sa théorie. On peut critiquer ses hypothèses (encore faudrait-il ne pas les caricaturer comme dans votre vidéo même si je comprends qu'il s'agit de vulgarisation) mais il est non pertinent de faire un procès d'intention et d'invalider une théorie sous prétexte qu'elle serait politique. Si je critique le marxisme, ça doit être fondé sur de la science (par exemple sur l'erreur de sa théorie de la valeur) et non sur l'a priori que le marxisme est une idée politique. Identifier des taux de croissance de M3 et des prix différents n'est pas suffisant pour prouver que M et P ne varient pas proportionnellement (en effet le taux de croissance dépend de la valeur initiale de la variable). Ceci dit je reconnais que la croissance monétaire n'explique pas l'inflation actuelle. La partie sur sur la spéculation est intéressante. Sauf que vous oubliez que cette spéculation est réalisée par des sociétés financières et que chaque euro spéculé est compté dans la valeur ajoutée (au sens de la comptanat) de ces secteurs institutionnels, donc le PIB devrait augmenter...? Je mets un point d'interrogation car je crois que la question est ouverte sur l'impact de la spéculation sur cette équation quantitative. Une piste possible pour expliquer la faible inflation est l'intensité de la concurrence dans une économie globalisée, qui fait tendre les prix vers le coût marginal. Cette vidéo semble plaider pour l'idée que la création monétaire peut, sous certaines conditions, être la source de la croissance économique, ce qui est pour moi une idée à la fois dangereuse pour la société et fausse scientifiquement. Rappelez-vous que ce qui fait la croissance, c'est l'innovation, l'éducation, un environnement institutionnel qui favorise l'initiative individuelle, le respect des droits de propriété. Même si vous arriviez à canaliser de la monnaie supplémentaire vers les entreprises, il n'y aucune raison que ces entreprises décident d'investir car on ne force pas un âne à boire s'il n'a pas soif. Pire, si vous forciez par la planification les entreprises à investir, celle-ci ferait de mauvais investissements car ils ne seraient pas guidés par la maximisation du profit, ce qui se terminerait par un surendettement (dû à un trop faible rendement par rapport à l'investissement) et une crise (cf. la théorie des cycles de l'école autrichienne). Pour tout ceux qui pensent que le problème économique est une simple problème technique d'impression de papier-monnaie, je propose une expérience. Formez un groupe d'individus dans lequel vous vous entendrez pour produire autant de votre propre papier-monnaie (faites de beaux dessins dessus) que possible et que vous vous engagerez à accepter contre les biens et services produits par les membres de votre communauté (et vice versa). Revenez me voir dans quelques mois. Si vous êtes devenus riches, alors j'accepterai volontiers de rentrer dans votre groupe (tous les français accepteraient aussi ce qui signifie que votre programme économique gagnerait n'importe quelle élection). Mais à mon humble avis, votre groupe ne tiendra pas un mois avant que la plupart de ses membres finissent par refuser d'échanger le fruit de leur travail contre votre monnaie-papier qui risque de ne pas valoir mieux que du papier-toilette (remarque, en ces temps de confinement...) Si vous croyez qu'il suffit d'imprimer du papier pour devenir riche, alors commencez l'impression! (mais allez lire un ou deux livres d'histoire monétaire juste au cas où, intéressez-vous au rognage des pièces de monnaies sous l'ancien régime ou au scandale des assignats par exemple...) PS : je me suis fait clickbait... mais pour la bonne cause!
@@romaric9874 Marx est un grand économiste très difficile à comprendre. Donc ce que je dis sur ses erreurs par la suite ne pas nous faire oublier ça. Donc pour moi, l'erreur de Marx est exactement la même que celle de Smith et Ricardo puisque Marx partage la même théorie : celle de la valeur travail. Pour eux la valeur économique d'un bien peut s'évaluer à raison de la quantité de travail incorporé dans sa production. C'est un résumé très rapide, il existe des différence dans l'interprétation de ces trois auteurs. Je vous laisse creuser ça par vous même (dans tout bon manuel sur les économistes classiques ou sur la pensée économique en générale. L'erreur quant à cette théorie. On pourrait y passer des heures mais j'ai une manière astucieuse (venant de Vilfredo Pareto) pour la démonter de manière amusante. Supposez que vous marchiez dans la rue et que vous ramassiez un diamant par terre sur le trottoir. La quantité de travail pour vous le procurez est nulle et pourtant ce diamant a de la valeur. C'est un peu sophistique comme argument je le concède mais cela introduit bien l'idée que ce n'est pas la quantité de travail qui détermine la valeur économique mais d'autres facteurs. Lequels? he bien c'est du côté des économistes néo-classiques (notamment les marginalistes) que l'on trouve la réponse. Mais ce serait trop long à expliquer dans ce message. Dites-moi si vous voulez en savoir plus ou creusez par vous même en étudiant Walras fils, Menger et Jevons (et d'autres comme Gossen, Thunen ou Walras père)
@@newbi1582 Merci, oui cela m'intéresse. SI vous avez des references je suis preneur. Concernant votre diamant, ne pourrait on pas dire que c'est la valeur travail des autres chercheur de diamant qui établis la valeur de l'objet que vous trouvez par chance aussi ? Une sorte de moyenne. Si il suffisait de se pencher pour ramasser des diamants sans doute qu'ils ne vaudraient pas grand chose.
@@romaric9874 Bien vu c'est exactement en ça que le raisonnement que j'ai proposé est un sophisme. Cependant, il y a une autre raison qui fait que ce n'est pas la quantité de travail que l'on établit la valeur du diamant et qui fait que le raisonnement tient tout de même. Si le diamant pouvait se ramasser en très grande quantité sans effort, il n'aurait pas de valeur, mais comment un diamant est rare (et c'est ce mot qui est important) il a de la valeur même si on pouvait se le procurer sans fournir un grand effort. Les économistes néo-classiques ont donc rejeté la théorie de la valeur travail et on expliqué que la valeur économique trouve son origine dans l'utilité mais surtout la rareté. D'ailleurs Walras par exemple indique bien que la valeur travail pose problème car le travail lui même a une valeur fluctuante. Comment mesurer quelque chose avec un étalon qui n'est lui même pas invariant? c'est impossible. Cela a poussé Ricardo et Marx a faire des développement très compliqués dans leur théorie pour essayer en gros de créer un étalon invariable (c'est très compliqué à expliquer, je sais que Ricardo utilisait l'or pour sa démonstration) ce qui a contribué à donner à leurs écrits une dimension absconses (on l'utilise pas souvent ce mot là lol). On peut ainsi résoudre le paradoxe de la valeur de l'eau et diamant. L'eau est nécessaire a notre vie mais veut peu cher, le diamant est inutile à nos besoins essentiels et pourtant vaut cher. On ne peut résoudre ce paradoxe avec la valeur travail mais on peut le faire avec la rareté. L'eau n'a pas de valeur car on la trouve en grande quantité (elle n'est pas rare, même si les événements récents peuvent changer la donne et nous amener à penser que sa valeur augmentera si sa rareté augmente) et les diamants ont de la valeur car ils sont rares. Si par miracle je découvrais une mine de diamant à ciel ouvert en quantité infini, le prix du diamant baisserait, voir deviendrait quasi-gratuit comme l'eau. Les économistes néo-classiques s'intéresse d'ailleurs à l'utilité marginale d'un bien, c'est la satisfaction apportée par une petite quantité d'un bien, voire la dernière unité de ce bien que l'on a consommé. Ils disent que l'utilité marginale est décroissante. Si je consomme beaucoup d'eau, l'utilité marginale de l'eau est faible. Comme les diamants son rares, l'utilité marginale des diamants est élevé. Ces économistes pensent aussi que le prix ou la valeur est influencé par l'utilité marginale donc le prix de l'eau sera faible et le prix du diamant sera élevé. Cette partie de la théorie de la valeur est très orientée sur la demande d'un bien par un consommateur. Il reste un résidu de la valeur travail dans la théorie de l'offre d'un bien, dans laquelle le prix ou la valeur augmente avec le coût d'un bien, mais cela va au-delà de la valeur travail car il faut prendre en compte tous les coûts, pas seulement celui du travail. Voila pour résumer la valeur travail ne fixe pas la valeur d'un bien car un bien disponible en grande abondance mais nécessitant un grande quantité de travail n'aura pas ou peu de valeur économique alors qu'un bien rare et nécessitant peu de quantité de travail aura un grande valeur économique. Donc quand vous dites "Si il suffisait de se pencher pour ramasser des diamants sans doute qu'ils ne vaudraient pas grand chose", il faut rajouter la quantité que l'on pourrait obtenir pour connaître la rareté. Si on ne pouvait facilement obtenir qu'un diamant unique au monde sa rareté serait maximale et il aurait un très grande valeur. On voit bien encore que ce n'est pas le travail mais la rareté qui fait la valeur. D'ailleurs le travail aussi a une rareté et donc une valeur :) Si je suis le seul a disposer d'une certaine compétence mon travail vaudra cher. Mais si le bien que je produit n'est pas rare, mon travail qui vaut cher ne produira pas un bien qui vaut cher. Des individus nombreux avec des compétences non-rares pourraient produire un bien rare et cher. Ce n'est pas la quantité de travail (qui est elle même soumise à la rareté et à une fluctuation de sa valeur) mais la rareté (et l'utilité) qui détermine la valeur Je vous conseille d'aller lire les premiers chapitres des éléments d'économie politique pure de Léon Walras (vous pouvez laisser la suite car c'est des maths et c'est plus compliqués) qui traite de ce problème de façon magistrale (il explique aussi ce qu'est réellement à son sens l'économie politique, en plus dans les dernières éditions il explique qu'il a fait ses découvertes en même temps que Jevons et Menger et reporte sa correspondance avec eux ce qui permet de voir leur approche différente sur le même thème du marginalisme). Ces pages sont parmi les plus mémorables de ce que j'ai pu lire en économie et ont suffit à faire de Walras mon économiste préféré.
@@newbi1582 Merci merci ! Si je résume, la valeur d'une chose dépend de l'offre et de la demande in fine ? C'est à mon sens une conception libérale ( pour ce que j'en sais ) de la valeur. Mais est-ce si simple ? Je vais lire Walras. Merci encore pour ces pistes de reflexions !
Super explication. On comprend aussi mieux la raison de créer des biens qui périssent rapidement et qui ne se réparent pas. Le but est non seulement d'augmenter la production, mais aussi d’amoindrir le marché de deuxième vie des produits.
Très intéressant. Ça montre bien d'une part, ce qui relève de la science (description du réel) et du politique (choix du futur) et d'autre part, les interactions entre les deux. Décidément, j'aime beaucoup cette chaîne ! Merci 😊😚
Merci pour cet episode, super boulot, ca fait des annees qu'a chaque fois que j'entends des economistes parler d'inflation en reprenant Friedman, j'ai l'impression d'avoir affaire a de la pensee magique, mais jusqu'ici je n'avais pas les outils pour savoir si ce discours etait ou non une manoeuvre politique par les grand pretres de l'economie.
Hello ! Je viens de voir la vidéo De Brut! Bravo! La présentation était la bienvenue aussi (le why du recadrage de la finance etc..), les vidéos comme le référendum monnaie pleine prennent tout leur sens. D’autres vidéos concernant un éventuel « changement » ou même des idées d’alternatives au système actuel seraient vraiment les bienvenues. En tout cas super contenu, j’apprécie vraiment les vidéos, très instructifs bon courage pour la suite
Excellent, que ce soit les infographies, les explications ou la pédagogie, je ne trouve rien à redire bien qu'on pourrait faire quelques remarques pour approfondir mais 16 minutes c'est (trop ?) court ! Merci pour ton analyse qui montre en toile de fond un point très important: il n'y a pas de vérité unique en économie et encore moins quand il s'agit de création monétaire, c'est ce qui en fait une discipline formidable qui ne saurait se passer des apports d'autres disciplines, mais ça, Friedman ne voulait rien en savoir: tant pis pour lui !
Salut ! Merci pour ta vidéo :) Je tombe sur pas mal d'épisode glorifiant Milton Friedman chez les américains, récemment et j'ai cherché une source aussi claire que toi sur le sujet, mais impossible d'en trouver une en anglais. C'est soit pas suffisament connu pour que je trouve, soit des vidéos hors-sol qui donne des opinions sans chiffres ( même si certains ont une conclusion similaires a la tienne, ne donner aucune source ne me semble pas être utile) Du coup vraiment merci beaucoup pour ce que tu apporte. Pour les gens qui ne connaissent pas l'économie c'est vraiment bien d'avoir quelqu'un qui te donne confiance en citant des sources publiques que tu peux aller vérifier toi même ( PI on ne peux plus acceder aux info d'Eurostat sur l'inflation d'ailleurs) !
J'aime beaucoup ta chaine. Je travaille comme auditeur financier (d'assurances / banques) mais venant d'un background très différent j'ai eu envie de "remonter" mon niveau en finance, c'est comme ça que j'ai découvert Heu?reka et je ne regrette pas !
Milton Friedman n'a jamais prétendu que toute augmentation de la quantité de monnaie en circulation provoquerait forcément et uniquement une augmentation des prix. à court terme, on voit une augmentation de la production, à long terme on voit une augmentation des prix. Les keynesiens quant à eux prétendent que le court terme et le long terme c'est pareil, donc qu'il y a effectivement augmentation de la production et pas simplement augmentation des prix à long terme. Il est dommage que le début de la vidéo soit un homme de paille, d'autant plus que le reste de la vidéo est très intéressant.
J'ai peut-être raté quelques choses dans ton raisonnement et je suis là pour apprendre, mais je suis pas d'accord. La conclusion de la "théorie quantitative de la monnaie" c'est M=P donc augmentation de la masse monétaire = augmentation des Prix. Friedmann affirmera en reprenant cette théorie que "l'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire." Du coup je comprends pas comment tu peux dire que Friedmann n'a jamais prétendu que l'augmentation de la quantité de monnaie ne correspond pas forcément à une augmentation de de l'inflation. De même je vois pas où est le rapport avec les Keynésien qui sont pas du tout dans la vidéo. Je pose réellement la question c'est pas juste un débat idéologique quelconque. J'aime pas le flou autour des matières économiques et chaque occasion d'apprendre sont bonnes à prendre
@@mohanki1612 Friedman analyse lui aussi la grande dépression, il estime qu'elle est due à une expansion déraisonnable du crédit, qui a provoqué une bulle spéculative dont l'éclatement marque le début de la crise, suivie d'un dégonflement tout aussi déraisonnable de la masse monétaire (réduite d'un tiers entre 1929 et 1933), qui a étranglé l'économie. Or la première partie du cycle est exactement le genre de politique que préconise Keynes. La conclusion de Friedman est donc que la manipulation de la masse monétaire est effectivement active sur l'économie, mais seulement à court terme et dans un sens négatif, soit en stimulant artificiellement le système économique en cas d'excès, soit en l'étranglant en cas de défaut. À moyen terme, sur un cycle complet, pour le monétariste la monnaie retrouve sa neutralité, liée aux caractéristiques économique du pays (le niveau normal de préférence pour la liquidité par exemple). les keynésiens sont les premiers partisans de la non neutralité de la monnaie .
@@youtezyoutxz1621 ce que propose kayns, c'est que l'état intervienne uniquement après le.dégonflement de la bulle non pas avant, alors que propose friedman pour ne pas laisser la bulle se gonfler dès le départ
@@destroctiveblade843 Il me semble qu'il préconise qu'il y ait une Banque Centrale mais qui existerait dans l'unique but de mettre en adéquation le niveau de la masse monétaire avec le niveau de richesses créées. Sans les politiques interventionnistes de l'Etat et des Banques Centrales nous ne s'aurions pas trouvé face à de telles bulles financières : Immobilier, dettes des Etats/Entreprises/Ménages/Etudiants, inflation du prix des actifs financiers, etc...
Dommage qu´il n´a pas lu livre de la personne quíl critique. C´est bizarre, pour en avoir lu un certain nombre, on ne retrouve pas du tout le meme contenu ;)
je viens de découvrir heu?reka !!! ce génial. vraiment merci pour cet éclairage sur l'économie. cet économiste est aussi à l'origine du dollars flottant...
Génial ! Exactement ce que je pense. Mon avis (our opinion) est que la création monétaire (et donc les éuros de super Mario) devraient servir à créer des bien matériels nouveaux uniquement. La création d’emploi qui en résulterait ferait diminuer notre chômage européen de masse et alimenterait l’économie. En tout plus la primaire que la secondaire qui a gonflée à mort à cause des taux bas entre autre. De plus les dettes seraient plus « sur » car associées à de réelles créations matériels nouvelles et non à du « vent » (=speculation immo et action)
Limpide, sincèrement merci. 10:31 "La spéculation : l'échange de titres financiers et de biens immobiliers d'occasions mobilisent une part toujours plus importante de la masse monétaire". -> Une taxation des transactions financières et le tour est joué ;)
Merci pour la super vidéo. Une fois démontré que "c'est pas si simple que ça", j'ai tendance à penser que le critère entre une bonne création monétaire et une mauvaise ne devrait pas tant être une question de stimulation de la production que simplement de démocratie : qui doit avoir le pouvoir de la création monétaire pour que le pouvoir sur l'économie soit le moins possible appropriable par quelques-uns.
Vous ne pouvez pas sauvez l'équation en fixant la vitesse, mais vous avez raison la speculation pose problème. Mais votre correction est trop simpliste car vous aurez un problème avec le calcul des deux prix. Excellent video et merci beaucoup pour l'effort fourni
Je viens de regarder quelques episode, en grande partie ceux sur l'inflation, c'est tres interressant, tres bon travail Je suis clairement pas economiste mais pour une fois ca parait intuitif et pas pour autant vide, ca semble d'ailleurs tres complets meme si au final je pourrais en aucun cas dire s'il manque qqch donc je te fais confiance la dessus :P
Si l'on considère la vitesse de circulation de la monnaie non pas comme la vitesse à laquelle elle passe des mains d'un agent économique à l'autre, mais comme celle à laquelle elle fait un tour de circuit du producteur au producteur, alors l'équation de Friedman marche bien et la hausse de la spéculation correspond à un ralentissement de l'économie. Ça peut paraître paradoxal parce qu'on a l'impression que plus il y a de la spéculation, plus l'économie tourne, mais c'est bien la production qui est source de création de richesse, pas la consommation, et avec cette définition, la vitesse de circulation de la monnaie fournit un très bon indicateur de la santé de l'économie. Sinon, super épisode, comme d'hab' :-)
Merci pour la vidéo. Si la création monétaire peut augmenter la production, alors les prix peuvent rester constants voire baisser car on jugera que les prix actuels permettent d'être rentable.
bonjour gilles... la prise en compte de tous les prix (et accessoirement l'usage d'une même méthode de calcul) dans le calcul de l'inflation, c'est aussi la première mesure défendue par Mundell dans son article "the case for a world currency"
Très bonne vidéo, comme d'habitude. Merci. On en revient toujours à la même question : qui devrait avoir lieu pouvoir de création monétaire ? Les politiques avec leur propre agenda et leur objectif électoraliste? Ou les banques uniquement motivées par les gains.
La création monétaire n'engendre pas de hausse des prix car la création de monnaie est endogène dans la réalité, ce que tu expliques à 6:45. Or, il n'y a aucune raison par exemple de distinguer sur ce critère des investissements publics et des investissements privés (ça c'est une distinction faite pour des raisons politiques). L'augmentation des prix s'explique dans les modèles de Friedman par le fait que le volume de la masse monétaire est déterminée de façon exogène (c'est-à-dire de façon discrétionnaire par la banque centrale). Ce postulat foireux (offre de monnaie exogène) inverse les causalités dans l'équation quantitative MV=PY, d'où la théorie de Friedman est consorts... Excellente vidéo ! Bon boulot ! :)
merci pour le travail que tu fais. en ce qui concerne ton équation, je te propose de rajouter la masse monétaire exportée. en effet, une partie des euros (ou toute autre devise) est détenue par des pays du "tiers monde" (en forme de réserves).
Petite question : j'observe depuis quelques années la théorie relative de la monnaie de Stéphane Laborde... Comme son mécanisme de création monétaire passe par chaque individu en vie, est-ce que ce mécanisme, si on l'ajoutait à celui existant pour créer de la monnaie, aurai un effet bénéfique ? Et si on ajoute en plus un troisième mécanisme de création monétaire de type WIR pour financer la production en direct, que penser de ce triptyque ?
Jeremy je sais pas, j'ai rien compris à son bouquin que je n'ai pu lire qu'en diagonale... Mais par contre il me semble rempli de bonnes idées et je serai TRES CURIEUX de savoir ce qu'en pense le maître des lieux.
Bravo, super épisode. la conclusion est très pertinente, qui doit avoir la main sur la création monétaire (planche à billets) ? En indécrotable anarcho-démocrate radical, je pense que c'est au peuple assemblé par tirage au sort d'en décider avec l'aide d'explication comme la tienne ;-)
Salut @Heu?reka : dans ton équation à 12:30, est-ce-que le second terme ne devrait pas plutôt compter un Delta de Prix plutôt que le Prix des anciens biens ? J'ai l'impression en effet que sinon, on compte en double la valeur déjà échangée auparavant, alors que c'est bien la partie supplémentaire dûe à la spéculation qui rentre dans le calcul de M x V Merci !
11:23 l'augmentation du prix de l'immobilier ne rentrant pas en compte dans l'inflation serait ce qui explique la différence entre l'inflation officielle (chiffres de l'INSEE) et l'inflation/baisse de pouvoir d'achat ressenti ?
l'inflation du prix des actifs financiers il n'en parle pas non plus ! Pourtant c'est bien là qu'est injecté une grande partie de la masse monétaire ! Normal qu'il n'y ait pas "d'inflation" quand l'argent est injecté sur un marché non pris en compte par l'inflation...le graphique présenté ne prend pas non plus en compte l'augmentation du PIB. D'ailleurs même en utilisant son graphique tronqué on ne peut qu'arriver à la conclusion stupide que l'augmentation de la masse monétaire ne créé NI inflation NI production contrairement à la thèse soutenue dans la vidéo. Avec une telle expansion monétaire nous aurions dû avoir une explosion de la croissance depuis 2008 ce qui est rigoureusement à l'opposé de la réalité...
petit problème, à aucun moment vous ne prenez en compte la vélocité dans l'explicatif, alors qu'elle a justement un role prépondérant dans le réajustement de l'équilibre... il peut ne pas y avoir inflation (l'exemple de la zone euro est justement l'exemple en question) lorsque la M2 est augmentée, la production reste stable, les prix augmentent légèrement mais qu'il y a une contraction des échanges (vélocité). ex = 1 x 1 = 1 x 1 -> 2 x 1 = 1 x 2. si T (nb de transactions) n'augmente pas, alors P (prix) augmente. mais, si on a PxT qui est de 1,1 * 1,5 et M2 qui augmente x2 on aurait 2xVelocité = 1,1 x 1,5 (1,65) et donc une vélocité de 0,825. et à aucun moment vous ne parlez de ladite vélocité -> donc, problème. qu'est-ce que cela donne si vous l'intégrez à votre calcul de base sur l'euro ?
Super et celle la j ai bien compris. Super. Attention pzut etre au monsieur au bonnet qui abuse un peu sur le mot p....:-) mais sinon parfait encore une fois
J'aime bien ton analyse mais attention tout de même. Tu fixe la vitesse de circulation de la monnaie à moyen terme . Mais ton graphique prends en compte une période de temps d'une vingtaine d'année. Une explication possible de différence d'augmentation pourrait clairement être de la spéculation, mais on pourrait aussi imaginer (même si j'en doute intuitivement) que la vitesse de circulation de la monnaie diminue un peu avec le temps venant contrebalancer l'augmentation de la masse monétaire. Super boulot, j'aime ta façon de présenter les choses et de les simplifier en gardant l'essentiel.
Donc (si j'ai bien compris), il suffirait que l'Etat ait un monopole de la finace pour à la fois l'orienter vers la production (ce qui au passage passage permettra par exemple la construction d'infrastructure pour lutter contre les crises écologiques) et limiter la spéculation sur les biens d'occasion qui est à l'origine de bulles. Mais j'ai l'impression que le refus d'offrir des monopoles (pourtant avantageux pour le plus grand monde) à l'Etat ne se justifie que par la sacro-sainte "liberté d'entreprendre", qui au final n'est une liberté que pour une part infime de la population (qui a pu les moyens, ou la confiance des banques/marchés finaciers pour se lancer), et qui profite réellement à une part encore plus petite (ceux pour qui ça marche sans avoir des horaires de dingues à cause de la compta ou juste pour rester compétitifs, et ceux qui peuvent déléguer à des employers, donc des fils à papa). Ça veut dire que l'on défend comme quelque chose de fondammentale un truc qui en réalité profite à quelques élus chanceux et qui se fait au détriment de tous (inflation, crises économiques quand les bulles spéculatives éclatent), tout ça parce qu'on a l'impression que le monde de l'entreprenariat est accessible grâce au mérite.
Financer la demande risque de finir en perte car on consomme aussi à l'import. En revanche, financer la production permet aussi l'export et donc une balance commerciale positive. L'Etat doit donc soutenir les entrepreneurs.
Hello ! merci pour ton super boulot :) j'ai une question : dans un monde où l'on va décroitre, qu'on le choisisse ou non et où on va devoir consommer moins et où l'on doit extraire moins de ressources (épuisables) de la planète, est-il juste qu'il faille diminuer la production et la consommation, et donc se diriger plutôt vers une déflation qui serait désirable ? peut-on dire que l'inflation pousse à la consommation et à l'épuisement des ressources de la planète ? Quid du retour à un étalon or / bitcoin dans ce contexte là ?
à 7:40 si l'agent monétaire est rationnel, au moment de la création monétaire, il peut aussi voir que c'est lié à la construction d'une usine. il n'est pas sensé se limiter à simplement observer l'évolutino de la masse monétaire En revanche bien sûr je suis d'accord avec le fait que les acteurs n'ont aucune raison d'être omniscients et 100% rationnels. Je voulais juste dire que dans le postulat de départ, ça reste logique de dire que les agent n'augmenterai pas lesprix
C'est pas un peu short de mettre sur le dos de la spéculation? Augmenter la masse monétaire c'est un peu en quelques sortes créer du pouvoir d'achat de manière virtuelle, mais comme la production est réelle, la crise intervient quand on réalise on réalise la réalité de la valeur de notre monnaie?
Il n'y a que moi qui suis traumatisé par la répétition du groupe nominal "équation de Friedman" en parlant de l'équation de Fisher ? Aussi ça manquait d'une explication du rôle que joue le taux d'utilisation des capacités productives sur l'impact du financement de la demande.
excellent! "qui devrait être en charge de la planche à billets?" sachant en plus que la planche à billets privées a des effets encore pire que la planche à billets publique... Question éminemment politique ! sachant aussi que la monnaie est un bien commun dont tout le monde dépend et dont la gestion va avoir une incidence sur tous les autres biens communs (on voit bien, en laissant la création monétaire aux mains des intérêts privés des banques, dans quel sont notre environnement ou nos services publics) la création monétaire ne peut être gérée que de façon démocratique . Pour ma part je pencherais plutôt sur la création d'une institution citoyenne élue (tirage au sort...?) conseillée par une banque centrale (les technocrates des banques centrales n'étant pas désignés démocratiquement, ce n'est pas à eux de prendre les décisions) et plutôt indépendante de l'Etat (pour éviter de retomber dans un capitalisme d'Etat perméable aux intérêts privés des industriels par exemple) et ayant pour objectif l'intérêt général , le bien commun et ayant comme échelle des valeurs : 1_ les droits de la nature 2_ les droits de l'homme 3_ les droits du commerce et des entreprises Vu qu'actuellement ce sont les banques privées qui créent la monnaie et que l'échelle des valeurs est exactement inversée / à celle que j'ai faite...on voit qu'il y a encore du boulot! Ne pas oublier que la recette de l'emploi c'est : 1 _ répondre à un besoin (c'est pas ce qui manque actuellement) 2 _ de la main d'oeuvre pour répondre au besoin (avec 5 à 6 millions de chômeurs en France, ça manque pas non plus) 3 _ un intermédiaire entre le besoin et la main d'oeuvre = l'argent ....et c'est bien ça qui manque! ce qui est quand même dingue car c'est "nous" ( l'espèce humaine si vous préférez) qui le créons, il n'y a pas plus artificiel que la monnaie et qui en plus ne demande pratiquement pas de matière première . Alors que l'on peut manquer de ressources (énergétiques, alimentaires...) ou de main d'oeuvre, on ne devrait JAMAIS manquer de monnaie! Ce qui prouve bien que le système actuel aux mains des banques ne marche pas pour la grande majorité de la population mais enrichit toujours plus un nombre restreint de personnes.
Le problème avec ce genre de vidéo, c'est qu'après plusieurs années à nous poser le contexte (tu as bien fait) tu commences à prendre position. C'est très bien, sauf que je sais que je ne pourrais jamais avoir les capacités pour réfuter ou non ce que tu dis sans me lancer dans des études en économie. Et quand bien même, quand je vois que des économistes ne sont pas d'accord depuis des siècles sur des fonctionnements de base du système, c'est un peu déprimant ^^
On a le même problème si on finance l'offre : les entreprises également investissent dans des produits financiers. Elle peuvent également racheter leurs actions, augmenter leur cash Flow, augmenter les dividendes, augmenter les primes /salaires des cadres ( donc l'épargne) En plus sans augmentation de la demande, l'entreprise n'a pas intérêt à augmenter la production : si tu vends 1000 chaises par semaine, tu n'as pas intérêt à en produire 1200, sinon ça va augmenter ton stock. Dernier point l'opinion publique et donc politique qui va assimiler cela à des dons aux riches, entreprises, capitalistes etc...
5:25 ça ça veut juste dire que l'Etat a pu choisir ce qu'on produisait grâce à la création monétaire, ça ne nous dit pas si la production de guerre s'est faite au détriment d'autres choses pour d'autres commanditaires ou si la production à vraiment augmenté
"Comment expliquer que la masse monétaire augmente de 140% alors que l'augmentation du niveau général des prix n'est que de 35%?" Avant de se précipiter pour dire que Milton se plante, il faudrait d'abord vérifier que ces chiffres sont corrects. Et ils ne le sont pas, parce qu'ils ne tiennent pas compte des prix de l'immobilier (multipliés par 3 sur la période), les cours de la bourse qui ont doublé... Une fois que tout est compté, croyez-vous vraiment que l'augmentation des prix n'est "que de 35%" ? Ensuite, il faut comprendre que l'inflation n'est pas un phénomène immédiat. Il ne suffit pas que la monnaie soit créée pour causer de l'inflation, il faut aussi qu'elle circule dans l'économie réelle, et ça prend du temps. Prenons un exemple d'économie ultra simplifiée pour comprendre pourquoi le temps de circulation de l'argent est important: 10 personnes sont à une vente aux enchères. Ils ont chacun 100 euros. Il y a 10 produits en vente. Chaque produit vaut €100. Supposons qu'à l'entrée, un banquier donne 100 € à chaque participant. La valeur réelle de chaque produit est donc de 200 €, et on est dans la même situation: le prix a augmenté de 100€ mais comme tout le monde a 100€ de plus, ca devrait être bon. Mais maintenant supposons qu'au lieu de distribuer 100€ à tout le monde en même temps, l'argent est distribué au fur et à mesure: Les trois premiers qui rentrent dans la salle peuvent obtenir 2 produits à 100 euro parce que le prix n'a pas encore changé. Il reste 4 produits invendus quand les 4 participants suivants arrivent, et comme ils veulent tous un produit, le prix du produit passe à 200€. Et bien entendu, quand les derniers arrivent avec leur 200€ en poche, il n'y a plus rien à acheter et leur argent ne vaut plus rien. Dans l'économie réelle, c'est la même chose qui se passe, avec un cycle beaucoup plus long: les premiers qui obtiennent la monnaie font leurs achats (ex: matières premières, énergie) à un prix largement inférieur au prix d'équilibre avec la masse monétaire, puis au fur et à mesure les prix grimpent pour s'ajuster à la demande (qui est abondante, puisqu'il y a bcp d'argent dans l'économie). Il y a donc surchauffe jusqu'au moment où on arrive aux derniers qui n'ont pas de quoi se payer les nouveaux prix et se retrouvent forcés de se serrer la ceinture et tada, c'est la crise. Zut alors. Mais "heureusement", la banque centrale à la rescousse avec son "assouplissement", la politique budgétaire joue à Robin Hood et "redistribue", et on retourne au début du cycle, sauf que les riches (proches de la création monétaire) sont devenus plus riches au passage, et les pauvres en bout de chaîne sont nettement plus pauvres. Bref, si Friedman est en PLS, ce n'est pas à cause de "ses erreurs", mais des conneries que l'on raconte pour justifier un système construit pour le bénéfice d'une minorité aux dépends de "la masse"
Le mot inflation à l'origine signifiait l'augmentation de la masse monétaire. Par extension, la signification a dérivé vers l'augmentation des prix. Si Friedman pensait l'inflation dans son sens premier, alors oui augmentation de la masse monétaire = inflation dans tous les cas.
Si l’augmentation de la spéculation est néfaste lors d’une augmentation de la masse monétaire pourquoi ne pas accompagner une augmentation de la masse monétaire par une taxe sur la spéculation d’un montant approprié ?
Pulsatrix Comment tu peux déterminer que c’est une spéculation. Par exemple si tu fais des travaux dans ton appart avant de le vendre bcp plus cher qu’est ce qui est de la spéculation ou de la production ?
Pulsatrix je te renvoie a un ancien épisode de heureka (malheureusement je ne l ai plus en tête): spéculation et investissement sont 2 faces d une meme piece. Exemple: je prend des produits financiers quelconques chez ecologia car leur projet me semble a la fois ethniquement politiquement intéressants. 6mois plus tard je les revend. Comment tu le différencie si j achete des produits financiers d une boite B car je fais le paris qu ils vont prendre de la valeur dans 6 mois? En taxant la spéculation tu taxes "pratiquement" (je ne suis pas économiste dont je ne dis jamais jamais/toujours :) ) toujours l investissement. Est ce qu il faudrait mieux taxer quand même comme tu dis? Bonne question ;)
Coralie C Il existe déjà une taxe de 0,30% à « chaque achat d'action d'une société française dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros » -quelques exeptions Donc elle ne concerne pas écologia
On pourrais imaginer une taxe sur les transactions du marché secondaire qui finance les fondamentaux. Du coup le mec que te rachète ton truc paye un pourcentage en plus directement à ecologia. Ainsi la bourse financerai au moins un peu l'économie réelle. Et ça ferait un (ou plusieur) taux directeur de plus que les banques centrales pour faire l'arbitrage "liquidité du marché" - "taille de la bulle"
@Coralie C C'est simple : c'est de la spéculation si tu achètes des actions lors d'une émission de titres. Le reste c'est de la spéculation. Dans ton cas, c'est donc de la spéculation.
Arthur Dent Il me semble que non, il a bien raison, mais parce que 'pourcent' réfère à des quantités différentes. Le calcul est pas 1.25*1.35, c'est (A+0,25A)*(B+0,35B). Je suis pas 100% sûr de moi, mais ton 42% ne marche pas visuellement sur le graphique. Peut être que c'est une histoire de points plutôt que de pourcent (pourtajt on est en base 100 donc ça devrait pas influer).
non, la vidéo est correcte, on parle d'une augmentation en pourcentage, augmentation qu'on peut tout à fait diviser en plusieurs parties tant qu'on parle de la même chose et pas d'augmentations successives augmentation de 140% de x => x + 1,4x = x + 0.8x + 0.35x + 0.25x = 2.4x
Sujet intéressant. Mais je reste sur ma faim à cause de la mise à l'écart complet de l'hypothèse de la vitesse constante... Son augmentation ne serait pas aussi possible (= on consomme plus de machins) ? Plusieurs choses me viennent en tête : obsolescence programmée, la montée des pays émergent sur le marché, l'évolution rapide des designs qui donne envie de changer plus régulièrement, ect... Bref l'équation pourrait plus se tenir. (sans remettre en cause l'effet de l'augmentation de la valeur des vieux machins, mais peut être de façon moins prononcé, cad < 71%). Bisous a toi.
et si c’était l'hypothèse de la rationalité des agents qui était à jeter ? Notamment, est ce qu'il existe des modèles qui tiennent compte de la non connaissance parfaite de toutes les variables ?
C'est clair que cette histoire de rationalité des agents économiques c'est une des plus vaste fumisterie que les libéraux nous aient sorti, c'est comme la "concurrence pure et parfaite" qui est enseigné dans toutes les facs d'éco mais n'a aucun intérêt applicatif puisque cette situation n'existera jamais en pratique.
Jean Jean je penses plutôt que c est simplement un à priori théorique. Pour parler de fumisterie marx en écrit plusieurs lui aussi et ça ne gêne personnes.
Jean Jean l impression que j ai à vous lire c est que vous critiquer un système où des idées que vous ne vous êtes pas donner la peine de rechercher un minimum. Les à priori théorique sont très communs dans les sciences. C est simplement une maniere d appréhender la realite. Une abstraction. Comme les mathématiques.
Depuis le debut du QE (LA BCE qui renfloue les banques), 88% de cette monnaie est parti à des fins spéculatives sur les marchés financiers. Et ces mêmes dirigeants qui ne comprennent pas pourquoi le chômage ne baisse pas ? Des génies les mecs....
Super contenu comme d'hab, ça me pose une question du coup, face à une augmentation aussi importante et rapide de la quantité de monnaie dédiée à la spéculation, une nouvelle crise est elle évitable ? Ce qui m'interroge aussi c'est que sur le graphe on vois une stabilisation de la masse monétaire lors de la crise de 2008, pourquoi le désendettement a été aussi peu significatif ?
J'ai cliqué parce que je regarde tous les Heu?reka...
Au point que je n'avais aucune idée du titre avant qu'il en fasse la remarque en début de vidéo
je valide
Je valide votre validation
3:08 " Attention on fait de l'economie il faut savoir rester vague ". Nailed it
Arf, je n'avais meme pas vu le titre... Le fait de reconnaitre l'origine de la miniature ds mes notifs a suffit a ce que je lance la vidéo... Forcément les vidéos d'Heu?reka st tjrs d'excellente qualité.
Une fois de plus merci pour cette super vidéo.
Love & gratitude.
Il y a un problème dans cette explication...
Homer Simpson n'est pas un agent économique productif et rationnel.
Je commente rarement des vidéos mais je voulais te dire que tu fait vraiment un bon taf, tu sais d'avance les questions que l'on peut se poser et tu y répond sans vocabulaire trop compliqué. J'ai appris pas mal de choses depuis le temps que je suis ta chaîne, merci !
J'adore cette chaîne. Je viens de la découvrir et je n'arrête pas, je la mets tout le temps. Franchement je rarement vu autant de travail dans un chaîne de divulgation étant donné la difficulté de sujets traités. Bravo!
Super vidéo encore très claire. Merci ! Petite parenthèse : la production pendant la première et la seconde guerres mondiales a augmenté surtout parce qu’il y avait des besoins énormes des États qui partaient en guerre et parce qu’en plus une partie non négligeable de la production était quasiment continuellement détruite, obligeant à la renouveler tout le temps. La création monétaire a accompagné ce besoin de production plus que ne l’a provoqué.
Merci pour ce résumé assez claire du fonctionnement des création monétaire !!
Avec les banques privées ,il faudrais aussi prendre en compte les intérêts ponctionné ,car elles ne détruisent pas toute l' argent qu elles créent et donc elles participent grandement à la augmentation de la masse monétaire et en général de la bulle financière ... ce qui etait moins le cas de des banque public ...
Bonjour, il faut noter clairement que la théorie quantitative de la monnaie est une tautologie : elle est toujours vraie. C'est son interprétation, et notamment les relations entre les variables qui est sujette à la théorie. Vous l'avez dit implicitement avec l'exemple du circuit mais il faut le dire explicitement je pense.
Je ne suis pas sûr que Friedman dit que la masse monétaire n'a pas d'impact sur la production (d'où tirez-vous cela?). En fait, vu que Friedman reconnaît l'existence de la courbe de Phillips à court terme (Friedman était un positiviste qui s'intéressait aux statistiques), il accepte que pendant une certaine période au moins la monnaie va avoir des effets réels. En revanche, pour mieux interpréter la fixité de la production dans l'équation il faut considérer que comme tous les économistes libéraux, Friedman s'intéresse à un équilibre de long terme. Et pour les libéraux, la production à long terme est définie par des causes réelles (les technologies de production, l'innovation, l’environnent institutionnel, etc.) et non par des causes monétaires. Donc la neutralité de la monnaie est vrai, mais à long terme. C'est ainsi qu'il a pu expliqué l'existence d'une courbe de Phillips temporaire (arbitrage entre inflation et chômage) dans les années 50-60, mais aussi la disparition de cette même courbe de Phillips dans les années 70 (avec le début de la stagflation, cad la présence de chômage et d'inflation en même temps contrairement à ce qui est attendu par l'arbitrage de Phillips).
Par ailleurs "l'équation de Friedman" comme vous dites a une longue histoire derrière elle, faite d'admirables théoriciens de l'économie (Condillac, Ricardo, Say, Ficsher, etc). C'est Condillac il me semble qui prend conscience le premier de la puissance du papier monnaie qui permet de démultiplier les moyens d'échange dans une économie (par l'intermédiaire de la vitesse de la circulation de la monnaie, ce qui a fait introduire la variable "v" dans l'équation quantitative). La monnaie facilite les échanges mais au fond elle cache cette idée que sur un marché on ne fait qu'échanger des biens et services (la monnaie est un "voile" déposé sur l'économie).
La neutralité de la monnaie n'est pas une hypothèse et d'ailleurs vous vous contredisez tout de suite après en disant qu'elle s'explique par la rationalité des agents. En fait la neutralité de la monnaie vient de ce qu'elle est vue par les libéraux comme un simple instrument des échanges (contrairement à Keynes qui pense que la monnaie peut être désirée pour elle-même). Mais au fond, de simples mécanismes de marché suffisent à expliquer l'inflation suite à un hausse de la masse monétaire. Celle-ci se retrouve sous forme de revenu dans la poche des agents économiques ce qui accroît leur demande. A court terme, et contrairement à ce que vous dites dans la vidéo, cela augmente bien les prix ET la production. Mais à long terme, il n'y aura pas d'augmentation de la production car celle-ci est déterminée par des causes réelles (comme j'ai dit plus haut, technologie de production, innovation, etc.). A long terme la demande excède donc l'offre (qui est rigide ceteris paribus) et ne fait que provoquer de l'inflation (il n'y a pas de gens qui "mettent en place l'inflation" pour maintenir l'égalité de l'équation quantitative de façon consciente, c'est plutôt l'inverse : c'est la contrainte de cette équation et les mécanismes de marché qui imposent cette inflation).
L'idée de Friedman n'était pas avant tout politique comme vous dites, elle était d'abord scientifique. Il a seulement tiré des conclusions politiques de sa théorie. On peut critiquer ses hypothèses (encore faudrait-il ne pas les caricaturer comme dans votre vidéo même si je comprends qu'il s'agit de vulgarisation) mais il est non pertinent de faire un procès d'intention et d'invalider une théorie sous prétexte qu'elle serait politique. Si je critique le marxisme, ça doit être fondé sur de la science (par exemple sur l'erreur de sa théorie de la valeur) et non sur l'a priori que le marxisme est une idée politique.
Identifier des taux de croissance de M3 et des prix différents n'est pas suffisant pour prouver que M et P ne varient pas proportionnellement (en effet le taux de croissance dépend de la valeur initiale de la variable). Ceci dit je reconnais que la croissance monétaire n'explique pas l'inflation actuelle.
La partie sur sur la spéculation est intéressante. Sauf que vous oubliez que cette spéculation est réalisée par des sociétés financières et que chaque euro spéculé est compté dans la valeur ajoutée (au sens de la comptanat) de ces secteurs institutionnels, donc le PIB devrait augmenter...? Je mets un point d'interrogation car je crois que la question est ouverte sur l'impact de la spéculation sur cette équation quantitative. Une piste possible pour expliquer la faible inflation est l'intensité de la concurrence dans une économie globalisée, qui fait tendre les prix vers le coût marginal.
Cette vidéo semble plaider pour l'idée que la création monétaire peut, sous certaines conditions, être la source de la croissance économique, ce qui est pour moi une idée à la fois dangereuse pour la société et fausse scientifiquement. Rappelez-vous que ce qui fait la croissance, c'est l'innovation, l'éducation, un environnement institutionnel qui favorise l'initiative individuelle, le respect des droits de propriété. Même si vous arriviez à canaliser de la monnaie supplémentaire vers les entreprises, il n'y aucune raison que ces entreprises décident d'investir car on ne force pas un âne à boire s'il n'a pas soif. Pire, si vous forciez par la planification les entreprises à investir, celle-ci ferait de mauvais investissements car ils ne seraient pas guidés par la maximisation du profit, ce qui se terminerait par un surendettement (dû à un trop faible rendement par rapport à l'investissement) et une crise (cf. la théorie des cycles de l'école autrichienne).
Pour tout ceux qui pensent que le problème économique est une simple problème technique d'impression de papier-monnaie, je propose une expérience. Formez un groupe d'individus dans lequel vous vous entendrez pour produire autant de votre propre papier-monnaie (faites de beaux dessins dessus) que possible et que vous vous engagerez à accepter contre les biens et services produits par les membres de votre communauté (et vice versa). Revenez me voir dans quelques mois. Si vous êtes devenus riches, alors j'accepterai volontiers de rentrer dans votre groupe (tous les français accepteraient aussi ce qui signifie que votre programme économique gagnerait n'importe quelle élection).
Mais à mon humble avis, votre groupe ne tiendra pas un mois avant que la plupart de ses membres finissent par refuser d'échanger le fruit de leur travail contre votre monnaie-papier qui risque de ne pas valoir mieux que du papier-toilette (remarque, en ces temps de confinement...)
Si vous croyez qu'il suffit d'imprimer du papier pour devenir riche, alors commencez l'impression! (mais allez lire un ou deux livres d'histoire monétaire juste au cas où, intéressez-vous au rognage des pièces de monnaies sous l'ancien régime ou au scandale des assignats par exemple...)
PS : je me suis fait clickbait... mais pour la bonne cause!
Complètement d'accord.
Avez-vous quelques renseignement au sujet de l'erreur de Marx concernant la théorie de la valeur ?
@@romaric9874 Marx est un grand économiste très difficile à comprendre. Donc ce que je dis sur ses erreurs par la suite ne pas nous faire oublier ça.
Donc pour moi, l'erreur de Marx est exactement la même que celle de Smith et Ricardo puisque Marx partage la même théorie : celle de la valeur travail. Pour eux la valeur économique d'un bien peut s'évaluer à raison de la quantité de travail incorporé dans sa production. C'est un résumé très rapide, il existe des différence dans l'interprétation de ces trois auteurs. Je vous laisse creuser ça par vous même (dans tout bon manuel sur les économistes classiques ou sur la pensée économique en générale.
L'erreur quant à cette théorie. On pourrait y passer des heures mais j'ai une manière astucieuse (venant de Vilfredo Pareto) pour la démonter de manière amusante. Supposez que vous marchiez dans la rue et que vous ramassiez un diamant par terre sur le trottoir. La quantité de travail pour vous le procurez est nulle et pourtant ce diamant a de la valeur. C'est un peu sophistique comme argument je le concède mais cela introduit bien l'idée que ce n'est pas la quantité de travail qui détermine la valeur économique mais d'autres facteurs. Lequels? he bien c'est du côté des économistes néo-classiques (notamment les marginalistes) que l'on trouve la réponse. Mais ce serait trop long à expliquer dans ce message. Dites-moi si vous voulez en savoir plus ou creusez par vous même en étudiant Walras fils, Menger et Jevons (et d'autres comme Gossen, Thunen ou Walras père)
@@newbi1582 Merci, oui cela m'intéresse. SI vous avez des references je suis preneur.
Concernant votre diamant, ne pourrait on pas dire que c'est la valeur travail des autres chercheur de diamant qui établis la valeur de l'objet que vous trouvez par chance aussi ? Une sorte de moyenne.
Si il suffisait de se pencher pour ramasser des diamants sans doute qu'ils ne vaudraient pas grand chose.
@@romaric9874 Bien vu c'est exactement en ça que le raisonnement que j'ai proposé est un sophisme. Cependant, il y a une autre raison qui fait que ce n'est pas la quantité de travail que l'on établit la valeur du diamant et qui fait que le raisonnement tient tout de même. Si le diamant pouvait se ramasser en très grande quantité sans effort, il n'aurait pas de valeur, mais comment un diamant est rare (et c'est ce mot qui est important) il a de la valeur même si on pouvait se le procurer sans fournir un grand effort.
Les économistes néo-classiques ont donc rejeté la théorie de la valeur travail et on expliqué que la valeur économique trouve son origine dans l'utilité mais surtout la rareté.
D'ailleurs Walras par exemple indique bien que la valeur travail pose problème car le travail lui même a une valeur fluctuante. Comment mesurer quelque chose avec un étalon qui n'est lui même pas invariant? c'est impossible. Cela a poussé Ricardo et Marx a faire des développement très compliqués dans leur théorie pour essayer en gros de créer un étalon invariable (c'est très compliqué à expliquer, je sais que Ricardo utilisait l'or pour sa démonstration) ce qui a contribué à donner à leurs écrits une dimension absconses (on l'utilise pas souvent ce mot là lol).
On peut ainsi résoudre le paradoxe de la valeur de l'eau et diamant. L'eau est nécessaire a notre vie mais veut peu cher, le diamant est inutile à nos besoins essentiels et pourtant vaut cher. On ne peut résoudre ce paradoxe avec la valeur travail mais on peut le faire avec la rareté. L'eau n'a pas de valeur car on la trouve en grande quantité (elle n'est pas rare, même si les événements récents peuvent changer la donne et nous amener à penser que sa valeur augmentera si sa rareté augmente) et les diamants ont de la valeur car ils sont rares. Si par miracle je découvrais une mine de diamant à ciel ouvert en quantité infini, le prix du diamant baisserait, voir deviendrait quasi-gratuit comme l'eau.
Les économistes néo-classiques s'intéresse d'ailleurs à l'utilité marginale d'un bien, c'est la satisfaction apportée par une petite quantité d'un bien, voire la dernière unité de ce bien que l'on a consommé. Ils disent que l'utilité marginale est décroissante. Si je consomme beaucoup d'eau, l'utilité marginale de l'eau est faible. Comme les diamants son rares, l'utilité marginale des diamants est élevé. Ces économistes pensent aussi que le prix ou la valeur est influencé par l'utilité marginale donc le prix de l'eau sera faible et le prix du diamant sera élevé. Cette partie de la théorie de la valeur est très orientée sur la demande d'un bien par un consommateur.
Il reste un résidu de la valeur travail dans la théorie de l'offre d'un bien, dans laquelle le prix ou la valeur augmente avec le coût d'un bien, mais cela va au-delà de la valeur travail car il faut prendre en compte tous les coûts, pas seulement celui du travail.
Voila pour résumer la valeur travail ne fixe pas la valeur d'un bien car un bien disponible en grande abondance mais nécessitant un grande quantité de travail n'aura pas ou peu de valeur économique alors qu'un bien rare et nécessitant peu de quantité de travail aura un grande valeur économique.
Donc quand vous dites "Si il suffisait de se pencher pour ramasser des diamants sans doute qu'ils ne vaudraient pas grand chose", il faut rajouter la quantité que l'on pourrait obtenir pour connaître la rareté. Si on ne pouvait facilement obtenir qu'un diamant unique au monde sa rareté serait maximale et il aurait un très grande valeur. On voit bien encore que ce n'est pas le travail mais la rareté qui fait la valeur.
D'ailleurs le travail aussi a une rareté et donc une valeur :) Si je suis le seul a disposer d'une certaine compétence mon travail vaudra cher. Mais si le bien que je produit n'est pas rare, mon travail qui vaut cher ne produira pas un bien qui vaut cher. Des individus nombreux avec des compétences non-rares pourraient produire un bien rare et cher. Ce n'est pas la quantité de travail (qui est elle même soumise à la rareté et à une fluctuation de sa valeur) mais la rareté (et l'utilité) qui détermine la valeur
Je vous conseille d'aller lire les premiers chapitres des éléments d'économie politique pure de Léon Walras (vous pouvez laisser la suite car c'est des maths et c'est plus compliqués) qui traite de ce problème de façon magistrale (il explique aussi ce qu'est réellement à son sens l'économie politique, en plus dans les dernières éditions il explique qu'il a fait ses découvertes en même temps que Jevons et Menger et reporte sa correspondance avec eux ce qui permet de voir leur approche différente sur le même thème du marginalisme). Ces pages sont parmi les plus mémorables de ce que j'ai pu lire en économie et ont suffit à faire de Walras mon économiste préféré.
@@newbi1582 Merci merci !
Si je résume, la valeur d'une chose dépend de l'offre et de la demande in fine ?
C'est à mon sens une conception libérale ( pour ce que j'en sais ) de la valeur. Mais est-ce si simple ?
Je vais lire Walras. Merci encore pour ces pistes de reflexions !
Super explication. On comprend aussi mieux la raison de créer des biens qui périssent rapidement et qui ne se réparent pas. Le but est non seulement d'augmenter la production, mais aussi d’amoindrir le marché de deuxième vie des produits.
Très intéressant. Ça montre bien d'une part, ce qui relève de la science (description du réel) et du politique (choix du futur) et d'autre part, les interactions entre les deux.
Décidément, j'aime beaucoup cette chaîne !
Merci 😊😚
Merci pour cet episode, super boulot, ca fait des annees qu'a chaque fois que j'entends des economistes parler d'inflation en reprenant Friedman, j'ai l'impression d'avoir affaire a de la pensee magique, mais jusqu'ici je n'avais pas les outils pour savoir si ce discours etait ou non une manoeuvre politique par les grand pretres de l'economie.
Hello !
Je viens de voir la vidéo De Brut! Bravo! La présentation était la bienvenue aussi (le why du recadrage de la finance etc..), les vidéos comme le référendum monnaie pleine prennent tout leur sens. D’autres vidéos concernant un éventuel « changement » ou même des idées d’alternatives au système actuel seraient vraiment les bienvenues.
En tout cas super contenu, j’apprécie vraiment les vidéos, très instructifs bon courage pour la suite
Excellent, que ce soit les infographies, les explications ou la pédagogie, je ne trouve rien à redire bien qu'on pourrait faire quelques remarques pour approfondir mais 16 minutes c'est (trop ?) court !
Merci pour ton analyse qui montre en toile de fond un point très important: il n'y a pas de vérité unique en économie et encore moins quand il s'agit de création monétaire, c'est ce qui en fait une discipline formidable qui ne saurait se passer des apports d'autres disciplines, mais ça, Friedman ne voulait rien en savoir: tant pis pour lui !
Salut ! Merci pour ta vidéo :)
Je tombe sur pas mal d'épisode glorifiant Milton Friedman chez les américains, récemment et j'ai cherché une source aussi claire que toi sur le sujet, mais impossible d'en trouver une en anglais.
C'est soit pas suffisament connu pour que je trouve, soit des vidéos hors-sol qui donne des opinions sans chiffres ( même si certains ont une conclusion similaires a la tienne, ne donner aucune source ne me semble pas être utile)
Du coup vraiment merci beaucoup pour ce que tu apporte.
Pour les gens qui ne connaissent pas l'économie c'est vraiment bien d'avoir quelqu'un qui te donne confiance en citant des sources publiques que tu peux aller vérifier toi même ( PI on ne peux plus acceder aux info d'Eurostat sur l'inflation d'ailleurs) !
J'aime beaucoup ta chaine. Je travaille comme auditeur financier (d'assurances / banques) mais venant d'un background très différent j'ai eu envie de "remonter" mon niveau en finance, c'est comme ça que j'ai découvert Heu?reka et je ne regrette pas !
Suggestion pour une future vidéo : les taux d'emprunt "négatifs" pour les états
Le 2nd Wall Street Stories aurait du s'appeler " _Kerviel prend des positions directionnelles, ça tourne mal !?!_ "
Milton Friedman n'a jamais prétendu que toute augmentation de la quantité de monnaie en circulation provoquerait forcément et uniquement une augmentation des prix. à court terme, on voit une augmentation de la production, à long terme on voit une augmentation des prix.
Les keynesiens quant à eux prétendent que le court terme et le long terme c'est pareil, donc qu'il y a effectivement augmentation de la production et pas simplement augmentation des prix à long terme.
Il est dommage que le début de la vidéo soit un homme de paille, d'autant plus que le reste de la vidéo est très intéressant.
J'ai peut-être raté quelques choses dans ton raisonnement et je suis là pour apprendre, mais je suis pas d'accord. La conclusion de la "théorie quantitative de la monnaie" c'est M=P donc augmentation de la masse monétaire = augmentation des Prix. Friedmann affirmera en reprenant cette théorie que "l'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire." Du coup je comprends pas comment tu peux dire que Friedmann n'a jamais prétendu que l'augmentation de la quantité de monnaie ne correspond pas forcément à une augmentation de de l'inflation.
De même je vois pas où est le rapport avec les Keynésien qui sont pas du tout dans la vidéo.
Je pose réellement la question c'est pas juste un débat idéologique quelconque. J'aime pas le flou autour des matières économiques et chaque occasion d'apprendre sont bonnes à prendre
@@mohanki1612 Friedman analyse lui aussi la grande dépression, il estime qu'elle est due à une expansion déraisonnable du crédit, qui a provoqué une bulle spéculative dont l'éclatement marque le début de la crise, suivie d'un dégonflement tout aussi déraisonnable de la masse monétaire (réduite d'un tiers entre 1929 et 1933), qui a étranglé l'économie. Or la première partie du cycle est exactement le genre de politique que préconise Keynes. La conclusion de Friedman est donc que la manipulation de la masse monétaire est effectivement active sur l'économie, mais seulement à court terme et dans un sens négatif, soit en stimulant artificiellement le système économique en cas d'excès, soit en l'étranglant en cas de défaut. À moyen terme, sur un cycle complet, pour le monétariste la monnaie retrouve sa neutralité, liée aux caractéristiques économique du pays (le niveau normal de préférence pour la liquidité par exemple).
les keynésiens sont les premiers partisans de la non neutralité de la monnaie .
@@youtezyoutxz1621 ce que propose kayns, c'est que l'état intervienne uniquement après le.dégonflement de la bulle non pas avant, alors que propose friedman pour ne pas laisser la bulle se gonfler dès le départ
@@destroctiveblade843 Il me semble qu'il préconise qu'il y ait une Banque Centrale mais qui existerait dans l'unique but de mettre en adéquation le niveau de la masse monétaire avec le niveau de richesses créées. Sans les politiques interventionnistes de l'Etat et des Banques Centrales nous ne s'aurions pas trouvé face à de telles bulles financières : Immobilier, dettes des Etats/Entreprises/Ménages/Etudiants, inflation du prix des actifs financiers, etc...
Ni tes titres, ni tes miniatures ne me donnent envie de cliquer, mais ce que j'apprends dans tes vidéos à chaque fois, oui !
J'adore ton t-shirt "f*cking campers!", il est comme ta vidéo, excellent.
Quelle vidéo! Tellement claire et limpide, on sent que le sujet est maitrisé. Bravo!
Dommage qu´il n´a pas lu livre de la personne quíl critique. C´est bizarre, pour en avoir lu un certain nombre, on ne retrouve pas du tout le meme contenu ;)
je viens de découvrir heu?reka !!! ce génial. vraiment merci pour cet éclairage sur l'économie. cet économiste est aussi à l'origine du dollars flottant...
Génial ! Exactement ce que je pense. Mon avis (our opinion) est que la création monétaire (et donc les éuros de super Mario) devraient servir à créer des bien matériels nouveaux uniquement. La création d’emploi qui en résulterait ferait diminuer notre chômage européen de masse et alimenterait l’économie. En tout plus la primaire que la secondaire qui a gonflée à mort à cause des taux bas entre autre. De plus les dettes seraient plus « sur » car associées à de réelles créations matériels nouvelles et non à du « vent » (=speculation immo et action)
C'est drôle ces équations qui ne font jamais apparaître le temps.
Très bonne explication, joli travail de vulgarisation.
Limpide, sincèrement merci.
10:31 "La spéculation : l'échange de titres financiers et de biens immobiliers d'occasions mobilisent une part toujours plus importante de la masse monétaire".
-> Une taxation des transactions financières et le tour est joué ;)
Très bon épisode (Et très bon tee-shirt, je regarde l'épisode en attendant des installations de mod d'ailleurs)
Excellente vidéo, avec THE question en conclusion. Je suis en train de devenir fan. Vraiment chapeau !
Merci pour la super vidéo.
Une fois démontré que "c'est pas si simple que ça", j'ai tendance à penser que le critère entre une bonne création monétaire et une mauvaise ne devrait pas tant être une question de stimulation de la production que simplement de démocratie : qui doit avoir le pouvoir de la création monétaire pour que le pouvoir sur l'économie soit le moins possible appropriable par quelques-uns.
Bravo ! Très pédagogique et très belle conclusion !
Vous ne pouvez pas sauvez l'équation en fixant la vitesse, mais vous avez raison la speculation pose problème. Mais votre correction est trop simpliste car vous aurez un problème avec le calcul des deux prix.
Excellent video et merci beaucoup pour l'effort fourni
j'aime tellement tes video que je me les repasse en boucle
Je viens de regarder quelques episode, en grande partie ceux sur l'inflation, c'est tres interressant, tres bon travail
Je suis clairement pas economiste mais pour une fois ca parait intuitif et pas pour autant vide, ca semble d'ailleurs tres complets meme si au final je pourrais en aucun cas dire s'il manque qqch donc je te fais confiance la dessus :P
franchement génial comme video
claire conci et cohérent
Ouhlala, je regarderai cette vidéo quand je serai réveillé. Ça à l'air instructif mais mon cerveau est en grève.
Si l'on considère la vitesse de circulation de la monnaie non pas comme la vitesse à laquelle elle passe des mains d'un agent économique à l'autre, mais comme celle à laquelle elle fait un tour de circuit du producteur au producteur, alors l'équation de Friedman marche bien et la hausse de la spéculation correspond à un ralentissement de l'économie. Ça peut paraître paradoxal parce qu'on a l'impression que plus il y a de la spéculation, plus l'économie tourne, mais c'est bien la production qui est source de création de richesse, pas la consommation, et avec cette définition, la vitesse de circulation de la monnaie fournit un très bon indicateur de la santé de l'économie.
Sinon, super épisode, comme d'hab' :-)
Merci pour la vidéo. Si la création monétaire peut augmenter la production, alors les prix peuvent rester constants voire baisser car on jugera que les prix actuels permettent d'être rentable.
"pose pas trop de questions, on fait de l'économie il faut savoir rester vague" xD
bonjour gilles... la prise en compte de tous les prix (et accessoirement l'usage d'une même méthode de calcul) dans le calcul de l'inflation, c'est aussi la première mesure défendue par Mundell dans son article "the case for a world currency"
Trés bon travail, trés éclairant :) , Merci.
Très bonne vidéo, comme d'habitude. Merci.
On en revient toujours à la même question : qui devrait avoir lieu pouvoir de création monétaire ? Les politiques avec leur propre agenda et leur objectif électoraliste? Ou les banques uniquement motivées par les gains.
Comme d'habitude, merci pour ton travail !
Encore une fois excellent. Merci pour tout !
Ha! Ce t-shirt JFK :D
Excellent! On a vraiment l'impression que c'est deux gars différents qui dialoguent sur la vidéo ^^.
La création monétaire n'engendre pas de hausse des prix car la création de monnaie est endogène dans la réalité, ce que tu expliques à 6:45. Or, il n'y a aucune raison par exemple de distinguer sur ce critère des investissements publics et des investissements privés (ça c'est une distinction faite pour des raisons politiques). L'augmentation des prix s'explique dans les modèles de Friedman par le fait que le volume de la masse monétaire est déterminée de façon exogène (c'est-à-dire de façon discrétionnaire par la banque centrale). Ce postulat foireux (offre de monnaie exogène) inverse les causalités dans l'équation quantitative MV=PY, d'où la théorie de Friedman est consorts... Excellente vidéo ! Bon boulot ! :)
Super vidéo comme d'habitude ! ;)
Belle synthèse sur l'inflation! Merci!
cette intro d'anthologie.
Ha ha ha Bravo !
Pour la prochaine vidéo je voudrais 15 minutes d'intro et une minute d'information
:p
merci pour le travail que tu fais.
en ce qui concerne ton équation, je te propose de rajouter la masse monétaire exportée. en effet, une partie des euros (ou toute autre devise) est détenue par des pays du "tiers monde" (en forme de réserves).
Le sergio Ramos de l'économie lol top vidéo
O M G ! Le tee-shirt Kennedy ! Faut oser le porter sur UA-cam celui là quand même, il est bien limite limite ^_^
On ne devrait pas plutôt dire que la spéculation réduit la vitesse d'échange ? (que tu as notée V€)
Oui on peut dire ça aussi. C'est pareil.
Super, comme d'habitude !
Petite question : j'observe depuis quelques années la théorie relative de la monnaie de Stéphane Laborde... Comme son mécanisme de création monétaire passe par chaque individu en vie, est-ce que ce mécanisme, si on l'ajoutait à celui existant pour créer de la monnaie, aurai un effet bénéfique ? Et si on ajoute en plus un troisième mécanisme de création monétaire de type WIR pour financer la production en direct, que penser de ce triptyque ?
Jeremy je sais pas, j'ai rien compris à son bouquin que je n'ai pu lire qu'en diagonale... Mais par contre il me semble rempli de bonnes idées et je serai TRES CURIEUX de savoir ce qu'en pense le maître des lieux.
Même pas besoin de "clicbait"... La notif que je reçois est en soi un "clicbait" :)
Bravo, super épisode. la conclusion est très pertinente, qui doit avoir la main sur la création monétaire (planche à billets) ? En indécrotable anarcho-démocrate radical, je pense que c'est au peuple assemblé par tirage au sort d'en décider avec l'aide d'explication comme la tienne ;-)
Tu mérites plus de vues !
Salut @Heu?reka : dans ton équation à 12:30, est-ce-que le second terme ne devrait pas plutôt compter un Delta de Prix plutôt que le Prix des anciens biens ? J'ai l'impression en effet que sinon, on compte en double la valeur déjà échangée auparavant, alors que c'est bien la partie supplémentaire dûe à la spéculation qui rentre dans le calcul de M x V
Merci !
11:23 l'augmentation du prix de l'immobilier ne rentrant pas en compte dans l'inflation serait ce qui explique la différence entre l'inflation officielle (chiffres de l'INSEE) et l'inflation/baisse de pouvoir d'achat ressenti ?
l'inflation du prix des actifs financiers il n'en parle pas non plus ! Pourtant c'est bien là qu'est injecté une grande partie de la masse monétaire ! Normal qu'il n'y ait pas "d'inflation" quand l'argent est injecté sur un marché non pris en compte par l'inflation...le graphique présenté ne prend pas non plus en compte l'augmentation du PIB. D'ailleurs même en utilisant son graphique tronqué on ne peut qu'arriver à la conclusion stupide que l'augmentation de la masse monétaire ne créé NI inflation NI production contrairement à la thèse soutenue dans la vidéo. Avec une telle expansion monétaire nous aurions dû avoir une explosion de la croissance depuis 2008 ce qui est rigoureusement à l'opposé de la réalité...
petit problème, à aucun moment vous ne prenez en compte la vélocité dans l'explicatif, alors qu'elle a justement un role prépondérant dans le réajustement de l'équilibre...
il peut ne pas y avoir inflation (l'exemple de la zone euro est justement l'exemple en question) lorsque la M2 est augmentée, la production reste stable, les prix augmentent légèrement mais qu'il y a une contraction des échanges (vélocité). ex = 1 x 1 = 1 x 1 -> 2 x 1 = 1 x 2. si T (nb de transactions) n'augmente pas, alors P (prix) augmente. mais, si on a PxT qui est de 1,1 * 1,5 et M2 qui augmente x2 on aurait 2xVelocité = 1,1 x 1,5 (1,65) et donc une vélocité de 0,825. et à aucun moment vous ne parlez de ladite vélocité -> donc, problème. qu'est-ce que cela donne si vous l'intégrez à votre calcul de base sur l'euro ?
Super et celle la j ai bien compris. Super. Attention pzut etre au monsieur au bonnet qui abuse un peu sur le mot p....:-) mais sinon parfait encore une fois
L'intro est juste incroyable Mdrr
J'aime bien ton analyse mais attention tout de même. Tu fixe la vitesse de circulation de la monnaie à moyen terme . Mais ton graphique prends en compte une période de temps d'une vingtaine d'année. Une explication possible de différence d'augmentation pourrait clairement être de la spéculation, mais on pourrait aussi imaginer (même si j'en doute intuitivement) que la vitesse de circulation de la monnaie diminue un peu avec le temps venant contrebalancer l'augmentation de la masse monétaire.
Super boulot, j'aime ta façon de présenter les choses et de les simplifier en gardant l'essentiel.
Donc (si j'ai bien compris), il suffirait que l'Etat ait un monopole de la finace pour à la fois l'orienter vers la production (ce qui au passage passage permettra par exemple la construction d'infrastructure pour lutter contre les crises écologiques) et limiter la spéculation sur les biens d'occasion qui est à l'origine de bulles. Mais j'ai l'impression que le refus d'offrir des monopoles (pourtant avantageux pour le plus grand monde) à l'Etat ne se justifie que par la sacro-sainte "liberté d'entreprendre", qui au final n'est une liberté que pour une part infime de la population (qui a pu les moyens, ou la confiance des banques/marchés finaciers pour se lancer), et qui profite réellement à une part encore plus petite (ceux pour qui ça marche sans avoir des horaires de dingues à cause de la compta ou juste pour rester compétitifs, et ceux qui peuvent déléguer à des employers, donc des fils à papa). Ça veut dire que l'on défend comme quelque chose de fondammentale un truc qui en réalité profite à quelques élus chanceux et qui se fait au détriment de tous (inflation, crises économiques quand les bulles spéculatives éclatent), tout ça parce qu'on a l'impression que le monde de l'entreprenariat est accessible grâce au mérite.
Avec cette qualite, tu metrais que le #26 que pour moi c'est pareil
On a cliqué car nous regardeons tous les heu?re-ka
Très intéressant ! Merci !
Financer la demande risque de finir en perte car on consomme aussi à l'import.
En revanche, financer la production permet aussi l'export et donc une balance commerciale positive.
L'Etat doit donc soutenir les entrepreneurs.
Hello ! merci pour ton super boulot :) j'ai une question : dans un monde où l'on va décroitre, qu'on le choisisse ou non et où on va devoir consommer moins et où l'on doit extraire moins de ressources (épuisables) de la planète, est-il juste qu'il faille diminuer la production et la consommation, et donc se diriger plutôt vers une déflation qui serait désirable ? peut-on dire que l'inflation pousse à la consommation et à l'épuisement des ressources de la planète ? Quid du retour à un étalon or / bitcoin dans ce contexte là ?
j'ai pas mal rie dans la première partie de cette vidéo
à 7:40 si l'agent monétaire est rationnel, au moment de la création monétaire, il peut aussi voir que c'est lié à la construction d'une usine. il n'est pas sensé se limiter à simplement observer l'évolutino de la masse monétaire
En revanche bien sûr je suis d'accord avec le fait que les acteurs n'ont aucune raison d'être omniscients et 100% rationnels. Je voulais juste dire que dans le postulat de départ, ça reste logique de dire que les agent n'augmenterai pas lesprix
Obligé de revenir en arrière au moment où j'ai compris le t-shirt avec Kennedy...
Sport intéressant, comme d'habitude. Je crois que j'ai tout compris.
j'ai pas cliqué à cause du titre, j'ai cliqué direct quand j'ai vu Heu?reka dans le titre du mail de notification:p
C'est pas un peu short de mettre sur le dos de la spéculation? Augmenter la masse monétaire c'est un peu en quelques sortes créer du pouvoir d'achat de manière virtuelle, mais comme la production est réelle, la crise intervient quand on réalise on réalise la réalité de la valeur de notre monnaie?
Il n'y a que moi qui suis traumatisé par la répétition du groupe nominal "équation de Friedman" en parlant de l'équation de Fisher ? Aussi ça manquait d'une explication du rôle que joue le taux d'utilisation des capacités productives sur l'impact du financement de la demande.
Super video, énorme, merci!
excellent!
"qui devrait être en charge de la planche à billets?" sachant en plus que la planche à billets privées a des effets encore pire que la planche à billets publique...
Question éminemment politique !
sachant aussi que la monnaie est un bien commun dont tout le monde dépend et dont la gestion va avoir une incidence sur tous les autres biens communs (on voit bien, en laissant la création monétaire aux mains des intérêts privés des banques, dans quel sont notre environnement ou nos services publics) la création monétaire ne peut être gérée que de façon démocratique . Pour ma part je pencherais plutôt sur la création d'une institution citoyenne élue (tirage au sort...?) conseillée par une banque centrale (les technocrates des banques centrales n'étant pas désignés démocratiquement, ce n'est pas à eux de prendre les décisions) et plutôt indépendante de l'Etat (pour éviter de retomber dans un capitalisme d'Etat perméable aux intérêts privés des industriels par exemple) et ayant pour objectif l'intérêt général , le bien commun et ayant comme échelle des valeurs :
1_ les droits de la nature
2_ les droits de l'homme
3_ les droits du commerce et des entreprises
Vu qu'actuellement ce sont les banques privées qui créent la monnaie et que l'échelle des valeurs est exactement inversée / à celle que j'ai faite...on voit qu'il y a encore du boulot!
Ne pas oublier que la recette de l'emploi c'est :
1 _ répondre à un besoin (c'est pas ce qui manque actuellement)
2 _ de la main d'oeuvre pour répondre au besoin (avec 5 à 6 millions de chômeurs en France, ça manque pas non plus)
3 _ un intermédiaire entre le besoin et la main d'oeuvre = l'argent ....et c'est bien ça qui manque! ce qui est quand même dingue car c'est "nous" ( l'espèce humaine si vous préférez) qui le créons, il n'y a pas plus artificiel que la monnaie et qui en plus ne demande pratiquement pas de matière première .
Alors que l'on peut manquer de ressources (énergétiques, alimentaires...) ou de main d'oeuvre, on ne devrait JAMAIS manquer de monnaie!
Ce qui prouve bien que le système actuel aux mains des banques ne marche pas pour la grande majorité de la population mais enrichit toujours plus un nombre restreint de personnes.
Le problème avec ce genre de vidéo, c'est qu'après plusieurs années à nous poser le contexte (tu as bien fait) tu commences à prendre position. C'est très bien, sauf que je sais que je ne pourrais jamais avoir les capacités pour réfuter ou non ce que tu dis sans me lancer dans des études en économie. Et quand bien même, quand je vois que des économistes ne sont pas d'accord depuis des siècles sur des fonctionnements de base du système, c'est un peu déprimant ^^
Excellente vidéo
On a le même problème si on finance l'offre : les entreprises également investissent dans des produits financiers. Elle peuvent également racheter leurs actions, augmenter leur cash Flow, augmenter les dividendes, augmenter les primes /salaires des cadres ( donc l'épargne)
En plus sans augmentation de la demande, l'entreprise n'a pas intérêt à augmenter la production : si tu vends 1000 chaises par semaine, tu n'as pas intérêt à en produire 1200, sinon ça va augmenter ton stock.
Dernier point l'opinion publique et donc politique qui va assimiler cela à des dons aux riches, entreprises, capitalistes etc...
5:25 ça ça veut juste dire que l'Etat a pu choisir ce qu'on produisait grâce à la création monétaire, ça ne nous dit pas si la production de guerre s'est faite au détriment d'autres choses pour d'autres commanditaires ou si la production à vraiment augmenté
"Comment expliquer que la masse monétaire augmente de 140% alors que l'augmentation du niveau général des prix n'est que de 35%?"
Avant de se précipiter pour dire que Milton se plante, il faudrait d'abord vérifier que ces chiffres sont corrects. Et ils ne le sont pas, parce qu'ils ne tiennent pas compte des prix de l'immobilier (multipliés par 3 sur la période), les cours de la bourse qui ont doublé... Une fois que tout est compté, croyez-vous vraiment que l'augmentation des prix n'est "que de 35%" ?
Ensuite, il faut comprendre que l'inflation n'est pas un phénomène immédiat. Il ne suffit pas que la monnaie soit créée pour causer de l'inflation, il faut aussi qu'elle circule dans l'économie réelle, et ça prend du temps.
Prenons un exemple d'économie ultra simplifiée pour comprendre pourquoi le temps de circulation de l'argent est important: 10 personnes sont à une vente aux enchères. Ils ont chacun 100 euros. Il y a 10 produits en vente. Chaque produit vaut €100. Supposons qu'à l'entrée, un banquier donne 100 € à chaque participant. La valeur réelle de chaque produit est donc de 200 €, et on est dans la même situation: le prix a augmenté de 100€ mais comme tout le monde a 100€ de plus, ca devrait être bon. Mais maintenant supposons qu'au lieu de distribuer 100€ à tout le monde en même temps, l'argent est distribué au fur et à mesure: Les trois premiers qui rentrent dans la salle peuvent obtenir 2 produits à 100 euro parce que le prix n'a pas encore changé. Il reste 4 produits invendus quand les 4 participants suivants arrivent, et comme ils veulent tous un produit, le prix du produit passe à 200€. Et bien entendu, quand les derniers arrivent avec leur 200€ en poche, il n'y a plus rien à acheter et leur argent ne vaut plus rien.
Dans l'économie réelle, c'est la même chose qui se passe, avec un cycle beaucoup plus long: les premiers qui obtiennent la monnaie font leurs achats (ex: matières premières, énergie) à un prix largement inférieur au prix d'équilibre avec la masse monétaire, puis au fur et à mesure les prix grimpent pour s'ajuster à la demande (qui est abondante, puisqu'il y a bcp d'argent dans l'économie). Il y a donc surchauffe jusqu'au moment où on arrive aux derniers qui n'ont pas de quoi se payer les nouveaux prix et se retrouvent forcés de se serrer la ceinture et tada, c'est la crise. Zut alors. Mais "heureusement", la banque centrale à la rescousse avec son "assouplissement", la politique budgétaire joue à Robin Hood et "redistribue", et on retourne au début du cycle, sauf que les riches (proches de la création monétaire) sont devenus plus riches au passage, et les pauvres en bout de chaîne sont nettement plus pauvres.
Bref, si Friedman est en PLS, ce n'est pas à cause de "ses erreurs", mais des conneries que l'on raconte pour justifier un système construit pour le bénéfice d'une minorité aux dépends de "la masse"
Bonjour,
Connais tu des chaînes UA-cam similaires à la tienne (traitant d'économie avec le même niveau de profondeur et de vulgarisation)
En Anglais?
super épisode :)
Merci pour tes vidéos !
Le petit T-shirt Elder Scrolls
Le mot inflation à l'origine signifiait l'augmentation de la masse monétaire.
Par extension, la signification a dérivé vers l'augmentation des prix.
Si Friedman pensait l'inflation dans son sens premier, alors oui augmentation de la masse monétaire = inflation dans tous les cas.
Si l’augmentation de la spéculation est néfaste lors d’une augmentation de la masse monétaire pourquoi ne pas accompagner une augmentation de la masse monétaire par une taxe sur la spéculation d’un montant approprié ?
Pulsatrix Comment tu peux déterminer que c’est une spéculation. Par exemple si tu fais des travaux dans ton appart avant de le vendre bcp plus cher qu’est ce qui est de la spéculation ou de la production ?
Pulsatrix je te renvoie a un ancien épisode de heureka (malheureusement je ne l ai plus en tête): spéculation et investissement sont 2 faces d une meme piece. Exemple: je prend des produits financiers quelconques chez ecologia car leur projet me semble a la fois ethniquement politiquement intéressants. 6mois plus tard je les revend. Comment tu le différencie si j achete des produits financiers d une boite B car je fais le paris qu ils vont prendre de la valeur dans 6 mois? En taxant la spéculation tu taxes "pratiquement" (je ne suis pas économiste dont je ne dis jamais jamais/toujours :) ) toujours l investissement. Est ce qu il faudrait mieux taxer quand même comme tu dis? Bonne question ;)
Coralie C Il existe déjà une taxe de 0,30% à « chaque achat d'action d'une société française dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros »
-quelques exeptions
Donc elle ne concerne pas écologia
On pourrais imaginer une taxe sur les transactions du marché secondaire qui finance les fondamentaux. Du coup le mec que te rachète ton truc paye un pourcentage en plus directement à ecologia. Ainsi la bourse financerai au moins un peu l'économie réelle. Et ça ferait un (ou plusieur) taux directeur de plus que les banques centrales pour faire l'arbitrage "liquidité du marché" - "taille de la bulle"
@Coralie C C'est simple : c'est de la spéculation si tu achètes des actions lors d'une émission de titres. Le reste c'est de la spéculation. Dans ton cas, c'est donc de la spéculation.
je veux pas chipoter, mais à 10:30, c'est les 42% restants seulement, pas 80%.... (1.25*1.35*1.42=2.4)...
sinon, toujours aussi bien !
Il aurait du dire les "80 points de pourcentage restants" pour être correct, mais bon, dans une vulgarisation, ça aurait peut être perdu des gens :)
Arthur Dent Il me semble que non, il a bien raison, mais parce que 'pourcent' réfère à des quantités différentes. Le calcul est pas 1.25*1.35, c'est (A+0,25A)*(B+0,35B).
Je suis pas 100% sûr de moi, mais ton 42% ne marche pas visuellement sur le graphique. Peut être que c'est une histoire de points plutôt que de pourcent (pourtajt on est en base 100 donc ça devrait pas influer).
Calmez vous, il a juste fait 140-(35+25)=80, pour souligner l’écart entre les 2 membres de l’équation. Pas de quoi stresser.
si tu réfléchi bien, tu retombes sur mon calcul ;) les pourcentage, ça ne s'ajoute jamais....
non, la vidéo est correcte, on parle d'une augmentation en pourcentage, augmentation qu'on peut tout à fait diviser en plusieurs parties tant qu'on parle de la même chose et pas d'augmentations successives
augmentation de 140% de x => x + 1,4x = x + 0.8x + 0.35x + 0.25x = 2.4x
un épisode sur l'effet Cantillon ?
7:45 "Comme même"
OMG!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
:-O
Sujet intéressant. Mais je reste sur ma faim à cause de la mise à l'écart complet de l'hypothèse de la vitesse constante... Son augmentation ne serait pas aussi possible (= on consomme plus de machins) ? Plusieurs choses me viennent en tête : obsolescence programmée, la montée des pays émergent sur le marché, l'évolution rapide des designs qui donne envie de changer plus régulièrement, ect... Bref l'équation pourrait plus se tenir. (sans remettre en cause l'effet de l'augmentation de la valeur des vieux machins, mais peut être de façon moins prononcé, cad < 71%).
Bisous a toi.
bonjour
c'est quoi l'equation officielle modifiée de friedman ?
Milton Friedman en Position Légitime pour S'enrichir.
Pas mal les T shirt ! Celui faisant allusion à Skyrim est assez épic :p
et si c’était l'hypothèse de la rationalité des agents qui était à jeter ? Notamment, est ce qu'il existe des modèles qui tiennent compte de la non connaissance parfaite de toutes les variables ?
+edouard delaire
Si je suis sur la bonne longueur d'onde, ça équivaudrait à dire que le fonctionnement de l'économie est aléatoire ^^'
C'est clair que cette histoire de rationalité des agents économiques c'est une des plus vaste fumisterie que les libéraux nous aient sorti, c'est comme la "concurrence pure et parfaite" qui est enseigné dans toutes les facs d'éco mais n'a aucun intérêt applicatif puisque cette situation n'existera jamais en pratique.
Jean Jean je penses plutôt que c est simplement un à priori théorique. Pour parler de fumisterie marx en écrit plusieurs lui aussi et ça ne gêne personnes.
Mais à quoi sert un a priori théorique qui n'a aucune chance de se réaliser dans la pratique ?
Jean Jean l impression que j ai à vous lire c est que vous critiquer un système où des idées que vous ne vous êtes pas donner la peine de rechercher un minimum. Les à priori théorique sont très communs dans les sciences. C est simplement une maniere d appréhender la realite. Une abstraction. Comme les mathématiques.
Depuis le debut du QE (LA BCE qui renfloue les banques), 88% de cette monnaie est parti à des fins spéculatives sur les marchés financiers. Et ces mêmes dirigeants qui ne comprennent pas pourquoi le chômage ne baisse pas ? Des génies les mecs....
J'ai cliqué pour voir le t-shirt... j'ai pas été déçu ! (et aussi parce que les vidéos sont toujours aussi biens, mais qui pensent à ça franchement?)
Super contenu comme d'hab, ça me pose une question du coup, face à une augmentation aussi importante et rapide de la quantité de monnaie dédiée à la spéculation, une nouvelle crise est elle évitable ? Ce qui m'interroge aussi c'est que sur le graphe on vois une stabilisation de la masse monétaire lors de la crise de 2008, pourquoi le désendettement a été aussi peu significatif ?