Une histoire populaire de la Bretagne

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  • Опубліковано 31 бер 2020
  • Co-auteurs d'une "Histoire populaire de la Bretagne" (éditions PUR), Alain Croix, Thierry Guidet, Gwenaël Guillaume et Didier Guyvarc’h expliquent en quoi "l'histoire populaire" modifie profondément notre manière de "voir" l'histoire. Comment elle s'applique à l'histoire de la Bretagne, des origines à nos jours, dans un territoire entendu au sens historique (Loire-Atlantique comprise).
    Alain Croix, Gwenaël Guillaume et Didier Guyvarc’h sont historiens. Thierry Guidet est journaliste de formation. Ils sont tous Nantais.
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КОМЕНТАРІ • 35

  • @CasimirLeYeti
    @CasimirLeYeti 4 роки тому +4

    Même si les auteurs sont tout à fait respectables,
    ils parlent plus du livre que du sujet : "L'histoire populaire de la Bretagne"

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 2 роки тому +1

    L'EXPOSITION DE 2007, A NANTES. De quel "hystoryen" parle ici le bon docteur MELENNEC ?
    "On m’a dit, plus d’une fois, que la personne qui a inspiré ce texte, bien qu’ayant réalisé des travaux hystoryques estimables sur les cimetières bretons au 17 ème siècle, sujet dans lequel elle s’est attirée une juste notoriété - quel dommage, oui quel dommage qu’ils n’aient été lus par personne! Car la connaissance des dimensions des calottes crâniennes des bas-Bretons (surtout au 17 ème siècle !) -, dans les ossuaires de Sizun, Pleyben et autres lieux, qu’on le veuille ou non, fait partie de la culture universelle -, et prédispose, CQFD, à disserter ensuite d’une manière très savante sur les institutions féodales, et sur le statut des Etats médiévaux), ne connait rien de la littérature historique antérieure à 1500, ce qui expliquerait cette interprétation « révisionniste » de l’histoire bretonne, remplaçant les faits inconnus par de l’idéologie. Je ne sais si cette interprétation des faits, qui m’a été rapportée et répétée, est entièrement vraie. En tout cas, l’idéologie n’est pas l’histoire.
    D’où ce résultat désastreux : une exposition de chef lieu de canton, là ou il était question de l’histoire d’une Nation, et d’un pays envahi et détruit par les armées ennemies. Comme si le merveilleux musée du Louvre était censé ne concerner que le 1 er, le 2 ème, et le 3 ème arrondissements de Paris. Même réunis, cela fait un territoire petit et mesquin.
    Je livre à votre appréciation cette formule, que j’aimerais avoir inventée : cette exposition ne fut pas seulement révisionniste, elle fut, effaçant par des commentaires effarants le passé prestigieux de la Principauté de Bretagne, NEGATIONNISTE."

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому

    LA MISE A MORT DE LA LANGUE BRETONNE par le pays des droits de l'homme.
    (Ce texte a été publié en Algérie par les Kabyles : il les a émus;
    mais l'université "bretonne" et les prétendus députés nous font HONTE.
    Quel malheur d'être né dans un pays de pleutres !)
    Chaque année, je rendais visite à ma vieille mère, en pays Bigouden. Sa langue maternelle était le breton, qu’elle parlait avec jubilation, car c’était la langue de la joie et de l’humour.
    Tous les ans, j’entendais cette langue vénérable. Car les voisines de ma mère étaient bretonnes.
    Puis, elles sont mortes, les unes après les autres.
    Puis, une certaine année, arrivé en vacances dans mon village natal, j’ai été saisi d’angoisse.
    Je me suis demandé pourquoi.
    J’ai bientôt compris la raison : la langue, assassinée par le pays colonial, n’était plus parlée par personne.
    Sous l’effet de la persécution mentale du temps qu'elle était enfant, puis écolière, humiliée, elle avait cru bien faire : ma mère m’avait élevé en français : on lui avait fait honte de sa langue, elle n’osait même plus la parler devant ses enfants!.
    Mes grands parents étaient exclusivement bretonnants, je n’ai jamais pu communiquer avec eux.
    Savez vous ce qu’est un enfant qui ne peut parler ni à sa grand-mère, ni à son grand-père, ni aux plus anciens de sa famille ?
    C’est comme une tombe dans laquelle on l’enferme, à peine né. Ce fut un choc terrible : tout était changé; c’est comme si les oiseaux avaient disparu des arbres, et ne chantaient plus. Quoique l’on fasse, Ils ne chanteront plus ces mélodies si suaves, qui ont bercé et enchanté notre enfance, même si on ne les comprenait pas bien.
    On ne peut imaginer ce que fut cette prise de conscience pour moi. Tout un pan de notre civilisation était à jamais englouti dans les abysses. En écrivant cela, si les hommes étaient autorisés à pleurer, de grosses larmes, des vraies, couleraient sur mes joues. Honte au pays criminel ! Quel bilan pour le pays des Droits de l’homme !!!
    Je ne pardonnerai jamais ce crime à la France.
    Mais il y en eut bien d’autres.
    Je dis : LA FRANCE, pas les Français, car ils subissent, eux aussi, les mêmes débiles mentaux que nous : voyez ce qu’ils sont en train de faire à leur malheureux pays : une destruction systématique, méthodique.
    Je prie pour qu'on les attrappe par la peau du dos, et qu'on les traîne devant un tribunal. Et qu'on les châtie; sans indulgence aucune.
    www.amazighworld.org/history/index_show.php?id=642467

  • @bertrandklermannb2k768
    @bertrandklermannb2k768 2 роки тому +1

    Du blabla d'intellectuels qui discutent du sexe des anges au lieu de parler de la Bretagne.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому

    LES TITRES PORTES PAR LES ROIS, PRINCES, COMTES, DUCS DE BRETAGNE.. Questions posées à Louis Mélennec, :
    NOMINOE. Nominoë a-t-il été le premier roi des Bretons, comme on l’a laissé entendre ?
    Il faut répondre à cette question, très importante pour les Bretons - plus encore aujourd’hui, où le sentiment national subit une renaissance spectaculaire, après l’étouffement moral dont ils ont été victimes pendant plusieurs siècles de la part de leurs voisins (comme les Grecs et les Bulgares de la part des Turcs, les Gallois et les Ecossais de la part des Anglais, les Catalans de la part des Castillans ….) -, d’une manière aussi claire que possible.
    D’après des sources très postérieures (la chronique de Nantes, rédigée au 11ème siècle), Nominoé aurait écrit au Pape pour lui demander l’autorisation de porter le titre de Roi. Léon IV aurait répondu qu’on ignorait à Rome s’il y avait eu autrefois des rois dans la petite Bretagne, que les archives pontificales n’en contenaient aucune mention, que cette province avait été soumise aux rois francs depuis la constitution du royaume. En conséquence, il lui permit seulement de prendre le titre de Duc et de porter le cercle d’or. D’après les mêmes sources, Nominoë fut sacré roi par l’archevêque de Dol . Tout cela est plausible, mais les preuves concernant ces affirmations, contradictoires manquent. Il est possible, mais non certain, que l’histoire a été plus ou moins « réécrite » après coup pour permettre aux Bretons de se défendre contre les prétentions des rois capétiens, qui, en effet, n’ont cessé, pendant des siècles, d’émettre des prétentions fantaisistes, revendiquant la propriété d’une Principauté dont on sait aujourd’hui, avec la certitude la plus absolue, que si elle a souvent dû faire face aux assauts des Francs, ceux ci n’ont jamais obtenu que des succès limités, dans le temps et dans l’espace, ont toujours été refoulés, et ont subi de cruelles défaites. Ce qui n’est pas glorieux pour eux, qui disposaient de si vastes territoires, et des forces colossales, là ou les Bretons, peu nombreux, n’avaient pour eux que leur courage et leur détermination à défendre leur pays.
    Les Bretons d’outre-manche, avant les émigrations en Armorique, ont eu des rois, comme presque toutes les nations. On en connait un certain nombre par leurs noms, et certains de leurs actes et de leurs victoires ou de leurs défaites militaires contre les Romains, et plusieurs autres de leurs ennemis. Emigrés en Bretagne Armorique, les Bretons ont également eu des princes et des rois. Il s’agissait alors de petits royaumes, souvent en lutte les uns contre les autres. D’après les documents qui nous restent, deux au moins ont eu une grande importance, attestée d’une manière certaine : le roi Judicael, qui a régné sur le royaume bifide de Domnonée, établi sur les deux rives de la Manche (le nord de la Bretagne et le sud de l’Angleterre actuelle), et le roi Morvan, dans la région de Vannes, qui a mobilisé contre lui les formidables armées de l’Empereur franc Charles le Chauve, fils de Charlemagne, et qui a été tué en 818 par ses armées.Ce qui a pu donner l’illusion aux Francs qu’ils allaient enfin réduire la Bretagne : il n’en fut rien. Ces deux chefs bretons sont désignés, d’une manière très explicite, par les textes francs, sous leur titre de « rex », c’est-à-dire de roi.
    Dans la forme, d’après les actes conservés, Nominoë ne semble pas avoir porté le titre de Roi, c’est à dire, selon la terminologie de l’époque, de « Rex ». Cela n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est de savoir si, oui ou non, IL A EFFECTIVEMENT EXERCE LES ATTRIBUTS DE LA PUISSANCE SOUVERAINE EN BRETAGNE, au moins au plan militaire.
    La réponse, INDISCUTABLEMENT, est positive : Même s’il est n’est habituellement désigné que sous le titre de “princeps”, de “gouvernans”, de «dux»…etc., Il a réusi à devenir le chef suprême, au sens générique, de la Bretagne. Nul autre que lui n’a exercé, avant lui, des pouvoirs aussi étendus. En tout cas, nous ne pouvons l’affirmer, au vu des sources, fort lacunaires pour certaines époques. Il a eu la préoccupation de faire apparaître qu’il a exercé son autorité sur toute la Bretagne, ce qui résulte sans équivoque de sa titulature: «Dux totius Britanniae», «Principe in totius Britanniae», «Nominoë comes in tota Britannia»… Parmi les chroniqueurs francs, quel que soit le titre sous lequel on le désigne, il n’y a aucun doute : tous le reconnaissent, sous des titres divers, comme le chef suprême des Bretons.

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому

    II - A plusieurs reprises, les chroniqueurs francs le nomment sous l’appellation de « Rex ». le Pape Nicolas 1er, écrivant en 866, à son successeur le Roi Salomon, le désigne sous le nom de Roi, quinze ans seulement après sa mort; cette lettre est d’un poids considérable dans le débat. L’abbé Réginon de Prum, bien informé de tout ce qui se passe en Bretagne, se sert - au moins une fois -, du titre de « Rex » pour désigner sa fonction. Ces éléments, indiscutables, sont concordants.
    Quand au fond, ayant exercé le pouvoir souverain sur tout son peuple, ayant en tout cas conduit les armées bretonnes réunies aux combats et à aux victoires, il ne fait pas de doute qu’il a été « Roi » de Bretagne - comme Judicaël l’avait été de la Domnonée (= le nord de la Bretagne), comme Morvan l’avait été pour le Vannetais, si l’on dépouille ce mot du sens sacral qu’il a pris par la suite. Son fils Erispoe, d’ailleurs, lui succède avec le titre de Roi, que l’empereur franc Charles le Chauve est contraint de lui reconnaitre, après la défaite militaire humiliante et terrible qui lui fut infligée en 851.
    (Les historiens bretons actuels divaguent lorsqu’ils écrivent que le Royaume unifié de Bretagne a été créé par une « concession » de l’Empereur franc. Les Bretons ont conquis par le armes de nouveaux territoires; l’Empereur a été contraint de reconnaitre sa défaite, et que Erispoe, fils de Nominoé, est bien Roi en Bretagne. L’acte par lequel il reconnait la royauté du fils de Nominoe a la signification, tout au plus, ce que nous dénommons une « reconnaissance internationale », ce n’est EN AUCUN CAS un acte créateur: les Bretons ne doivent leur territoire agrandi (par les comtés de Rennes, et de Nantes, ainsi que du pays de Retz) qu’à leurs victoires militaires; l’empereur franc n’a aucune qualité pour CREER un roi des Bretons puisqu’ils en ont un; le Traité d’Angers de 851 est un traité de paix conclu par les deux souverains, l’empereur vaincu étant contraint, par sa défaite, de faire de larges concessions territoriales à ses vainqueurs bretons.
    SALOMON (870 à 874).
    Dans ses actes, Salomon porte les titres de Dux (chef), princeps (prince), rex (roi). Des auteurs écrivent que le titre de roi lui est « concédé » par Charles le Chauve en 868 (Chédeville et Guillotel, par exemple, page 319). Ils se fondent sur ce texte des annales de Saint-Bertin : « Le roi Charles, dépêchant en avant son chambellan, maître des huissiers et conseiller intime, avec une couronne d’or ornée de pierreries, et de plus tout le vêtement comportant les ornements qui ressortissent aux honneurs royaux ». Notre interprétation est radicalement différente : Salomon est Dux et Princeps (duc et prince) dans son pays de Bretagne ; il est au sommet de la pyramide politique, ce que personne ne conteste. Son titre de Dux est, dans son pays, le strict équivalent du titre de roi dans le royaume voisin : il possède, chez lui, les mêmes pouvoirs de chef suprême que Charles le Chauve en Francie ; il est roi dans son pays, comme Charles l’est dans le sien . D’autre part, le roi du pays ennemi n’a aucune qualité pour faire un roi en Bretagne, puisque ce pays lui est totalement étranger, et qu’il a lui-même ses propres institutions. Tout-au-plus, ce cadeau d’une couronne d’or et des habits qui vont avec, a valeur de reconnaissance par le prince voisin que Salomon est bien le roi chez lui, comme il l’est lui-même en Francie, avec une arrière pensée politique : faire croire que c’est lui qui fait les rois en Bretagne, ce qui n’est pas le cas. Ce titre de roi que porte Salomon est légitime. Les Bretons, comme cela est répété maintes et maintes fois sous notre plume, ont eu des rois de tous temps, comme tous les peuples de la terre. Un nombre important de ces rois est attesté d’une manière certaine par les sources antérieures à Salomon (Boudicca, Judicaël, Murman ou Morvan, Erispoé …). Il est inutile de dire qu’ils n’ont eu besoin d’aucune intronisation d’un quelconque roi franc ou autre pour arborer leur titre : en leur qualité de chefs de leur nation, ils sont rois chez eux, c’est aussi simple que cela.
    (Il a toujours été dans les habitudes des Français de contester la souveraineté des Ducs de Bretagne dans leur pays, les titres qu’ils portent souverainement, et leurs attributs symboliques. Les empiètements des Français sur la souveraineté de la Bretagne prennent un tour aigu sous Charles V et sous Louis XI. La documentation sur ce point est très abondante. (Je reviendrai sur ce thème en temps opportun, car on ne peut laisser se perpétuer des erreurs très regrettables sur ce point, notamment chez les "hystoryens" communistes ). Marcel Planiol et ses commentateurs citent des textes nombreux et très probants. En 1491, épousant Anne de Bretagne, quasiment forcée à cette union, le roi de France Charles VIII aura l’audace d’enlever à sa femme, duchesse légitime, le droit de porter son titre ancestral, parlant de la Bretagne comme de « notre pays et duché de Bretagne » ! C’est une imposture grossière : Charles VIII n’a jamais eu le moindre droit sur la Bretagne. La situation, imposée par le force, est la même en 2016 : la France est strictement un pays étranger). D'ailleurs, il n' lui-même jamais osé porter le titre de duc de Bretagne.
    Si vous voulez être induits en erreur sur tous ces points : lisez WIKIPEDIOUSE : vous serez servis : une erreur non pas par page, mais par ligne. Ou encore : Alain Croix et Georges Minois ! Bien du plaisir !

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 4 роки тому

    L'INDEPENDANCE DE LA BRETAGNE : UNE ENORME SOTTISE DE ALAIN CROIX : L'EXPRESS, 24 juillet 2008 :
    " Ce débat est encore ouvert. Certains historiens estiment qu'il a existé, au XVe siècle, un duché indépendant, un Etat breton. Pour ma part, je pense que c'est un anachronisme : à cette époque, même à leur apogée, les ducs de Bretagne ne se posent pas la question de l'indépendance, mais de la fidélité ou non à un suzerain, en l'occurrence le roi de France. "
    LOUIS MELENNEC : Ils sont quelques uns, agrégés et docteurs, à nier que la Bretagne ait été indépendante au moyen-âge. Effarant : formés avec notre argent, dans les écoles financées par nos sous, ils n'ont rien appris en dehors de leur thèse.
    Les institutions de la Bretagne médiévale ont plusieurs siècles d'avance sur celles, archaïques, de la France. Nous jouissons à l'époque d'une MONARCHIE REPRESENTATIVE ET CONSTITUTIONNELLE.
    Pour rééduquer ces messieurs (Minois, Croix, Kerhervé, Le Fur, Poignant et quelques autres) :
    LA CONSTITUTION BRETONNE AU MOYEN - AGE (Louis Mélennec, article publié sur la toile).

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 3 роки тому

    LE REPERTOIRE DE LA FRANCE pour tenter de « tenir » les Bretons est incroyablement varié, et s’adapte aux circonstances.
    La liste ci-après n’est donnée qu’à titre d’information, tant elle est riche. Pourtant, asseyez vous pour la lire, car la démocratie française ne vous apprend pas cela à l’école : massacres militaires (Saint - Aubin - du Cormier : 6000 soldats de notre armée nationale massacrés par les armées de Charles VIII), menaces, intimidation, révocations, suppression des fonctions dont vivent leurs titulaires, destitutions, confiscation des biens meubles et immeubles, achat des consciences, corruption, pots de vin, emprisonnements, nomination de français ou de collabos dans les fonctions importantes, exils répétés des opposants, dissolution des corps constitués, emprisonnement sans explication, par des lettres de cachet, exécutions capitales (dans l’affaire Pontcallec), interdiction faite à certains députés (jusqu’à plusieurs dizaines) de se présenter aux séances des Etats (notre Assemblée nationale), interdictions faites à certains magistrats de siéger au Parlement, enregistrements forcés des lois françaises, pour leur donner force obligatoire, alors que, selon le droit, le consentement des Etats et du Parlement est obligatoire, mise en recouvrement forcé des impôts imposés illégalement par le gouvernement de Versailles, refusés par les Etats et le Parlement de Bretagne …..
    A plusieurs reprises, les magistrats bretons sont sommés de se rendre en corps à Paris pour se faire « laver la tête », et recevoir les ordres du roi de France (Planiol, tome 5, page 224), ce qui constitue une humiliation abominable (seuls nos lecteurs bretons patriotes comprennent ce que nous écrivons ici, car d’autres, aujourd’hui, se rendent à Paris pour toucher leurs sous) …
    A tout cela s’ajoute la menace, très réelle, de nouveaux massacres en cas de soulèvement de la population. Dans l’affaire Poncallec, qui ne réunit pourtant que peu d’insurgés, la France envoie en Bretagne une véritable armée : QUINZE MILLE SOLDATS !!!
    Les souvenirs des horreurs de 1675 sont dans tous les esprits : DIX MILLE SOLDATS sont déversés sur ce malheureux pays, coupable de s’être soulevé parce que Louis XIV, en guerre contre la Hollande, a « ponctionné » d’une manière illégale, à deux reprises, deux sommes énormes (deux millions de livres, deux fois). Les atrocités commises sont telles, que madame de Sévigné, qui séjourne alors dans sa propriété des Rochers, près de Rennes, stupéfaite des barbaries perpétrées par les armées françaises - aussi abominables que celles des islamistes radicaux d’aujourd’hui - évoque les malheurs de Jérusalem, et écrit, en substance : « les armées du roi se comportent comme en pays étranger », et encore : « on en pendit tellement, qu’il n’en resta plus à pendre ».
    Ce n’est encore qu’un hors d’oeuvre, de maigres exemples des talents réels du futur pays des droits de l’homme. En 1793 -1794, la France commettra cet abominable génocide en Bretagne et en Vendée, qui est maintenant, grâce à internet, connu dans le monde entier. Comme le souligne Queniart (page 55), sous l’ancien régime, chaque grande famille a beaucoup à perdre d’un conflit durable avec la monarchie : le pays est donc solidement tenu, même si les individus concernés sont bretons irréductibles, et solidement anti-français.
    La situation de la Bretagne actuelle n’est pas différente : beaucoup de Bretons, leur histoire enfin retrouvée, n’aspirent qu’à être débarrassés des Français. Le peuvent-ils ? Qui les en empêche ? Les Français ? Mais non : ceux là même qui ont fait échec à la réintégration de Nantes dans notre territoire national.
    De 1532 à 1789, le rapport de force est très nettement en faveur de la France, c’est la clé, la seule, de la situation : les Bretons ne sont pas Français, ils ne veulent pas l’être. Pourtant, rien de cela ne les décourage, ils ne lâcheront jamais prise jusqu’à la fin de l’ancien régime, en 1789, époque à laquelle ils ont reconquis une véritable autonomie administrative, à force de résistance à l’arbitraire de la France.
    Après 1789, comme nous le verrons plus tard, un véritable rouleau compresseur s’abat sur les Bretons; plusieurs dizaines de milliers de victimes innocentes sont massacrées en Bretagne, la langue nationale est anéantie, les cerveaux sont systématiquement lavés…. Tout cela produit les effets que l’on sait : la liquéfaction des esprits, c’est à dire la Bretagne actuelle. La surface des hémisphères cérébraux est devenue lisse comme un miroir, au point qu’on peut s’y contempler : la France lave plus blanc, c’est là le secret de son oeuvre civilisatrice.
    (Cette étude sera complétée.)

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 4 роки тому

    L'un de mes amis de Vannes, devant la NULLITE de ceux qu'on appelle "LES ELUS", qui ne servent à rien :
    "BRETONS, ESCLAVES ET FIERS DE L'ÊTRE".
    "C'est ben vrai ça", aurait dit la mère Denis !

  • @aziziddir4514
    @aziziddir4514 4 роки тому +1

    Les bretons sont pour rien concernant la traite négrière,certe des marins bretons y'ont travaillés mais les armateurs établis a Bordeaux sont les maîtres et tout le monde sait qui contrôle le marché a moins que je me trompe .

    • @patrickalianehoffman1109
      @patrickalianehoffman1109 4 роки тому +1

      Lisez les articles 824 et 666 et 547 et 284 de la constitution des jésuites.. Macron étant jésuite... Vous saurez que c'est le psychopape qui contrôle le monde.. Patrick aliane Hoffman