La psychanalyse n'est pas thérapeutique, elle permet d'analyser la psyché et de ce fait elle a des effets thérapeutiques tout autant que la méditation d'ailleurs . La psychanalyse est un tremplin et une ouverture très bénéfique à la méditation qui elle effectivement vous ouvre et libère in vitam eternam!
Ah le fameux mythe de l'absence de preuve de l'efficacité de la psychanalyse... il a la peau dure ! Un peu de lecture peut être utile ici : Rabeyron T. (2021), L’évaluation et l’efficacité des psychothérapies psychanalytiques et de la psychanalyse, L’Evolution Psychiatrique, 86 (3), 24-58.
@@a.c.6278 C'est marrant parce que Freud l'avait déjà démontré à son époque et que maintenant on a encore des études qui le font. 100 ans de retard pour les négationnistes ?
Venant de la part d'un adepte égaré dans le développement personnel, qui s'avoue-de plus-sans expérience en la matière, voilà bien un clip qui frise l'imposture ! Si l'on s'enquiert seulement du nombre de groupes critiques, qui s'efforcent justement d'élaborer une boussole éthique, et qui sauvent, en effet, tellement de patients de la spirale creusée par un trauma resté lettre morte, et d'une façon qu'aucune béquille chimique ne saurait imiter... Mais c'est certain, en des temps où la productivité passe par un somnambulisme béat, la subversion de la résistance politique, c'est le summum du ringard, non ? 😎
Ceux qui l'ont eu comme psychiatre à l'hôpital Sainte Anne, l'appellent "monsieur électrochocs". ... Quand on est entre ses mains, on a donc le choix entre la méditation pour les plus... obéissants, et pour les récalcitrants, direction la chaise à décharge électrique, softement nommé "sismothérapie"... Sous sa voix doucereuse se tapit une violence mal contenue contre la psychanalyse et ses représentants qu'il caricature à coups de poncifs éculés. Adepte du comportementalisme qui sous couvert d'aider les patients, en réalité les sadisent, il trouve donc bénéfique de contraindre les phobiques à "affronter" leur peur, tel le parent maltraitant qui va forcer son enfant à manger des escargots, parce que ben... tu vas voir, c'est très bon... Bref, quelqu'un qui fait beaucoup de dégâts autour de lui. Allez donc pour une fois demander leur avis aux premiers concernés... (les patients...).
tellement de patients sauvés ? N'oublez pas les patients que la psychanalyse détériore et même parfois au suicide. Les résultats positifs qu’obtiennent les analystes s’expliquent par des événements qui interviennent au cours du temps et surtout par des « facteurs thérapeutiques non spécifiques », communs à beaucoup de thérapies : la foi dans le traitement, l’alliance de travail (l’accord sur les objectifs et les moyens à mettre en œuvre), le contact affectif, l’écoute empathique, la modification de significations et de la façon d’envisager des problèmes, l’incitation à essayer de nouveaux comportements. Les TCC obtiennent de meilleurs résultats car elles ne se contentent pas d’interpréter des significations : elles aident les patients à modifier activement leur façon de penser et à expérimenter de nouveaux comportements. La rumination et la co-rumination avec le thérapeute a un effet démobilisateur, déprimant. Le patient a besoin d’une « échelle » pour sortir du « trou » et non d’une « pelle » pour « creuser » indéfiniment.
@@jacquesvanrillaer2033 Vous apprendrez que la psychanalyse n'est plus là pour interpréter des significations. Le retour vers le passé est presque de l'ordre de l'exception dans une cure.
pour l'efficacité de la psychanalyse, et une étude des études qui ont "évalué" la psychanalyse, voir Guénaël Visentini, "L'efficacité de la psychanalyse. Un siècle de controverses", PUF, 2021. Ce n'est pas tout à fait ce qu'en retient Ch. André.
@@adminsaify "il paraît" ? Ave Gérard Miller c'est évident : la psychanalyse permet, assurément, la manipulation. Miller y était passé maître pour soulager ses pulsions
Pourquoi ne pas dire le mot "placebo" ? Le placebo, ça fonctionne chez certaines personnes. Pas toutes. Prendre un placebo à la place d'un traitement efficace, quel sens ça peut avoir, à part celui d'enrichir les vendeurs de placebo ? Et, si ça sauve des vies, combien de vies détruites ? Il ne suffit pas de collecter des témoignages positifs. Il faut les mettre en regard de tous les effets indésirables, et ils sont nombreux. Ainsi que de la perte de chance liée au non-accès à un traitement efficace.
Le placébo agit en fonction du prestige du thérapeute : Qui d'autre que le roi de France aurait pu guérir les écrouelles en bénissant les malades ? Inversement de par sa réputation , Gérard Miller a certainement aggravé le cas de ceux qui ont eu recours à lui , par effet nocebo .
Vous n’avez sûrement aucun aperçu de l’infinie ignorance que votre intervention montre chez vous .... c’est terrible et d’autant plus terrible que vous ne pourrez rien en savoir... terrible...
@@corespond1274 😊ce qui m’impressionne chez vous c’est votre moralisme à tout faire, y compris écrire « ça » , qui n’a aucun intérêt quant au sujet qui est la psychanalyse et pas « moi ». Merci de garder votre morale pour vous, elle devrait vous être utile... Bonne soirée.
@@francoisdelatre Tes commentaires sont amusants, parce qu'on peut te les retourner de la même façon : tu ne connais absolument rien aux gens qui critiquent la psychanalyse, et tu ne sais pas ce que ça montre de toi. Bref, donc ton argumentation est faible à la base. Merci donc de garder ta morale pour toi, également.
Le problème de la psychanalyse c'est qu'elle n'a pas de boussole éthique, elle favorise les rapports de domination. Et elle ne prend pas en compte la part biologique des troubles psychiques (pas de médicaments).
@@a.c.6278 un psychanalyste ne fait pas la psychanalyse. Vous ne remettriez pas en cause le domaine de la plomberie parce que vous êtes tombé sur un mauvais plombier (Si tant est qu'il s'agisse vraiment d'un.e escroc...) Dire que l'ensemble serait en taule pour une expérience subjective qui semble s'être mal passée c'est se loger trop facilement dans un extrême et c'est fort dommage ... Entendons-nous bien je ne dis pas que la psychanalyse ne peut être critiquée mais malgré votre expérience, un peu de nuance tout de même. Pour en revenir sur le propos du 1er commentaire, la psychanalyse contemporaine ne saurait négliger la nécessité pour certains cas de ttt médicamenteux ou bien la part biologique de certains troubles (hérédité, troubles physiologiques etc altérant le langage et les capacités cognitives, mentales de l'individu). Mais pour cela encore faut-il aller se questionner et ne pas rester sur Deux minutes du Dr André ;)
Ils derangent, mais sont plus efficaces si on joue le jeu. Tout le reste n’est qu’un emplatre sur une jambe de bois. Pactiser avec ses symptomes est plus interessant que de s’obstiner a adopter des modes d’emploi inefficaces. Acceder a la legerete prend du temps.
@@jacquesvanrillaer2033 émettre une critique envers la psychanalyse soit, vous en savez quelque chose (si tant est que vous êtes bien Mr Van Rillaer). Il est important de ne pas faire l'économie de cet exercice-là. Les psychanalystes eux-mêmes le font depuis toujours, encore faut-il puiser dans ces textes-là. Cependant parler AU NOM de la Psychanalyse ( il n'y a qu'à voir le titre), pour ensuite faire sa pub... Vous conviendrez que cet usage est ... "maladroit" ? Pour ce qui est la question du traitement, "profondeur" ne signifie pas efficacité du soin, de la guérison, résolution du symptôme etc... mais je ne vous apprend rien. Psychologue clinicien, je n'hésite pas à adresser mes patient.e.s vers des collègues comportementalistes si j'en ressens le besoin, si un traitement analytique ne semble pas convenir à leur souffrance et à leur demande Respectueusement, Un de vos collègues et lecteurs.
Il n'y a aucune preuve scientifique à cela. Vos études défendant la psychanalyse se basent sur des témoignages et aucune observation du cerveau ou de la santé globale. D'ailleurs j'étais choqué d'observer des gens mourir relativement tôt dans la sphère psychanalytique alors que mon analyste, entre autres très nombreuses idioties, m'avait vanté la prétendue longévité des gens en analyse...
Il y a plein de méthodes de soin psychologique qui sont etudiées avec rigueur en mesurant par questionaire la gravité des symptômes avant et après... Seuls les psychanalystes refusent ces évaluations et surtout leurs résultats qui démontrent le peu de bénéfice de la psychanalyse.
@jacquesvanrillaer2033 Ben moi aussi j'ai beaucoup de patients qui me disent que leur ancien thérapeute est nul. Puis les études d'efficacité je les vois beaucoup cites par des gens qui pratiquent les TCC et c'est souvent pour dire qu'ils sont les meilleurs alors que dans les faits, les études disent pas ça. Sachant que le design de ses études est très bancal mais c'est une autre histoire. Alors oui dire qu'on est les meilleurs c'est anti déontologique. Parler sans connaître la littérature ou juste celle qui nous arrange ça l'est aussi.
😀et bien alors pourquoi parler de psychanalyse quand « on » n’y connaît rien comme ce monsieur... Alors la psychanalyse c’est cet outil indispensable à la connaissance de soi même, où l’on apprend à entendre ce que l’on dit sans le savoir, à savoir qui parle, et à voir ce qui était rendu invisible. Il est manifeste que l’orateur n’a aucune de ces connaissances. Il faut ajouter ceci, que la psychanalyse résout réellement les traumatismes dont elle est l’outil d’extraction parfait et qu’il est des traumatismes pour lesquels elle ne peut opérer, même si elle a permis de les décrire, exactement comme vous n’allez pas prendre un marteau pour vous débarrasser d’un virus en tentant de bien viser derrière la tête... il est donc nécessaire d’utiliser aussi d’autres outils, et, comme aurait pu dire Audiard à propos de ce phraseur, « ce n’est pas quand on n’y connaît rien qu’il faut fermer sa g...... » Belle illustration ici😊 Quant à « l’avenir de la psychanalyse » il n’a besoin de personne pour décider de ce qu’il sera, et encore moins d’avis de chroniqueurs qui chroniquent « à la demande » . Et maintenant , vous pouvez compter vos dents... et ramasser celles qui sont par terre 😊
Après quelques temps de psychanalyse, le psychanalysé réagit comme le chien de Pavlov : Il voit un gamin courir vers sa maman, il pense : Œdipe Il entend un étudiant critiquer son enseignant, il pense : Œdipe Vous oubliez votre parapluie chez lui, il pense : vous voulez revenir Vous lui dites « au revoir », il pense : castration Vous oubliez de fermer votre braguette, il pense : désir d’exhibitionnisme La psychanalyse c’est facile. Freud lui-même l’a dit : En 1925, il répète après l’avoir dit à plusieurs reprises : « Le travail analytique est un art de l'interprétation, dont certes le maniement requiert pour le succès doigté et pratique, mais qui n'est pourtant pas difficile à apprendre » (XIV 66). En 1977, Lacan avouera, lors de la création du « Diplôme de clinique psychanalytique » à l'université de Paris VIII : « Qu'est-ce que la clinique psychanalytique ? Ce n'est pas compliqué. Elle a une base - C'est ce qu'on dit dans une psychanalyse. En principe, on se propose de dire n'importe quoi, mais pas de n'importe où - de ce que j'appellerai pour ce soir le dire-vent analytique... On peut aussi se vanter, se vanter de la liberté d'association, ainsi nommée... Évidemment, je ne suis pas chaud-chaud pour dire que quand on fait de la psychanalyse, on sait où on va. La psychanalyse, comme toutes les autres activités humaines, participe incontestablement de l'abus. On fait comme si on savait quelque chose » (1977: 7). Toute personne qui a suivi un cours élémentaire de psychanalyse ou qui a lu L’introduction à la psychanalyse de Freud peut attribuer des significations « freudiennes » à un rêve ou à un comportement… tout en ignorant les véritables déterminants.
L'avenir est la sortie des clivages. Nombreux analystes l'ont compris depuis presque un siècle. Mais ce sont les autres qui sont les plus bruyants... Dommage, ces derniers, pensant défendre la psychanalyse, l'enfoncent (le double langage est à la mode, malheureusement, en voulant aider la liberté, des analystes ont un comportement totalitaire et malsain)... Nombreux ne parviennent pas à passer l'Oedipe, ils maintiennent la psychanalyse toute-puissante, tout comme un pan des neuroscientifiques le font avec les neurosciences. Ils ont le même profil, ne parvenant pas à une vision globale et intégrative, croyant que l'humain ne s'observe que par une fenêtre disciplinaire unique...
Oui, c’est exact, et son travail est celui de la désaliénation 😊 d’où les violentes attaques qu’elle subit de la part des « aliéneurs » de tous poils , qui s’ignorent le plus souvent... car justement ils n’ont pas fait de psychanalyse. 😊
@@francoisdelatre Les cures psychanalytiques sont des conditionnements au long cours aux croyances du psychanalyste. Tous les analysés des freudiens orthodoxes « découvrent » que leur problématique essentielle relève de la sexualité, tous les clients des adlériens croient que le nœud de leurs difficultés réside dans des sentiments d'infériorité et la volonté de s'affirmer à travers des (sur)compensations, tous les analysés des jungiens admettent que les racines de leur névrose procèdent du conflit entre la Persona et le Selbst (et ses aspirations spirituelles). Les analysants des lacaniens confirment sans exception que « l'Inconscient est structuré comme un langage » : ils rêvent et associent en faisant des calembours... D'un type d'analyste à l'autre, ce n'est pas seulement le schéma interprétatif qui diverge, mais encore le genre de matériel que l'analysé est conditionné à présenter à son analyste. Quand on lit successivement des cas présentés par Freud, Adler, Jung, Stekel, Mélanie Klein, Reich ou Rank, on constate que les histoires de patients en disent beaucoup plus long sur la théorie du psychanalyste que sur le patient. De son côté, l'analyste « vérifie » à chaque cas son système. Dès lors, il est de plus en plus convaincu de sa vérité. La foi des analystes et des analysants s'entretient et se renforce par des conditionnements bidirectionnels.
J'ai remarqué que de nombreux psychiatres n'étaient pas vraiment fans de la psychanalyse...quand ils ne la balayent pas d'un revers de main moqueur voire condescendant 😬
@adminsaify ça, c'est sûr 😳 Ma voisine, c'est un antidépresseur le matin pour pouvoir démarrer sa journée, un anxiolitique pour pouvoir sortir de chez elle parce que se retrouver dehors parmi la foule lui donne des attaques de panique et enfin un somnifère le soir pour arriver à trouver le sommeil. Sept ans qu'elle prend ce traitement...
@@StefWangPARIS tout le monde n'a pas envie de voir des psy mais il y a peut-être un problème éthique. Le fait est que les "psychiatres" se transforment en simple médecin. C'est un retour en arrière avant l'air de Freud du coup. Je généralise pas mais ça arrive très souvent.
Mais que craint il de la psychanalyse pour lui inventer une faible efficacité thérapeutique ? Peut-être justement une plus grande efficacité thérapeutique finalement :-)
La psychanalyse n'est pas thérapeutique, elle permet d'analyser la psyché et de ce fait elle a des effets thérapeutiques tout autant que la méditation d'ailleurs . La psychanalyse est un tremplin et une ouverture très bénéfique à la méditation qui elle effectivement vous ouvre et libère in vitam eternam!
Écouter metadechoc à propos de la psychanalyse sur vos plateformes de podcast préférée ou sur youtube
Ah le fameux mythe de l'absence de preuve de l'efficacité de la psychanalyse... il a la peau dure ! Un peu de lecture peut être utile ici : Rabeyron T. (2021), L’évaluation et l’efficacité des psychothérapies psychanalytiques et de la psychanalyse, L’Evolution Psychiatrique, 86 (3), 24-58.
Ah qu’est ce que c’est simple de faire du cherry picking
Je suis allé chercher l'étude de. Rabeyron : toujours aucune preuve scientifique...
@@a.c.6278 C'est marrant parce que Freud l'avait déjà démontré à son époque et que maintenant on a encore des études qui le font. 100 ans de retard pour les négationnistes ?
Venant de la part d'un adepte égaré dans le développement personnel, qui s'avoue-de plus-sans expérience en la matière, voilà bien un clip qui frise l'imposture ! Si l'on s'enquiert seulement du nombre de groupes critiques, qui s'efforcent justement d'élaborer une boussole éthique, et qui sauvent, en effet, tellement de patients de la spirale creusée par un trauma resté lettre morte, et d'une façon qu'aucune béquille chimique ne saurait imiter... Mais c'est certain, en des temps où la productivité passe par un somnambulisme béat, la subversion de la résistance politique, c'est le summum du ringard, non ? 😎
Tout à fait d’accord Marie-Suzanne 😀 merci.
Ceux qui l'ont eu comme psychiatre à l'hôpital Sainte Anne, l'appellent "monsieur électrochocs". ... Quand on est entre ses mains, on a donc le choix entre la méditation pour les plus... obéissants, et pour les récalcitrants, direction la chaise à décharge électrique, softement nommé "sismothérapie"... Sous sa voix doucereuse se tapit une violence mal contenue contre la psychanalyse et ses représentants qu'il caricature à coups de poncifs éculés. Adepte du comportementalisme qui sous couvert d'aider les patients, en réalité les sadisent, il trouve donc bénéfique de contraindre les phobiques à "affronter" leur peur, tel le parent maltraitant qui va forcer son enfant à manger des escargots, parce que ben... tu vas voir, c'est très bon... Bref, quelqu'un qui fait beaucoup de dégâts autour de lui. Allez donc pour une fois demander leur avis aux premiers concernés... (les patients...).
tellement de patients sauvés ? N'oublez pas les patients que la psychanalyse détériore et même parfois au suicide. Les résultats positifs qu’obtiennent les analystes s’expliquent par des événements qui interviennent au cours du temps et surtout par des « facteurs thérapeutiques non spécifiques », communs à beaucoup de thérapies : la foi dans le traitement, l’alliance de travail (l’accord sur les objectifs et les moyens à mettre en œuvre), le contact affectif, l’écoute empathique, la modification de significations et de la façon d’envisager des problèmes, l’incitation à essayer de nouveaux comportements. Les TCC obtiennent de meilleurs résultats car elles ne se contentent pas d’interpréter des significations : elles aident les patients à modifier activement leur façon de penser et à expérimenter de nouveaux comportements. La rumination et la co-rumination avec le thérapeute a un effet démobilisateur, déprimant. Le patient a besoin d’une « échelle » pour sortir du « trou » et non d’une « pelle » pour « creuser » indéfiniment.
@@jacquesvanrillaer2033 Vous apprendrez que la psychanalyse n'est plus là pour interpréter des significations. Le retour vers le passé est presque de l'ordre de l'exception dans une cure.
pour l'efficacité de la psychanalyse, et une étude des études qui ont "évalué" la psychanalyse, voir Guénaël Visentini, "L'efficacité de la psychanalyse. Un siècle de controverses", PUF, 2021. Ce n'est pas tout à fait ce qu'en retient Ch. André.
Gérard Miller , apparenté à inénarrable Lacan , a enfoncé le dernier clou dans le cercueil de la psychanalyse .
Le premier* ils doivent tous tomber. Je les connais. Ce sont des ordures de première.
Ah ben c'est sûr... puis il paraît qu'on avait vu un psychanalyste qui pissait dans la rue.
@@adminsaify "il paraît" ? Ave Gérard Miller c'est évident : la psychanalyse permet, assurément, la manipulation. Miller y était passé maître pour soulager ses pulsions
Pourquoi ne pas dire le mot "placebo" ? Le placebo, ça fonctionne chez certaines personnes. Pas toutes. Prendre un placebo à la place d'un traitement efficace, quel sens ça peut avoir, à part celui d'enrichir les vendeurs de placebo ? Et, si ça sauve des vies, combien de vies détruites ? Il ne suffit pas de collecter des témoignages positifs. Il faut les mettre en regard de tous les effets indésirables, et ils sont nombreux. Ainsi que de la perte de chance liée au non-accès à un traitement efficace.
Le placébo agit en fonction du prestige du thérapeute : Qui d'autre que le roi de France aurait pu guérir les écrouelles en bénissant les malades ?
Inversement de par sa réputation , Gérard Miller a certainement aggravé le cas de ceux qui ont eu recours à lui , par effet nocebo .
Vous n’avez sûrement aucun aperçu de l’infinie ignorance que votre intervention montre chez vous .... c’est terrible et d’autant plus terrible que vous ne pourrez rien en savoir... terrible...
@@francoisdelatre Ça c'est une argumentation respectueuse, claire et convaincante, c'est impressionnant !
@@corespond1274 😊ce qui m’impressionne chez vous c’est votre moralisme à tout faire, y compris écrire « ça » , qui n’a aucun intérêt quant au sujet qui est la psychanalyse et pas « moi ». Merci de garder votre morale pour vous, elle devrait vous être utile...
Bonne soirée.
@@francoisdelatre Tes commentaires sont amusants, parce qu'on peut te les retourner de la même façon : tu ne connais absolument rien aux gens qui critiquent la psychanalyse, et tu ne sais pas ce que ça montre de toi.
Bref, donc ton argumentation est faible à la base. Merci donc de garder ta morale pour toi, également.
Le problème de la psychanalyse c'est qu'elle n'a pas de boussole éthique, elle favorise les rapports de domination. Et elle ne prend pas en compte la part biologique des troubles psychiques (pas de médicaments).
faux. Pour cela, il faut un peu de lecture contemporaine :)
Comment ça faux ? C'est totalement vrai, 15 ans de psychanalyse lacanienne au compteur, si je disais tout ce que j'ai vu, vous seriez tous en taule !
@@a.c.6278 un psychanalyste ne fait pas la psychanalyse. Vous ne remettriez pas en cause le domaine de la plomberie parce que vous êtes tombé sur un mauvais plombier (Si tant est qu'il s'agisse vraiment d'un.e escroc...) Dire que l'ensemble serait en taule pour une expérience subjective qui semble s'être mal passée c'est se loger trop facilement dans un extrême et c'est fort dommage ... Entendons-nous bien je ne dis pas que la psychanalyse ne peut être critiquée mais malgré votre expérience, un peu de nuance tout de même.
Pour en revenir sur le propos du 1er commentaire, la psychanalyse contemporaine ne saurait négliger la nécessité pour certains cas de ttt médicamenteux ou bien la part biologique de certains troubles (hérédité, troubles physiologiques etc altérant le langage et les capacités cognitives, mentales de l'individu).
Mais pour cela encore faut-il aller se questionner et ne pas rester sur Deux minutes du Dr André ;)
Heureusement qu'il était pas juif alors, vous seriez antisémite.
Ben si ils le font... ça sert à rien d'inventer des trucs.
Ils derangent, mais sont plus efficaces si on joue le jeu. Tout le reste n’est qu’un emplatre sur une jambe de bois. Pactiser avec ses symptomes est plus interessant que de s’obstiner a adopter des modes d’emploi inefficaces. Acceder a la legerete prend du temps.
Pitié, sectaire comme Ali
ça m'aurait étonné qu'il ne tente pas de de servir de la psycha pour ses propres fins..
Qui ne fait pas ça ? Sûrement pas les psychanalystes, qui ne cessent de vanter la "profondeur" de leurs traitements
@@jacquesvanrillaer2033 émettre une critique envers la psychanalyse soit, vous en savez quelque chose (si tant est que vous êtes bien Mr Van Rillaer). Il est important de ne pas faire l'économie de cet exercice-là. Les psychanalystes eux-mêmes le font depuis toujours, encore faut-il puiser dans ces textes-là. Cependant parler AU NOM de la Psychanalyse ( il n'y a qu'à voir le titre), pour ensuite faire sa pub... Vous conviendrez que cet usage est ... "maladroit" ?
Pour ce qui est la question du traitement, "profondeur" ne signifie pas efficacité du soin, de la guérison, résolution du symptôme etc... mais je ne vous apprend rien.
Psychologue clinicien, je n'hésite pas à adresser mes patient.e.s vers des collègues comportementalistes si j'en ressens le besoin, si un traitement analytique ne semble pas convenir à leur souffrance et à leur demande
Respectueusement,
Un de vos collègues et lecteurs.
"Les données scientifiques sur les bénéfices de la psychanalyse sont médiocres". Tout est dit.
Sauf que... c’est parfaitement faux comme information, à part ça, tout va bien 😀
Il n'y a aucune preuve scientifique à cela. Vos études défendant la psychanalyse se basent sur des témoignages et aucune observation du cerveau ou de la santé globale. D'ailleurs j'étais choqué d'observer des gens mourir relativement tôt dans la sphère psychanalytique alors que mon analyste, entre autres très nombreuses idioties, m'avait vanté la prétendue longévité des gens en analyse...
On mesure donc la satisfaction, le bonheur avec le cerveau ?
Il y a plein de méthodes de soin psychologique qui sont etudiées avec rigueur en mesurant par questionaire la gravité des symptômes avant et après...
Seuls les psychanalystes refusent ces évaluations et surtout leurs résultats qui démontrent le peu de bénéfice de la psychanalyse.
Est-ce qu'il y a pas un conflit d'intérêt ? Est-ce qu'il serait pas temps de relire son code de déontologie au lieu de flâner sur france inter ?
Si dans toute critique on voit un conflit d'intérêt, autant ne plus critiquer quoi que ce soit
@jacquesvanrillaer2033 Ben moi aussi j'ai beaucoup de patients qui me disent que leur ancien thérapeute est nul. Puis les études d'efficacité je les vois beaucoup cites par des gens qui pratiquent les TCC et c'est souvent pour dire qu'ils sont les meilleurs alors que dans les faits, les études disent pas ça.
Sachant que le design de ses études est très bancal mais c'est une autre histoire.
Alors oui dire qu'on est les meilleurs c'est anti déontologique. Parler sans connaître la littérature ou juste celle qui nous arrange ça l'est aussi.
Un croyance parmi tant d’autres?
Un croyant ou une croyance ? Faudrait expliciter
😀et bien alors pourquoi parler de psychanalyse quand « on » n’y connaît rien comme ce monsieur...
Alors la psychanalyse c’est cet outil indispensable à la connaissance de soi même, où l’on apprend à entendre ce que l’on dit sans le savoir, à savoir qui parle, et à voir ce qui était rendu invisible. Il est manifeste que l’orateur n’a aucune de ces connaissances.
Il faut ajouter ceci, que la psychanalyse résout réellement les traumatismes dont elle est l’outil d’extraction parfait et qu’il est des traumatismes pour lesquels elle ne peut opérer, même si elle a permis de les décrire, exactement comme vous n’allez pas prendre un marteau pour vous débarrasser d’un virus en tentant de bien viser derrière la tête... il est donc nécessaire d’utiliser aussi d’autres outils, et, comme aurait pu dire Audiard à propos de ce phraseur, « ce n’est pas quand on n’y connaît rien qu’il faut fermer sa g...... »
Belle illustration ici😊
Quant à « l’avenir de la psychanalyse » il n’a besoin de personne pour décider de ce qu’il sera, et encore moins d’avis de chroniqueurs qui chroniquent « à la demande » . Et maintenant , vous pouvez compter vos dents... et ramasser celles qui sont par terre 😊
Après quelques temps de psychanalyse, le psychanalysé réagit comme le chien de Pavlov :
Il voit un gamin courir vers sa maman, il pense : Œdipe
Il entend un étudiant critiquer son enseignant, il pense : Œdipe
Vous oubliez votre parapluie chez lui, il pense : vous voulez revenir
Vous lui dites « au revoir », il pense : castration
Vous oubliez de fermer votre braguette, il pense : désir d’exhibitionnisme
La psychanalyse c’est facile. Freud lui-même l’a dit : En 1925, il répète après l’avoir dit à plusieurs reprises : « Le travail analytique est un art de l'interprétation, dont certes le maniement requiert pour le succès doigté et pratique, mais qui n'est pourtant pas difficile à apprendre » (XIV 66). En 1977, Lacan avouera, lors de la création du « Diplôme de clinique psychanalytique » à l'université de Paris VIII : « Qu'est-ce que la clinique psychanalytique ? Ce n'est pas compliqué. Elle a une base - C'est ce qu'on dit dans une psychanalyse. En principe, on se propose de dire n'importe quoi, mais pas de n'importe où - de ce que j'appellerai pour ce soir le dire-vent analytique... On peut aussi se vanter, se vanter de la liberté d'association, ainsi nommée... Évidemment, je ne suis pas chaud-chaud pour dire que quand on fait de la psychanalyse, on sait où on va. La psychanalyse, comme toutes les autres activités humaines, participe incontestablement de l'abus. On fait comme si on savait quelque chose » (1977: 7).
Toute personne qui a suivi un cours élémentaire de psychanalyse ou qui a lu L’introduction à la psychanalyse de Freud peut attribuer des significations « freudiennes » à un rêve ou à un comportement… tout en ignorant les véritables déterminants.
L'avenir est la sortie des clivages. Nombreux analystes l'ont compris depuis presque un siècle. Mais ce sont les autres qui sont les plus bruyants... Dommage, ces derniers, pensant défendre la psychanalyse, l'enfoncent (le double langage est à la mode, malheureusement, en voulant aider la liberté, des analystes ont un comportement totalitaire et malsain)... Nombreux ne parviennent pas à passer l'Oedipe, ils maintiennent la psychanalyse toute-puissante, tout comme un pan des neuroscientifiques le font avec les neurosciences. Ils ont le même profil, ne parvenant pas à une vision globale et intégrative, croyant que l'humain ne s'observe que par une fenêtre disciplinaire unique...
Pas maaaal ! Je dirais même, ouf, un peu d’air ! Merci 😊
Sortie des clivages et therapie intégrative. Je dis oui
Elle ne guérit pas car il ne s´agit pas de maladies.
Oui, c’est exact, et son travail est celui de la désaliénation 😊 d’où les violentes attaques qu’elle subit de la part des « aliéneurs » de tous poils , qui s’ignorent le plus souvent... car justement ils n’ont pas fait de psychanalyse. 😊
Il n'y a rien de plus aliénant : tous bi, tous partouzeurs, tous pédophiles, tous figés, tous en concurrence etc.
@@francoisdelatre Les cures psychanalytiques sont des conditionnements au long cours aux croyances du psychanalyste. Tous les analysés des freudiens orthodoxes « découvrent » que leur problématique essentielle relève de la sexualité, tous les clients des adlériens croient que le nœud de leurs difficultés réside dans des sentiments d'infériorité et la volonté de s'affirmer à travers des (sur)compensations, tous les analysés des jungiens admettent que les racines de leur névrose procèdent du conflit entre la Persona et le Selbst (et ses aspirations spirituelles). Les analysants des lacaniens confirment sans exception que « l'Inconscient est structuré comme un langage » : ils rêvent et associent en faisant des calembours...
D'un type d'analyste à l'autre, ce n'est pas seulement le schéma interprétatif qui diverge, mais encore le genre de matériel que l'analysé est conditionné à présenter à son analyste. Quand on lit successivement des cas présentés par Freud, Adler, Jung, Stekel, Mélanie Klein, Reich ou Rank, on constate que les histoires de patients en disent beaucoup plus long sur la théorie du psychanalyste que sur le patient.
De son côté, l'analyste « vérifie » à chaque cas son système. Dès lors, il est de plus en plus convaincu de sa vérité. La foi des analystes et des analysants s'entretient et se renforce par des conditionnements bidirectionnels.
J'ai remarqué que de nombreux psychiatres n'étaient pas vraiment fans de la psychanalyse...quand ils ne la balayent pas d'un revers de main moqueur voire condescendant 😬
J'ai remarqué que de plus en plus de psychiatre se contentent de donner des médocs aux patients.
@adminsaify ça, c'est sûr 😳 Ma voisine, c'est un antidépresseur le matin pour pouvoir démarrer sa journée, un anxiolitique pour pouvoir sortir de chez elle parce que se retrouver dehors parmi la foule lui donne des attaques de panique et enfin un somnifère le soir pour arriver à trouver le sommeil. Sept ans qu'elle prend ce traitement...
@@StefWangPARIS tout le monde n'a pas envie de voir des psy mais il y a peut-être un problème éthique. Le fait est que les "psychiatres" se transforment en simple médecin. C'est un retour en arrière avant l'air de Freud du coup.
Je généralise pas mais ça arrive très souvent.
@@StefWangPARIS Le problème de la France est la manque de thérapeutes cognitivo-comportementaux.
Mais que craint il de la psychanalyse pour lui inventer une faible efficacité thérapeutique ? Peut-être justement une plus grande efficacité thérapeutique finalement :-)
Ben elle a des symboles mythes et discours qui sont misogyne homophobes et simplement FAUX !
Du coup elle retarde les diagnostics, les soins etc...