La prouesse de Gilles Lellouche, c'est surtout d'avoir réussi à adapter 1/ un roman de 300 pages en un film de 2h40 et 2/ d'avoir transposé une histoire qui, à la base, se situe dans les quartiers populaires de Dublin dans un environnement français. Avant de voir le film, j'ai lu le livre de Neville Thompson (intitulé "Jackie loves Johnser, OK") et je dois avouer qu'il m'a transporté de la première à la dernière page, tellement cette histoire est captivante. C'est une plongée au coeur des quartiers défavorisés de Dublin, dans les années 80, avec ses dealers, malfrats et gros bonnets qui règnent sur la pègre irlandaise, et dans laquelle on suit le destin de deux jeunes gens, Jackie, issue d'une famille modeste, et Johnser, lui étant né dans une famille pauvre de Ballyfermot, un quartier - à l'époque - pourri de Dublin. Leur rencontre n'aurait pas du se faire et pourtant ce fut le coup de foudre entre les deux ... pour ceux qui ont lu le livre, vous savez comment il se termine, comme s'il vous tombait brutalement des mains, en fermant la dernière page, on se dit "non, c'est pas possible, ça ne peut pas finir ainsi" et bien si... le livre ne laisse aucune chance à Johnser. Aucune chance non plus à l'amour. Et c'est là que Lellouche intervient : en changeant la fin, en donnant une nouvelle chance à Johnser - rebaptisé ici Clotaire - il donne à tous ceux qui ont lu ce livre, une fin plus heureuse et plus optimiste. Et c'est tout aussi captivant. Même s'il croise un peu les destins des deux personnages, prenant des libertés avec le matériau de base, il inclut des situations présentes dans le livre, des décors, des scènes, des personnages - La Brosse, par exemple, le boss de la pègre existe aussi dans le film - et l'on s'y retrouve. Même si, au final, on est plongé dans un cadre français. A vrai dire, je pense que si Lellouche n'avait pas adapté le livre, il y aurait eu certainement un autre cinéaste qui n'aurait pas manqué de le faire, c'est Ken Loach. Lellouche a toutefois conservé l'essence même du roman d'origine, en le rendant moins fataliste. Belle performance. Mais lisez quand même, pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, le roman de base, vous allez vous prendre un gros coup de poing à l'estomac... surtout à la fin...
@@Eleane94 Tu as le même flashforward dans le livre aussi. Dès la troisième page... et tout de suite après, tu as Johnser/Clotaire et Jackie qui racontent chacun leur histoire et leur coup de foudre. Mais la fin, tu verras, elle est sans appel... là où justement Lellouche nous donne autre chose... Je pense que si c'était Ken Loach qui avait adapté cette histoire, lui, par contre, il aurait conservé cette fin brutale...
Lorsque j'ai vu la scène du début, je me suis dit '' non, l'histoire ne peut pas se terminer ainsi '' et ouf, son appel de la cabine a tout fait basculer 🥰 Merci pour le conseil du livre, moi qui aime lire, je le lirai sans doute un jour ou l'autre, malgré que je déteste les fins tristes 🤣 Sauf quelques exceptions.
Merci pour ce commentaire ô combien utile et si bien écrit. Tout ça donne envie de le lire ! D'autant que j'adore les oeuvres qui ont attrait à l'Irlande, films ou livres (Gens de Dublin, Barry Lyndon, Les cendres d'Angela, Au Nom du père, The Boxer...)
@@laurentrobert4348 Par curiosité, je suis allé voir via Google Maps le quartier de Dublin où se passe l'action du bouquin. Et bien, ça a complètement changé. Mais je pense que dans les années 80, il s'agissait certainement d'un quartier très défavorisé. Comme quoi, l'Irlande des années 80 était quasiment un pays du tiers monde... un peu comme le nord de la France à la même époque.
Absolument d'accord pour la conclusion. J’aurai fini sur la scène avec la musique des cure. La deuxième partie m'a rappelé American History X sur certaines scènes. Malgré le fait que la deuxième partie soit un peu moins aboutie, Elle ne m’a pas déçu grâce à des personnages comme le frère « kiki » interprété par Raphaël Quenard, Le meilleur ami « Lionel » interprété par jean pascal Zadi et le mari de Jackie « Jeffrey » interprété Par Vincent Lacoste. Il y a tellement de bonnes choses dans ce film que ses petits défauts sont vite pardonnés. Pour rappel, le dernier album des CURE sort le 1er novembre.
Ma femme et moi avons adoré. On est vernis en ce moment car on a vu "le comté de Monté Cristo", "un p'tit truc en plus", "Le robot Sauvage" et maintenant "l'amour ouf".
Tommy on est de ma même génération et je suppose que revivre cette période des 80’ t’as fait kiffer à nouveau ! j’ai adoré ce petit clin d’œil à amblin avec la bande du jeune clotaire en vélo qui rappelle certains passages dans E.T…. Quelle bellle maîtrise technique de la caméra par notre gillou !
J'ai commencé par passer un bon moment, je rejoins l'avis de beaucoup, le début dans les années 80 avec les deux acteurs jeunes est super divertissant même si les scènes de la naissance de l'amour sont un peu clichées. Gilles Lellouche, j'aime bien en tant qu'humain, c'est un pur cinéphile (j'ai maté l'épisode vidéo club avec lui) reste un réalisateur assez humble et à juste raison. Mais là il avait beaucoup d'ambition et on sent comme si il ne se prenait lui-même pas au sérieux. Le film vire parfois de manière un peu malaisante à la comédie. La photographie est belle, il est fan de plans "cools" et "stylés", du coup il nous en abreuve tout au long du film. Malheureusement cela ne sert que rarement la mise en scène ou la narration et de plus, cela manque de cohérence comme si c'était plein de tentatives de se faire remarquer ou alors de clins d'œil à tout le cinéma qu'il aime. Ce qui est marrant c'est que j'ai fait la remarque que ça faisait "clipé" avant de savoir qu'il était avant tout un réalisateur de clip au début de sa carrière. En gros nous avons un film long dont la longueur se fait ressentir. Car c'est un joli enrobage, un beau contenant désespérément vide. C'est creux parce que l'histoire est creuse, peu crédible et surtout parce que les dialogues écrits par GL sont tellement insipides. L'acting est Globalement au niveau habituel d'une production française : Moyen. Sortent du lot Malik et Mallory les deux gen Z qui font le couple dans les années 80, Alain Chabat, Élodie Bouchez (Mère de Clotaire) qui fait la meilleure scène du film avec Adèle qui dure pourtant 1 minute, Adèle E. et Lacoste en gendre idéal chiant comme la mort. François fait du François, pareil ça se prend pas trop au sérieux. Deux apartés sur des trucs qui m'énervent : - L'ulra-violence c'est pas cool en soit, il faut que ça serve le récit, que ça apporte de la lourdeur… Donc là il y a des scènes horribles mais qui sont un peu WTF dans la globalité, et c'est fatiguant. - Les gens qui crient dans les films français comme si c'était la seule manière de véhiculer des émotions. Pour conclure, c'est esthétiquement beau, c'est trop long, c'est creux, on l'oubliera vite mais merci à GL de bosser avec authenticité et faire ça à fond. Le problème c'est que je n'ai pas été ému alors que je suis assez bon public sur ce genre de film normalement… Et du coup ça m'a paru très long donc globalement l'amour pas ouf. 5,5/10.
Alors très bonne critique et je la partage sur tous les points surtout sur Vincent Lacoste qu'on ne félicite pas assez. En revanche, sur la récidive de Clotaire c'est totalement crédible, c'est un film vrai, et que ce soit 12 ans ou 20, un criminel répètera souvent les mêmes schémas... Sans compter sur la société qui ferme les portes de la résilience aux criminels.
Pareil Vincent Lacoste est la grosse surprise niveau acting. Je trouve ça crédible aussi pour Clotaire car il a tout perdu: son amour et donc son envie de vraiment vivre, il a perdu 10 ans de sa vie, il n'était pas coupable et pourtant condamné, il n'a plus grand chose et donc il va vraiment laisser exprimer toute la violence qu'il a en lui. Lorsqu'il retrouve cet amour, il fait disparaitre cette violence.
Je suis allée le voir avec ma fille vendredi et énorme coup de coeur pour nous 😍😍😍 Tout y est. Ambiance, photographie, musiques, acteurs. J'ai adoré la version ado comme la version adulte. Pour la fin non car j'aime la scène à l'hôpital et la partie de la réinsertion.
@@christophetahri3017 elles apportent selon moi de la « précision » mais en somme, y en avait il vraiment besoin ? Cette fin aurait pu juste p’us être onirique
L'amour wesh... Ok... Tout le monde en parle merci le Mr en noir... Sauf que... Ah enfin quelqu'un qui cite le fabuleux "L'impasse" de Brian De Palma... Parceque Carlito Brigante après avoir purgé sa peine n'a qu'une idée c'est de se réinsérer, laisser derrière lui sa carrière de gangster mais son passé irrémédiablement lui colle aux basques et qui finalement va l'entraîner dans une spirale de violence bien malgré lui . Au delà de tout ça, " L'impasse" c'est surtout l'histoire d'un mec qui est toujours fou amoureux de sa belle et qui veut la reconquérir et finir sa vie avec elle. Une histoire d'amour tragique c'est ça le cœur du film. Et quitte à citer Tarentino à l'écriture, oublie pas Alabahma et Clarence de "True Romance" de feu Tony Scott...
J'ai également préféré la première partie. La dynamique entre les deux jeunes est excellente. La deuxième partie brise cette dynamique entre les deux personnages, notamment avec l'introduction du personnage joué par Vincent Lacoste, que j'ai trouvé trop facile à lire (même si l'acteur joue très bien.). Et je suis assez d'accord sur la fin. (Et c'est un détail, mais la présence de l'infirmière lors de la scène de dialogue juste avant la fin m'a gêné, j'ai trouvé ça incongru.)
Pour une rare fois, je suis d'accord avec toi à 99,9%... je pensais que la fin arrivait - peu après le twist - avec Clothaire qui la retrouve après le cassage de crâne de Lacoste. Et bien que j'ai apprécié - même si il paraît mieux de faire dans le "show, don't tell" - l'explication avec le manager une fois que Clothaire a ravalé sa rage... insistant alors sur les efforts qu'il fait sur lui-même par amour pour elle. J'ai eu un peu peur avec Zadi [sortant du coffre pour retrouver son ami après tant d'années, c'est assez fun] car j'ai cru que ça allait durer, que son perso ne serait que comme ça et donc me sortir de l'ambiance jusqu'ici forte... et en effet notamment (ou surtout) avec les 2 jeunes acteurs. J'ai retrouvé le Lellouche de Narco puissance 10, avec ses ref (dont certaines visibles avec "le video club de Kombini"); une sincérité et cet amour du 7e art ! Merci Tommy et merci Gilles !
Un chef-d'œuvre de beauté dt de romantisme. A la sortie de prison de Civil, Lellouche aurait pu rendre leur amour impossible en prisonant Afele suite au décès de Lacoste. Un crossover aurait eu du panache. Mais ke pinaille... Cest du tres très lourd et jai adoré ❤
Le film est peut-être bon mais qu’est-ce que je trouve l’affiche laide ! À des années lumières des canons du genre. On dirait une pauvre vignette Neflix avec autant d’âme qu’un robot aspirateur noname. Bordel de fin du monde ! Vivement le prochain ! (monde)
Je trouve que la première affiche avec le cœur dégoulinant était beaucoup plus jolie, mais il fallait mettre Adèle et François Civil sur l’affiche pour que ce soit plus vendeur je suppose 😅
Un film doté d'une audace visuelle indéniable, mais qui a plus de mal à faire exister son histoire, écrasant parfois trop ses personnages (malgré un très chouette casting, assez hétéroclite) à l'intérieur de son cadre. L'impression d'assister à une sorte de long clip, virtuose certes, mais manquant de profondeur. Un film qui fonce et regorge d'idées, mais a parfois du mal à respirer et manque de liant, surtout dans sa seconde moitié. Un film qui nous parle d'amour à sa façon et qui, je le pense, tenait vraiment à cœur à son réalisateur, mais qui a eu du mal à faire chavirer le mien.
Bacio Nord. L'ambition de Gilles Lellouche est formidable : à partir du roman de Neville Thompson, faire un vrai Polar romantique, furieux et monumental, avec des acteurs stars capables de servir le film tout en restant chacun dans leurs styles. Coécrit avec Ahmed Hamidi et Audrey Diwan, nanti d'un gros budget et d'une durée non moins... Autrement dit, un opus capable de susciter de la jalousie et/ou de l'incompréhension, notamment pour ceux qui n'ont pas compris tout de suite où on se trouvait... et qui ont cru qu'on serait bien dans une sorte de belle comédie musicale, avec juste assez de drama. Alors que le film est bien plus dur que ça, et s'est en fin de compte reformaté pour ne garder qu'une seule performance dansée (et quelle performance !). Car d'abord il y a la scène introductive (c'est toujours là que Lellouche réalisateur donne sa note d'intention), qui exhale du "Guerriers de la nuit" de Walter Hill, ainsi que de la pure bande-dessinée. Donnant donc le ton du film, du point de vue de l'énergie surtout, peut-être moins de la tragédie... et c'est sur ce dernier point que va se construire l'enjeu du scénario : Comme toujours chez Lellouche, tout va être question de mouvements contradictoires, espérant ici casser la dynamique néfaste du premier personnage principal, Clotaire (oui même les personnages rient de ce prénom) : introduit enfant avec un simili costume de Superman, il est ainsi une créature, littéralement aux deux visages (la superposition du vert et du rouge au début), bientôt bardé de bleus ou de cicatrices, à la puissance illimitée mais incapable de la canaliser. Et donc multipliant les conneries destructrices - en fait, tout se fait casser et tabasser dans ce film. Une projection, fantasmée et anarchiste, du Gilles Lellouche de cette époque. Lequel ne semble s'être jamais remis de l'esthétique, de la musique et de la mode de sa jeunesse - on retrouve ça à chacun de ses nouveaux opus, à la BO superbe. Ne pas compter sur les darons dans cette histoire pour encourager dans la bonne voie, car les figures d'autorité dans cette ville fictive du Nord suivent les mêmes lignes comportementales respectives, incapables d'évoluer - tels pères, rude et taiseux (Karim Leklou, à la Blier), ou gaga de sa fille et un peu lunaire (Alain Chabat, tel qu'en lui-même), ou corrupteur et lâche (Benoît Poelvoorde, tel que etc)... Les potes et frères non plus, qui sont des suiveurs mais fidèles et drôles - Jean-Pascal Zadi et Raphaël Quenard, qui font leur numéro sans se limiter à de la simple désinvolture. Comme dans toutes ces histoires, ce sont des femmes, plus fluides, qu'ont besoin les têtes brûlées... Pour se la remettre un peu à l'endroit. Mais ça ne va pas se passer de manière si naïve qu'on l'aurait cru : Car si Jackie est une fille plus intelligente et choyée par son papounet, il ne faut pas se faire d'idées préconçues... ce n'est pas une gentille princesse mais un personnage qui est lui-même pété de la tête, qui a subi une (re)naissance dans la violence. Qui mieux qu'elle pour comprendre cet individu, à qui elle tient tête dès le début, jusqu'à sceller des liens forts... ou peut-être toxiques ? À part la mère de Clotaire (jolies apparitions de Élodie Bouchez), femme passive mais qui n'en pense pas moins, et qui sera une sorte de bonne fée à un moment crucial. En attendant Lellouche raconte une jeunesse qui a la "la fièvre dans le sang", rapproche peu à peu deux êtres différemment impulsifs, lance une course-poursuite sur fond de A Forest de The Cure - et la coupe directe... parce que Jackie s'en fout, elle a déjà l'album. Pas la première rupture de ton du film, donnant l'impression de muter régulièrement, de changer de genre comme des ados surexcités, jusqu'à flirter avec le Fantastique de conte de fée (des retrouvailles via un coffre de voiture par exemple)... Si on s'accroche bien, on ne peut pas être désarçonné - mais surpris, oui. Par exemple on y cite ouvertement "West Side Story" (les amoureux deviennent seuls au monde), pour enchaîner sur un ballet où les corps s'ébattent en clair-obscur... Chaque nouvelle scène étant conçue comme si c'était un tour de force formel, ou juste beau et galvanisant - les moments de bonheur entre amis, entre amants... Toute la première partie étant entre les mains de la rusée Mallory Wanecque et du bondissant Malik Frikah, qui ont l'avantage d'être des visages nouveaux, débordants d'une énergie qui défie toute moralité. Puis le Polar mêlé à la lutte des classes reprend la main sur le Romantisme, et le film de changer de cadence et d'apparaître comme moins surprenant, plus conscient de la frontière entre le Bien et le Mal, plus classique. Toute cette histoire d'amour qui ne peut empêcher l'avilissement, puis la peine, puis les désillusions et les décisions drastiques etc, c'est très familier. Mais compensé par la virtuosité de Lellouche, ses idées de mise en scène, qui ne ralentissent jamais, elles. Un plaisir cinématographique, raccord avec l'identité baroque du film. Le passage de relais avec Adèle Exarchopoulos et François Civil apparaît alors comme étonnant : ado, c'était le garçon qui avait une "gueule"... adulte c'est plutôt la fille qui en a une. Comme s'il y avait eu un transfert, l'influence d'un loser flamboyant. Mais surtout ça devient l'histoire d'une maturité qui ne demande qu'à éclore, à condition que les deux soient enfin sur la même longueur d'ondes. Donc devant trouver chacun de leur côté un moyen de solder leur existence de soit-disant adultes épanouis - lui en chef de gang impitoyable, elle en épouse banalisée (avec un subtil Vincent Lacoste), soit deux extrêmes qui n'ont rien d'enviable. Œil cadré pile au milieu, travellings, plans-séquences, montages alternés, vues subjectives, caméras volantes, transitions oniriques, échanges de places, beaucoup de couleur rouge et de méchanceté (il faut oser titiller les spectateurs avec ça en 2024), et beaucoup de bastons... Est-ce trop ? Faut-il bouder la démarche alors que la plupart des films (français ou non) ne font pas un quart de tout ça ? Énormément généreux, le film ne laisse aucun répit tout en garantissant à ses acteurs des scènes touchantes, qui permettent de ne pas avoir l'impression d'être devant un truc simplement bourrin, égotique et déséquilibré (voir la version longue du "Grand Bain"). Quand on a la justesse éternelle de Chabat, l'émotion à fleur de peau de Exarchopoulos, Civil qui retient ses poings, la musique de Jon Brion... Et que l'œuvre assume jusqu'au bout sa facture de pure objet filmique, c'est à dire avec l'auteur s'autorisant même à contrecarrer le Destin (feu vert, tout est homogène). Et garder ainsi le contrôle absolu de la narration - non ce n'est pas une fausse fin, c'est juste une boucle qui est brisée (devenant donc une Spirale d'Archimède ?). Ne reste plus qu'un épilogue, dont la longueur semble elle aussi excessive, voir même un peu trop humble et terre-à-terre pour être honnête. C'est un peu avant qu'il devait y avoir une scène de danse supplémentaire, qui pouvait être un très beau final à lui seul... mais Lellouche a décidé de surprendre encore en embrassant cette fameuse maturité, ramenant ses protagonistes à une taille humaine pendant quelques temps - la fameuse question : Est-ce qu'on peut, est-ce qu'on Doit changer qui on est ? Ou juste évoluer ? Néanmoins, encore une fois, qu'on ne s'y trompe pas : c'est toujours l'histoire de deux fêlés du bulbe, impossibles à changer et qu'il ne vaut mieux pas dégoupiller... le tout dernier plan donnant même l'impression d'avoir assisté à l'origin story des Ringo et Yolanda de "Pulp Fiction". C'est sûr, on n'était pas loin de Tarantino... Il est fou afLellouche, il est fou.
au début, je n'étais pas très chaud pour aller voir le film l'amour ouf, car, dès que je vois le mot amour sur une affiche, ça me refroidit. j'ai été tellement agréablement surpris, que j'ai envie d'aller le revoir. merci Tommy pour cet excellent conseil de film
J'ai été le voir grâce à la critique de Merej et, effectivement, j'ai trouvé que c'était une très bonne surprise même si je partage ton opinion sur la fin. À noter que Poelvoorde est aussi à l'affiche du sympathique film d'animation Sauvages.
Toujours une analyse très fine.. Personnellement j’aurais conservé la première scène du film comme issue finale mais le happy end est plus commercial.. les dernières scenes affaiblissent l’intensité du film et surtout sont irréalistes .. l’aptitude de Clothaire à encaisser dès humiliations est totalement improbable , du moins pas avant plusieurs mois de thérapie..
Étant donné mon âge et le fait que j'ai connu les années 80 , forcément le film ne m'a pas laissé insensible de ce point de vue , on sent très vite que Lellouche joue sur la corde nostalgique à mort ! ( la musique par exemple....particulièrement bien choisie, The Cure , Prince , Falco, Soft Cell , Billy Idol .... la scène qui accompagne Eyes without you face , est très belle ) il met en scène un roman ok....qui raconte la rencontre d'une jeune fille et d'un jeune garçon qui d'une certaine manière ne vont plus jamais se quitter......même lorsqu'ils ne serons plus ensembles ( au sens propre du terme ) nous parle à tous .... par contre attention ⚠️ il ne s'agit pas non plus d'un film uniquement cousu de fil blanc et de bons sentiments.....il y a aussi beaucoup de scènes très violentes et le film commence d'ailleurs d'entrée de jeu comme ça ( je n'en dirai pas plus ) par contre les jeunes comédiens Malik Frikah et Mallory Wanecque qui jouent respectivement les rôles de Clotaire à 17 ans et Jackie ( Jacqueline ) à 15 ans sont juste.....époustouflants !!!! ils m'ont bluffé ! rien que pour eux il faut aller voir ce film ! Au point qu'ils se sont payés le luxe d'éclipser François Civil ( Clotaire à 28 ans ) et Adèle Exarchopoulos ( Jackie à 25 ans ) tellement ils sont crédibles et naturels.....d'ailleurs la première partie du film qui leur est consacrée est beaucoup plus intéressante que celle où ils sont adultes à mon sens , certaines scènes sont vraiment réussies et d'autres malheureusement complètement ratées car Lellouche se croit sans doute obligé de surligner à mort son propos ( comme si on était trop cons pour comprendre ! ) ce qui est dommage, mais sinon n'hésitez pas allez-y ! D'ailleurs il y avait beaucoup plus de femmes que d'hommes dans la salle....tu as fait une très bonne critique, pour remettre le couvert dès que tu sors du placard y faut avoir de mauvaises relations dedans comme dehors....mais dans le film il part en prison très jeune donc c'est plus à mon sens une initiation pour lui et comment il va décider de son avenir, mais comme tu l'as dit ça on le voyait pas et c'est dommage car il y a un manque je trouve dans le développement des personnages
Vous semblez aimer ce film car il vous rappelle votre jeunesse. Mais on peut s’interroger sur la pertinence de servir à la génération Z, les souvenirs idéalisés des années 90… On contraint la génération Z à faire leur culture dans les souvenirs projetés numérisés de la génération X… Dans les année 80/90 beaucoup des films sur l’amour et la jeunesse étaient réalisés dans une meilleure syncronicité avec les préoccupations des jeunes ; pour exemple : La boum, La haine, Un monde sans Pitié, Les nuits fauves, Albert souffre… Tous ces films étaient réalisés en lien avec les questions de leur époque. Même si c’est beau, L’amour Ouf semble être un plat surgelé.
Pour moi, un bonbon très acidulé, j'ai apprécié le traitement des familles, de belles familles, peu importe la classe sociale. Un vrai travail de réalisateur, hypnotique.
ATTENTION SPOILER Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur ton avis concernant la sortie de prison de Clotaire, et sa non ré-insertion professionnelle. Je me permets de commenter pour justement ouvrir le débat. On est dans un cas très particulier, où Clotaire a été enfermé pendant 12 ans. La seule chose à laquelle il a pu se raccrocher durant tout ce temps, c'était Jackie. Et lorsqu'il apprend qu'il a "perdu" en quelques sortes l'amour de sa vie ( le père lui dit quand même qu'elle a refait sa vie, qu'elle est mariée), il apprend par a même occasion qu'il a perdu sa seule rédemption possible. Et il tombe dans le chaos. Parce que (comme le montre et le pointe le compte de Monte cristo d'ailleurs) quand tu as tout perdu, que te reste t-il ? ----- > la vengeance. dans le cadre d'une fable sociale, je trouve ça beaucoup plus pertinent ce basculement qu'a Clotaire, plutôt qu'une vaine tentative pour se réinsérer qui n'aurait pour lui, comme pour le spectateur, aucun sens.
Attention "le grand bain" n'est pas son premier film : avant il y avait "Narco" En effet son "Amour ouf" est vraiment top : on ne voit pas le temps passer (vu la version de 2h46 à Cannes puis en projection test)
J'ai adoré le film, il y a des scènes complètement épiques et les acteurs franchement les deux jeunes sont excellents et la complicité Civil Adèle de l'or
Le problème dans vôtre analyse c'est que si la scène de fin on l'a met avant et qu'il se rend compte que ça ne lui convient pas, ça pourrait laisser penser si ça s'arrête à leurs retrouvailles qu'il va continuer ses conneries
Pas vu , j ' ai regardé la bande-annonce : A un moment , on voit les deux jeunes ados s' embrasser à l' avant d' un train en marche . Je sais bien qu ' on est au cinéma , tout est permis , mais dans la vraie vie , j' ai jamais assisté à cette scène. Cela me paraît pour le moins racoleur . Peut-être à l' image de tout le film ? Et je parle pas de l' affiche , ultra laide ! ☹☹
J'ai également beaucoup aimé ce film , comme toi , la première partie m'a plus plu que la seconde en raison de la performance des deux jeunes comédiens et de leur évolution avec un destin différent , c'est également la raison pour laquelle , j'ai ressenti un peu la longueur en seconde partie, ( j'appréhendais la longueur avant d'aller voir le film), je pense également que le film aurait dû se terminer sur la scène de la cabine téléphonique , bonne critique comme presque toujours.
Le film n’est pas inintéressant mais tout d’abord il est trop long. Après la réal est parfois kitsch avec des tarantinades et des scorseseries qui n’égalent jamais ses modèles. Un des plaisirs du film C la BO des années 80 dont il abuse peut-être un peu trop. Après, la première partie est plus intéressante car on ne retrouve pas comme toujours la même dizaine de comédiens français qu’on voit toujours. Le film est generationnel et malin. Bilan mitigée.
Sur coté ce film je trouve... encore des stéréotypes, c'est caricatural.. trop d'effets de caméra..trop de violences, trop long..je suis déçue..et surtout déçue que les filles aillent fantasmer un mec ultra violent.. bref je suis ultra déçu.. y en a marre de ces films qui se ressemblent avec ce même thème du bad boys sexy et amoureux.. 🙄 les filles mince ouvrez les yeux ! Augmentez vos standards ! C'est "pas satisfaisant!" Et je trouve ça hallucinant qu'il devienne le film d'une génération.. 🙄 y a mieux franchement.. BO super👍..Enfin j'ai pas eu de coup de cœur pour ces personnages..j'ai eu l'impression que c'était les acteurs eux mêmes, j'y ai pas cru..super dommages..super déçue..😔 Allez je vais revoir le grand bain !!😆
Je suis d'accord avec toi concernant les 2 jeunes Clotaire et Jackie, je les trouve bien plus convaicants et émouvants que François Civil et Adèle Exarcopoulos.. Sinon pour moi la fin du film est un une sorte de fantasme de ce qui aurait pu se passer si Clotaire n'avait pas continuer à faire le con... Pour moi c'est un peu comme la fin de La la land en moins réussis
J'ai pensé aussi à Il était une fois en Amérique. Concernant l'environnement années 80, j'ai trouvé que c'était trop appuyé, pas très subtil. J'aurais préféré un traitement plus sobre à la The Americans.
Très bonne vidéo pour un très bon film. Pour moi dans ce film Benoit Poelvoorde réussie ce qu'il avait complètement raté dans Astérix, jouait un vrai méchant inquiétant et charismatique. Dans Astérix en Brutus il était peut-être méchant mais été ridicule et stupide hors là on voit que c'est un vrai bandit. Pas aussi ignoble et détestable que Kad Merad dans L'immortel mais c'est vraiment du bon travail. Je suis moins d'accord sur toi sur les parents, je n'ai pas trouvé le père jouait par Alain Chabat démissionnaire il sermonne sa fille quand elle rentre tard ou sèche les cours c'est juste un homme qui a perdu sa femme et élève seul sa fille. C'est plus la mère de Clotaire jouait par Élodie Bouchez j'irais pas jusqu'à dire qu'elle est démissionnaire mais trop maman poule "Je t'aime mon cœur", quant au père je ne le qualifierait pas de violent. franchement Clotaire il mérite pas mal de taloches. c'est un père qui a essayé mais échoué à remettre son fils dans le droit chemin. Sa dernière scène lors du procès je dirais que son message à Clotaire c'est "J'ai échoué à faire de toi un bon garçon mais tu reste mon fils".
Bonjour je suis d'accord avec toi la fin aurait dû s'arrêter au moment que tu l'indiques et oui il y a un manque de crédibilité sur certaines scènes à part ça c'est un excellent film je vais rarement au cinéma et j'ai vraiment aimé.
Grand film. Vu deux fois. Et le charisme de Civil là-dedans. Il est métamorphosé. Quant à Adèle ....grosse claque . La scène où elle explose en larmes devant son père est mémorable. le jeu de Vincent Lacoste aussi est complexe., dense C'est une espèce de Christian Bale français.
"L'Amour ouf" n'a en effet rien à voir avec "Le Grand bain". Quand on regarde la bande-annonce, on voit déjà que Gilles Lellouche change complètement d'univers. Il faut dire aussi que la promo est assez exceptionnelle, que ce soit l'affiche, le teaser ou la bande-annonce. Bref, tout ça me donne bien envie d'aller voir le film.
🥸j'ai un autre film au programme (faute de moyens !) le dernier EASTWOOD évidemment ! JURE n2 ! pour autant si j'ai l'opportunité de regarder ce film d'ici peu je le regarderais quand même ! (grâce à tes conseils mon DT ! ) 😘👍👌✌🥸
PS Le père de Clothaire est peut-être brutal mais il est malgré tout aimant. Très désillusionné, je crois qu'il nuit surtout à son fils en lui inculquant le " désamour" de la vie
D'ou c'est pas montrer que Clotaire ne pense à Jackie en prison, il y a 2 scenes ou il explique qu'il a écrit une liste de 457 mots et appris la définition de chacun d'entre eux. Tout en montrant pendant 1h30 que Clotaire n'a pas été que très peu à l'école
J'aurais également fini le film à la scène de la cabine téléphonique. Par contre on n'aurait pas vu la belle scène du directeur du supermarché. Je ne comprends pas pourquoi dans la presse (le monde, libération, etc) il n'y a que de critiques extrêmement négatives concernant ce film!
Completement d’accord avec toi Tommy J’ai ete completement epoustoufflée par la performance de Malik Frikah je ne m’en remet toujours pas! J’ai adore la premiere partie du film mais la deuxieme moins Je trouve qu’il y a une fracture entre les deux au niveau du jeu d’acteurs Surtout que francois civil et malik frikah ne se ressemble pas du tout, du coup ca perd en credibilité a mon sens
Je ne suis pas d’accord avec vous. C’est bien de montrer la fin avec le choix de Clotère. En effet, on devine la suite. Mais c’est important de clôturer le film avec la scène du manager et du restaurant.
Refroidit par la longueur du métrage. Pourtant je suis blindé à ce niveau là. Si vous l’avez vu ce serait chouette un petit retour de spectateurs. J'ai confiance en Tommy mais votre avis compte aussi pour moi.
Le principal défaut du film est l'écriture des personnages et le jeu des acteurs adultes qui semblent ne pas savoir ce qu'ils font dans ce film. François Civil n'est malheureusement pas convaincant en bad boy et Adèle Archeopoulos a une attitude trop populiste pour qu'on ressente cet écart de classe sociale. Pourtant, son personnage est censé avoir évolué plusieurs années dans une classe sociale encore supérieure à celle de son enfance mais on ne le perçoit jamais. De plus, elle ne ressemble pas physiquement à Mallory Wanecque. Très difficile de s'attacher à un film quand on n'arrive pas à s'attacher à ses personnages. Peut-être cela préfigure-t-il la France de la délinquance ?
Je ne sais pas si c'est l'affiche avec son titre et sa grosse typo bleue schtroumpf, mais ça ne me dit rien du tout. Encore un film ficelé au montage avec la BO juke box pour faire classe, ça ne me parle pas
Et pourtant que des super megarefs musicales de ouf... on ne peut plus faire so eighties, classy and punchy ! Petit faute de goût en mettant de la variette franchouille so bad taste avec Yves Simon... Franchement on peut aller voir ce film les yeux fermés et ne pas les rouvrir de toute la séance... Le film est plutot mauvais mais avec Cure et Prince le réa a mis la barre très très haute... trop peut-être pour les petits français
@@karaoke6861 Tout à fait, les "BO" des petits mouchoirs 1 et 2 est exclusivement composée de nombreux standards de la soul pop anglo-américaine, la mort de la composition originale... déprimant au possible sur le plan culturel, Xavier Dolan a fait pareil avec Mommy... En fait avec ces réas qui ont un certain goût de la hype sur certaines scènes on bascule dans le "video clip de ma playlist de rêve à moi" ... et c'est tout le conditionnement culturel anglo-américain qui joue à plein, comme si entendre le moindre chant en français était incompatible pour accompagner un film cool et classe... c'est bizarre quand même quand on y pense
Salut bonne vidéo par contre vers la fin tu dis que c'est pas crédible de reprendre le crime après 12 ans de prison c'est mal connaître les prison Française option club Med 😅 au Salvador j'aurais été d'accord avec toi
On a tous un amour de jeunesse qui nous a laissés de nombreux souvenirs..., mais on doit admettre que la manière dont le réalisateur le raconte est très réussie. 🎬👏🏽
@@jonasvolitsa3824 on a tous des relations de jeunesse qui ne se sont jamais concretisés , ratés , reussis , mal.terminés , bien passés mais c le passé...
OMG !!! Gilles Lelouche, l'imposteur absolu du cinéma français ! Tu la dis toi même Tommy, "le sentiment de plagiat", c'est pas un sentiment, c'est la réalité !! Ce gars est devenu bankable car il est très proche de "la cour" tout le monde le sait ! Il y a 10 ans c'était "une merde sur une pelle en bois", et aujourd'hui, d'après toi c'est un formidable réalisateur ?!?! Non là franchement je suis en colère par rapport à ton analyse !!! Les séquences de "pseudo-violences" sortent tout droit de "Bac Nord", les séquences romantiques sont copiées directement sur "Bonnie and Clyde", "Nikita" ou encore "37.2 le matin", j'arrêtes là, je vais pas te faire 3 pages ! Bref je ne valide pas ce fucking film, il est mauvais, respect pour les figurants, les techniciens, décorateurs, coiffeuses, etc... mais pour le reste, dsl le verdict est 7/20 !!
je ne sais pas si vous l'avais dit en dessous mais c'est son 3eme pas 2eme film (le 1er c'est narco en co-réalisation certe, mais c'est à voir), sinon il a fait des clip notamment ntm "that's my people"
La prouesse de Gilles Lellouche, c'est surtout d'avoir réussi à adapter 1/ un roman de 300 pages en un film de 2h40 et 2/ d'avoir transposé une histoire qui, à la base, se situe dans les quartiers populaires de Dublin dans un environnement français.
Avant de voir le film, j'ai lu le livre de Neville Thompson (intitulé "Jackie loves Johnser, OK") et je dois avouer qu'il m'a transporté de la première à la dernière page, tellement cette histoire est captivante. C'est une plongée au coeur des quartiers défavorisés de Dublin, dans les années 80, avec ses dealers, malfrats et gros bonnets qui règnent sur la pègre irlandaise, et dans laquelle on suit le destin de deux jeunes gens, Jackie, issue d'une famille modeste, et Johnser, lui étant né dans une famille pauvre de Ballyfermot, un quartier - à l'époque - pourri de Dublin. Leur rencontre n'aurait pas du se faire et pourtant ce fut le coup de foudre entre les deux ... pour ceux qui ont lu le livre, vous savez comment il se termine, comme s'il vous tombait brutalement des mains, en fermant la dernière page, on se dit "non, c'est pas possible, ça ne peut pas finir ainsi" et bien si... le livre ne laisse aucune chance à Johnser. Aucune chance non plus à l'amour.
Et c'est là que Lellouche intervient : en changeant la fin, en donnant une nouvelle chance à Johnser - rebaptisé ici Clotaire - il donne à tous ceux qui ont lu ce livre, une fin plus heureuse et plus optimiste.
Et c'est tout aussi captivant. Même s'il croise un peu les destins des deux personnages, prenant des libertés avec le matériau de base, il inclut des situations présentes dans le livre, des décors, des scènes, des personnages - La Brosse, par exemple, le boss de la pègre existe aussi dans le film - et l'on s'y retrouve. Même si, au final, on est plongé dans un cadre français.
A vrai dire, je pense que si Lellouche n'avait pas adapté le livre, il y aurait eu certainement un autre cinéaste qui n'aurait pas manqué de le faire, c'est Ken Loach.
Lellouche a toutefois conservé l'essence même du roman d'origine, en le rendant moins fataliste. Belle performance.
Mais lisez quand même, pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, le roman de base, vous allez vous prendre un gros coup de poing à l'estomac... surtout à la fin...
Je pense le lire également, et d'après ce que tu dis, la fin du livre c'est un peu le début du film ?
@@Eleane94 Tu as le même flashforward dans le livre aussi. Dès la troisième page... et tout de suite après, tu as Johnser/Clotaire et Jackie qui racontent chacun leur histoire et leur coup de foudre. Mais la fin, tu verras, elle est sans appel... là où justement Lellouche nous donne autre chose...
Je pense que si c'était Ken Loach qui avait adapté cette histoire, lui, par contre, il aurait conservé cette fin brutale...
Lorsque j'ai vu la scène du début, je me suis dit '' non, l'histoire ne peut pas se terminer ainsi '' et ouf, son appel de la cabine a tout fait basculer 🥰 Merci pour le conseil du livre, moi qui aime lire, je le lirai sans doute un jour ou l'autre, malgré que je déteste les fins tristes 🤣
Sauf quelques exceptions.
Merci pour ce commentaire ô combien utile et si bien écrit. Tout ça donne envie de le lire ! D'autant que j'adore les oeuvres qui ont attrait à l'Irlande, films ou livres (Gens de Dublin, Barry Lyndon, Les cendres d'Angela, Au Nom du père, The Boxer...)
@@laurentrobert4348 Par curiosité, je suis allé voir via Google Maps le quartier de Dublin où se passe l'action du bouquin. Et bien, ça a complètement changé. Mais je pense que dans les années 80, il s'agissait certainement d'un quartier très défavorisé. Comme quoi, l'Irlande des années 80 était quasiment un pays du tiers monde... un peu comme le nord de la France à la même époque.
Absolument d'accord pour la conclusion.
J’aurai fini sur la scène avec la musique des cure.
La deuxième partie m'a rappelé American History X sur certaines scènes.
Malgré le fait que la deuxième partie soit un peu moins aboutie,
Elle ne m’a pas déçu grâce à des personnages comme le frère « kiki » interprété par Raphaël Quenard,
Le meilleur ami « Lionel » interprété par jean pascal Zadi et le mari de Jackie « Jeffrey » interprété
Par Vincent Lacoste.
Il y a tellement de bonnes choses dans ce film que ses petits défauts sont vite pardonnés.
Pour rappel, le dernier album des CURE sort le 1er novembre.
Je suis d'accord avec toi,les 2 jeunes sont impressionnants,c'est l'avenir du cinéma français
Quel jeune ?
@@scorpioncubain Mallory et Malik
Ma femme et moi avons adoré. On est vernis en ce moment car on a vu "le comté de Monté Cristo", "un p'tit truc en plus", "Le robot Sauvage" et maintenant "l'amour ouf".
Tommy on est de ma même génération et je suppose que revivre cette période des 80’ t’as fait kiffer à nouveau ! j’ai adoré ce petit clin d’œil à amblin avec la bande du jeune clotaire en vélo qui rappelle certains passages dans E.T…. Quelle bellle maîtrise technique de la caméra par notre gillou !
J'ai commencé par passer un bon moment, je rejoins l'avis de beaucoup, le début dans les années 80 avec les deux acteurs jeunes est super divertissant même si les scènes de la naissance de l'amour sont un peu clichées. Gilles Lellouche, j'aime bien en tant qu'humain, c'est un pur cinéphile (j'ai maté l'épisode vidéo club avec lui) reste un réalisateur assez humble et à juste raison. Mais là il avait beaucoup d'ambition et on sent comme si il ne se prenait lui-même pas au sérieux. Le film vire parfois de manière un peu malaisante à la comédie.
La photographie est belle, il est fan de plans "cools" et "stylés", du coup il nous en abreuve tout au long du film. Malheureusement cela ne sert que rarement la mise en scène ou la narration et de plus, cela manque de cohérence comme si c'était plein de tentatives de se faire remarquer ou alors de clins d'œil à tout le cinéma qu'il aime. Ce qui est marrant c'est que j'ai fait la remarque que ça faisait "clipé" avant de savoir qu'il était avant tout un réalisateur de clip au début de sa carrière.
En gros nous avons un film long dont la longueur se fait ressentir. Car c'est un joli enrobage, un beau contenant désespérément vide. C'est creux parce que l'histoire est creuse, peu crédible et surtout parce que les dialogues écrits par GL sont tellement insipides.
L'acting est Globalement au niveau habituel d'une production française : Moyen. Sortent du lot Malik et Mallory les deux gen Z qui font le couple dans les années 80, Alain Chabat, Élodie Bouchez (Mère de Clotaire) qui fait la meilleure scène du film avec Adèle qui dure pourtant 1 minute, Adèle E. et Lacoste en gendre idéal chiant comme la mort. François fait du François, pareil ça se prend pas trop au sérieux.
Deux apartés sur des trucs qui m'énervent :
- L'ulra-violence c'est pas cool en soit, il faut que ça serve le récit, que ça apporte de la lourdeur… Donc là il y a des scènes horribles mais qui sont un peu WTF dans la globalité, et c'est fatiguant.
- Les gens qui crient dans les films français comme si c'était la seule manière de véhiculer des émotions.
Pour conclure, c'est esthétiquement beau, c'est trop long, c'est creux, on l'oubliera vite mais merci à GL de bosser avec authenticité et faire ça à fond. Le problème c'est que je n'ai pas été ému alors que je suis assez bon public sur ce genre de film normalement… Et du coup ça m'a paru très long donc globalement l'amour pas ouf. 5,5/10.
Quel film !
C'est ce genre de film français que j'aime voir au cinéma 👏
Alors très bonne critique et je la partage sur tous les points surtout sur Vincent Lacoste qu'on ne félicite pas assez. En revanche, sur la récidive de Clotaire c'est totalement crédible, c'est un film vrai, et que ce soit 12 ans ou 20, un criminel répètera souvent les mêmes schémas... Sans compter sur la société qui ferme les portes de la résilience aux criminels.
Oui qu'il reprenne les activités mais aussi rapidement.
Pareil Vincent Lacoste est la grosse surprise niveau acting.
Je trouve ça crédible aussi pour Clotaire car il a tout perdu: son amour et donc son envie de vraiment vivre, il a perdu 10 ans de sa vie, il n'était pas coupable et pourtant condamné, il n'a plus grand chose et donc il va vraiment laisser exprimer toute la violence qu'il a en lui.
Lorsqu'il retrouve cet amour, il fait disparaitre cette violence.
Je suis allée le voir avec ma fille vendredi et énorme coup de coeur pour nous 😍😍😍
Tout y est.
Ambiance, photographie, musiques, acteurs.
J'ai adoré la version ado comme la version adulte.
Pour la fin non car j'aime la scène à l'hôpital et la partie de la réinsertion.
Faut aimer les films d'amour dramatique... Mais The Cure, et le morceau The Forest, je kiff !
Et je suis totalement d'accord avec toi, le film aurait pu s'arrêter sur la scène de la cabine téléphonique !
Oui tout a fait en accord avec toi les trois scènes l hosto , entrepot et le resto ne servent a rien
Exactement
@@christophetahri3017 elles apportent selon moi de la « précision » mais en somme, y en avait il vraiment besoin ? Cette fin aurait pu juste p’us être onirique
Non, il n'aurait jamais dû commencer
J’ai adoré ce film. Un chef d’œuvre pour moi. Un film qui marque vraiment. 👌
Clotaire m'a vraiment fait penser à Saïd dans La Haine. Film vraiment impressionnant !
L'amour wesh... Ok... Tout le monde en parle merci le Mr en noir... Sauf que...
Ah enfin quelqu'un qui cite le fabuleux "L'impasse" de Brian De Palma...
Parceque Carlito Brigante après avoir purgé sa peine n'a qu'une idée c'est de se réinsérer, laisser derrière lui sa carrière de gangster mais son passé irrémédiablement lui colle aux basques et qui finalement va l'entraîner dans une spirale de violence bien malgré lui . Au delà de tout ça, " L'impasse" c'est surtout l'histoire d'un mec qui est toujours fou amoureux de sa belle et qui veut la reconquérir et finir sa vie avec elle. Une histoire d'amour tragique c'est ça le cœur du film. Et quitte à citer Tarentino à l'écriture, oublie pas Alabahma et Clarence de "True Romance" de feu Tony Scott...
J'ai également préféré la première partie. La dynamique entre les deux jeunes est excellente. La deuxième partie brise cette dynamique entre les deux personnages, notamment avec l'introduction du personnage joué par Vincent Lacoste, que j'ai trouvé trop facile à lire (même si l'acteur joue très bien.). Et je suis assez d'accord sur la fin. (Et c'est un détail, mais la présence de l'infirmière lors de la scène de dialogue juste avant la fin m'a gêné, j'ai trouvé ça incongru.)
oh là là A forest! ton enthousiasme est communicatif. L'intro de cette chanson, brumeuse, est un classique absolu.
OUIII !!
Pour une rare fois, je suis d'accord avec toi à 99,9%... je pensais que la fin arrivait - peu après le twist - avec Clothaire qui la retrouve après le cassage de crâne de Lacoste. Et bien que j'ai apprécié - même si il paraît mieux de faire dans le "show, don't tell" - l'explication avec le manager une fois que Clothaire a ravalé sa rage... insistant alors sur les efforts qu'il fait sur lui-même par amour pour elle.
J'ai eu un peu peur avec Zadi [sortant du coffre pour retrouver son ami après tant d'années, c'est assez fun] car j'ai cru que ça allait durer, que son perso ne serait que comme ça et donc me sortir de l'ambiance jusqu'ici forte... et en effet notamment (ou surtout) avec les 2 jeunes acteurs.
J'ai retrouvé le Lellouche de Narco puissance 10, avec ses ref (dont certaines visibles avec "le video club de Kombini"); une sincérité et cet amour du 7e art !
Merci Tommy et merci Gilles !
Un chef-d'œuvre de beauté dt de romantisme. A la sortie de prison de Civil, Lellouche aurait pu rendre leur amour impossible en prisonant Afele suite au décès de Lacoste. Un crossover aurait eu du panache. Mais ke pinaille... Cest du tres très lourd et jai adoré ❤
Hello ça fait plaisir de vous voir sourire et défendre un film. Merci pour cette recommandation.j'irai. A bientôt sur youtube
Un film extraordinaire !❤
LA scène superbe du film, c'est Jackie qui explique la façon de parler au patron dans la réserve du supermarché, tout y est dit
Pour mou c la scène d'amour des ados. Jamais vu quelque chose d'aussi beau, tout est suggéré et en pudeur. Sublime
Le film est peut-être bon mais qu’est-ce que je trouve l’affiche laide ! À des années lumières des canons du genre. On dirait une pauvre vignette Neflix avec autant d’âme qu’un robot aspirateur noname. Bordel de fin du monde ! Vivement le prochain ! (monde)
Il faut bien un Dirty Tommy pour éveiller mon intérêt.
Carrement ! Je vois ça dans la rue ou au dessus du cinéma je la regarde même pas, je zap.
Après Le Grand Bain, la Typo de cette affiche a l'air de dire L'Amour Plouf
Je trouve que la première affiche avec le cœur dégoulinant était beaucoup plus jolie, mais il fallait mettre Adèle et François Civil sur l’affiche pour que ce soit plus vendeur je suppose 😅
Un film doté d'une audace visuelle indéniable, mais qui a plus de mal à faire exister son histoire, écrasant parfois trop ses personnages (malgré un très chouette casting, assez hétéroclite) à l'intérieur de son cadre.
L'impression d'assister à une sorte de long clip, virtuose certes, mais manquant de profondeur.
Un film qui fonce et regorge d'idées, mais a parfois du mal à respirer et manque de liant, surtout dans sa seconde moitié.
Un film qui nous parle d'amour à sa façon et qui, je le pense, tenait vraiment à cœur à son réalisateur, mais qui a eu du mal à faire chavirer le mien.
Tout est bien résumé ici
That s All Folk!!👌
La bande annonce m'avais alléchée, maintenant j'en suis certaine, c'est LE film que j'ai envie d'aller voir! Merci d'avance Gilles Lellouche!
Très bon films un des meilleurs que j'ai vu depuis longtemps
Bacio Nord.
L'ambition de Gilles Lellouche est formidable : à partir du roman de Neville Thompson, faire un vrai Polar romantique, furieux et monumental, avec des acteurs stars capables de servir le film tout en restant chacun dans leurs styles. Coécrit avec Ahmed Hamidi et Audrey Diwan, nanti d'un gros budget et d'une durée non moins...
Autrement dit, un opus capable de susciter de la jalousie et/ou de l'incompréhension, notamment pour ceux qui n'ont pas compris tout de suite où on se trouvait... et qui ont cru qu'on serait bien dans une sorte de belle comédie musicale, avec juste assez de drama. Alors que le film est bien plus dur que ça, et s'est en fin de compte reformaté pour ne garder qu'une seule performance dansée (et quelle performance !).
Car d'abord il y a la scène introductive (c'est toujours là que Lellouche réalisateur donne sa note d'intention), qui exhale du "Guerriers de la nuit" de Walter Hill, ainsi que de la pure bande-dessinée.
Donnant donc le ton du film, du point de vue de l'énergie surtout, peut-être moins de la tragédie... et c'est sur ce dernier point que va se construire l'enjeu du scénario :
Comme toujours chez Lellouche, tout va être question de mouvements contradictoires, espérant ici casser la dynamique néfaste du premier personnage principal, Clotaire (oui même les personnages rient de ce prénom) : introduit enfant avec un simili costume de Superman, il est ainsi une créature, littéralement aux deux visages (la superposition du vert et du rouge au début), bientôt bardé de bleus ou de cicatrices, à la puissance illimitée mais incapable de la canaliser. Et donc multipliant les conneries destructrices - en fait, tout se fait casser et tabasser dans ce film. Une projection, fantasmée et anarchiste, du Gilles Lellouche de cette époque. Lequel ne semble s'être jamais remis de l'esthétique, de la musique et de la mode de sa jeunesse - on retrouve ça à chacun de ses nouveaux opus, à la BO superbe.
Ne pas compter sur les darons dans cette histoire pour encourager dans la bonne voie, car les figures d'autorité dans cette ville fictive du Nord suivent les mêmes lignes comportementales respectives, incapables d'évoluer - tels pères, rude et taiseux (Karim Leklou, à la Blier), ou gaga de sa fille et un peu lunaire (Alain Chabat, tel qu'en lui-même), ou corrupteur et lâche (Benoît Poelvoorde, tel que etc)...
Les potes et frères non plus, qui sont des suiveurs mais fidèles et drôles - Jean-Pascal Zadi et Raphaël Quenard, qui font leur numéro sans se limiter à de la simple désinvolture.
Comme dans toutes ces histoires, ce sont des femmes, plus fluides, qu'ont besoin les têtes brûlées... Pour se la remettre un peu à l'endroit.
Mais ça ne va pas se passer de manière si naïve qu'on l'aurait cru :
Car si Jackie est une fille plus intelligente et choyée par son papounet, il ne faut pas se faire d'idées préconçues... ce n'est pas une gentille princesse mais un personnage qui est lui-même pété de la tête, qui a subi une (re)naissance dans la violence.
Qui mieux qu'elle pour comprendre cet individu, à qui elle tient tête dès le début, jusqu'à sceller des liens forts... ou peut-être toxiques ? À part la mère de Clotaire (jolies apparitions de Élodie Bouchez), femme passive mais qui n'en pense pas moins, et qui sera une sorte de bonne fée à un moment crucial.
En attendant Lellouche raconte une jeunesse qui a la "la fièvre dans le sang", rapproche peu à peu deux êtres différemment impulsifs, lance une course-poursuite sur fond de A Forest de The Cure - et la coupe directe... parce que Jackie s'en fout, elle a déjà l'album.
Pas la première rupture de ton du film, donnant l'impression de muter régulièrement, de changer de genre comme des ados surexcités, jusqu'à flirter avec le Fantastique de conte de fée (des retrouvailles via un coffre de voiture par exemple)...
Si on s'accroche bien, on ne peut pas être désarçonné - mais surpris, oui.
Par exemple on y cite ouvertement "West Side Story" (les amoureux deviennent seuls au monde), pour enchaîner sur un ballet où les corps s'ébattent en clair-obscur...
Chaque nouvelle scène étant conçue comme si c'était un tour de force formel, ou juste beau et galvanisant - les moments de bonheur entre amis, entre amants...
Toute la première partie étant entre les mains de la rusée Mallory Wanecque et du bondissant Malik Frikah, qui ont l'avantage d'être des visages nouveaux, débordants d'une énergie qui défie toute moralité. Puis le Polar mêlé à la lutte des classes reprend la main sur le Romantisme, et le film de changer de cadence et d'apparaître comme moins surprenant, plus conscient de la frontière entre le Bien et le Mal, plus classique. Toute cette histoire d'amour qui ne peut empêcher l'avilissement, puis la peine, puis les désillusions et les décisions drastiques etc, c'est très familier. Mais compensé par la virtuosité de Lellouche, ses idées de mise en scène, qui ne ralentissent jamais, elles. Un plaisir cinématographique, raccord avec l'identité baroque du film.
Le passage de relais avec Adèle Exarchopoulos et François Civil apparaît alors comme étonnant : ado, c'était le garçon qui avait une "gueule"... adulte c'est plutôt la fille qui en a une. Comme s'il y avait eu un transfert, l'influence d'un loser flamboyant.
Mais surtout ça devient l'histoire d'une maturité qui ne demande qu'à éclore, à condition que les deux soient enfin sur la même longueur d'ondes. Donc devant trouver chacun de leur côté un moyen de solder leur existence de soit-disant adultes épanouis - lui en chef de gang impitoyable, elle en épouse banalisée (avec un subtil Vincent Lacoste), soit deux extrêmes qui n'ont rien d'enviable.
Œil cadré pile au milieu, travellings, plans-séquences, montages alternés, vues subjectives, caméras volantes, transitions oniriques, échanges de places, beaucoup de couleur rouge et de méchanceté (il faut oser titiller les spectateurs avec ça en 2024), et beaucoup de bastons...
Est-ce trop ? Faut-il bouder la démarche alors que la plupart des films (français ou non) ne font pas un quart de tout ça ?
Énormément généreux, le film ne laisse aucun répit tout en garantissant à ses acteurs des scènes touchantes, qui permettent de ne pas avoir l'impression d'être devant un truc simplement bourrin, égotique et déséquilibré (voir la version longue du "Grand Bain").
Quand on a la justesse éternelle de Chabat, l'émotion à fleur de peau de Exarchopoulos, Civil qui retient ses poings, la musique de Jon Brion...
Et que l'œuvre assume jusqu'au bout sa facture de pure objet filmique, c'est à dire avec l'auteur s'autorisant même à contrecarrer le Destin (feu vert, tout est homogène). Et garder ainsi le contrôle absolu de la narration - non ce n'est pas une fausse fin, c'est juste une boucle qui est brisée (devenant donc une Spirale d'Archimède ?).
Ne reste plus qu'un épilogue, dont la longueur semble elle aussi excessive, voir même un peu trop humble et terre-à-terre pour être honnête.
C'est un peu avant qu'il devait y avoir une scène de danse supplémentaire, qui pouvait être un très beau final à lui seul... mais Lellouche a décidé de surprendre encore en embrassant cette fameuse maturité, ramenant ses protagonistes à une taille humaine pendant quelques temps - la fameuse question : Est-ce qu'on peut, est-ce qu'on Doit changer qui on est ? Ou juste évoluer ?
Néanmoins, encore une fois, qu'on ne s'y trompe pas : c'est toujours l'histoire de deux fêlés du bulbe, impossibles à changer et qu'il ne vaut mieux pas dégoupiller... le tout dernier plan donnant même l'impression d'avoir assisté à l'origin story des Ringo et Yolanda de "Pulp Fiction".
C'est sûr, on n'était pas loin de Tarantino...
Il est fou afLellouche, il est fou.
au début,
je n'étais pas très chaud pour aller voir le film l'amour ouf,
car, dès que je vois le mot amour sur une affiche,
ça me refroidit.
j'ai été tellement agréablement surpris,
que j'ai envie d'aller le revoir.
merci Tommy pour cet excellent conseil de film
Moi aussi je ne suis pas fan des films du genre romance, et pourtant il m'est arrivé de prendre des claques, comme avec "Un été 42"
Merci pour la critique, j'avais hâte d'avoir ton avis! J'ai très envie de voir ce film ! 🎬❤
Tu devrais adorer.
Déjà la vidéo donne envie de voir le film , mais si en plus il y a du Cure dedans ❤
J'ai été le voir grâce à la critique de Merej et, effectivement, j'ai trouvé que c'était une très bonne surprise même si je partage ton opinion sur la fin. À noter que Poelvoorde est aussi à l'affiche du sympathique film d'animation Sauvages.
Toujours une analyse très fine..
Personnellement j’aurais conservé la première scène du film comme issue finale mais le happy end est plus commercial.. les dernières scenes affaiblissent l’intensité du film et surtout sont irréalistes .. l’aptitude de Clothaire à encaisser dès humiliations est totalement improbable , du moins pas avant plusieurs mois de thérapie..
Étant donné mon âge et le fait que j'ai connu les années 80 , forcément le film ne m'a pas laissé insensible de ce point de vue , on sent très vite que Lellouche joue sur la corde nostalgique à mort ! ( la musique par exemple....particulièrement bien choisie, The Cure , Prince , Falco, Soft Cell , Billy Idol .... la scène qui accompagne Eyes without you face , est très belle ) il met en scène un roman ok....qui raconte la rencontre d'une jeune fille et d'un jeune garçon qui d'une certaine manière ne vont plus jamais se quitter......même lorsqu'ils ne serons plus ensembles ( au sens propre du terme ) nous parle à tous .... par contre attention ⚠️ il ne s'agit pas non plus d'un film uniquement cousu de fil blanc et de bons sentiments.....il y a aussi beaucoup de scènes très violentes et le film commence d'ailleurs d'entrée de jeu comme ça ( je n'en dirai pas plus ) par contre les jeunes comédiens Malik Frikah et Mallory Wanecque qui jouent respectivement les rôles de Clotaire à 17 ans et Jackie ( Jacqueline ) à 15 ans sont juste.....époustouflants !!!! ils m'ont bluffé ! rien que pour eux il faut aller voir ce film ! Au point qu'ils se sont payés le luxe d'éclipser François Civil ( Clotaire à 28 ans ) et Adèle Exarchopoulos ( Jackie à 25 ans ) tellement ils sont crédibles et naturels.....d'ailleurs la première partie du film qui leur est consacrée est beaucoup plus intéressante que celle où ils sont adultes à mon sens , certaines scènes sont vraiment réussies et d'autres malheureusement complètement ratées car Lellouche se croit sans doute obligé de surligner à mort son propos ( comme si on était trop cons pour comprendre ! ) ce qui est dommage, mais sinon n'hésitez pas allez-y ! D'ailleurs il y avait beaucoup plus de femmes que d'hommes dans la salle....tu as fait une très bonne critique, pour remettre le couvert dès que tu sors du placard y faut avoir de mauvaises relations dedans comme dehors....mais dans le film il part en prison très jeune donc c'est plus à mon sens une initiation pour lui et comment il va décider de son avenir, mais comme tu l'as dit ça on le voyait pas et c'est dommage car il y a un manque je trouve dans le développement des personnages
Complètement d'accord sur la fin, le montage n'a pas été assez travaillé c'est bien dommage.
Vous semblez aimer ce film car il vous rappelle votre jeunesse. Mais on peut s’interroger sur la pertinence de servir à la génération Z, les souvenirs idéalisés des années 90… On contraint la génération Z à faire leur culture dans les souvenirs projetés numérisés de la génération X… Dans les année 80/90 beaucoup des films sur l’amour et la jeunesse étaient réalisés dans une meilleure syncronicité avec les préoccupations des jeunes ; pour exemple : La boum, La haine, Un monde sans Pitié, Les nuits fauves, Albert souffre… Tous ces films étaient réalisés en lien avec les questions de leur époque. Même si c’est beau, L’amour Ouf semble être un plat surgelé.
Pour moi, un bonbon très acidulé, j'ai apprécié le traitement des familles, de belles familles, peu importe la classe sociale. Un vrai travail de réalisateur, hypnotique.
C'est son 3ème film. Il a fait narco avec canet et poolevorde en 2003 ou 2004. Film d'ailleurs très sympa aussi
ATTENTION SPOILER
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur ton avis concernant la sortie de prison de Clotaire, et sa non ré-insertion professionnelle. Je me permets de commenter pour justement ouvrir le débat.
On est dans un cas très particulier, où Clotaire a été enfermé pendant 12 ans. La seule chose à laquelle il a pu se raccrocher durant tout ce temps, c'était Jackie. Et lorsqu'il apprend qu'il a "perdu" en quelques sortes l'amour de sa vie ( le père lui dit quand même qu'elle a refait sa vie, qu'elle est mariée), il apprend par a même occasion qu'il a perdu sa seule rédemption possible. Et il tombe dans le chaos. Parce que (comme le montre et le pointe le compte de Monte cristo d'ailleurs) quand tu as tout perdu, que te reste t-il ? ----- > la vengeance.
dans le cadre d'une fable sociale, je trouve ça beaucoup plus pertinent ce basculement qu'a Clotaire, plutôt qu'une vaine tentative pour se réinsérer qui n'aurait pour lui, comme pour le spectateur, aucun sens.
D'accord à propos de la fin; la dernière partie amoindrit considérablement le propos et l'émotion
Bon au Québec il sort qu'en janvier!!!!! Vous plaignez pas en France,le Québec c'est le tier monde pour beaucoup de choses 😢
Attention "le grand bain" n'est pas son premier film : avant il y avait "Narco"
En effet son "Amour ouf" est vraiment top : on ne voit pas le temps passer (vu la version de 2h46 à Cannes puis en projection test)
Très bon film vraiment👍
J'ai adoré le film, il y a des scènes complètement épiques et les acteurs franchement les deux jeunes sont excellents et la complicité Civil Adèle de l'or
Le problème dans vôtre analyse c'est que si la scène de fin on l'a met avant et qu'il se rend compte que ça ne lui convient pas, ça pourrait laisser penser si ça s'arrête à leurs retrouvailles qu'il va continuer ses conneries
Pas vu , j ' ai regardé la bande-annonce :
A un moment , on voit les deux jeunes ados s' embrasser à l' avant d' un train en marche .
Je sais bien qu ' on est au cinéma , tout est permis , mais dans la vraie vie , j' ai jamais
assisté à cette scène. Cela me paraît pour le moins racoleur . Peut-être à l' image de
tout le film ?
Et je parle pas de l' affiche , ultra laide ! ☹☹
J'ai également beaucoup aimé ce film , comme toi , la première partie m'a plus plu que la seconde en raison de la performance des deux jeunes comédiens et de leur évolution avec un destin différent , c'est également la raison pour laquelle , j'ai ressenti un peu la longueur en seconde partie, ( j'appréhendais la longueur avant d'aller voir le film), je pense également que le film aurait dû se terminer sur la scène de la cabine téléphonique , bonne critique comme presque toujours.
Le film n’est pas inintéressant mais tout d’abord il est trop long. Après la réal est parfois kitsch avec des tarantinades et des scorseseries qui n’égalent jamais ses modèles. Un des plaisirs du film
C la BO des années 80 dont il abuse peut-être un peu trop. Après, la première partie est plus intéressante car on ne retrouve pas comme toujours la même dizaine de comédiens français qu’on voit toujours. Le film est generationnel et malin. Bilan mitigée.
Sur coté ce film je trouve... encore des stéréotypes, c'est caricatural.. trop d'effets de caméra..trop de violences, trop long..je suis déçue..et surtout déçue que les filles aillent fantasmer un mec ultra violent.. bref je suis ultra déçu.. y en a marre de ces films qui se ressemblent avec ce même thème du bad boys sexy et amoureux.. 🙄 les filles mince ouvrez les yeux ! Augmentez vos standards ! C'est "pas satisfaisant!" Et je trouve ça hallucinant qu'il devienne le film d'une génération.. 🙄 y a mieux franchement..
BO super👍..Enfin j'ai pas eu de coup de cœur pour ces personnages..j'ai eu l'impression que c'était les acteurs eux mêmes, j'y ai pas cru..super dommages..super déçue..😔 Allez je vais revoir le grand bain !!😆
Ca à l'air sympa mais j'ai vraiment beaucoup de mal avec Adèle Rastapopoulos
🤣
Vous êtes un fan de Tintin!😂
@@TheNinai1981 J'adore Tintin !
Je suis d'accord avec toi concernant les 2 jeunes Clotaire et Jackie, je les trouve bien plus convaicants et émouvants que François Civil et Adèle Exarcopoulos.. Sinon pour moi la fin du film est un une sorte de fantasme de ce qui aurait pu se passer si Clotaire n'avait pas continuer à faire le con... Pour moi c'est un peu comme la fin de La la land en moins réussis
Je vais le voir ce soir!
Les seuls defauts du films sont son titre ridicule et son affiche imlonde.... pour le reste courrez y, c' est le film.de l' année !
j'aime pas François Civil, et idem pour Adèle Exarchoupoulos.
J'irai regarder ça dès que possible 👍
Pas ma tasse de thé le Gilles Lellouche !
J'ai pensé aussi à Il était une fois en Amérique. Concernant l'environnement années 80, j'ai trouvé que c'était trop appuyé, pas très subtil. J'aurais préféré un traitement plus sobre à la The Americans.
Du cinéma qui fait du bien pour les yeux, la tête, le cœur et les acteurs hummmm
Très bonne vidéo pour un très bon film.
Pour moi dans ce film Benoit Poelvoorde réussie ce qu'il avait complètement raté dans Astérix, jouait un vrai méchant inquiétant et charismatique. Dans Astérix en Brutus il était peut-être méchant mais été ridicule et stupide hors là on voit que c'est un vrai bandit. Pas aussi ignoble et détestable que Kad Merad dans L'immortel mais c'est vraiment du bon travail.
Je suis moins d'accord sur toi sur les parents, je n'ai pas trouvé le père jouait par Alain Chabat démissionnaire il sermonne sa fille quand elle rentre tard ou sèche les cours c'est juste un homme qui a perdu sa femme et élève seul sa fille. C'est plus la mère de Clotaire jouait par Élodie Bouchez j'irais pas jusqu'à dire qu'elle est démissionnaire mais trop maman poule "Je t'aime mon cœur", quant au père je ne le qualifierait pas de violent. franchement Clotaire il mérite pas mal de taloches. c'est un père qui a essayé mais échoué à remettre son fils dans le droit chemin. Sa dernière scène lors du procès je dirais que son message à Clotaire c'est "J'ai échoué à faire de toi un bon garçon mais tu reste mon fils".
Les films d'amours ça m'emmerde au plus profond de mon âme, ciao 🤡
Ciao, alors.
Je te conseille dans ce cas des films bien haineux
Bonjour je suis d'accord avec toi la fin aurait dû s'arrêter au moment que tu l'indiques et oui il y a un manque de crédibilité sur certaines scènes à part ça c'est un excellent film je vais rarement au cinéma et j'ai vraiment aimé.
Super film ! Merci pour ton conseil ! J'avoue que je craignais le pire avec cette violence..
Grand film. Vu deux fois. Et le charisme de Civil là-dedans. Il est métamorphosé. Quant à Adèle ....grosse claque . La scène où elle explose en larmes devant son père est mémorable. le jeu de Vincent Lacoste aussi est complexe., dense C'est une espèce de Christian Bale français.
Un singe en hiver. Cà c'est un grand film. Avec des messieurs et du dialogue. Une table bien prėparėe.
Une partie du film a été tournée à Lens et à Bully-les-Mines. Pour connaître un des hôtels, c'est Vintage à mort !
Très bonne critique , le film est vraiment bon, j'avais vraiment aimé
Cette fois je suis d accord c est un excellent film !
"L'Amour ouf" n'a en effet rien à voir avec "Le Grand bain". Quand on regarde la bande-annonce, on voit déjà que Gilles Lellouche change complètement d'univers. Il faut dire aussi que la promo est assez exceptionnelle, que ce soit l'affiche, le teaser ou la bande-annonce. Bref, tout ça me donne bien envie d'aller voir le film.
Je suis d accord les 2 jeunes acteurs sont parfait. Jacquie est géniale
Quand Poelvoorde chante, je me croyais dans Only God forgives.
le film de l'année, j'ai adoré. Et effectivement les 2 jeunes sont incroyables.
7:12 effectivement, comme on peut aimer la choucroute et le couscous… 😁, c’est pas interdit 😎
Film génial et effectivement Vincent Lacoste très surprenant, il sait tt jouer
🥸j'ai un autre film au programme (faute de moyens !) le dernier EASTWOOD évidemment ! JURE n2 ! pour autant si j'ai l'opportunité de regarder ce film d'ici peu je le regarderais quand même ! (grâce à tes conseils mon DT ! ) 😘👍👌✌🥸
C'est un peu de la merde ce film. Enfin, si vous avez aimé, c'est le principal.
PS Le père de Clothaire est peut-être brutal mais il est malgré tout aimant. Très désillusionné, je crois qu'il nuit surtout à son fils en lui inculquant le " désamour" de la vie
Qui êtes vous?qu avez vous fait? Pour dire il se débrouille bien. Je suis critique de critique.votre travail n est pas terrible😅
Je suis allé le voir par hasard la semaine dernière, j'ai adoré, pas vu le temps passé. Un peu violent par moment....
D'ou c'est pas montrer que Clotaire ne pense à Jackie en prison, il y a 2 scenes ou il explique qu'il a écrit une liste de 457 mots et appris la définition de chacun d'entre eux. Tout en montrant pendant 1h30 que Clotaire n'a pas été que très peu à l'école
J'aurais également fini le film à la scène de la cabine téléphonique. Par contre on n'aurait pas vu la belle scène du directeur du supermarché.
Je ne comprends pas pourquoi dans la presse (le monde, libération, etc) il n'y a que de critiques extrêmement négatives concernant ce film!
Parce que c'est nul
Je suis sorti du film à l’instant où apparaît son vieux pote dans le coffre de la bagnole
Completement d’accord avec toi Tommy
J’ai ete completement epoustoufflée par la performance de Malik Frikah je ne m’en remet toujours pas!
J’ai adore la premiere partie du film mais la deuxieme moins
Je trouve qu’il y a une fracture entre les deux au niveau du jeu d’acteurs
Surtout que francois civil et malik frikah ne se ressemble pas du tout, du coup ca perd en credibilité a mon sens
Je reviens à peine de la séance, ben putain je m'attendais à rien mais c'était un coup de cœur ❤️
Une bonne surprise et du style !
Je ne suis pas d’accord avec vous. C’est bien de montrer la fin avec le choix de Clotère. En effet, on devine la suite. Mais c’est important de clôturer le film avec la scène du manager et du restaurant.
Refroidit par la longueur du métrage. Pourtant je suis blindé à ce niveau là. Si vous l’avez vu ce serait chouette un petit retour de spectateurs. J'ai confiance en Tommy mais votre avis compte aussi pour moi.
Le principal défaut du film est l'écriture des personnages et le jeu des acteurs adultes qui semblent ne pas savoir ce qu'ils font dans ce film. François Civil n'est malheureusement pas convaincant en bad boy et Adèle Archeopoulos a une attitude trop populiste pour qu'on ressente cet écart de classe sociale. Pourtant, son personnage est censé avoir évolué plusieurs années dans une classe sociale encore supérieure à celle de son enfance mais on ne le perçoit jamais. De plus, elle ne ressemble pas physiquement à Mallory Wanecque. Très difficile de s'attacher à un film quand on n'arrive pas à s'attacher à ses personnages.
Peut-être cela préfigure-t-il la France de la délinquance ?
"Adèle Archeopoulos a une attitude trop populiste pour qul'on ressente cet écart de classe sociale. "
OUI je me suis fait la même réflexion
Je suis surpris que tu n'est pas encore fait la review du nouveau film Transformers
*que tu n'ait... auxiliaire avoir, pas etre!
@@guillaumeessertel9743 Tu as beaucoup de temps à perdre, mais merci
@@guillaumeessertel9743 Presque : que tu n'aies" (subjonctif et "s" à tu). ;-)
@@MrAllzebest purée, je me suis emmélé les pinceaux!
@@guillaumeessertel9743 Ca arrive même aux meilleurs.
Passer un tres bon moment de cinéma 2h40 pas Vu passé 👉👍💪💪💪💪💪🤜
Voilà, tu arrives enfin à prononcer Adèle Exarchopoulos !
C’est moi ou les merej,tommy etc n’ont toujours pas fait la critique de Monté Cristo ?!?
Étonnant quand même …
Regelegorila et tommy aussi l'ont fait mais il y a quelques semaines maintenant 😉
@ j’ai pas vu Tommy …
Je ne sais pas si c'est l'affiche avec son titre et sa grosse typo bleue schtroumpf, mais ça ne me dit rien du tout. Encore un film ficelé au montage avec la BO juke box pour faire classe, ça ne me parle pas
Et pourtant que des super megarefs musicales de ouf... on ne peut plus faire so eighties, classy and punchy !
Petit faute de goût en mettant de la variette franchouille so bad taste avec Yves Simon...
Franchement on peut aller voir ce film les yeux fermés et ne pas les rouvrir de toute la séance...
Le film est plutot mauvais mais avec Cure et Prince le réa a mis la barre très très haute... trop peut-être pour les petits français
@@jandron94 Ce type de playlist augmente l'empathie du spectateur, Canet fait le même
@@karaoke6861 Tout à fait, les "BO" des petits mouchoirs 1 et 2 est exclusivement composée de nombreux standards de la soul pop anglo-américaine, la mort de la composition originale... déprimant au possible sur le plan culturel,
Xavier Dolan a fait pareil avec Mommy...
En fait avec ces réas qui ont un certain goût de la hype sur certaines scènes on bascule dans le "video clip de ma playlist de rêve à moi" ... et c'est tout le conditionnement culturel anglo-américain qui joue à plein, comme si entendre le moindre chant en français était incompatible pour accompagner un film cool et classe... c'est bizarre quand même quand on y pense
@@jandron94 Le public a ses propres souvenirs avec ces chansons, donc ça aide
Je l’ai vu 2 fois, en 2 jours 😂
Franchement un véritable chef d’œuvre ... j'ai adoré...
Le genre de film qui marque même après la sortie du cinéma...
BRAVO!!
Salut bonne vidéo par contre vers la fin tu dis que c'est pas crédible de reprendre le crime après 12 ans de prison c'est mal connaître les prison Française option club Med 😅 au Salvador j'aurais été d'accord avec toi
Ce film est une bouse fumante, comme tous ceux que tu conseilles 😂
On a tous un amour de jeunesse qui nous a laissés de nombreux souvenirs..., mais on doit admettre que la manière dont le réalisateur le raconte est très réussie. 🎬👏🏽
Je ne sais pas si c’est si répandu que ça…
@@jonasvolitsa3824 on a tous des relations de jeunesse qui ne se sont jamais concretisés , ratés , reussis , mal.terminés , bien passés mais c le passé...
@@krisskriss1223 Pas tous non
Non... Ça dépend des gens
J oublierais jamais ma première petite copine ❤
OMG !!! Gilles Lelouche, l'imposteur absolu du cinéma français ! Tu la dis toi même Tommy, "le sentiment de plagiat", c'est pas un sentiment, c'est la réalité !! Ce gars est devenu bankable car il est très proche de "la cour" tout le monde le sait ! Il y a 10 ans c'était "une merde sur une pelle en bois", et aujourd'hui, d'après toi c'est un formidable réalisateur ?!?! Non là franchement je suis en colère par rapport à ton analyse !!! Les séquences de "pseudo-violences" sortent tout droit de "Bac Nord", les séquences romantiques sont copiées directement sur "Bonnie and Clyde", "Nikita" ou encore "37.2 le matin", j'arrêtes là, je vais pas te faire 3 pages ! Bref je ne valide pas ce fucking film, il est mauvais, respect pour les figurants, les techniciens, décorateurs, coiffeuses, etc... mais pour le reste, dsl le verdict est 7/20 !!
Perso, j'ai pas vu de plagiat.
Quitte à me taper 3h je préfère niney dans monte cristo.
Se taper 3h? T’aime le cinéma toi 😂
Ça vaut quoi ? Je vais avoir du mal à oublier la version Depardieu
du jacques audiard, aussi. Comme influence...
Ta critique de transformer one sort quand Tommy
Peut être demain
Son premier film c’est narco et pas le grand bain. Cordialement 😊
je ne sais pas si vous l'avais dit en dessous mais c'est son 3eme pas 2eme film (le 1er c'est narco en co-réalisation certe, mais c'est à voir), sinon il a fait des clip notamment ntm "that's my people"
Oui Narco déjà vu mais y'a un moment. Et j'avais bien aimé.
@@DirtyTommy par contre, je n'ai pas vu son dernier film, mais ta chronique me donne envie d(aller le voir. Merci.