Sur le capitalisme patriarcal : entretien avec Silvia Federici
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- Опубліковано 28 тра 2019
- Quelle importance de la grève féministe aujourd'hui ? Quels sont les apports de l'opéraïsme au féminisme de la reproduction sociale ? Comment dénaturaliser le travail ménager ? La révolution communiste est-elle d'actualité ?
Dans le sillage de notre série d'entretiens avec des figures du féminisme contemporain pour ACTA, après une première vidéo en compagnie de Françoise Vergès sur le féminisme décolonial, nous avons rencontré Silvia Federici suite à la parution aux éditions la Fabrique de son dernier ouvrage : Le Capitalisme Patriarcal. Nous en publions ici la version intégrale.
Silvia Federici (née en 1942 à Parme en Italie) est une universitaire, enseignante et militante féministe radicale. Elle est professeure émérite et chercheuse à l'Université Hofstra à New York. Elle a notamment écrit Caliban et la sorcière (éditions entremonde - 2017) et le Capitalisme patriarcal (La fabrique éditions - 2019)
30:03 "Ce n'est pas à l'Etat de décider complètement de ce qu'est la santé, quel traitement nous devons avoir quand nous allons à l'hopital, il y a beaucoup de femmes noires aux Etats-Unis qui dénoncent la maltraitance qu'elles rencontrent toujours quand elles vont à l'hopital. (...) elles s’organisent pour s'opposer et introduire des formes de contrôles. 30:47 Par exemple elles disent "Non, nous ne voulons pas aller à l'hopital seules lorsque l'on doit aller accoucher parce que l'on va nous forcer à faire des choses que l'on ne veut pas et dans cette situation (de grossesse) tu n'as pas le pouvoir de le refuser, alors tu vas avec une autre femme pour te protéger des médecins, des infirmières si ces dernièrs décident de faire des choses que tu ne veux pas ".
ici aussi ua-cam.com/video/H_jmxuksgcA/v-deo.html où Pr Federici dit "chaque mère est une femme qui travaille"
33:19 le féminisme populaire
36:19 féminisme anticapitaliste qui comprend qu'il n'y a pas "une femme générale " et que dans le mouvement féministe il y a des relations de pouvoir, qu'il y a des inégalités parmi les femmes et qu'il faut mettre au centre de notre lutte la subversion de cette inégalité et que cela c'est un des buts les plus importants du mouvement féministe.