L'ESCLAVE, LA SORCIÈRE ET LE CAPITALISME PATRIARCAL |« LA GRANDE H. », SILVIA FEDERICI, JULIEN THÉRY
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- Опубліковано 25 чер 2024
- Silvia Federici, historienne et philosophe féministe, est connue en France depuis le grand succès d’un livre traduit en 2014 aux éd. Entremonde, « Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive ». L’ouvrage souligne le rôle central pour l’essor du capitalisme joué par deux formes de travail gratuit, massives et occultées : le travail des esclaves ou des indigènes exploités aux colonies, celui des femmes dans les foyers des métropoles européennes. Les chasses aux sorcières de la fin du Moyen Âge et de l’époque moderne peuvent être interprétées comme des moyens de neutraliser les modes d’organisation et de production communautaires qui reposaient sur l’action des femmes et n’étaient pas adaptés à l’exploitation capitaliste. En ce sens, les bûchers européens étaient les pendants de l’oppression coloniale (laquelle incluait aussi, d’ailleurs, des procès en sorcellerie).
Le nouveau livre de S. Federici, « Le Capitalisme patriarcal » (La Fabrique, 2019), poursuit l’histoire de la fonction de « reproduction » - reproduction de la vie au sens large, qui inclut la sexualité, l’éducation des enfants, les travaux domestiques, le soin des malades - pour la période des XIXe-XXe siècle. En insistant tout particulièrement sur un changement majeur engagé à partir des années 1870 environ : avec les lois sociales, les femmes et les enfants sont exclus des usines (où la première révolution industrielle les avait exploités avec une intensité maximale comme les hommes) et l’augmentation des salaires masculins complète un dispositif par lequel les détenteurs du capital assurent une meilleure reproduction de la force de travail. Ce nouveau compromis salarial place les femmes, chargées d’un travail de reproduction invisible mais crucial, dans la dépendance des maris salariés. Lesquels sont comme des relais de l’État capitaliste à l’intérieur de la sphère domestique.
La mise en évidence du travail de reproduction, créateur de valeur sociale (et non directement marchande), permet à S. Federici de penser le développement du capitalisme non comme une révolution progressiste, étape nécessaire vers la maîtrise de la nature par l’industrie (selon la vision de Marx) mais comme une contre-révolution opposée au développement du communalisme, c’est-à-dire d’organisations horizontales où les femmes jouaient un rôle majeur, qui prenaient le pas sur le féodalisme à la fin du Moyen Âge.
Cette nouvelle vision du passé va de pair avec une stratégie pour le présent : face à la nouvelle accumulation primitive lancée par le néolibéralisme depuis la fin des années 70 (politiques d’ajustement structurel, extractivisme, privatisation généralisée des ressources), la réponse réside dans la défense de relations et de modes de productions communautaires, qui intègrent en reconnaissant toute sa valeur la fonction de reproduction et, avec elle, celle de défense de la nature.
Motion Design Jacques Muller. Montage Alexis Debaye. Une émission de Julien Théry.
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Voir aussi :
- M. Chollet, Sorcières. La puissance invaincue des femmes, La Découverte, 2018
- S. Laugier, « Le care : enjeux politiques d'une éthique féministe », dans Raison publique, 5/02/2010, en ligne www.raison-publique.fr/articl...
- B. P. Levack, La grande chasse aux sorcières en Europe aux débuts des temps modernes, trad. fr. Champs Vallon, 1993.
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#SilviaFederici
#Féminisme
#Patriacat
S. Federici est une vraie pédagogue. C'est clair, c'est brillant. Merci.
Quelle belle approche, profonde et ouverte au commun . Merci Madame, merci Julien Thery de faire connaître cette grande dame.
Merveilleuse explication !!!
Écrivaine passionnante par sa philosophie et sa franchise... 😍😎😊
C'est vraiment bien ! Merci à Julien Théry pour cette émission, merci à son invitée qui oui pour le coup a une vision globale très instructive
Yesss!!! j'ai lu « Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive » de Silvia Federici, surligne et surligne differents passages de ce passionnant ouvrage... je vous le recommande vivement, et BRAVO a Le Media d'inviter cette intellectuelle de marque!!!
Merci :-)
Merci, bel échange, belle personnes, bon sujet, heureuse de la diffusion, cordialement!
Merci à vous :-)
Bonjour et merci.un grand bravo à Madame Federici pour son histoire de la femme et non pas seulement du "féminisme".
Une femme extraordinaire et une grand figure intellectuelle internationale. Merci pour cette vidéo. Un livre passionnant.👏👏🔝
merci à vous
mais c'est BRILLANT et les questions sont excellents, merci BEAUCOUP
“Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat.” Engels, L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État.
Livre essentiel 👏
@@lmnll2742 Effectivement. Il faudrait que je le relise d'ailleurs, ce bouquin fondé entre autres sur les apports de Morgan si je ne me trompe.
@@mickaeldeucalion5280 J'apprécie ton esprit blagueur. Je te rappelle quand même que le bouquin a été écrit en 1884. OUI en 1884 ! Juste pour dire qu'ils ont aperçu(Engels & Marx) cette révolution en cours dans la famille moderne (& nucléaire) qu'évoque cette madame Silvia Federici. Heureusement des femmes prolongent ces analyses critiques. Mais bref, lis si tu as le temps ce bouquin qui apprend des choses (subversives) sur les formes familiales "modernes" comme on dit. Attention, à lire ce livre, les (dés) illusions sur la monogamie instituée surgissent rapidement... Évitez de mettre le livre entre les mains des enfants...
@Gaël Scarselli , quel manque d'élégance dans vos propos! "cette bonne femme"!
@Gaël Scarselli si tu lisais christine delphy tu saurait que l'exploitation du travail reproductif feminin est au coeur de la société de classe , sauf que tu as préféré etre macho.
Brillantissime ! Un nectar pour la pensée.
Merci à vous, ça fait plaisir !
Je viens de tomber sur cette émission, tout a fait passionnante. Merci.
*Rita Segato, pas Rigato 😂😂 le.a soustitreur.rice avait faim de pâtes.
Merci le Média pour cette merveilleuse interview qui aborde sans scrupules et sans fausses prétentions des questions complexes .
Oui, cacographie très malencontreuse, on a fini le montage un peu trop vite... Désolé ! Et merci pour votre bienveillance.
42:04 "Le problème du travail humain, ce n'est pas le manque de technologies, ce sont les relations d'exploitation, de domination"
46:44 "potentiellement ...qu'est-ce qu'il y a de plus créatif que de prendre soin, éduquer? parce que c'est la création d'une société nouvelle"
47:13 "les femmes aident aussi les gens à mourir, tout le travail des aides, des soins pour les personnes malades..."
48:56 "le changement social commence par une réorganisation des taches de la reproduction avec des formes plus communautaires, plus coopératives (...) mais pas isolées.... maintenant il y a une individualisation de la vie qui est terrible "
49:33 "toute la vague néolibérale cherche à nous individualiser, à nous faire penser que notre subjectivité ne se développe pas dans un système de réseaux de réciprocité. (cette vague) ne donne pas de valeur à la solidarité (...) on doit entrer en compétition avec les autres"
53:04 "il faut récupérer entre nos mains les conditions fondamentales de notre reproduction (...) et c'est le féminisme qui j'espère va se développer".
Merci à Julien Théry et l'équipe Le Media d'avoir donné la parole à Silvia Federici
Merci à vous :-)
Enfin, j'attendais que le Média fasse enfin des interviews de ce genre. Prof Federici est une figure et intellectuelle incontournable pas que du féminisme de gauche, mais de la gauche marxiste en général.
Merci le media. Silvia était en France fin mai et pas d'infos apparues dans les média mainstream. C'est désespérant.
Oui, consternant... Mais Le Média était là, et aussi Hors-Série : ua-cam.com/video/eolpUxSZogM/v-deo.html , entre autres !
Il y a quand même eu un bel entretien dans L'Humanité et un autre dans Politis
Encore une très belle émission, passionnante. Très bel échange.
Merci
bravo
magnifique!!! belle émission!!! merci
Merci à vous
Il y a une réalité historique tout à fait méconnue, ce sont les communautés familiales et agricoles.
Ces communautés paysannes où la propriété privée n'existait pas ont duré un millénnaire ! Les toutes dernières disparaissent dans les années 30. L’historienne Henriette Dussourd voit dans ces communautés le ferment des grands idéaux qui vont bouleverser le XIXe siècle. Elles prirent naissance au XIe siècle, quand les seigneurs s’attribuèrent les droits de succession sur les biens de leurs serfs.
Pour résister à ce droit dit de main morte, les paysans se regroupèrent, au même pot et au même feu afin d’avoir des conditions de vie meilleures. Sans l'Eglise cette forme de vie sociale n'aurait pas pu émerger et prospérer, à l'abri des convoitises seigneuriales.
ua-cam.com/video/zFEYyfqjTlE/v-deo.html
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Passionnant, merci !
Merci à vous
Merci beaucoup, très agréable d'entendre Sylvia Federici s'exprimer directement sur ses thèses ! Marx a évolué sur ses premières positions "pro-stade transitoire bourgeois et colonial nécessaire" pour l'avènement du communisme, contrairement à une certaine orthodoxie marxiste autoritaire en fait pro-capitalisme d'Etat.
@Gaël Scarselli au secours! merci de vouloir me sauver, c'est trop généreux de ta part. y'a tellement de fourvoiements pro-colonialistes et anti-féministes, soi-disant pour une plus grande radicalité anticapitaliste que j'en resterai là avec toi. je ne rejoins pas toutes les thèses marxo-féministes de Federici cependant, plus limitées que celles du courant féministe matérialiste, qui anéantit cette prétention masculiniste du marxisme dont tu es une parfaite illustration qu'il y aurait un combat prioritaire et que la lutte des femmes ou des personnes racialisées seraient secondaires et donc propres qu'à nous diviser. Heureusement bien qu'il faille questionner l'exploitation du travail (gratuit) des femmes par les hommes prolétaires ou bourgeois. Et non le populisme, nationalisme, Francis Cousin et Poutine ne sont des voies d'émancipation ni de révolution. Aurevoir
merci
Formidable émission, merci !
:-)
Bel exposé, bien éclairant, merci...
Merci beaucoup pour cet entretient !
Merci à vous
L'idée pourrait être celle-ci: le capitalisme, afin de se perpétuer, nécessite un apport permanent de capital exproprié (celui des femmes en tant qu’actrices de la procréation humaine ce que Professeure Federici nomme « reproduction ») et le travail des femmes autour des soins tout au long de la vie et éducation par delà la notion même d’instruction) est gratuit ou faiblement rémunéré. Cette condition concerne toutes les femmes ne serait-ce que dans leur rapport à leurs ascendants (parent ou grand-parent) ou à une personne invalide durablement ou temporairement dans une famille (un frère, une sœur, un neveu, une cousine même si elles ne procréent pas elle-même par exemple).
Marguerite Duras et la maison ua-cam.com/video/YB7s2pW3gYY/v-deo.html
La question en filigrane est l’accès au patrimoine foncier si le travail des femmes non rémunéré n’est pas considéré comptablement et donc « ne capitalise pas » en tant qu’immobilisation corporelle tangible. Ironie du mot que les techniques comptables ramènent au lexique du corps. La Justice est une institution verbeuse de sapiens qui dématérialise foncièrement la femme « sans droits ni titres » alors que la femme fonctionne essentiellement en mode coopératif et éthique. James Baldwin résumait (en 1971 dans une conversation avec Madame Nikki Giovanni ua-cam.com/video/4Jc54RvDUZU/v-deo.html), la situation du point de vue des afroaméricaines: “ The whole institution was threatened if a slave woman could produce a freeman and the dilemma begins there. “ Professeure Donna Haraway (lors d'une conférence en2017 à Yale , USA ua-cam.com/video/z-iEnSztKu8/v-deo.html) l’éclairait sous un autre angle historique de maltraitance par le système de la «Justice » de la femme au savoir suspect: “We are the grand daughters of the witches you didn’t burn”. Droit de scribouillards ou plutôt de scribouillardes car la discipline est semble-t-il majoritairement un temple féminin de nos jours , asile du délire sans fin de causeries absconses sur la notion de début de la vie, laquelle comme par hasard, concerne l'activité socle du sapiens: la Procréation. Un autre exemple fumeux des cogitations masculines cette fois en matière de chose juridique "magistrale" est l'innovation en 1920 par un Docteur en Droit et un Docteur en Psychiatrie du concept de "vie sans valeur de vie". "Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens" Etc.
Référencement.
Il est intéressant de constater que les découvertes archéologiques en Italie au 14 ème siècle, qui marquent le début de ce que l'on appelle communément "La Renaissance", c'est à dire la redécouverte de l'antiquité Romaine, sont à corréler avec la dégradation du statut social de la femme en Occident.
En effet dans la Rome antique la femme n'a que peu d'existence juridique tout comme ses enfants ou là domesticité, propriétés sur lesquelles le Pater Familias à droit de vie ou de mort.
M. Ramsal Lionel
Je découvre seulement maintenant cette video ! c'est passionnant et ouvre de larges perspectives! merci!
Merci à vous
Très bel entretien, ça fait du bien après Denis Robert.
Il a fait de gros progrès depuis dans l'écoute, c'est important de le dire aussi !
Merci ✨🙏✨
Il faudrait écrire des sous-titres quand Sylvia Federici parle même si elle parle français parce qu'elle a un accent tellement fort que cela demande un effort d'écouter cet interview jusqu'au bout.
Merci au media d'avoir invité Silvia Federici. Mais l'intervieweur lui coupe beaucoup trop la parole et s'ecoute trop parler....pas sur qu'il se serait permis ça avec un invité homme...
La reproduction.
C est aussi celle du capital a partir de son acceptation inconsciente
Tres intéressant, en anglais il me semble que les idees de l'invitée eut ete plu clairement énoncées, mais est tres intéressant comme point de vue.
Merci d'expliquer en quoi l
e matriarcat serait meilleur que le patriarcat
En rien je pense.
@@nahidamoukoury8987 j'attends une réponse de l'intervenant et du journaliste
0:09 "bonjour à tou.s.tes" ?
Impossible d'écouter jusqu'au bout, on comprend un mot sur deux. Mettez des sous-titres s'il vous plaît.
Vous savez il existe des femmes intelligente qui font des maths ou de l'économie...
pourquoi s'adresser à une "philosophe féministe" ?
j'ai ma petite idée mais bon...
Pour démonter les arguments de Federici, l'historienne Catherine Kikouchi démontre pourquoi la thèse de L'invitée est fausse, ou, pour le moins pose de très gros problèmes. Elle parle notamment d'une vision téléologique de l'histoire dans laquelle Silvia Federici est tombée.
C'est ici:ua-cam.com/video/qnocBd0Zmds/v-deo.html
Intéressant, merci. Mais les historiens ont trop tendance à éviter de prendre le risque d'interprétations qui dépassent leurs champs de spécialisation...
Capitalisme et patriarcat 🤭🤭🤭
Oui, dans les pays les plus capitalistes du monde, comme chacun sait : Afghanistan, Afrique Noire, Pays Arabes, Tchetchenie, Inde, Pakistan, Iran, Sri-Lanka, Turquie, Indonésie, bref les pays musulmans et, dans une moindre mesure, les pays Indouistes.
Challenge: comptez le nombre de fois où le journaliste coupe la parole à Federici (même si vous pensez qu'il l'aide à trouver ses mots en français). Indice: Plusieurs interruptions par minutes garanties!
j'adore Sylvia, et j'apprécie beaucoup Julien ; mais il faut ARRÊTER de parler par dessus et de couper la parole, c'est extrêmement pénible
Tant qu’à faire d’être traduite, pourquoi utiliser la langue de l’oppresseur plutôt que l’Italien, sa langue d’origine: le MÉDIA me déçoit sur ce point
Si vous voulez Silvia entendre en français, allez écouter dans Hors-Série www.hors-serie.net/Dans-le-Texte-id9
Vous auriez dû visionner au-delà de la 8e minute avant de faire ce commentaire :-)
"Patriarcat" ahahahahahahahahahahah
"Bonjour à toustes" ???!!! Non mais vous êtes sérieuxses ?
On a vraiment besoin de défigurer le langage commun pour défendre une cause ? Non, c'est vraiment trop dur de supporter ce travestissement de la cause féministe à notre époque. Féministe toute ma vie, j'ai observé son hystérisation qui prend régulièrement plus d'ampleur, et entendre parler de "l'exploitation des femmes" dans le "capitalisme patriarcal" comme si elles étaient les seules à l'être, ou même si elles étaient plus particulièrement exploitées que le reste des prolétaires est choquant et même bouleversant. C'est n'importe quoi. Tout le monde est également opprimé par le système capitaliste, du moins en bas de l'échelle sociale, et ce pseudo-féminisme qu'on nous sert aujourd'hui est un féminisme de bourgeois déconnectés du réel qui ne visent en fait qu'à installer les femmes en haut du système, dans la chaine d'oppression généralisée qui continuera à écraser également aussi bien noirs que blancs, hommes que femmes, à conditionner les enfants à mentalité consumériste à travers le cinéma hollywoodien, la publicité omniprésente, et on est là à tailler le bout de gras avec des monomaniaques qui ne veulent voir l'oppression que par LEUR peztit bout de la lorgnette. On ne peut pas parler d'égalité et pratiquer la discrimination. On ne peut pas servir la cause des femmes en servant la cause de la misandrie. Il faut se questionner sur cette tarte à la crême du "patriarcat" quand les femmes qui sont en haut du système sont oppressives autant que les hommes, et les hommes qui sont en bas du système sont écrasés autant que les femmes. Il y a certes des inégalités, mais elles ne sont pas proprement racial ou liées au genre, ou en tout cas ne le sont plus guère. Elles sont liées bien plus fortement à la ghettoisation, à la paupérisation et aux écarts entre la caste dominante (qui n'est pas particulièrement genrée en réalité et où les unes comme les autres y exercent la même violence) et la caste dominée. Je ne suis même pas marxiste et je ne suis pas convaincu qu'il faille voir cela comme une lecture marxiste, je me fiche des idéologies, et je crois qu'il faut voir ça comme un constat lucide de l'état de la société. Il n'est pas souhaitable que les femmes accèdent aux mêmes droits à l'oppression que "les hommes", il faut sortir de ce système capitaliste qui est prédateur bien avant d'être patriarcal, comme si les femmes ne pouvaient pas être prédatrices.
Les questions soulevées par ce féminisme sont d'une puérilité absolue. En tant qu'homme blanc, puisque j'ai été opprimé par le système capitaliste, dois-je en déduire qu'il est donc noir et matriarcal puisqu'il me rejette en tant que mâle blanc et construire toute une pseudo-philosophie sur cette thématique paranoïaque ? Non vraiment, raz-le-bol d'entendre toute cette sauce victimaire primaire et imbécile et inculte. Nous sommes tous à la même enseigne, dans ce système merdique et on nous dresse les uns contre les autres, ça suffit, ça suffit... !
Enfin un peu de lucidité ...
Le sociétal comme moyen pour masquer le social, vielle méthode mais de plus en plus efficace devant la perte de culture politique et l’individualisme idiot . Opposition entre religions , entre communautés raciale, sexuelle, alimentaire, culturelle, entre public et privé.... tout pour nier la lute des classes pourtant bien réelle et qui touche tout le monde quelque soit sa pseudo communauté. Diviser pour mieux régner...Et le pire c’est que ça marche chez beaucoup de personnes à gauche , évidente baisse du niveau politique. Les conscience s’veillent par certain côté contre ce système de merde (gilets jaunes, ...) pendant qu’une part importante des classes moyennes se noient dans des faux combats totalement stériles et idiots, de vrais impasses, pour la plus grande joie de l’oligarchie qui se marre de nous voir si con.
Vous déniez la domination de l'ouvrier salarié sur son épouse au foyer ? Au plan théorique c'est une attitude anti-marxiste, ou pré-marxiste... et cela vous fait un point commun avec le bourgeois
Domination n'est pas le terme juste. Ou alors je suis dominé par la vie, la nature, le cosmos, mon caractère, le poids du bâtiment dans lequel je vis, etc.... Surtout, domination est largement insuffisant pour décrire le type de relation dont vous parlez.
"Non mais vous êtes serieuxses ?" ^_^ Merci, j'ai ri