Heureux de vous réécouter. Le meilleur teste viendra d'un conseil de lecture avec les appréciations d'un éditeur passionné. Ce qui par ailleurs n'empêchera pas non-plus de s'y opposer, selon bien-sûr les exigences imposées. Mais en tout état de cause, cela reste la meilleur expérience éprouvée. Votre vidéo permet également d'avoir une réflexion clarifiée sur l'intention de l'auteur, à savoir: comment présenter son manuscrit, et d'en supporter les défauts. Merci à vous Thibault Malfoy pour cet éclairage bienveillant.
Réflexion intéressante. Là où le désaccord survient, c'est dans l'approche bourgeoise et un tantinet corporatiste. A en croire vos lanternes, si on n'évolue pas dans un milieu culturel favorable, point de salut pour l'apprenti auteur. Or, parfois, l'solement reste la seule voie possible, surtout quand on s'appelle Carver, Selby, Fante ou Bukowski. J'en ai cité trois. Je pourrai en dénombrer des dizaines, que les habitus auraient du sociologiquement condamné à l'illetrisme et à l'usine.. Ils n'étaient pas parisiens, n'avaient pas l'entregent nécessaire pour se constituer un "réseau", ni les moyens de s'attacher les services d'un conseiller littéraire.. Et pour apprendre quoi, d'ailleurs ? Les limites de sa propre médiocrité ? Pour ces conseils là, quelques ouvrages de références suffisent. Le reste, c'est de la sueur et des larmes..
Mais qui a parlé de Paris, d'entregent, de réseau ? Les beatniks par exemple n'avaient rien de corporatistes, mais échangeaient des lettres, se lisaient, s'encourageaient et se conseillaient les uns les autres. Ginsberg essayait de placer les manuscrits de Burroughs, Kerouac aidait à taper à la machine les feuilles volantes du Festin nu, etc. Parlons d'amitié littéraire. Cela n'a rien à voir avec le milieu socio-culturel dans lequel on grandit.
C'est juste. Toutefois, cette amitié littéraire dont vous parlez, je ne la vois pas en France, pays où les écrivains sont quand même davantage occupés à se regarder le nombril et à se détester les uns les autres qu'à s'aider à accoucher d'eux même. Cela, je l'ai observé moi même, à l'époque où j'avais rejoint des groupes "d'écriture créative" sur Facebook. Groupes que j'ai très vite quitté, en raison de leur médiocrité flagrante. Que voulez vous. Je suis enferré dans mes représentations.
Heureux de vous réécouter. Le meilleur teste viendra d'un conseil de lecture avec les appréciations d'un éditeur passionné. Ce qui par ailleurs n'empêchera pas non-plus de s'y opposer, selon bien-sûr les exigences imposées. Mais en tout état de cause, cela reste la meilleur expérience éprouvée. Votre vidéo permet également d'avoir une réflexion clarifiée sur l'intention de l'auteur, à savoir: comment présenter son manuscrit, et d'en supporter les défauts. Merci à vous Thibault Malfoy pour cet éclairage bienveillant.
Merci le Thib's.
Réflexion intéressante. Là où le désaccord survient, c'est dans l'approche bourgeoise et un tantinet corporatiste. A en croire vos lanternes, si on n'évolue pas dans un milieu culturel favorable, point de salut pour l'apprenti auteur. Or, parfois, l'solement reste la seule voie possible, surtout quand on s'appelle Carver, Selby, Fante ou Bukowski. J'en ai cité trois. Je pourrai en dénombrer des dizaines, que les habitus auraient du sociologiquement condamné à l'illetrisme et à l'usine.. Ils n'étaient pas parisiens, n'avaient pas l'entregent nécessaire pour se constituer un "réseau", ni les moyens de s'attacher les services d'un conseiller littéraire.. Et pour apprendre quoi, d'ailleurs ? Les limites de sa propre médiocrité ? Pour ces conseils là, quelques ouvrages de références suffisent. Le reste, c'est de la sueur et des larmes..
Mais qui a parlé de Paris, d'entregent, de réseau ? Les beatniks par exemple n'avaient rien de corporatistes, mais échangeaient des lettres, se lisaient, s'encourageaient et se conseillaient les uns les autres. Ginsberg essayait de placer les manuscrits de Burroughs, Kerouac aidait à taper à la machine les feuilles volantes du Festin nu, etc. Parlons d'amitié littéraire. Cela n'a rien à voir avec le milieu socio-culturel dans lequel on grandit.
C'est juste. Toutefois, cette amitié littéraire dont vous parlez, je ne la vois pas en France, pays où les écrivains sont quand même davantage occupés à se regarder le nombril et à se détester les uns les autres qu'à s'aider à accoucher d'eux même. Cela, je l'ai observé moi même, à l'époque où j'avais rejoint des groupes "d'écriture créative" sur Facebook. Groupes que j'ai très vite quitté, en raison de leur médiocrité flagrante. Que voulez vous. Je suis enferré dans mes représentations.