Ouai enfin dès le départ cela part mal... Planter des oignons dans les herbes folles, cultiver sans arrosage (!!!l), le recours aux coureurs indiens... Et tout en vivant en mobil home ! Entre le jardin perma familial et le maraîchage il y a une sacrée différence d'échelle...mais bon ils sont jeunes, on a besoin de se planter pour évoluer...
@@David_72 je suis d'accord pour les oignons, et aussi les coureurs indiens car il est peu probable qu'ils aillent se nourrir sous la bâche, cad où se planquent les limaces... Mais vous n'avez pas vu le reportage en entier car ils s'en tirent plutôt bien dans l'ensemble
@@elieleguyader9161 ils s'en tirent grâce aux tomates... Mais c'est pas suffisant pour l'année... Leur projet est à revoir, il faut faire ce métier à 200% sinon ça fonctionne pas... La preuve ils vont faire du salariat dehors de la ferme donc le projet sera clairement entre parenthèses
Bravo à eux d'avoir tenu le coup et de s'être adapté. C'est sûr que le maraîchage c'est du sérieux surtout si on fait des emprunts. On se rend bien compte en voyant le film de la pression qu'il peut y avoir à être dans cette situation.
Ils se sont trompés de méthodologie. On commence petit, avec comme premier objectif de se nourrir . On voit ce qui marche et ce qui fonctionne moins bien, on apprend à travailler intelligemment, et au fil des années on augmente ses productions et on vend ses surplus. Si on commence à courir après les subventions pour des projets hypothétiques, avec des objectifs chiffrés de rentabilité, on va tout droit vers l’échec.
Je dirai plutôt que le principal facteur de leurs difficultés c'est le refus d'utiliser les outils qui permettent au métier de maraîcher d'être rentable: Irrigation, anti-limace, toile tissées, bâche d'ensilage, tracteur, etc.. En se mettant des bâtons dans les roues des le début, le burnout était assuré
@@Jacko_ Non, j’utilise très peu d’outils mécaniques. Tronçonneuse et debroussailleuse et c’est tout . Pas de motoculteur et encore moins de tracteur. Pas d’antilimaces ou autres produits du commerce, je fais mes engrais , mes composts , mes sols... Je n’ai pas de problèmes de maladies ou de parasitisme et de très bons rendements. Je fais la majorité de mes semences et tous mes animaux naissent chez moi , de variétés que j’ai moi même créées ( poules et moutons .) . Ainsi , je me nourris toute l’année de viandes, œufs, légumes et fruits , tisanes et plantes aromatiques et médicinales que je produits moi même, je vends mes surplus et j’arrive à mettre un peu d’argent de côté, ayant de moins en moins besoin d’acheter ou d’investir. J’ai des besoins minimalistes, mais je suis passionné par mon activité et connais aujourd'hui les joies de la réussite de mes conceptions de l’élevage et du maraîchage.
@@blacksheepantechrist3728 si tu y arrives comme ça c'est parfait, tu as du mérite. Mais tu as donné un facteur de ta réussite: Tu es très minimaliste dans tes besoins. Moi j'ai une famille à nourrir, une maison à rembourser alors j'ai pas le choix, j'utilise les outils disponibles, et franchement, le plus satisfaisant dans l'histoire, c'est un champs de rhumex envahi de limace ou une belle culture prête à être récoltée ? PS: Je suis en bio, sol vivant.
@@Jacko_ Je n’ai jamais de problèmes de limaces , doryphores ou autres... Leur paradis, moi je l’ai fait. Ma ferme ( environ 5 hectares ), c’est une véritable petite réserve naturelle . Mes moutons naissent en liberté et vivent en liberté toute l’année. Mes poulets naissent sous les poules ( environ 200 par an.) , grâce à une race semi sauvage qui vit elle aussi en liberté toute sa vie, dormant dans les arbres la nuit. Je n’utilise pas de couveuses artificielles. Ainsi , j’économise de l’électricité, l’achat de poules pondeuses ou de poulets démarrés, et mes souches sont non seulement très rustiques , donnant de très bons poulets de chair , de bonnes pondeuses ou d’excellentes couveuses selon mes variétés, mais sont également bien plus belles et intelligentes que les souches industrielles dégénerées proposées aux éleveurs amateurs ou professionnels. Au potager, j’amende mes sols avec la laine des moutons, mes composts, le fumier des animaux. J’ai partout de la mélisse , de la menthe, ou de la sauge en très grande quantité qui non seulement empêchent ou limitent la pousse des mauvaises herbes mais aussi repoussent les limaces ou les insectes nuisibles. Les semis de carottes , de salsifis , de poireaux , de tournesols ( Et autres...) se font tous seuls , avec des plans laissés en place . Je fais la majorité de mes graines, semences et plans, et comme pour les animaux, les résultats sont bien meilleurs qu’avec les produits du commerce. La différence pour les pommes de terre est édifiante, par exemple. Alors oui, j’y passe ma vie. Obligé de bosser tous les jours, pas de vacances ni même de grasse matinée, quasi impossible de sortir de ma ferme, je me lève à l’aube , et certaines périodes exigent parfois 12 ou 14 heures de travail par jour, mais j’ai choisi et j’aime cette façon de vivre , d’autant qu’aujourd'hui, cela fonctionne très bien.
Bonjour, chouette reportage, peut être qu'il faut revoir l'accompagnement pour la Dotation au jeune agriculteur et un meilleur accompagnement des nouvelles exploitation agricoles, c'est dommage de se retrouver à faire un mi temps pour pouvoir vivre de son rêve... Bref, l'entraide est essentiel dans ce monde très fermé ! Bonne continuation à vous
Ils se font plaisir et vivent leur rêve. Tant mieux pour eux. Par contre ce modèle n'est pas du tout applicable dans une France avec 70 millions d'habitants.
Entre rêve et réalité ,j ai des copains agriculteurs de père en fils leur épouse on un travail professionnel à part de la ferme pour avoir un salaire assuré à la fin du mois. Il faut être du métier et ne pas partir de rien ,une fourche ,une faux ou tous autre outils manuels ne suffit pas pour démarrer un projet du travail de la terre.
Ces terres pourrait servir a un vrai professionnel qui produit vraiment de la nourriture, pas à toucher des aides, faire des cagnotte ect... Il y en a qui bossent et savent ce qu'ils font et ne trouve pas de terres
s'ils ne trouvent pas de terres c'est surtout à cause des exploitations toujours de plus en plus grandes et aux rachats des terres par des grands groupes. cela dit c'est vrai qu'ils n'étaient pas bien préparés et que leur méthode n'était pas adaptée à ce qu'ils voulaient faire.
et continuer à appauvrir les sols avec des engrais, profiter de la mécanisation qui utilise des énergies fossiles et participe aux lessivage des sols ainsi qu'au nombreuses inondations. Ils n'ont pas d'aide car les aides encouragent ces gros agriculteurs. Eux ne font pas le choix d'être respectueux de la Terre et sont aider. Alors que dans cette vidéo ils font tout le contraire et n'ont pas les aides qu'ils méritent.
![Objectif ferme pédagogique : Tout quitter pour changer de vie [Reportage]](http://i.ytimg.com/vi/rxZqbMBHlVk/mqdefault.jpg)
Je viens de le regarder : cela montre bien les difficultés à s installer et l importance de prendre son temps, d y aller step by step. Bravo 😊
Ouai enfin dès le départ cela part mal... Planter des oignons dans les herbes folles, cultiver sans arrosage (!!!l), le recours aux coureurs indiens... Et tout en vivant en mobil home ! Entre le jardin perma familial et le maraîchage il y a une sacrée différence d'échelle...mais bon ils sont jeunes, on a besoin de se planter pour évoluer...
@@David_72 je suis d'accord pour les oignons, et aussi les coureurs indiens car il est peu probable qu'ils aillent se nourrir sous la bâche, cad où se planquent les limaces... Mais vous n'avez pas vu le reportage en entier car ils s'en tirent plutôt bien dans l'ensemble
@@elieleguyader9161 ils s'en tirent grâce aux tomates... Mais c'est pas suffisant pour l'année... Leur projet est à revoir, il faut faire ce métier à 200% sinon ça fonctionne pas... La preuve ils vont faire du salariat dehors de la ferme donc le projet sera clairement entre parenthèses
Bravo à eux d'avoir tenu le coup et de s'être adapté. C'est sûr que le maraîchage c'est du sérieux surtout si on fait des emprunts. On se rend bien compte en voyant le film de la pression qu'il peut y avoir à être dans cette situation.
Couple extrêmement touchant. J'ai eu bcp de compassion pour eux. Malheureusement, beaucoup de travail, loin des images d'Épinal qu'on s'en fait.
Très beau film documentaire, à voir !
Superbe docu, Merci de ce partage d'expérience ! émouvant . Longue vie à Vous
Force et courage...quand j'entends "2ha de maraîchage en buttes" sans tracteur ni mécanisation les courbatures des débuts se réveillent!!
Excellente émission, très enrichissante et constructive 👍
Une pépite ce reportage 👌
c'est quand meme dommage que le doc complet n'est pas sur youtube, n'habitant pas en France on sait pas le voir ...
Ils se sont trompés de méthodologie. On commence petit, avec comme premier objectif de se nourrir . On voit ce qui marche et ce qui fonctionne moins bien, on apprend à travailler intelligemment, et au fil des années on augmente ses productions et on vend ses surplus. Si on commence à courir après les subventions pour des projets hypothétiques, avec des objectifs chiffrés de rentabilité, on va tout droit vers l’échec.
Je dirai plutôt que le principal facteur de leurs difficultés c'est le refus d'utiliser les outils qui permettent au métier de maraîcher d'être rentable: Irrigation, anti-limace, toile tissées, bâche d'ensilage, tracteur, etc..
En se mettant des bâtons dans les roues des le début, le burnout était assuré
@@Jacko_ Non, j’utilise très peu d’outils mécaniques. Tronçonneuse et debroussailleuse et c’est tout . Pas de motoculteur et encore moins de tracteur. Pas d’antilimaces ou autres produits du commerce, je fais mes engrais , mes composts , mes sols... Je n’ai pas de problèmes de maladies ou de parasitisme et de très bons rendements. Je fais la majorité de mes semences et tous mes animaux naissent chez moi , de variétés que j’ai moi même créées ( poules et moutons .) . Ainsi , je me nourris toute l’année de viandes, œufs, légumes et fruits , tisanes et plantes aromatiques et médicinales que je produits moi même, je vends mes surplus et j’arrive à mettre un peu d’argent de côté, ayant de moins en moins besoin d’acheter ou d’investir. J’ai des besoins minimalistes, mais je suis passionné par mon activité et connais aujourd'hui les joies de la réussite de mes conceptions de l’élevage et du maraîchage.
@@blacksheepantechrist3728 si tu y arrives comme ça c'est parfait, tu as du mérite. Mais tu as donné un facteur de ta réussite: Tu es très minimaliste dans tes besoins. Moi j'ai une famille à nourrir, une maison à rembourser alors j'ai pas le choix, j'utilise les outils disponibles, et franchement, le plus satisfaisant dans l'histoire, c'est un champs de rhumex envahi de limace ou une belle culture prête à être récoltée ?
PS: Je suis en bio, sol vivant.
@@Jacko_ Je n’ai jamais de problèmes de limaces , doryphores ou autres... Leur paradis, moi je l’ai fait.
Ma ferme ( environ 5 hectares ), c’est une véritable petite réserve naturelle . Mes moutons naissent en liberté et vivent en liberté toute l’année. Mes poulets naissent sous les poules ( environ 200 par an.) , grâce à une race semi sauvage qui vit elle aussi en liberté toute sa vie, dormant dans les arbres la nuit. Je n’utilise pas de couveuses artificielles. Ainsi , j’économise de l’électricité, l’achat de poules pondeuses ou de poulets démarrés, et mes souches sont non seulement très rustiques , donnant de très bons poulets de chair , de bonnes pondeuses ou d’excellentes couveuses selon mes variétés, mais sont également bien plus belles et intelligentes que les souches industrielles dégénerées proposées aux éleveurs amateurs ou professionnels.
Au potager, j’amende mes sols avec la laine des moutons, mes composts, le fumier des animaux. J’ai partout de la mélisse , de la menthe, ou de la sauge en très grande quantité qui non seulement empêchent ou limitent la pousse des mauvaises herbes mais aussi repoussent les limaces ou les insectes nuisibles. Les semis de carottes , de salsifis , de poireaux , de tournesols ( Et autres...) se font tous seuls , avec des plans laissés en place . Je fais la majorité de mes graines, semences et plans, et comme pour les animaux, les résultats sont bien meilleurs qu’avec les produits du commerce. La différence pour les pommes de terre est édifiante, par exemple.
Alors oui, j’y passe ma vie. Obligé de bosser tous les jours, pas de vacances ni même de grasse matinée, quasi impossible de sortir de ma ferme, je me lève à l’aube , et certaines périodes exigent parfois 12 ou 14 heures de travail par jour, mais j’ai choisi et j’aime cette façon de vivre , d’autant qu’aujourd'hui, cela fonctionne très bien.
Comme disait l'autre, chacun sa route, chacun son chemin. Il ont décidé d'apprendre par eux même et c'est leur choix.
Bonjour, chouette reportage, peut être qu'il faut revoir l'accompagnement pour la Dotation au jeune agriculteur et un meilleur accompagnement des nouvelles exploitation agricoles, c'est dommage de se retrouver à faire un mi temps pour pouvoir vivre de son rêve... Bref, l'entraide est essentiel dans ce monde très fermé ! Bonne continuation à vous
Pas de tracteurs !
On est dans l’intégrisme....
Make our planet great again. Je ne crois pas au modèle amish.
Ils se font plaisir et vivent leur rêve. Tant mieux pour eux. Par contre ce modèle n'est pas du tout applicable dans une France avec 70 millions d'habitants.
Entre rêve et réalité ,j ai des copains agriculteurs de père en fils leur épouse on un travail professionnel à part de la ferme pour avoir un salaire assuré à la fin du mois. Il faut être du métier et ne pas partir de rien ,une fourche ,une faux ou tous autre outils manuels ne suffit pas pour démarrer un projet du travail de la terre.
Ces terres pourrait servir a un vrai professionnel qui produit vraiment de la nourriture, pas à toucher des aides, faire des cagnotte ect... Il y en a qui bossent et savent ce qu'ils font et ne trouve pas de terres
s'ils ne trouvent pas de terres c'est surtout à cause des exploitations toujours de plus en plus grandes et aux rachats des terres par des grands groupes. cela dit c'est vrai qu'ils n'étaient pas bien préparés et que leur méthode n'était pas adaptée à ce qu'ils voulaient faire.
et continuer à appauvrir les sols avec des engrais, profiter de la mécanisation qui utilise des énergies fossiles et participe aux lessivage des sols ainsi qu'au nombreuses inondations. Ils n'ont pas d'aide car les aides encouragent ces gros agriculteurs. Eux ne font pas le choix d'être respectueux de la Terre et sont aider. Alors que dans cette vidéo ils font tout le contraire et n'ont pas les aides qu'ils méritent.
@@IshiFrenchy Mais ils ne produisent rien du tout c'est pas du boulot ce qu'ils font
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