La médecine traditionnelle ne s’apprend pas, elle se transmet.

Il n’existe pas d’école ni de matière d’apprentissage pour la médecine traditionnelle telle que les soins de la brûlure, des fractures, de l’ensorcellement, massage et tant d’autres encore, déclare la tradipraticienne Mariah Rakotondrabe. Les sociétés et associations faisant commerce des soins naturels et remèdes améliorées ne doivent donc se présenter sous le label de tradipraticiens qu’à ces conditions pour éviter de ternir l’image de la médecine traditionnelle par leurs actes. Ces raisons ont d’ailleurs engendré une collaboration entre les tradipraticiens et les médecins des centres de soins conventionnels auxquels ils confient les soins où ils n’ont aucune compétence tels que la chirurgie et l’avc, par exemple. La médecine traditionnelle se base sur l’utilisation de plantes non transformées, de l’eau et de prières. Les tradipraticiens guérissent les ensorcellements, pratiquent l’astrologie, résolvent les problèmes conjugaux et familiaux, justifiant leur statut de « mpitaiza », contrairement à ceux qui usurpent ce rôle. Mariah Rakotondrabe appelle au respect de l’éthique et des règlementations professionnelles afin d’éviter le charlatanisme et les risques d’escroquerie