Trump et Hollywood feat. David Da Silva
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- Опубліковано 27 сер 2024
- Après le tome 1 (Trump et Hollywood, l'arrivée au pouvoir), qui prévoyait l’émergence d’un cinéma trumpien, David Da Silva a fait un bilan des œuvres qui ont accompagné le mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche. Ainsi, l’objectif de cette étude est de proposer un corpus emblématique de toutes les thématiques trumpiennes visibles à l’écran.
Plusieurs chapitres analysent les grandes figures proposées par le cinéma trumpien grâce à différentes parties comme l’entrepreneur ambitieux, le travailleur américain ou le Mexique. Ensuite, l’auteur s’attarde sur les nombreux films qui ont proposé un message clairement aux antipodes de ceux véhiculés par les discours du quarante-cinquième président du pays. Spécialiste du populisme américain, David Da Silva examine les fractures de la société américaine au travers des films proposés par Hollywood depuis l’élection de Donald Trump en 2016.
Le Tome 2 (Trump et Hollywood, le cinéma trumpien) est disponible ici : www.edition-le...
Le Tome 1 (Trump et Hollywood, l'arrivée au pouvoir) est disponible ici : www.edition-le...
Parfait David !!! Merci.
David Da Silva est un auteur et commentateur du cinéma américain qui meriterait d’etre mis plus en lumière : l’ensemble de ses essais dessinent une histoire du cinéma américain. Notre Howard Zinn en quelque sorte ! Merci de l’avoir invité, une fois de plus une intervention interessante et singulière.
Enfin quelqu'un qui parle de cinéma et de politique avec de la nuance sans diabolisation.. Merci pour la justesse de votre entretien messieurs!
Entretien passionnant avec un super intervenant, comme d'habitude !
Merci Samir, le best
Très intéressant 👍
Vraiment une émission très intéressante, merci pour ça ! Le cinéma états-unien doit toujours se voir via les forces au pouvoir, c'est donc logique de traiter de l'ère Trump, même si on n'a peut-être pas envie tout le recul pour cela. En tout cas, je trouve très revigorant que David choisisse aussi ouvertement de laisser tout jugement moral de côté pour essayer de constater l'époque. Il y a certains biais mais une volonté de neutralité intéressante. Personnellement, j'en serai incapable ! Ceci étant dit, et ce n'est pas le sujet de l'émission comme tu l'as dit, je trouve effectivement très intéressant de questionner le cinéma d'Eastwood et les passages, comme dans Gran Torino, où il "transmet des valeurs" pour l'intégration de ses pairs. Lors d'une discussion quant au film "Tenor" où la sauveuse blanche apprend l'opéra au mec de cité, je m'étais permis un parallèle en disant qu'Eastwood avait aussi cette tendance, et m'étais pris un mur de défenseur qui ne considère pas que cela puisse être le même problème. Merci d'avoir souligné ça. Bravo à vous deux, encore !
Je pense à un autre film avec un personnage trumpien avant l'heure, peut-être que Monsieur Da Silva en parle dans son livre : le personnage de Joe dans le film du même nom de John Avildsen qui justement réalisera Rocky plus tard.
Je n'ai pas lu les livres mais ils m'intéressent. Qu'en est-il d'un élément qu'on pourrait aussi ajouter aux valeurs conservato-patriotiques énoncées, celui de révolution conservatrice qui semble avoir pris un élan depuis les années 2010. Le personnage qui arbore un discours contestataire (et branché) sur fond de liberté d'expression en critiquant un conformisme progressiste qu'on attribue à des caprices de riche ? Je pense à Bill Burr qui critique un militantisme mysandre, Clint Eastwood qui reproche aux jeunes de ne plus être assez durs, Musk qui se voit en victime d'une injustice providentielle etc.. En ce sens, il semble différer du America is back reaganien des années 80, non ? Quel serait le rôle d'un cinéaste comme John Sayles qui porte une représentation plus combative et progressiste de l'américain du milieu ?
Au sujet du cinema working class, un documentaire intitulé, Seeing Red de Jim Klein et Julia Reichert montre également comment on a ôté les valeurs progressistes à la working class.
Faire de la recherche pour dire que stalone est un héros populaire c'est la planque.
👍
Bonjour, j'ai relevé une erreur importante sur la période G W Bush: Michael Moore a montré son film, Fahrenheit 9/11 en mai 2004, afin, entre autres, d'éviter la réélection du Président Bush en 2004, hors Bush était populaire et non pas en bout de course: il a été réélu en novembre de cette année là.
Bonjour, ma mémoire a en effet confondu la sortie de W.: L’Improbable Président réalisé par Oliver Stone (2008) et la date de sortie de Fahrenheit 9/11 en 2004. Toutefois cela reste un détail car c'est une œuvre (peut-être même quelques autres si on cherche bien) qui critique le président en place alors que le cinéma anti-Trump en a produit une vingtaine très explicite. Il n'y a donc pas, à ma connaissance, eu d'équivalent à Hollywood...
Et voici ce que j'écris justement dans mon livre à propos du documentaire de Michael Moore: "Les autres films dans lesquels un président en poste à la Maison-Blanche était vilipendé, comme Primary Colors (1998) de Mike Nichols ou W.: L’Improbable Président (W., 2008) d’Oliver Stone, s’attaquent à lui lors de la fin de leur second mandat, il n’avait donc plus la possibilité de se représenter aux élections… Le documentaire Fahrenheit 9/11 (2004) de Michael Moore est sans doute la seule œuvre comparable avec le déferlement de films anti-Trump que l’on a connu ces dernières années. Le film, primé à Cannes avec une Palme d’or, avait aussi clairement l’objectif de peser sur l’élection de 2004 entre George W. Bush et John Kerry."
@@DavidDaSilva-hi6kn merci pour ces explications
Envoyez votre CV à la télévision vous y serez pluz'à votre place 😜
Pourquoi ?
@@microcinerevuedecinemaetdetele ça touchera un plus large public, je sais pas si c'est ça qu'il a voulu dire.
La télévision rend cons et abrutissants les programmes qu'elles passe pour faire rentrer plus facilement de la publicité conne et abrutissante dans le crâne de ses spectateurs pour qu'ils consomment après.
Donc non leur place n'est pas du tout là-bas...
Sinon lire WHITE de Brett Easton Ellis.....Sur l' hystérie anti-Trump US de l époque....
Tu vois…
Au bout de 20 minutes, le mot "femmes" n'avait toujours pas été prononcé ; le mot "gars", "mec" et "victime" par contre, de nombreuses fois... Mais si vous n'y voyez pas un problème...
vous soulevez effectivement un gros souci....Et si vous êtes attentive à ce que j'essaie de proposer via les multiples dialogues sur cette chaîne, vous comprendrez que le ou les problèmes sont partout. Merci pour votre message.
PS : bien évidemment, le souci n'est pas chez mon invité, mais plutôt -je pense- dans ce cinéma qu'il tente de questionner, qu'il faut questionner. Je vous invite, si vous en avez la possibilité, à lire son livre. Il y a souvent des propositions de dialogue entre lui (l'auteur) et son (sa) lecteur -trice
commentaire choquant ! il faudrait des quotas pour les mots maintenant ? Quand on parle de rapport de classe, c'est homme et femme ! vous savez un homme pauvre souffre autant qu'une femme pauvre... donc aucun problème, laissez les gens s'exprimer. Il est très respectueux et clair dans ses explications, il suffit d'écouter, il n'y a pas d'injustice ici...
On ne peut pas parler de l'élection de Trump sans parler de son rapport aux femmes, affaires et discours ; c'est un vote sexiste et raciste, ne pas le rappeler, c'est cela qui est choquant.
Les femmes noires et pauvres ne votent pas pour lui. Ni les hommes afro américains ; remballez la lutte des classes pour Trump.@@user-gd3kd2hq5b
non aucun problème
Un problème dans la kouizine peut être ?