J'ai lu le livre dans la foulée du film que j'avais vu à sa sortie en France (en 2005, je crois) ; très intéressant et touchant dans les deux cas, même si chacune de ces oeuvres est résolument âpre et ne laisse pratiquement aucune place au moindre attendrissement, et pour cause. Ton analyse est excellente et parfaitement étayée, même si je serais sans doute moins catégorique que toi quant à la vision d'un Neil irrémédiablement "détruit", malgré le "disparaître" de la fin. Un garçon abîmé et irréparable, sans doute, mais il demeure tout de même en lui d'évidentes traces de sensibilité, une étincelle qu'il se refuse certes à choyer, mais qui est présente (relation à sa mère, ou à Brian dans la scène finale). Mon moment préféré dans ce film est sans doute une scène très secondaire : la rencontre avec l'homme atteint du SIDA, à New-York ; déchirante, digne, osée et pudique à la fois.
Merci pour ce commentaire et ravi que l'analyse t'ait plu :) Bien sûr, la vision d'un Neil "détruit" n'est dans tous les cas qu'hypothétique car le personnage reste fictif, et tu as raison, la fin laisse entrevoir un peu d'espoir. Quant à la scène du SIDA, je ne pense pas qu'elle soit secondaire car elle dure quand même quelques minutes et elle est visuellement très forte. En plus, le film sort en 2004 donc à peine dix ans après les nombreux décès imputés au VIH (plus tous les autres des années 80...) donc je pense que beaucoup de personnes ont été touchées par cette scène car beaucoup ont vu des amis mourir de ça...
J'ai lu le livre dans la foulée du film que j'avais vu à sa sortie en France (en 2005, je crois) ; très intéressant et touchant dans les deux cas, même si chacune de ces oeuvres est résolument âpre et ne laisse pratiquement aucune place au moindre attendrissement, et pour cause. Ton analyse est excellente et parfaitement étayée, même si je serais sans doute moins catégorique que toi quant à la vision d'un Neil irrémédiablement "détruit", malgré le "disparaître" de la fin. Un garçon abîmé et irréparable, sans doute, mais il demeure tout de même en lui d'évidentes traces de sensibilité, une étincelle qu'il se refuse certes à choyer, mais qui est présente (relation à sa mère, ou à Brian dans la scène finale). Mon moment préféré dans ce film est sans doute une scène très secondaire : la rencontre avec l'homme atteint du SIDA, à New-York ; déchirante, digne, osée et pudique à la fois.
Merci pour ce commentaire et ravi que l'analyse t'ait plu :) Bien sûr, la vision d'un Neil "détruit" n'est dans tous les cas qu'hypothétique car le personnage reste fictif, et tu as raison, la fin laisse entrevoir un peu d'espoir. Quant à la scène du SIDA, je ne pense pas qu'elle soit secondaire car elle dure quand même quelques minutes et elle est visuellement très forte. En plus, le film sort en 2004 donc à peine dix ans après les nombreux décès imputés au VIH (plus tous les autres des années 80...) donc je pense que beaucoup de personnes ont été touchées par cette scène car beaucoup ont vu des amis mourir de ça...