ça ne veut rien dire "l'abolition totale". Il n'y a aucune raison d'abolir ce droit concernant les personnes qui peuvent subir une atteinte à la dignité. Quant au reste, ma foi ça me va dans l'idée.
Sur les groupes FB, on trouve des dizaines de vieux voyeurs prenant en photo (à leur insu) des gens isolés et reconnaissables dans la rue (SDF, femmes, voire même des enfants), alors que c'est aucunement artistique, et que c'est très souvent dégradant... En fait, il est très rare que ce soit sain, donc oui, il faut que la loi soit appliquée, strictement et sévèrement.
@@K47CB au contraire, il faudrait une interdiction totale de pouvoir photographier autrui dans la rue. C'est en plus en général du voyeurisme, voire pire. Il faut une abolition des droits d'auteur dans les lieux publics surtout, qu'ils soient obligés de demander l'accord au préalable
Je ne prends que très rarement le temps de commenter sur UA-cam, et j'arrive presque qu'un an après la sortie de ces vidéos, mais merci ! C'est à la fois clair, concis et agréable à regarder ! Hâte d'avoir d'autres retours de ce genre !
J'ai mis longtemps à trouver le temps pour pouvoir regarder cette vidéo, et j'ai vraiment bien fait de la laisser ouverte sur mon navigateur pendant 2 semaines car j'ai enfin pu la regarder et c'est super intéressant ! Je trouve ça ultra cool ces vidéos "éducatives" sur les législations qui dictent ce que l'on peut faire ou pas et dans quelles conditions pour bosser dans la photo / vidéo / graphisme ! Bref encore une super vidéo, merci à toi et Simon Mintz pour sa nouvelle intervention en vidéo, et vivement la prochaine !
Quand l'avocat ignore la jurisprudence Fançois Marie Banier pour son livre sur les bancs publics parisiens, amené au tribunal par une bourgeoise photographiée seule sur un banc, considerant qu'il est porté atteinte à son image dans le livre au vu des photos de SDF voisines. RELAXE
Sauf erreur, c'est le cas de la création artistique cité en exception à 5:27. Mais je suis d'accord que le format de la vidéo prête à confusion. Elle compte un peu trop sur le fait que les spectateurs ne s'arrêteront pas au court chapitre qui les intéresse et iront regarder plus loin dans les "exceptions".
J’aimerais savoir si on utilise mes vidéos ou il y que moi mais ma tête est flouter à un but de vendre quelque chose est ce que le droit à l’image est applicable ?
Top vidéo, j'ai une question concernant sur la société que je vais créer avec un associé. Il me demande à être mannequin pour les produits qu'on va commercialiser. Ai-je le droit de refuser et/ou demander une compensation pour mon image ? Merci à tous !
Et ça c’est quoi:” Considérant que le droit à l’image doit céder devant la liberté d’expression chaque fois que l’exercice du premier aurait pour effet de faire arbitrairement obstacle à la liberté de recevoir ou de communiquer des idées qui s’expriment spécialement dans le travail d’un artiste, sauf dans le cas d’une publication contraire à la dignité de la personne ou revêtant pour elle des conséquences d’une particulière gravité ; Cour D’appel, Paris 2008
J'ai été approché par des producteurs qui me disaient que j'ai le profil d'un acteur. Ils m'ont proposé un rôle et je leur ai dit que si jamais le résultat de ma performance me plaisait ça pourrait aller, au cas contraire je laisserai tomber. On a tourné le sketch, et il n'y pas eu de signature de contrat. 3 semaines plus tard ils ont publié le sketch sur Facebook. Et au final le résultat ne me plaît pas ! Je leur demande de supprimer mais ils refusent. J'essaie de régler les choses en douceur et à l'amiable mais sans succès. Est-ce que dans ce cas de figure je peux faire valoir mon droit à l'image s'il vous plaît ?
On peut faire des photos et les publier si on reste dans un plan d'ensemble, et en instantané. Si on veut faire un portrait ou en pied de quelqu'un, il faut lui demander son accord, et si vous voyez le c dans un rond, cela veut dire le droit à l'image, et qu'on peut vous demander quelques finances pour vos photos, ce n'est pas toujours le cas heureusement. Pour ceux qui font des photos de rues, faire très attention et bien choisir ses sujets sous peine de vous retrouver et qu'on vous demande des explications dans une gendarmerie. Dans certains pays, pour avoir fait des photos style D o i s n e a u, le sujet de la vidéo, peut aller très loin. sans le consentement du sujet.
Alors déjà, parler des autres pays, ça n'a pas de sens, ce qui est dit ici est valable pour la France. Chaque pays à ses règles, et on va donc trouver 1000 exceptions. Ensuite NON, dans une démarche artistique, même pour un portrait, il n'y a pas d'accord à demander. En plus c'est bien expliqué dans la vidéo, si vous prenez la peine de regarder entièrement et pas juste certains passages.
En fait, si on s'intéresse et qu'on est dans les respect en général (question cognitive d'éducation), la loi est parfaitement rédigée et d'une logique indiscutable, sur la base de la charte des droits et devoirs (fondamentaux) des citoyens. Les vrais soucis sont le non respect des lois, et la non application des peines. Ce laxisme est le fléau du milieu photo. L'inaction judiciaire face aux abus de certains tue l'Art et la Culture. Comme dit l'avocat, c'est du bon sens. Dans tous les cas. Le seul flou juridique est la question des collaborations (shooting gratuit) par les pro avec des personnes amatrices. Car c'est très souvent diffusé donc faisant la promo du pro, gratuitement... Alors que justement les modèles doivent être sous contrat de travail. Point ultra violé par 66% du milieu, honteusement. Et ça donne du travail dissimulé, de la fraude commerciale, de la concurrence déloyale (le pire du pire), sans oublier l'incitation à ces infractions, le racolage, l'escorting, etc etc. Bref, rien n'est respecté, donc vidéo rappellant les obligations, mais bcp trop abusent. PS : nickel le setup lumière !
Merci pour votre commentaire ! En ce qui concerne les collaborations, je ne trouve pas qu'il y ait de vide juridique. Les modèles cèdent leur droit à l'image gratuitement en échange d'une cession de droit gratuite de la part du photographe. Les deux parties peuvent diffuser les photos et faire leur promo, ça me semble être un échange équitable.
@@PUShAUNE le souci est que le pro dans ce cas aura utilisé des photo issues d'une collaboration pour faire sa promo, au lieu de passer par un mannequin d'agence, donc d'avoir payé pour cela. C'est le point épineux qui se situe entre le commercial et la passion, depuis que le métier existe. Car on sait qu'une boutique doit payer sa pub et donc les intervenants qui lui auront permis d'évoluer commercialement. C'est normalement pareil pour un photographe pro. Et le donnant-donnant est relatif. Le fait que des collab (sans notion d'argent) puissent être faites entre pro et amateurs pose cette question. Ce serait bien de demander à l'avocat, car c'est le vrai point de conjoncture possiblement délictuel, le reste étant clair et défini par la loi.
C'est dommage d'avoir chapitré en optant pour un format question/réponse au lieu de laisser le juriste faire son exposé. Il y a un gros risque que les viewers s'arrêtent à une question (notamment celle du début sur la prise de vue en espace public) et ne cherchent pas à aller plus loin, alors que les X chapitres suivants sont des exceptions ultra courantes à cette réponse trop catégorique, ou des précisions cruciales (prise de vue vs diffusion). Sur le fond, présenter le problème sous la forme d'une série "d'exceptions" à une règle stricte plutôt que de différents droits qui peuvent rentrer en conflit est une vision discutable. Il aurait aussi été bon d'expliquer la genèse et la réelle nature juridique du concept de droit à l'image qui est trop souvent utilisé comme un totem d'immunité pour justifier tout et n'importe quoi. Vidéo très complète néanmoins.
Absolument faux ça. Effectivement si tu prends le vendeur de savates du coin comme un juriste, tu vas avoir des sons de cloches différents. Mais des vrais, ceux qui sont spécialisés dans ce domaine, et qui ont un diplôme, ils disent tous pareil.
Pour l'abolition totale du droit à l'image dans les lieux publics !
ça ne veut rien dire "l'abolition totale". Il n'y a aucune raison d'abolir ce droit concernant les personnes qui peuvent subir une atteinte à la dignité. Quant au reste, ma foi ça me va dans l'idée.
Sur les groupes FB, on trouve des dizaines de vieux voyeurs prenant en photo (à leur insu) des gens isolés et reconnaissables dans la rue (SDF, femmes, voire même des enfants), alors que c'est aucunement artistique, et que c'est très souvent dégradant...
En fait, il est très rare que ce soit sain, donc oui, il faut que la loi soit appliquée, strictement et sévèrement.
@@K47CB au contraire, il faudrait une interdiction totale de pouvoir photographier autrui dans la rue. C'est en plus en général du voyeurisme, voire pire.
Il faut une abolition des droits d'auteur dans les lieux publics surtout, qu'ils soient obligés de demander l'accord au préalable
Je ne prends que très rarement le temps de commenter sur UA-cam, et j'arrive presque qu'un an après la sortie de ces vidéos, mais merci ! C'est à la fois clair, concis et agréable à regarder ! Hâte d'avoir d'autres retours de ce genre !
Merci beaucoup :)
Clair, concis, précis, en un mot : merci !!!
J'ai mis longtemps à trouver le temps pour pouvoir regarder cette vidéo, et j'ai vraiment bien fait de la laisser ouverte sur mon navigateur pendant 2 semaines car j'ai enfin pu la regarder et c'est super intéressant !
Je trouve ça ultra cool ces vidéos "éducatives" sur les législations qui dictent ce que l'on peut faire ou pas et dans quelles conditions pour bosser dans la photo / vidéo / graphisme !
Bref encore une super vidéo, merci à toi et Simon Mintz pour sa nouvelle intervention en vidéo, et vivement la prochaine !
Merci Yann, ça motive ces commentaires !
On est en train de bosser sur la prochaine :)
Quand l'avocat ignore la jurisprudence Fançois Marie Banier pour son livre sur les bancs publics parisiens, amené au tribunal par une bourgeoise photographiée seule sur un banc, considerant qu'il est porté atteinte à son image dans le livre au vu des photos de SDF voisines. RELAXE
Sauf erreur, c'est le cas de la création artistique cité en exception à 5:27. Mais je suis d'accord que le format de la vidéo prête à confusion. Elle compte un peu trop sur le fait que les spectateurs ne s'arrêteront pas au court chapitre qui les intéresse et iront regarder plus loin dans les "exceptions".
Très bonne vidéo, aussi bien niveau information que qualité d'éclairage. Si tu as d'autre version du setup lumière montre on verra bien.
J’aimerais savoir si on utilise mes vidéos ou il y que moi mais ma tête est flouter à un but de vendre quelque chose est ce que le droit à l’image est applicable ?
Sauf erreur de ma part, il faut être reconnaissable pour faire valoir un droit à l'image.
À voir si on vous reconnait, même la tête floutée.
Très professionnel Merci
Merci à vous !
Top vidéo, j'ai une question concernant sur la société que je vais créer avec un associé. Il me demande à être mannequin pour les produits qu'on va commercialiser. Ai-je le droit de refuser et/ou demander une compensation pour mon image ? Merci à tous !
Et ça c’est quoi:” Considérant que le droit à l’image doit céder devant la liberté d’expression chaque fois que l’exercice du premier aurait pour effet de faire arbitrairement obstacle à la liberté de recevoir ou de communiquer des idées qui s’expriment spécialement dans le travail d’un artiste, sauf dans le cas d’une publication contraire à la dignité de la personne ou revêtant pour elle des conséquences d’une particulière gravité ;
Cour D’appel, Paris 2008
Super contenu, très intéressant et pointu ! GG :)
Merci !
Ca serait bien que les modèles puissent être en auto ets, ça serait tellement plus simple !
Ça simplifierait pas mal les choses oui !
J'ai été approché par des producteurs qui me disaient que j'ai le profil d'un acteur. Ils m'ont proposé un rôle et je leur ai dit que si jamais le résultat de ma performance me plaisait ça pourrait aller, au cas contraire je laisserai tomber. On a tourné le sketch, et il n'y pas eu de signature de contrat. 3 semaines plus tard ils ont publié le sketch sur Facebook. Et au final le résultat ne me plaît pas ! Je leur demande de supprimer mais ils refusent. J'essaie de régler les choses en douceur et à l'amiable mais sans succès. Est-ce que dans ce cas de figure je peux faire valoir mon droit à l'image s'il vous plaît ?
On peut faire des photos et les publier si on reste dans un plan d'ensemble, et en instantané. Si on veut faire un portrait ou en pied de quelqu'un, il faut lui demander son accord, et si vous voyez le c dans un rond, cela veut dire le droit à l'image, et qu'on peut vous demander quelques finances pour vos photos, ce n'est pas toujours le cas heureusement. Pour ceux qui font des photos de rues, faire très attention et bien choisir ses sujets sous peine de vous retrouver et qu'on vous demande des explications dans une gendarmerie.
Dans certains pays, pour avoir fait des photos style D o i s n e a u, le sujet de la vidéo, peut aller très loin. sans le consentement du sujet.
Alors déjà, parler des autres pays, ça n'a pas de sens, ce qui est dit ici est valable pour la France. Chaque pays à ses règles, et on va donc trouver 1000 exceptions. Ensuite NON, dans une démarche artistique, même pour un portrait, il n'y a pas d'accord à demander. En plus c'est bien expliqué dans la vidéo, si vous prenez la peine de regarder entièrement et pas juste certains passages.
En fait, si on s'intéresse et qu'on est dans les respect en général (question cognitive d'éducation), la loi est parfaitement rédigée et d'une logique indiscutable, sur la base de la charte des droits et devoirs (fondamentaux) des citoyens. Les vrais soucis sont le non respect des lois, et la non application des peines. Ce laxisme est le fléau du milieu photo. L'inaction judiciaire face aux abus de certains tue l'Art et la Culture.
Comme dit l'avocat, c'est du bon sens. Dans tous les cas.
Le seul flou juridique est la question des collaborations (shooting gratuit) par les pro avec des personnes amatrices. Car c'est très souvent diffusé donc faisant la promo du pro, gratuitement... Alors que justement les modèles doivent être sous contrat de travail. Point ultra violé par 66% du milieu, honteusement. Et ça donne du travail dissimulé, de la fraude commerciale, de la concurrence déloyale (le pire du pire), sans oublier l'incitation à ces infractions, le racolage, l'escorting, etc etc.
Bref, rien n'est respecté, donc vidéo rappellant les obligations, mais bcp trop abusent.
PS : nickel le setup lumière !
Merci pour votre commentaire !
En ce qui concerne les collaborations, je ne trouve pas qu'il y ait de vide juridique.
Les modèles cèdent leur droit à l'image gratuitement en échange d'une cession de droit gratuite de la part du photographe. Les deux parties peuvent diffuser les photos et faire leur promo, ça me semble être un échange équitable.
@@PUShAUNE le souci est que le pro dans ce cas aura utilisé des photo issues d'une collaboration pour faire sa promo, au lieu de passer par un mannequin d'agence, donc d'avoir payé pour cela.
C'est le point épineux qui se situe entre le commercial et la passion, depuis que le métier existe. Car on sait qu'une boutique doit payer sa pub et donc les intervenants qui lui auront permis d'évoluer commercialement. C'est normalement pareil pour un photographe pro. Et le donnant-donnant est relatif.
Le fait que des collab (sans notion d'argent) puissent être faites entre pro et amateurs pose cette question. Ce serait bien de demander à l'avocat, car c'est le vrai point de conjoncture possiblement délictuel, le reste étant clair et défini par la loi.
C'est dommage d'avoir chapitré en optant pour un format question/réponse au lieu de laisser le juriste faire son exposé. Il y a un gros risque que les viewers s'arrêtent à une question (notamment celle du début sur la prise de vue en espace public) et ne cherchent pas à aller plus loin, alors que les X chapitres suivants sont des exceptions ultra courantes à cette réponse trop catégorique, ou des précisions cruciales (prise de vue vs diffusion).
Sur le fond, présenter le problème sous la forme d'une série "d'exceptions" à une règle stricte plutôt que de différents droits qui peuvent rentrer en conflit est une vision discutable.
Il aurait aussi été bon d'expliquer la genèse et la réelle nature juridique du concept de droit à l'image qui est trop souvent utilisé comme un totem d'immunité pour justifier tout et n'importe quoi. Vidéo très complète néanmoins.
Merci pour votre retour !
Je note pour la prochaine qu'on fera ensemble :)
Chaque juriste dit une chose
Absolument faux ça. Effectivement si tu prends le vendeur de savates du coin comme un juriste, tu vas avoir des sons de cloches différents. Mais des vrais, ceux qui sont spécialisés dans ce domaine, et qui ont un diplôme, ils disent tous pareil.
Jugement 07/10198, 5 novembre 2008
Si la personne entend des rumeurs sans voir des preuves qu'est-ce qu'elle doit faire
Laisser les rumeurs jazzer... les on dit il ne faut jamais en tenir compte