Merci, c'est toujours un plaisir de pouvoir assister à vos cours, pour des gens comme moi, toujours curieux d'en apprendre plus. Et je pense avoir enfin compris le principe d'équivalence.
petit aparté : Le coup du vélo de nuit où dans les deux cas " lorsque la bobine est fixe et l'aimant est se déplace", " lorsque l'aimant est fixe et la bobine se déplace" cela induit un courant électrique, par la même occasion ça montre par l'expérience qu'un corps immobile (par rapport au vélo) est en fait en mouvement par rapport à un corps en déplacement (par rapport au vélo)
Bonjour professeur. Je continue ma "balade", toujours avec le même plaisir et la même attention. Je termine l'épisode 4 (plus passionnant qu'une série "Netflix" 😊) Je suis admiratif de votre désir de transmettre. On le remarque pendant vos cours, mais aussi par le fait que vous publiiez vos vidéos et le fait aussi que vous preniez de votre temps précieux pour lire et répondre aux questions et commentaires, parfois long (comme le mien par exemple 😅). Je réagis au passage relatif à la lumière qui traverse un ascenseur en chute libre. Conclusion : la lumière est "déviée" de sorte que son point d'entrée dans l'ascenseur est à la même hauteur que son point de sortie (par rapport au plancher de l'ascenseur). Mais pour se coupler au champ gravitationnel, il faut une masse, il me semble. Donc, cela veut-il dire que la lumière , qui est une onde électromagnétique, a une masse ? Merci d'avance pour votre réponse si le temps vous le permet. Si pas, je comprendrai. Amicalement.
Bonjour. Eh bien, justement, le fait que la lumière doive être déviée dans le champ de pesanteur témoigne du fait que c'est la géométrie de l'espace-temps qui est modifiée. Les photons sont de masse nulle, mais ils se propagent en ligne droite dans l'espace-temps, ce qui conduit, du fait de la courbure associée au champ de gravitation, à une déflexion. Cela répond-il à votre question ?
@@EtienneParizot Je pense avoir compris. En fait, le gravitation n'agit pas sur les masses, mais sur la géométrie de l'espace - temps, à laquelle même la lumière est soumise. En fait, pour être "couplé" au champ gravitationnel, il ne faut pas forcément avoir une masse, il suffit d' "être". C'est ça ? Merci pour votre réponse. Difficile de se défaire de l'idée que la masse n'a rien à voir avec la gravitation... Mais je crois avoir saisi.
@@ΜαηιBonsoir. Oui, c'est bien cela, mais attention tout de même : il est faux de dire que la masse n'a rien à voir avec la gravitation, car la masse (et plus généralement l'énergie - et même, plus généralement encore, le tenseur énergie impulsion) est bien ce qui induit la géométrie de l'espace (ou son évolution). En revanche, l'espace-temps étant déformé, alors oui, tout corps évolue dans la géométrie particulière qui est la sienne, quelle que soit sa masse.
Bonjour Doc. J'ai une (deux en fait) question : vous dites que la relativité générale est une théorie de l'espace/temps et comment il est influencé par les masses. N'y a t'il pas aussi une théorie parallèle qui dirait comment il est influencé par les charges ( ou les courants) (1) ou comment il est influencé par les accélérations (2) ? Merci d'avance pour votre réponse (si vous avez le temps)
Bonjour. La différence essentielle entre la gravitation et l'électromagnétisme, de ce point de vue, est la gravitation est universelle : elle s'applique à tous les corps, et conduit pour tous les corps à la même accélération ("principe d'équivalence"). Dans le cas de l'électromagnétisme, si les charges influencent l'espace-temps, tous les corps (chargés ou non, avec une charge petite ou grande, positive ou négative) devraient en subir identiquement les effets. Il est donc clair qu'on ne peut pas procéder de manière analogue avec la force électrique ou magnétique. Il y a vraiment quelque chose de spécial avec la gravitation. Cependant, après la découverte de la Relativité générale, il y eu bien sûr de nombreuses tentatives pour formuler une théorie de l'électromagnétisme en termes géométriques. Mais aucune n'a abouti.
Bonjour Étienne, il y a une chose que je ne comprends pas sur le Big Bang : on voit les photons du fond diffus, partis a la vitesse de la lumière 380 000 ans apres le Big Bang. Comment peut on encore les voir ? Quand vous parlerez de cosmologie, avez vous prévu d'en parler ? J'imagine que c'est lié a l'inflation ? Un immense merci pour ces cours passionnants !
Bonjour. Oui, en effet, je parlerai de cette question lorsque nous aborderons la cosmologie. Mais en un mot, non, ce n'est pas lié à l'inflation. C'est simplement que la lumière émise à cette époque et que nous observons aujourd'hui a été émise depuis une source très lointaine, justement à une distance telle que cette lumière nous parviens maintenant. Dans un an, nous verrons la lumière provenant d'une autre source, encore un peu plus loin, qui nous parviendra à ce moment-là. Etc.
@@EtienneCorbetJ'en dirai davantage dans une prochaine séance, mais je souligne pour l'instant que la notion de taille de l'univers peut entraîner des contresens. Il est possible que l'univers soit infini (nous ne le savons pas), et si c'est le cas, alors il l'a toujours été (donc en particulier, il l'était à t = 380 000 ans). Mais il y a une autre notion, c'est celle d'univers observable. À t = 380 000 ans, la région de l'univers observable depuis un lieu donné, c'est-à-dire ayant pu avoir une incidence quelconque sur ce lieu, est réduit aux régions depuis lesquelles il aura été possible d'atteindre ce lieu en 380 000 ans. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y avait rien au-delà. Et de fait, "l'année suivante", à t = 380 001 ans, l'univers observable était un peu plus grand, car des informations provenant d'un peu plus loin, qui n'auraient pas eu le temps d'arriver l'année précédente, auront désormais pu le faire, etc. Quoi qu'il en soit, les photons que nous recevons aujourd'hui proviennent de lieux qui, à l'époque (et pour ainsi dire par définition), n'étaient pas du tout visibles de là où nous sommes maintenant.
@@EtienneParizot merci beaucoup, c'est vraiment sympathique d'avoir pris le temps de faire une réponse détaillée comme celle là et qui m'éclaire beaucoup ! Ça fait longtemps que je me pose cette question sans parvenir à trouver de réponse ! J'ai pourtant écouté un grand nombre de conférences sur le sujet !
Bonsoir, merci pour ce cours. J'ai une question sur la production des champs E et B. Si je prends le cas de E, je considère des charges statiques, elles vont donc produire un champ E1; est-ce que si je mets ces "mêmes" charges sont en mouvement alors le champ E1 n'a plus de source et alors "disparait" ?
Bonsoir. C'est une bonne question. Et la réponse est non. Lorsque les charges sont en mouvement, elles n'en sont pas moins présentes là où elles sont, et il en résulte certes un champ magnétique, mais aussi un champ électrique, même si celui-ci n'est alors pas un champ dit électrostatique, puisqu'il évolue dans le temps.
Merci pour votre réponse, donc si je considère le même conducteur traversé par un courant électrique continu et que je "m'arrange" pour que la quantité de charge par unité de volume soit la même que pour la situation statique, y aura-t-il le même champ E1 et apparaîtra-t-il un champ B1 ?
@@julesjoulaud3889Bonjour. Ce qui complique la situation, c'est que la valeur, la direction et la répartition du champ électromagnétique dans l'espace ne dépend pas uniquement de la configuration des charges et des courants à un instant donné, mais à leur variation temporelle et à leurs configurations passées (sachant qu'une modification de la configuration des charges conduit à un ajustement des champs par l'intermédiaires d'ondes électromagnétiques…). Ainsi, il faudrait préciser davantage la configuration que vous considérez et son histoire. Je crois deviner que vous avez en tête un simple circuit électrique (disons alimenté par une pile) où un courant continu est établi depuis suffisamment longtemps pour que tous les ajustements locaux aient déjà eu lieu. Dans ce cas, j'attire votre attention sur le fait que la densité de charge est nulle en tout point du circuit. ;-) La densité d'électrons est partout la même que la densité de protons (sauf vraiment très localement à l'échelle atomique, mais les effets s'annulent à plus grande échelle), et s'il est vrai qu'il y a un courant d'électrons, il est caractérisé par le fait qu'un électron se déplaçant dans une certaine direction est simplement remplacé par un autre arrivant de la direction opposée. Ainsi, le champ électrique créé sera nul : seul le champ magnétique sera non nul.
Bonjour Est-il juste de dire que physiquement : "dans l'espace-temps, tous les corps vont à la vitesse de la lumière tout le temps" ? En tout cas, c'est l'intuition que j'ai en vous écoutant présenter le principe d'équivalence. Amicalement.
Bonjour. Oui, si l'on entend par là que la (pseudo)norme au carré du quadrivecteur vitesse (le vecteur vitesse d'un corps dans l'espace-temps) est toujours égale à c^2 (ou à son opposé suivant la convention choisie pour la métrique), alors c'est bien le cas, en effet.
@@EtienneParizot Merci. A chacune de vos réponses j'apprends plus. Ce qui me donne envie de pousser plus loin. J'ai le même effet qu'en lisant Rimbaud.
Bonjour M.Parisot. Voici une tentative d'expérience de ma pensée: J'ai bien compris que la Terre déforme le "tissus" de l'espace temps et les corps tombent continuellement dans l'espace temps (principe d'equivalence), mais ,par exemple, si nous chutons dans le champ gravitationnel de la Terre et si nous imaginons avoir le pouvoir de passer à travers la Terre, ou tombons nous une fois arrivé à son centre ? Merci.
@@menagermathieu3626 Bonjour Mathieu, En supposant que que dans votre expérience de pensée vous n'ayez aucune de masse, alors vous feriez pareil à un neutrino. Vous traverseriez la planète Terre et continueriez votre voyage dans l'espace-temps.. Mais, attendons la réponse du prof. Bien cordialement.
@@menagermathieu3626 Bonjour, Supposant que vous n'ayez aucune masse alors vous feriez comme un neutrino, vous traverseriez la planète Terre et poursuivriez votre périple dans l'espace-temps. Mais attendons voir la réponse du prof. Bien cordialement.
Merci, c'est toujours un plaisir de pouvoir assister à vos cours, pour des gens comme moi, toujours curieux d'en apprendre plus. Et je pense avoir enfin compris le principe d'équivalence.
Grand Merci Professeur pour le sens physique des lois de Maxwell.
petit aparté : Le coup du vélo de nuit où dans les deux cas " lorsque la bobine est fixe et l'aimant est se déplace", " lorsque l'aimant est fixe et la bobine se déplace" cela induit un courant électrique, par la même occasion ça montre par l'expérience qu'un corps immobile (par rapport au vélo) est en fait en mouvement par rapport à un corps en déplacement (par rapport au vélo)
Bonjour professeur. Je continue ma "balade", toujours avec le même plaisir et la même attention. Je termine l'épisode 4 (plus passionnant qu'une série "Netflix" 😊)
Je suis admiratif de votre désir de transmettre. On le remarque pendant vos cours, mais aussi par le fait que vous publiiez vos vidéos et le fait aussi que vous preniez de votre temps précieux pour lire et répondre aux questions et commentaires, parfois long (comme le mien par exemple 😅).
Je réagis au passage relatif à la lumière qui traverse un ascenseur en chute libre.
Conclusion : la lumière est "déviée" de sorte que son point d'entrée dans l'ascenseur est à la même hauteur que son point de sortie (par rapport au plancher de l'ascenseur).
Mais pour se coupler au champ gravitationnel, il faut une masse, il me semble.
Donc, cela veut-il dire que la lumière , qui est une onde électromagnétique, a une masse ?
Merci d'avance pour votre réponse si le temps vous le permet. Si pas, je comprendrai.
Amicalement.
Bonjour. Eh bien, justement, le fait que la lumière doive être déviée dans le champ de pesanteur témoigne du fait que c'est la géométrie de l'espace-temps qui est modifiée. Les photons sont de masse nulle, mais ils se propagent en ligne droite dans l'espace-temps, ce qui conduit, du fait de la courbure associée au champ de gravitation, à une déflexion. Cela répond-il à votre question ?
@@EtienneParizot Je pense avoir compris. En fait, le gravitation n'agit pas sur les masses, mais sur la géométrie de l'espace - temps, à laquelle même la lumière est soumise. En fait, pour être "couplé" au champ gravitationnel, il ne faut pas forcément avoir une masse, il suffit d' "être". C'est ça ?
Merci pour votre réponse. Difficile de se défaire de l'idée que la masse n'a rien à voir avec la gravitation... Mais je crois avoir saisi.
@@ΜαηιBonsoir. Oui, c'est bien cela, mais attention tout de même : il est faux de dire que la masse n'a rien à voir avec la gravitation, car la masse (et plus généralement l'énergie - et même, plus généralement encore, le tenseur énergie impulsion) est bien ce qui induit la géométrie de l'espace (ou son évolution). En revanche, l'espace-temps étant déformé, alors oui, tout corps évolue dans la géométrie particulière qui est la sienne, quelle que soit sa masse.
Peut-on dire que toute chose est un représentant du mouvement de l'univers et qu'en ça chaque corps est immobile par rapport à l'univers entier ?
Bonjour Doc. J'ai une (deux en fait) question : vous dites que la relativité générale est une théorie de l'espace/temps et comment il est influencé par les masses. N'y a t'il pas aussi une théorie parallèle qui dirait comment il est influencé par les charges ( ou les courants) (1) ou comment il est influencé par les accélérations (2) ? Merci d'avance pour votre réponse (si vous avez le temps)
Bonjour. La différence essentielle entre la gravitation et l'électromagnétisme, de ce point de vue, est la gravitation est universelle : elle s'applique à tous les corps, et conduit pour tous les corps à la même accélération ("principe d'équivalence"). Dans le cas de l'électromagnétisme, si les charges influencent l'espace-temps, tous les corps (chargés ou non, avec une charge petite ou grande, positive ou négative) devraient en subir identiquement les effets. Il est donc clair qu'on ne peut pas procéder de manière analogue avec la force électrique ou magnétique. Il y a vraiment quelque chose de spécial avec la gravitation. Cependant, après la découverte de la Relativité générale, il y eu bien sûr de nombreuses tentatives pour formuler une théorie de l'électromagnétisme en termes géométriques. Mais aucune n'a abouti.
Bonjour Étienne, il y a une chose que je ne comprends pas sur le Big Bang : on voit les photons du fond diffus, partis a la vitesse de la lumière 380 000 ans apres le Big Bang. Comment peut on encore les voir ? Quand vous parlerez de cosmologie, avez vous prévu d'en parler ? J'imagine que c'est lié a l'inflation ?
Un immense merci pour ces cours passionnants !
Bonjour. Oui, en effet, je parlerai de cette question lorsque nous aborderons la cosmologie. Mais en un mot, non, ce n'est pas lié à l'inflation. C'est simplement que la lumière émise à cette époque et que nous observons aujourd'hui a été émise depuis une source très lointaine, justement à une distance telle que cette lumière nous parviens maintenant. Dans un an, nous verrons la lumière provenant d'une autre source, encore un peu plus loin, qui nous parviendra à ce moment-là. Etc.
@@EtienneParizot merci ! Donc dois-je en conclure qu'au moment du découplage, l'univers était déjà gigantesque ?
@@EtienneCorbetJ'en dirai davantage dans une prochaine séance, mais je souligne pour l'instant que la notion de taille de l'univers peut entraîner des contresens. Il est possible que l'univers soit infini (nous ne le savons pas), et si c'est le cas, alors il l'a toujours été (donc en particulier, il l'était à t = 380 000 ans). Mais il y a une autre notion, c'est celle d'univers observable. À t = 380 000 ans, la région de l'univers observable depuis un lieu donné, c'est-à-dire ayant pu avoir une incidence quelconque sur ce lieu, est réduit aux régions depuis lesquelles il aura été possible d'atteindre ce lieu en 380 000 ans. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y avait rien au-delà. Et de fait, "l'année suivante", à t = 380 001 ans, l'univers observable était un peu plus grand, car des informations provenant d'un peu plus loin, qui n'auraient pas eu le temps d'arriver l'année précédente, auront désormais pu le faire, etc. Quoi qu'il en soit, les photons que nous recevons aujourd'hui proviennent de lieux qui, à l'époque (et pour ainsi dire par définition), n'étaient pas du tout visibles de là où nous sommes maintenant.
@@EtienneParizot merci beaucoup, c'est vraiment sympathique d'avoir pris le temps de faire une réponse détaillée comme celle là et qui m'éclaire beaucoup ! Ça fait longtemps que je me pose cette question sans parvenir à trouver de réponse ! J'ai pourtant écouté un grand nombre de conférences sur le sujet !
Bonsoir, merci pour ce cours. J'ai une question sur la production des champs E et B. Si je prends le cas de E, je considère des charges statiques, elles vont donc produire un champ E1; est-ce que si je mets ces "mêmes" charges sont en mouvement alors le champ E1 n'a plus de source et alors "disparait" ?
Bonsoir. C'est une bonne question. Et la réponse est non. Lorsque les charges sont en mouvement, elles n'en sont pas moins présentes là où elles sont, et il en résulte certes un champ magnétique, mais aussi un champ électrique, même si celui-ci n'est alors pas un champ dit électrostatique, puisqu'il évolue dans le temps.
Merci pour votre réponse, donc si je considère le même conducteur traversé par un courant électrique continu et que je "m'arrange" pour que la quantité de charge par unité de volume soit la même que pour la situation statique, y aura-t-il le même champ E1 et apparaîtra-t-il un champ B1 ?
@@julesjoulaud3889Bonjour. Ce qui complique la situation, c'est que la valeur, la direction et la répartition du champ électromagnétique dans l'espace ne dépend pas uniquement de la configuration des charges et des courants à un instant donné, mais à leur variation temporelle et à leurs configurations passées (sachant qu'une modification de la configuration des charges conduit à un ajustement des champs par l'intermédiaires d'ondes électromagnétiques…). Ainsi, il faudrait préciser davantage la configuration que vous considérez et son histoire. Je crois deviner que vous avez en tête un simple circuit électrique (disons alimenté par une pile) où un courant continu est établi depuis suffisamment longtemps pour que tous les ajustements locaux aient déjà eu lieu. Dans ce cas, j'attire votre attention sur le fait que la densité de charge est nulle en tout point du circuit. ;-) La densité d'électrons est partout la même que la densité de protons (sauf vraiment très localement à l'échelle atomique, mais les effets s'annulent à plus grande échelle), et s'il est vrai qu'il y a un courant d'électrons, il est caractérisé par le fait qu'un électron se déplaçant dans une certaine direction est simplement remplacé par un autre arrivant de la direction opposée. Ainsi, le champ électrique créé sera nul : seul le champ magnétique sera non nul.
Merci pour cette réponse, c'est exact mon analyse était trop simpliste et pas assez approfondi. @@EtienneParizot
Bonjour
Est-il juste de dire que physiquement : "dans l'espace-temps, tous les corps vont à la vitesse de la lumière tout le temps" ?
En tout cas, c'est l'intuition que j'ai en vous écoutant présenter le principe d'équivalence.
Amicalement.
Bonjour. Oui, si l'on entend par là que la (pseudo)norme au carré du quadrivecteur vitesse (le vecteur vitesse d'un corps dans l'espace-temps) est toujours égale à c^2 (ou à son opposé suivant la convention choisie pour la métrique), alors c'est bien le cas, en effet.
@@EtienneParizot Merci. A chacune de vos réponses j'apprends plus. Ce qui me donne envie de pousser plus loin. J'ai le même effet qu'en lisant Rimbaud.
Bonjour M.Parisot. Voici une tentative d'expérience de ma pensée: J'ai bien compris que la Terre déforme le "tissus" de l'espace temps et les corps tombent continuellement dans l'espace temps (principe d'equivalence), mais ,par exemple, si nous chutons dans le champ gravitationnel de la Terre et si nous imaginons avoir le pouvoir de passer à travers la Terre, ou tombons nous une fois arrivé à son centre ? Merci.
@@menagermathieu3626 Bonjour Mathieu,
En supposant que que dans votre expérience de pensée vous n'ayez aucune de masse, alors vous feriez pareil à un neutrino. Vous traverseriez la planète Terre et continueriez votre voyage dans l'espace-temps..
Mais, attendons la réponse du prof.
Bien cordialement.
@@menagermathieu3626 Bonjour, Supposant que vous n'ayez aucune masse alors vous feriez comme un neutrino, vous traverseriez la planète Terre et poursuivriez votre périple dans l'espace-temps. Mais attendons voir la réponse du prof. Bien cordialement.