4/10 Thomas d'Aquin et la destruction de la métaphysique Hervé Pasqua Université Côte d'Azur-CRHI

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  • Опубліковано 8 вер 2024
  • Il suit de ce qui précède que l’être est pour la créature son premier bien. Il est bon d’être ! Il vaut mieux être, en effet, que ne pas être. Si le bien - comme l’un - était au-delà de l’être, il ne serait pas : rien ne serait bon. Mais, enseigne saint Thomas, l’être et le bien convertuntur, ils sont convertibles. Tout ce qui est est bon comme désirable du fait qu'il est : « Pour toute chose, c'est la même chose d'être et d'être bon » . L’être créé, quoique fini et contingent, est un bien, donc une bonne œuvre : l’œuvre créatrice de l’être même subsistant par soi (esse ipsum subsistens per se) qui est le bien souverain attirant tout à lui. Tel est le sens de la création ex nihilo, elle n’est pas in nihilo, en ce sens qu’elle consiste à poser dans l’être ce qui n’était pas pour le faire participer au bonheur d’exister en étant.

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