Ivan Illich : L’homme qui a libéré l’avenir - Jean Michel Djian

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  • Опубліковано 29 гру 2020
  • Nul doute que, en nos temps troublés, les idées d’Ivan Illich vont prendre un nouveau relief. Il y eut deux avertissements solennels en 1970 pour dévoiler cette course folle entraînant l’humanité vers le pire : le rapport Meadows sur la dégradation extérieure de la planète, et celui d’Ivan Illich dénonçant la dégradation intérieure de notre civilisation. J’avais, moi-même, dans les années 70, été frappé par sa manière toute nouvelle de transgresser les idées reçues sur l’école, l’hôpital, les transports, pour mieux nous prévenir de leurs contre-effets, lesquels me sont apparus de plus en plus avérés. Alors que la société industrielle et consumériste avait trouvé son rythme, il fallait en effet quelque audace pour prévenir des effets pervers de la croissance et du pillage de la planète.
    Jean-Michel Djian
    Jean-Michel Djian entame en 1985 une carrière de journaliste qui le conduit en 1992 au Monde puis en 1995 à la tête du Monde de l’Education et de la Culture en qualité de rédacteur en chef, titre qu’il quitte en janvier 2000 pour rentrer à Télérama. Parallèlement, à la demande de Laure Adler, il réalisera pour France Culture une série d’émissions intitulée « Territoires rebelles » consacrées aux itinéraires de personnalités artistiques. Depuis dix ans il collabore régulièrement comme éditorialiste à Ouest-France, chroniqueur à la Croix et grand reporter au Monde Magazine.
    Il est, depuis septembre 2011, rédacteur en chef à France Culture, chargé de la direction de la revue France Culture Papiers qu’il a créé. Sur cette même radio il produit avec Mazarine Pingeot « La part d’enfance ».
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КОМЕНТАРІ • 8

  • @JColas1
    @JColas1 3 роки тому +4

    Merci pour cette présentation. Illich a aussi critiqué la technologie dans le cadre de la contreproductivité: non seulement la taille génère une contreproductivité, mais certains outils génèrent "naturellement" cette contreproductivité.
    En cela un heureux complément, français, de cette critique est à trouver dans les analyses de Jacques Ellul sur la technologie. On trouve pas mal de vidéos d'Ellul sur UA-cam.
    Et je recommande à tous de visionner cette vidéo d'Illich, fort réjouissante:
    ua-cam.com/video/kAO7_9qACIs/v-deo.html

  • @DIXITOLOGIE
    @DIXITOLOGIE 2 роки тому +4

    Synthèse d'Une société sans école d'Ivan Illich : ua-cam.com/play/PLCTurttGHJ2qBESknsmwcb2Gejcm6atvp.html

  • @fadilazouaghi8346
    @fadilazouaghi8346 Рік тому

    Un homme et penseur du commun Ivan Illich ,paix à son àme

  • @fadilazouaghi8346
    @fadilazouaghi8346 Рік тому

    (Lire hors du commun)

  • @pasdidees9351
    @pasdidees9351 9 місяців тому

    "l'égalité des chance" Si vous connaissez franck lepage ...

  • @rvallinm
    @rvallinm Рік тому

    20'35'': Pourquoi "bizarrement"? No: explicablement, logiquement.

  • @maurerdavidji007
    @maurerdavidji007 Рік тому +1

    L'interviewer veut défendre l' Institution 😁donc au lieu de créer une réelle révolution l'autre qui n'a pas changé réellement son mode de vie en relation avec les constatations d'I.Illich : il faut sortir des diplômes, du consumérisme de la technologie qui utilise des techniques destructrices (donc non conviviale)non seulement de la Nature mais aussi des valeurs propre à l'Être humain

  • @rvallinm
    @rvallinm Рік тому +1

    23h23 : Non ; économiste et politologue, Leopold Kohr était un intellectuel et universitaire autrichien qui émigra aux États-Unis peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, et qui dans ses différents ouvrages défendit le principe de proportion, présent dans la nature et applicable aux sociétés humaines; principe selon lequel, transposé ou dépassé certaines limites ou seuils de croissance, chez les êtres vivants et dans leurs organisations un phénomène de contre-productivité est généré, qui empêche leur bon fonctionnement. Telle idée a été reprise par Illich, avec des dividendes très fructueux et évidents dans sa critique des sociétés modernes en tant que sociétés d'excès et concernant la nécessité impérieuse de critiquer diverses institutions, telles que la santé et l'éducation, qui d'origine noble , au fil du temps, involontairement ont est devenu corrompu. (Comme nous le savons, les hôpitaux et les universités étaient des institutions conçues et fondées par l'Église catholique). Dans son livre The Beakdown of Nations, Kohr applique l'idée de proportion à l'analyse des nations en termes de taille et de structure et de ce que cela génère en termes de succès ou d'échec de leur gestion. Kohr se considérait comme un anarchiste et ses idées ont nourri et nourrent les conceptions de la décentralisation, du développement communautaire et écologique, de l'autonomie... L'un des étudiants et disciples les plus distingués de Kohr fut l'économiste E. F. Schumacher, auteur, en effet, du célèbre livre Small is beatiful, texte élaboré à partir de la thèse centrale de son professeur. D'autre part, fait curieux, il convient de noter que la carrière d'économiste de Schumacher a été soutenue et promue par Keynes, qui s'a rendu compte de son talent, comme Kohr lui-même à l'époque... Du point de vue de la l'histoire généalogique des idées, l'impératif de faire valoir l'idée de proportion et de juste mesure remonte à celle de justice et de mesure chez les anciens Grecs, pour qui il ne pouvait y avoir de plus grande transgression que de s'engager dans le péché d'hybris ou d'excès dans rapport à l'ordre divin ; et, de même, le christianisme primitif, par rapport au plus grand des péchés, celui de l'orgueil. Merci, Monsieur Djian, par votre presentation.