Je trouve la remarque du professeur Falissard sur le fait de ne pas tout miser sur les neurosciences très pertinente. En effet développer des techniques de "psychiatrie conventionnelle" me semble tout aussi importante. J'ai par contre un reproche à faire contre les médecins, je trouve qu'ils n'impliquent pas suffisamment les patients dans la prise en charge de leur maladie et surtout de sa compréhension. Je m'explique, je souffre de schizophrénie distymique et j'ai eu trop souvent l'impression de n'être que spectateur de ma prise en charge. Les psychiatres ce contentant de m'écouter et de me donner des médicaments sans développer d'avantage et même sans nommer la maladie. Ce qui est terriblement frustrant et contre productif puisque le patient n'ayant véritablement conscience de la gravité de ses troubles risque de quitter le protocole de soins (les effets secondaire des neuroleptiques n'aidant pas). Hors c'est à partir du moment ou l'on ma expliqué en détail ma maladie, que mon état c'est clairement stabilisé. En effet j'arrive à percevoir mes symptômes et à être critique vis à vis d'eux. Par exemple j'arrive très facilement à distinguer le réel des hallucinations (je n'en ai que très rarement). J'ai également appris à ne pas écouter mes délires de persécution. Pour cela j'utilise des proches (amis et famille) de référence, quand je devient suspicieux vis à vis d'eux cela me déclenche des signaux d'alertes qui me font comprendre que je suis en crise. Et le simple fait d'en avoir conscience limite énormément les symptômes dans le temps et la durée. Idem pour mes phases de dépressions. Cet lucidité m'es également très utile lorsque j'ai un émoussement émotionnelle afin de ne pas me mettre en danger . Au final cela me permet d'avoir un traitement très léger (je ne prend qu'un neuroleptique par jour) et ma maladie est plutôt discrète (quand je dis que je suis malade les gens sont surpris).
Tout à fait d'accord avec cette vision des choses. D'ailleurs l'éducation thérapeutique a pour but de permettre aux patients de vivre avec leur maladie et de leur donner le pouvoir de maîtriser leur quotidien, comme ce que tu décris (bravo), mais cela nécessite un partenariat avec l'équipe de soin et donc beaucoup d'explications de la part des soignants. (même si bien sûr certains patients ne sont pas tout de suite en état de recevoir toutes les explications sur leur maladie, parfois il faut commencer un traitement avant).
Je suis totalement OK, beaucoup de psys, ne sont pas pour nosographier leurs patients, car des fois ils ne savent pas 😉, tout simplement, ou alors on a plusieurs troubles en même temps.. Néanmoins l éducation thérapeutique est importante, le fait de nommer au moins les troubles ou les symptômes permettent de mieux se comprendre, et de mieux se contrôler ou au contraire lâcher prise quand des problèmes nous arrivent..
c'est normal, c'est trop compliqué pour le patient j'avais exactement la meme remarque que vous, mais entre temps je me suis decouvert une passion pour la médecine (j'etait deja limite obsédé par la physique) et depuis, les docs me disent tout et on reflechit ensemble, les medecins sont plus stimulé quand ils travaillent sur ton cas, parceque qu'ils peuvent te parler de leurs théories ou t'apprendre des choses mais si tu fait pas cet effort de te raprocher de la médecine et de la psycho, le medecin il passera sa vie a t"expliquer desz choses qu'au final tu ne comprendras pas, c'est fatiguant pour lui attention, faut pas abuser de jargon ou se prendre pour un médecin, ils supportent pas ça, quand tu cherche a savoir quelque chose, soit humble
@@anysbougaa eh bien dsl mais certains psychiatres ont HORREUR que leurs patients aient qq connaissances que ce soit, et ça les emm... que le patient ait du savoir
Ce monsieur interviewé a l'air de vraiment savoir de quoi il parle et de s'intéresser à ce qu'il dit et à son travail, et ça fait du bien ! Car j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de gens qui font ce genre de métiers (médecin, psychiatre, médecin spécialisé,...etc) juste pour l'argent et ça me désespère... Donc merci de montrer des personnes passionnées et passionnantes !
Je trouve très intéressant les interviews de professionnels. Ça permet de voir comment les gens approchent différemment leur métier même avec une formation ou cadre identique. Je trouve juste maladroit de présenter les psychothérapies comme "ça fait du bien de parler" au départ (même si expliqué par la suite). C'est un cliché que j'aime pas trop! :) Et aussi il est pas à la page sur les thérapies cognitives de la personnalité (schéma ou dialectique) dont les études commencent à montrer plus d'efficacité que les thérapies psycho-dynamique.
Une théorie peut être bullshits mais avoir des effets réels il y a par exemple des expériences qui cherche à montrer par quel moyen une thérapie psychanalytique peut avoir un effet sans utiliser la théorie psychanalytique pour expliquer cet effet
Il se trouve que Bruno Falissard est l'un des auteurs du fameux rapport INSERM, on ne peut donc pas le taxer de psychanalyse-friendly a priori. Il est à la page de la littérature sur le sujet. Ajoutons qu'en ce qui concerne les thérapies d'inspiration psychanalytique qui sont évaluées scientifiquement, elles sont largement émancipées des concepts freudiens et n'ont pas grand chose à voir avec la psychanalyse française. Elles ressemblent d'ailleurs à bien des égards aux autres formes de psychothérapies, notamment sur le plan de la structure et de l'organisation de la thérapie dans le temps ! C'est un sujet sur lequel la littérature n'est pas foisonnante, mais pas inexistante non plus. Une revue de 2015 publiée dans le Lancet fait l'état des lieux des thérapies analytiques, et les résultats sont parfois surprenants (notamment en ce qui concerne la dépression et le trouble borderline). Bref, c'est faux de dire qu'on ne peut pas évaluer scientifiquement les thérapies analytiques, si tant est que les analystes jouent le jeu :) Et l'équation psychanalyse = bullshit est très réductrice. (Et puisqu'il est sans doute utile de le préciser, ni Chris ni moi ne sommes psychanalystes)
De manière générale, il est calé, je m'interroge juste personnellement sur le cliché psychanalyse =probleme existentiel; Alors que y a le pape de la tcc française qui a écrit y a très longtemps un livre "la répétition des scénarios de vie" qui aborde ses sujets là et que divers courants de la troisième vague ont démontré leur efficacité dans ce champ. D'où mon interrogation sur sa mise à jour depuis le rapporte inserm qui commence à dater. Oui faut aussi que les gens sachent que les thérapies analytiques évaluées ont pas grand chose à voir avec le divan.
Pour le moment je n'ai pas réussis à mettre la main sur une étude scientifique digne de ce nom démontrant l’efficacité de la cure analytique. Après j'avoue ne pas avoir envie de mettre 40 balles pour pouvoir en lire une seule. Pour valider une étude il en faut d'autres et si a chaque fois je dois mettre 40 balles mon banquier va pas aimer... Si vous avez du matos je suis preneur. Après pour les thérapies d'inspirations psychanalytiques, pour le moment, je vois certains des outils repris des TCC (entretient par ex). Donc bon ça part pas très bien. Mais bon ça vaut peut être le coup de jeter un œil. Au cas où...
Salut, c'est juste pour dire que j'aime bien écouter ce genre de vidéo comme des podcast et du coup avoir la question simplement écrite rend la compréhension de la vidéo difficile
Bonjour. La vidéo est très intéressante, comme toujours. Même point sur les intertitres en usage "podcast". Par ailleurs, j'ai trouvé la partie marron des titres assez difficile à lire (perte de contraste).
Ce qui fait l'efficacité d'une psychothérapie, bien avant l'inclinaison de cette thérapie (familiale, TCC, psychanalyse, art-thérapie, etc), c'est d'abord de pouvoir choisir son type de thérapie (on m'aurait forcée à voir un psy TCC alors que je voulais un analyste, ça n'aurait jamais pu fonctionner), et ensuite l'alliance thérapeutique, le lien qui se fait ou non entre le/la patient-e et le/la thérapeute.
Bonjour, je viens de découvrir votre chaîne et je trouve que vous traitez de sujets vraiment très interessant. (je me suis abonnée☺) Personnellement je suis atteinte de trouble de la personnalité borderline. Ce trouble est peu connu, et trop souvent associé à tort aux troubles bipolaires, alors que ce sont vraiment des pathologies différentes ! Alors si un jour vous pouviez faire une vidéo consacrée aux troubles borderline, ce serait génial. Juste pour info, 10% des personnes atteintes de ce trouble finissent par se suicider tellement la souffrance psychique est insupportable...voilà, j'espère que vous lirez ce message... Sinon, continuez comme ça, c'est une super chaîne. Et merci pour tous les conseils. Clémence.
l'hypnose ne fonctionne pas sur tout le monde, il y a des sujets qui sont tres eveillés voire trop qui n'arrivent pas à etre endormis car trop conscient, mais cela dit si ca marche pour d'autres c'est une bonne idée car c'est naturel
Salut, Je me demandais, et vous, dans votre pratique au quotidien, vous tenez compte de la recherche ? Vous utiliser tous les outils possible (oui j'imagine les thérapie comme des outils : TCC, psychanalyse etc) ? Ou vous n'avez qu'une petite gamme à votre disposition et dans ce cas, est-ce que vous renvoyez vers des confrères utilisant des "outils" plus appropriés le cas échéant ? Merci pour tout ce que vous faites !
Hello ! Non seulement nous tenons compte des données de la recherche mais cela fait partie de notre devoir déontologique : se tenir au courant des derniers développement de notre discipline fait partie de l'ADN de la médecine. Pour les outils que nous utilisons, eh bien, cela dépend de notre formation : pour ma part, je me considère comme un psychiatre généraliste et j'oriente mes patients vers d'autres confrères si besoin à l'exception du suicide pour lequel je suis formé aux thérapies dites brèves et du psychotrauma pour lequel je suis formé à l'hypnose et à l'EMDR. A tout bientôt Chris
HO, ça soulève d'autres question dans mon petit cerveau. Un Psychologue qui ne connaitrait pas les TCC ou qui ne saurait pas qu'elles sont plus efficace pour traiter les phobie que la psychanalyse qui est son outils préféré, serait-il un mauvais praticien, serait-il en faute ? Quand tu dis "fait partie de l'ADN de la médecine", je te crois sur parole mais mon médecin traitant est Ostéopathe, et le dernier médecin que j'ai vu m'a prescrit de la pommade à l'Arnica en m'assurant que c'était étonnamment efficace et en me reprochant de refuser ce traitement (je me suis renseigné et la recherche dit bien que l'arnica est aussi efficace qu'un placebo donc bon... pour dire qu'elle est au courant des données de la recherche on doit partir du postulat qu'elle me reproche de refuser un placebo, c'est couteux comme hypothèse). Précision : je vis en Belgique et je ne sais pas ce qui diffère entre nos deux contrée. Je sais que la psychanalyse est un rien plus sacralisée en France mais de mon expérience personnelle, elle n'est pas en reste en Belgique.
Je peux parler du côté psychologue (en france) où c'est plus bordélique que dans la médecine comme chris et jeff. En psycho, 1. le code de déontologie ne parle que d'utiliser les avancées scientifiques que pour les diagnostics, tests et outils. Les techniques psychothérapeutiques sont laissées libres. Donc si un psy veut tirer les cartes en thérapie, rien ne l'empêche. 2. Il n'y pas d'ordre, en médecine, on peut se faire virer si on dit trop de conneries comme dukan, pas en psycho. 3. Beaucoup de psychologues dénigrent l'approche scientifique. C'est un courant assez répandu. Est ce que ça en fait des mauvais thérapeutes? je ne crois pas car l'intelligence, l'écoute, les techniques d'entretien et le bon sens permettent déjà beaucoup (d'un autre côté, cela ouvre à beaucoup de dérives). Je pense par contre qu'ils seraient dix fois meilleurs en suivant les avancées (opinion personelle).
Est-ce que c'est pas un peu réducteur de dire qu'on fait une TCC parce qu'on "ne veut pas comprendre" ? Ou alors est-ce que la thérapie des schémas de Young (par exemple) n'est pas/plus considéré comme une TCC ?
Tu as raison, le format choisi ici ne permet pas d'aller dans la subtilité. On se rattrapera en faisant des vignettes sur les différentes psychothérapies. A tout bientôt Chris
Et moi je trouve dommage d'interviewe un psychiatre pour parler de psychotherapie, alors que c'est assez rare d'aller voir un psychiatre pour faire une psychotherapie. Je reste sur ma position du "le psychiatre c'est pour les medicaments" :-( car les psychiatre ont malheureusement peu de formation en psychotherapie...(par rapport à d'autre pays). Pourquoi ne pas avoir interviewé un psychotherapeute. Je trouve dommage cette digression vers la psychiatrie alors qu'il y a tellement à dire sur ce sujet, si mal connu en France.
Désolé de te contredire mais la plupart des psychiatres (notamment en "ville") sont consultés pour entreprendre une psychothérapie ! En ce qui concerne la formation des psychologues ou des psychiatres, il est vrai que les cycles classiques ne comportent pas de formation complète à une psychothérapie mais offrent plutôt un aperçu plus ou moins approfondi de plusieurs courants. Libre à chaque futur thérapeute de se former : pour ma part, j'ai une formation complète en TOS (Trois ans) + Hypnose et EMDR. Ces a priori perdurent hélas dans notre société sans réalité. Beaucoup de psychologues et de psychiatres sont donc aussi psychothérapeutes. Mais je pense que nous ferons un numéro spécial à trois voix : psychologue, psychiatre et psychothérapeute ! A tout bientôt Chris
Ouais, je pensais qu'en allant voir un psychiatre j'aurais une psychothérapie... J'ai de l'écoute et des médicaments mais très peu voire pas de conseils/réelle aide de fond ...
Bonjour .. je découvre votre chaîne et j avoue que j apprécie beaucoup 👍.. Petite question: pouvez vous me dire de quel film est extrait cette scène du début svp ? Merci beaucoup.. et merci pour toutes ces informations.
Très bonne vidéo, à un point près sur lequel je ne suis pas d'accord du tout avec le Pr Falissard. Les personnes trans-identitaires "ne veulent pas" changer de sexe, il s'agit d'un besoin chez ces personnes, parce que choisir entre vivre très mal et de façon suicidaire dans un corps qui ne leur correspond pas et très bien vivre dans un corps modifié grâce aux hormones et chirurgies, le choix est très vite fait. Après, je ne nie pas l'importance du suivi psychiatrique des personnes trans-identitaires, pour s'assurer qu'elles ne cachent pas de maladies psychiques sous-jacentes comme des TPL ou troubles bipolaires (par exemple, il doit y avoir d'autres pathologies, mais je ne les connais pas toutes, qui peuvent amener à douter du besoin de transition), mais pour ces personnes-là EN PARTICULER, la psychanalyse, pardonnez-moi du terme, relève plutôt de la "bullshit". Étant un mec trans-identitaire, son propos m'a simplement fait bondir de mon siège. Puis, concrètement, on ne change pas de sexe, mais on s'adapte à notre identité de genre, une fois le feu vert du psychiatre donné, et ce avant chaque étape d'une transition. Parce qu'il y a aussi certains psychiatres qui donnent une attestation au bout de ... 15min de rdv, et ça, je trouve quand même abusé, parce que du coup il n'y a pas de suivi régulier, et si jamais une personne venait à regretter d'avoir transitionné à cause d'un de ces psychiatres qui ne font que délivrer des attestations sans aucun suivi c'est dommage de devoir en arriver là Après, je ne suis pas non plus pour que les personnes trans-identitaires passent systématiquement par les équipes de la SoFECT, mais il existe aussi de très bons psychiatres en libéral qui font tout aussi bien, voire mieux, et de manière bien moins vexatoire/vexante, le suivi de personnes dans mon cas (FtM) que de (MtF) ;) Après, sur le reste de la vidéo, franchement, j'ai appris beaucoup de choses, mais je ne pouvais pas ne pas réagir sur ce point qui me concerne et qui concerne des centaines (milliers?) d'autres personnes. Cordialement ;)
Je l'ai pas du tout compris comme ça. Je l'ai compris comme "il y a plus de gens qu'avant qui font les démarches de changement de sexe". Les démarches concrètes, physiques, protocolaires hormonales tout ce que tu veux. C'est un truc qui devient de plus en plus accessible (technologiquement parlant tout simplement, et socialement aussi), et c'est tout ce que j'avais compris sur ce passage... Même si oui "veut" est peut-être maladroit mais en même temps c'était pas le sujet...
Une vidéo intéressante comme toujours! En revanche, une question me vient à l'esprit quand vous évoquez la réalisation d'étude pour évaluer l'efficacité des psychothérapies: comment faites vous pour écarter le biais "humain" des résultats (relation thérapeute-patient) sachant que cette dernière doit avoir un effet significatif sur l'efficacité même de la psychothérapie (pour les raisons même évoquées: qualité de l'écoute, méthode et astuces propre à chacun, etc)?
Je dis ça sans savoir, à vérifier, mais j'imagine qu'on a un groupe contrôle qui va faire une thérapie avec quelqu'un de pas qualifié.. ou qui fait n'importe quoi. Et on interroge les personnes pour savoir si elles se sentent mieux ?
J'ai l'impression que les psychologues (clinicien) sont mis de cotés, c'est dommage, ceux sont quand même eux les premiers concernés normalement quand il s'agit de psychothérapie. Les psychiatres sont avant tout médecin (je ne remet pas en cause leur importance dans tout ce qui concerne psychopathologie et la psychothérapie bien au contraire) mais pourquoi les psychologues sont aussi souvent mis de côté et décrédibilisés aux yeux des gens alors qu'ils ont une importance capital, une formation et une expertise primordiale dans le domaine...
Bonne question, absolument pas. Cependant il est reconnu que cette pathologie touche majoritairement des femmes, plus de 90% si je ne dis pas de bêtises. Je suppose qu'instinctivement c'est plus "patiente" qui vient à l'esprit.
Et pour préciser encore plus touche certaines ados souvent à famille type (père absent, mère qui prend en charge l'éducation des enfants et tend à régler elle-meme leurs propres problèmes d'après mes cours de patho) l'anorexie nerveuse, à rapprocher fortement de la boulimie nerveuse par la fréquence d'alternances entre les deux types de crises chez certains patients serait en fait pour l'ado une façon de se rebeller et de montrer que elle aussi est capable (cf la volonté que demande d'atteindre un poids très largement inférieur au poids de santé)
question un peu HS : est ce possible de devenir psychiatre sans passer par les études de médecine ? Jusqu'a quel age peut on se lancer dans ces études ? Peut on travailler dans le domaine de la psychiatrie, psychologie, etc sans passer par médecine et des études de 10/15 ans ?
Samuel Frey tu lis pas ce que j'écris ou quoi ? Le mec de la video a fait l'x ça veut dire prépa maths ou physique et ensuite en école c'est pas du tout la fac de médecine et il est quand même devenu médecin
Vu que mon psychiatre se gratte littéralement les couilles pendant les consultations en me rabâchant des banalités (un doctorat pour ça, non mais sans rire), j'y vais pour me faire renouveler mon ordonnance et c'est marre. En cas d'épisode dépressif grave (je suis bipolaire) je vais directement aux urgences psychiatriques et puis c'est tout. Merci le psy.
Après, si un médecin ne te convient pas (et c'est normal d'ailleurs si il ne t'aide pas vraiment en s'en foutent de ce que tu dis), tu peux toujours en changer
amel- glace En fait non. Je ne peux pas. Je suis suivie en centre médico psychologique où tous les soins sont pris en charge par la sécu. Ils ne sont que deux psychiatres dans ce centre, et aucun des deux ne prend de nouveaux patients. Dans le privé il n'y a personne à 50km à la ronde et les honoraires sont hors de mes possibilités. Étant bipolaire, un suivi par le médecin généraliste est insuffisant. Je suis donc condamnée à garder ce psy. Et je mettrais ma main au feu que des taaaas de malades sont dans cette situation.
+Xeroquelle Tu vois aussi un(e) psychologue au moins ? Moi aussi je suis bipolaire, et ce qui me fait peur c'est la phase haute, je me dis que je pourrais perdre le contrôle, alors qu'en dépression même si j'ai envie de mourir toute la journée, j'arrive encore à manger, à dormir, et à me trainer jusqu'au centre de santé, donc je survis quoi. C'est bien le xeroquel ? T'as testé d'autres neuroleptiques ?
Eh ben, je me dis que j'ai vraiment eu du cul avec ma psychiatre de CMP (pour une dépression). Courage à toi en tout cas, et j'espère qu'il va aller se gratter les couilles dans son fauteuil de retraite bientôt (je peux pas franchement souhaiter qu'il bouge dans une autre ville pour les hypothétiques futurs patients).
Un expert en évaluation scientifique des thérapies qui recommande donc la psychanalyse ... bha voyons. La psychanalyse ne se soumet justement pas à des évaluations contrairement à d'autres formes de psychothérapies, ce brave professeur le sait très bien. Le fait est qu'il a simplement été embobiné et formé à la psychanalyse, comme de nombreux psychiatres d'un certain âge qui sévissent toujours. Maintenant je n'irais pas jusqu'à dire que les psychiatres du courant biologique sont mieux. La peste ou le choléra comme disait l'autre.
9:20 ALORS DEJA. La vidéo était vraiment très intéressante. Mais sans déconner, je m'attendais pas à une petite touche de transphobie ici. "les gens qui veulent changer de sexe" voilà une très mauvaise compréhension de la transidentité, et un classement bien bas dans les "problèmes de psychisme". Je peux avoir une explication ?
Les personnes trans ne changent pas de sexe, en tout cas pas toute car je vais le rappeler, Organe génitaux =/= Genre malgré ce que vous en tant que cisgenre pouvez pensé. Les personnes trans ne sont simplement pas du genre qu'on leur assigné à la naissance arbitrairement en le basant sur leurs organes génitaux apparent (vous suivez ? C'est bien on continue), iels revendiquent donc leur genre réel, que ce soit socialement en changeant de prénom, changeant de pronom et d'accord, mais aussi apparence parlant en se laissant progressivement ou plus rapidement libre de se séparer de ce qui ne les satisfait pas et de s'essayer a ce qui est de leurs goûts où les intéressent tout simplement, et la dysphorie d, qui n'est pas un trouble si je dois le rappeler mais un état négatif causer par un rapport profond insatisfaisant à sa condition sociale, ou physique,(tout cela lié au genre, qui peut être, homme, femme, ou autre) peut se régler via selon les besoins de la personnes transgenre (si iels en a le besoin parce que rappelle encore, toutes les personnes transgenre n'ont pas de dysphorie corporelle) par un traitement hormonal qui répond à ces besoins (et non pas forcément un traitement hormonal correspond à une norme d'homme cis, ou de femme cis) et a des opérations physiques qui répondent à ces besoins (donc là aussi pas de grille précise à remplir).
Lorsque la décision est prise de subir un traitement médical et/ou chirurgical, il s'agit bien d'un choix, non ? C'était le propos du Pr FALISSARD, à mon avis. Le choix se trouve ICI, et pas ailleurs, on est bien d'accord. De là à parler de petite touche de transphobie, je trouve ça exagéré. A mon sens, on ne peut pas être "un peu" transphobe, comme on ne peut pas être "un peu" raciste. Que tout le monde ne soit pas au même avancement sur le vocabulaire à employer ou sur un regard le plus respectueux/bienveillant et le plus "up-to-date", ça c'est une autre histoire : on apprend tous les jours ! :) Jeff
Le PsyLab pour te répondre en toute bonne fois je crois plutot a l'inverse qu'on est tous un peu "raciste" car elevé dans une société qui nous fait intégrer un racisme tacite. Pareil pour la transphobie, le sexisme, l'homophobie, etc. J'ai tendance donc a dire un peu pour tout ce qui est manifeste de l'impact négatif de la société sur nos croyances, nos préjugés et ainsi notre comportement. Je pense qu'il est nécessaire de soulever les moments où cette ignorance ou manque de connaissance précise ou de vécue nous fait dire ce que la société aime entendre. Faire une opération qu'elles soit génital ou autre dans le contexte de la transidentité est un choix oui. Après le fait est que parfois pour les personnes qui en aurait besoin c'est ce choix... où la souffrance, et peut etre pire encore. Dans ce cas là je ne sais pas si il est judicieux de parler de choix.
Oulalah, pas facile cette vidéo. C'est pas comme s'il n'y avait rien d'intéressant ou de valable dedans. Non, c'est bien plus complexe que ça parce que c'est un mélange. Et c'est incroyablement superficiel. On dirait un peu un documentaire TF1 sur les pyramides. Bon, hormis le fait que comme réponse la plus directe à la question "les psychothérapies servent-elles à quelques chose ?", il nous sert un argument totalement invalide, à savoir le fait que "finalement ça existe depuis très très longtemps de parler de ce qu'on vit" et qui est à peu près de la même valeur que quand ma grand-tante me dit "les gens croient en un dieu depuis des millénaires", on trouve plein plein plein de raisons de douter de ce qu'il dit à chaque instant. Et le fait qu'il soit flou ou sorte de son domaine d'expertise quelques fois n'aide pas. Bref, pour moi la question n'est pas répondue parce que le choix de "l'expert" et/ou la façon d'aborder la question ne permet juste pas d'apporter quoi que ce soit de solide comme élément de réponse. (btw, j'ai lu un ou deux commentaires là-dessus - pas forcément beaucoup mieux informés que le B. Falissard d'ailleurs mais passons -, faudrait proposer gentiment aux psychiatres de la fermer pour 30 ans sur les transidentités parce que, vraiment, ça fait plus de mal que de bien quand iels en parlent. Et même sur les genres en général, en fait. Diffuser son ignorance, c'est pas top).
Alors, avant même de regarder la vidéo (donc peut-être que vous répondez à ma question dedans) N'y a t il pas un GROS conflit d'intérêt à ce qu'un psychiatre évalue l'efficacité de traitement s psychiatrique? Pourquoi lui ferais je confiance ?
Car il est chercheur indépendant. Mais surtout qui de mieux placé qu'un praticien pour évaluer un outil ? Il n'est pas choquant de faire évaluer une scie par un charpentier... A condition que les conditions d'évaluation soient rigoureuses. Chris
Petite remarque concernant la réponse à 5:10 : des études démontre que les thérapies psychanalytiques fonctionnent très rarement, et en tous cas jamais mieux que les TCC ou les thérapies familiales. Vous pouvez aller regarder la vidéo de la tronche en biais intitulée "Regard scientifique sur la psychanalyse" et l'étude de l'INSERM intitulée "Psychothérapie : Trois approches évaluées". Cette étude étant une méta-analyse des 1000 études réalisées sur l'efficacité des psychothérapies (TCC, Thérapie familiale et psychanalyse). De plus les séances de psychanalyse ne sont pas remboursées car elles ne sont pas considérées comme des soins, peuvent durer plusieurs années. Les psychanalystes ne sont pas des médecin. Il y a très peu de raisons à préférer la psychanalyse aux autres thérapies, à par avoir envie de raconter sa vie et de vider son compte en banque.
Thérapie psychanalytique , psychanalyse, on parle de la dérive sectaire de Freud et Lacan là ? Et il trouve ça "utile" dans certains cas ? Ou c'était juste un lapsus, ou c'est moi qui ai mal compris ?
Non ce n'est pas un lapsus. Les thérapies d'inspiration psychanalytique qui se sont soumises à l'épreuve de l'évaluation sont en grande majorité des thérapies anglo-saxonnes, qui n'ont pas grand chose à voir avec la psychanalyse lacanienne. Et oui, elles sont efficaces ! Parfois autant que d'autres formes de thérapies, parfois pas autant. Il y a une littérature scientifique assez conséquente et toujours vivante sur le sujet. Jeff
Falissard aborde la question de la difficulté de soumettre la psychanalyse à l'évaluation clinique traditionnelle justement, comme il est aussi prof de biostatistique, ça rend son discours plus pertinent encore : ua-cam.com/video/fB4ZdRJQsFI/v-deo.html
Ce serait amusant d'aller voir un psychanalyste et à la fin de la séance de lui demander, de manière imprévue pour lui, de faire un résumé de ce qu'on lui a raconté (et de filmer en caméra cachée).
hum.. Pas très scientifique la façon de présenter les test d'efficacité ici ... Sans parler qu'on oublie de préciser que la doctrine psychanalytique est aujourd'hui considérée comme une pseudo science !
Ben il suffit de se renseigner la psychanalyse n'est plus reconnu par l'ordre des médecin, car les fondements du dogmes semble être infondées et l'efficacité reste à prouver, je ne demande à personne de me croire, je ne relate que des faits qu'il tient à chacun de vérifier à sa guise :)
Je ne pensais pas donner mon avis justement mais rappeler uniquement les faits, comme si je vous dit que la terre est ronde, mon avis personnel ne me semble pas rentrer en compte...
la psychanalyse ne repose pas sur la méthode scientifique (go voir Hygiène mentale par exemple pour plus de précision). C'est un peu comme le chamanisme notamment.
j'espere que la psychiatrie de demain se fera sans approche psychodynamique meme pour quelqu'un qui veut savoir d'ou sa vient si le patient veut connaître les origines de son trouble, faudrait mieux qu'il soit sans reponse, plutot qu'on lui affirme des conneries seduisante faudrai aussi différencier la psychologie de la psychomanie
Désolé mon cher confrère mais votre discours est NUL! Inclure la psychanalyse dans les psychothérapies alors qu'elle refuse toute évaluation est NUL! Ignorer la psychothérapie "open dialogue" qui a éradiqué la schizophrénie (excusez du peu) en Finlande où elle est pratiquée depuis 35ans est NUL! Ignorer les thérapies brèves systémiques et notamment la stratégique de Palo Alto qui existe depuis 50 ans et a 80% de succès en 12 séances toutes pathologies confondues dont la schizophrénie est NUL! Alors d'un point de vue objectif, je crains que vous soyez plus soucieux de ne pas froisser les pouvoirs en place que de faire un vrai travail de recherche et d'information. Votre crédibilité est donc NULLE.
@@a.k.963 Tapez sur le net "thérapie brève de Palo Alto", ou voir les ouvrages de Watzlawick, Nardone, Fisch, Wittezaele, Piquet Emmanuelle et... les 2 miens.
@@drmichelpradere6346 Justement, je ne trouve rien sur les moteurs de recherche de publications scientifiques. En ce qui concerne les auteurs cités, je suis à la recherche de preuves expérimentales de l'efficacité de ladite thérapie plus que d'ouvrages écrits par des adeptes.
@@a.k.963 Vous avez parfaitement raison mais je vois que vous ne connaissez pas les psychothérapeutes: leur pratique est si subtile qu'elle est impossible à évaluer et ça leur va très bien, vous comprendrez pourquoi!!! Les TCC s'y risquent parfois mais dans des conditions douteuses. La thérapie de palo alto l'a pas mal fait mais ne trouve pas d'évaluateurs externes et neutres, ils ne courent pas les rues. Giorgio Nardone en a trouvé un mais je crois qu'il le rémunère. Perso pour l'avoir vu travailler je le pense honnête et vraiment efficace, mais nul n'est obligé de partager cet avis. Mais ne vous illusionnez pas, la chimiothérapie psychiatrique (et médicale en général) en est au même point car les experts soi disant neutres ne le sont pas, cf l'affaire récente du Lancet! PS: avec votre rigueur, vous avez du être plié de rire en écoutant le Pr Falissard, non? Dites le moi.
Je trouve la remarque du professeur Falissard sur le fait de ne pas tout miser sur les neurosciences très pertinente. En effet développer des techniques de "psychiatrie conventionnelle" me semble tout aussi importante.
J'ai par contre un reproche à faire contre les médecins, je trouve qu'ils n'impliquent pas suffisamment les patients dans la prise en charge de leur maladie et surtout de sa compréhension.
Je m'explique, je souffre de schizophrénie distymique et j'ai eu trop souvent l'impression de n'être que spectateur de ma prise en charge. Les psychiatres ce contentant de m'écouter et de me donner des médicaments sans développer d'avantage et même sans nommer la maladie. Ce qui est terriblement frustrant et contre productif puisque le patient n'ayant véritablement conscience de la gravité de ses troubles risque de quitter le protocole de soins (les effets secondaire des neuroleptiques n'aidant pas).
Hors c'est à partir du moment ou l'on ma expliqué en détail ma maladie, que mon état c'est clairement stabilisé. En effet j'arrive à percevoir mes symptômes et à être critique vis à vis d'eux.
Par exemple j'arrive très facilement à distinguer le réel des hallucinations (je n'en ai que très rarement).
J'ai également appris à ne pas écouter mes délires de persécution. Pour cela j'utilise des proches (amis et famille) de référence, quand je devient suspicieux vis à vis d'eux cela me déclenche des signaux d'alertes qui me font comprendre que je suis en crise. Et le simple fait d'en avoir conscience limite énormément les symptômes dans le temps et la durée. Idem pour mes phases de dépressions.
Cet lucidité m'es également très utile lorsque j'ai un émoussement émotionnelle afin de ne pas me mettre en danger .
Au final cela me permet d'avoir un traitement très léger (je ne prend qu'un neuroleptique par jour) et ma maladie est plutôt discrète (quand je dis que je suis malade les gens sont surpris).
Tout à fait d'accord avec cette vision des choses. D'ailleurs l'éducation thérapeutique a pour but de permettre aux patients de vivre avec leur maladie et de leur donner le pouvoir de maîtriser leur quotidien, comme ce que tu décris (bravo), mais cela nécessite un partenariat avec l'équipe de soin et donc beaucoup d'explications de la part des soignants. (même si bien sûr certains patients ne sont pas tout de suite en état de recevoir toutes les explications sur leur maladie, parfois il faut commencer un traitement avant).
Je suis totalement OK, beaucoup de psys, ne sont pas pour nosographier leurs patients, car des fois ils ne savent pas 😉, tout simplement, ou alors on a plusieurs troubles en même temps.. Néanmoins l éducation thérapeutique est importante, le fait de nommer au moins les troubles ou les symptômes permettent de mieux se comprendre, et de mieux se contrôler ou au contraire lâcher prise quand des problèmes nous arrivent..
c'est normal, c'est trop compliqué pour le patient
j'avais exactement la meme remarque que vous, mais entre temps je me suis decouvert une passion pour la médecine (j'etait deja limite obsédé par la physique) et depuis, les docs me disent tout et on reflechit ensemble, les medecins sont plus stimulé quand ils travaillent sur ton cas, parceque qu'ils peuvent te parler de leurs théories ou t'apprendre des choses
mais si tu fait pas cet effort de te raprocher de la médecine et de la psycho, le medecin il passera sa vie a t"expliquer desz choses qu'au final tu ne comprendras pas, c'est fatiguant pour lui
attention, faut pas abuser de jargon ou se prendre pour un médecin, ils supportent pas ça, quand tu cherche a savoir quelque chose, soit humble
@@anysbougaa eh bien dsl mais certains psychiatres ont HORREUR que leurs patients aient qq connaissances que ce soit, et ça les emm... que le patient ait du savoir
Ce monsieur interviewé a l'air de vraiment savoir de quoi il parle et de s'intéresser à ce qu'il dit et à son travail, et ça fait du bien !
Car j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus de gens qui font ce genre de métiers (médecin, psychiatre, médecin spécialisé,...etc) juste pour l'argent et ça me désespère...
Donc merci de montrer des personnes passionnées et passionnantes !
Bonjour je suis le gentil commentaire pour le referencement
Bonjour, je suis le remerciement
Le problème des questions écrites, c'est qu'on ne peux pas écouter le podcast au format audio. Merci pour votre travail en tout cas :)
Promis, on ne le fera plus ! Désolé
Je trouve très intéressant les interviews de professionnels. Ça permet de voir comment les gens approchent différemment leur métier même avec une formation ou cadre identique.
Je trouve juste maladroit de présenter les psychothérapies comme "ça fait du bien de parler" au départ (même si expliqué par la suite). C'est un cliché que j'aime pas trop! :)
Et aussi il est pas à la page sur les thérapies cognitives de la personnalité (schéma ou dialectique) dont les études commencent à montrer plus d'efficacité que les thérapies psycho-dynamique.
Je l'entends parler de psychanalyse, et j'avais cru comprendre que c'était considéré comme du bullshit. Je me trompe ?
Une théorie peut être bullshits mais avoir des effets réels il y a par exemple des expériences qui cherche à montrer par quel moyen une thérapie psychanalytique peut avoir un effet sans utiliser la théorie psychanalytique pour expliquer cet effet
Il se trouve que Bruno Falissard est l'un des auteurs du fameux rapport INSERM, on ne peut donc pas le taxer de psychanalyse-friendly a priori. Il est à la page de la littérature sur le sujet. Ajoutons qu'en ce qui concerne les thérapies d'inspiration psychanalytique qui sont évaluées scientifiquement, elles sont largement émancipées des concepts freudiens et n'ont pas grand chose à voir avec la psychanalyse française. Elles ressemblent d'ailleurs à bien des égards aux autres formes de psychothérapies, notamment sur le plan de la structure et de l'organisation de la thérapie dans le temps !
C'est un sujet sur lequel la littérature n'est pas foisonnante, mais pas inexistante non plus. Une revue de 2015 publiée dans le Lancet fait l'état des lieux des thérapies analytiques, et les résultats sont parfois surprenants (notamment en ce qui concerne la dépression et le trouble borderline).
Bref, c'est faux de dire qu'on ne peut pas évaluer scientifiquement les thérapies analytiques, si tant est que les analystes jouent le jeu :) Et l'équation psychanalyse = bullshit est très réductrice.
(Et puisqu'il est sans doute utile de le préciser, ni Chris ni moi ne sommes psychanalystes)
De manière générale, il est calé, je m'interroge juste personnellement sur le cliché psychanalyse
=probleme existentiel;
Alors que y a le pape de la tcc française qui a écrit y a très longtemps un livre "la répétition des scénarios de vie" qui aborde ses sujets là et que divers courants de la troisième vague ont démontré leur efficacité dans ce champ. D'où mon interrogation sur sa mise à jour depuis le rapporte inserm qui commence à dater.
Oui faut aussi que les gens sachent que les thérapies analytiques évaluées ont pas grand chose à voir avec le divan.
Pour le moment je n'ai pas réussis à mettre la main sur une étude scientifique digne de ce nom démontrant l’efficacité de la cure analytique. Après j'avoue ne pas avoir envie de mettre 40 balles pour pouvoir en lire une seule. Pour valider une étude il en faut d'autres et si a chaque fois je dois mettre 40 balles mon banquier va pas aimer...
Si vous avez du matos je suis preneur.
Après pour les thérapies d'inspirations psychanalytiques, pour le moment, je vois certains des outils repris des TCC (entretient par ex). Donc bon ça part pas très bien. Mais bon ça vaut peut être le coup de jeter un œil. Au cas où...
bravo pour ce don de vulgarisation! comment rendre simple quelque chose de compliqué
Je suis tout à fait d'accord avec lui, excellente intervention !
J'adore ce que vous faites !
Vachement intéressant (comme d'habitude), merci de partager tout ça !
Salut,
c'est juste pour dire que j'aime bien écouter ce genre de vidéo comme des podcast et du coup avoir la question simplement écrite rend la compréhension de la vidéo difficile
Bonjour. La vidéo est très intéressante, comme toujours. Même point sur les intertitres en usage "podcast". Par ailleurs, j'ai trouvé la partie marron des titres assez difficile à lire (perte de contraste).
J'aime ce genre de contenu
Merci pour la vidéo !
Super super super intéressant !
Et très bon tapis musical ❤️
Ce qui fait l'efficacité d'une psychothérapie, bien avant l'inclinaison de cette thérapie (familiale, TCC, psychanalyse, art-thérapie, etc), c'est d'abord de pouvoir choisir son type de thérapie (on m'aurait forcée à voir un psy TCC alors que je voulais un analyste, ça n'aurait jamais pu fonctionner), et ensuite l'alliance thérapeutique, le lien qui se fait ou non entre le/la patient-e et le/la thérapeute.
J'aurais bien voulu entendre son opinion sur l'emdr
Très instructif !
très intéressante cette vidéo. Je suis assez interpelé par ce qu'il dit de la psychanalyse (il en parle trèèès très brièvement).
Bonjour, je viens de découvrir votre chaîne et je trouve que vous traitez de sujets vraiment très interessant. (je me suis abonnée☺)
Personnellement je suis atteinte de trouble de la personnalité borderline. Ce trouble est peu connu, et trop souvent associé à tort aux troubles bipolaires, alors que ce sont vraiment des pathologies différentes ! Alors si un jour vous pouviez faire une vidéo consacrée aux troubles borderline, ce serait génial.
Juste pour info, 10% des personnes atteintes de ce trouble finissent par se suicider tellement la souffrance psychique est insupportable...voilà, j'espère que vous lirez ce message...
Sinon, continuez comme ça, c'est une super chaîne. Et merci pour tous les conseils.
Clémence.
Pour info B. Falissard a aussi une chaîne UA-cam qui vaut le détour : ua-cam.com/users/brunofalissardconf
Carrément, je l'ajoute dans la description ! Thanks
Jeff
l'hypnose ne fonctionne pas sur tout le monde, il y a des sujets qui sont tres eveillés voire trop qui n'arrivent pas à etre endormis car trop conscient, mais cela dit si ca marche pour d'autres c'est une bonne idée car c'est naturel
Appel à l'ancienneté / Rationalisation / Psychanalyse O:
Salut,
Je me demandais, et vous, dans votre pratique au quotidien, vous tenez compte de la recherche ? Vous utiliser tous les outils possible (oui j'imagine les thérapie comme des outils : TCC, psychanalyse etc) ? Ou vous n'avez qu'une petite gamme à votre disposition et dans ce cas, est-ce que vous renvoyez vers des confrères utilisant des "outils" plus appropriés le cas échéant ?
Merci pour tout ce que vous faites !
Hello !
Non seulement nous tenons compte des données de la recherche mais cela fait partie de notre devoir déontologique : se tenir au courant des derniers développement de notre discipline fait partie de l'ADN de la médecine.
Pour les outils que nous utilisons, eh bien, cela dépend de notre formation : pour ma part, je me considère comme un psychiatre généraliste et j'oriente mes patients vers d'autres confrères si besoin à l'exception du suicide pour lequel je suis formé aux thérapies dites brèves et du psychotrauma pour lequel je suis formé à l'hypnose et à l'EMDR.
A tout bientôt
Chris
HO, ça soulève d'autres question dans mon petit cerveau. Un Psychologue qui ne connaitrait pas les TCC ou qui ne saurait pas qu'elles sont plus efficace pour traiter les phobie que la psychanalyse qui est son outils préféré, serait-il un mauvais praticien, serait-il en faute ?
Quand tu dis "fait partie de l'ADN de la médecine", je te crois sur parole mais mon médecin traitant est Ostéopathe, et le dernier médecin que j'ai vu m'a prescrit de la pommade à l'Arnica en m'assurant que c'était étonnamment efficace et en me reprochant de refuser ce traitement (je me suis renseigné et la recherche dit bien que l'arnica est aussi efficace qu'un placebo donc bon... pour dire qu'elle est au courant des données de la recherche on doit partir du postulat qu'elle me reproche de refuser un placebo, c'est couteux comme hypothèse).
Précision : je vis en Belgique et je ne sais pas ce qui diffère entre nos deux contrée. Je sais que la psychanalyse est un rien plus sacralisée en France mais de mon expérience personnelle, elle n'est pas en reste en Belgique.
Je peux parler du côté psychologue (en france) où c'est plus bordélique que dans la médecine comme chris et jeff.
En psycho,
1. le code de déontologie ne parle que d'utiliser les avancées scientifiques que pour les diagnostics, tests et outils. Les techniques psychothérapeutiques sont laissées libres. Donc si un psy veut tirer les cartes en thérapie, rien ne l'empêche.
2. Il n'y pas d'ordre, en médecine, on peut se faire virer si on dit trop de conneries comme dukan, pas en psycho.
3. Beaucoup de psychologues dénigrent l'approche scientifique. C'est un courant assez répandu.
Est ce que ça en fait des mauvais thérapeutes? je ne crois pas car l'intelligence, l'écoute, les techniques d'entretien et le bon sens permettent déjà beaucoup (d'un autre côté, cela ouvre à beaucoup de dérives). Je pense par contre qu'ils seraient dix fois meilleurs en suivant les avancées (opinion personelle).
Est-ce que c'est pas un peu réducteur de dire qu'on fait une TCC parce qu'on "ne veut pas comprendre" ? Ou alors est-ce que la thérapie des schémas de Young (par exemple) n'est pas/plus considéré comme une TCC ?
Tu as raison, le format choisi ici ne permet pas d'aller dans la subtilité. On se rattrapera en faisant des vignettes sur les différentes psychothérapies.
A tout bientôt
Chris
On écrit Jung xD (en plus il est vieux ^^)
Brillant!
Merci
05:50 "On va vous apprendre à monter dans un ascenseur alors qu'il est à l'arrêt ..."
... Et ensuite dans un ascenseur en marche c'est ça ? ^^
Au moins tu seras sûr de ne pas le rater xD
Hé oui ! C'est en résumé la thérapie par exposition : on t'expose petit à petit à ton objet phobique de manière graduelle.
Jeff
Après tu dois avoir peur d'aller à la thérapie xD
Et moi je trouve dommage d'interviewe un psychiatre pour parler de psychotherapie, alors que c'est assez rare d'aller voir un psychiatre pour faire une psychotherapie. Je reste sur ma position du "le psychiatre c'est pour les medicaments" :-( car les psychiatre ont malheureusement peu de formation en psychotherapie...(par rapport à d'autre pays).
Pourquoi ne pas avoir interviewé un psychotherapeute. Je trouve dommage cette digression vers la psychiatrie alors qu'il y a tellement à dire sur ce sujet, si mal connu en France.
Désolé de te contredire mais la plupart des psychiatres (notamment en "ville") sont consultés pour entreprendre une psychothérapie !
En ce qui concerne la formation des psychologues ou des psychiatres, il est vrai que les cycles classiques ne comportent pas de formation complète à une psychothérapie mais offrent plutôt un aperçu plus ou moins approfondi de plusieurs courants. Libre à chaque futur thérapeute de se former : pour ma part, j'ai une formation complète en TOS (Trois ans) + Hypnose et EMDR.
Ces a priori perdurent hélas dans notre société sans réalité.
Beaucoup de psychologues et de psychiatres sont donc aussi psychothérapeutes.
Mais je pense que nous ferons un numéro spécial à trois voix : psychologue, psychiatre et psychothérapeute !
A tout bientôt
Chris
Ouais, je pensais qu'en allant voir un psychiatre j'aurais une psychothérapie... J'ai de l'écoute et des médicaments mais très peu voire pas de conseils/réelle aide de fond ...
Bonjour .. je découvre votre chaîne et j avoue que j apprécie beaucoup 👍.. Petite question: pouvez vous me dire de quel film est extrait cette scène du début svp ?
Merci beaucoup.. et merci pour toutes ces informations.
Très bonne vidéo, à un point près sur lequel je ne suis pas d'accord du tout avec le Pr Falissard. Les personnes trans-identitaires "ne veulent pas" changer de sexe, il s'agit d'un besoin chez ces personnes, parce que choisir entre vivre très mal et de façon suicidaire dans un corps qui ne leur correspond pas et très bien vivre dans un corps modifié grâce aux hormones et chirurgies, le choix est très vite fait. Après, je ne nie pas l'importance du suivi psychiatrique des personnes trans-identitaires, pour s'assurer qu'elles ne cachent pas de maladies psychiques sous-jacentes comme des TPL ou troubles bipolaires (par exemple, il doit y avoir d'autres pathologies, mais je ne les connais pas toutes, qui peuvent amener à douter du besoin de transition), mais pour ces personnes-là EN PARTICULER, la psychanalyse, pardonnez-moi du terme, relève plutôt de la "bullshit".
Étant un mec trans-identitaire, son propos m'a simplement fait bondir de mon siège. Puis, concrètement, on ne change pas de sexe, mais on s'adapte à notre identité de genre, une fois le feu vert du psychiatre donné, et ce avant chaque étape d'une transition. Parce qu'il y a aussi certains psychiatres qui donnent une attestation au bout de ... 15min de rdv, et ça, je trouve quand même abusé, parce que du coup il n'y a pas de suivi régulier, et si jamais une personne venait à regretter d'avoir transitionné à cause d'un de ces psychiatres qui ne font que délivrer des attestations sans aucun suivi c'est dommage de devoir en arriver là
Après, je ne suis pas non plus pour que les personnes trans-identitaires passent systématiquement par les équipes de la SoFECT, mais il existe aussi de très bons psychiatres en libéral qui font tout aussi bien, voire mieux, et de manière bien moins vexatoire/vexante, le suivi de personnes dans mon cas (FtM) que de (MtF) ;)
Après, sur le reste de la vidéo, franchement, j'ai appris beaucoup de choses, mais je ne pouvais pas ne pas réagir sur ce point qui me concerne et qui concerne des centaines (milliers?) d'autres personnes.
Cordialement ;)
Je l'ai pas du tout compris comme ça. Je l'ai compris comme "il y a plus de gens qu'avant qui font les démarches de changement de sexe". Les démarches concrètes, physiques, protocolaires hormonales tout ce que tu veux. C'est un truc qui devient de plus en plus accessible (technologiquement parlant tout simplement, et socialement aussi), et c'est tout ce que j'avais compris sur ce passage... Même si oui "veut" est peut-être maladroit mais en même temps c'était pas le sujet...
Une vidéo intéressante comme toujours!
En revanche, une question me vient à l'esprit quand vous évoquez la réalisation d'étude pour évaluer l'efficacité des psychothérapies: comment faites vous pour écarter le biais "humain" des résultats (relation thérapeute-patient) sachant que cette dernière doit avoir un effet significatif sur l'efficacité même de la psychothérapie (pour les raisons même évoquées: qualité de l'écoute, méthode et astuces propre à chacun, etc)?
Je dis ça sans savoir, à vérifier, mais j'imagine qu'on a un groupe contrôle qui va faire une thérapie avec quelqu'un de pas qualifié.. ou qui fait n'importe quoi. Et on interroge les personnes pour savoir si elles se sentent mieux ?
C etait un extrait de quelle serie au debut ?
de last lession, c'est sous-titré en anglais video.newyorker.com/watch/the-new-yorker-presents-last-session
J'ai l'impression que les psychologues (clinicien) sont mis de cotés, c'est dommage, ceux sont quand même eux les premiers concernés normalement quand il s'agit de psychothérapie. Les psychiatres sont avant tout médecin (je ne remet pas en cause leur importance dans tout ce qui concerne psychopathologie et la psychothérapie bien au contraire) mais pourquoi les psychologues sont aussi souvent mis de côté et décrédibilisés aux yeux des gens alors qu'ils ont une importance capital, une formation et une expertise primordiale dans le domaine...
je suis totalement d’accord il faudrait l’avis de plusieurs spécialistes
Pourquoi à 5:40 quand il evoque l'anorexie mentale, il parle de "la patiente" ? Seules les femmes sont touchées ?
en grande majorité, oui. je crois que ça va de 80 à 90 % de femmes contre peu d'hommes, du coup.
Bonne question, absolument pas. Cependant il est reconnu que cette pathologie touche majoritairement des femmes, plus de 90% si je ne dis pas de bêtises. Je suppose qu'instinctivement c'est plus "patiente" qui vient à l'esprit.
Non, mais elles le sont en écrasante majorité !
Jeff
Et pour préciser encore plus touche certaines ados souvent à famille type (père absent, mère qui prend en charge l'éducation des enfants et tend à régler elle-meme leurs propres problèmes d'après mes cours de patho) l'anorexie nerveuse, à rapprocher fortement de la boulimie nerveuse par la fréquence d'alternances entre les deux types de crises chez certains patients serait en fait pour l'ado une façon de se rebeller et de montrer que elle aussi est capable (cf la volonté que demande d'atteindre un poids très largement inférieur au poids de santé)
Le PsyLab Ah d'accord ! Merci pour votre réponses :)
question un peu HS : est ce possible de devenir psychiatre sans passer par les études de médecine ? Jusqu'a quel age peut on se lancer dans ces études ?
Peut on travailler dans le domaine de la psychiatrie, psychologie, etc sans passer par médecine et des études de 10/15 ans ?
Kraftix Kraftix ben le mec qui parle a fait l'x et est devenu psychiatre donc probablement oui
Kraftix Kraftix Psychiatre = médecine = 10 ans miminum. Psychologue (protégé par un titre) = faculté de psychologie = 5 ans.
Samuel Frey c'est pas le cas de b. Falissard donc c'est pas absolument obligatoire, mais c'est vrai que c'est ce qui se passe en général
XEnzo68 Bah si. Peut importe la spécialité, un médecin passe par médecine, fait une thèse de médecine.
Samuel Frey tu lis pas ce que j'écris ou quoi ? Le mec de la video a fait l'x ça veut dire prépa maths ou physique et ensuite en école c'est pas du tout la fac de médecine et il est quand même devenu médecin
« Comment faire pour que les gens vont mieux ? »😂 Désolé !
La question se pose plutôt pour la psychanalyse, non?
non c’est pareil juste pas le meme type de méthodes
Vu que mon psychiatre se gratte littéralement les couilles pendant les consultations en me rabâchant des banalités (un doctorat pour ça, non mais sans rire), j'y vais pour me faire renouveler mon ordonnance et c'est marre. En cas d'épisode dépressif grave (je suis bipolaire) je vais directement aux urgences psychiatriques et puis c'est tout. Merci le psy.
Après, si un médecin ne te convient pas (et c'est normal d'ailleurs si il ne t'aide pas vraiment en s'en foutent de ce que tu dis), tu peux toujours en changer
amel- glace En fait non. Je ne peux pas. Je suis suivie en centre médico psychologique où tous les soins sont pris en charge par la sécu. Ils ne sont que deux psychiatres dans ce centre, et aucun des deux ne prend de nouveaux patients. Dans le privé il n'y a personne à 50km à la ronde et les honoraires sont hors de mes possibilités.
Étant bipolaire, un suivi par le médecin généraliste est insuffisant. Je suis donc condamnée à garder ce psy. Et je mettrais ma main au feu que des taaaas de malades sont dans cette situation.
+Xeroquelle Tu vois aussi un(e) psychologue au moins ?
Moi aussi je suis bipolaire, et ce qui me fait peur c'est la phase haute, je me dis que je pourrais perdre le contrôle, alors qu'en dépression même si j'ai envie de mourir toute la journée, j'arrive encore à manger, à dormir, et à me trainer jusqu'au centre de santé, donc je survis quoi.
C'est bien le xeroquel ? T'as testé d'autres neuroleptiques ?
Eh ben, je me dis que j'ai vraiment eu du cul avec ma psychiatre de CMP (pour une dépression). Courage à toi en tout cas, et j'espère qu'il va aller se gratter les couilles dans son fauteuil de retraite bientôt (je peux pas franchement souhaiter qu'il bouge dans une autre ville pour les hypothétiques futurs patients).
Un expert en évaluation scientifique des thérapies qui recommande donc la psychanalyse ... bha voyons.
La psychanalyse ne se soumet justement pas à des évaluations contrairement à d'autres formes de psychothérapies, ce brave professeur le sait très bien.
Le fait est qu'il a simplement été embobiné et formé à la psychanalyse, comme de nombreux psychiatres d'un certain âge qui sévissent toujours. Maintenant je n'irais pas jusqu'à dire que les psychiatres du courant biologique sont mieux.
La peste ou le choléra comme disait l'autre.
Jean-Michel "je n'ai aucune légitimité à parler du sujet", merci pour ton avis passionnant...
9:20 ALORS DEJA. La vidéo était vraiment très intéressante. Mais sans déconner, je m'attendais pas à une petite touche de transphobie ici. "les gens qui veulent changer de sexe" voilà une très mauvaise compréhension de la transidentité, et un classement bien bas dans les "problèmes de psychisme". Je peux avoir une explication ?
Les personnes trans ne changent pas de sexe, en tout cas pas toute car je vais le rappeler, Organe génitaux =/= Genre malgré ce que vous en tant que cisgenre pouvez pensé. Les personnes trans ne sont simplement pas du genre qu'on leur assigné à la naissance arbitrairement en le basant sur leurs organes génitaux apparent (vous suivez ? C'est bien on continue), iels revendiquent donc leur genre réel, que ce soit socialement en changeant de prénom, changeant de pronom et d'accord, mais aussi apparence parlant en se laissant progressivement ou plus rapidement libre de se séparer de ce qui ne les satisfait pas et de s'essayer a ce qui est de leurs goûts où les intéressent tout simplement, et la dysphorie d, qui n'est pas un trouble si je dois le rappeler mais un état négatif causer par un rapport profond insatisfaisant à sa condition sociale, ou physique,(tout cela lié au genre, qui peut être, homme, femme, ou autre) peut se régler via selon les besoins de la personnes transgenre (si iels en a le besoin parce que rappelle encore, toutes les personnes transgenre n'ont pas de dysphorie corporelle) par un traitement hormonal qui répond à ces besoins (et non pas forcément un traitement hormonal correspond à une norme d'homme cis, ou de femme cis) et a des opérations physiques qui répondent à ces besoins (donc là aussi pas de grille précise à remplir).
Lorsque la décision est prise de subir un traitement médical et/ou chirurgical, il s'agit bien d'un choix, non ? C'était le propos du Pr FALISSARD, à mon avis. Le choix se trouve ICI, et pas ailleurs, on est bien d'accord. De là à parler de petite touche de transphobie, je trouve ça exagéré. A mon sens, on ne peut pas être "un peu" transphobe, comme on ne peut pas être "un peu" raciste. Que tout le monde ne soit pas au même avancement sur le vocabulaire à employer ou sur un regard le plus respectueux/bienveillant et le plus "up-to-date", ça c'est une autre histoire : on apprend tous les jours ! :)
Jeff
Le PsyLab pour te répondre en toute bonne fois je crois plutot a l'inverse qu'on est tous un peu "raciste" car elevé dans une société qui nous fait intégrer un racisme tacite. Pareil pour la transphobie, le sexisme, l'homophobie, etc. J'ai tendance donc a dire un peu pour tout ce qui est manifeste de l'impact négatif de la société sur nos croyances, nos préjugés et ainsi notre comportement. Je pense qu'il est nécessaire de soulever les moments où cette ignorance ou manque de connaissance précise ou de vécue nous fait dire ce que la société aime entendre.
Faire une opération qu'elles soit génital ou autre dans le contexte de la transidentité est un choix oui. Après le fait est que parfois pour les personnes qui en aurait besoin c'est ce choix... où la souffrance, et peut etre pire encore. Dans ce cas là je ne sais pas si il est judicieux de parler de choix.
Oulalah, pas facile cette vidéo. C'est pas comme s'il n'y avait rien d'intéressant ou de valable dedans. Non, c'est bien plus complexe que ça parce que c'est un mélange. Et c'est incroyablement superficiel. On dirait un peu un documentaire TF1 sur les pyramides. Bon, hormis le fait que comme réponse la plus directe à la question "les psychothérapies servent-elles à quelques chose ?", il nous sert un argument totalement invalide, à savoir le fait que "finalement ça existe depuis très très longtemps de parler de ce qu'on vit" et qui est à peu près de la même valeur que quand ma grand-tante me dit "les gens croient en un dieu depuis des millénaires", on trouve plein plein plein de raisons de douter de ce qu'il dit à chaque instant. Et le fait qu'il soit flou ou sorte de son domaine d'expertise quelques fois n'aide pas. Bref, pour moi la question n'est pas répondue parce que le choix de "l'expert" et/ou la façon d'aborder la question ne permet juste pas d'apporter quoi que ce soit de solide comme élément de réponse. (btw, j'ai lu un ou deux commentaires là-dessus - pas forcément beaucoup mieux informés que le B. Falissard d'ailleurs mais passons -, faudrait proposer gentiment aux psychiatres de la fermer pour 30 ans sur les transidentités parce que, vraiment, ça fait plus de mal que de bien quand iels en parlent. Et même sur les genres en général, en fait. Diffuser son ignorance, c'est pas top).
Alors, avant même de regarder la vidéo (donc peut-être que vous répondez à ma question dedans)
N'y a t il pas un GROS conflit d'intérêt à ce qu'un psychiatre évalue l'efficacité de traitement s psychiatrique? Pourquoi lui ferais je confiance ?
Car il est chercheur indépendant.
Mais surtout qui de mieux placé qu'un praticien pour évaluer un outil ? Il n'est pas choquant de faire évaluer une scie par un charpentier... A condition que les conditions d'évaluation soient rigoureuses.
Chris
Rien que le niveau de langue du type inspire la méfiance ...
Petite remarque concernant la réponse à 5:10 : des études démontre que les thérapies psychanalytiques fonctionnent très rarement, et en tous cas jamais mieux que les TCC ou les thérapies familiales. Vous pouvez aller regarder la vidéo de la tronche en biais intitulée "Regard scientifique sur la psychanalyse" et l'étude de l'INSERM intitulée "Psychothérapie : Trois approches évaluées". Cette étude étant une méta-analyse des 1000 études réalisées sur l'efficacité des psychothérapies (TCC, Thérapie familiale et psychanalyse).
De plus les séances de psychanalyse ne sont pas remboursées car elles ne sont pas considérées comme des soins, peuvent durer plusieurs années. Les psychanalystes ne sont pas des médecin. Il y a très peu de raisons à préférer la psychanalyse aux autres thérapies, à par avoir envie de raconter sa vie et de vider son compte en banque.
Wgd
Thérapie psychanalytique , psychanalyse, on parle de la dérive sectaire de Freud et Lacan là ? Et il trouve ça "utile" dans certains cas ? Ou c'était juste un lapsus, ou c'est moi qui ai mal compris ?
Non ce n'est pas un lapsus. Les thérapies d'inspiration psychanalytique qui se sont soumises à l'épreuve de l'évaluation sont en grande majorité des thérapies anglo-saxonnes, qui n'ont pas grand chose à voir avec la psychanalyse lacanienne. Et oui, elles sont efficaces ! Parfois autant que d'autres formes de thérapies, parfois pas autant. Il y a une littérature scientifique assez conséquente et toujours vivante sur le sujet.
Jeff
Vous disiez dans un autre commentaire que la littérature à ce sujet n'est pas foisonnante, faudrait savoir.
Falissard aborde la question de la difficulté de soumettre la psychanalyse à l'évaluation clinique traditionnelle justement, comme il est aussi prof de biostatistique, ça rend son discours plus pertinent encore : ua-cam.com/video/fB4ZdRJQsFI/v-deo.html
les placebo et les sorciers vaudou sont plus efficaces.
Les cristaux et le taro de Marseille guérissent aussi beaucoup de dépressions.
Ce serait amusant d'aller voir un psychanalyste et à la fin de la séance de lui demander, de manière imprévue pour lui, de faire un résumé de ce qu'on lui a raconté (et de filmer en caméra cachée).
hum.. Pas très scientifique la façon de présenter les test d'efficacité ici ... Sans parler qu'on oublie de préciser que la doctrine psychanalytique est aujourd'hui considérée comme une pseudo science !
Ben il suffit de se renseigner la psychanalyse n'est plus reconnu par l'ordre des médecin, car les fondements du dogmes semble être infondées et l'efficacité reste à prouver, je ne demande à personne de me croire, je ne relate que des faits qu'il tient à chacun de vérifier à sa guise :)
Donc l'expression de fait purement factuel n'existe pas? il y a forcément mon émotion biaisée qui m'a poussé à écrire ce commentaire?
Je ne pensais pas donner mon avis justement mais rappeler uniquement les faits, comme si je vous dit que la terre est ronde, mon avis personnel ne me semble pas rentrer en compte...
la psychanalyse ne repose pas sur la méthode scientifique (go voir Hygiène mentale par exemple pour plus de précision). C'est un peu comme le chamanisme notamment.
oui voila merci, c'est donc une pseudo science qui n'est donc plus reconnue par l'ordre des médecins.
j'espere que la psychiatrie de demain se fera sans approche psychodynamique meme pour quelqu'un qui veut savoir d'ou sa vient
si le patient veut connaître les origines de son trouble, faudrait mieux qu'il soit sans reponse, plutot qu'on lui affirme des conneries seduisante
faudrai aussi différencier la psychologie de la psychomanie
Désolé mon cher confrère mais votre discours est NUL! Inclure la psychanalyse dans les psychothérapies alors qu'elle refuse toute évaluation est NUL! Ignorer la psychothérapie "open dialogue" qui a éradiqué la schizophrénie (excusez du peu) en Finlande où elle est pratiquée depuis 35ans est NUL! Ignorer les thérapies brèves systémiques et notamment la stratégique de Palo Alto qui existe depuis 50 ans et a 80% de succès en 12 séances toutes pathologies confondues dont la schizophrénie est NUL! Alors d'un point de vue objectif, je crains que vous soyez plus soucieux de ne pas froisser les pouvoirs en place que de faire un vrai travail de recherche et d'information. Votre crédibilité est donc NULLE.
Seriez-vous en mesure de nous fournir des sources scientifiques qui corroborent vos assertions?
@@a.k.963 Tapez sur le net "thérapie brève de Palo Alto", ou voir les ouvrages de Watzlawick, Nardone, Fisch, Wittezaele, Piquet Emmanuelle et... les 2 miens.
@@drmichelpradere6346 Justement, je ne trouve rien sur les moteurs de recherche de publications scientifiques. En ce qui concerne les auteurs cités, je suis à la recherche de preuves expérimentales de l'efficacité de ladite thérapie plus que d'ouvrages écrits par des adeptes.
@@a.k.963 Vous avez parfaitement raison mais je vois que vous ne connaissez pas les psychothérapeutes: leur pratique est si subtile qu'elle est impossible à évaluer et ça leur va très bien, vous comprendrez pourquoi!!! Les TCC s'y risquent parfois mais dans des conditions douteuses. La thérapie de palo alto l'a pas mal fait mais ne trouve pas d'évaluateurs externes et neutres, ils ne courent pas les rues. Giorgio Nardone en a trouvé un mais je crois qu'il le rémunère. Perso pour l'avoir vu travailler je le pense honnête et vraiment efficace, mais nul n'est obligé de partager cet avis.
Mais ne vous illusionnez pas, la chimiothérapie psychiatrique (et médicale en général) en est au même point car les experts soi disant neutres ne le sont pas, cf l'affaire récente du Lancet!
PS: avec votre rigueur, vous avez du être plié de rire en écoutant le Pr Falissard, non? Dites le moi.
Bonjour je suis le gentil commentaire pour le referencement