Il est fortiche Stiegler: il lit la critique de la raison pure de Kant en anglais sur un smartphone en plein désert. C'est vraiment un philosophe de l'extrême.
DAUGENN Je te renvoie à la généalogie de la morale de Nietzsche où il recherche systématiquement les causes réelles d' un fait. Ici, la véritable raison n'est pas le téléchargement, mais plutôt le fait de pouvoir se la péter. C'est tellement gros et évident que cela en est comique. Stigler emploie les méthodes des gourous et des prêcheurs, son public semble comme fasciné, comme hypnotisé. C'est comme la pub, à force de s'entendre dire " C'est moi le plus fort et le plus intelligent", à la longue par habitude, on finit par le croire.
ah ha t'en qui boive leur pisse tandis que d'autre lise Kant. Bon.. Je l'ai entendu plutôt comme un vieux faisant remarquer que la technologie actuelle permet de faire des trucs de foufou aujourd'hui.
Comme toujours, Stiegler développe des analyses pertinentes, qui tranchent avec le ronron habituel. Toutefois, quant à la nature du revenu alternatif qu'il préconise (et des modes de financement de la nouvelle économie contributive), on se rend compte que sa pensée n'est pas arrêtée : dans une interview qu'il a accordée à Arte, à la mi-2014, en marge du documentaire "L'urgence de ralentir", il parlait d'allocation universelle (inconditionnelle, selon toutes les définitions en vigueur) et de suspension du salariat. Ici, il évoque, pour un groupe spécifique seulement, une compensation financière comparable à celle octroyée aux intermittents du spectacle, dont les intéressés n'ont de cesse de déplorer à la fois le caractère bureaucratique et mesquin, ainsi que le contrôle tatillon de l'Etat qui conditionne son versement, et écarte dans la foulée le revenu minimum de type RMI (qui n'est pas une allocation universelle), qu'il juge trop statique. Peut-être ceci est-il le résultat d'une confusion linguistique, allocation universelle se traduisant en anglais par '(unconditional) basic income', mais cela n'explique pas la référence au statut des intermittents, et, à vrai dire, ça fait un peu brouillon... Quoi qu'il en soit, si l'économie contributive qu'il appelle de ses voeux ne s'accompagne pas pour les individus d'un affranchissement des logiques productivistes, on voit mal quel pourrait être le changement profond qu'elle induirait par rapport aux relations professionnelles antérieures à l'automatisation. En outre, l'analyse de l'inadéquation entre le modèle socio-économique fordien et la société d'automatisation ne saurait faire l'économie de la nuisance que représente la spéculation financière, que le philosophe n'évoque ici qu'en dix secondes, en ne la présentant que comme une stratégie éphémère destinée à masquer le désarroi des prétendues élites face au spectre d'une disparition massive d'emplois. Or, on ne comprend pas, qui moins est lorsque l'on sait que le rapport entre le PIB mondial et la somme totale des produits financiers dérivés déclarés (à l'origine de la crise de 2008) était, en 2012, de 1 à 8, en quoi cela pourrait bien être lié à ceci. De la même manière, on éprouve une très grande difficulté à se figurer que Greenspan (que Stiegler cite, lors de toutes ses conférences, à l'appui de sa thèse relative à la "prolétarisation", telle qu'il la définit), à défaut de n'avoir pas été informé des chiffres après la virgule, ne l'ait pas été, a minima, des tendances générales sur les marchés ni de la périlleuse prédominance de certains types d'investissements, de nature à bouleverser les équilibres économiques, bref que sa déposition devant le Congrès US fût marquée du sceau de la sincérité. Ecrire qu'il faut être Stiegler pour le croire serait désobligeant, s'il le croit vraiment...
L'idée de prolétarisation des savants est très intéressante. Ce qui différencie un savant d'un algorithme googelien, ce sont les catégories de l'entendement (Kant). Le data meaning correspondant à une approche Humienne (corrélation entre des entrées et des sorties). Il faut essayer de trouver un juste équilibre entre Hume et Kant.
C'est très intéressant surtout sur le point de vu du travail. Nous devons impérativement réinventer le travail. Mais perso j'ai une autre inquiétude, c'est l'intelligence artificielle. Bernard n'en parle pas pourtant c'est un vrai problème pour l'humanité toute entière. Ce cocktail robotisation + IA + ordinateur quantique.....voilà des choses que personne ne domine et qu'il faudra prendre en compte très sérieusement pour l'avenir de NOTRE humanité.
***** On peut ajouter deux personnes à la liste de ceux qui ne savent pas ce qu'est le temps réel : vous et l'auteur de l'article que vous avez mentionné (qui a choisi un titre bien racoleur pour la sortie de YARN... alors qu'au final il ne parle pas de temps réel dans son article, et pour cause). Le temps réel a une définition bien précise : ce n'est pas l'opposé du batch ; ce n'est pas non plus répondre "sans délai" - de toutes façons, "sans délai" dans l'absolu n'existe pas, et on l'entend quasiment toujours comme "sans délai perceptible pour l'être humain" - le temps réel, c'est dire mon système répond correctement si il me fournit la réponse attendue ET en moins de n ms ; si j'ai la bonne réponse mais au delà du délai défini, le système n'a pas rempli son contrat. Si vous avez écouté la conférence, Bernard Stiegler confond le système de suggestion très rapide de Google avec le traitement des données statistiques qui permet de constituer le système en question ; la popin de suggestion n'est pas du big data en tant que telle, car on lit relativement peu de données directement pour faire la suggestion ; par contre, constituer l'index qui permet de générer la suggestion à partir des statistiques de recherche, ça, c'est du big data, mais je peux vous assurer que ce n'est pas fait en temps réel, Google ne met pas de contrainte "dure" de temps sur ces traitements. La réflexion de Bernard Stiegler sur la révolution cognitive que ce genre d'outils implique, comme le fait que la suggestion oriente votre esprit, ou que l'informatique en structurant les données pour les rendre intelligibles aux ordinateurs tend à objectiver tout le réel, est beaucoup plus intéressante.
***** Ma réaction peut vous paraître un peu vive, mais d'un autre côté vous m'avez repris de façon assez lapidaire comme si c'était moi qui ne connaissais pas assez bien le sujet, un prêté pour un rendu :) Je ne suis pas aussi sûr que vous que ce point soit si marginal que ça dans le discours de M. Stiegler ; il aborde beaucoup de points très intéressants dans la suite de cette conférence, mais j'ai été déçu par ce début qui relaie les fantasmes actuels sur un big data omniprésent, omnipotent et instantané, en leur donnant la caution d'un chercheur qui effectivement est en général à la pointe des sujets qu'il traite, et c'est dommage.
le sujet, tout sujet, cherche a savoir qui il est, il cherchera dans toute chose, numérique , ou toute sorte d'objet, il le trouvera jamais.....c est cela qui le fait désirer. Il y a de l'automatisme dans l'humain en plus de bien d'autres fonctions.... La bonne nouvelle est que ca s'arrêtera de repeter un jour, la mort du sujet.
+DAUGENN Je ne fais pas de vidéos, mais j'écris sur la question ; rien encore de suffisamment structuré pour l'opposer au travail de Bernard Stiegler - que voulez-vous, tout le monde n'a pas comme lui passé 5 ans en prison dans sa jeunesse, ça laisse du temps pour réfléchir - mais ça vient, petit à petit. Comme je l'ai dit dans la discussion ci-dessus, ce que je critique est qu'il propage des fantasmes sur le big data et les gafa - quand il y a tant à dire en se limitant aux faits - et qui pis est, au début de son discours, ce qui est une technique rhétorique classique de sidération de l'auditoire : "rendez-vous compte, ils sont aujourd'hui capables de faire des analyses de teraoctets de données en temps réel, ils seront bientôt omniscients et omnipotents, tremblez bonnes gens". Son explication des phénomènes d'orientation de la pensée par les béquilles numériques est elle très intéressante.
La tronche qu'il tire. Comme si l'automisation allait lui faire perdre son boulot. Faudrait qu'il relise un peu Montaigne. Le doute ne fait pas partie de son vocabulaire.
Pi Te Evidemment que je n'ai rien compris, puisque je m'attache à ses manières plus qu'a la matière de son discours. Il prophétise quand même pas mal. A côté, le prophète Daniel c'est un amateur...;
+Pi Te Je le critique pour le plaisir de la critique, mais c'est vrai que ses deux concepts, à savoir celui de Prolétarisation et celui d'Amateur sont assez géniaux.
Ce point de vue dinosaure, limité et alarmiste, semble ignorer que l'emploi n'est pas le but de l'homme, mais le moyen. Le but est ce qui occupe l'esprit des Hommes, or l'esprit est par définition non déterminé et non déterminable. L'économie n'est pas le but non plus, mais une représentation de la part relative du temps des uns vis à vis de celui des autres. De ce point de vue, le temps ne pouvant pas disparaitre, ni l'économie ne peut disparaitre ni l'emploi, qu'importe la présence de robots et qu'importent les bouleversements à venir. Mais encore faut-il être capable de le comprendre... On ne sent ni France ni Stiegler disposés à faire 😊
il n'a manifestement aucune idée de ce qu'est réellement l'union européenne. Toute cette conférence c'est bien joli, mais c'est complètement hors du réel, comme s'il racontait un de ses rêves.
Très clairvoyant, compréhensif, visionnaire, passionnant, et proche des petites gens. Que je voudrais qu'il soit là aujourd'hui...
Une intelligence et un analyste visionnaire hors du commun 🙏
Cet esprit éclairé nous manque - que dirait-il aujourd'hui concernant l' IA ?
que c'est une catastrophe - et je doute qu'il dirait là aussi "composons avec"
Il est fortiche Stiegler: il lit la critique de la raison pure de Kant en anglais sur un smartphone en plein désert. C'est vraiment un philosophe de l'extrême.
DAUGENN Je te renvoie à la généalogie de la morale de Nietzsche où il recherche systématiquement les causes réelles d' un fait.
Ici, la véritable raison n'est pas le téléchargement, mais plutôt le fait de pouvoir se la péter. C'est tellement gros et évident que cela en est comique.
Stigler emploie les méthodes des gourous et des prêcheurs, son public semble comme fasciné, comme hypnotisé.
C'est comme la pub, à force de s'entendre dire " C'est moi le plus fort et le plus intelligent", à la longue par habitude, on finit par le croire.
ah ha t'en qui boive leur pisse tandis que d'autre lise Kant. Bon..
Je l'ai entendu plutôt comme un vieux faisant remarquer que la technologie actuelle permet de faire des trucs de foufou aujourd'hui.
Bernard Stigler a raison dans son exposé. Malheureusement, nos hommes politiques ne sont plus visionnaires à long terme. Ils pensent qu'à l’immédiaté
Ce ne sont même pas des visionnaires du tout!😅😅😅
L'intelligence artificielle, c'est comme le cloud, on est chez quelqu'un d'autre.
Comme toujours, Stiegler développe des analyses pertinentes, qui tranchent avec le ronron habituel.
Toutefois, quant à la nature du revenu alternatif qu'il préconise (et des modes de financement de la nouvelle économie contributive), on se rend compte que sa pensée n'est pas arrêtée : dans une interview qu'il a accordée à Arte, à la mi-2014, en marge du documentaire "L'urgence de ralentir", il parlait d'allocation universelle (inconditionnelle, selon toutes les définitions en vigueur) et de suspension du salariat.
Ici, il évoque, pour un groupe spécifique seulement, une compensation financière comparable à celle octroyée aux intermittents du spectacle, dont les intéressés n'ont de cesse de déplorer à la fois le caractère bureaucratique et mesquin, ainsi que le contrôle tatillon de l'Etat qui conditionne son versement, et écarte dans la foulée le revenu minimum de type RMI (qui n'est pas une allocation universelle), qu'il juge trop statique. Peut-être ceci est-il le résultat d'une confusion linguistique, allocation universelle se traduisant en anglais par '(unconditional) basic income', mais cela n'explique pas la référence au statut des intermittents, et, à vrai dire, ça fait un peu brouillon...
Quoi qu'il en soit, si l'économie contributive qu'il appelle de ses voeux ne s'accompagne pas pour les individus d'un affranchissement des logiques productivistes, on voit mal quel pourrait être le changement profond qu'elle induirait par rapport aux relations professionnelles antérieures à l'automatisation.
En outre, l'analyse de l'inadéquation entre le modèle socio-économique fordien et la société d'automatisation ne saurait faire l'économie de la nuisance que représente la spéculation financière, que le philosophe n'évoque ici qu'en dix secondes, en ne la présentant que comme une stratégie éphémère destinée à masquer le désarroi des prétendues élites face au spectre d'une disparition massive d'emplois. Or, on ne comprend pas, qui moins est lorsque l'on sait que le rapport entre le PIB mondial et la somme totale des produits financiers dérivés déclarés (à l'origine de la crise de 2008) était, en 2012, de 1 à 8, en quoi cela pourrait bien être lié à ceci.
De la même manière, on éprouve une très grande difficulté à se figurer que Greenspan (que Stiegler cite, lors de toutes ses conférences, à l'appui de sa thèse relative à la "prolétarisation", telle qu'il la définit), à défaut de n'avoir pas été informé des chiffres après la virgule, ne l'ait pas été, a minima, des tendances générales sur les marchés ni de la périlleuse prédominance de certains types d'investissements, de nature à bouleverser les équilibres économiques, bref que sa déposition devant le Congrès US fût marquée du sceau de la sincérité. Ecrire qu'il faut être Stiegler pour le croire serait désobligeant, s'il le croit vraiment...
L'idée de prolétarisation des savants est très intéressante. Ce qui différencie un savant d'un algorithme googelien, ce sont les catégories de l'entendement (Kant). Le data meaning correspondant à une approche Humienne (corrélation entre des entrées et des sorties).
Il faut essayer de trouver un juste équilibre entre Hume et Kant.
Il y a de quoi" dramatiser" pour vous mettre en avant .
c'est intéressant
C'est très intéressant surtout sur le point de vu du travail. Nous devons impérativement réinventer le travail. Mais perso j'ai une autre inquiétude, c'est l'intelligence artificielle. Bernard n'en parle pas pourtant c'est un vrai problème pour l'humanité toute entière. Ce cocktail robotisation + IA + ordinateur quantique.....voilà des choses que personne ne domine et qu'il faudra prendre en compte très sérieusement pour l'avenir de NOTRE humanité.
😊😊😊😊
😊😊
😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊
😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊
😊😊😊
MERCI JE VOUS ADORE VOUS ECOUTE VOUS SUIS EXCELLENT BRAVO
L’Europe, colonie des US et de l’Asie : 5 ans plus tard on y est. En vrai on y était déjà pas mal mais ça s’est accentué
Et donc ,proposez des solutions alors ?
Oups, le big data en temps réel (16:30), j'ai un peu peur pour la suite, parce que là Bernard Stiegler montre qu'il ne sait pas de quoi il parle !
***** On peut ajouter deux personnes à la liste de ceux qui ne savent pas ce qu'est le temps réel : vous et l'auteur de l'article que vous avez mentionné (qui a choisi un titre bien racoleur pour la sortie de YARN... alors qu'au final il ne parle pas de temps réel dans son article, et pour cause). Le temps réel a une définition bien précise : ce n'est pas l'opposé du batch ; ce n'est pas non plus répondre "sans délai" - de toutes façons, "sans délai" dans l'absolu n'existe pas, et on l'entend quasiment toujours comme "sans délai perceptible pour l'être humain" - le temps réel, c'est dire mon système répond correctement si il me fournit la réponse attendue ET en moins de n ms ; si j'ai la bonne réponse mais au delà du délai défini, le système n'a pas rempli son contrat. Si vous avez écouté la conférence, Bernard Stiegler confond le système de suggestion très rapide de Google avec le traitement des données statistiques qui permet de constituer le système en question ; la popin de suggestion n'est pas du big data en tant que telle, car on lit relativement peu de données directement pour faire la suggestion ; par contre, constituer l'index qui permet de générer la suggestion à partir des statistiques de recherche, ça, c'est du big data, mais je peux vous assurer que ce n'est pas fait en temps réel, Google ne met pas de contrainte "dure" de temps sur ces traitements. La réflexion de Bernard Stiegler sur la révolution cognitive que ce genre d'outils implique, comme le fait que la suggestion oriente votre esprit, ou que l'informatique en structurant les données pour les rendre intelligibles aux ordinateurs tend à objectiver tout le réel, est beaucoup plus intéressante.
***** Ma réaction peut vous paraître un peu vive, mais d'un autre côté vous m'avez repris de façon assez lapidaire comme si c'était moi qui ne connaissais pas assez bien le sujet, un prêté pour un rendu :)
Je ne suis pas aussi sûr que vous que ce point soit si marginal que ça dans le discours de M. Stiegler ; il aborde beaucoup de points très intéressants dans la suite de cette conférence, mais j'ai été déçu par ce début qui relaie les fantasmes actuels sur un big data omniprésent, omnipotent et instantané, en leur donnant la caution d'un chercheur qui effectivement est en général à la pointe des sujets qu'il traite, et c'est dommage.
Mais non, ça va mieux, super mieux.
le sujet, tout sujet, cherche a savoir qui il est, il cherchera dans toute chose, numérique , ou toute sorte d'objet, il le trouvera jamais.....c est cela qui le fait désirer. Il y a de l'automatisme dans l'humain en plus de bien d'autres fonctions.... La bonne nouvelle est que ca s'arrêtera de repeter un jour, la mort du sujet.
Mouton électronique. Philippe k Dick
Et ça continue, Google a 20 ans maintenant...
+DAUGENN Je ne fais pas de vidéos, mais j'écris sur la question ; rien encore de suffisamment structuré pour l'opposer au travail de Bernard Stiegler - que voulez-vous, tout le monde n'a pas comme lui passé 5 ans en prison dans sa jeunesse, ça laisse du temps pour réfléchir - mais ça vient, petit à petit. Comme je l'ai dit dans la discussion ci-dessus, ce que je critique est qu'il propage des fantasmes sur le big data et les gafa - quand il y a tant à dire en se limitant aux faits - et qui pis est, au début de son discours, ce qui est une technique rhétorique classique de sidération de l'auditoire : "rendez-vous compte, ils sont aujourd'hui capables de faire des analyses de teraoctets de données en temps réel, ils seront bientôt omniscients et omnipotents, tremblez bonnes gens". Son explication des phénomènes d'orientation de la pensée par les béquilles numériques est elle très intéressante.
Qui va acheter tout ce qui est produit
Les robots ne sont pas des consommzteurs
Le langage boléin est un court circuit au big data
La tronche qu'il tire. Comme si l'automisation allait lui faire perdre son boulot. Faudrait qu'il relise un peu Montaigne. Le doute ne fait pas partie de son vocabulaire.
+lionel ODDO ah ben ta rien compris car si il doute énormément
Pi Te Evidemment que je n'ai rien compris, puisque je m'attache à ses manières plus qu'a la matière de son discours.
Il prophétise quand même pas mal. A côté, le prophète Daniel c'est un amateur...;
ben tu devrais plonger dans le fond c'est quand même la seule manière d'en saisir la pertinence, du propos.
+Pi Te Je le critique pour le plaisir de la critique, mais c'est vrai que ses deux concepts, à savoir celui de Prolétarisation et celui d'Amateur sont assez géniaux.
Je le lis depuis longtemps et l'utilise dans mon master je dois prendre sa défense... du moins sur ces points.
Ma femme 😂
On n'a plus de temps pour philosopher 🤣
C'est partiellement vrai et faux...😐😑🫤
Ce point de vue dinosaure, limité et alarmiste, semble ignorer que l'emploi n'est pas le but de l'homme, mais le moyen. Le but est ce qui occupe l'esprit des Hommes, or l'esprit est par définition non déterminé et non déterminable. L'économie n'est pas le but non plus, mais une représentation de la part relative du temps des uns vis à vis de celui des autres. De ce point de vue, le temps ne pouvant pas disparaitre, ni l'économie ne peut disparaitre ni l'emploi, qu'importe la présence de robots et qu'importent les bouleversements à venir. Mais encore faut-il être capable de le comprendre... On ne sent ni France ni Stiegler disposés à faire 😊
il n'a manifestement aucune idée de ce qu'est réellement l'union européenne.
Toute cette conférence c'est bien joli, mais c'est complètement hors du réel, comme s'il racontait un de ses rêves.
Encore un sophiste....qui veut se mettre sur le devant de la scène en disant des choses que tout le monde sait.
Si tout le monde le savait ...