2:46 ça marche pour tout pas que pour les maths. Quand tu recherches une info, un problème complexe que tu bosses dessus depuis des semaines des mois voir des années, il est plus que probable que ton cerveau capte une info déterminante voir LA solution à ton problème quand tu détends la plasticité de ton cerveau. Donc tu le fait travailler travailler et puis dans un moment de détente cérébrale (changement d'activité, d'environnement...) on est plus apte à capter l'info précieuse... En me relisant je constate que je suis pas clair ! On s'en fout personne lira 😅
Le cerveau continue à travailler quand on dort, pour ça que travailler sur un sujet peut trouver une solution après qq jours mais si on s'y met au dernier moment ça ne "murit" pas et on sèche.
Beaucoup de profs de maths et autres disciplines devraient le lire ainsi qu'Alex Bellos (Alex au pays des chiffres). Les maths, la sciences, l'art, le langage, l'histoire... tout est lié et bien plus simple à comprendre quand on explique comment l'humanité en est arrivé à ce niveau de connaissance. Malheureusement je suis dépité quand je vois le programme scolaire et le cloisonnement des matières.
Salut, Mickaël Launay a une chaine YT super sympa, didactique et passionnante ! J'y suis abonné depuis un bon moment et pourtant les maths et moi ça fait pas le bon compte.
C'est clair que le "déclic" est une sensation d'illumination intellectuelle dont on se souvient toute sa vie. Mention spéciale à celui que j'ai eu pendant ma thèse (au milieu de ma dernière année) où la solution à ma problématique m'est apparue soudainement alors que je griffonnais la lettre "A" sur un papier pendant une réunion ennuyeuse.
Je n'ai jamais ressenti ce "déclic". Ni cette illumination intellectuelle dont vous parlez. Seulement une sorte de pénombre, un sujet que je ne comprenais pas, et qui ne m'a valu que des mauvaises notes. Je redoutais les cours de maths, et aujourd'hui encore (j'ai 69 ans) c'est une matière qui m'est étrangère et qui m'inspire une sorte d'horreur.
@@xavierkreiss8394 comme le dit Micmaths, notre compréhension des maths est généralement corrélée avec la représentation qu'on se fait d'un concept. Vous n'avez peut être pas eu la chance ou l'opportunité d'avoir un enseignement compatible avec votre mode de pensée. Ça a été le cas pour moi, et parfois il n'a suffit que d'une bonne explication pour que tout ce que j'avais appris depuis des années de façon parcellaire s'emboîte de façon claire et ordonnée dans mon esprit.
@@Joe_from_Rio Merci de m'avoir répondu. Vous avez (peut-être) eu de la chance. Là où je suis tout à fait d'accord c'est quand vous dites que je n'ai peut-être pas eu un enseignement "compatible avec mon mode de pensée". Plusieurs fois j'ai essayé de comprendre quelque-chose aux maths, par simple curiosité. Des amis ont essayé de m'aider, notamment une copine passionnée de maths. On a échangé des messages et des courriels pendant des semaines. Elle répétait souvent: "mais qu'est-ce que tu ne comprends pas? C'est pourtant clair" - et je lui répondais: "clair pour toi, peut-être..." Elle a fini par renoncer, en disant qu'elle ne pouvait pas m'aider parce-qu'elle ne comprenait pas comment mon cerveau fonctionnait. C'était réciproque. Ce qui semble rejoindre ce que vous dites sur le "mode de pensée". Je suis convaincu qu'il existe des "cerveaux matheux" et des "cerveaux non-matheux". Tout le monde (ou presque) peut faire des calculs d'arithmétique élémentaire, il suffit pour ça d'apprendre par cœur quelques procédures assez simples et de les appliquer de façon mécanique. Ce qui fait dire à certains "tout le monde peut faire des maths". Or ça, à mon avis, c'est faux. Voir par exemple mes citations de Cedric Villani plus bas. De plus, les gens qui affirment que "tout le monde peut faire des maths" n'ont aucune idée de ce que représente ce blocage. Je résume souvent la chose en disant que ces gens ne comprennent pas pourquoi je ne comprends pas. Et je ne suis pas seul dans mon cas.
@@xavierkreiss8394 figurez vous que j'ai eu une amie qui me disait également la même chose "Je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas". J'ai un peu insisté pour qu'on aille au fond du problème et j'ai fini par lui faire dire des choses qui lui semblaient totalement évidentes, mais qui ont tout débloqué dans ma tête. Je me suis tourné vers elle en lui disant : "Alors c'est juste CA ? C'est si simple ? Pourquoi on ne me l'avait jamais dit avant ?" et elle m'a répondu un peu perplexe "Ben parce que c'est évident ". 😅 Pour le reste, oui je pense qu'il y a des personnes qui ne sont pas faites pour les maths, mais je ne pense pas que ce soit le cas de la majorité des personnes qui le prétendent.
@@Joe_from_Rio @M D Je pense être parmi les personnes qui n'étaient pas faites pour les maths. Aurait-il été possible de trouver une sorte de clé? Un moment particulier où, soudain, tout seraitdevenu plus clair?Je n'en sais rien mais je ne le pense pas. Mais je sais que je n'ai pratiquement rien appris en maths depuis l'école primaire. Et c'est peut-être l'explication: jusque-là tout allait à peu près parcequ'il suffisait d'appliquer des règles simples mécaniquement. Ça m'assommait mais j'y arrivais. En 6ème tout a dégringolé. Rapidement, je n'ai plus rien compris. Des heures et des heures, à ne rien comprendre, ça a provoqué un ennui profond, avec en récompense des mauvaises notes. Résultat: un dégoût de plus en plus aigü. Pendant sept ans. J'ai eu une carrière de journaliste. Aujourd'hui encore, à 69 ans, il m'arrive, en pensant aux maths et à ces problèmes, de ressentir un engourdissement dans les bras et les mains. On m'a dit que c'était un symptôme (bénin) de phobie. Alors oui, je pense ne pas avoir été fait pour les maths. Et je sais que des milliers de jeunes aujourd'hui encore ont les mêmes problèmes que moi et souffrent de la même façon. Je trouve ça injuste. On les accuse de ne pas travailler suffisamment, mais comme le dit Anne Siéty, une des seules personnes à essayer de nous comprendre, s un enfant des devant une porte fermée ça ne sert à rien de lui dire de pousser. Et ce n'est pas M. Launay qui va les aider. Il s'adresse à des gens qui ont des difficultés, mais pas de vrai blocage.
J'avais expliqué le moins par moins fait plus avec des exemples de phrases du genre "je ne deteste pas" veut dire "j'aime" ^^ 2 negations donnent 1 truc positif, ça avait l'air de marcher
Cette institutrice a raison dans sa démarche mais pas dans son action. C'est important de créer beaucoup de liens entre le connu et le nouveau pour former un réseau de connaissances car c'est la façon dont la pensée se structure. Mais les nombres, et la capacité de calculer, ne s'embarrassent ni d'un genre monsieur/madame ni d'un objet pomme/poire. Ce sont des abstractions et doivent être traitées comme telles, sans avoir peur de présenter à des enfants des objets abstraits comme les nombres et les opérations. Après seulement on peut lier le nombre à la chose réelle et lui expliquer qu'un objet se rapporte au chiffre 1, une paire se rapporte à 2 et qu'un 1m de largeur ne s'additionne pas avec 1m de longueur.
Je réagis aux maths avec une incompréhesion quasi totale et une sorte d'horreur. J 'ai deux copains dans le même cas et la phobie des maths existe, c'est largement prouvé. Or personne (à ma conaissance) n'a le même sentiment de dégoût ou de rejet, pour l'histoire-géo par exemple. Pourquoi? Parce-que les maths sont un sujet totalement à part, qui n'a rien de commun avec les autres.Un système de raisonement. On pige ou on ne pige pas.
A mon avis, faudrait prendre l'allumette du bas et la placer en diagonale de sorte à former un N, si on tourne la tête ça peut être vu comme un 2 or le chiffre 2 placé en exposant est appelé un carré.
M.Launay sait de quoi il parle bien sûr. Mais dans mon cas personnel je n' ai jamais connu d'étrincelle, de moment "aah!" Rien qu'un ennui profond provoqué par une discipline que je ne comprenais pas. Je n'y comprends toujours rien: j'ai aujourd'hui 70 ans;
@@Faxbable Y a un surdoué (Alexandre Grothendieck) à qui 15 sujets de thèse en maths avaient été proposés, à lui de choisir le sujet de sa future thèse, et 1-2 semaines plus tard il a apporté la résolution des 15 sujets (ardus par nature, voire casse-tête). 😎
@@Photoss73 Oui oui je connais A. Grothendieck, un personnalité et un génie de malade (selon moi le plus grand mathématicien du 20e siècle, avec Ramanujan)... Mais bon là on parle de cas très _très_ particuliers ^_^, comme il en existe un sur cent millions, pas juste un "surdoué" (comme il y en existe un 1 sur 100)
Alors je dis: tu prend l'allumette du bas, tu la mets au dessus, ça fait plus ou moins PI, et PI c'est toujours plus ou moins le carré de quelque chose. J'ai bon?
ENS, on est sur l'élite française. Du lourd. Mais autant son esprit est brillant, autant ce qu'il dit est complètement absurde. Comment peut-il dire que le Maths sont accessible à tout le monde. Sans logique, pas de Maths. Or, peu de personne ont une abscence totale de cette qualité nécessaire. Ou c'est de la pure démagogie pour vendre son bouquin, ou il vit dans le monde des bisounours. Autant dire, tout le monde peut être Nadal, Messi, Mozart, Bolt sans plisser les yeux... Après si faire une addition et compter sont considérés comme des Maths, alors oui, peut-être avec beaucoup d'effort, chaque individu pourrait en être capable. Encore soit-il qu'on ne demande pas de poser une divison euclidienne ! (Même en prépa, on voit ce qui se sont perdus...)
Il a pas dit que tt le monde peut devenir un grand mathématicien, il a dit que tt le monde peut approché les mathématiques, tt le monde possède de la logique
Réponse de bas du front. Dans sa question, il y a à la fois une notion philosophique capitale depuis l'antiquité, l'inné et l'acquis, et une expérience personnelle renvoyant à une étude bien connue en psychologie, l'effet Pygmalion. Excellente question, donc, qui permet de faire de l'interdisciplinarité en confrontant un professeur de mathématiques à des enjeux pédagogiques (pygmalion) et philosophique (inné et acquis).
@@Luxsword29 ce qui veut dire qu'à partir d'une expérience personnelle qui, vous avez raison, est en soi indifférente au reste du monde, elle a réussi à élever sa réflexion, en y intégrant une lecture philosophique ET une analyse psychologique. Bref, elle est passée de l'anecdotique au général. Alors que votre commentaire, même trituré et sous la torture, demeure un commentaire de boeuf rustre sans pluvalue culturelle. Et qui n'a pas eu le niveau de comprendre en quoi sa remarque avait de l'intérêt au delà de sa petite personne. Il eût fallu avoir une culture.
@@athanaseruisseau7784 Bon, soit vous êtes la personne qui a posé la question et LOL, soit vous devez avoir du mal à trouver du monde dans la vie pour vous écouter pérorer. Je vous laisse étaler votre "culture", bonne nuit à vous.
Mickael Launay : le must du youtube game... Chouette de voir France Inter inviter des gens interessants du net.
Merci d'accueillir quelqun d'intelligent et d'en faire la promotion.
Merci d'avoir reçu Mickaël Launay, un UA-camur que j'adore ! Et voici un petit commentaire pour le référencement !
Toujours un plaisir d'écouter Mickael Launay. Des années que je le suis, je lui souhaite du succès avec son livre.
J'ai adoré lire Le grand roman des maths. Tellement passionnant, il était trop court!
Mickaël ! A quand la prochaine vidéo sur les machines à calculer ? :)
2:46 ça marche pour tout pas que pour les maths.
Quand tu recherches une info, un problème complexe que tu bosses dessus depuis des semaines des mois voir des années, il est plus que probable que ton cerveau capte une info déterminante voir LA solution à ton problème quand tu détends la plasticité de ton cerveau.
Donc tu le fait travailler travailler et puis dans un moment de détente cérébrale (changement d'activité, d'environnement...) on est plus apte à capter l'info précieuse...
En me relisant je constate que je suis pas clair !
On s'en fout personne lira 😅
Le cerveau continue à travailler quand on dort, pour ça que travailler sur un sujet peut trouver une solution après qq jours mais si on s'y met au dernier moment ça ne "murit" pas et on sèche.
Sisi, t'es très clair.
J'ai lu, te voilà bien attrapé
C'est jouissif, comme écrire un alexandrin du premier coup
Beaucoup de profs de maths et autres disciplines devraient le lire ainsi qu'Alex Bellos (Alex au pays des chiffres). Les maths, la sciences, l'art, le langage, l'histoire... tout est lié et bien plus simple à comprendre quand on explique comment l'humanité en est arrivé à ce niveau de connaissance. Malheureusement je suis dépité quand je vois le programme scolaire et le cloisonnement des matières.
Sa meilleure vidéo à mes yeux : le flexaedre, c'est tellement incroyable cette construction ! Je vais le faire cette semaine.
Salut,
Mickaël Launay a une chaine YT super sympa, didactique et passionnante !
J'y suis abonné depuis un bon moment et pourtant les maths et moi ça fait pas le bon compte.
Si vous ne connaissez pas sa chaîne allez la découvrir, ce type est un magicien
un mathémagicien !
Bravo ! Je regarde MICMATHS régulièrement, c'est top ! Je sus impatient de voir ce livre maintenant.
6:11 c'est parce qu'il y a différents types de mémoire donc différents types d'apprentissage.
Génial, Mickaël Launay sur France Inter !!
Si seulement on avais tous un prof de math comme ça
C'est clair que le "déclic" est une sensation d'illumination intellectuelle dont on se souvient toute sa vie. Mention spéciale à celui que j'ai eu pendant ma thèse (au milieu de ma dernière année) où la solution à ma problématique m'est apparue soudainement alors que je griffonnais la lettre "A" sur un papier pendant une réunion ennuyeuse.
Je n'ai jamais ressenti ce "déclic". Ni cette illumination intellectuelle dont vous parlez. Seulement une sorte de pénombre, un sujet que je ne comprenais pas, et qui ne m'a valu que des mauvaises notes. Je redoutais les cours de maths, et aujourd'hui encore (j'ai 69 ans) c'est une matière qui m'est étrangère et qui m'inspire une sorte d'horreur.
@@xavierkreiss8394 comme le dit Micmaths, notre compréhension des maths est généralement corrélée avec la représentation qu'on se fait d'un concept. Vous n'avez peut être pas eu la chance ou l'opportunité d'avoir un enseignement compatible avec votre mode de pensée. Ça a été le cas pour moi, et parfois il n'a suffit que d'une bonne explication pour que tout ce que j'avais appris depuis des années de façon parcellaire s'emboîte de façon claire et ordonnée dans mon esprit.
@@Joe_from_Rio Merci de m'avoir répondu. Vous avez (peut-être) eu de la chance.
Là où je suis tout à fait d'accord c'est quand vous dites que je n'ai peut-être pas eu un enseignement "compatible avec mon mode de pensée".
Plusieurs fois j'ai essayé de comprendre quelque-chose aux maths, par simple curiosité. Des amis ont essayé de m'aider, notamment une copine passionnée de maths. On a échangé des messages et des courriels pendant des semaines. Elle répétait souvent: "mais qu'est-ce que tu ne comprends pas? C'est pourtant clair" - et je lui répondais: "clair pour toi, peut-être..." Elle a fini par renoncer, en disant qu'elle ne pouvait pas m'aider parce-qu'elle ne comprenait pas comment mon cerveau fonctionnait. C'était réciproque.
Ce qui semble rejoindre ce que vous dites sur le "mode de pensée".
Je suis convaincu qu'il existe des "cerveaux matheux" et des "cerveaux non-matheux". Tout le monde (ou presque) peut faire des calculs d'arithmétique élémentaire, il suffit pour ça d'apprendre par cœur quelques procédures assez simples et de les appliquer de façon mécanique. Ce qui fait dire à certains "tout le monde peut faire des maths". Or ça, à mon avis, c'est faux.
Voir par exemple mes citations de Cedric Villani plus bas.
De plus, les gens qui affirment que "tout le monde peut faire des maths" n'ont aucune idée de ce que représente ce blocage. Je résume souvent la chose en disant que ces gens ne comprennent pas pourquoi je ne comprends pas. Et je ne suis pas seul dans mon cas.
@@xavierkreiss8394 figurez vous que j'ai eu une amie qui me disait également la même chose "Je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas". J'ai un peu insisté pour qu'on aille au fond du problème et j'ai fini par lui faire dire des choses qui lui semblaient totalement évidentes, mais qui ont tout débloqué dans ma tête. Je me suis tourné vers elle en lui disant : "Alors c'est juste CA ? C'est si simple ? Pourquoi on ne me l'avait jamais dit avant ?" et elle m'a répondu un peu perplexe "Ben parce que c'est évident ". 😅
Pour le reste, oui je pense qu'il y a des personnes qui ne sont pas faites pour les maths, mais je ne pense pas que ce soit le cas de la majorité des personnes qui le prétendent.
@@Joe_from_Rio @M D Je pense être parmi les personnes qui n'étaient pas faites pour les maths. Aurait-il été possible de trouver une sorte de clé? Un moment particulier où, soudain, tout seraitdevenu plus clair?Je n'en sais rien mais je ne le pense pas.
Mais je sais que je n'ai pratiquement rien appris en maths depuis l'école primaire. Et c'est peut-être l'explication: jusque-là tout allait à peu près parcequ'il suffisait d'appliquer des règles simples mécaniquement. Ça m'assommait mais j'y arrivais. En 6ème tout a dégringolé. Rapidement, je n'ai plus rien compris. Des heures et des heures, à ne rien comprendre, ça a provoqué un ennui profond, avec en récompense des mauvaises notes.
Résultat: un dégoût de plus en plus aigü. Pendant sept ans.
J'ai eu une carrière de journaliste. Aujourd'hui encore, à 69 ans, il m'arrive, en pensant aux maths et à ces problèmes, de ressentir un engourdissement dans les bras et les mains. On m'a dit que c'était un symptôme (bénin) de phobie.
Alors oui, je pense ne pas avoir été fait pour les maths.
Et je sais que des milliers de jeunes aujourd'hui encore ont les mêmes problèmes que moi et souffrent de la même façon. Je trouve ça injuste. On les accuse de ne pas travailler suffisamment, mais comme le dit Anne Siéty, une des seules personnes à essayer de nous comprendre, s un enfant des devant une porte fermée ça ne sert à rien de lui dire de pousser.
Et ce n'est pas M. Launay qui va les aider. Il s'adresse à des gens qui ont des difficultés, mais pas de vrai blocage.
Plus qu'un plaisir, c'est parfois même vertigineux !
J'avais expliqué le moins par moins fait plus avec des exemples de phrases du genre "je ne deteste pas" veut dire "j'aime" ^^ 2 negations donnent 1 truc positif, ça avait l'air de marcher
Réflexions très intéressantes!
Quel plaisir de voir cet homme sur France Inter !
@3:07 "Ce déclic jubilatoire, le moment où : "Ha !", on a compris"
passionant
Cette institutrice a raison dans sa démarche mais pas dans son action.
C'est important de créer beaucoup de liens entre le connu et le nouveau pour former un réseau de connaissances car c'est la façon dont la pensée se structure. Mais les nombres, et la capacité de calculer, ne s'embarrassent ni d'un genre monsieur/madame ni d'un objet pomme/poire. Ce sont des abstractions et doivent être traitées comme telles, sans avoir peur de présenter à des enfants des objets abstraits comme les nombres et les opérations. Après seulement on peut lier le nombre à la chose réelle et lui expliquer qu'un objet se rapporte au chiffre 1, une paire se rapporte à 2 et qu'un 1m de largeur ne s'additionne pas avec 1m de longueur.
Oooh Mickmaths ! :)
J'ai toujours dit que les maths étaient de l'art 😍
Vraiment je veux venir comme vous
Mickael Launay oh ouais 🔥🔥🔥
Il y aussi lastuce des amis
- et - font +
Ennemi de mon ennemi est mon ami
bcp de moyen mnémotechnique existent dans les mathématiques 🤩
Mathémagique ce Mr Launay!
Ils pourraient retirer les masques tout de même quitte à mettre des plexiglas, à la radio le son est tellement important...
je conseil son livre à tout le monde !
Je réagis aux maths avec une incompréhesion quasi totale et une sorte d'horreur. J 'ai deux copains dans le même cas et la phobie des maths existe, c'est largement prouvé. Or personne (à ma conaissance) n'a le même sentiment de dégoût ou de rejet, pour l'histoire-géo par exemple. Pourquoi? Parce-que les maths sont un sujet totalement à part, qui n'a rien de commun avec les autres.Un système de raisonement. On pige ou on ne pige pas.
Toujours le pluriel.Mohwali Awamar
6:19 cette prof qu'on n'a tous eu
Pour les allumettes: Apres reflexion, on peut casser une allumettes pour former un carré !
Si une allumette est cassée ça fera pas un carré mais un rectangle...
@@alterparadoxal19 Si tu peux faire un carré. Il aurait deux segments qui dépasseront.
@@TheCrazyMiss mouais... Pas terrible le carré. Pas sûr que ce soit la réponse.
Mais si ça te fait plaisir :
A mon avis, faudrait prendre l'allumette du bas et la placer en diagonale de sorte à former un N, si on tourne la tête ça peut être vu comme un 2 or le chiffre 2 placé en exposant est appelé un carré.
4 est le carré de 2...
Ohhh ! Micmath
M.Launay sait de quoi il parle bien sûr. Mais dans mon cas personnel je n' ai jamais connu d'étrincelle, de moment "aah!" Rien qu'un ennui profond provoqué par une discipline que je ne comprenais pas. Je n'y comprends toujours rien: j'ai aujourd'hui 70 ans;
Ouais bof pas très approfondi, un bon début. 4 coupures pub par contre c un chouia abusé !
Les Maths c’est une souffrance. Pire que des WC à la turque.
on peut faire une thèse en probabilité ? mdrr y'a des courageux
Parce que faudrait faire seulement des thèses sur des sujets faciles ?? 🤔
Pas trop le principe de la recherche lol
@@Faxbable Y a un surdoué (Alexandre Grothendieck) à qui 15 sujets de thèse en maths avaient été proposés, à lui de choisir le sujet de sa future thèse, et 1-2 semaines plus tard il a apporté la résolution des 15 sujets (ardus par nature, voire casse-tête). 😎
@@Photoss73 Oui oui je connais A. Grothendieck, un personnalité et un génie de malade (selon moi le plus grand mathématicien du 20e siècle, avec Ramanujan)... Mais bon là on parle de cas très _très_ particuliers ^_^, comme il en existe un sur cent millions, pas juste un "surdoué" (comme il y en existe un 1 sur 100)
@@Faxbable ah non mais y’a pas de problème, je suis impressionné surtout 😂
en quoi ça serait plus difficile qu'une thèse en physique quantique ou en electrochimie ?
enlevez vos muselières.....................
Euh... Les 25 pubs c'était vraiment nécessaire ???
Les publicités youtube sur cette vidéo sont insupportables
oue mais c'est trop basique
Alors je dis: tu prend l'allumette du bas, tu la mets au dessus, ça fait plus ou moins PI, et PI c'est toujours plus ou moins le carré de quelque chose. J'ai bon?
Non
N'attend pas qu'on te donne la réponse cherche par toi même. C'est ça le secret de la réussite !
anecdote abuser
Faut arrêter de mettre autant de pub
ENS, on est sur l'élite française. Du lourd. Mais autant son esprit est brillant, autant ce qu'il dit est complètement absurde. Comment peut-il dire que le Maths sont accessible à tout le monde. Sans logique, pas de Maths. Or, peu de personne ont une abscence totale de cette qualité nécessaire. Ou c'est de la pure démagogie pour vendre son bouquin, ou il vit dans le monde des bisounours. Autant dire, tout le monde peut être Nadal, Messi, Mozart, Bolt sans plisser les yeux... Après si faire une addition et compter sont considérés comme des Maths, alors oui, peut-être avec beaucoup d'effort, chaque individu pourrait en être capable. Encore soit-il qu'on ne demande pas de poser une divison euclidienne ! (Même en prépa, on voit ce qui se sont perdus...)
Il a pas dit que tt le monde peut devenir un grand mathématicien, il a dit que tt le monde peut approché les mathématiques, tt le monde possède de la logique
La 1ère question d'auditrice est tellement moisie... Merci d'avoir réussi à y répondre quelque chose d'intéressant.
Réponse de bas du front.
Dans sa question, il y a à la fois une notion philosophique capitale depuis l'antiquité, l'inné et l'acquis, et une expérience personnelle renvoyant à une étude bien connue en psychologie, l'effet Pygmalion.
Excellente question, donc, qui permet de faire de l'interdisciplinarité en confrontant un professeur de mathématiques à des enjeux pédagogiques (pygmalion) et philosophique (inné et acquis).
@@athanaseruisseau7784 LOL. Elle voulait juste qu'il lui dise que la 1ère prof était mauvaise, hein. Le reste n'était que prétexte bidon.
@@Luxsword29 ce qui veut dire qu'à partir d'une expérience personnelle qui, vous avez raison, est en soi indifférente au reste du monde, elle a réussi à élever sa réflexion, en y intégrant une lecture philosophique ET une analyse psychologique.
Bref, elle est passée de l'anecdotique au général.
Alors que votre commentaire, même trituré et sous la torture, demeure un commentaire de boeuf rustre sans pluvalue culturelle. Et qui n'a pas eu le niveau de comprendre en quoi sa remarque avait de l'intérêt au delà de sa petite personne. Il eût fallu avoir une culture.
@@athanaseruisseau7784 Bon, soit vous êtes la personne qui a posé la question et LOL, soit vous devez avoir du mal à trouver du monde dans la vie pour vous écouter pérorer. Je vous laisse étaler votre "culture", bonne nuit à vous.
Ce masque sur la bouche m'agace. Ça le rend inaudible.