Il faut des presses de toutes les sensibilités mais celà doit rester privé et non pas subventionné par le Saint Etat. Une vraie presse de qualité et pluraliste fonctionnerait économiquement
La taille du marché est un problème, mais le pouvoir d'achat est plus intéressant qu'au niveau de bassins plus larges comme la France.Je pense qu'un hebdomadaire différent serait jouable.
J'ai vu passer cette vidéo sur mon smartphone, et j'ai pris le temps d'écouter le début pour voir si c'était encore un journaliste de gauche qui se sentait persécuté ou un journaliste de droite qui avait des choses à dire. Pourquoi ? Parce que je suis pigiste et n'aime pas les journalistes ! Oui, oui ! et ce n'est pas incohérent... Depuis que j'ai accès à une presse diversifié, je lis des journaux de gauche et de droite, sans a priori : je refuse d'être l'homme d'un camp idéologique lorsqu'il s'agit de vérité. Je vois donc bien comment fonctionnent les journalistes de gauche : beaucoup sont totalement incompétents (il y en a aussi à droite) et ne semble pas avoir choisi ce métier par curiosité et envie de partager, mais pour rééduquer les gens. Ils n'ont aucune idée de leur nullité, ils peuvent mépriser sans douter d'eux-mêmes apparemment des articles de grande qualité, croire que réfuter un petit point (parfois à tort) d'un très bon article revient à réfuter l'article. J'ai collaboré avec des journalistes de gauche qui n'avaient vraiment aucune compréhension de choses simples, se contentaient de bâtonner des dépêches qu'ils oubliaient deux jours après ; de mon côté, j'ai écrit autour de 570 articles, je peux me souvenir de tous : pas forcément en donnant une liste, mais n'importe lequel peut être réactivé dans ma mémoire si un évènement m'y fait penser. Du moins, je le suppose, car c'est très souvent arrivé. Je ne me suis pas contenté de bâtonner des dépêches, j'ai écrit des articles d'investigation, de décryptage, j'ai recoupé autant que possible les sources quitte à vérifier dans des médias dont je ne connaissais pas la langue avec des recherches ciblées et des outils de traduction, j'ai interviewé de façon approfondie des gens sur des pages de sorte que c'étaient de vrais entretiens. Et, à côté de ça, j'ai vu une collègue qui se contentait de traduire des articles avec Google : c'était si mal écrit que je m'en suis douté. J'ai alors tapé des mots clés de ses articles, mais en anglais, et suis tombé sur les articles d'origine : j'ai passé ces derniers dans Google Traduction, et c'était à peu près le même résultat. Alors, j'aime énormément le journalisme, mais je n'ai pas de sympathie pour cette profession. Je n'ai pas fait d'études de journalisme, et une rédactrice en chef insistait lors d'un entretien pour savoir pourquoi : elle n'arrivait pas à comprendre que je puisse écrire sans avoir fait une école de ce genre ! Pourtant, je produis du meilleur travail qu'eux, parce que je suis curieux, analytique, bosseur et surtout essaie d'être le plus possible objectif, quitte à donner tort à mon camp idéologique. Or, je ne retrouve pas cela dans la profession. Je précise que je suis français et collabore avec un média confessionnel suisse dans lequel je vois les mêmes problèmes, avec une tendance de certains à faire primer l'idéologie de gauche sur les faits, en employant de grands mots pour masquer l'absence d'argumentation. Concernant ce que vous dites du manque de soutien, je l'ai connu mais de façon différente. J'avais créé un site d'information gratuit (enfin, je payais), et j'avais environ 11 000 lectures par mois après un an et demi, sans gros moyens de promotion. J'ai alors proposé au gens de soutenir mon travail, les articles restant toutefois gratuits, la fréquentation a de suite chuté, comme si les gens ne se sentaient pas à l'aise de continuer à le lire ou comme si la demande d'argent était mal vue (pour des raisons religieuses peut-être). Désolé d'avoir été long, mais j'ai bien apprécié votre vidéo et ressentais le besoin de réagir alors que je prends de plus en plus mes distances avec ce métier, quitte à préférer faire de la plonge un temps durant.
Merci pour ce retour très intéressant dans lequel je me retrouve à certains égards. Je n'ai pas fait l'école de journalisme non plus et c'est une des grandes joies de mon existence. J'ai appris avec de vieux crabes bougons, de gauche comme de droite, qui manquent beaucoup à la profession.
On ne peut pas réduire 24heures et TdG à une enquête à la con sur leur site… Ils mettent en évidence l’actualité régionale. Par contre, la disparition du print est un changement de culture important dont on parle trop peu je trouve. Le temps qui était autrefois dévolu à la lecture des journaux est passé à scroller sur TikTok ou fb où il y a une prime au sensationnalisme et aux postures caricaturales. ça génère un phénomène d’addiction et moins il y aura d’alternatives plus celui-ci croîtra. Mr Jeanneret demande qu’Aventinus reprenne tdG, Rolex deviendrait encore plus le père-Noël de la république.Quant à un financement étatique supplémentaire, il n’a aucune chance devant le souverain. Et pourquoi ne pas utiliser une partie de la redevance radio-tv pour financer la presse ?
Evidemment, sans oublier de mener une vraie réflexion sur l’homogénéité sociologique des profils engagés. Ça commence dès la formation. Faut-il avoir fait l’UNINE pour être légitime à écrire dans les médias ? Et si l’écriture d’articles se démocratisait, qu’elle devenait une activité à temps partiel ?
@@FabIen-k5v Sur le deuxième point, nous sommes d'accord. Dans plusieurs vidéos et interventions publiques, j'ai dis ma conviction selon laquelle la racine du mal vient davantage de l'homogénéité sociale (en gros, l'évacuation gens issus du prolétariat) qu'idéologique. J'en parle ici à propos d'un bonhomme un peu bougon, très à gauche, et que j'aimais beaucoup: ua-cam.com/video/jO7afNHCdkA/v-deo.html Quant à cette enquête débile, bien sûr que je ne réduis pas le travail de mes confrères à cela (d'ailleurs je précise bien que ce n'est pas eux qui l'ont produite). Sa sortie le jour des annonces est en revanche emblématique du cynisme putaclick de l'éditeur.
@@FabIen-k5v En référendum sur pareille proposition je militerai farouchement contre tout soutien financier à quelque Pravda pour pigistes pantouflards via l’argent public que ce soit.
Bien que plutôt situé à gauche, j'adore vos prises de position. Et vous avez très bien fait de réduire votre barbe, vous apparaissez même sans le son beaucoup plus crédible. A vos côtés si vous avez besoin de soutien financier, dans la mesure de mes moyens.
Trop de médias de gauche et anti chrétiens. Bravo au Peuple.
Toujours intéressant merci
Merci.
Bravo, je suis Suisse d'origine kurde, et je me retrouve dans vos valeurs. Force à vous. 1 abonné de plus. Merci merci merci ❤
Merci à vous ! Je bois un ayran à votre santé à midi !
Santé ! 😊
Merci pour ce point de vue, analyse très clair 👍 + 1 like 🙂
Merci !
Merci
Il faut des presses de toutes les sensibilités mais celà doit rester privé et non pas subventionné par le Saint Etat. Une vraie presse de qualité et pluraliste fonctionnerait économiquement
La taille du marché est un problème, mais le pouvoir d'achat est plus intéressant qu'au niveau de bassins plus larges comme la France.Je pense qu'un hebdomadaire différent serait jouable.
J'ai vu passer cette vidéo sur mon smartphone, et j'ai pris le temps d'écouter le début pour voir si c'était encore un journaliste de gauche qui se sentait persécuté ou un journaliste de droite qui avait des choses à dire. Pourquoi ? Parce que je suis pigiste et n'aime pas les journalistes ! Oui, oui ! et ce n'est pas incohérent... Depuis que j'ai accès à une presse diversifié, je lis des journaux de gauche et de droite, sans a priori : je refuse d'être l'homme d'un camp idéologique lorsqu'il s'agit de vérité. Je vois donc bien comment fonctionnent les journalistes de gauche : beaucoup sont totalement incompétents (il y en a aussi à droite) et ne semble pas avoir choisi ce métier par curiosité et envie de partager, mais pour rééduquer les gens.
Ils n'ont aucune idée de leur nullité, ils peuvent mépriser sans douter d'eux-mêmes apparemment des articles de grande qualité, croire que réfuter un petit point (parfois à tort) d'un très bon article revient à réfuter l'article. J'ai collaboré avec des journalistes de gauche qui n'avaient vraiment aucune compréhension de choses simples, se contentaient de bâtonner des dépêches qu'ils oubliaient deux jours après ; de mon côté, j'ai écrit autour de 570 articles, je peux me souvenir de tous : pas forcément en donnant une liste, mais n'importe lequel peut être réactivé dans ma mémoire si un évènement m'y fait penser. Du moins, je le suppose, car c'est très souvent arrivé.
Je ne me suis pas contenté de bâtonner des dépêches, j'ai écrit des articles d'investigation, de décryptage, j'ai recoupé autant que possible les sources quitte à vérifier dans des médias dont je ne connaissais pas la langue avec des recherches ciblées et des outils de traduction, j'ai interviewé de façon approfondie des gens sur des pages de sorte que c'étaient de vrais entretiens. Et, à côté de ça, j'ai vu une collègue qui se contentait de traduire des articles avec Google : c'était si mal écrit que je m'en suis douté. J'ai alors tapé des mots clés de ses articles, mais en anglais, et suis tombé sur les articles d'origine : j'ai passé ces derniers dans Google Traduction, et c'était à peu près le même résultat.
Alors, j'aime énormément le journalisme, mais je n'ai pas de sympathie pour cette profession. Je n'ai pas fait d'études de journalisme, et une rédactrice en chef insistait lors d'un entretien pour savoir pourquoi : elle n'arrivait pas à comprendre que je puisse écrire sans avoir fait une école de ce genre ! Pourtant, je produis du meilleur travail qu'eux, parce que je suis curieux, analytique, bosseur et surtout essaie d'être le plus possible objectif, quitte à donner tort à mon camp idéologique. Or, je ne retrouve pas cela dans la profession.
Je précise que je suis français et collabore avec un média confessionnel suisse dans lequel je vois les mêmes problèmes, avec une tendance de certains à faire primer l'idéologie de gauche sur les faits, en employant de grands mots pour masquer l'absence d'argumentation.
Concernant ce que vous dites du manque de soutien, je l'ai connu mais de façon différente. J'avais créé un site d'information gratuit (enfin, je payais), et j'avais environ 11 000 lectures par mois après un an et demi, sans gros moyens de promotion. J'ai alors proposé au gens de soutenir mon travail, les articles restant toutefois gratuits, la fréquentation a de suite chuté, comme si les gens ne se sentaient pas à l'aise de continuer à le lire ou comme si la demande d'argent était mal vue (pour des raisons religieuses peut-être).
Désolé d'avoir été long, mais j'ai bien apprécié votre vidéo et ressentais le besoin de réagir alors que je prends de plus en plus mes distances avec ce métier, quitte à préférer faire de la plonge un temps durant.
Merci pour ce retour très intéressant dans lequel je me retrouve à certains égards. Je n'ai pas fait l'école de journalisme non plus et c'est une des grandes joies de mon existence. J'ai appris avec de vieux crabes bougons, de gauche comme de droite, qui manquent beaucoup à la profession.
Des décennies que c’est devenu patent : RTS = Pravda bourgeoise…
L'Infrarouge de hier soir était extrêmement brutal au niveau de l'entre-soi et de l'emmerdement.
@@lepeuplemedias
Raison pour laquelle je ne lis plus la presse romande et ne regarde plus la télévision : D’un niveau à manger du foin…
J'aurais bien tipee mais tout le budget est partit dans la seraf
Pour des programmes à chier
On ne peut pas réduire 24heures et TdG à une enquête à la con sur leur site… Ils mettent en évidence l’actualité régionale. Par contre, la disparition du print est un changement de culture important dont on parle trop peu je trouve. Le temps qui était autrefois dévolu à la lecture des journaux est passé à scroller sur TikTok ou fb où il y a une prime au sensationnalisme et aux postures caricaturales. ça génère un phénomène d’addiction et moins il y aura d’alternatives plus celui-ci croîtra. Mr Jeanneret demande qu’Aventinus reprenne tdG, Rolex deviendrait encore plus le père-Noël de la république.Quant à un financement étatique supplémentaire, il n’a aucune chance devant le souverain. Et pourquoi ne pas utiliser une partie de la redevance radio-tv pour financer la presse ?
Evidemment, sans oublier de mener une vraie réflexion sur l’homogénéité sociologique des profils engagés. Ça commence dès la formation. Faut-il avoir fait l’UNINE pour être légitime à écrire dans les médias ? Et si l’écriture d’articles se démocratisait, qu’elle devenait une activité à temps partiel ?
@@FabIen-k5v Sur le deuxième point, nous sommes d'accord. Dans plusieurs vidéos et interventions publiques, j'ai dis ma conviction selon laquelle la racine du mal vient davantage de l'homogénéité sociale (en gros, l'évacuation gens issus du prolétariat) qu'idéologique. J'en parle ici à propos d'un bonhomme un peu bougon, très à gauche, et que j'aimais beaucoup: ua-cam.com/video/jO7afNHCdkA/v-deo.html
Quant à cette enquête débile, bien sûr que je ne réduis pas le travail de mes confrères à cela (d'ailleurs je précise bien que ce n'est pas eux qui l'ont produite). Sa sortie le jour des annonces est en revanche emblématique du cynisme putaclick de l'éditeur.
@@FabIen-k5v
En référendum sur pareille proposition je militerai farouchement contre tout soutien financier à quelque Pravda pour pigistes pantouflards via l’argent public que ce soit.
Bien que plutôt situé à gauche, j'adore vos prises de position. Et vous avez très bien fait de réduire votre barbe, vous apparaissez même sans le son beaucoup plus crédible. A vos côtés si vous avez besoin de soutien financier, dans la mesure de mes moyens.
Vous êtes d'une fidélité et d'une générosité que j'admire énormément.
@@lepeuplemedias Ben oui, je suis né comme ça!!!