Eeeet nique la monétisation ! ='D Cette vidéo a été tournée il y a plus d'un an, j'ai mis beaucoup de temps à la sortir, j'espère qu'elle vous plaira =). Et par ailleurs, dans le genre grosse nouvelle, le mois prochain, sortira un vrai beau docu sur la chaîne. Stay tuned =D. Plus petite nouvelle, mais quand même : vous êtes quelques-un.e.s à m'avoir demandé de créer un uTip (vous êtes des anges). Je l'ai fait, il est disponible ici : utip.io/marinette
Dommage y'a pas accès a la vidéo que tu parles de infrarouge. Le lien fonctionne mais perso j'ai pas accès a la vidéo EDIT : j'arrive a voir la vidéo maintenant... J'étais pas en France ça devait sûrement être ça ^^
Cette vidéo m'interroge beaucoup Je n'ai pas saisi l'idée du romantisme violent. Je dois ne pas le voir car ne suis pas dans tout les foyer et ne connais pas les majorités. J'aurais aimé de la nuance dans cette vidéo (quand même très pertinente) puisqu'on considère l'ensemble des hommes et se retrouve avec des commentaire de type : "Bon... Bah je suis bien contente d'être lesbienne haha" j'espère qu'elle était auparavant. De base on présente deux visions de la sexualité en début de vidéo. Celle de qui ? Je ne suis pas expert ou critique dans le domaine et comprend la nécessité du renouvellement et de l'égalité sexuelle (fin du rapport pénétrant/pénétré(e) = dominant/dominé(e)) je n'ai juste pas ressenti de nuance. Somme nous majoritairement des violeurs ?
@@datura9912 Majoritairement peut-être pas. Mais plusieurs études tendent à dire qu'environ 20% des hommes auraient déjà commis un viol (voir le livre de Noémie Renard pour les références) et ce sont des estimations basses. 1 femme sur 6 subit un viol dans sa vie et il y a environ 200 viols par jour en France. Donc non, tous les hommes ne sont pas des violeurs. Mais le viol reste un problème de société, un problème culturel, propre à notre société. Commis à 96% par des hommes. Beaucoup d'hommes n'ont pas la notion du consentement, ont plein de stéréotypes autour de la sexualité comme "le sexe est dégradant pour les femmes", "avoir beaucoup de partenaires sexuels c'est être une salope", etc. Des schèmes de pensée très répandus, c'est cela qu'on dénonce. Si vous n'avez rien à vous reprocher personnellement tant mieux. Essayer d'éduquer les gens autour de vous :-) La série d'articles sur la culture du viol : antisexisme.net/2013/01/09/cultures-du-viol-1/ Plein de témoignages édifiants ici : jeconnaisunvioleur.tumblr.com/page/8?fbclid=IwAR32FM51x70Jh1A8TEBjPEVaCTDvPg1Mk_w36A6JH9m59196ypEK7iSi0fs
Wow, je me suis pris une claque quand tu as commencé à expliquer l'obéissance sexuelle... Parce que ça m'a fait réaliser que j'étais en plein dedans avec ma précédente relation : je n'avais presque jamais envie, et je me mettais la pression toute seule parce que c'était pas normal etc. (et en plus quand je lui disais non il réagissait à coups de soupirs et de seum donc bah ça me mettait encore plus la pression et c'est le cercle sans fin) Je ne cédais pas si souvent que ça mais clairement ça m'a bouffé l'esprit pendant toute notre relation, pour qu'au bout de 5 ans (oui, 5 ans à subir cette pression mentale) je rencontre quelqu'un avec qui ça se passe bieeeen mieux, avec qui l'alchimie est meilleure et qui quand je dis non me répond juste "ok pas de souci" ! Bref, juste, merci pour cette vidéo d'une qualité visiblement trop élevée pour l'algorithme UA-cam 😂💜
Duuur ! Je suis désolée pour ce qui t'es arrivé ! J'ai vécu une grosse pression psychologique pendant 5 ans aussi. Mais lui était capable de m'engueuler quand je n'avais pas envie et que je le lui montrais. Je cherchais donc à le dégoûter du sexe en jouant le rôle de la dominante sadique sur la fin de la relation et dès un an de relation, j'ai fini par désirer davantage n'importe quel mec que lui... mais j'étais amoureuse... d'un monstre ! Ça m'a valut quelques années de dépression. J'étais très jeune et encore ignorante à ce sujet.
Moi aussi mais je peux pas en parler car on me rit au nez. Un homme c'est censé vouloir baiser tout le temps. Mon ex tout les soirs elle m'attrapait par la queue alors que je voulais dormir. Le lendemain je travaillais et puis une fois par mois ça suffit et c'est déjà de trop pour moi. Alors je la sautait pour lui faire plaisir et qu'elle me gonfle pas, j'étais devenu un robot sexuel en chair et en os. J'aurai dû lui faire payer les passes...quel con! Je m'en aperçois maintenant. Première question est ce que je suis consentant pour qu'elle me touche dans le lit ? Non. Est ce une agression sexuelle ? Deuxième question : est ce que je suis consentant pour avoir un rapport sexuel ? Non. Pourquoi je le fais ? Pour qu'elle me fout la paix. Est ce du viol?
@@marcodibalio6236 Ce sont juste les hommes qui le font le plus, ça n'est pas réservé aux hommes comme comportement. Tu comprends ce que tu veux comprendre on dirait. Ou alors tu veux utiliser ça pour discréditer le fait que ce sont majoritairement les hommes qui le font ??
Pourquoi je découvre ta chaine qu'aujourd'hui 😓😢 Il a fallu que je tape Patriarcat pour tomber sur toi . J'adore ta gestuelle . 😘 J'ai 34 ans et c'est comme - ci que je sortais d'un cauchemard . Il m'aura fallu tout ce temps pour comprendre que mes maux et malaises lié a ma féminité , la façon dont mon ex me traité avait pour nom le patriarcat. Merci serait peu dire Marine . 😙
Le simple fait d'utiliser le mot Patirarcat, c'est transphobe. Patriarcat, ça veut dire le pouvoir des hommes. Donc dire qu'il y a un patriarcat c'est considérer que les politiciens et chefs du CAC 40 sont des hommes. Qu'est-ce que vous en savez? Qu'est-ce qui vous permet de dire que ce sont des hommes? Leur apparence? Leur nom? Vous faites de l'assignation de genre, vous les mégenrez, vous affirmez qu'ils sont hommes sans leur avoir demandé. Toute personne qui utilise le mot patriarcat est transphobe
Contente de voir et surtout entendre Noémie, grâce à qui je suis devenue féministe (le jour où je me suis inscrite sur son forum, ça a changé ma vie). Si elle passe par ici, salutations de la part de l'Araignée. TW : évocation de viols et de manipulation perverse Sinon, la "coercition graduelle", avant d'en entendre la définition, ça m'a fait penser à ma propre histoire avec mon ex, où en seulement trois mois on est passé du respect de mon refus de sexualité (ça a duré 24 heures...) à un viol flagrant avec usage de la force physique, via toutes les étapes : - "tu comprends, ce qui nous unit c'est la passion, on est obligé-e-s de faire l'amour ! mais ne t'inquiète pas, si tu as mal je m'arrêterai" et où quand j'ai dit que j'avais mal, il s'est effectivement arrêté, - "c'est normal au début d'avoir un peu mal, tu vas t'y habituer", - "mais non t'as pas mal", - la première fois où j'ai eu mes règles, où je me suis dit "chouette, quatre jours tranquille", mais où il m'a dit que ça le dérangeait pas. Lorsque je lui ai dit que moi, ça me dérangeait (c'était en fait juste une excuse pour échapper à ses assauts), il m'a sorti "de toute façon si on t'écoutait on ferait jamais rien", - "alors, ça t'a plu ? allez, dis-le que ça t'a plu !" (en insistant jusqu'à ce que je dise que oui, ce qui n'était vraiment pas le cas) Et comme cerise sur le gâteau, après le dernier viol, celui où j'ai clairement dit non (plusieurs fois) et résisté physiquement et où il m'a déshabillée de force et tenue par les poignets, la première chose qu'il m'a dite, c'est "tu m'as forcé à te violer". (Ensuite il y a eu d'autres cerises empoisonnées sur son gâteau puant, du genre "un vrai viol c'est quand on se fait tabasser la gueule" à la confrontation chez les flics, le fait qu'en privé il a fini par reconnaître les faits - 11 ans après - mais en minimisant et m'accusant d'être responsable (j'avais qu'à pas être fragilisée par des violences sexuelles dans l'enfance), puis qu'il a posé une main courante pour diffamation publique parce que j'avais osé écrire ce qu'il m'a fait subir sur internet...) Enfin bref, le continuum de violence quoi. Pour finir sur une note (beaucoup) plus positive, oui, Adèle Haenel, ô combien elle nous a donné un nouveau souffle ! Je ne m'étais jamais sentie aussi proche d'une parfaite inconnue.
Toujours aussi qualitatif. Incroyable :) Merci. C'est drôle, tout parait tellement évident une fois que c'est dit et réfléchi, mais on en a pas spontanément conscience. Il faut absolument que tout ça soit vu par un maximum de personnes.
Toute la durée de mon allaitement, soit 2 ans, j'avais des douleur horribles lors des rapports avec mon mari, des sécheresses vaginales... J'avais honte d'en parler et je voulais pas le frustrer. Le jours où il l'a découvert, suite à une grimace de douleur, ça s'est arrangé. On a cherché des solutions avec les préliminaires et du gel. Grâce à ta vidéo je comprend comment la construction sociale influence notre cerveau. Avec le recul je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu supporté ça si longtemps. C'est fou! Je te remercie pour ta chaine, elle fait évoluer les mentalités. Je te remercie.
Je me reconnais beaucoup dans ce témoignage. Je ne comprends pas pourquoi j'ai accepté et même initié des rapports de pénétrations douloureux ou inconfortables alors qu'il n'y avait aucunes pressions de la part de mon partenaire... Nous nous infligeons le patriarcat et la domination masculine nous même... Merci pour cette vidéo qui fait réfléchir!
@@mickaelegalite8335 bien sur que non ce n'est pas un viol. J'ai écrit mon témoignage pour le point concernant le fait que la femme elle même s'impose un devoir. Le jour où j'en ai parlé, mon mari le premier m'a insulté. Il a dit que j'étais conne, que je n'avais pas à supporter ça et qu'il aurait compris, il n'est pas un animal dont les pulsions sont à assouvir. Je voulais montrer que des fois notre pire ennemi c'est nous. Car nous nous imposons nous même des fardeaux. Le changement commence par soit. C'est en ce sens que je témoigne.
Pédagogique, édifiant, militant, impeccable. A mettre entre toutes les mains pour comprendre les réels enjeux autour de la notion de consentement. Brava !!
Super reportage! Je me permets d'ajouter un truc concernant ce mythe que l'homme domine sexuellement et est un genre d'animal qui a besoin de sexe, alors que la femme est passive et a peu de désirs sexuels. J'avais lu (désolée je ne sais pas où) que c'était une invention du 19ème siècle du à un changement des valeurs masculines et féminines. En effet avant cette époque, la femme était considéré au contraire comme une tentatrice et la plus "sexuelle" du couple (sujette à ses pulsions, incapable de se controler, etc), et au contraire les hommes, ces êtres supérieurs (pcq on va pas se leurrer c'était déjà pour mettre l'homme sur un piedestral), se devaient d'avoir un controle parfait sur leur corps et leur désir. Pour une raison dont je ne me rappelle plus, on a ensuite au 19ème considéré l'inverse en gardant l'idée que l'homme est supérieur à la femme. Je ne suis pas historienne, et je ne suis pas sure de retrouver les sources, mais si c'est vrai, ça montre bien par le prisme de l'histoire de notre société, que les rapports hommes-femmes et "l'histoire romantique" actuelle n'est jamais qu'une invention de notre société et en aucun cas un fait scientifique.
Oui pareil ! Je me souviens de cet article mais je ne sais plus d'où il vient... Un site de sciences humaines / d'Histoire il me semble... si quelqu'un sait ?
Ce que je vais écrire est peut-être HS (je préfère prévenir ^^) Je n'ai pas lu l'article en question, mais je viens de penser que rien que la bible pourrait être un exemple de ce dont vous parlez. Avec Eve l'affreuse tentatrice, la pécheresse.. C'est pas scientifique, mais sociologiquement parlant ça montre l'état d'esprit de l'époque vis à vis de l'image de la femme dans la société.
J'ai mis au moins trois décénies avant de pouvoir affronter l'écoute du patriarcat, tellement ça me ramène violamment à ce que je ne voulait pas voir. C'est d'une violence, la plus grande subie pour moi. Qu 'il m'a fallut des dizaines d'années pour passer aux différentes étapes morales et émotionnelles. Le déni dans la culpabilité, ça détruit de l'intérieur. Ensuite la colère contre soi, et enfin la grande colère contre les coupables. L'étape du pardon ne se fera pas de mon vivant. Excellent travail sur la totalité pour moi !
je trouvais de plus en plus difficile de trouver une vidéo (ou autre approche) nuancée. Donc merci d'avoir fait cette vidéo, le gens ont souvent tendance à penser que "se forcer" est banal et normal dans un couple, et que dans une relation établie il n'y a pas à se poser de question de consentement. Voilà, c'est tout ^^. J'ai découvert ta chaîne via la vidéo de Dave de histoire brève et je trouvais justement que même si les origines du mariage sont effectivement sexistes, on peut juste aimer respecter une tradition sans l'être (je me considère assez attachée au patrimoine culturel en général^^). Je suis allée checker ta chaîne pour quand même voir ce que tu avais fait d'autre, et je ne suis pas déçue! rien que cette vidéo-ci est très travaillée et nuancée (et montre bien à quel point opposer une vision conservatrice face à une vision libérale est manichéen, et non représentatif de la réalité).
Merci merci merci! C'est juste tellement enthousiasmant d'envisager les horizons vers lesquels cette réflexion et ce combat nous emmènent toutes et tous !
La pression liée au devoir de performance sexuelle de l'homme ? On veut un homme qui comprend la femme, qui connaît son corps, qui se montre protecteur (galant, payant tout etc.) et qui permet de la faire jouir avec aisance quand elle le "désire vraiment" et sans garanti d'être "gardé"… Bref, l'homme devient un Sex Toy sympatoche qu'on peut éteindre ou rallumer : le monde idéal du Féminisme. Un monde où chacun aura peur de l'autre.
Je suis une femme, je ne partage pas tout ce qui est dit dans cette vidéo, et j'aimerais réagir sur une chose, et je le fais avec un vécu bien plus lourd que la plupart des femmes. Il ne s'agit pas d'un concours de souffrance mais de dire d'où je parle. C'est évidemment une bonne chose d'inviter les femmes à prendre conscience qu'elles n'ont pas à subir, se forcer..mais quelque chose d'important me semble être laissé de côté : Une femme qui se force régulièrement à avoir des rapports sexuels avec son partenaire, ou à continuer alors qu'elle ressent des douleurs ou n'a plus envie (lorsqu'elle ne risque pas d'être malmenée parce qu'elle aurait stoppé le rapport en question ou aurait refusé " pour avoir la paix" alors que son copain en avait très envie) a sa part de responsabilité dans le fait que cette situation perdure. En couple la plupart du temps on a le choix de dire à l'homme avec qui l'on est : " je n'ai pas envie ce soir" ou " j'ai mal, on va arrêter". Si celui-ci fait la gueule, est ensuite désagréable...on a encore le choix, de dire ce que l'on en pense et surtout de LE QUITTER! ou de lui dire où sont nos limites, et de poser un ultimatum. A l'exception des cas d'emprise psychologique où l'on se retrouve comme droguée et incapable de sortir de la relation, on peut quitter l'homme en question, mais bien souvent on ne le fais pas.. On ne le fais pas parfois parce qu'on l'aime ou pense l'aimer, on aimerait qu'il change ( mais on apprend ensuite que les gens ne changent pas fondamentalement), parfois par crainte de ne pas trouver mieux, ou par peur d'être seule... On a des raisons de continuer à accepter de se forcer. Et parfois aussi parce qu'on pense que c'est normal d'avoir mal de temps en temps, ou normal de se forcer un peu, et pour ce dernier cas on peut éduquer les filles de manière à ce qu'elles aient en tête un modèle de couple plus sain. Et en même temps le modèle de couple que chacune a en tête, et ce que l'on tolère de l'autre est souvent largement "inspiré" de ce que l'on a supporté de l'un de nos deux parents. Si on prend le temps de réfléchir aux relations dans lesquelles on se retrouve, aux types d'hommes que l'on féquente, ces expériences repetées, et douloureuses font évoluer. Je ne dis pas qu'elles sont souhaitables, mais que la répétition et la souffrance même extrême vient au bout d'un certain temps "allumer subitement une ampoule"... celle-ci ne s'allumera pas si on ne se pense que victime et jamais en partie responsable des relations que l'on vit. Aussi c'est dur de le reconnaitre mais dans beaucoup de situations on se fait " pietiner" parce qu'on est déja à terre, en position de se faire pietiner. C'est visible dans tous les aspects de la vie. Au travail aussi, mais bien souvent on se dit qu'il faut mieux ne pas être trop exigente. C'est une grosse erreur. Il faut donner ses conditions, fixer des limites, être claire là dessus. Bien souvent on ne le fais pas. Probablement on ne nous a pas appris à le faire. Plutot que d'en arriver à detester les hommes, on devrait apprendre aux petites filles et ados à fixer des limites, et complimenter les enfants, filles ou garçon lorsqu'ils sont bienveillants, courageux. (quand une femme se fait emmerder par un homme dans les transports, c'est un autre homme qui vient l'aider... Si on ne valorise plus la force chez les petits garçons alors qu'ils ont quelle que soit leur education cette tendance à être dans des jeux moteurs, à montrer et vouloir développer leur force, alors qui viendra secourir la femme qui se fait emmerder dans les transports... Calmons nous vis à vis des hommes. Sans eux on ne vivrait pas si bien c'est certain. La majorité des hommes n'ont pas à subir la rage des femmes qui est évidemment légitime envers une minorité violente.
Il faut effectivement rappeler la responsabilité de la femme de rester avec un homme qui la harcèle. S'il ne faut pas accuser un homme de viol lorsque la femme consent sous une faible pression psychologique, il ne faut pas pour autant négliger la gravité de ce harcèlement car quoi de pire que d'être objectivee par celui qu'on aime ou croit aimer ! Ensuite, les femmes apprennent à se considérer elles-mêmes comme des sous-m***** et les hommes conscients de ça en profitent. C'est donc scandaleux et il est normal qu'ils aient un retour de bâton. Puis, avant d'en arriver à souffrir, mieux vaut éduquer pour nous libérer de notre conditionnement et notre soumission.
Je commente rarement mais j’ai adoré ta vidéo, je ne suis pas toujours d’accord avec les discours féminismes, mais je me suis totalement retrouvée dans ton message. Bisous
Je ne comprend toujours pas comment on peut accepter que notre langage ne nous donne pas de rôle actif dans les rapports sexuels, symboliquement, on est toujours l'envers du plaisir masculin .... Alors fini "être pénétrée", je propose "ENGLOUTIR"
Y'a quand même un truc que j'ai toujours trouvé paradoxal dans c't'histoire: comment tu peux prendre ton pied lors d'un rapport sexuel lorsque tu vois que ta/ton partenaire se laisse faire ou simule? C'est peut-être moi qui suis mal foutu mais la source de plaisir et d'excitation vient quand même en grande partie d'un effet mirroir, de voir que l'autre kiff quoi. D'où forcer un rapport et rendre ça désagréable pour la personne avec qui tu le fais serait plaisant? Faut vraiment avoir été brainwashed à mort j'imagine... m'enfin quand même!
Beaucoup de violeurs pensent que c'est ce que les femmes aiment. Qu'elles ont l'air de ne pas aimer mais qu'en fait elles aiment quand même... la culture du viol quoi... Et puis pour la plupart c'est juste qu'ils aiment la prise de pouvoir, la domination. Le viol ce n'est pas du sexe, c'est de la domination. Une volonté de détruire l'autre. Un énorme manque d'empathie. Des témoignages assez parlants ici [TW] : jeconnaisunvioleur.tumblr.com/page/9
@@maud3676 Même sans parler de viol j'sais pas, un mec ultra égoiste qui pense qu'à ses performances (et donc à sa capacité à donner du plaisir), comment il peut continuer un rapport sexuel lorsqu'il voit que ça "ne fonctionne pas"? ... Enfin bref oui ça doit être ça, un manque d'empathie. Et très probablement un manque de discussion et une faute remise systématiquement sur la femme.
@@madi2203 Je suis pas tout à fait d'accord avec ça. Autant oui, avoir été éduqué par le porno t'apporte de fausses idées, oui, indéniablement (c'était mon cas par ex), autant ça justifie en aucun cas le fait qu'une personne n'essaye pas de comprendre pourquoi ça "ne fonctionne pas" avec sa/son partenaire. Soit tu poses les questions soit tu es dans le déni mais dans tout les cas c'est une question d'éducation globale (ou d'égalité hommes-femmes) mais pas d'éducation sexuelle.
@@madi2203 Le problème n'est pas qu'un mec pense qu'une position X ou Y vue dans un porno est normale, le problème c'est qu'il n'essaye pas de comprendre pourquoi ça marche pas dans "la vraie vie".
Je me permets un petit moment de pinaillage orthographique, gray est une forme acceptée du mot gris en anglais "américain"; je retourne à mon visionnage !
Super contente de te retrouver sur cette chaîne, avec une vidéo passionnante et importante. Pour John Gray, ce n’est même pas une faute d’orthographe, mais juste la version américaine de Grey (qui est l’orthographe britannique), donc l’ironie se tient parfaitement^^
La question qu'on évite c'est pourquoi Weinstein n'a pas été dénoncé avant? La réponse est claire ; on l'a cloué au pilori quand il ne rapportait plus assez d'argent.
Complètement absurde de penser que l'obéissance sexuelle est unilatérale ! Ça existe évidemment dans l'autre sens, c'est aussi tout à fait banal pour un homme d'accepter un rapport alors qu'il en avait pas tellement envie. Ça s'appelle faire des compromis. Et ça n'a rien de réservé aux femmes ! Par ailleurs, les références aux divers penseurs sont systématiquement des références au 19° ou au début du 20° siècle. La société était très profondément sexiste à ce moment là, c'est une réalité. Mais la société a changé, beaucoup, même. Les droits ont été acquis, l'égalité est une valeur légale indiscutable, il faut se mettre à jour ! Ces vieux penseurs de l'époque victorienne n'ont juste plus du tout d'impact aujourd'hui (du moins chez les gens éclairés).
Le sujet est super intéressant ! Merci pour cette vidéo ! A chaque vidéo que tu sors, ça me fait pas mal réfléchir et me pousse à m'intéresser de plus en plus au féminisme. Encore merci ^^
Hier justement, ma tante (une ancienne instit de +-65 ans) fait l'éloge devant nous de Birkin qui "était *quand même* belle ...quand elle était jeune" (oui, beaucoup de problèmes dans cette phrase). Je réagis en l'informant que plein de féministes invitent justement à lui rendre hommage en fonction d'autres critères de sa vie. Réponse de ma tante : "Oh mais les féministes, je ne les supporte plus !! Elles ont voulu l'égalité et maintenant on doit tout faire ! Puis les hommes, ramener le salaire à la maison, c'était une fierté quand même ! Maintenant, on leur coupe les couilles !! Et pourtant j'étais pro-MLF hein moi, mais là ça va trop loin, on ne leur laisse rien. Etc." Oui, j'ai eu droit à tous les clichés en une tirade. -_- J'ai répondu calmement qu'il serait temps que les hommes apprennent à se construire des couilles autrement qu'en les accrochant à un salaire. Et que, pour ce qui est de la lutte, on ne sort pas de millénaires d'oppression en trouvant des voies parfaites, c'est en train de se construire, c'est normal, tous les ratés, les récupérations, les clichés, les malentendus. Je crois qu'elle n'avait jamais eu une discussion politique aussi efficace et posée de toute sa vie, et il y a eu un looooong blanc. 🤡
J'ai connu ça. Notre couple allait mal. Souvent je voulais juste dormir et je ne VOULAIS PAS avoir de rapports. L'autre me faisait du chantage, des colères, des heures à déblatérer des discours de plainte à mon égard, presque jusqu'au matin. Alors parfois j'acceptais juste pour pouvoir dormir. Je suis un homme, c'était une femme.
Ca arrive oui, même si moins souvent (de très loin). Et il faut parler de ça, des violences en général, de la coercition, pour l'éviter (quelque soit le genre)
une assistante sociale m'a dit que mon"mari"" m'aimait alors que je lui avait rapporté les violences et autres choses..dans ce cas on ne sent pas entendu et pour les flics c'était pareil (le devoir conjugal!!)j'ai mis du temps à m'en remettre.
rafaelle 2306 moi une AS m'a dit que les femmes à la rue/sdf (comme c'était mon cas à ce moment là pck je refusais d'aller au 115 ou il n'y avait que 2 places pour femmes contre 15 places pour les hommes) ont plus de chance d'être hébergées par un tiers homme, car à défaut de payer en argent, on pouvait payer en nature.. Du coup, même si je ne pense pas qu'elle était en train de me pousser à faire ce qu'elle décrivait, j'ai réalisé à ce moment là, que certaines personnes aidantes (techniquement du moins) ont vu tellement de situations dégueulasses, que pour se protéger c'est comme si leurs émotions se mettaient en veille et donc ça ne les chocs plus, ou alors ne réalisent plus la violence de leurs mots vis à vis des gens étant dans des situations compliquées, douloureuses, etc J'espère que vous allez mieux depuis. Bonne continuation à vous, et je vous souhaite plein de bonnes choses.
Bonjour Marine, Je visualise à nouveau cette vidéo (et d'autres de ta chaîne) pour m'en imprégner et me saisir des différents concepts abordés afin de les réutiliser dans les quelques discussions et débats qui jalonnent le fil de mes rencontres ... Ton travail de synthèse et de retranscription est d'une très grande qualité. Je te remercie de le diffuser et de le partager. Une idée m'est venue au moment du passage durant lequel tu parles de la biologisation du social, à 15:08. Il serait peut-être intéressant de recueillir l'avis de Léo de la chaîne @DirtyBiology et produire une sorte d'analyse collaborative à ce sujet : sur la prépondérance de la biologisation du social dans les débats sur l’égalité femmes-hommes / hommes-femmes et sur le bon dos de la théorie de l'évolution de manière générale ... Bonne journée
"Si la domination masculine est l'essence même de la sexualité, logiquement c'est qu'à priori la recherche d'égalité entre les femmes et les hommes doit être profondemment anti-sexuelle, non ?" BOUM j'ai mis 10 minutes à comprendre mais puissance de ouf !
On ne plaide pas ici pour une égalité des genres qui irait de paire avec l'asexualisation de la société mais pour une égalité qui aurait pour conséquence de libérer la sexualité. D'où le message : le patriarcat nique la sexualité. C'est d'autant plus pertinent que les défenseurs du patriarcat se placent toujours faussement du côté de la sexualité en accusant les féministes de vouloir la détruire. Comme Le Pen, ils inversent systématiquement les choses.
Ton message confirme la nécessité d'enseigner la philosophie qui est la seule discipline permettant d'améliorer considérablement ses capacités discursives d'abstraction. Derrière, il y a un enjeu politique entre autre.
@@penseespersonnelles5116 ouais enfin calmos je regardais surtout ça à 3h du matin + pas la peine de m'expliquer un truc que j'avais compris et pas demandé ^^
@@penseespersonnelles5116 plutôt que de chercher l'égalité homme femme, il serait plus judicieux de chercher la complémentarité. Mais l'individualisme est passé par là je crois...
La sexualité se faisant à deux, un homme, une femme, et c'est aussi comme ça que sont conçus les enfants, alors c'est plutôt une bonne chose que nos société soient ainsi faites.
Si une femme n'a pas envie de sexe c'est simple pour un homme, et pas du tout dramatique pour lui , il a juste a lui donner envie à la femme, à l'inviter, l'inciter, lui suggérer , l'amuser, la séduire, éveiller en elle le désire, la sensualité, l'érotisme...et si vraiment elle a pas envie et bien il doit s'adapter et la laisser tranquille car les femmes ne sont pas des robots je crois bien!!! Il est vrai que l'homme doit apprendre à respecter la sexualité de la femme, ces envies ces désirs, ces besoins à elle, car oui Messieurs elle en a aussi (tout comme vous). Malheureusement l' érotisme de la femme est encore beaucoup trop ignoré, repoussé, voire ridiculisé par trop d'hommes encore de nos jours. Si l'homme ne peut se contenter d'une vraie femme avec toutes ses particularités féminines sexuelles et bien il n'a qu' a vivre avec une femme robot sexuel dépourvu de tout sauf de 2/3 trous pour satisfaire Monsieur, c'est à la mode en ce moment !!! Je pense que l'homme et le femme mérite beaucoup mieux que tout ce qui se passe ..... Moi ce que je lui propose à cet homme c'est d'apprendre le respect de l'autre, et de la femme d'essayer d'aller à la rencontre de celle-ci, de s'intéresser à ces spécificité sexuelles... sans oublier qu'elle fait partie des être humains avec des désirs, des envies, des pulsions, des émotions, tout aussi respectables que celle des hommes et même parfois similaires. Une femme aussi peut se mettre en colère, et peut aussi ne pas aimer quand on lui vole son corps pour je ne sais quels raison que lui impose un homme. On devrait apprendre aux petites filles dés l'école primaire à se battre et se défendre contre les garçons qui ne l'a respectent pas. Avec tous les problèmes qu'il y a de part le monde concernant la violence des abus sexuels par des hommes qui se sentent tout puissants vis à vis des femmes, enfants , jeunes filles devient de plus en plus insupportable. Une fille, une femme a le droit de ne pas être prise constamment pour un sextoy . Aujourd'hui comme hier il y a cette idée sous jacente entre toutes relations hommes/ femmes qu'une femme serait presque dans l'interdiction de refuser les avances d'un homme, qui ne se soucie absolument pas d'elle mais qui est complètement aveuglé par ses pulsions sexuelles. Messieurs une femme est dans son bon droit de refuser du sex, et de vous dire non, tout comme vous. A l'heure actuel l'homme se sent encore dans son droit d'obliger de milles manières une femme à le soulager sexuellement. MESSIEURS vous pouvez maîtriser vos pulsions sexuelles comme de grands garçons , voire comme de vrais hommes, et une femme à aussi une sexualité à satisfaire, avis aux amateurs. Il serait temps que les hommes et les femmes se rencontre sexuellement parlant. . Le sentiment de supériorité, le sexisme, le machisme, l'intransigeance, le racisme, des hommes vis à vis des femmes restent pour moi une abomination. Il est grand temps que les sex opposés se rencontrent et vivent ensemble.... Allez soyons fous : dans le respect des uns des autres. Allez les femmes courage, défendons nous contre la cruauté de ces hommes sans âmes. Nous avons le droit d'avoir du sex que quand nous le souhaitons.Vive le plaisir sexuel consenti!!! et je n'autorise aucun homme à salir cela. Que le combat se poursuive.....
Je dis oui à tout votre commentaire. Après, pour en discuter avec mon compagnon, les hommes ont aussi des pressions, s'imaginent des attentes de la part des femmes qui ne sont pas forcément toutes fausses ou exagérées. Et il existe aussi, des comportements aussi de femmes globalement qui desservent tout le monde, elles en premier. Le sexisme, la misogynie ils sont les premiers à l'exprimer et à l'appliquer, mais s'ils perdurent c'est aussi parce que des femmes acceptent ces faits et les cautionnent, les perpétuent, consciemment ou non. Et puis, commencer enfin à voir l'autre autrement que par le prisme purement sexuel peut être une piste véritablement intéressante à creuser. ;) Je suis dans une relation de couple où notre sexualité est telle que beaucoup aujourd'hui l'abhorreraient: libre, plans à plusieurs, coups d'un soir imprévus, nous avons même vécu le poly-amour durant 1.5 ans. C'est donc possible. Seules conditions, de la communication et de la confiance, fixer des règles aussi pour ne pas blesser l'autre, et ne pas avoir peur de parler de tout, s'écouter. Ne pas jouer un double-jeu ou accepter d'autrui (une forme de violence en général) ce que l'on dit refuser à d'autres. Violence = violence pour tout le monde, point. Or, ce n'est pas ce que je constate ou entend dans des groupes de backpackeuses ou de sexualités féminines par exemples: des mêmes comportements misogynes clairement reçoivent rejets ou approbations, ce n'est pas logique! Et puis le sexe est épanouissant lorsque l'on peut aussi s'en passer, ne pas en faire une pression, beaucoup ont tendance à l'oublier et privilégie l'hypersexualisation à la place... Hum. Cela fait 10 ans que nous sommes couple, et probablement pour un moment encore car ni l'un ni l'autre ne sommes un frein à l'épanouissement du/de la partenaire. Et les projets mûrissent, se multiplient ensemble. Avoir conscience du sexisme est important, de ce que sont ses outils (applis/sites de rencontre-baise, réification, OF etc, ça a l'air fun et anodin, mais en fait non) qui sont bannies ici. Privilégier l'être à l'avoir (apparences, matériel): ça sonne cliché ou mièvre écrit ainsi mais c'est pourtant vrai concrètement. Notre liberté sexuelle n'est pas de collectionner les partenaires, ou de les enchaîner, ce n'est pas une compétition ou un concours, avec personne, mais d'avoir notre sexualité à nous simplement, comme elle nous convient ainsi qu'à nos partenaires. Je serais probablement insultée, traitée de sal*pe et mon Ju de que*tard ou d'acteurs x par des hommes ET des femmes si l'on décomptait le nb de partenaires que l'on a eues, mais on s'en fiche, nous sommes bien et si nos partenaires parfois avouent "envier" un peu notre relation c'est que c'est plutôt rassurant peut-être finalement. Tout comme le fait qu'elles soient toutes de profils différents, d'expériences, d'âges différents. Les pressions, tout le monde (s')en met, F comme H. Travailler sur les mécanismes qui les causent et leur fonctionnement peut être une clé de l'accès aux plaisirs et à la sérénité. Combien de fois ai-je lu d'amies et d'autres femmes enchainer les partenaires, vanter cela, trouver cela super cool, pour 3-4 ans après avouer que c'était complètement à chi**?! Trop. Oser l'authenticité, l'être encore une fois et non privilégier l'avoir, l'approbation sociale, peut être très utile. C'est une piste que je conseille en tout cas de creuser.
Bonjour Marinette, merci pour ta vidéo D’un autre point de vue, on peut aussi observer tous ces phénomènes oppressifs (Obéissance Sexuelle, Coercition Graduelle, Coercition Sexuelle, Devoir Conjugal, Continuum des violences...) comme des manifestations d’un masculin juvénile, immature, inapte à établir une communication avec l’autre autour de la sexualité, inapte à entendre l’autre comme une part incontournable de son expérience de la sexualité. C’est efficace! Inutile d’apprendre à communiquer quand le désir devient besoin, et que le besoin est “irrépréssible” ("tous ces hommes en permanence souffrent, il s’agit de donner un peu du vôtre, mesdames"). Ainsi plus besoin de l’exprimer, c’est évident, l’homme n’est pas responsable. Pas responsable de ses envies. S’il est défini comme un esclave de ses désirs, il devient normal que les autres (ses partenaires) doivent être celles qui acceptent et portent la responsabilité à sa place. S’il fallait des métaphores inspirées, on dirait que les hommes seraient des chevaux et leur désir les pilotes. Vu comme ça... (C’est là qu’on voit qu’on est des féministes convaincues, on objectifie sans aucun respect tu vois xD) Et dans ce cas, il n’a plus réellement besoin d’apprendre à exprimer, à comprendre, à dominer son désir. Il ne faut qu’apprendre à l’adolescence que c’est les hormones, c’est juste comme ça. C’est comme ça les garçons, ce n’est pas de leur faute. Les femmes elles aussi elles apprennent et intériorisent cette leçon : "C’est comme ça. C’est de la gentille "gauloiserie française" ". Mais pas partout. Certaines et certains remettent en question. Et c’est là qu’on voit de GROSSES remises en question comme #BalanceTonPorc et #MeToo que des masses de femmes relèvent. Et là on trouve des hommes, surpris. Choqués par l’explosion, l’ampleur du problème. "Boum". Certains ne comprennent plus comment réagir, perdent repère. Comment être, comment se comporter auprès des femmes ? La “Masculinité EN CRISE” titrent les journaux. La "gauloiserie française" perd l’équilibre. C’est presque si je ne leur en veut pas, pourtant, quand on comprend ce qu’on ne leur a pas appris. D’autres sont étonnés que des femmes leurs demandent "Regardez-vous, arrêtez ce comportement, reprenez-vous". Certains répondent "C’est innocent et normal comme comportement. Et je ne suis pas un violeur !". Je pense que non. Si vous n’êtes pas violeur vous-même c’est parfait du coup. Mais parmi tous ces hommes qui se comportent de manière “gauloise”, combien sont des harceleurs au travail ? Ou dans la rue ? Ou les deux ? Combien abusent sexuellement leur partenaire sans le réaliser parce qu’ils n’ont pas appris le dialogue et le consentement ? Combien pensent être “bons” avec sa partenaire au lit alors qu’ils n’ont pas compris que les femmes ont leurs désirs sexuels, importants et légitimes comme les siens ? "On n’a pas cru. On ne savait pas". C’est bon, c’est terminé. Si je peux pas cautionner, en revanche je peux encore comprendre. Mais ce n’est peut-être pas/plus le cas pour d’autre femmes. Faites quelques pas dehors, quittez vos boys clubs/girls clubs un moment histoire d’arrêter de s’étonner bêtement de "l’Autre" comme si on sortaient toutes et tous du Dix-Neuvième siècle. "On ne savait pas". On est des adultes putain. Pas des ados. Vous savez maintenant! grandissez (Bordel). Merci Marinette pour ton travail :PouceEnL’Air: Une femme et son cheval.
Les hommes ont besoin de plus de sex que les femmes. C'est une réalité. L'humain est sensé, à la base, procréer un maximum pour des questions de survie de l'Espèce. Les mâles, pouvant enceinter une infinité de femelles en même temps (tandis que les femelles ne pouvaient avoir qu'une progéniture pendant un long temps de gestation) ont été dotés, pour des raisons d'efficacité, d'une libido bien supérieure à celle des femelles. Donc, effectivement, ils ne sont pas responsables d'avoir une libido si élevée. C'est le fait de la nature.
Au sujet de la "Zone Grise", je trouve ça un peu violent de l'appeler "Viol" car je pense que de nombreuses personnes l'atteignent malheureusement sans le vouloir et sans aucune mauvaise intention. Je suis un homme et je suis passé à un fil de cette zone grise avec ma copine car je manquais d'expérience et de maturité. Dans une période de soudaine chute de libido de ma copine, qui était inédite pour moi, je suis devenu le mec chiant qui n'arrive pas à gérer sa frustration et je faisais culpabiliser ma copine (involontairement, je n'ai jamais fait de chantage ou quoi) et cela à mené à quelques épisodes où elle a cédé à mes envies car elle ne voulais pas affronter ma mauvaise humeur provoqué par ma frustration. Heureusement, je suis quelqu'un de très fusionnel avec ma copine et je suis donc parfaitement incapable de faire l'amour sans réciprocité (ça me coupe direct), je me rendais donc immédiatement compte que malgré son approbation, elle n'en avait pas envie et je mettais immédiatement fin au rapport. J'ai maintenant appris à gérer ma frustration et ce genre d'épisode n'est jamais réapparu mais c'est un apprentissage par lequel j'étais obligé de passer et si j'avais franchi le pas de la zone grise, j'aurais trouvé ça très dur d'encaisser des propos associant le viol à cette zone grise sachant que je culpabilise déjà de mon comportement alors que je n'ai même pas atteins cette zone.
Très bien dit. Je suis un homme et je suis partagé entre défendre le masculin auquel je crois (dialogue, respect, égalité) pour réhabiliter l'homme ou alors m'en désidentifier (si l'homme c'est la violence alors je ne suis pas un homme). Je ne sais pas trop. Mais j'espère que la libération des femmes va les rendre aussi clairvoyantes que les hommes le sont. Quand vous aurez la totale possibilité de faire tout ce que vous voulez, comme nous, vous saurez enfin que les hommes n'ont jamais été ce que vous en pensiez. Voir un autre faire quelque chose peut laisser croire qu'il le fait vraiment. L'enseignement de Freud n'est pas que l'homme l'a et la femme ne l'a pas, c'est plutôt que c'est une croyance, mais en fait, personne ne l'a, tout le monde est castré, homme et femme. Nous sommes tous à nous débrouiller avec cette vie insensée mais pourtant signifiante. Battez-vous, venez au pouvoir pour y découvrir qu'il était un mensonge de plus...et après hommes et femmes seront véritablement égaux car incomplets l'un comme l'autre.
"Aussi claivoyantes que les hommes sont ?" Je me dit perso que c'est plutôt les hommes qui ont des angles morts à certains endroit - raison pour laquelle il y a tellement de viols ou de harcèlement. Comme Adèle Hanael dit, tellement d'homme qui se pensent gentils et romantiques mais qui se rendent pas compte du mal qu'ils font.
@@alicedeligny9240 vous avez malheureusement raison. Beaucoup plus d'hommes que de femmes sont d'une viiolence inouie. Ils considèrent la femme comme leur propriété privée. Les femmes auront sans doutes mieux à faire du pouvoir qu'elles gagneront...sur les hommes...sans aucun doutes.
Merci pour cette vidéo édifiante! Je suis d'un milieu privilégié et je vie dan un pays étranger qui a des valeurs plus féministes que la France, mais qu'est ce que ca me révolte d'entendre des hommes (ou des femmes) essayer de se trouver des excuses à leur actions alors qu'ils savent qu'ils ont été irrespectueux. Il suffit d'y réflechir un instant pour savoir si on dépasse les bornes, c'est pas compliqué.
Je me pense asexuelle(jusqu'à preuve du contraire); et bien que je ne sois jamais tombée amoureuse et que je n'ai jamais eu de rapports sexuels, je suis capable de m'envisager une relation de couple. Chose est que, malgré mon absence de désir, et potentiellement de plaisir, si le sexe est un moyen de rendre mon ou ma partenaire heureux(se sous-entendu, mais la flemme de le préciser à chaque fois), je crois que je serais prête à avoir des rapports sexuels, dans la mesure où ça ne m'incommode pas évidement; je n'ai pas l'intention de faire quoi que ce soit qui irait à l'encontre de ce que je désire véritablement(si je veux dormir, je dors). Est ce qu'il s'agit d'un cas d’obéissance sexuelle ? Je ne désire pas avoir des relations sexuelles, mais je désire le bonheur de mon ou ma partenaire et donc d'une certaine façon me soumet à ses désires (mais pas à ses attentes, je pars du principe qu'il s'agit là d'une relation où le respect, et entre autres celui des limites de l'autre, est mutuel.). Par ailleurs, je trouve cette vidéo géniale, comme toutes les autres en fait..
personnellement je dirais que si tu prends du plaisir à ce que ton partenaire éprouve du plaisir et que tu fais ça selon tes désirs je pense pas, le sexe est avant tout un partage entre 2 êtres qui se désire et/ou qui s'aiment :)
@@erwastuy Ben le truc c'est qu'il y a très peu de chances que j'en vienne à désirer mon partenaire.. mais sinon oui, je suppose que si je le fais dans l'objectif de satisfaire mon propre désire de rendre mon partenaire heureux, quelque part je peux en venir à désirer l'acte sexuel en lui même. C'est logique
Tant que l’autre personne est respectueuse, personnellement je ne pense pas. Par respectueuse, j’entends qu’iel ne te force pas en insistant lourdement (coercition comme dit dans la vidéo), que dans le cas où tu consentes à un rapport, iel ne fasse pas des choses avec lesquelles tu n’es pas ok (par exemple tirage de cheveux, fessées, dirty talk etc.) ou qu’iel arrête immédiatement quand tu lui demandes, que dans le cas où comme tu dis tu veuilles juste dormir et que tu ne consens pas, iel le respecte sans t’en tenir rigueur… (liste non exhaustive :’) )= sexualité saine. Quand je vois les termes « obéissance sexuelle », perso je l’interprète comme ceci : se forcer à avoir des rapports car puisque tu es en couple (ou parce qu’iel t’a payé le restau ou que sais-je), tu dois du sexe à l’autre (= devoir conjugal) (ce qui est bien évidemment faux). Or, puisque tu souhaites sincèrement le bonheur et le bien-être de l’autre et qu’il y a respect mutuel… je ne trouve pas que ca tombe dans cette catégorie « rapports forcés ». Je me considère moi-même asexuelle, donc absence de désir mais pas de plaisir dans mon cas car je me masturbe et j’arrive à avoir des orgasmes par ce biais. Quand je m’imagine en couple, j’arrive à envisager de consentir à des rapports, effectivement par envie certainement de faire plaisir à mon/ma partenaire mais je sais que j’y trouverais aussi mon compte. Mais même dans le cas de asexualité + frigidité (ou de frigidité tout court), tant que tout le monde est consentant du début jusqu’à la fin, c’est ce qui est le plus important…
@@jenniferzufferey3890 merci beaucoup pour cette réponse ! ça fait bizarre de le dire comme ça mais je la trouve très pertinente, et je crois que je peux m'y reconnaître dans le rapport à l'autre
Bonjour. L’absence de désir (ou pulsion sexuelle) existe aussi chez les hommes. Vous avez raison de privilégier le dialogue. C’est effectivement essentiel. Au tout début de la relation il faut oser dire que vous n’avez généralement pas de désir. C’est à l’autre d’accepter ou de partir tout simplement.
Merci, j'ai enfin un mot sur mon abus: une coercition graduelle... j'étais consentante au départ, puis il m'a imposé des positions, même des positions que je considérais comme humiliante... et en plus, je fais du vaginisme, du coup, en plus du malaise psychique, j'avais la douleur physique...
Vidéo super intéressante Marinette ! J'espère notamment qu'elle sera vu par beaucoup d'hommes hétéro (comme moi) car elle offre des clés très importantes pour toujours respecter le désir de sa partenaire et montre à quel point nous n'avons absolument PAS été éduqué à prendre ce paramètre en compte. J'ai toutefois une question : vers 9:14 tu informes que Noémie Renard a recueilli 200 témoignages et en a analysé juste 100. Quelle a été sa justification pourquoi ne pas analyser les 100 autres ? C'est un détail mais ça me semble un point méthodologique important à préciser pour la validité de ses résultats sur la coercition graduelle. Bref, continue ce que tu fais, ton travail m'est d'une précieuse aide pour ma "dépatriarcalisation" ;).
Petite question au sujet de propos qui me choque, non lié à l'une de vos vidéos, mais à une chroniqueuse TV du nom de GRAZZIANI Julie. Que peut penser une féministe comme vous, des propos tenus par une femme comme elle? Car, Julie GRAZZIANI est une femme avec un discourt très réducteur pour le droit des femmes. Mais ce que je crains le plus, c'est tout simplement qu'elle ne soit pas toute seule à le penser, et qu'une petite partie des femmes pensent certainement la même chose. Pourriez-vous me donner votre réponse s'il vous plait, votre avis m’intéresse.
@@magnetixxdan5682 l'ironie dans tout ça c'est que sans le féminisme elle n'aurait même pas le droit de donner son opinion à ce sujet, j'espère qu'elle se rendra compte de ça éventuellement...
Un fait plutôt intéressant et qui n'est pas cité est aussi qu'une majorité d'hommes, malheureusement ne considèrent pas qu'ils puissent avoir un rapport sexuel non désiré avec une femme, qu'ils veulent forcément, qu'ils se doivent de vouloir.
A 1:18 personnellement je trouve ça bien que des femmes donnent leur avis sur ce qui se passent, leur ressenti, même si cela ne correspond pas à vos idées à vous, je trouve ça plutôt sain qu'en France on puissent avoir une opposition, ça permet d'argumenter intelligemment, c'est donc constructif. A 3:48 C'est une bonne chose d'avoir dit que 23% des hommes avaient déjà eu des rapports sexuels non consentis, parce qu'on en parle vraiment jamais, ce qui est bien dommage puisqu'une victime est une victime, peu importe le sexe de la victime. Dans la logique, on devrait en parler deux fois mois que sur les 53% des femmes, mais on en parle vraiment jamais, merci à vous.
Un travail tout juste sorti du néant oui destiné à culpabiliser sans arrêt la gente masculine, on les connaît par coeur ces discours moralisateurs, de supériorité féminine, bien sûr.. Etre un homme ne veut pas dire se soumettre !!!!
L'article du Elle que vous citez me rappelle un sketch de Blanche Gardin que j'ai vu sur UA-cam il y a quelques semaines, et qui reprend exactement le même argumentaire : comme quoi l'égalité ça va trop loin, et les mecs qui font la vaisselle c'est vraiment anti-érotique (je résume mais c'est quasiment du mot pour mot). Ça m'avait profondément choqué.
16:50 Bah non, au contraire, je trouve ça très bien. C’est quoi encore cette ecrivaine psy en mousse ? 🤨 Avec ma copine, on communique beaucoup sur beaucoup de choses, dont notre sexualité, nous nous respectons mutuellement (bon je parle du lit, mais c'est valable pour le reste) et ça marche très bien comme ça. Respect et égalité dans un couple ne sont pas, je pense, antinomiques à l’érotisme dans un couple, bien au contraire.
Eeeet nique la monétisation ! ='D Cette vidéo a été tournée il y a plus d'un an, j'ai mis beaucoup de temps à la sortir, j'espère qu'elle vous plaira =). Et par ailleurs, dans le genre grosse nouvelle, le mois prochain, sortira un vrai beau docu sur la chaîne. Stay tuned =D.
Plus petite nouvelle, mais quand même : vous êtes quelques-un.e.s à m'avoir demandé de créer un uTip (vous êtes des anges). Je l'ai fait, il est disponible ici : utip.io/marinette
Dommage y'a pas accès a la vidéo que tu parles de infrarouge. Le lien fonctionne mais perso j'ai pas accès a la vidéo
EDIT : j'arrive a voir la vidéo maintenant... J'étais pas en France ça devait sûrement être ça ^^
Merci d'être là
Cette vidéo m'interroge beaucoup
Je n'ai pas saisi l'idée du romantisme violent. Je dois ne pas le voir
car ne suis pas dans tout les foyer et ne connais pas les majorités.
J'aurais aimé de la nuance dans cette vidéo (quand même très pertinente) puisqu'on considère l'ensemble des hommes et se retrouve avec des commentaire de type : "Bon... Bah je suis bien contente d'être lesbienne haha" j'espère qu'elle était auparavant.
De base on présente deux visions de la sexualité en début de vidéo. Celle de qui ?
Je ne suis pas expert ou critique dans le domaine et comprend la nécessité du renouvellement et de l'égalité sexuelle (fin du rapport pénétrant/pénétré(e) = dominant/dominé(e)) je n'ai juste pas ressenti de nuance.
Somme nous majoritairement des violeurs ?
@@datura9912 Majoritairement peut-être pas. Mais plusieurs études tendent à dire qu'environ 20% des hommes auraient déjà commis un viol (voir le livre de Noémie Renard pour les références) et ce sont des estimations basses. 1 femme sur 6 subit un viol dans sa vie et il y a environ 200 viols par jour en France.
Donc non, tous les hommes ne sont pas des violeurs. Mais le viol reste un problème de société, un problème culturel, propre à notre société. Commis à 96% par des hommes.
Beaucoup d'hommes n'ont pas la notion du consentement, ont plein de stéréotypes autour de la sexualité comme "le sexe est dégradant pour les femmes", "avoir beaucoup de partenaires sexuels c'est être une salope", etc. Des schèmes de pensée très répandus, c'est cela qu'on dénonce.
Si vous n'avez rien à vous reprocher personnellement tant mieux. Essayer d'éduquer les gens autour de vous :-)
La série d'articles sur la culture du viol : antisexisme.net/2013/01/09/cultures-du-viol-1/
Plein de témoignages édifiants ici : jeconnaisunvioleur.tumblr.com/page/8?fbclid=IwAR32FM51x70Jh1A8TEBjPEVaCTDvPg1Mk_w36A6JH9m59196ypEK7iSi0fs
Je crois que t'as pas bien écouté la vidéo !
Wow, je me suis pris une claque quand tu as commencé à expliquer l'obéissance sexuelle... Parce que ça m'a fait réaliser que j'étais en plein dedans avec ma précédente relation : je n'avais presque jamais envie, et je me mettais la pression toute seule parce que c'était pas normal etc. (et en plus quand je lui disais non il réagissait à coups de soupirs et de seum donc bah ça me mettait encore plus la pression et c'est le cercle sans fin) Je ne cédais pas si souvent que ça mais clairement ça m'a bouffé l'esprit pendant toute notre relation, pour qu'au bout de 5 ans (oui, 5 ans à subir cette pression mentale) je rencontre quelqu'un avec qui ça se passe bieeeen mieux, avec qui l'alchimie est meilleure et qui quand je dis non me répond juste "ok pas de souci" !
Bref, juste, merci pour cette vidéo d'une qualité visiblement trop élevée pour l'algorithme UA-cam 😂💜
Duuur ! Je suis désolée pour ce qui t'es arrivé ! J'ai vécu une grosse pression psychologique pendant 5 ans aussi. Mais lui était capable de m'engueuler quand je n'avais pas envie et que je le lui montrais. Je cherchais donc à le dégoûter du sexe en jouant le rôle de la dominante sadique sur la fin de la relation et dès un an de relation, j'ai fini par désirer davantage n'importe quel mec que lui... mais j'étais amoureuse... d'un monstre ! Ça m'a valut quelques années de dépression. J'étais très jeune et encore ignorante à ce sujet.
Comme quoi vous n'étiez tout simplement pas tombé sur la personne qui vous convient et vous ne conveniez pas non plus à votre ex compagnon.
Moi aussi mais je peux pas en parler car on me rit au nez. Un homme c'est censé vouloir baiser tout le temps. Mon ex tout les soirs elle m'attrapait par la queue alors que je voulais dormir. Le lendemain je travaillais et puis une fois par mois ça suffit et c'est déjà de trop pour moi. Alors je la sautait pour lui faire plaisir et qu'elle me gonfle pas, j'étais devenu un robot sexuel en chair et en os. J'aurai dû lui faire payer les passes...quel con! Je m'en aperçois maintenant. Première question est ce que je suis consentant pour qu'elle me touche dans le lit ? Non. Est ce une agression sexuelle ? Deuxième question : est ce que je suis consentant pour avoir un rapport sexuel ? Non. Pourquoi je le fais ? Pour qu'elle me fout la paix. Est ce du viol?
@@ku4ekman j'ai vécu la même choses. Pourtant c'est les hommes les monstres
@@marcodibalio6236 Ce sont juste les hommes qui le font le plus, ça n'est pas réservé aux hommes comme comportement. Tu comprends ce que tu veux comprendre on dirait. Ou alors tu veux utiliser ça pour discréditer le fait que ce sont majoritairement les hommes qui le font ??
Merci merci merci merci Marine.
Chalie Danger!
J'allais écrire exactement le même commentaire. Merci tellement
ua-cam.com/video/_1mLBSR_vcQ/v-deo.html
Pourquoi je découvre ta chaine qu'aujourd'hui 😓😢 Il a fallu que je tape Patriarcat pour tomber sur toi . J'adore ta gestuelle . 😘
J'ai 34 ans et c'est comme - ci que je sortais d'un cauchemard . Il m'aura fallu tout ce temps pour comprendre que mes maux et malaises lié a ma féminité , la façon dont mon ex me traité avait pour nom le patriarcat.
Merci serait peu dire Marine . 😙
@äkta-mäniskor 06 chut.
Je tiens juste à rappeler que le patriarcat n'existe pas.
@ÄKTA-MÄNNISKOR 06 Très bien par les psychopathes ! C'est sûr !
Le simple fait d'utiliser le mot Patirarcat, c'est transphobe.
Patriarcat, ça veut dire le pouvoir des hommes. Donc dire qu'il y a un patriarcat c'est considérer que les politiciens et chefs du CAC 40 sont des hommes. Qu'est-ce que vous en savez? Qu'est-ce qui vous permet de dire que ce sont des hommes? Leur apparence? Leur nom? Vous faites de l'assignation de genre, vous les mégenrez, vous affirmez qu'ils sont hommes sans leur avoir demandé.
Toute personne qui utilise le mot patriarcat est transphobe
Contente de voir et surtout entendre Noémie, grâce à qui je suis devenue féministe (le jour où je me suis inscrite sur son forum, ça a changé ma vie). Si elle passe par ici, salutations de la part de l'Araignée.
TW : évocation de viols et de manipulation perverse
Sinon, la "coercition graduelle", avant d'en entendre la définition, ça m'a fait penser à ma propre histoire avec mon ex, où en seulement trois mois on est passé du respect de mon refus de sexualité (ça a duré 24 heures...) à un viol flagrant avec usage de la force physique, via toutes les étapes :
- "tu comprends, ce qui nous unit c'est la passion, on est obligé-e-s de faire l'amour ! mais ne t'inquiète pas, si tu as mal je m'arrêterai" et où quand j'ai dit que j'avais mal, il s'est effectivement arrêté,
- "c'est normal au début d'avoir un peu mal, tu vas t'y habituer",
- "mais non t'as pas mal",
- la première fois où j'ai eu mes règles, où je me suis dit "chouette, quatre jours tranquille", mais où il m'a dit que ça le dérangeait pas. Lorsque je lui ai dit que moi, ça me dérangeait (c'était en fait juste une excuse pour échapper à ses assauts), il m'a sorti "de toute façon si on t'écoutait on ferait jamais rien",
- "alors, ça t'a plu ? allez, dis-le que ça t'a plu !" (en insistant jusqu'à ce que je dise que oui, ce qui n'était vraiment pas le cas)
Et comme cerise sur le gâteau, après le dernier viol, celui où j'ai clairement dit non (plusieurs fois) et résisté physiquement et où il m'a déshabillée de force et tenue par les poignets, la première chose qu'il m'a dite, c'est "tu m'as forcé à te violer".
(Ensuite il y a eu d'autres cerises empoisonnées sur son gâteau puant, du genre "un vrai viol c'est quand on se fait tabasser la gueule" à la confrontation chez les flics, le fait qu'en privé il a fini par reconnaître les faits - 11 ans après - mais en minimisant et m'accusant d'être responsable (j'avais qu'à pas être fragilisée par des violences sexuelles dans l'enfance), puis qu'il a posé une main courante pour diffamation publique parce que j'avais osé écrire ce qu'il m'a fait subir sur internet...)
Enfin bref, le continuum de violence quoi.
Pour finir sur une note (beaucoup) plus positive, oui, Adèle Haenel, ô combien elle nous a donné un nouveau souffle ! Je ne m'étais jamais sentie aussi proche d'une parfaite inconnue.
Toujours aussi qualitatif. Incroyable :) Merci. C'est drôle, tout parait tellement évident une fois que c'est dit et réfléchi, mais on en a pas spontanément conscience. Il faut absolument que tout ça soit vu par un maximum de personnes.
Toute la durée de mon allaitement, soit 2 ans, j'avais des douleur horribles lors des rapports avec mon mari, des sécheresses vaginales... J'avais honte d'en parler et je voulais pas le frustrer. Le jours où il l'a découvert, suite à une grimace de douleur, ça s'est arrangé. On a cherché des solutions avec les préliminaires et du gel. Grâce à ta vidéo je comprend comment la construction sociale influence notre cerveau. Avec le recul je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu supporté ça si longtemps. C'est fou! Je te remercie pour ta chaine, elle fait évoluer les mentalités. Je te remercie.
Je me reconnais beaucoup dans ce témoignage. Je ne comprends pas pourquoi j'ai accepté et même initié des rapports de pénétrations douloureux ou inconfortables alors qu'il n'y avait aucunes pressions de la part de mon partenaire... Nous nous infligeons le patriarcat et la domination masculine nous même... Merci pour cette vidéo qui fait réfléchir!
@@mickaelegalite8335 bien sur que non ce n'est pas un viol. J'ai écrit mon témoignage pour le point concernant le fait que la femme elle même s'impose un devoir. Le jour où j'en ai parlé, mon mari le premier m'a insulté. Il a dit que j'étais conne, que je n'avais pas à supporter ça et qu'il aurait compris, il n'est pas un animal dont les pulsions sont à assouvir.
Je voulais montrer que des fois notre pire ennemi c'est nous. Car nous nous imposons nous même des fardeaux.
Le changement commence par soit. C'est en ce sens que je témoigne.
Pédagogique, édifiant, militant, impeccable. A mettre entre toutes les mains pour comprendre les réels enjeux autour de la notion de consentement. Brava !!
@Jean Talhu et le repassage ?
@@alvarogill tu vas voir que bientôt elles auront le droit de vote;;;y'a pas loin...
@Jean Talhu Un type a inventé le lave linge pour ne plus qu'elles aillent au lavoir du village et t'as vue comment on est remercié ?? ...pffff
Super reportage! Je me permets d'ajouter un truc concernant ce mythe que l'homme domine sexuellement et est un genre d'animal qui a besoin de sexe, alors que la femme est passive et a peu de désirs sexuels. J'avais lu (désolée je ne sais pas où) que c'était une invention du 19ème siècle du à un changement des valeurs masculines et féminines. En effet avant cette époque, la femme était considéré au contraire comme une tentatrice et la plus "sexuelle" du couple (sujette à ses pulsions, incapable de se controler, etc), et au contraire les hommes, ces êtres supérieurs (pcq on va pas se leurrer c'était déjà pour mettre l'homme sur un piedestral), se devaient d'avoir un controle parfait sur leur corps et leur désir. Pour une raison dont je ne me rappelle plus, on a ensuite au 19ème considéré l'inverse en gardant l'idée que l'homme est supérieur à la femme. Je ne suis pas historienne, et je ne suis pas sure de retrouver les sources, mais si c'est vrai, ça montre bien par le prisme de l'histoire de notre société, que les rapports hommes-femmes et "l'histoire romantique" actuelle n'est jamais qu'une invention de notre société et en aucun cas un fait scientifique.
Oui pareil ! Je me souviens de cet article mais je ne sais plus d'où il vient... Un site de sciences humaines / d'Histoire il me semble... si quelqu'un sait ?
@@maud3676 ça serait cool qu'on retrouve et que ce soit confirmé, pcq réponse parfaite à ceux qui te sorte l'argument biologique
Ce que je vais écrire est peut-être HS (je préfère prévenir ^^)
Je n'ai pas lu l'article en question, mais je viens de penser que rien que la bible pourrait être un exemple de ce dont vous parlez.
Avec Eve l'affreuse tentatrice, la pécheresse.. C'est pas scientifique, mais sociologiquement parlant ça montre l'état d'esprit de l'époque vis à vis de l'image de la femme dans la société.
J'ai mis au moins trois décénies avant de pouvoir affronter l'écoute du patriarcat, tellement ça me ramène violamment à ce que je ne voulait pas voir. C'est d'une violence, la plus grande subie pour moi. Qu 'il m'a fallut des dizaines d'années pour passer aux différentes étapes morales et émotionnelles.
Le déni dans la culpabilité, ça détruit de l'intérieur. Ensuite la colère contre soi, et enfin la grande colère contre les coupables. L'étape du pardon ne se fera pas de mon vivant.
Excellent travail sur la totalité pour moi !
je trouvais de plus en plus difficile de trouver une vidéo (ou autre approche) nuancée. Donc merci d'avoir fait cette vidéo, le gens ont souvent tendance à penser que "se forcer" est banal et normal dans un couple, et que dans une relation établie il n'y a pas à se poser de question de consentement. Voilà, c'est tout ^^. J'ai découvert ta chaîne via la vidéo de Dave de histoire brève et je trouvais justement que même si les origines du mariage sont effectivement sexistes, on peut juste aimer respecter une tradition sans l'être (je me considère assez attachée au patrimoine culturel en général^^). Je suis allée checker ta chaîne pour quand même voir ce que tu avais fait d'autre, et je ne suis pas déçue! rien que cette vidéo-ci est très travaillée et nuancée (et montre bien à quel point opposer une vision conservatrice face à une vision libérale est manichéen, et non représentatif de la réalité).
Merci merci merci! C'est juste tellement enthousiasmant d'envisager les horizons vers lesquels cette réflexion et ce combat nous emmènent toutes et tous !
La pression liée au devoir de performance sexuelle de l'homme ? On veut un homme qui comprend la femme, qui connaît son corps, qui se montre protecteur (galant, payant tout etc.) et qui permet de la faire jouir avec aisance quand elle le "désire vraiment" et sans garanti d'être "gardé"… Bref, l'homme devient un Sex Toy sympatoche qu'on peut éteindre ou rallumer : le monde idéal du Féminisme. Un monde où chacun aura peur de l'autre.
Je suis une femme, je ne partage pas tout ce qui est dit dans cette vidéo, et j'aimerais réagir sur une chose, et je le fais avec un vécu bien plus lourd que la plupart des femmes. Il ne s'agit pas d'un concours de souffrance mais de dire d'où je parle.
C'est évidemment une bonne chose d'inviter les femmes à prendre conscience qu'elles n'ont pas à subir, se forcer..mais quelque chose d'important me semble être laissé de côté :
Une femme qui se force régulièrement à avoir des rapports sexuels avec son partenaire, ou à continuer alors qu'elle ressent des douleurs ou n'a plus envie (lorsqu'elle ne risque pas d'être malmenée parce qu'elle aurait stoppé le rapport en question ou aurait refusé " pour avoir la paix" alors que son copain en avait très envie) a sa part de responsabilité dans le fait que cette situation perdure.
En couple la plupart du temps on a le choix de dire à l'homme avec qui l'on est : " je n'ai pas envie ce soir" ou " j'ai mal, on va arrêter". Si celui-ci fait la gueule, est ensuite désagréable...on a encore le choix, de dire ce que l'on en pense et surtout de LE QUITTER! ou de lui dire où sont nos limites, et de poser un ultimatum.
A l'exception des cas d'emprise psychologique où l'on se retrouve comme droguée et incapable de sortir de la relation, on peut quitter l'homme en question, mais bien souvent on ne le fais pas.. On ne le fais pas parfois parce qu'on l'aime ou pense l'aimer, on aimerait qu'il change ( mais on apprend ensuite que les gens ne changent pas fondamentalement), parfois par crainte de ne pas trouver mieux, ou par peur d'être seule... On a des raisons de continuer à accepter de se forcer. Et parfois aussi parce qu'on pense que c'est normal d'avoir mal de temps en temps, ou normal de se forcer un peu, et pour ce dernier cas on peut éduquer les filles de manière à ce qu'elles aient en tête un modèle de couple plus sain. Et en même temps le modèle de couple que chacune a en tête, et ce que l'on tolère de l'autre est souvent largement "inspiré" de ce que l'on a supporté de l'un de nos deux parents. Si on prend le temps de réfléchir aux relations dans lesquelles on se retrouve, aux types d'hommes que l'on féquente, ces expériences repetées, et douloureuses font évoluer. Je ne dis pas qu'elles sont souhaitables, mais que la répétition et la souffrance même extrême vient au bout d'un certain temps "allumer subitement une ampoule"... celle-ci ne s'allumera pas si on ne se pense que victime et jamais en partie responsable des relations que l'on vit.
Aussi c'est dur de le reconnaitre mais dans beaucoup de situations on se fait " pietiner" parce qu'on est déja à terre, en position de se faire pietiner.
C'est visible dans tous les aspects de la vie. Au travail aussi, mais bien souvent on se dit qu'il faut mieux ne pas être trop exigente. C'est une grosse erreur. Il faut donner ses conditions, fixer des limites, être claire là dessus. Bien souvent on ne le fais pas. Probablement on ne nous a pas appris à le faire.
Plutot que d'en arriver à detester les hommes, on devrait apprendre aux petites filles et ados à fixer des limites, et complimenter les enfants, filles ou garçon lorsqu'ils sont bienveillants, courageux.
(quand une femme se fait emmerder par un homme dans les transports, c'est un autre homme qui vient l'aider... Si on ne valorise plus la force chez les petits garçons alors qu'ils ont quelle que soit leur education cette tendance à être dans des jeux moteurs, à montrer et vouloir développer leur force, alors qui viendra secourir la femme qui se fait emmerder dans les transports...
Calmons nous vis à vis des hommes. Sans eux on ne vivrait pas si bien c'est certain. La majorité des hommes n'ont pas à subir la rage des femmes qui est évidemment légitime envers une minorité violente.
Tout est dit
Merci !!!
Il faut effectivement rappeler la responsabilité de la femme de rester avec un homme qui la harcèle. S'il ne faut pas accuser un homme de viol lorsque la femme consent sous une faible pression psychologique, il ne faut pas pour autant négliger la gravité de ce harcèlement car quoi de pire que d'être objectivee par celui qu'on aime ou croit aimer ! Ensuite, les femmes apprennent à se considérer elles-mêmes comme des sous-m***** et les hommes conscients de ça en profitent. C'est donc scandaleux et il est normal qu'ils aient un retour de bâton. Puis, avant d'en arriver à souffrir, mieux vaut éduquer pour nous libérer de notre conditionnement et notre soumission.
Je partage l'idée générale de votre commentaire.
Merci pour ce moment, plein de remises en question et de prise de conscience
Une vidéo nécessaire d’être vue par un maximum de personnes
Bon... Bah je suis bien contente d'être lesbienne haha
Bravo, je t'admire tellement 😢
La coercition sexuelle peut aussi exister ds l homosexualité
@@danyledon7339 les violences conjugales n'y sont pas en reste
@@danyledon7339 : vous n'avez pas écouté le vidéo ?
@@TheCheshireCatInfo c est à dire?
Je commente rarement mais j’ai adoré ta vidéo, je ne suis pas toujours d’accord avec les discours féminismes, mais je me suis totalement retrouvée dans ton message.
Bisous
Cette vidéo est aussi intéressante qu'essentielle. Énorme merci pour ton travail !
ua-cam.com/video/vYofqHOklnI/v-deo.html
C'est passionnant et toujours formidablement bien expliqué, merci beaucoup pour ton travail !
Je ne comprend toujours pas comment on peut accepter que notre langage ne nous donne pas de rôle actif dans les rapports sexuels, symboliquement, on est toujours l'envers du plaisir masculin .... Alors fini "être pénétrée", je propose "ENGLOUTIR"
Depuis le temps que je leur dit de me bouffer la queue.
Circlusion, ça existe
Y'a quand même un truc que j'ai toujours trouvé paradoxal dans c't'histoire: comment tu peux prendre ton pied lors d'un rapport sexuel lorsque tu vois que ta/ton partenaire se laisse faire ou simule? C'est peut-être moi qui suis mal foutu mais la source de plaisir et d'excitation vient quand même en grande partie d'un effet mirroir, de voir que l'autre kiff quoi. D'où forcer un rapport et rendre ça désagréable pour la personne avec qui tu le fais serait plaisant? Faut vraiment avoir été brainwashed à mort j'imagine... m'enfin quand même!
Beaucoup de violeurs pensent que c'est ce que les femmes aiment. Qu'elles ont l'air de ne pas aimer mais qu'en fait elles aiment quand même... la culture du viol quoi... Et puis pour la plupart c'est juste qu'ils aiment la prise de pouvoir, la domination. Le viol ce n'est pas du sexe, c'est de la domination. Une volonté de détruire l'autre. Un énorme manque d'empathie. Des témoignages assez parlants ici [TW] : jeconnaisunvioleur.tumblr.com/page/9
@@maud3676 Même sans parler de viol j'sais pas, un mec ultra égoiste qui pense qu'à ses performances (et donc à sa capacité à donner du plaisir), comment il peut continuer un rapport sexuel lorsqu'il voit que ça "ne fonctionne pas"? ... Enfin bref oui ça doit être ça, un manque d'empathie. Et très probablement un manque de discussion et une faute remise systématiquement sur la femme.
Le porno tout simplement... ça peut avoir tellement d'influence sur ta perception des femmes
@@madi2203 Je suis pas tout à fait d'accord avec ça. Autant oui, avoir été éduqué par le porno t'apporte de fausses idées, oui, indéniablement (c'était mon cas par ex), autant ça justifie en aucun cas le fait qu'une personne n'essaye pas de comprendre pourquoi ça "ne fonctionne pas" avec sa/son partenaire. Soit tu poses les questions soit tu es dans le déni mais dans tout les cas c'est une question d'éducation globale (ou d'égalité hommes-femmes) mais pas d'éducation sexuelle.
@@madi2203 Le problème n'est pas qu'un mec pense qu'une position X ou Y vue dans un porno est normale, le problème c'est qu'il n'essaye pas de comprendre pourquoi ça marche pas dans "la vraie vie".
Je me permets un petit moment de pinaillage orthographique, gray est une forme acceptée du mot gris en anglais "américain"; je retourne à mon visionnage !
Beau travail, encore une fois! Merci Marine pour tous ces travaux de recherche et pour ton analyse brillante!
Super contente de te retrouver sur cette chaîne, avec une vidéo passionnante et importante.
Pour John Gray, ce n’est même pas une faute d’orthographe, mais juste la version américaine de Grey (qui est l’orthographe britannique), donc l’ironie se tient parfaitement^^
La question qu'on évite c'est pourquoi Weinstein n'a pas été dénoncé avant? La réponse est claire ; on l'a cloué au pilori quand il ne rapportait plus assez d'argent.
Merci beaucoup pour cette vidéo d'utilité publique
Raaah encore une vidéo qui fait sacrément réfléchir. Super travail :)
Super vidéo que je vais m'empresser de partager à tous mes amis !
Merci encore Marinette :D
Complètement absurde de penser que l'obéissance sexuelle est unilatérale ! Ça existe évidemment dans l'autre sens, c'est aussi tout à fait banal pour un homme d'accepter un rapport alors qu'il en avait pas tellement envie. Ça s'appelle faire des compromis. Et ça n'a rien de réservé aux femmes !
Par ailleurs, les références aux divers penseurs sont systématiquement des références au 19° ou au début du 20° siècle. La société était très profondément sexiste à ce moment là, c'est une réalité. Mais la société a changé, beaucoup, même. Les droits ont été acquis, l'égalité est une valeur légale indiscutable, il faut se mettre à jour ! Ces vieux penseurs de l'époque victorienne n'ont juste plus du tout d'impact aujourd'hui (du moins chez les gens éclairés).
Le sujet est super intéressant ! Merci pour cette vidéo ! A chaque vidéo que tu sors, ça me fait pas mal réfléchir et me pousse à m'intéresser de plus en plus au féminisme. Encore merci ^^
Wouah. Super vidéo Marine, merci !
Intéressant et très bien mis en forme, merci à vous deux !
Hier justement, ma tante (une ancienne instit de +-65 ans) fait l'éloge devant nous de Birkin qui "était *quand même* belle ...quand elle était jeune" (oui, beaucoup de problèmes dans cette phrase).
Je réagis en l'informant que plein de féministes invitent justement à lui rendre hommage en fonction d'autres critères de sa vie.
Réponse de ma tante : "Oh mais les féministes, je ne les supporte plus !! Elles ont voulu l'égalité et maintenant on doit tout faire ! Puis les hommes, ramener le salaire à la maison, c'était une fierté quand même ! Maintenant, on leur coupe les couilles !! Et pourtant j'étais pro-MLF hein moi, mais là ça va trop loin, on ne leur laisse rien. Etc."
Oui, j'ai eu droit à tous les clichés en une tirade. -_-
J'ai répondu calmement qu'il serait temps que les hommes apprennent à se construire des couilles autrement qu'en les accrochant à un salaire. Et que, pour ce qui est de la lutte, on ne sort pas de millénaires d'oppression en trouvant des voies parfaites, c'est en train de se construire, c'est normal, tous les ratés, les récupérations, les clichés, les malentendus.
Je crois qu'elle n'avait jamais eu une discussion politique aussi efficace et posée de toute sa vie, et il y a eu un looooong blanc. 🤡
Merci pour cette vidéo. Et le livre de Noémie Renard est une référence pour moi.
Enfin une féministe ose dire tout ça !!! Merci infiniment !!!
Video parfaite. Merci pour tout ce travail !
Merci pour cette vidéo enrichissante !! Hâte de voir le docu !!
J'ai connu ça.
Notre couple allait mal. Souvent je voulais juste dormir et je ne VOULAIS PAS avoir de rapports.
L'autre me faisait du chantage, des colères, des heures à déblatérer des discours de plainte à mon égard, presque jusqu'au matin. Alors parfois j'acceptais juste pour pouvoir dormir.
Je suis un homme, c'était une femme.
Ca arrive oui, même si moins souvent (de très loin).
Et il faut parler de ça, des violences en général, de la coercition, pour l'éviter (quelque soit le genre)
Mais rassurez-vous nous avons depuis divorcé et je vie le grand amour depuis 1 an \o/
une assistante sociale m'a dit que mon"mari"" m'aimait alors que je lui avait rapporté les violences et autres choses..dans ce cas on ne sent pas entendu et pour les flics c'était pareil (le devoir conjugal!!)j'ai mis du temps à m'en remettre.
rafaelle 2306 moi une AS m'a dit que les femmes à la rue/sdf (comme c'était mon cas à ce moment là pck je refusais d'aller au 115 ou il n'y avait que 2 places pour femmes contre 15 places pour les hommes) ont plus de chance d'être hébergées par un tiers homme, car à défaut de payer en argent, on pouvait payer en nature..
Du coup, même si je ne pense pas qu'elle était en train de me pousser à faire ce qu'elle décrivait, j'ai réalisé à ce moment là, que certaines personnes aidantes (techniquement du moins) ont vu tellement de situations dégueulasses, que pour se protéger c'est comme si leurs émotions se mettaient en veille et donc ça ne les chocs plus, ou alors ne réalisent plus la violence de leurs mots vis à vis des gens étant dans des situations compliquées, douloureuses, etc
J'espère que vous allez mieux depuis.
Bonne continuation à vous, et je vous souhaite plein de bonnes choses.
Toujours un plaisir de voir apparaitre une de vos vidéos Marine ! Bravo pour votre boulot.
J'ai passé toute la vidéo en face palm haha... Merci pour ton travail, c'est merveilleux et nécessaire.
ua-cam.com/video/vYofqHOklnI/v-deo.html
Bravo pour le boulot sur cette vidéo et merci de parler de ces sujets
Bonjour Marine,
Je visualise à nouveau cette vidéo (et d'autres de ta chaîne) pour m'en imprégner et me saisir des différents concepts abordés afin de les réutiliser dans les quelques discussions et débats qui jalonnent le fil de mes rencontres ... Ton travail de synthèse et de retranscription est d'une très grande qualité. Je te remercie de le diffuser et de le partager.
Une idée m'est venue au moment du passage durant lequel tu parles de la biologisation du social, à 15:08. Il serait peut-être intéressant de recueillir l'avis de Léo de la chaîne @DirtyBiology et produire une sorte d'analyse collaborative à ce sujet : sur la prépondérance de la biologisation du social dans les débats sur l’égalité femmes-hommes / hommes-femmes et sur le bon dos de la théorie de l'évolution de manière générale ...
Bonne journée
"Si la domination masculine est l'essence même de la sexualité, logiquement c'est qu'à priori la recherche d'égalité entre les femmes et les hommes doit être profondemment anti-sexuelle, non ?" BOUM j'ai mis 10 minutes à comprendre mais puissance de ouf !
On ne plaide pas ici pour une égalité des genres qui irait de paire avec l'asexualisation de la société mais pour une égalité qui aurait pour conséquence de libérer la sexualité. D'où le message : le patriarcat nique la sexualité. C'est d'autant plus pertinent que les défenseurs du patriarcat se placent toujours faussement du côté de la sexualité en accusant les féministes de vouloir la détruire. Comme Le Pen, ils inversent systématiquement les choses.
Ton message confirme la nécessité d'enseigner la philosophie qui est la seule discipline permettant d'améliorer considérablement ses capacités discursives d'abstraction. Derrière, il y a un enjeu politique entre autre.
@@penseespersonnelles5116 ouais enfin calmos je regardais surtout ça à 3h du matin + pas la peine de m'expliquer un truc que j'avais compris et pas demandé ^^
@@penseespersonnelles5116 plutôt que de chercher l'égalité homme femme, il serait plus judicieux de chercher la complémentarité. Mais l'individualisme est passé par là je crois...
La sexualité se faisant à deux, un homme, une femme, et c'est aussi comme ça que sont conçus les enfants, alors c'est plutôt une bonne chose que nos société soient ainsi faites.
Merci, vraiment merci de clarifier certaines choses dans mon esprit conditionné par mon environnement.
C'était si intéressant, et ça fais tellement réfléchir merci merci merci !!!
ua-cam.com/video/vYofqHOklnI/v-deo.html
Tes vidéos sont toujours ultra intéressantes! Félicitations pour tout ce travail !
Si une femme n'a pas envie de sexe c'est simple pour un homme, et pas du tout dramatique pour lui , il a juste a lui donner envie à la femme, à l'inviter, l'inciter, lui suggérer , l'amuser, la séduire, éveiller en elle le désire, la sensualité, l'érotisme...et si vraiment elle a pas envie et bien il doit s'adapter et la laisser tranquille car les femmes ne sont pas des robots je crois bien!!!
Il est vrai que l'homme doit apprendre à respecter la sexualité de la femme, ces envies ces désirs, ces besoins à elle, car oui Messieurs elle en a aussi (tout comme vous). Malheureusement l' érotisme de la femme est encore beaucoup trop ignoré, repoussé, voire ridiculisé par trop d'hommes encore de nos jours.
Si l'homme ne peut se contenter d'une vraie femme avec toutes ses particularités féminines sexuelles et bien il n'a qu' a vivre avec une femme robot sexuel dépourvu de tout sauf de 2/3 trous pour satisfaire Monsieur, c'est à la mode en ce moment !!!
Je pense que l'homme et le femme mérite beaucoup mieux que tout ce qui se passe ..... Moi ce que je lui propose à cet homme c'est d'apprendre le respect de l'autre, et de la femme d'essayer d'aller à la rencontre de celle-ci, de s'intéresser à ces spécificité sexuelles... sans oublier qu'elle fait partie des être humains avec des désirs, des envies, des pulsions, des émotions, tout aussi respectables que celle des hommes et même parfois similaires. Une femme aussi peut se mettre en colère, et peut aussi ne pas aimer quand on lui vole son corps pour je ne sais quels raison que lui impose un homme. On devrait apprendre aux petites filles dés l'école primaire à se battre et se défendre contre les garçons qui ne l'a respectent pas. Avec tous les problèmes qu'il y a de part le monde concernant la violence des abus sexuels par des hommes qui se sentent tout puissants vis à vis des femmes, enfants , jeunes filles devient de plus en plus insupportable. Une fille, une femme a le droit de ne pas être prise constamment pour un sextoy . Aujourd'hui comme hier il y a cette idée sous jacente entre toutes relations hommes/ femmes qu'une femme serait presque dans l'interdiction de refuser les avances d'un homme, qui ne se soucie absolument pas d'elle mais qui est complètement aveuglé par ses pulsions sexuelles.
Messieurs une femme est dans son bon droit de refuser du sex, et de vous dire non, tout comme vous. A l'heure actuel l'homme se sent encore dans son droit d'obliger de milles manières une femme à le soulager sexuellement. MESSIEURS vous pouvez maîtriser vos pulsions sexuelles comme de grands garçons , voire comme de vrais hommes, et une femme à aussi une sexualité à satisfaire, avis aux amateurs. Il serait temps que les hommes et les femmes se rencontre sexuellement parlant. . Le sentiment de supériorité, le sexisme, le machisme, l'intransigeance, le racisme, des hommes vis à vis des femmes restent pour moi une abomination. Il est grand temps que les sex opposés se rencontrent et vivent ensemble.... Allez soyons fous : dans le respect des uns des autres. Allez les femmes courage, défendons nous contre la cruauté de ces hommes sans âmes. Nous avons le droit d'avoir du sex que quand nous le souhaitons.Vive le plaisir sexuel consenti!!! et je n'autorise aucun homme à salir cela. Que le combat se poursuive.....
Je dis oui à tout votre commentaire.
Après, pour en discuter avec mon compagnon, les hommes ont aussi des pressions, s'imaginent des attentes de la part des femmes qui ne sont pas forcément toutes fausses ou exagérées. Et il existe aussi, des comportements aussi de femmes globalement qui desservent tout le monde, elles en premier.
Le sexisme, la misogynie ils sont les premiers à l'exprimer et à l'appliquer, mais s'ils perdurent c'est aussi parce que des femmes acceptent ces faits et les cautionnent, les perpétuent, consciemment ou non.
Et puis, commencer enfin à voir l'autre autrement que par le prisme purement sexuel peut être une piste véritablement intéressante à creuser. ;)
Je suis dans une relation de couple où notre sexualité est telle que beaucoup aujourd'hui l'abhorreraient: libre, plans à plusieurs, coups d'un soir imprévus, nous avons même vécu le poly-amour durant 1.5 ans. C'est donc possible.
Seules conditions, de la communication et de la confiance, fixer des règles aussi pour ne pas blesser l'autre, et ne pas avoir peur de parler de tout, s'écouter. Ne pas jouer un double-jeu ou accepter d'autrui (une forme de violence en général) ce que l'on dit refuser à d'autres. Violence = violence pour tout le monde, point. Or, ce n'est pas ce que je constate ou entend dans des groupes de backpackeuses ou de sexualités féminines par exemples: des mêmes comportements misogynes clairement reçoivent rejets ou approbations, ce n'est pas logique!
Et puis le sexe est épanouissant lorsque l'on peut aussi s'en passer, ne pas en faire une pression, beaucoup ont tendance à l'oublier et privilégie l'hypersexualisation à la place... Hum.
Cela fait 10 ans que nous sommes couple, et probablement pour un moment encore car ni l'un ni l'autre ne sommes un frein à l'épanouissement du/de la partenaire. Et les projets mûrissent, se multiplient ensemble.
Avoir conscience du sexisme est important, de ce que sont ses outils (applis/sites de rencontre-baise, réification, OF etc, ça a l'air fun et anodin, mais en fait non) qui sont bannies ici. Privilégier l'être à l'avoir (apparences, matériel): ça sonne cliché ou mièvre écrit ainsi mais c'est pourtant vrai concrètement.
Notre liberté sexuelle n'est pas de collectionner les partenaires, ou de les enchaîner, ce n'est pas une compétition ou un concours, avec personne, mais d'avoir notre sexualité à nous simplement, comme elle nous convient ainsi qu'à nos partenaires.
Je serais probablement insultée, traitée de sal*pe et mon Ju de que*tard ou d'acteurs x par des hommes ET des femmes si l'on décomptait le nb de partenaires que l'on a eues, mais on s'en fiche, nous sommes bien et si nos partenaires parfois avouent "envier" un peu notre relation c'est que c'est plutôt rassurant peut-être finalement. Tout comme le fait qu'elles soient toutes de profils différents, d'expériences, d'âges différents.
Les pressions, tout le monde (s')en met, F comme H. Travailler sur les mécanismes qui les causent et leur fonctionnement peut être une clé de l'accès aux plaisirs et à la sérénité. Combien de fois ai-je lu d'amies et d'autres femmes enchainer les partenaires, vanter cela, trouver cela super cool, pour 3-4 ans après avouer que c'était complètement à chi**?! Trop.
Oser l'authenticité, l'être encore une fois et non privilégier l'avoir, l'approbation sociale, peut être très utile. C'est une piste que je conseille en tout cas de creuser.
Bonjour Marinette, merci pour ta vidéo
D’un autre point de vue, on peut aussi observer tous ces phénomènes oppressifs (Obéissance Sexuelle, Coercition Graduelle, Coercition Sexuelle, Devoir Conjugal, Continuum des violences...) comme des manifestations d’un masculin juvénile, immature, inapte à établir une communication avec l’autre autour de la sexualité, inapte à entendre l’autre comme une part incontournable de son expérience de la sexualité. C’est efficace! Inutile d’apprendre à communiquer quand le désir devient besoin, et que le besoin est “irrépréssible” ("tous ces hommes en permanence souffrent, il s’agit de donner un peu du vôtre, mesdames"). Ainsi plus besoin de l’exprimer, c’est évident, l’homme n’est pas responsable. Pas responsable de ses envies. S’il est défini comme un esclave de ses désirs, il devient normal que les autres (ses partenaires) doivent être celles qui acceptent et portent la responsabilité à sa place. S’il fallait des métaphores inspirées, on dirait que les hommes seraient des chevaux et leur désir les pilotes. Vu comme ça... (C’est là qu’on voit qu’on est des féministes convaincues, on objectifie sans aucun respect tu vois xD)
Et dans ce cas, il n’a plus réellement besoin d’apprendre à exprimer, à comprendre, à dominer son désir. Il ne faut qu’apprendre à l’adolescence que c’est les hormones, c’est juste comme ça. C’est comme ça les garçons, ce n’est pas de leur faute. Les femmes elles aussi elles apprennent et intériorisent cette leçon : "C’est comme ça. C’est de la gentille "gauloiserie française" ".
Mais pas partout. Certaines et certains remettent en question. Et c’est là qu’on voit de GROSSES remises en question comme #BalanceTonPorc et #MeToo que des masses de femmes relèvent. Et là on trouve des hommes, surpris. Choqués par l’explosion, l’ampleur du problème. "Boum". Certains ne comprennent plus comment réagir, perdent repère. Comment être, comment se comporter auprès des femmes ? La “Masculinité EN CRISE” titrent les journaux. La "gauloiserie française" perd l’équilibre. C’est presque si je ne leur en veut pas, pourtant, quand on comprend ce qu’on ne leur a pas appris. D’autres sont étonnés que des femmes leurs demandent "Regardez-vous, arrêtez ce comportement, reprenez-vous". Certains répondent "C’est innocent et normal comme comportement. Et je ne suis pas un violeur !".
Je pense que non.
Si vous n’êtes pas violeur vous-même c’est parfait du coup. Mais parmi tous ces hommes qui se comportent de manière “gauloise”, combien sont des harceleurs au travail ? Ou dans la rue ? Ou les deux ? Combien abusent sexuellement leur partenaire sans le réaliser parce qu’ils n’ont pas appris le dialogue et le consentement ? Combien pensent être “bons” avec sa partenaire au lit alors qu’ils n’ont pas compris que les femmes ont leurs désirs sexuels, importants et légitimes comme les siens ?
"On n’a pas cru. On ne savait pas". C’est bon, c’est terminé. Si je peux pas cautionner, en revanche je peux encore comprendre. Mais ce n’est peut-être pas/plus le cas pour d’autre femmes. Faites quelques pas dehors, quittez vos boys clubs/girls clubs un moment histoire d’arrêter de s’étonner bêtement de "l’Autre" comme si on sortaient toutes et tous du Dix-Neuvième siècle. "On ne savait pas". On est des adultes putain. Pas des ados. Vous savez maintenant! grandissez (Bordel).
Merci Marinette pour ton travail :PouceEnL’Air:
Une femme et son cheval.
Les hommes ont besoin de plus de sex que les femmes. C'est une réalité. L'humain est sensé, à la base, procréer un maximum pour des questions de survie de l'Espèce. Les mâles, pouvant enceinter une infinité de femelles en même temps (tandis que les femelles ne pouvaient avoir qu'une progéniture pendant un long temps de gestation) ont été dotés, pour des raisons d'efficacité, d'une libido bien supérieure à celle des femelles.
Donc, effectivement, ils ne sont pas responsables d'avoir une libido si élevée. C'est le fait de la nature.
Bonjour, merci beaucoup, votre travail est étayé et nécessaire! Je vous souhaite sincèrement le meilleur pour la suite.
Merci pour votre travail de vulgarisation et d’information. C’est si important !
Tellement de bien cette vidéo ! Merci merci merci
ua-cam.com/video/vYofqHOklnI/v-deo.html
cette vidéo est une claque pour moi !
Super vidéo, j'ai appris plein de trucs
La conclusion à la fin, tellement 👌👌👌
Je découvre ta chaîne avec cette vidéo ! Et je suis conquis !
Je suis juste déçu qu'elle ne dure pas 8 heures ^^
Très bonne video merci!!!
Au sujet de la "Zone Grise", je trouve ça un peu violent de l'appeler "Viol" car je pense que de nombreuses personnes l'atteignent malheureusement sans le vouloir et sans aucune mauvaise intention.
Je suis un homme et je suis passé à un fil de cette zone grise avec ma copine car je manquais d'expérience et de maturité. Dans une période de soudaine chute de libido de ma copine, qui était inédite pour moi, je suis devenu le mec chiant qui n'arrive pas à gérer sa frustration et je faisais culpabiliser ma copine (involontairement, je n'ai jamais fait de chantage ou quoi) et cela à mené à quelques épisodes où elle a cédé à mes envies car elle ne voulais pas affronter ma mauvaise humeur provoqué par ma frustration. Heureusement, je suis quelqu'un de très fusionnel avec ma copine et je suis donc parfaitement incapable de faire l'amour sans réciprocité (ça me coupe direct), je me rendais donc immédiatement compte que malgré son approbation, elle n'en avait pas envie et je mettais immédiatement fin au rapport.
J'ai maintenant appris à gérer ma frustration et ce genre d'épisode n'est jamais réapparu mais c'est un apprentissage par lequel j'étais obligé de passer et si j'avais franchi le pas de la zone grise, j'aurais trouvé ça très dur d'encaisser des propos associant le viol à cette zone grise sachant que je culpabilise déjà de mon comportement alors que je n'ai même pas atteins cette zone.
Merci pour cette vidéo absolument essentielle.
Merci beaucoup pour cette vidéo et ce travail que tu proposes pour la culture de tous!
Superbe!
Merci, simplement merci.
Le message est fort, et votre écriture magistrale.
super vidéo, merci pour ce partage qui remet les pendules à l'heure !
J'adore tes vidéos, tu mets des mots justes sur des idées que j'ai souvent du mal à exprimer et expliquer.
Milles merci pour ton travail
Merci également d'avoir le courage d'évoquer les rapports de forces qui se jouent dans la prostitution
Superbe synthèse et même des pistes de réflexion nouvelles pour moi! MERCI :)
Très bien dit. Je suis un homme et je suis partagé entre défendre le masculin auquel je crois (dialogue, respect, égalité) pour réhabiliter l'homme ou alors m'en désidentifier (si l'homme c'est la violence alors je ne suis pas un homme).
Je ne sais pas trop.
Mais j'espère que la libération des femmes va les rendre aussi clairvoyantes que les hommes le sont. Quand vous aurez la totale possibilité de faire tout ce que vous voulez, comme nous, vous saurez enfin que les hommes n'ont jamais été ce que vous en pensiez.
Voir un autre faire quelque chose peut laisser croire qu'il le fait vraiment. L'enseignement de Freud n'est pas que l'homme l'a et la femme ne l'a pas, c'est plutôt que c'est une croyance, mais en fait, personne ne l'a, tout le monde est castré, homme et femme.
Nous sommes tous à nous débrouiller avec cette vie insensée mais pourtant signifiante.
Battez-vous, venez au pouvoir pour y découvrir qu'il était un mensonge de plus...et après hommes et femmes seront véritablement égaux car incomplets l'un comme l'autre.
"Aussi claivoyantes que les hommes sont ?" Je me dit perso que c'est plutôt les hommes qui ont des angles morts à certains endroit - raison pour laquelle il y a tellement de viols ou de harcèlement. Comme Adèle Hanael dit, tellement d'homme qui se pensent gentils et romantiques mais qui se rendent pas compte du mal qu'ils font.
@@alicedeligny9240 vous avez malheureusement raison. Beaucoup plus d'hommes que de femmes sont d'une viiolence inouie. Ils considèrent la femme comme leur propriété privée. Les femmes auront sans doutes mieux à faire du pouvoir qu'elles gagneront...sur les hommes...sans aucun doutes.
@@disexion5957 J'espère juste qu'elles gagneront du pouvoir pour ne plus être à la merci de quiconque.
Merci, merci, merci !
Votre travail est salutaire. Je vais le transmettre autour de moi.
Super clair, posé, pédago, nuancé, merci beaucoup, beau travail !
Merci pour ces analyses et ces éléments de contexte historiques !
Dieu sait que je ne suis pas un modèle de beauté mais les vidéos féministes me font relativiser.🤙
J'ai appris plein de choses, merci beaucoup pour tout ce que tu fais. Et quelle conclusion !
merci et bravo pour tout votre travail !
Merci pour cette vidéo !
(je sais pas si c'est à propos, mais John Gray il y a pas de faute d'orthographe, c'est l'orthographe américaine (comme colour/color))
Merci pour cette vidéo.
Comme d'habitude, c'est une vidéo d'utilité publique
Merci pour cette vidéo édifiante!
Je suis d'un milieu privilégié et je vie dan un pays étranger qui a des valeurs plus féministes que la France, mais qu'est ce que ca me révolte d'entendre des hommes (ou des femmes) essayer de se trouver des excuses à leur actions alors qu'ils savent qu'ils ont été irrespectueux. Il suffit d'y réflechir un instant pour savoir si on dépasse les bornes, c'est pas compliqué.
Félicitations pour ton travail 👍 ! Merci à toi et Noémie Renard.
Bravo pour cette vidéo. Très claire et bien construite, enrichissante. Il faudrait juste arrêter les guillemets avec les doigts !
Merci pour cette vidéo Marine!
Je me pense asexuelle(jusqu'à preuve du contraire); et bien que je ne sois jamais tombée amoureuse et que je n'ai jamais eu de rapports sexuels, je suis capable de m'envisager une relation de couple. Chose est que, malgré mon absence de désir, et potentiellement de plaisir, si le sexe est un moyen de rendre mon ou ma partenaire heureux(se sous-entendu, mais la flemme de le préciser à chaque fois), je crois que je serais prête à avoir des rapports sexuels, dans la mesure où ça ne m'incommode pas évidement; je n'ai pas l'intention de faire quoi que ce soit qui irait à l'encontre de ce que je désire véritablement(si je veux dormir, je dors). Est ce qu'il s'agit d'un cas d’obéissance sexuelle ? Je ne désire pas avoir des relations sexuelles, mais je désire le bonheur de mon ou ma partenaire et donc d'une certaine façon me soumet à ses désires (mais pas à ses attentes, je pars du principe qu'il s'agit là d'une relation où le respect, et entre autres celui des limites de l'autre, est mutuel.).
Par ailleurs, je trouve cette vidéo géniale, comme toutes les autres en fait..
personnellement je dirais que si tu prends du plaisir à ce que ton partenaire éprouve du plaisir et que tu fais ça selon tes désirs je pense pas, le sexe est avant tout un partage entre 2 êtres qui se désire et/ou qui s'aiment :)
@@erwastuy Ben le truc c'est qu'il y a très peu de chances que j'en vienne à désirer mon partenaire.. mais sinon oui, je suppose que si je le fais dans l'objectif de satisfaire mon propre désire de rendre mon partenaire heureux, quelque part je peux en venir à désirer l'acte sexuel en lui même. C'est logique
Tant que l’autre personne est respectueuse, personnellement je ne pense pas. Par respectueuse, j’entends qu’iel ne te force pas en insistant lourdement (coercition comme dit dans la vidéo), que dans le cas où tu consentes à un rapport, iel ne fasse pas des choses avec lesquelles tu n’es pas ok (par exemple tirage de cheveux, fessées, dirty talk etc.) ou qu’iel arrête immédiatement quand tu lui demandes, que dans le cas où comme tu dis tu veuilles juste dormir et que tu ne consens pas, iel le respecte sans t’en tenir rigueur… (liste non exhaustive :’) )= sexualité saine. Quand je vois les termes « obéissance sexuelle », perso je l’interprète comme ceci : se forcer à avoir des rapports car puisque tu es en couple (ou parce qu’iel t’a payé le restau ou que sais-je), tu dois du sexe à l’autre (= devoir conjugal) (ce qui est bien évidemment faux). Or, puisque tu souhaites sincèrement le bonheur et le bien-être de l’autre et qu’il y a respect mutuel… je ne trouve pas que ca tombe dans cette catégorie « rapports forcés ». Je me considère moi-même asexuelle, donc absence de désir mais pas de plaisir dans mon cas car je me masturbe et j’arrive à avoir des orgasmes par ce biais. Quand je m’imagine en couple, j’arrive à envisager de consentir à des rapports, effectivement par envie certainement de faire plaisir à mon/ma partenaire mais je sais que j’y trouverais aussi mon compte. Mais même dans le cas de asexualité + frigidité (ou de frigidité tout court), tant que tout le monde est consentant du début jusqu’à la fin, c’est ce qui est le plus important…
@@jenniferzufferey3890 merci beaucoup pour cette réponse ! ça fait bizarre de le dire comme ça mais je la trouve très pertinente, et je crois que je peux m'y reconnaître dans le rapport à l'autre
Bonjour. L’absence de désir (ou pulsion sexuelle) existe aussi chez les hommes.
Vous avez raison de privilégier le dialogue. C’est effectivement essentiel. Au tout début de la relation il faut oser dire que vous n’avez généralement pas de désir. C’est à l’autre d’accepter ou de partir tout simplement.
Merci, j'ai enfin un mot sur mon abus: une coercition graduelle... j'étais consentante au départ, puis il m'a imposé des positions, même des positions que je considérais comme humiliante... et en plus, je fais du vaginisme, du coup, en plus du malaise psychique, j'avais la douleur physique...
Bravo pour cette video ! Ultra intéressant et très bien expliqué !!!! Merci
Vidéo super intéressante Marinette ! J'espère notamment qu'elle sera vu par beaucoup d'hommes hétéro (comme moi) car elle offre des clés très importantes pour toujours respecter le désir de sa partenaire et montre à quel point nous n'avons absolument PAS été éduqué à prendre ce paramètre en compte.
J'ai toutefois une question : vers 9:14 tu informes que Noémie Renard a recueilli 200 témoignages et en a analysé juste 100. Quelle a été sa justification pourquoi ne pas analyser les 100 autres ? C'est un détail mais ça me semble un point méthodologique important à préciser pour la validité de ses résultats sur la coercition graduelle.
Bref, continue ce que tu fais, ton travail m'est d'une précieuse aide pour ma "dépatriarcalisation" ;).
Merci pour cette vidéo : claire, documentée et très pertinente ! Bravo pour ce travail !!
Je découvre que je fais vivre la coercition à mon mari... :-( ça va dans les deux sens parfois
Tu veux dire parce que tu boudes?
Il y a plein d'enfants à qui je vais devoir expliquer le terme coercition.
Ahhhh merci Shanti pour ton honnêteté :-)
Excellent épisode 🔥
Le foutu devoir conjugal qui nous a soumises depuis des générations à la domination masculine...
Petite question au sujet de propos qui me choque, non lié à l'une de vos vidéos, mais à une chroniqueuse TV du nom de GRAZZIANI Julie. Que peut penser une féministe comme vous, des propos tenus par une femme comme elle?
Car, Julie GRAZZIANI est une femme avec un discourt très réducteur pour le droit des femmes. Mais ce que je crains le plus, c'est tout simplement qu'elle ne soit pas toute seule à le penser, et qu'une petite partie des femmes pensent certainement la même chose.
Pourriez-vous me donner votre réponse s'il vous plait, votre avis m’intéresse.
magnetixx dan Je suis, ça m’intéresse aussi :)
Quel est son discours ?
@@madi2203 Une bonne épouse doit être une femme soumise. C'est plus ou moin ce qu'elle dit avec plus de courtoisie bien entendu.
@@magnetixxdan5682 l'ironie dans tout ça c'est que sans le féminisme elle n'aurait même pas le droit de donner son opinion à ce sujet, j'espère qu'elle se rendra compte de ça éventuellement...
@@madi2203 c'est vrai en plus. Fais chier, merde, putain de courant féminisme! XD
Bravo pour votre analyse !
Grand merci.
Un fait plutôt intéressant et qui n'est pas cité est aussi qu'une majorité d'hommes, malheureusement ne considèrent pas qu'ils puissent avoir un rapport sexuel non désiré avec une femme, qu'ils veulent forcément, qu'ils se doivent de vouloir.
Merci pour ce travail vraiment nécessaire merci
ua-cam.com/video/vYofqHOklnI/v-deo.html
Certains commentaires sont simplement ahurissants...
A 1:18 personnellement je trouve ça bien que des femmes donnent leur avis sur ce qui se passent, leur ressenti, même si cela ne correspond pas à vos idées à vous, je trouve ça plutôt sain qu'en France on puissent avoir une opposition, ça permet d'argumenter intelligemment, c'est donc constructif.
A 3:48 C'est une bonne chose d'avoir dit que 23% des hommes avaient déjà eu des rapports sexuels non consentis, parce qu'on en parle vraiment jamais, ce qui est bien dommage puisqu'une victime est une victime, peu importe le sexe de la victime.
Dans la logique, on devrait en parler deux fois mois que sur les 53% des femmes, mais on en parle vraiment jamais, merci à vous.
Merci merci merci pour cette vidéo
Voilà une vrais féministe po po pooooo je te love tu est très constructif et pas comme les autres
Merci pour cette vidéo, je pense que vous faites un travail énorme et nécessaire
Un travail tout juste sorti du néant oui destiné à culpabiliser sans arrêt la gente masculine, on les connaît par coeur ces discours moralisateurs, de supériorité féminine, bien sûr.. Etre un homme ne veut pas dire se soumettre !!!!
merciiiiiiiiii pour cette vidéo géniale !
L'article du Elle que vous citez me rappelle un sketch de Blanche Gardin que j'ai vu sur UA-cam il y a quelques semaines, et qui reprend exactement le même argumentaire : comme quoi l'égalité ça va trop loin, et les mecs qui font la vaisselle c'est vraiment anti-érotique (je résume mais c'est quasiment du mot pour mot). Ça m'avait profondément choqué.
16:50 Bah non, au contraire, je trouve ça très bien. C’est quoi encore cette ecrivaine psy en mousse ? 🤨 Avec ma copine, on communique beaucoup sur beaucoup de choses, dont notre sexualité, nous nous respectons mutuellement (bon je parle du lit, mais c'est valable pour le reste) et ça marche très bien comme ça. Respect et égalité dans un couple ne sont pas, je pense, antinomiques à l’érotisme dans un couple, bien au contraire.
Je m’attendais à rien mais j’ai été agréablement surpris, c’est logique en somme