J'ai eu la chance d'assister à ce concert, ou peut-être le lendemain...J'étais assise à côté de Kenny Clarke (quelque peu "sonnée" à la fin !). Fascinée par Lou Bennett. Jimmy Gourley était très digne, avec ses lunettes, très "directeur financier !". Lou Bennett n'était pas du tout en forme, porté à son piano, mais dès qu'il a commencé à jouer, c'était le miracle. La salle étant très petite nous étions assis sur des petits trépieds en bois, le tout dans une fumée terrible. C'était juste après mon bac. L'année d'après. Très peu de monde arrivait à avoir des places au Blue Note. J'ai eu de la chance d'être invitée. Je n'oublierai jamais.
Lou Bennett était organiste, pas pianiste. Un pianiste "pas très en forme" au Blue Note ? C'est sans doute Bud Powell que vous avez vu. Lisez "La Danse des infidèles" de Francis Paudras (reparu récemment) pour vous replonger dans ces années.
Je me suis légèrement trompée de nom dans mon commentaire d'hier soir et souhaiterais m'en excuser. L'organiste Lou Bennett était dans une très grande forme ce soir-là. Celui qui ne l'était pas mais que j'ai eu également la chance d'écouter à l'époque, c'est le grand pianiste Bud Powell qui était visiblement malade mais a ensuite joué merveilleusement. C'était sûrement lors d'un autre concert du Blue Note.
Wow, how young Jimmy looks here! Had the pleasure of singing with him and teaching music at The American School to pay tuition for our kids! Great gig playing jazz longer than a year.
« Jimmy Gourley trie des arêtes, et comme un long chat du jazz qu’il est, il fouille la bête et, sans se salir, en dépouille les plus subtiles charpentes. Ses doigts se déplacent sur les cordes comme sur les clés d’un saxophone. Jimmy Gourley souffle sur son manche, et des grappes s’en échappent, des grappes de charme : ce raisin électrique vous enivrera » (Nabe, Journal Intime I).
J'ai eu la chance d'assister à ce concert, ou peut-être le lendemain...J'étais assise à côté de Kenny Clarke (quelque peu "sonnée" à la fin !). Fascinée par Lou Bennett. Jimmy Gourley était très digne, avec ses lunettes, très "directeur financier !". Lou Bennett n'était pas du tout en forme, porté à son piano, mais dès qu'il a commencé à jouer, c'était le miracle. La salle étant très petite nous étions assis sur des petits trépieds en bois, le tout dans une fumée terrible. C'était juste après mon bac. L'année d'après. Très peu de monde arrivait à avoir des places au Blue Note. J'ai eu de la chance d'être invitée. Je n'oublierai jamais.
Wa! Oh Extra merci de ce commentaire extra .. on rentre comme si on y été
@@lerondthierry3505 Merci mille fois pour votre commentaire. C'est si bon de se rappeler tout cela !
Lou Bennett était organiste, pas pianiste. Un pianiste "pas très en forme" au Blue Note ? C'est sans doute Bud Powell que vous avez vu. Lisez "La Danse des infidèles" de Francis Paudras (reparu récemment) pour vous replonger dans ces années.
@@StevenJambot Merci ! J'avais corrigé mon erreur dès le lendemain. Je vais tâcher de me procurer le livre que vous m'indiquez. Quelle belle époque !
he holds the guitar like it's a small child.
so sensetive
En 1962 je ne conaisai pas le Jazz encore, merci pour ce video.
Je me suis légèrement trompée de nom dans mon commentaire d'hier soir et souhaiterais m'en excuser. L'organiste Lou Bennett était dans une très grande forme ce soir-là. Celui qui ne l'était pas mais que j'ai eu également la chance d'écouter à l'époque, c'est le grand pianiste Bud Powell qui était visiblement malade mais a ensuite joué merveilleusement. C'était sûrement lors d'un autre concert du Blue Note.
Wow, how young Jimmy looks here! Had the pleasure of singing with him and teaching music at The American School to pay tuition for our kids! Great gig playing jazz longer than a year.
❤
Listening to Kenny Clarke should be compulsory for all the drummers in or out of jazz schools.
Fantastic clip of these US expats working in France in the 60s
Merci .
« Jimmy Gourley trie des arêtes, et comme un long chat du jazz qu’il est, il fouille la bête et, sans se salir, en dépouille les plus subtiles charpentes. Ses doigts se déplacent sur les cordes comme sur les clés d’un saxophone. Jimmy Gourley souffle sur son manche, et des grappes s’en échappent, des grappes de charme : ce raisin électrique vous enivrera » (Nabe, Journal Intime I).
and plays the same way!
damn this is sick