Hélène de Montgeroult, pianiste, compositrice et pédagogue
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- Опубліковано 7 вер 2024
- Documentaire enregistré à l'occassion du 250e anniversaire d'Hélène de Montgeroult, séminaires et conférences des 4 et 5 décembre 2014.
Compositrice, pianiste et pédagogue, Hélène de Montgeroult (1764-1836) fut la première femme à enseigner dans une classe d'hommes du Conservatoire de Paris dès sa fondation en 1795. Élève de Dussek et de Clementi, partenaire du violoniste Viotti, elle eut notamment comme élève Alexandre Boëly. Dans sa classe, nombreux furent les pianistes du Conservatoire à découvrir les œuvres de Jean-Sébastien Bach, Mozart et Haydn.
Excellente improvisatrice, elle joue dans les salons avant et après la Révolution, ses contemporains français l'élevant au rang de « meilleure pianiste de son temps ». Elle compose de nombreuses pièces pour piano dont le Cours complet pour l'enseignement du pianoforte reste son œuvre la plus monumentale (972 exercices et 114 études progressives).
Si sa biographie et son parcours artistique sont aujourd'hui connus en grande partie grâce aux travaux et publications de Jérôme Dorival (Hélène de Montgeroult, La Marquise et la Marseillaise, Symétrie, Lyon, 2006), il reste encore à découvrir sa musique, à l'interpréter, à explorer et à questionner ses compositions et son style, ainsi que les différents aspects de l'impact produit par son œuvre sur ses contemporains. Ces questions font l'objet de ces deux journées rassemblant et confrontant les travaux des élèves, des chercheurs et des artistes du Conservatoire autour de personnalités et spécialistes invités, avec la contribution des élèves du département de musique ancienne.
Benjamin Carré
Études nos 89 et 106
Melvil Chapoutot
Sonate op. 5 n° 3
Marina Chiche
Concerto pour violon op. 61
(extrait) de Beethoven
Hyun-Young Choi
Sonate op. 1 n° 2
Madoka Fukami
Étude n° 111
Lorenzo Grossi
Sonate op. 5 n° 1
Marcia Hadjimarkos
Étude n° 8
Marcia Hadjimarkos et Ambroisine Bré
Nocturne op. 6 n° 2
Chia-Yu Hsu
Étude n° 37
Éléonore Luciani
Étude n° 19
Iida Manami
Sonate op. 5 n° 3
Zijun Wang
Sonate op. 1 n° 3
Hyun-Young Choi
Sonate III en la mineur
(extrait) de Carl Philipp
Emanuel Bach
extrait du CD CREC-audio 12/086 de la collection « Jeunes Solistes » du Conservatoire de Paris
Marcia Hadjimarkos
Sonate op. 4 n° 3
(Rondo allegretto) de Hyacinthe Jadin
Un film de Florence Badol-Bertrand
Montage et réalisation : Agnès Démaret
Prise de son et mixage : Jean-Marc Lyzwa
Voix commentaire Gabriel Dufay, Traduction anglaise FNJ TRAD
Coordonné par le département de musicologie et analyse, sous la direction de Corinne Schneider.
Réalisé par le service audiovisuel, sous la direction de Catherine de Boishéraud.
Édité par le Centre de recherche et d’édition du Conservatoire (CREC), sous la direction d’Anne Bongrain.
Magnifique découverte !!!étrange période où ces musiciens comme Gossec ou des peintres commeVigier Lebrun ont pu traverser la révolution l empire puis la restauration sans abandonner leur art nous espérons une édition intégrale en partition et en enregistrement passionnant
Merci pour cette très intéressante découverte
Excellent reportage sur la connaissance de la biographie de cette merveilleuse grande dame
magnifique documentaire sur une compositrice méconnue voire inconnue du grand public. Découverte de son nom aujourd'hui même : dans une passionnante biographie de Geneviève Haroche-Bouzinac sur Louise Elisabeth Vigée Le Brun ! merci pour ce partage !!
Un plaisir d'entendre parler et d'entendre jouer des œuvres 'd'Hélène de Montgeroult, et aussi de voir son travail réhabiliter. Merci et bravo!
Excellent reportage pour une pianiste trop peu connue
Quel plaisir de travailler et de jouer toutes ces magnifiques études ! Merci pour ce film et ainsi réparer quelque peu une profonde injustice.
Excellent reportage, tout est passionnant de bout en bout. À l'heure d'internet, il est réconfortant de constater que quelques partitions d'Hélène de Mongéroult sont disponibles sur IMSLP (en fac-similé, ce qui ne gâte rien). On perçoit encore chez cette musicienne l’influence des maîtres français, Jean-Jacques Charpentier, notamment. Une contribution importante aux côtés des Jadin, Adam, Onslow… L’occasion de revisiter cette époque, l’époque des Reicha, Pleyel… Merci encore. Jean-Luc Perrot
mais elle va bien au-delà en fait et il est vrai qu'un idiome romantique est en train de se mettre en place. Hélène de Montgeroult est innovante. L'invention mélodique est présente dans toutes les pièces (enregistrées) et personnellement j'ai toujours bcp de plaisir à écouter cette musique raffinée, pleine de fougue parfois, qui n'ennuie jamais. ceci a été une grande découverte.
Bravo pour votre réponse ; je la complète ci-dessus, de manière plus polémique que vous (mais c'est ma nature).
Malheureusement jamais enregistrée par des pianistes de top niveau sur piano moderne par de grands labels
C'est BEAU 🙏 instructif à souhait.
Magnifique presentation d'une Artiste extraordinaire et sa musique! Bravo et merci!
Enorme pianiste et compositrice! Merci pour ce video!
Quelle femme, quelle compositrice merveilleuse ! Je suis en admiration ! Et j'adore comme elle a cherché à faire "chanter" ses pianos, chose que j'ai toujours à coeur de rechercher (à mon petit niveau), moi aussi, sur mon piano Erard !
Qui s'en fout ?
Belle découverte que cette compositrice française, véritable charnière entre le classicisme et le romantisme. Compositions de très grande qualité, j'ai hâte de découvrir ses études pour varier des éternelles Burgmüller, Heller ou Czerny. Excellente vidéo ! Merci!
Quelle belle découverte!
Quelle découverte ! merci à Jerome Dorival !
Grazie per questo preziosissimo contributo, che ci permette di scoprire le opere di questa figura centrale della cultura europea!
Goldmine, I really enjoyed this!
Merci beaucoup pour le partage!
très belle émission.
Please get English subtitles I'm desperate to learn about this composer....her pieces are a revelation.
You can generate subtitles in many languages
Il est quand même curieux que, dans une vidéo anglaise consacrée à Hélène de Montgeroult disponible sur UA-cam, aucune mention ne soit faite du travail de Jérôme Dorival. Ni son livre ni son édition musicale ne sont évoqués par nos collègues anglais.
48 13
Musique romantique faire chanter le piano.
Debussy méthode de Mongeroux
MANDELSONb
Was für eine musikalische Entdeckung!
47:30 🙏🌿🤲🏾🤍👏🙌👏🏿💃🏿🕺47 ème minute
24'35 1er époux De Mongeroux
2e époux le Baron de Trémont Louis Girot de Vienney Peintre
3eme époux glorieux général de l'empire qui meure en 1826.vv
48 43 MARONTEL ET DEBUSSY a travaille la m4thode de MONGE5OUX
HELENE invtnte beaucoup d'odiomes de piano en 1820
pour tous les fanderards
1784 MARQUISE DE MONTGEROUX
12'40 Pas de concert car le rang d'aristocrate interdit d' exercer un métier le noble marie les gens incompatibilité de foncion.
Marina Chiche devrait revoir sa technique avant de parler de Baillot !
Excellent reportage qui appelle cependant nombre de critiques suscitées par l'éternel soumission du milieu musical administratif français à l'Allemagne :
- Il faut cesser de jouer nos compositeurs de cette époque sur instruments anciens , comme pratiquement pendant tout ce reportage ; il y a longtemps que les Allemands ont compris cela et publient la musique de piano de leurs compositeurs sur instruments modernes, très bien enregistrés, par des pianistes virtuoses (exemple : Perahia pour Mozart); Mme de Mongeroult mérite le même traitement ; il n'y a pas à ce jour d'enregistrements de référence sur piano moderne, et les labels allemands genre DG ne vont certainement pas se précipiter pour le faire
- Il est faux de dire que Mme de Mongeroult s'inspire de Bach et Haendel : ceux qui disent cela ne connaissent tout simplement pas notre musique ancienne ; en effet, la plupart des motifs qui inspirent la Marquise sont issus de l'école de clavecin française. A commencer par Couperin; et aussi Duphly, et tant d'autres ; pas un mot sur les contemporains français, comme le fait remarquer Oragnum1000 ci dessous. Un exemple : la tenue du 1er et du 5eme doigt vient de ... Couperin. Encore faut-il le savoir...
- Il est faux de ramener la conduite du chant main droite au bel canto italien... Le chant est français, les mélismes sont italiens: il n' y a pas de mélismes dans les compositions de la Marquise
- Schumann et d'autres Allemands ne vont certainement pas avouer qu'ils ont pillé la Marquise, peut-être par misogynie, mais surtout par nationalisme prusso-teutonique: Schumann n'a cessé de mépriser la France, et la France , pour le remercier, le programme à tout bout de champ. D'ailleurs, la musique de Schumann est plus bruyante que subtile dans son écriture.
- D'une manière générale, ce reportage semble faire allégeance à la musique de nos voisins allemands et italiens, ce qui est une faute conceptuelle: qu'on lise le superbe livre sur la musique française de H. Barraud pour s'en convaincre (un livre bien entendu jamais réédité).
Encore une chose : Hullmandel, contrairement à ce que ce reportage semble indiquer, est un compositeur français (né à Strasbourg en 1756) et non allemand. On veut tellement faire allégeance à l'étranger qu'on en vient à souhaiter que les Français soient Allemands !!! Comme Chopin qui est franco-polonais, comme son nom l'indique, mais tous ces misérables profs de musique français le font passer pour un Polonais - Pologne qui n'existait plus lorsque Chopin était à Paris, comme chacun sait ...
Her output includes canons and fugues in the Baroque style; she reportedly introduced Bach to the Conservatoire syllabus and is known to have visited Leipzig. And she professed a strong admiration for the work of Handel completing an extensive set of variations on themes by Handel. www.illuminatewomensmusic.co.uk/illuminate-blog/helene-de-montgeroult-written-by-dr-helen-thomas
Having the music constantly in the background is rather annoying (and demeaning to the music). I would rather have speaking, then music - and whole pieces, instead of a mish-mash of excerpts, as with the Etude 19 discussion and performance. Much of the time, we don't even know what is being played, as it is not always captioned and the captions at the end of the film (copied above) are (annoyingly) out of order. And the chap in the pink shirt talks about the Etude no. 113, but (apparently) we don't hear it! And when the guy talks about the Erard's pedals, why on earth doesn't he demonstrate them!? And who is the lovely singer and what is she singing? Bref, a typically frustrating French production! Interesting nevertheless (and the English subtitles are generally excellent). Thanks for posting.
Ca se touche bien la nouille pour un compositeur sans intérêt mais c'est une femme donc #metoo
Ouais enfin moi je suis bien content de savoir qu'elle existe, elle à écris des pièces magnifiques, on se fiche de savoir que c'est une femme au final, ce qui compte c'est qu'elle balaise au possible, qu'elle compose du beau à souhait et que tout ça est perdu... C'est une triste perte, beaucoup s'en foutent surtt si c'est pas leurs styles, mais y'en à beaucoup que ça peu toucher