Excellent mon Samir j'ai bien aimé ton échange avec François ct sacrément instructif et fort intéressant merci encore à toi!!!!😉🤩😘💪👌👌👌.......et le live Kubrick quand tu veux .....j'en serai évidemment!!!
Petite remarque en cours de visionnage. C'est passionnant. Et quel plaisir comme d'habitude d'écouter Begaudeau s'exprimer sur un sujet quel qu'il soit. Toutefois, petit point de désaccord sur l'impératif de l'artiste de ne pas plaire à son public. En fervent défenseur du cinéma de Spielberg (Qu'est ce que le public veut voir, et comment faire pour le montrer sans transiger sur ce que je souhaite raconter), en grand défenseur de la forme pour la forme comme pur objet de jouissance, notamment dans le cinéma d'action (coucou Michael Bay), je ne crois pas que l'art soit incompatible avec une forme d'allégeance au plaisir programmatique du spectateur. En tout cas, continue comme ça Samir. De prendre, comme Cimino, du temps pour parler des choses ^^.
Excellente émission. Pas d'accord sur l'interprétation de Bégaudeau relative à la dernière scène de Deer Hunter. Certes le patriotisme de ces ouvriers a un goût de cendres, mais il est réel. Le cinéma de Cimino est obsédé par la question de la communauté, du lien entre les hommes. Cimino traite du rapport entre le microcosme, de Mingo Junction, la ville ouvrière où fut tourné le film, et le macrocosme qu'est la nation, la communauté des communautés. Le cinéma de Cimino montre que malgré les mystifications, les horreurs, les tragédies, elle existe aussi et permet aux hommes de vivre ensemble. Surtout dans une société aussi déchirée que la société américaine. C'est aussi un film sur le patriotisme des humbles. Bégaudeau devrait mediter la phrase Jaurès. La clé de cette scène, finalement, on la trouve une quarantaine d'années plus tard dans le merveilleux documentaire de Jean-Baptiste Thoret, dont la première partie se passe dans la ville où fut tourné le film. Ville dévastée par la désindustrialisation où l'on voit que les habitants, malgré le Vietnam hier et la misère d'aujourd'hui, continue d'exprimer un patriotisme fervent. Finalement, le cinéma de Cimino porte sur la force paradoxale du mythe américain, surtout au sein des classes subalternes qui y croient , comme Stanley White d'ailleurs, envers et contre tout et surtout contre la classe dominante wasp dont la férocité est superbement montrée dans Heaven's gate. Un grand film marxiste je suis d'accord sur ce point. Une précision, les ouvriers de Mingo Junction ont massivement voté Trump aux dernières élections présidentiellles. A méditer.
Merci pour cette émission ! grâce à vous, j'ai vu La porte du Paradis hier soir, j'ai été bouleversée comme j'avais aimé d'ailleurs Deer Hunter, très touchée entre autre par le jeu de Christopher Walken ! Quelle grande classe ce film !
Super entretien merci bcp pour ce moment fort intéressant et très captivant ! François est un passionné et ça se sent :) vivement la session Kubrick !!
Super emission, merci à tous les 2, juste un petit bemol, il me semble qu'on ne peut pas aborder la question de la genealogie du cinema de Cimino sans aborder Visconti. J aurais bien aimé entendre vos avis sur le sujet. Pour le reste c'était parfait
J'aurais aimé que ce live dure encore 3 heures de plus, ha ha ! Moi aussi je suis un fou de Cimino. Ça fait seulement quelques années que je me passionne vraiment pour le cinéma et Cimino (avec Mann) fait partie de ses réal' dont j'ai perçu le génie immédiatement.
J'ai tout simplement revécu les films d'un cinéaste que j'affectionne à l'aide d'anecdotes. Merci beaucoup à Samir et François Bégaudeau pour ces trois heures de plaisir. J'attends avec délectation cette spéciale sur *Kubrick* ! :-)
3h! un temps suspendu hors sol comme dans un film de Cimino. Samir et françois votre sensibilité et votre acuité critique nous font pénétrer avec beaucoup de respect et de justesse dans l'univers d'un cinéaste hors classe .merci. j'adore "la porte du paradis", ai beaucoup de tendresse pour James (Kris Kristofferson) un type bien, idéaliste, imprégné de justice, avec une volonté de sortir de la classe des élites pour mieux se réaliser. il entrouvrira la porte du paradis en compagnie d'Ella. de brefs instants merveilleux vite rattrapés par l'incessante lutte des élites pour assoir leur pouvoir. les paysages d'une grande beauté, la chevelure rousse d'Ella, la classe de James, le talent de Cimino n'appartiennent à personne. bien à vous 2. luc
Bon bah faut que je regarde les autres Cimino maintenant et réécouter tout ça encore une fois, n'ayant vu que Dear Hunter. Merci beaucoup pour cette belle discussion en tout cas.
Merci pour ces 3h, un régal. C'est le moins qu'on puisse faire pour Cimino qui est vraiment passé à la trappe. Une question : où regarder La porte du paradis en VOD (par exemple ?)
Vu 2 fois avec toujours autant de plaisir. Je n'avais pas vu la porte du paradis et grace à vous c'est chose faite ! Un film magnifique, merci. À quand le live sur Kubrick avec François Bégaudeau ? Je sens que la discussion-débat sera tout aussi passionnante à suivre que ce live.
Bonjour, il ne devait pas y avoir un live avec François Begaudeau ce soir ? Bonne continuation et merci pour vos travaux et entretiens. (le vendredi 10.12.21 à 21.00)
Ah moi j'avais compris qu'on parlait de 3 réal des années 80. Ceux qui mettent fin au nouvel Hollywood. J'avoue j'ai un peu la flemme de regarder à nouveau 3 heures d'émission pour savoir qui entre nous s'est trompé.
Merci pour le time code. Oui effectivement il considère que tout part à la poubelle ds les annees 80 et qu'il y a 3 "sauveurs "des années 90. Bon déjà mettre mc tierman et 50 pourcent des Scott's a la poubelle ça me contrarié. J'en connais bcp qui défendent aussi Cameron et Mann. Pour les sauveurs des 90 les Coen les wachowski et Tarantino. Mais c'est quand même dit avec bcp d'ironie. Il parle peut être de Bay pour la subtilité des propos, Shyamalan pour la confirmation de la belle carrière promise et de Terence Malik
D'une carrière stupéfiante... Ironie tragique, Cimino n'a-t-il pas, à l'instar de ses personnages principaux, été lui-même brisé par le mythe américain (et ses aspirations) ? Ou simple péché d'orgueil d'artiste ? Autrement, il me semble que le malentendu 'raciste' à propos de THE DEER HUNTER a été grandement influencé par Jane Fonda (et son engagement politique) opposant le fil de cimino avec COMING HOME de H. Ashby... Bel entretien avec M. Begaudau. Merci Samir...
@@claudebottard7905 Connaissant les goûts de Begaudeau, je dirais Soderbergh, Tarantino et Paul Thomas Anderson. A propos de Fincher, il faut écouter l’épisode de la Gêne Occasionnée consacrée à Mank.
Je ne pense pas que "Le sicilien" soit si mauvais que ça. Effectivement Lambert fait tache dans ce rôle, car trop connoté Subway... Cependant il décrit un monde Lumpen assez caractéristique de ces années là et de cette région là (la Sicile et l'Italie du Sud en général). Il (Cimino) est un peu dans la veine, je trouve, d'une idéalisation américaine par ce Lumpen, comme dans les première page du livre "la peau" de Malatesta. Il en démonte effectivement et montre les ressort du système mafieux italien, de cette jeune "république arrangé" italienne, qui n'a aucun rapport avec le nord de la péninsule autant dans son histoire que dans sa mentalité et qui s'en raccroche à des petits chefs mafieux qui eux même profitent d'une effervescence (qu'ils avaient perdu durant toutes les années fascistes) et, qui ne doivent leurs existence que grâce aux Etats-Unis avec qui, ont le sait, les rapports sont étroits. Nous avons donc à faire à un petit Lumpen (répétition...) qui sous ces bon sentiments ne comprend rien.
@@nicolaspretavoine1803 Moi non plus. Je plaisantais. C'était une façon de dire que le cinéma d'Eastwood à évolué de manière plutôt négative depuis quelques décennies. Certains critiques se rassurent en avançant qu'il s'est "perdu", je pense que sa faillite tient au fait qu'il s'est au contraire "retrouvé" dans une Amérique qui n'a cessé de se droitiser depuis les années 70. Eastwood n'a pas eu besoin de faire son coming-out en tant que cinéaste réactionnaire aux accents parfois fascistes. Par la force (ou peut-être plutôt la faiblesse) des choses, il s'est juste trouvé de plus en plus en phase avec l'évolution d'une époque qui s'enfonce jour après jour dans des réflexes de plus en plus barbares et propagandistes. En ce qui concerne un éventuel héritage, il se trouve que "American Sniper", tant dans ses thématiques que sa réalisation, est plutôt aux antipodes de "Voyage au bout de l'enfer". C'est peut-être d'ailleurs le grand drame de Clint. Lui qui, par narcissisme sans doute autant que par projet artistique, a déclaré un jour "Je ferai tout ce que John Ford n'a jamais fait", se retrouve d'une certaine manière bien davantage l'héritier du Ford propagandiste et réac que du Ford humaniste, dont Cimino serait pour le coup un descendant plus légitime.
Avec du recul Cimino est un génie incompris, critiques des USA, la guerre du Vietnam, l'immigration, le racisme, ses films sont beaux, sombres, longs et bouleversants.
![Comment préparer une guillotine ? Juan Branco [EN DIRECT]](/img/n.gif)
Pour info : n'ayez pas peur, le son n'est horrible que pendant les premières minutes. Ne faites pas demi-tour, vous rateriez une excellente émission !
Super échange, merci à vous deux pour les nombreuses digressions.
Ça valait le coup de retenir François en otage une heure de plus.
Microciné ,la chaîne du youtube ciné game la plus passionnante mais personne ne le sait encore !! 💪
merci infiniment pour ce beau compliment.
Mais mais mais cela est une réalité en toute subjectivité. ..voyons !!!.
Biz les amiches
Excellent mon Samir j'ai bien aimé ton échange avec François ct sacrément instructif et fort intéressant merci encore à toi!!!!😉🤩😘💪👌👌👌.......et le live Kubrick quand tu veux .....j'en serai évidemment!!!
Merci à toi.
Juste excellent. 3 heures savoureuses. Bravo et merci Samir pour tout ce que tu nous proposes.
Merci à toi.
Petite remarque en cours de visionnage. C'est passionnant. Et quel plaisir comme d'habitude d'écouter Begaudeau s'exprimer sur un sujet quel qu'il soit. Toutefois, petit point de désaccord sur l'impératif de l'artiste de ne pas plaire à son public. En fervent défenseur du cinéma de Spielberg (Qu'est ce que le public veut voir, et comment faire pour le montrer sans transiger sur ce que je souhaite raconter), en grand défenseur de la forme pour la forme comme pur objet de jouissance, notamment dans le cinéma d'action (coucou Michael Bay), je ne crois pas que l'art soit incompatible avec une forme d'allégeance au plaisir programmatique du spectateur. En tout cas, continue comme ça Samir. De prendre, comme Cimino, du temps pour parler des choses ^^.
Excellente émission. Pas d'accord sur l'interprétation de Bégaudeau relative à la dernière scène de Deer Hunter. Certes le patriotisme de ces ouvriers a un goût de cendres, mais il est réel. Le cinéma de Cimino est obsédé par la question de la communauté, du lien entre les hommes. Cimino traite du rapport entre le microcosme, de Mingo Junction, la ville ouvrière où fut tourné le film, et le macrocosme qu'est la nation, la communauté des communautés. Le cinéma de Cimino montre que malgré les mystifications, les horreurs, les tragédies, elle existe aussi et permet aux hommes de vivre ensemble. Surtout dans une société aussi déchirée que la société américaine. C'est aussi un film sur le patriotisme des humbles. Bégaudeau devrait mediter la phrase Jaurès. La clé de cette scène, finalement, on la trouve une quarantaine d'années plus tard dans le merveilleux documentaire de Jean-Baptiste Thoret, dont la première partie se passe dans la ville où fut tourné le film. Ville dévastée par la désindustrialisation où l'on voit que les habitants, malgré le Vietnam hier et la misère d'aujourd'hui, continue d'exprimer un patriotisme fervent. Finalement, le cinéma de Cimino porte sur la force paradoxale du mythe américain, surtout au sein des classes subalternes qui y croient , comme Stanley White d'ailleurs, envers et contre tout et surtout contre la classe dominante wasp dont la férocité est superbement montrée dans Heaven's gate. Un grand film marxiste je suis d'accord sur ce point. Une précision, les ouvriers de Mingo Junction ont massivement voté Trump aux dernières élections présidentiellles. A méditer.
Super émission. Hâte de voir la Kubrick Party !
Merci pour cette émission ! grâce à vous, j'ai vu La porte du Paradis hier soir, j'ai été bouleversée comme j'avais aimé d'ailleurs Deer Hunter, très touchée entre autre par le jeu de Christopher Walken ! Quelle grande classe ce film !
Super entretien merci bcp pour ce moment fort intéressant et très captivant ! François est un passionné et ça se sent :) vivement la session Kubrick !!
Merci. Oui un sacré "regardeur" et puis je pense qu'il est le plus intéressant de sa génération.
En un mot: passionnant!... Merci à vous, Samir, ainsi qu'à François, votre intervenant... 👍🎞🎬🎥
Super emission, merci à tous les 2, juste un petit bemol, il me semble qu'on ne peut pas aborder la question de la genealogie du cinema de Cimino sans aborder Visconti. J aurais bien aimé entendre vos avis sur le sujet. Pour le reste c'était parfait
Merci bcp pour ce live "Michael cimino", j'ai adoré vous écouter parler de ce grd cineaste👍👍
Merci beaucoup. C'est effectivement stimulant d'avoir en face de soi un contradicteur tel que François Bégaudeau.
Merci pour la sortie sur "Nomadland", je commençais à me sentir un peu seul et à trouver la route un peu longue...
J'aurais aimé que ce live dure encore 3 heures de plus, ha ha ! Moi aussi je suis un fou de Cimino. Ça fait seulement quelques années que je me passionne vraiment pour le cinéma et Cimino (avec Mann) fait partie de ses réal' dont j'ai perçu le génie immédiatement.
Vous avez vraiment d'excellents goûts !
Merci pour ton travail, ce live et l'excellent intervenant
pointu, passionnant, référencé, un réel plaisir !
J'ai tout simplement revécu les films d'un cinéaste que j'affectionne à l'aide d'anecdotes. Merci beaucoup à Samir et François Bégaudeau pour ces trois heures de plaisir. J'attends avec délectation cette spéciale sur *Kubrick* ! :-)
Moi aussi...
3h! un temps suspendu hors sol comme dans un film de Cimino. Samir et françois votre sensibilité et votre acuité critique nous font pénétrer avec beaucoup de respect et de justesse dans l'univers d'un cinéaste hors classe .merci. j'adore "la porte du paradis", ai beaucoup de tendresse pour James (Kris Kristofferson) un type bien, idéaliste, imprégné de justice, avec une volonté de sortir de la classe des élites pour mieux se réaliser. il entrouvrira la porte du paradis en compagnie d'Ella. de brefs instants merveilleux vite rattrapés par l'incessante lutte des élites pour assoir leur pouvoir. les paysages d'une grande beauté, la chevelure rousse d'Ella, la classe de James, le talent de Cimino n'appartiennent à personne. bien à vous 2. luc
Bon bah faut que je regarde les autres Cimino maintenant et réécouter tout ça encore une fois, n'ayant vu que Dear Hunter. Merci beaucoup pour cette belle discussion en tout cas.
Merci c'était passionnant !
Comme François Bégaudeau me manque je vais regarder cette ancienne vidéo.
Merci pour ces 3h, un régal. C'est le moins qu'on puisse faire pour Cimino qui est vraiment passé à la trappe. Une question : où regarder La porte du paradis en VOD (par exemple ?)
Vidéo toujours aussi passionnante ! Merci à vous et François Bégaudeau pour cet échange.
Un live sur Clint Eastwood, à l'occasion ?
Merci
Fantastique merci
Grand kif. Passionnant !
Très intéressant merci
Je le kiffe ce mec !
Michael Cimino, un grand cinéaste.
Vu 2 fois avec toujours autant de plaisir. Je n'avais pas vu la porte du paradis et grace à vous c'est chose faite ! Un film magnifique, merci.
À quand le live sur Kubrick avec François Bégaudeau ? Je sens que la discussion-débat sera tout aussi passionnante à suivre que ce live.
Merci pour votre retour. Normalement le live est prévu pour Novembre.
Bonjour, il ne devait pas y avoir un live avec François Begaudeau ce soir ? Bonne continuation et merci pour vos travaux et entretiens. (le vendredi 10.12.21 à 21.00)
Magnifique échange ! Qui sont les 3 réalisateurs américains des années 90 dont parle François ?
Spielberg Lucas et ptet Zemekis pour le 3em
@@nicolaspretavoine1803 C'est plus les années 80. Je pensais à Fincher, Tarentino et ?
Ah moi j'avais compris qu'on parlait de 3 réal des années 80. Ceux qui mettent fin au nouvel Hollywood. J'avoue j'ai un peu la flemme de regarder à nouveau 3 heures d'émission pour savoir qui entre nous s'est trompé.
@@nicolaspretavoine1803 c'est à 2h35 "les sauveurs des années 90 ..." Ironie ou réalité ?
Merci pour le time code.
Oui effectivement il considère que tout part à la poubelle ds les annees 80 et qu'il y a 3 "sauveurs "des années 90.
Bon déjà mettre mc tierman et 50 pourcent des Scott's a la poubelle ça me contrarié. J'en connais bcp qui défendent aussi Cameron et Mann. Pour les sauveurs des 90 les Coen les wachowski et Tarantino. Mais c'est quand même dit avec bcp d'ironie. Il parle peut être de Bay pour la subtilité des propos, Shyamalan pour la confirmation de la belle carrière promise et de Terence Malik
D'une carrière stupéfiante... Ironie tragique, Cimino n'a-t-il pas, à l'instar de ses personnages principaux, été lui-même brisé par le mythe américain (et ses aspirations) ?
Ou simple péché d'orgueil d'artiste ?
Autrement, il me semble que le malentendu 'raciste' à propos de THE DEER HUNTER a été grandement influencé par Jane Fonda (et son engagement politique) opposant le fil de cimino avec COMING HOME de H. Ashby...
Bel entretien avec M. Begaudau. Merci Samir...
Magnifique échange ! Qui sont les 3 réalisateurs américains des années 90 dont parle François ? Perso je pensais à Fincher, Tarentino et ?
@@claudebottard7905 Connaissant les goûts de Begaudeau, je dirais Soderbergh, Tarantino et Paul Thomas Anderson. A propos de Fincher, il faut écouter l’épisode de la Gêne Occasionnée consacrée à Mank.
@@ThibautOskian ok merci je vais faire ça.
Je ne pense pas que "Le sicilien" soit si mauvais que ça. Effectivement Lambert fait tache dans ce rôle, car trop connoté Subway... Cependant il décrit un monde Lumpen assez caractéristique de ces années là et de cette région là (la Sicile et l'Italie du Sud en général). Il (Cimino) est un peu dans la veine, je trouve, d'une idéalisation américaine par ce Lumpen, comme dans les première page du livre "la peau" de Malatesta. Il en démonte effectivement et montre les ressort du système mafieux italien, de cette jeune "république arrangé" italienne, qui n'a aucun rapport avec le nord de la péninsule autant dans son histoire que dans sa mentalité et qui s'en raccroche à des petits chefs mafieux qui eux même profitent d'une effervescence (qu'ils avaient perdu durant toutes les années fascistes) et, qui ne doivent leurs existence que grâce aux Etats-Unis avec qui, ont le sait, les rapports sont étroits. Nous avons donc à faire à un petit Lumpen (répétition...) qui sous ces bon sentiments ne comprend rien.
De Malaparte you mean ?
Seulement 5000 vues pour ces 3 heures absolument passionnantes (comme d'hab avec ce bougre de Bégaudeau) ? Quel scandale.
Salut les amis, vous cherchez des héritiers sans en trouver. Je me permets de rappeler que Eastwood est toujours vivant et sort un film par an.
Vous avez raison, il serait d'ailleurs temps qu'il arrête.
Pour le coup je suis pas d'accord
@@nicolaspretavoine1803 Moi non plus. Je plaisantais. C'était une façon de dire que le cinéma d'Eastwood à évolué de manière plutôt négative depuis quelques décennies. Certains critiques se rassurent en avançant qu'il s'est "perdu", je pense que sa faillite tient au fait qu'il s'est au contraire "retrouvé" dans une Amérique qui n'a cessé de se droitiser depuis les années 70. Eastwood n'a pas eu besoin de faire son coming-out en tant que cinéaste réactionnaire aux accents parfois fascistes. Par la force (ou peut-être plutôt la faiblesse) des choses, il s'est juste trouvé de plus en plus en phase avec l'évolution d'une époque qui s'enfonce jour après jour dans des réflexes de plus en plus barbares et propagandistes. En ce qui concerne un éventuel héritage, il se trouve que "American Sniper", tant dans ses thématiques que sa réalisation, est plutôt aux antipodes de "Voyage au bout de l'enfer". C'est peut-être d'ailleurs le grand drame de Clint. Lui qui, par narcissisme sans doute autant que par projet artistique, a déclaré un jour "Je ferai tout ce que John Ford n'a jamais fait", se retrouve d'une certaine manière bien davantage l'héritier du Ford propagandiste et réac que du Ford humaniste, dont Cimino serait pour le coup un descendant plus légitime.
Avec du recul Cimino est un génie incompris, critiques des USA, la guerre du Vietnam, l'immigration, le racisme, ses films sont beaux, sombres, longs et bouleversants.
genial