Arnaud Desplechin feat. François Bégaudeau
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- Опубліковано 16 чер 2022
- Le cinéaste français le plus important de ces 30 dernières années et c'est un sentiment "spectaculaire". Cela tombe bien, Arnaud Desplechin EST le cinéaste des sentiments spectaculaires.
Pour en parler, François Bégaudeau, romancier, scénariste et critique de cinéma.
Retrouvez le podcast "La Gêne occasionnée" de et avec François Bégaudeau et "L'homme qui n'a pas de nom" ici : / la-gene-occasionnee - Розваги
Tes vidéos avec François Bégaudeau c’est toujours un bonheur.
Foisonnant, dense, … passionnant. Je n’ai pas vu le temps passer et appris des choses que je ne savais pas sur Desplechin, notamment la manière dont il se situe par rapport à Pialat, à la judéité, …. Le passage sur Roubaix une lumière est très percutant. Merci !
Bonjour, je l'ai déjà demandé sur fb mais je pense qu'un débat Thoret Begaudeau suite à la gène sur heat serait passionnant. (J'ai l'impression que je réclame le divorce de mes parents : promis j'en parle à mon psy). Je suis sur que les manniens nous sommes moins relous que les Kubrickiens.
Des bisous.
Sinon c'était passionnant.
Merci à vous 2. Vraiment. 3h de joie et je ne vous parle pas des heures de plaisir à voir et/ou revoir les films de desplechin. Grand plaisir pour comment je me suis disputé. Un peu moins grand pour les fantômes d Ismael. Sauf que maintenant, je comprends un tout petit plus pourquoi.
C'est toujours un pur plaisir intellectuel d'écouter Bégaudeau ! Merci Samir ta chaine est un régal, on ne pointe jamais assez ton professionnalisme et ton amour du cinéma ^^
Merci infiniment
Bégau, meme s'il on ne partage pas ses analyses, c'est tjs passionnant, que du kif !
Parfait ! Quel régal
Je suis en train d'écouter. J'ai vu "Comment je me suis disputé" hier, j'ai aimé, j'en verrai d'autres.
Merci !
Réinvitez donc Bégaudeau pour qu'il parle de PT Anderson qu'il admire. D'ailleurs a-t-il écouté le podcast où Louis CK parle de PTA ? (il y a deux jeunots un peu agaçants mais Louis CK arrive à la 37e minute) :
ua-cam.com/video/o1T54clBvxA/v-deo.html
Le camarade a relus l'intégrale de Deleuze et Guattari pour préparer sa lecture de Desplechin ahah. Quel plaisir.
Super intéressant... Samir, tu fais le Thinkerview dédié au 7ème Art, bravo ! Pas très fan de Desplechin mais vous en parlez tellement bien que ça m'a donné envie de revoir certains de ces films ^^
Sympa le t shirt de la fuite
J'ai eu exactement la même sensation sur rois et reines, mais avec le temps je l'ai trouvé de plus en plus beau.
Pour Comment je me suis disputé, au premier visionnage je n'avais pas pu aller au bout, ça m agacait mais j'y suis revenu plusieurs fois depuis et c'est un film génial.
En admirant le cinéaste Desplechins, cinéaste bourgeois par excellence, Bégaudeau jette le masque sur l'histoire de sa bêtise à lui...
MERCI LES GARS
Ne t'en déplaise François, toute ma vie je t'ai vu représenté au cinéma. Mais bon, souvent dans des comédies romantiques, soit.
Vivement la 6eme
Passionnant cette mise en lumière du versant politique de cette œuvre en s'intéressant à sa matérialité esthétique: scission des scènes et des personnages, désubjectivation par prolifération interne (plutôt que par neutralisation comme c'est le cas - cf son dialogue avec Uzal dans les Cahiers no. 784 - dans un certain cinéma républicain-égalitariste à peu de frais).
Sans vouloir faire de la brutalité un style, FB se plante totalement sur la "théologie négative". L'expression renvoie pas à un Dieu méchant ou mauvais, mais à une démarche théologique ou jamais on ne décrit Dieu positivement. Ce qu'on pourra en dire est toujours négatif: "Dieu n'est pas...".
M'as donné envie de revoir (Comment je me suis disputé , notamment ) et voir ceux que j'ai loupé; Excepté Jimmy P , qui m'a laissé
circonspect et hagard, tant le film a glissé sur moi
Esther Khan, je l'ai vu ! Je crois que l'interprète principale est la sœur de River et Joaquin Phoenix ?
On en a eu pour notre 💰
Despleschin le Héros.
Ce qui est fort dans Esther Kahn, c'est qu'elle se fout du sens, jeune, peu lui importe que la pièce soit bonne ou mauvaise, c'est de la matière, les mots n'ont pas à faire sens, il suffit de les dire. Quand elle devient une actrice accomplie, elle s'efface à l'image, une figure estompée, et ses mots s'évanouissent, on n'entend rien. Ce qui étonne, c'est le commentaire, elle est devenue une grande actrice, le texte chez elle est plus contenu encore qu'auparavant. Ce qui contraste avec la direction d'acteur de Desplechin, qui demande à ses comédiens d'en faire toujours plus, d'en faire trop. Ils sont dans le plus, quand Esther Kahn est dans le moins. Ils expriment, quand elle imprime, pour reprendre une dichotomie de Bégaudeau dans la GO.
3 heures sur Desplechin ? J’ai cru à une blague. Mais non
Begaudeau plus convaincu que convaincant. Il en appelle ici et là à des notions (la pensée juive ) ou des concepts ( de Descartes et consorts) qu il ne maîtrise malheureusement pas . Alors , en mimant la phraséologie d un Deleuze ( “ cette affaire là “ pour dire cette problématique) , il impressionne par une faconde certaine le cinéphile qui ne lit pas , ou lit peu ( la majorité). Concernant Desplechin je suis très déçu de l analyse ( ou plutôt du manque d analyse ) apportée . Il y a beaucoup de sentiments et intuitions chez Begaudeau, maquillées en pensée critique et rationnelle . Quelques fois les intuitions semblent justes et font sens : Desplechin filme en effet(et plutôt bien ) une grande bourgeoisie -parfois-( bourgeoisie “ up gradée “pour reprendre le terme de Begaudeau) . Type de bourgeoisie à laquelle le cinéma français s attache finalement peu. Et parfois en effet , c est très intéressant; mais n est pas Bergman qui veut , certainement pas Desplechin en tous cas ; comme il n échappe pas à ses habitus , au bout du bout , clairement, Desplechin s enlise dans un cinéma “ petit bourgeois” , très marqué en sa qualité de classe sociale caractérisée : les autres - de sa classe - n existent pas !!!! c’est l empire des névroses , à prétention métaphysique ( à ne pas confondre comme Begaudeau avec “ dimension métaphysique), qui repaît ce cinéaste bien trop souvent . Begaudeau réussi en revanche à montrer qu il y a autre chose chez Desplechin( qui à mon sens en dépit de mes reproches, reste un bon cinéaste , voir à certains endroits un très bon cinéaste); Begaudeau échoue complètement à montrer que ce qu on lui reproche n existe pas .Il ne suffit pas de prétendre qu accuser un cinéma français actuel de “narcissique, de petit bourgeois, de verbeux” tient du cliché, pour annihiler toute vérité à ces critiques . ( Truffaut faisait rêver aussi bien Tarkovski que Spielberg, Desplechin ne fait plus rêver personne : pourquoi ? Il y a bien des raisons objectives)Le rapport au réel ( du cinéaste )déconstruit par le montage ( pour aller vite ) bon et bien , c est assez evident , mais sans doute était il nécessaire de le souligner pour ceux qui , n ayant vraiment jamais pensé ou lu à propos de l histoire du montage , pouvaient ne pas comprendre, cette usage , et la manière dont il peut faire sens . Souvent ici ( pas en général…ici) Begaudeau dit de grosses bêtises , il dit :“ à ceux qui reprochent aux films de Desplechin d être bavards, quand je leur demande :”de quoi ça parle alors? Si c est si bavard”, Begaudeau ajoute que ceux qui font ces reproches ,sont alors incapables de dire de quoi ça parle “ , preuve s il en fallait que ceux qui critiquaient sur ce point Desplechin étaient des ânes …critique vraiment stupide !!! Le bavardage se caractérise précisément en ce qu il exprime du rien , du néant , de la fatuité , de l inanité,etc. Il est donc normal , devant les bavardages des films de Desplechin, de , ni S en souvenir, ni se les remémorer. Toujours méditer la phrase de Borgès: “je ne savais pas si cet homme écrivait des poésies admirables, ou si il écrivait des poésies , pour qu ensuite on écrive à son propos des discours admirables “
C'est certainement moins nuancé mais j'ai fini - après une phase d'entichement via UA-cam - par trouver que Bégaudeau est une imposture intellectuelle. Pour cela il m'a suffit de le lire. Beaucoup s'arrêtent à ses talents rhétoriques, mais je trouve qu'il y a peu au-delà. Quand on connaît personnellement le type, c'est encore pire.
J'ai visionné pendant 10 secondes. Le son et l'image sont dégueulasses. J'exige un minimum de respect. J'ai cessé le visionnage en me disant : "comment peut-on affirmer aimer le cinéma et proposer des vidéos aussi infectes ?"
C'est pas le contenant qui compte c'est le contenu.
Bégaudeau, c'est la perfection... de la potiche de salon parisien. 😀
Begaudeau respire l'aigreur , la jalousie , le mal être total...
Quand la frustration te bouffe une life !!!....et oui
Les films de Desplechin sont ennuyeux comme Begaudeau. Esther je l'ai vu, je n'ai pas aimé du tout. Monsieur Begaudeau, il arrêter de penser que toutes les actrices son suicidaires. Elles n'ont pas eu toutes des figures défigurées. C'est du pipo.
Merci !