NIETZSCHE contre les méchants | Généalogie de la morale (2/2)

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  • Опубліковано 15 жов 2024
  • Dans ce Grain de philo on discute de la première dissertation de la Généalogie de la morale de Nietzsche : « ‘‘Bon et méchant’’, ‘‘Bon et mauvais’’ ».
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КОМЕНТАРІ • 591

  • @geoffreymontjotin8864
    @geoffreymontjotin8864 7 років тому +410

    Coluche a soulevé une question sur le sujet : "Si on écoutait ce qui se dit, les riches seraient les méchants, les pauvres, les gentils. Alors pourquoi tout le monde veut devenir méchant ?" ^^

    • @YouWedge
      @YouWedge 7 років тому +20

      Coluche a un esprit scientifique. Il confronte deux vérités incompatibles et démontre ainsi que la vérité est relative.

    • @alexisbeuve8199
      @alexisbeuve8199 6 років тому +16

      YouWedge vérités incompatibles = impossible
      Tu devrais plutôt dire « deux points de vue incompatibles »

    • @jonathansteimer4668
      @jonathansteimer4668 6 років тому +8

      1) ceux qui veulent devenir méchant vivent une morale aristrocratique (consciemment ou pas), mais certains n y arrivent pas. 2) pas tout le monde veut être riche (les mauvais qui vivent une morale du ressentiment)... c'est ce que dit Nietzsche je pense... Ls américains, ce peuple paradoxale, chrétiens mais très aristocratiques aussi (veulent le succès), est un cas étrange.

    • @alexisbeuve8199
      @alexisbeuve8199 6 років тому +4

      Jonathan Steimer si les gens étaient cohérents dans leurs idées / rationnels ça se saurait ^^

    • @jonathansteimer4668
      @jonathansteimer4668 6 років тому

      y en a des plus cohérents que d'auters (les américains)...

  • @yunalanne4068
    @yunalanne4068 7 років тому +69

    Une petite explication de l'éthique de spinoza serait super interessante je pense :)

  • @le_science4all
    @le_science4all 7 років тому +150

    C'est juste trop génial comme analyse !! =D

  • @EldradFR
    @EldradFR 7 років тому +54

    "I'm Nietzsche, bietzsche", je suis mort de rire ! J'aurais aimé t'avoir comme prof de philo !

  • @Spallding75
    @Spallding75 7 років тому +4

    Petit commentaire simplement pour dire que je trouve que ta chaîne est tout simplement la meilleure chaîne de philo (francophone du moins) de UA-cam, ton travail est riche, imagé et pédagogique, on ressort de tes vidéos avec beaucoup d'enseignements et moi qui commence à lire Nietzsche tes vidéos m'aident beaucoup, merci !

    • @rocamadourguillet9605
      @rocamadourguillet9605 Рік тому +1

      Continue de le lire, et tu comprendras à quel point Monsieur Phi ne le comprend pas

  • @Lord-pb9gc
    @Lord-pb9gc 7 років тому +48

    Décidément cette chaîne est, avec Science4All et Science Étonnante, d'une richesse pédagogique incroyable. Je ne m'étais jamais penché sur Nietzsche, et très récemment j'ai revu mes positions morales pour me définir comme utilitariste (possiblement à force d'écouter Lê). Cette vidéo a mis en lumière mon principal paradoxe : je me situais clairement dans la morale du ressentiment, tout en étant déterministe. Il est désormais temps que je me penche un peu plus sur la morale utilitariste.
    J'aurais pour toi une question et une requête : Nietzsche semble parler de la morale aristocratique de manière très binaire et en question de "nature", mais en effet on est pas systématiquement bon OU mauvais et ça dépend quels sont les critères qu'on juge. Mais comme c'est présenté on dirait qu'on distingue les bons des mauvais par la morale qu'ils adoptent, puisque les bons ont tout intérêt à adopter la morale aristocratique et les mauvais celle du ressentiment, la séparation étant de ce fait tracée, est-ce une lecture correcte ?
    Ensuite je voulais savoir si tu comptais un jour faire une vidéo sur la séparation de Pascal "habiles/semi-habiles/non-habiles", c'est quelque chose que j'ai toujours eu du mal à saisir pleinement et je rêverais d'une vidéo de ta part là-dessus :D
    Encore bravo pour ce merveilleux travail, la collab' avec Lê s'annonce énorme et je pense que tu vas être le youtubeur qui me fera devenir tippeur ;)

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +5

      Sur Pascal, ce n'est pas dans mes projets, mais c'est une idée que je garde dans un coin de la tête. Pour l'autre point, il faut garder en tête qu'on parle de type d'évaluation morale, il n'y a pas de bon ou de mauvais en soi ; il s'agit juste de réfléchir à la façon dont on pose ces valeurs : la question est en gros de savoir si ce que tu appelles bon est bon par opposition à un méchant à qui tu en veux ou un mauvais que tu méprises.

    • @ArturoSubutex
      @ArturoSubutex 7 років тому +2

      On peut aussi appeler la morale du ressentiment une éthique marxiste, et considérer que les "dominants", quoi que déterminés socialement à l'être, sont de fait les agents qui soutiennent les structures oppressives de nos sociétés, et sont donc à combattre, sans avoir à les considérer comme méchants.

    • @toucantoucan
      @toucantoucan 7 років тому +3

      comme le dit Nietzsche, "il n'y a pas de phénomène moral, mais seulement une interprétation morale des phénomènes".

    • @Peepall_
      @Peepall_ 7 років тому +1

      j'ai d'ailleurs laissé un commentaire et je pense qu'il ne faut pas lire Nietzsche de manière dogmatique, affirmative même si son style le laisse souvent penser et je l'ai souvent lu comme cela mais par plaisir tellement il peut être incisive. On peut presque le lire en se disant que ce n'est pas de la philo mais juste des pamphlets bien acides ! C'est un peu comme Spinoza si tu es un athée "intégriste" si tu lis l'Ethique où le mot Dieu est quasi à toutes les pages ça peut te filer des boutons alors que justement Spinoza démontre que c'est les croyants qui sont les plus athées puisqu'ils ne suivent que les dogmes ou au mieux celui qui a cru en dieu donc eux ne se pose jamais la question à leur niveau personnel intérieur vis à vis de leur place dans l'univers.S a vision donnera je crois ce qu'on nomme souvent le dieu des sciences et des philosophes. Je crois savoir que Spinoza sera un tournant dans l'histoire de la philosophie auquel on pourrait dire que Nietzsche est un descendant par rapport à Hegel. Bref j'ai eu le sentiment que la philosophie traitait depuis le début deux grandes questions : soit le groupe vis à vis de l'individu, soit l'individu vis à vis du groupe (j'aimerais bien avoir l'avis de Monsieur phi la dessus aussi - est ce que cette synthèse de mes lectures à mon niveau peut être considéré juste, sensé ?)

    • @OfficielSamWis
      @OfficielSamWis 5 років тому +3

      Monsieur Phi
      Ah ! Donc si on estime que « violer un enfant » est méchant ( dans le sens parce qu’un puissant le fait) alors on est dans la morale de l’esclave mais si on estime que « violer un enfant » est mauvais ( dans le sens il y a que les incapables qui font cela) alors on est dans la morale aristocratique ?
      Comment savoir si on est dans le ressentiment ou dans le mépris ? Entre la haine ou de la pitié ?
      Est-ce qu’un méchant doit être puni ? Est -ce qu’un mauvais doit être puni ? Que disait Nietzsche à ce sujet ?

  • @Politikon_
    @Politikon_ 7 років тому +92

    Tu lis mieux Nietzsche que Lucchini ! ;) Super bon sinon !

  • @eloyholmes
    @eloyholmes 7 років тому +26

    Merci pour cette vidéo (et pour la chaîne dans son ensemble) !
    Il me semble cependant qu'il y a un point qui interdit d'assimiler l'actuelle "philosophie" des winners à une morale aristocratique : c'est justement la liberté ! Toutes les morales de winners reposent sur l'idée que la volonté est à la base de tout, qu'elle peut tout réaliser, que quand on veut on peut et que les loosers sont des gens qui décident de ne pas se donner à fond, de ne pas prendre sur eux pour agir et réussir.
    Cette importance du libre arbitre ne rattacherait-elle pas plutôt (et de façon assez paradoxale...) la morale des winners à une morale du ressentiment ? Ces gens ne se donnent pas du mal pour réussir, ils sont donc non seulement mauvais, mais encore feignants, assistés, etc. Et en plus ils m'en veulent à moi de réussir, alors que j'ai travaillé dur pour ça, j'ai choisi de le faire ! Ils m'en veulent, ils sont donc méchants...

    • @gael9270
      @gael9270 4 роки тому +5

      C'est une très bonne remarque. C'est vrai que la façon dont on voit habituellement les fameuses "personnes qui ont réussi" est basé sur le libre-arbitre et ne rentre pas parfaitement dans la case de cette "morale aristocratique".
      Cependant je pense pas que ça puisse être considéré comme de la "morale du ressentiment" non plus. Déjà parce que dans celle de la définition de Nietzsche, bon ne signifie pas être au dessus des autres. Ça signifie être bon, c'est bien, et c'est tout.
      Et l'autre objection que je vois, c'est que la morale de ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien peut avoir l'air d'être basée sur le libre-arbitre de faire bien, mais elle est probablement qu'une façade. Parce que dans cette pensée, si tu ne "réussis" pas, c'est que tu ne le voulais pas assez. Au final, ça redevient une propriété intrinsèque à ta personne. Tu ne réussis pas parce que tu n'as pas la volonté, donc manifestement tu ne peux pas. Pour moi, c'est une variante un peu subtile, mais on reste dans l'idée générale de cette morale aristocratique quand même.

    • @eloyholmes
      @eloyholmes 4 роки тому +1

      @@gael9270 Très fine analyse, j'approuve !

    • @j_land6102
      @j_land6102 2 роки тому +5

      @@gael9270 très bonne remarque!
      Mais je ferais remarquer que Nietzsche ne définit pas exactement le bon aristocratique par la réussite simple et qu'au contraire, il l'a rangerait dans la faiblesse. En effet les gens qui ne voit leur pouvoir qu'en des richesses, ne serait pas des faibles qui veulent devenir des forts ? Les bons,eux, ont besoin de plus ,de puissances, de victoires ,de conquêtes, de découvertes;il est pour eux bien secondaire de réussir financièrement tant cela ne te consôle juste de ta propre impuissance.En ça un autoentrepreneur qui touche 5000 euros/mois a réussi ,oui, mais il n'est pas puissant, rien ne grandit en lui que le faite d'avoir pallier à sa faiblesse. Alors que l'explorateur, le scientifique, le philosophe,le conquérant, eux sont véritablement les puissants ,ils ont prouver, même pas, puisqu'ils y était destiner ,à être fort, et c'est en ça que réside le bon aristocratique.Ce qui ont réussi sont donc faible et vout un culte au forts qu'il n'atteindront que rarement :les milliardaires,les multimilliardaires,ils les admire,les vente,et quand on les attaque, ils sont dans le ressentiment, ils clament"toi tu ne t'es pas donnée autant que ,pourtant tu le pouvais?"le pauvre est,et je te rejoins sur le fait que cette expression moderne de la morale est une chimère, selon eux un mauvais et assisté de surcroîtqui vit sur le dos de ce qui ont réussi, doublé d'un méchant qui veut gacher la réussite des autres et qui pouvait réussir.

  • @MickBiker88
    @MickBiker88 4 роки тому +9

    On nous a montré cette vidéo en cours de philo au lycée pour mieux comprendre le cours. Je crois que j'ai pas besoin d'en dire plus sur la qualité de ton travail. ^^

  • @gaspardgourbiere7118
    @gaspardgourbiere7118 4 роки тому +1

    Un énorme merci, après avoir raclé toutes les conneries qui se trouve sur internet, j'ai enfin trouvé quelqu'un portant une analyse objective et s'appuyant sur les textes afin de ne pas donner de références de seconde main. Ton blog est de plus une merveilleuse aide et un outil qui m'a permit de travailler la thèse de Nietzsche. Merci encore, continues !!!

  • @harnoldspats7419
    @harnoldspats7419 5 років тому +7

    Super vidéo merci à vous !
    Je pense pour ma part que Nietzsche dans sa Généalogie de la Morale ne cherche pas à nous enfermer dans un « binarisme de caste » mais plutôt à nous représenter les 2 grands courants de pensée qui ont façonné notre histoire jusqu’à aujourd’hui en Europe. Non pas qu’il résume le peuple à un amas de rapaces et d’agneaux, mais qu’il montre comment d’une morale « païenne » (triomphante) nous sommes tombés dans une morale « chrétienne » (inversion des valeurs).

  • @EthisCrea
    @EthisCrea 4 роки тому +1

    L'une des chaines les plus intéressante de UA-cam, c'est toujours un plaisir passionnant de t'écouter.

  • @BeNj0000000
    @BeNj0000000 7 років тому +32

    Mon cerveau a fait un tour sur lui même . Merci pour lui.

    • @TempodiPiano
      @TempodiPiano 4 роки тому

      J'espère que tu as pu récupérer tous tes synapses.

  • @amaurygayet710
    @amaurygayet710 7 років тому

    Tu permet vraiment d'expliquer à une personne qui n'a pas lu Nietsche mais qui en a entendu parler (et à qui on reproche le nihilisme, le relativisme) ce qu'il a vraiment dit et, en ce sens, c'est très utile.

  • @valentinelevassor8003
    @valentinelevassor8003 3 роки тому +2

    Super analyse ! Je suis entrain de lire la généalogie de la morale et cette vidéo m’a permise de mieux comprendre l’œuvre

  • @kylianhenchoz651
    @kylianhenchoz651 7 років тому +1

    Diablement intéressant. Ce regard méprisant de Nietzsche sur la morale fait froid dans le dos. Merci pour cette vidéo passionante!!!!

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +2

      En effet, ces textes de Nietzsche sont magnifiques et glaçants à la fois !

  • @rolandbolivar1145
    @rolandbolivar1145 4 роки тому +1

    N'étant pas philosophe de formation , je dirais que ces 2 vidéos sont des outils utiles, mais :"qu'ignorer les changements spatiaux temporels de la vie humaine en société , rend difficile la compréhension d'un point de vue basé sur la nature animale ."

  • @aie_aie_
    @aie_aie_ 6 років тому +4

    Super explication :)
    Je ne peux quand même pas m'empêcher de frissonner en remarquant que les propositions de Nietzsche, dans la forme, l'égo et la manière, traduisent fidèlement la pensée d'un sociopathe. Il discrédite la valorisation de l'altruisme au motif qu'elle n'est mûe que par du ressentiment (bonjour la généralisation) ? Le renversement des arguments de manière à les déligitimer un maximum est tout à fait similaire aux retournements rhétoriques qu'un pervers* utilise quand il tente de justifier ses (pires) agissements. La façon d'évacuer des données concrètes ou le contexte y ressemble aussi (comme le fait que l'opposition entre forts et faibles est une dissymétrie qui a des conséquences sur les possibilités pratiques d'agir (et de rester en vie) des uns et des autres, mais cela ne semble pas être pris en compte dans le débat sur la liberté - ou non - d'agir).
    *Je mets sans hésiter le président à la mèche blonde dans la même catégorie. On croule sous les symptômes. :)
    Les idées suivantes sont des idées phares qu'on retrouve chez les personnalités de type psychopathe (dont la structuration psychique est dite perverse) :
    - La majorité = populace, ignarde, incapable, faible, paresseuse, dominée, qui manifeste son infériorité en tout, qui a bien méritée son sort (sous-titre : elle a besoin de son tyran) ;
    - Nous ne sommes qu'agir car nous sommes vides à l'intérieur, sans intériorité suffisante pour poser l'idée une existence en-dehors même de nos actions marquantes ;
    - Les forts sont faits pour être forts et ne peuvent pas/ne doivent pas se limiter (par exemple pour ne pas blesser les faibles - lesquels, en fait, sont faibles de nature ou selon les circonstances?), bref la valorisation de la dominance en soi, et le mépris pour tout ceux qui acceptent de se soumettre à quoi que ce soit, y compris aux règles de sociabilité, au respect des interdits, etc. ;
    - Expression permanente d'un égo enflé, moi au-dessus de tout et tous (même des autres rapaces) avec curseur de l'ingratitude monté à 100% (le sociopathe pense qu'il est auto-engendré, auto-inspiré, qu'il s'auto-comprend et ça suffit, qu'il est immortel et auto-tout) ;
    - Une propension à donner en permanence des leçons de morale au monde entier (tout en menant soi-même une vie bof-bof) ;
    - ...

    • @romualdguilbert1884
      @romualdguilbert1884 5 років тому +3

      Il faut éviter les contre-sens dont cette vidéo ne parle pas : les forts sont pour Nietzsche ceux qui n'ont pas besoin d'arrières-monde, d'espérance pour vivre (ils sont dans l'amor fati) car ils sont capables de créer leurs propres valeurs, ce sont des artistes et non des possédants-winners. Les faibles sont ceux qui sont incapables de supporter la vie telle quelle avec leurs propres moyens, ils ont besoin d'espérer, de croire en des chimères (le paradis après la mort chez les chrétiens) et donc refusent de vivre pleinement l'instant présent. L'empathie et la compassion ne sont pas condamnables en soi, elles le sont si c'est dans le cadre des faibles comme espérance ou pour atteindre l'arrière-monde, car issues d'un calcul et donc non-sincères.

  • @matthieurosso
    @matthieurosso 3 роки тому +1

    Merci beaucoup, c'était passionnant.
    Petite suggestion sur la forme: pour lire tes commentaires écrits, il faut faire pause, et quand on fait cela, la barre rouge en bas gêne la lecture du texte.... remontes ton texte !

    • @AliEtSaMaman
      @AliEtSaMaman 2 роки тому

      Merci de l'avoir signalé. Je suis gênée pour lire moi aussi.

  • @RemyCW
    @RemyCW 7 років тому

    Je voudrais juste te féliciter pour l'affichage préposition par préposition au niveau de la 8ème minute. Je pense qu'il y a eu pas mal de travail, mais c'était super agréable.
    Et puis c'est marrant, au début de la vidéo, j'ai eu l'image de plusieurs collègues qui s'est superposée à ton explication.
    Finalement je vais peut être lire Nietzsche.

  • @mllnobody7669
    @mllnobody7669 5 років тому +2

    Tellement intéressant, j'ai vraiment passé 2h à réfléchir sur ma position dans tout ça, et je dois admettre que c'est complexe, mais passionnant!

  • @OfficielSamWis
    @OfficielSamWis 5 років тому +1

    Merci pour cette explication et analyse. C’est excellent.
    J’ai une question :
    Dans la morale aristocratique, qu’est-ce qu’une nature bonne par rapport à une nature mauvaise ?
    C’est un exemple bateau mais bcp de ceux qui adhèrent à cette conception disent qu’il n’y a pas de bien ou de mal :
    Un être de la morale aristocratique qui viole un enfant a une nature bonne ou mauvaise ? Si elle est mauvaise , on peut donc dire que dans la morale aristocratique il y a donc bien des bonnes et des mauvaises actions mais qu’elles ne se fondent pas à partir du « ressentiment » ?
    Je comprends la différence entre les deux morales, mais je ne saisis pas si la morale aristocratique nomme des actions bonnes et mauvaises. Apparement oui, si il y a des natures bonnes ou mauvaises.
    Merci

  • @jerrybels
    @jerrybels 6 місяців тому +1

    Quand ça fait 2 semaines que tu regardes des vidéos de Monsieur Phi, et qu'aucun de tes amis ne connait le moindre des concepts que tu crois maintenant maitriser sur le bout des doigts parce que tu en as entendu parler pendant 18 minutes...
    "Mais qu'ils sont tous mauvais, et comme je suis bon, noble, puissant et vertueux".

  • @fanfnoiret1444
    @fanfnoiret1444 7 років тому

    Politikon propose aussi une lecture de la généalogie de la moral en quelques minutes, évidemment comme le nom de la chaîne l'indique, plus politique, faisant du ressentiment, un instrument de pouvoir et de soumission…! C'est super d'avoir plusieurs points de vues sur le même sujet, qui dans ce cas je trouve sont complémentaires et d'excellente qualité.

  • @anthlegoff4035
    @anthlegoff4035 5 років тому

    Merci pour cette synthèse sur la morale. Nietzsche a révolutionné la pensée en donnant comme sens de la vie la volonté de puissance qui est une morale du fort en soi.

  • @elisem.6507
    @elisem.6507 7 років тому +5

    Merci pour cette vidéo intéressante, à quand une vidéo sur le nihilisme ?

  • @apeiron-logos
    @apeiron-logos 7 років тому +1

    J'ai "quelques" questions ^^
    Donc, si j'ai bien compris, la morale aristocratique consiste à naturaliser sa position dominante (politique ou autre). En effet, quelqu'un en position de pouvoir sur d'autres aspire à exercer ce pouvoir sans perdre sa position, donc il désignera comme bon l'exercice de son pouvoir et affirmera comme méritée voire naturelle sa position. Même quelqu'un ayant eu de la chance pour obtenir sa position (héritage, opportunité, etc.) aura cette attitude, en attribuant à ses qualités personnelles (biais d'internalité) ce qui pourraient n'être que des circonstances, éventuellement rares (biais du survivant).
    Mais en affirmant sa puissance il affirme aussi l'impuissance des autres, qui ne pourraient changer de position (puisque c'est leur nature), et défend l'ordre tel qu'il est afin que sa position continue d'exister. Ainsi, la morale aristocratique est essentialiste et conservatrice. De plus, en affirmant la légitimité intrinsèque de l'exercice du pouvoir, le puissant ne verra pas d'abus de pouvoir là où le ressentiment de l'impuissant augmentera. D'un autre côté, écouter le discours aristocratique rend normale et donc acceptable la violence subie.
    En supposant que pour Nietzsche le plein exercice de la puissance d'un petit nombre même au détriment du plus grand nombre l'emporte sur l'émancipation de tous, je comprends son opposition à la raison, puisqu'elle permettrait de déconstruire le discours aristocratique (notamment d'en dévoiler l'arbitraire et la violence) alors que pour lui la puissance doit être affirmée et non remise en question. 1) D'un point de vue spinoziste, est-il en train de défendre sa servitude affective ?
    Mais je suis surpris que selon Nietzsche le discours des impuissants ait gagné, car un discours qui ne ferait que critiquer le discours dominant continuerait de le faire exister dans sa critique même. Ainsi, un discours des impuissants ne pourrait gagner qu'en devenant autonome (il affirme son propre bien au lieu de rejeter le bien opposé), ce qui devrait faire des impuissants... les nouveaux puissants. Dans ce cas, 2) où est le problème, selon lui ? et 3) cela ne contredit-il pas que les puissants et impuissants le soient par nature ?
    Et encore plus surprenant : les discours actuels sur la réussite et le mérite s'appuient sur le libre-arbitre alors que les critiques mettent en avant le poids des structures. Cela est le contraire dans l'analyse de Nietzsche où ce sont les puissants qui ont une morale déterministe et ce sont les impuissants qui s'appuient sur la liberté supposée du sujet. 4) Comment expliquer ce renversement ?
    PS : Oui, je fais une confusion entre pouvoir et puissance, puisque je considère que dans nos sociétés la puissance s'obtient souvent par le pouvoir sur autrui, même si elle pourrait aussi être obtenue par une capacité d'agir directement sur le monde.

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +2

      "Les discours actuels sur la réussite et le mérite s'appuient sur le libre-arbitre" : je n'en suis pas convaincu : dit-on de celui qui n'a pas réussi qu'il a choisi librement de ne pas réussir ? L'idée est plutôt que tout le monde veut réussir et que seuls ceux qui le méritent, c'est-à-dire qui en ont les capacités, vont réussir --> typique d'une évaluation aristocratique.
      Ceci dit, c'est vrai qu'il y a aussi, dans l'idéologie de la réussite, cette idée que "Tout le monde peut réussir, il faut juste le vouloir suffisamment, etc." qui est difficile à analyser ; ça revient bien, semble-t-il, à rendre le looser responsable de sa loose, pour ainsi dire, au sens où il l'a "voulu" (ou plutôt il n'a pas voulu suffisamment sa réussite - c'est par défaut de volonté, ce qui n'est pas tout à fait la même chose). L'idéologie du winner/looser est complexe au fond, même si ça me semble tout de même relever avant tout de l'évaluation aristocratique ; à la réflexion, ce qui rend les choses compliquées c'est que, comme tu le disais, l'évaluation aristocratique tend à l'essentialisme, tandis que dans l'idéologie winner/looser on trouve une fascination pour le "self-made man", celui qui justement transcende les déterminations sociales, et cela ne semble justement pas essentialiste, tout au contraire ! Mais je crois qu'au fond il y a l'idée qu'à travers sa réussite l'individu révèle sa véritable nature : un winner, où qu'il naisse, se révèlera winner. Ou pour le dire dans les mots de Racine : "En quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, le monde en le voyant l'eût reconnu pour maître" ;) Donc même dans cette dimension du "self-made man" on retrouve bien l'idée que c'est une affaire de nature. On EST winner ; nos actes ne font que révéler notre nature.
      "les critiques mettent en avant le poids des structures" --> c'est sans doute vrai pour justifier l'impuissance des plus démunis (et donc contre l'idée que tout le monde peut vraiment réussir) mais ça l'est moins (voire pas du tout) quand il s'agit de juger les actions des plus privilégiés : on justifie rarement les énormes salaires d'untel ou d'untel en disant qu'il n'en sont pas vraiment responsable, le poids des structures est tel qu'ils ont un énorme incentive à se donner de tels salaires et c'est inévitable qu'ils y cèdent, il n'y a pas lieu de leur reprocher - haïssez le jeu, pas les joueurs, comme dirait Lê :) Je serais très heureux que tout le monde ait ce genre de réflexe, mais ça ne me semble vraiment pas le cas.

  • @ichtusable
    @ichtusable 6 років тому +2

    wow. je me sent complètement dépassé, j'entend bien, je comprend et même j’approuve, et c'est ce dernier point qui me rend perplexe.
    au vue de mon éducation, la morale qui m'est propre était jusqu’à ce jour difficile à ébranler, voilà donc que je remet en question certaines choses que je je croyais acquises et immuables (car si souvent confrontées au jugement des autres ou simplement à la vie en général), la morale en particulier, la justice, l'empathie (interaction humaines en société au sens large, et en particulier MA vision de ces dernières)...
    enfin, quelques jours pour décanter et revenir sur cette vidéo

  • @oggy360
    @oggy360 4 роки тому +1

    Lecture et donc interprétation très travaillées. Bravo! c'est un bel éclairage sur ce texte.

  • @hhhgt4fyyx107
    @hhhgt4fyyx107 7 років тому

    Extase! Merci de nous ofrire ce petit racourcis, malheureseusement je n'ai pas le temps ni le necessaire pour comprendre de telles lectures par moi même.

  • @nerwannn
    @nerwannn 3 роки тому

    Le texte sur les rapaces et les agneaux, la première fois que je l'ai entendu (et que j'ai entendu le nom de Nietzsche par ailleurs) c'était dans une vidéo d'Analgénocide qui l'utiliser pour essayer de discréditer le véganisme, j'y connaissait tellement rien en Nietzsche que je savais pas dire si c'était stupide ou moi qui comprenait rien.
    Ca m'a fait presque détester Nietzsche sans raison jusqu'à ce que j'entende parler du bon génie qui est une image que j'aime bien

  • @thibaulddelrieu2293
    @thibaulddelrieu2293 4 роки тому +1

    Juste une petite question en quoi prêter des valeurs à un monde qui n'est pas est nihiliste? Je veux dire par là le nihilisme prône t'il pas l'absence de morale et non pas le remplacement de cette dernière par une autre? il me semble que nietzche fait une distinction entre le nihilisme passif et le nihilisme actif, mais j'ai du mal à savoir en quoi le nihilisme passif est un nihilisme?

  • @Waterproof13
    @Waterproof13 5 років тому

    Génial, j'ai adoré alors que les grands philosophes m'ont toujours paru etre inaccessibles vus de ma condition d'agneau ! je sais ce que seront mes prochaines lectures...
    Merci infiniment pour ton travail !

    • @napoleon14000
      @napoleon14000 5 років тому

      prend garde quand même, Nietzche fait de la philosophie a grand coup de marteaux, c'est de la dynamite, il vas ravager tes certitudes, si tu y survie, il te rendra plus fort, moins fragile,

  • @Elric860
    @Elric860 6 років тому

    Merci beaucoup, c'est passionnant et très clair!
    Un point m'interpelle :
    Tu ne rappelles pas beaucoup dans la conclusion que le modèle aristocratique produit aussi de la charité, et que parcequ'on se sent bon, on veut agir de façon a exprimer cette bonté et puissance, ainsi on a à cœur d'aider le plus faible et de se valider dans sa bonté et sa puissance. J'imagine que Nieztche en fait peut être de même si il ne voit pas que Jésus est exactement dans cette posture et donne sans compter de la même façon qu'il se dit être Dieu (Et donc pouvoir le souffrir sans aucun soucis, pour les faibles).
    Merci encore, quelle qualité !

    • @avatarlhamo3063
      @avatarlhamo3063 4 роки тому

      @Elric Guillot : intéressante réflexion ! Cela veut-il dire que la charité est toujours une forme de condescendance plus ou moins déguisée ? Pourtant dans le christianisme les pauvres sont également charitables entre eux non

  • @camu233
    @camu233 7 років тому

    Salut ! Super intéressante la vidéo. Quel ouvrage de Nietzsche devrais-je lire en premier pour aller plus loin. Est-ce une bonne idée de commencer par la Généalogie de la morale. J'ai déjà lu Ainsi parlais Zarathustra mais j'avoue ne pas avoir vraiment compris l'essence de l'ouvrage.

  • @samirfaiz3662
    @samirfaiz3662 7 років тому

    Merci, c'est une des premières fois que quelqu'un me donne autant envie de lire! Reconnaissance infinie!

    • @napoleon14000
      @napoleon14000 5 років тому

      c'est pas l'envie qui compte, mais le résultats qu'on en retire, bonne lecture samir,

  • @argosmityl4746
    @argosmityl4746 7 років тому +3

    Très bonne vidéo.
    Cela dit j'ai du mal avec les comparaisons
    concernant d'autres espèces. Le rapace agit en tant que rapace (lui prêter une conscience est déjà anthropocentré) et l'agneau en tant qu'agneau..... et l'humain en tant qu'humain. Je veux dire que l'acte de manger pour le rapace est nécessaire, pour l'agneau c'est l'acte de fuir et la peur du rapace qui sont nécessaire. Pour l'humaine l'acte de
    manger est aussi nécessaire ainsi que la peur d'un prédateur (danger,
    ...).Par contre sa place au sein d'un groupe d'autre humains comporte
    surement une part de choix plus importante.

    • @TempodiPiano
      @TempodiPiano 4 роки тому

      tout à fait et c'est la limite de toutes les métaphores, qui sont essentiellement des rhétoriques si elles ne sont pas critiquées rationnellement. C'est une limite de La Fontaine aussi, j'en parle dans mon message si cela vous intéresse.

  • @napoleon14000
    @napoleon14000 5 років тому +2

    il y eu les idoles, il y eu les jeux, les sacrifices, et puis les deux, pour la foule,
    pour l'intérêt générale, se dressa l'église, un carcan sévère et austère, creuset de la morale du peuple,
    puis vin l'état, pour contenir les passions et encadrer le travail, accompagner de sa fidèle et froide justice,
    bouleversé par tant de réussite, et de guerres, il fallu forger une idole, plus puissante, pour les gouverner tous, l'argent,
    dans le monde antique déjà, on jugeaient la société sur le déclin, et la jeunesse perdu,
    il est plaisant de rêver, aux transformations des sociétés, aux victoires collectifs, et a la multiplication des pains,
    mais attention, prend garde lecteur, parmi les rives du passé et de l'avenir, se jouant des flots de l'histoire humaine,
    la morale que tu croyais amie de l'humanité, sournoise comme la ciguë, est rester fidèle a elle même,

  • @arborescenceprogramme87
    @arborescenceprogramme87 7 років тому

    Ouah, Merçi beaucoup pour cette vulgarisation, je n'ai jamais lue Nietzsche, mais je comprend beaucoup mieux certaines choses. Lu un peu trop rapidement et suivie au pied de la lettre, ce discours peux amener a des horreurs. Meme si c'est indigeste pour mon ame, ca me permet de savoir comment les gens peuvent se placer dans un etat d'esprit pareil, et j'en ai connu. Que dirait Nietsche aprés les deux guerres mondiales, c'est une autre question.

    • @arborescenceprogramme87
      @arborescenceprogramme87 7 років тому

      Quand j'était tout petit, je me souviens bien que ce schéma est le premier qui vienne quand on voit les premiéres inégalités en tant qu'enfant. On se dit qu'on est faible et on y reste. Puis on voit bien que c'est pas clair quand on voit les fort gagné et etre aimé et les faibles perdre et etre rejeté. Laissé face a lui meme avec d'autres animaux humains, il ce passe ce genre de schéma.
      Je ne sais pas que dit Nietsche sur la finalité de l'humain sur cette planéte.
      Peut etre est ce different de ce discours.
      En tout cas, avant j'était pommés dans cette sensation de case de faible , puis j'ai découvert que les choses pouvait etre autrement. Que l'humain est physiologiquement fait pour etre sensible a la condition des autres, que la coopération est plus naturelle que la prédation, que Darwin était plus un partisan de la joie et de la tendresse entre les animaux qu' Evolutioniste.
      Bref que la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleur sans dire d'elle qu'elle est forcément méchante.
      Que ce qui ne tue pas ne rend pas forcément plus fort mais traumatise a vie.
      Au moins a connaitre Nietzsche, je découvre la source de ce qui justifie ce qu'il y a de plus pourri dans cette société. Car les dominants si ils ont réussi ils découlent tout droit de cette pensée Nietzschéenne.
      Bisous a tous , je vous aimes!

  • @jeanmichelsarr6040
    @jeanmichelsarr6040 7 років тому +1

    Excellent ! Je ne m'attendais pas à aimer. Tu m'as surpris.

  • @edwinroussin
    @edwinroussin 4 роки тому

    super intéressant ! quand tu parles de l'utilitarisme "une morale moins passionnelle " en effet elle use principalement de la raison mais ça la rend potentiellement plus dur à utiliser et à appréhender de manière naturelle pour la plupart des gens.

    • @rocamadourguillet9605
      @rocamadourguillet9605 Рік тому

      L'utilitarisme est une stupidité à classer au même rang que l'astrologie. presque.

    • @edwinroussin
      @edwinroussin Рік тому

      @@rocamadourguillet9605 je ne suis pas un adepte de l'utilitarisme, mais je le préférerai toujours à l'astrologie, pour raison que l'utilitarisme sera toujours au moins sujet à débat.
      mais de quel utilitarisme parles tu ?

  • @shannakrezc7600
    @shannakrezc7600 7 років тому

    Au bout d'une vidéo et environ 10min de la 2e, je m'étonnais que le sujet de l'influence de la religion n'ait pas été abordé.. Et là.. Miracle ! Très bonne vidéo :)

  • @Norpois
    @Norpois 3 роки тому

    le "sérieux de l'intention" (Jankélévitch) ou le Traité des vertus (du même) actualisent-ils une réflexion morale ? ^^

  • @scienciahuasca7517
    @scienciahuasca7517 7 років тому +2

    Du coup si la morale aristocratique qualifie de bon celui qui réussit, qui gagne, ce qui fonctionne... ne peut on pas dire que c'est une forme (vague) de morale utilitariste ?

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому

      On devrait plutôt la rapprocher du perfectionnisme moral qui est justement plutôt une théorie rivale de l'utilitarisme : fr.wikipedia.org/wiki/Perfectionnisme_(philosophie)

    • @napoleon14000
      @napoleon14000 5 років тому

      la morale aristocratique s'adresse a elle même, se qualifie elle même, s'autoproclame, c'est sa finalité (s'accomplir en tant que force), son fonctionnement relevé de l'instinct, de valeurs d'affirmation, c'est l'essence même de la force vitale, c'est un grand JE qui s'approprie et affirme le réel, il tranche en tant que vérité, c'est l'antipode de l'utilitarisme

  • @salimbousselham6593
    @salimbousselham6593 6 років тому

    je soutiens fortement cette chaîne ! le contenu est bien travaillé, riche et on y voit un très long travail de préparation. (alors oui en tant qu'étudiant en philosophie mon avis est uuuun petit peu biaisé), mais bonne continuation.
    en conclusion : j'adore !

  • @GreySunFen
    @GreySunFen 5 років тому

    Tu as répondu à mon problème sur le parallèle Winners/Losers à la fin, merci

  • @mendoza83000
    @mendoza83000 7 років тому

    Merci beaucoup j y vois beaucoup plus clair. La question de la Morale, ou des morales , me préoccupe depuis toujours, je suis fasciné par Nietzsche, mais j avais besoin de m y repérer ! Merci encore : du grand art ..

  • @geedorah35
    @geedorah35 7 років тому +2

    un seul mot me vient à l'esprit au fur et à mesure que je regarde cette vidéo "résignation" j'suis du côté de nietzche^^

  • @matteolonglune53
    @matteolonglune53 4 роки тому +3

    Si l'homme d'aujourd'hui prend pour vérité absolue les valeurs morales de bien et de mal qu'il attribut aux choses et aux actes, c'est parce que la société est faite pour qu'il ne se remette pas en question, afin qu'il reste docile et manipulable, dans l'intérêt de ceux qui dirigent cette société .
    En effet combien de personnes vont accuser un acte meurtrier d'une personne sur une autre ou un animal, alors qu'eux mêmes consomment des êtres vivants tués. Tout d'abord, cette morale du mal et du bien est basée sur une hiérarchisation de la valeur des êtres vivants, qui va du plus au moins semblable à soit:
    Le meurtre d'un homme est considérée comme atroce, le meurtre d'un animal est considéré comme immorale mais moins mal que celui d'un homme, le meurtre d'un insecte est considéré moins cruel que celui d'un animal, le meurtre d'un végétal ne provoque généralement pas ou peu de réaction, et nous n'avons même pas conscience des êtres vivants imperceptible qui sont tués constamment.
    On peut voir que plus un être vivant nous ressemble, donc plus il va nous renvoyer notre propre image, plus on va avoir de l'empathie pour lui et plus on va condamner les actes qui lui sont nuisibles. Ce phénomène démontre que ce qui dérange l'homme ce n'est pas directement le mal qu'on fait aux autres êtres vivants, mais c'est la peur que provoque l'imagination de subir les mêmes sorts qu'eux. Ainsi plus l'être vivant victime de violence nous renvoie à notre image, plus on s'identifie à ce qu'il subit, plus l'idée de subir la même chose nous dérange (car mieux imaginable), et plus on va tenter de rejeter ce mal en s'y opposant. Cette opposition serait donc ce qu'on appelle le bien. On peut en déduire que l'idée de lutter contre le mal et de faire le bien, contrairement à ce qu'on peut croire, vient plus d'un désire égoïste de s'éloigner de ses propres souffrances, que d'un désir altruiste de faire cesser celles des autres. Autrement, l'homme traiterait chaques formes de vie égalitairement et aurait autant d'empathie et de bienveillance envers chacunes d'elles. Ce qui renderai d'ailleurs la vie impossible, car on a besoin de tuer pour vivre, et nous tuons sans nous en rendre compte (en marchant sur des insectes par exemple). Si l'homme était réellement et naturellement altruiste, il se laisserai mourir dès sa naissance.
    Ce qui pousse la plupart des hommes d'aujourd'hui à croire en cette morale de bien et de mal, c'est le fait qu'ils ne sont même plus conscient des causes et des conséquences de leur propre bien être, qui sont les souffrances d'autrui. Ceci vient de la simple et bonne raison que la société actuelle les éloignes de ces réalités. S'ils n'en sont plus conscient, c'est parce qu'ils ne sont plus la cause de ce qui répond à leurs besoins. Beaucoups se nourrissent de viandes et de végétaux sans même penser qu'ils sont le produit de la mort et de la souffrance d'autres êtres vivants, tout ça parce qu'ils ne produisent plus eux même ces souffrances et ces destructions, elles sont causés par d'autres, et les consommateurs ne font qu'en obtenir le produit. Aussi, la façon de présenter le produit influence grandement ce phénomène de flouttement de sa cause. Par exemple, avant d' être vendu, le cadavre de l'animal est transformé sous une forme qui n'évoque plus sa provenance animale , et est appelé par un autre mot : "viande", ce qui conduit à une déidentification du produit (la viande) quant à sa cause (la mort d'un être vivant).
    Finalement, cette société et ses agissement est le reflet de la condition, des peurs et désirs de ceux qui la forment, les hommes, et la morale découle simplement de cette société. Aujourd'hui, chaqun produit la consommation de l'autre, et chacun consomme le produit de l'autre, et cette société basée sur le service nous empêche d'être conscient des causes et des conséquences de ce qui répond à nos besoins. cette ignorance nous mène à faire preuve d'hypocrisie envers nos propres valeurs et à accuser ailleurs ce que l'on fait chez nous, avec pour seuls arguments une morale profondément égoïste, hiérarchique et contradictoire, basée sur nos affects humains, et que l'on prend pour vérité absolue par ignorance de sa subjectivité.
    On oublie que la morale humaine ne sert qu'à entretenir le bon fonctionnement de la vie société, et qu'elle ne s'applique pas à la vie réelle et ses formes que sont les êtres vivants, qui n'ont ni sens ni valeur en dehors de celles qu'on leur donne.

  • @matthieumoussiegt
    @matthieumoussiegt 3 роки тому

    c'est super intéressant cette distinction des deux sémantique du mot bon ! merci pour tout ton travail

  • @ailleurs...
    @ailleurs... 3 роки тому

    10: 00 je suis d'accord avec le texte tout est d'une logique imparable, mais vous avez oublier le point le plus important dans le processus d'acceptation de la faiblesse: la perte d'ego, c'est grâce à ça que tout ça est possible, quand on t'offense c'est pas par humilité qu'on ne répond pas, c'est que l'offense ne nous atteint pas, à aucun moment ces paroles ou actes ne sont changés en frustration à l'intérieur de toi, c'est pas un ressentit que l'ont refoule c'est un ressentit inexistant et le problème est par conséquent inexistant aussi. C'est très peu partageur de dire ça mais on ne peut jamais vraiment savoir ce que c'est qu'une perte d'ego avant de l'avoir vécue on a une vie vraiment plus légère après

  • @omaraouni7711
    @omaraouni7711 7 років тому

    Superbes vidéos sur les évaluations morales de Nietzsche. Intéressant que Lê et toi parlent de morale en même moment. J'espère que vous allez discuter de l'origine de la morale dans votre chaîne commune Axiome. Et pourquoi pas en faire un teaser sur la version utilitariste de la morale. D'ailleurs dans sa vidéo, Lê ne parle t il pas de l'utilité des considérations morales dans une société primitive et de comment l'évolution les a gardées? La morale serait alors un phénomène émergent venant de la coopération entre les humains.
    Deuxième point, la morale aristocrate n'est il pas une version utilitariste de la morale ? Si cette morale se base sur la réussite des personnes nobles, supérieurs, cela veut dire que cette réussite a apporté un bénéfice pour l'être dit bon. Cette morale serait une façon de sauvegarder et de répandre les actions de ces gens nobles à toute la société et ainsi d'augmenter le bénéfice global. La réussite de ces gens serait vue comme des exemples à suivre pour tous ceux qui veulent réussir et donc maximiser leur propre bénéfice. Ainsi cette morale crée un paradigme sur la réussite, la volonté et augmente le nombre de gens qui réussissent et ainsi augmente de manière significative le bénéfice globale d'une société. Que pensez-vous ?
    (Désolé pour les fautes)

  • @DrAndre21
    @DrAndre21 7 років тому +20

    Super vidéo, grâce à toi je vais pouvoir arrêter de galérer à essayer d'expliquer Nietzsche à mes potes en les gavant de pourquoi ça déchire sans arriver à mettre les mots dessus
    Par contre, je crois qu'il manque un "on" pour faire "et si ON concluait" à 13:10

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +1

      Ah mince... Et pas moyen de corriger maintenant que c'est en ligne ! Tant pis !

    • @DrAndre21
      @DrAndre21 7 років тому +2

      Tu peux toujours ajouter une annotation, mais bon, tout le monde le verra pas...
      Enjoy les commentaires qui continueront à te le faire remarquer pour les 6 prochains mois!

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +2

      Le temps béni des annotations est fini, hélas ! UA-cam ne le permet plus...

    • @aminabouaziz473
      @aminabouaziz473 6 років тому

      Nietzsche ça déchire 👍

  • @julienmonier4954
    @julienmonier4954 4 роки тому +5

    Peut-être que la sagesse, c'est de rester humble devant le succès et sans ressentiment devant l'échec.

    • @charless1403
      @charless1403 3 роки тому

      Certes mais bon tu es justement en train de demander au fort de rester humble, donc N te dirait que tu es dans la morale des faibles

    • @julienmonier4954
      @julienmonier4954 3 роки тому

      @@charless1403 Peut-être que l'on peut à la fois être lucide sur ses qualités personnelles, et s'en orgueillir, tout en ayant conscience que le succès et l'échec dépendent largement de facteurs autres que nos atouts.
      De plus, la roue tourne, personne n'est substantiellement faible/fort, les hasards de la vie peuvent terrasser ou élever n'importe qui.
      Normalement, quand on comprend ceci - par intelligence ou par expérience - on est sensé développer une certaine sympathie pour " les faibles " et ne pas trop se gargariser de ses succès.
      Quand à l'opinion de Nietzsche, je pense qu'il faut l'entendre, et tâcher d'en garder le meilleur, mais ne pas la considérer comme indépassable.

    • @charless1403
      @charless1403 3 роки тому

      @@julienmonier4954 Tout ce que tu viens de dire fait beaucoup de sens et je n'ai pas la pretention de t'apprendre quoi que ce soit.
      Apres si je me fais l'avocat du diable je pourrais argumenter que le fort se fiche de quelle facon il atteint cette position dominante (avantage inné, acquis ou herité) et que s'il compatit avec le faible par peur d'etre lui meme faible un jour, c'est deja etre faible. Le rapace se demande t-il si un jour il sera agneau?
      Tout ca pour dire que j'ai comme un sentiment que ta refutation de N (ou dépassement) me parait valable mais aussi paradoxalement donne de l'eau à son moulin

    • @julienmonier4954
      @julienmonier4954 3 роки тому

      @@charless1403 Je pense que la faille dans la métaphore t de Nietzsche, c'est que nous ne pas essentiellement forts ou faibles, contrairement aux rapaces et aux agneaux.
      Chez nous, les alphas d'aujourd'hui sont les enfants d'hier et les vieillards de demain.
      De plus, la véritable force de notre espèce réside d'abord dans notre capacité à coopérer, pas dans nos capacités individuelles. Face à un ours, l'humain "fort" et l'humain "faible " sont égaux.
      Du coup je pense que N. a raison de dénoncer la "morale des faibles" qui nait effectivement du ressentiment, par contre je pense que c'est une erreur d'utiliser cet auteur pour légitimer le comportement antisocial que peuvent avoir certaines élites.

  • @Peepall_
    @Peepall_ 7 років тому +1

    J'ai eu peur que Monsieur Phi est anti nietzsche sur la morale : car après avoir lu La généalogie de la morale, je trouve que Nietzche donne effectivement un outil d'analyse personnelle, introspective sur la manière dont on aborde le monde des autres ; et que les deux morales (aristocratique et ressentiment) sont au parcours de chaque vie de chacun et au cours même d'une même journée vécu intérieurement. Et savoir à quel moment nous entrelaçons ces deux morales évitent justement de tomber dans l'ignorance de nos actes et jugements afin que notre vie soit utile à soi et aux autres par échanges que ce soit intéressé ou pas. Car c'est un état de fait naturel intérieur quotidien où une personne n'est pas figée dans une unique émotion. (c'est mon analyse perso de Nietzsche et je n'ai pas la connaissance philosophique de Monsieur PHI, et j'aimerais connaitre son avis sur mon commentaire afin d'améliorer mon esprit critique et d'analyse en matière philosophique - merci à lui si il a le temps et la chance de lire ce commentaire :) )

  • @cleanthelafargue1723
    @cleanthelafargue1723 7 років тому +2

    Super vidéo, très claire !
    Par contre je ne suis pas certain que la transposition de la morale aristocratique au monde actuel reviendrait à distinguer les capitalistes et exploiteurs d'une part (les gagnants, les "bons") et les travailleurs et exploités d'autre part (les perdants, les "mauvais"). En effet, pour que cela fonctionne, il faudrait que la réussite morale dont parle la morale aristocratique soit une réussite avant tout matérielle, financière, économique. Or, la morale aristocratique est étrangère à ce genre de considérations "bassement matérielles" (c'est l'une des raisons pour lesquelles la noblesse a toujours eu un profond mépris pour la bourgeoisie).
    Paradoxalement, je me demande si la pensée de Nietzsche appliquée au monde moderne ne lui donnerait pas raison : les "méchants" ont gagné : ce sont eux qui dominent le monde et imposent des valeurs très éloignées de valeurs aristocratiques...

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +1

      (Je copie-colle ce que j'ai répondu ailleurs.) Tel que je le présente dans la vidéo, il s'agit de type d'évaluation morale, donc c'est protéiforme. L'artiste qui juge sa vie réussie et qui méprise ces bourgeois obsédés par l'argent, c'est une évaluation de type aristocratique. Mais de même le bourgeois qui juge sa vie réussie et qui méprise ces artistes miséreux incapable de réussir comme lui, c'est aussi une évaluation de type aristocratique. Dans les deux cas, on reconnaît l'évaluation aristocratique à l'auto-glorification de soi comme bon et le mépris des autres comme nul, mais cela peut prendre toute sorte de forme. (Et si vous pensez que les "vrais" aristocrates ce sont les artistes et non les bourgeois, eh bien je vous ferai remarquer que vous portez là une évaluation morale de type aristocratique, voilà tout.)

    • @cleanthelafargue1723
      @cleanthelafargue1723 7 років тому +2

      Je ne suis pas certain que le modèle « aristocratique » en morale puisse être réduit à « qui prend son mode de vie comme modèle de vie bonne », à moins de vider une bonne partie du sens du mot « aristocratique ». En outre, une telle réduction semble être une forme de truisme puisqu’on peut se demander quelle forme de morale ne finit pas par ériger certaines formes de vies dominantes en normes. Les faibles finissent bien par constituer une vie « bonne » en se prenant pour modèle, en faisant de « nécessité vertu », en remplaçant les valeurs « des forts » par les leurs.
      Je ne suis pas un lecteur de Nietzsche mais étant donné ce que j'en ai compris je me demande si la morale aristocratique qu'il a à l'esprit (la "vraie morale", celle des "forts", celle des bons et des mauvais, celle qui n'a pas été corrompue par la haine et le ressentiment) ne serait pas inspirée de la morale grecque antique. Elle correspond assez bien avec un modèle vertuiste. J'ai d'ailleurs cru que tu mentionnerais ce point à un moment de la vidéo.
      Si cette hypothèse est exacte, on ne peut pas mettre sur le même plan l'évaluation morale de n'importe qui (artiste, commerçant...) sous prétexte qu'il se prendrait pour modèle de réussite. En effet, la morale antique valorise certaines formes de vie et pas d'autres. Il vaut mieux être philosophe ou juge qu'artisan ou vendeur de vin (encore que c'est plus compliqué que ça, bien sûr). Je ne crois pas qu'un cordonnier qui serait obsédé par la réussite de ses affaires passerait pour un modèle de vertu ou de réussite aux yeux de ceux qui se placent dans "la morale aristocratique" au sens grec du terme. Il me semble que cette dernière implique certaines valeurs et anti-valeurs et que certains modes de vie sont de parfaits exemples ou contre-exemples d'une vie morale, d'une vie *bonne* entendue en son sens aristocratique. Ainsi, dans une perspective aristocratique, l'artiste accompli a-t-il peut-être "plus raison" de considérer sa vie réussie que le bourgeois bling-bling.
      Bref, il s'agit peut-être d'un type d’évaluation morale protéiforme mais pas absolument relative, encore moins relativiste... tout comme le modèle vertuiste ! La morale aristocratique a un certain "contenu" (ex : le juste milieu ?) qu'on ne peut pas négliger et voilà pourquoi tout le monde ne peut pas, à raison, penser que sa vie est réussie et se revendiquer d'une morale aristocratique : il faut encore voir quelle vie est effectivement menée.

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +1

      Oui je parle longuement de la vertu dans le billet de blog qui accompagne la vidéo. Je pense que le "contenu" que tu vois dans cette évaluation morale aristocratique (qui serait en fait incarnée par l'artiste plutôt que par le bourgeois), ce "contenu" est... une évaluation morale ;)

    • @cleanthelafargue1723
      @cleanthelafargue1723 7 років тому +3

      Monsieur Phi Merci, je viens de le lire. Et bien sûr que ce "contenu" est moral mais justement : il définit davantage ce qu'est la morale aristocratique que le simple "se prendre soi-même pour modèle de vertu". Si le vertuisme correspond assez bien à cette morale, on ne peut pas dire que tout un chacun peut, à volonté, être dans la morale aristocratique, de même qu'on ne peut pas décréter qu'on est vertueux : il a des impératifs à respecter. Après, il reste à savoir précisément quoi et là on retombe sur les débats antiques sur ce qu'est la vertu, ce qu'il faut faire pour l'avoir etc.

  • @anton-one2295
    @anton-one2295 4 роки тому +1

    Très bonne vidéo, qui pousse à réflexion 😀
    J'aurrais aimer avoir la liste des musiques utiliser dans cette vidéo, si il en aurait été possible ?

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  4 роки тому +1

      Merci ! Les musiques sont listées vers le début de la séquence générique.

    • @anton-one2295
      @anton-one2295 4 роки тому

      @@MonsieurPhi merci beaucoup pour cette réactivité inattendue😀👍
      Bonne soirée à toi

    • @TempodiPiano
      @TempodiPiano 4 роки тому

      @@anton-one2295 Anton, tu devrais écouter la première symphonie de Bruckner :-)

  • @albanetchevers5962
    @albanetchevers5962 7 років тому

    On sent une certaine subjectivité quant à la définition du bon par Nietzsche. Mais est-ce réellement le cas ? Se considère-t-il comme un bon "winner" (qui est d'après moi connoté positivement) ou comme un mauvais ou alors comme un bon agneau ou comme un méchant rapace pour reprendre les métaphores? Plus généralement, à quel point un philosophe se détache des definitions qu'il donne (notamment sur la morale)?

  • @maxavalanche7290
    @maxavalanche7290 5 років тому +2

    Texte inspiré du livre de Günther Anders : « Die Antiquiertheit des Menschen » (L’obsolescence de l’homme) qu'il publie en 1956. Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif, surtout pas de philosophie de débat approfondi. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe, on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains (pornographie moderne, Twerk Booty UA-cam, video coaching seduction, etc). Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
    En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté, de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté (l'acte d'achat bonheur ultime et indépassable). Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclu du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur capitaliste. L’homme de masse ainsi produit doit être traité comme ce qu’il est: un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu avec la plus grande fermeté. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste, et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On remarque cependant qu'il est parfois facile de corrompre un individu subversif, il suffit de lui proposer de l'argent ou un rôle de valet au service du pouvoir en place...

  • @EmmanuelDufour
    @EmmanuelDufour 7 років тому

    Merci pour cette vidéo vraiment passionnante. Je ne connaissais rien du tout de Nietzsche à part le terme Übermensch et la réputation qu'a sa philosophie d'avoir inspiré le nazisme. Ta présentation est vraiment claire et concise.
    Nietzsche distingue et oppose deux types de morale. Cependant, j'ai l'impression que la littérature essaye souvent de les réconcilier. En particulier, je ne peux m'empêcher de penser aux personnages du Seigneur des Anneaux, dont la noblesse aristocratique héritée va toujours de pair avec une bonté d'âme, une humilité et une douceur propres à la soi-disant morale du ressentiment. Il en va souvent de même des contes de fées, en tout cas dans leur version revisitée par Walt Disney.
    Que penses-tu de cet étrange mariage entre les deux morales antagonistes décrites par Nietzsche ?

    • @lunelie7724
      @lunelie7724 6 років тому

      Peut être parce que les films et contes sont faits pour la populace (et les conforter dans l'idée que bon = gentil = populace) ?

  • @ryancoura8017
    @ryancoura8017 7 років тому +2

    Très bon rythme de video , merci beaucoup , une œuvre de nietzsche serait elle accessible aux initiés ( mais passionnés ) de philosophie?

    • @RayPinG7
      @RayPinG7 7 років тому +2

      Salut l'ami ! :) Je te conseil de commencer par "Crépuscule des idoles" !

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому +3

      Oui, bon conseil. Mais il n'y a rien de vraiment facile chez Nietzsche, honnêtement... "Humain trop humain" j'en garde un bon souvenir, sinon.

    • @RayPinG7
      @RayPinG7 7 років тому +1

      Effectivement, c'est loin d'être facile, avoir une petite idée de son idéologie en amont facilite la lecture, histoire de savoir un peut prêt ou il nous emmène. Pour ma première lecture du moustachu j'avais naïvement choisi Zarathoustra , pensant que le style romanesque rendrait plus accessible ses idées... Erreur de débutant, malgré la beauté voir le lyrisme de son style ( et 3 dolipranes tant il est dur d'interprétation ) j'ai rapidement abandonné sans avoir compris grand chose ^^'.

    • @jean-baptistechaudron5513
      @jean-baptistechaudron5513 7 років тому

      Ryan Coura J'ai entendu pas mal de bien sur le livre sur Nietzsche de Deleuze, ça peut être une introduction dans sa pensée, ecce homo aussi, c'est Nietzsche qui parle de lui même un peu

    • @captainfracasss151
      @captainfracasss151 7 років тому

      Je te conseil de commencer par "Généalogie de la morale" ou "L'antéchrist" et de garder des lectures comme "Ainsi parlait Zarathoustra" ou "Ecce Hommo" pour quand tu connaitra mieux la philosophie de Nietzsche, par contre je te déconseille de commencer par un livre comme "Le Gai Savoir" (non pas qu'il soit mauvais, juste qu'il est très long et pas des plus simple à lire)

  • @maximemillot956
    @maximemillot956 7 років тому +1

    Ma réaction quand tu as dit " portez-vous bien et surtout soyez bon " : enfoiré ! ( sur un ton humoristique bien sûr )
    Tu viens de nous chambouler, on sait même plus ce qui est bon et tu nous demandes d'être bon !! OMG T_T

    • @napoleon14000
      @napoleon14000 5 років тому

      c'est normal, que sa te tourne la tête, la pression doit être trop grande pour tes épaules,

  • @lowieperez7689
    @lowieperez7689 5 років тому

    Des vidéos très intéressantes et claires sur un auteur complexe et riche.
    La généalogie de la morale de Nietzsche et cette approche par la nature des individus à être bons ou mauvais, me rappelle Calliclès et sa critique sur les lois à protéger les faibles des plus forts par nature. Avec Nietzsche, le fait même de vouloir sortir de sa nature n'est autre qu'une morale venant d'un être ayant une vitalité déclinante et donc faible.
    Mais justement subir une nature foncièrement servile, qui ne serait qu'une soumission à un déterminisme naturel, ne serait-ce pas là une marque de faiblesse ? "Quiconque est maître ne peut être libre, car régner c'est obéir." Je crois que Rousseau est le meilleur ennemi de Nietzsche sur ce plan...
    Car Rousseau négocie un formidable paradoxe, l'homme a une nature à être libre ("L'homme est né libre et partout il est dans les fers" Du Contrat Social), donc à ne pas subir un quelconque déterminisme le plaçant dans telle case ou telle place, à savoir les différences naturelles qui représentent une inégalité de fait, qui doit être corrigé par le droit, par les lois, par un État, pour permettre à l'homme par ce contrat social de vivre sans dépendre d'une autorité fondée sur un droit (contradictoire) du plus fort mais sur une autorité fondée sur l'égalité et la nature de l'homme qui au final n'en serait être affublé d'une.
    Pourrait-on dire que Rousseau fait de l'existentialisme avant l'heure ? Certes pas aussi développé que Sartre, mais posant subrepticement quelques bases ?

  • @Justinmaladry
    @Justinmaladry 4 роки тому

    Mon cher Sieur Phi, merci! Je ne suis pas loin de faire mon premier don tipeee... Je vais d'abord voir si vous me donnerez goût aux maths! Ahah! Merci. PS pas mal le petit pied de nez à Mister Nietzsche à la toute fin : "Mes chers amis, portez-vous bien, mais surtout, SOYEZ BONS"

  • @Goldcodebar
    @Goldcodebar 4 роки тому

    Tellement d'actualité. Il aura bien fallu 1 siecle, comme il l'avait prévu, pour que ses écrits épousent totalement la réalité, l'observable, et qu'il soit donc aisément compris.

  • @sucettebleu346
    @sucettebleu346 3 роки тому

    j'aime beaucoup que tu ne tombe ni dans le cliché du macho pro Nietzsche ni dans celui du "c'est de la merde tout est à jeter" et du coup bah tu m'as fait questionner et changer un peu mon point de vu et pour ça je dis très bonne vidéo !

  • @capumania5497
    @capumania5497 5 років тому

    Qu'en est il du mal. Comment est ce que le mal est ineteprete par Nietzsche. Car la morale comprend mes actions bonnes ou mauvaises , mais qu'en est-il des crimes par exemple , est-ce considéré comme mauvais dans la morale aristocratique , et si oui comment est ce que la séparation entre les actions bonnes et mauvaises sont faites? Puisque les forts peuvent commettre des crimes , est ce pour autant que c'est quelque chose de bon ? Merci pour vos réponses

  • @larevue326
    @larevue326 7 років тому

    Incroyable j'adore ta chaîne et je tâcherai de la faire connaître dans mon lycée
    Bonne continuation !

  • @ericm3623
    @ericm3623 6 років тому

    Je ne connaissais pas du tout Nietzsche, merci beaucoup. En revanche c'est terrifiant comme la base de la morale du ressentiment que tu présentes fait semble prédire avec des années d'avances les comportements d'une part importante de nos concitoyens sur les réseaux "sociaux" qui commencent par haïr a priori tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux, puis fondent leurs idéologies dans le seul but de justifier cette haine...J'avoue que ça me trouble beaucoup. Ou alors je n'ai pas tout compris, ce qui est fort possible hein.

  • @AD-sf1vn
    @AD-sf1vn 6 років тому

    Bravo et merci; formidable outil de pensée pour bien vivre.

  • @kyoukaihyou
    @kyoukaihyou 5 років тому

    6:45 Je ne comprends pas pourquoi on dit que le rapace est méchant du coup. Puisque, lui demander d'être agneau (5:18) n'aurait pas de sens, alors forcément il ne souhaite pas quelque chose qui n'a pas de sens. Il n'est donc pas méchant... ?¿

  • @hadireg
    @hadireg 7 років тому +1

    et si un matin, on se découvre un super pouvoir, plutôt destructeur (tuer par la pensée, ou l'invisibilité, ou genre Death Note pr ex.) dans quelle mesure en userait-on? ou encore, sachant déjà que l'on a ce pouvoir contre un moustique qui m'a réveillé en plein nuit et m'a fait découvrir ta chaîne, quelle niveau d'intégrité à la morale acquise doit-on appliquer? Bon là, je me rendors. merci à toi... et au moustique ☺!

    • @napoleon14000
      @napoleon14000 5 років тому

      un pouvoir qu'il soit super ou non, destructeur ou non, n'a aucune morale, son essence est a la foi création et destruction,
      il n'y a pas de phénomènes moraux dans la vie, mais seulement une interprétation morale des phénomènes,
      user d'un pouvoir de destruction, est une bonne action pour le fort, son usage est libre et sans limite,
      pour le faible son usage est conditionner, par l'approbation ou bien le rejet des autres, le faible n'est pas libre de son choix, même s'il croit le contraire,
      la morale du bien et du mal, perpétuellement corrompu par la faiblesse, s'affronte sans retenue pour célébrer qu'une chose, la vie,
      la fainéantise des penseurs, est tel qu'ils en oublis de dirent que le perdant gagne la survie,
      comme toi avec ton moustique,
      bonne nuit,

  • @OfficielSamWis
    @OfficielSamWis 4 роки тому

    M. Phi j'ai une question, je peux vous la poser ici ?

  • @thomascombettes7345
    @thomascombettes7345 7 років тому

    La fin ne me va pas. L'utilitarisme i.e le fait de prendre pr moral l'obtimisation du bonheur des autres et de soi.
    C'est une "exit door" asser proche de celle du "ressenti"(selon le therme de la vidéo).
    Dans le cadre où les valeurs de charité , de partage ...etc sont proche de celle de bonheur collectif.
    Enfin j'ai pas l'envie de m'entendre plus sur le sujet ceci dit cela fait un très bon lien entre les vidéos
    Vidéo intéressante et classe très cool continue

  • @RougePetit
    @RougePetit 3 роки тому

    Une question me vient à la fin de cette vidéo (très bonne au passage). Si selon Nietzsche l'accusation de l'agneau envers la rapace est absurde en ce que la rapace ne peut être autre chose que rapace. Et donc que le fort ne peut être autre chose que fort. Et que le choix de l'agneau d'être bon n'en est pas vraiment un. Cela veut-il dire que nous sommes déterminés ? Et que selon Nietzsche la liberté est une illusion, un mensonge ?

  • @vinems7434
    @vinems7434 3 роки тому

    Merci je vais commencer la généalogie de la morale je pense que ça m'aidera à mieux comprendre

  • @mahmoudoumbaye768
    @mahmoudoumbaye768 5 років тому

    Nietzsche est un véritable philosophe vraiment il mérite son titre de philosophe du soupçon

  • @Orso34
    @Orso34 7 років тому +9

    Sinon, on peut aussi considérer que les comportements jugés moraux sont avant tout des comportements grégaires, l'individu ayant besoin du groupe.

    • @sylvainalazet6755
      @sylvainalazet6755 7 років тому

      Bien vu

    • @31000cath
      @31000cath 6 років тому +1

      Tad Cooper
      Le problème avec beaucoup de philosophes à mon sens : ils sous-estiment le comportement animal chez l’homme.

    • @31000cath
      @31000cath 6 років тому

      Ce que Nietzsche appelle la morale du ressentiment s’inscrit à mon sens (au-delà de son aspect socio-culturel) dans des nécessités biologiques qui nous dépassent.

    • @juless8261
      @juless8261 5 років тому

      oui, c'est l'utilitarisme. je pense qu'il y a beaucoup de ça, mais est-ce qu'il n'y a que ça et est-ce si simple ? si oui pourquoi y a t-il des entorses de faite à une morale utilitariste ? Pourquoi certaine personne rompt elle sciemment le pacte d'une morale utilitariste ?

    • @napoleon14000
      @napoleon14000 5 років тому

      le besoins de groupe, n'implique pas, un préjugé moral chez l'individu,
      l'individu peut former un groupe, alors que le groupe n'a pas besoins de l'individu, la société ne conçois pas l'homme,
      c'est a travers l'individualisme que la société construit des règles, et toute les valeurs morale sont perçus par ce biais,
      voila comment l'homme civilisé, malade d'avoir contracter l'utilitarisme, devient une pale copie de lui même,
      les sociétés humaines exige certains sacrifices, en contrepartie de leur appartenance, pour certains hommes c'est insupportable, pendant que d'autre n'en sont même pas conscient,

  • @pmloikjuyhbn6353
    @pmloikjuyhbn6353 6 років тому +2

    ça me fait penser à cette vidéo du hacking social : ua-cam.com/video/mrXtwcGkroI/v-deo.html .
    Les nobles se définissent comme bons et justifient ainsi leur réussite par leurs compétences (causes internes) et la morale du ressentiment naît car les mauvais de la morale aristocratique justifient leur échec par la méchanceté des autres (causes externes).
    Alors que les nobles réussissent peut-être aussi grâce à des avantages et les bons du ressentiment échouent par manque de confiance, des cercles vertueux ou vicieux (selon le point de vue) peuvent aussi apparaître. Je ne sais pas trop, je devrais creuser tout ça.
    En tout cas tes vidéos me font réfléchir et je t'en remercie.

  • @jeanbono3880
    @jeanbono3880 5 років тому

    L'angle de vie de Nietzsche est très décapant et permet de faire analyse interessant de l'actuelle société de la victime et de ses prêtres ...
    Je trouve que c'est un bon complément au discours de la servitude volontaire de la Boétie

  • @Abraccuda
    @Abraccuda 7 років тому +27

    Nietzsche n'était il pas un peu provocateur ?

  • @jbrx5307
    @jbrx5307 4 роки тому

    L’œuvre de Nietzsche est un bon outil mental pour appréhender l'ambivalence du réel. Ses concepts sont réversibles à dessein, et ont alimenté des idéologies en apparence inverses voir adverses. Comme par exemple la Volonté de Puissance, qui a pu alimenter l'eugénisme, du Nazisme au Transhumanisme, jusqu’à leur paroxysmes. Les concepts Nietzschéens, comme tous ceux des philosophes sceptiques, sont ou ont pu être révolutionnaires en occident car ils ont permit d'accéder à la prise de conscience collective de l’ineffabilité de la Vérité. L'intelligence pouvant être l'expression de la "force" des "faibles", ou de la "méchanceté" des "mauvais", tout est réversible.
    Selon moi, la limite (pour ne pas dire l’écueil) de la pensée de Nietzsche, réside dans le fait qu'il s'agit d 'un outil mental qui, bien qu'étant l'un des plus abouti, ne permet que d’appréhender l’ineffabilité de la Vérité au sens ou des qu'on prononce quelque chose, cela cesse d'être vrai. Le mental permet de trouver une direction, mais difficilement un sens à l'existence, puisque visiblement, rien n'est vrai, que ce qu'on ne prononce pas...
    Il a sombré dans les méandres de la folie, car le mental ne permet pas de lever le voile. Seul l'esprit le peut, via l'acceptation. Il n'y a qu'un pas entre la folie et la sagesse : l'acceptation...
    Ne serait-ce pas cela la véritable force : L'esprit ?... Par opposition à la puissance de la force physique ou à la puissance de l'intelligence qui mènent en fait, bien qu'en apparence opposées, au même écueils?
    Le renoncement des "mauvais" motivé selon lui par la faiblesse, par l'incapacité à agir, ne pourrait il pas être pour certains "forts refusant de l'être", non pas une résignation, mais une "acceptation" donc un acte délibéré de transcendance par l'esprit de notre propre volonté en une Volonté ineffable, et de notre espoir personnel en une Espérance indépendante de notre représentation du Bien et du Mal ?
    Ne serait ce pas l'esprit, via l'acceptation, qui permettrait de se hisser par delà le Bien et le Mal ? Nietzsche lui même n'a t-il pas écrit que "L' amour s'écrit toujours par delà Bien et Mal"?... L'amour n'est il pas synonyme d'acceptation, donc de "renoncement" de Volonté de contrôle, et de puissance qui sont en fait motivés par la peur, donc la haine, et donc, le ressentiment?...
    L'acceptation qu'il assimile à la résignation et donc à la "faiblesse des mauvais", qui mène au ressentiment, selon lui, ne serait il pas, en fait, le renoncement au ressentiment?...
    La confiance, l'espérance et la transcendance par l'esprit humain ne sont ils pas les outils les plus appropriés pour aller vers l'acceptation, la paix, et la liberté ?
    Son œuvre aurait pu le mener vers la paix et la sagesse, à un pas de sa folie, s'il était sorti du mental par l'esprit en reliant ses concepts.
    La volonté de puissance (et donc de contrôle) étant motivé par la peur, et la haine (à l'opposé de l'acceptation et de l'amour), enferment, et mènent au ressentiment, qui produit de manière inversée à tour de rôle, une volonté de puissance des dominés sur les dominants par le biais de l'intelligence, ou la de la force, par peur. Ce qui mène à la violence, qui est, de nouveau, la force des faibles...
    L'esprit étant l'outil permettant de sortir de cet écueil, la réelle Force aurait en fait l'apparence de l'inaction, tout en étant une action profondément intense et humaine : L'acceptation. Ce ne serait donc pas une résignation, ou un renoncement, mais un oui à Soi en tant qu'être humain doté d 'un esprit donc capable de transcender, là ou l'incapacité d'acceptation, serait régi par la volonté de puissance, découlant de la volonté de contrôle, découlant de la peur, de la haine, et donc de du ressentiment "originel"...
    Le rapace ou l'agneau sont il doués d'une telle possibilité de discernement?... N'est ce pas là, la limite de sa "métaphore" anthropocentriste?...
    Ce qui est certain, c'est que bien souvent ce qui empêche à l'humain de transcender par l'esprit, et qui fait donc qu'il devient un rapace, un prédateur, un loup pour lui même, c'est la peur... Selon moi.

  • @cecilelambert9070
    @cecilelambert9070 4 роки тому

    Tout cela me fait penser à Goethe qui, dans le début de "La métamorphose des plantes", émet de plaisantes remarques sur le paysan qui se pique de s'intéresser à la botanique.
    On est exactement dans le même mépris.

  • @jeanmarc3149
    @jeanmarc3149 6 років тому

    Donc l'agneau fort est celui qui accepte sa condition tout en essayant d'échapper aux prédateurs, car sans agneaux point de rapaces, et en cela continuer au jeu perpétuel de l'acceptation du vivant?

  • @plvarnier
    @plvarnier 6 років тому

    Comme disait Diam’s, big up à toi pour tes vidéos fort passionnantes et digestes !

    • @rocamadourguillet9605
      @rocamadourguillet9605 Рік тому

      JE crains que "diam's" n'ait pas été la seule à utiliser cette expression.

  • @theophileburtz1624
    @theophileburtz1624 7 років тому

    pour ceux qui sont curieux la musique lors de la metaphore du rapace est La Danse Macabre de Camille Saint-Saens (c troop cool) Deux defis pour toi PHI :
    -met les musiques en desciption c dommage de laisser cette merveilleuse culture musicale pour toi
    -dans la prochaine video inclut la Danse des Chevaliers de Prokofiev :P

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  7 років тому

      Les musiques sont données dans le générique vers la fin, mais effectivement je devrais les mettre en description aussi (notamment pour des raisons de droits)
      La danse des chevalier j'aimerais bien ! Mais je ne suis pas tombé sur de version libre de droit dans mes excursions à la recherche de pistes musicales à utiliser...

  • @Oscar7468
    @Oscar7468 6 років тому +2

    Ajouter (un commentaire)? Qu'ajouter à la perfection sans la gâter? lol! Mais étant posé que cette analyse ne prétendait pas exposer les contradictions internes, incohérences et autres sophismes de la pensée de Nietzsche (qui dans sa fable des agneaux et des rapaces citée ici a bien écrit, je le reconnais, et raisonné de façon ingénieuse sinon juste),
    c'est vrai que je la trouve lumineuse, et sans aucune imposture intellectuelle, contrairement à ce qu'on peut dénicher dans les proses du moustachu, qu'elle donne presque envie de relire.
    A ce propos: Spartacus s'étant révolté contre son esclavage au lieu de le subir passivement et (en bon gladiateur?) ayant combattu Rome jusqu'à la mort, en toute logique, Nietzsche devait l'admirer?...
    Tout comme l'a admiré Karl Marx, qui, par ailleurs, refusait de donner à sa doctrine un fondement moral, humanitaire par exemple, ayant toujours considéré le socialisme tel qu'il le comprenait et l'exposait comme purement "scientifique"; c'est du moins ce qu'il pensait;
    mais si je ne me trompe pas, Nietzsche, lui, en bon aristocrate de l'esprit (et du corps?) détestait toute forme de socialisme, considérant je suppose les ouvriers comme des faibles et des ratés par essence ou par prédestination....

    • @Bibu231060
      @Bibu231060 4 роки тому

      Je voudrais répondre par Simone Weil, ( pas la ministre, une autre philosophe : " Lorsque des oppressés, par la révolte, parviennent à s'emparer du pouvoir, ils mettent en place un régime encore plus oppressif que l'ancien ".
      Essayer de trouver un seul exemple contraire ;-) !

    • @Oscar7468
      @Oscar7468 4 роки тому +1

      @@Bibu231060 Ce qui n'a jamais empêché Simone Weil de s'engager toujours du côté des faibles opprimés et révoltés, des ouvriers notamment, comme pendant la guerre civile espagnole puis pendant l'Occupation allemande. Il ne s'agit donc pas d'essayer de "trouver une seul exemple contraire", mais d'une POSITION DE PRINCIPE, quoi qu'il en découle (ou pas) en pratique, quand la révolte réussit, comme en Russie en 1917 ou à Cuba en 1959;
      Simone Weil ne verra plus ce dernier exemple de l'échec auquel sont vouées les velléités de fonder un ordre social plus juste et non plus inégalitaire et aux mains d'une oligarchie; pas plus qu'elle ne verra la guerre du Vietnam, sa fin et des suites; et pour cause!
      Mais, quoi qu'il en soit, Simone Weil est l'exemple incarné à mes yeux en tout cas d'une sorte de "sainte laïque";
      son oeuvre et son engagement de toute une vie constituent à eux seuls je trouvent l'antithèse incarnée de la "Morale" abjecte de Nietzsche et de son darwinisme social "sui generis", lui-même fruit d'une falsification de la vraie pensée de Darwin, comme chez certains de ses disciples prétendus en Grande Bretagne, tel Spencer, qu'il récusait et méprisait profondément..
      La nature humaine est peut-être restée pour l'essentiel sous l'emprise des pures pulsions reptiliennes survie individuelle aux dépens des autres, comme le dit aussi très bien Henri Laborit; il n'empêche que chez les mammifères notamment, et aussi chez certains oiseaux, le développement accru du système limbique dans le cerveau a fini par faire donner malgré tout à leurs comportements une place à l'empathie, et donc à la solidarité, à l'entraide aussi.
      Et, qu'on le veuille ou non, cela a été lié étroitement au départ à "l'instinct maternel"... Même chez les humains, la part de l'égoïsme l'emporte malgré tout, juste recouverte entre autres par cette hypocrisie moralisante, "hommage du vice rendu à la vertu", a-t-on pu dire avec justesse, que Nietzsche dénonce avec raison en parlant de "moraline"; mais là où à mon avis il s'est fourvoyé, c'est en prétendant donner à la brutalité et à l'écrasement des faibles par les forts, à l'exaltation aussi des pulsions primitives, y compris aux dépens de la rationalité, une valeur morale à son tour, en se contentant de défendre un système inversement symétrique de la morale traditionnelle, dont il avait décelé qu'elle avait été contaminée à son tour jusqu'en son coeur même par la perversité qu'elle s'était au départ proposé de combattre, de Jésus à Marx en passant par François d'Assise et par ...Kant, par exemple.

    • @Bibu231060
      @Bibu231060 4 роки тому

      @@Oscar7468 Je like : +1
      Pour Simone Weil, je like encore cent fois plus (+ ) !
      .
      Pour Nietzsche, ben, sa pensée est tellement complexe que les interprétations sont, disons, parfois +/- divergentes ;-) ! Je ne suis pas un génie, hein :-) . Je l'aime parce qu'il provoque, il déstabilise, ne respecte pas la bonne vieille morale des familles, c'est L'Orange Mécanique. Un punk du XIXième.
      .
      L'Humain est la seule espèce capable de croyance. Spirituelles, religieuses, politiques, économiques... si une croyance disparaît, elle est aussitôt remplacée par une autre croyance. Meilleure, plus + morale...??? not sure ( - - > Idiocratie ;-) ). En Russie, la résurrection triomphale de l'Église orthodoxe après 70 ans de mise en veilleuse est, hum, assez remarquable disons. La Morale est une croyance.
      ..
      J'ai l'impression que Nietzsche contestait simplement le renversement de valeurs qu'avait provoqué le christianisme. Avant JC, tous les peuples, les vainqueurs et les vaincus partageaient les mêmes valeurs : le Bon et le Bien, c'est le grand, le fort, le puissant, le Prince, le riche, le vainqueur, the winner...
      Et voilà qu'arrive une croyance qui fait le buzz : le Bon, le Bien, c'est le petit, le faible, l'impuissant, le Dernier, le pauvre, le vaincu. La lose !
      Beati pauperes sipritus... : heureux les simples d'esprit, le Royaume du Ciel est pour eux...
      ...
      Jusque là, les Romains s'étaient montrés ni plus ni moins cruels que la mode de leur époque, plus + que tolérants envers les autres croyances : ils adoptaient même souvent les dieux et les rites locaux qui leurs plaisaient. Mais ils se mettent à persécuter ce christianisme qui renversent les valeurs morales " mondiales "... Normal. Ça marque, alors que ça n'a duré que cent, cent cinquante années peut-être ?
      Jusqu'à ce que la religion des faibles soit tolérée ( vers 300 ap JC de mémoire). Et environ 30 ans plus tard ( Empire Romain d'Orient), le christianisme devient religion d'État. Les adeptes de l'Amour Universel brisent alors les statues des Dieux païens, les temples, torturent, brûlent, avec la bénédiction du pouvoir...
      ....
      Faut que je raccourcisse, là !
      < - - - - PAUSE :-O

    • @Oscar7468
      @Oscar7468 4 роки тому +1

      @@Bibu231060 , juste ceci: il y a peu d'années encore, je détestais Nietzsche en bloc, et j'avoue que je le méprisais même,
      en lui reprochant l'hypocrisie, la duplicité consistant à attribuer la morale mais aussi plus généralement
      toute doctrine de pensée au caractère, à la personnalité de son auteur, en niant toute part possible d'objectivité rationnelle;
      car je me disais: " s'il a raison, il devrait peut-être commencer par balayer devant sa propre porte et se demander
      si son propre éloge de la force ne résulte pas par compensation de sa faiblesse de raté et de malade à lui;
      mais justement, ils n'applique ce principe qu'aux autres, sans se demander si en l'appliquant de façon honnête ce ne serait
      pas AUSSI sa propre pensée qui pourrait être dévalorisée par ce biais".
      Mais, tout cela, c'est sans doute, passez-moi l'expression, de l'"enculage de mouches",
      mettons au moins des petits procès d'intention assez minables. D'où qu'ils viennent.
      ET L'ESSENTIEL, si on considère l'ensemble de ce qu'a dit Nietzsche, c'est sans doute, en effet, comme vous le dites,
      que cela a au moins le mérite de stimuler la réflexion
      en bousculant par exemple nos petites habitudes de pensée, nos conventions aussi bien sociales, politiques que morales
      (car tout se tient je crois), nos préjugés, nos réflexes instinctifs que nous essayons de justifier en leur trouvant une assise argumentative
      soi-disant "rationnelle" (alors que la raison n'est toujours qu'un simple OUTIL de légitimation de nos affects, et pas du tout l'inverse).
      Bien sûr, tout cela est compliqué, on peut en discuter à l'infini, chacun défendant PRECISEMENT le point de vue qui correspond le mieux
      à nos tendances personnelles (structure psychologique, avec une part d'inné, une part d'acquis par enfance, l'éducation, l'environnement social, etc etc).
      Et bien entendu, à la base, l'instinct vital de survie, qui anime au fond TOUT être vivant, nous pose le plus souvent à préférer les pensées "optimistes"
      à celles qu'on essaiera de dénigrer parce qu'on en a peur, et qu'on préfèrera le plus souvent des illusions agréables à des vérités pénibles;
      on parlera ainsi de pessimisme "grincheux", de "nihilisme" (chacun, y compris Nietzsche) donnant à ce mot le sens qui lui convient, de "négativité"
      (à opposer à la fameuse "positive attitude" d'un certain Raffarin autrefois, mais il était et est TRES loin d'être le seul).
      Schopenhauer, le plus lucide de tous les penseurs peut-être (sa misogynie maladive mise à part), sera comme par hasard marginalisé
      par les historiens de la philosophie: pure coïncidence, bien entendu;
      par contre, les culs bénis, les prêcheurs d'un au-delà paradisiaque (à condition bien entendu d'OBEIR au "Seigneur, sinon, c'est un billet sans retour
      pour les flammes d'un enfer éternel dont les menacent ces porte-paroles autoproclamés d'un Dieu infiniment "BON" et "AIMANT" (curieux..),
      seigneur/saigneur et maître d'un Univers qu'il aurait créé, alors que rien de tel n'existe bien entendu (Nietzsche lui-même a répondu à
      quelqu'un qui insistait pour lui parler de Dieu: "Dieu? Je ne connais rien de tel""; après Schopenhauer, qui lui, avait répliqué:
      "Dieu? Vous avez donc absolument besoin d'un "Dieu"?
      Passons; la pauvre Simone Weil, elle, en avait besoin , en tout cas, selon toute apparence, bien que rejetant celui de l'"Ancien Testament",
      trop injuste et cruel pour qu'elle y croie (c'est pourquoi elle a refusé jusqu'à sa mort précoce la conversion à laquelle l'incitaient de leur façon
      onctueuse, sirupeuse et lourdement insistante à leur habitude, ses (mauvais) amis chrétiens.
      Quant à l'empathie, à la compassion (réelle, ressentie vraiment; je ne parle pas de l'hypocrisie consciente ou non des curés et des "dames patronnesses"),
      on l'éprouve ou pas, selon son caractère, voilà tout; aucune morale à prêcher ni à combattre là-dedans.
      Et même contre l'égoïsme, l'indifférence envers autrui, le mensonge ,l'imposture, les ruses psychologiques,
      tout comme contre la bêtise pure et simple, il n' y a tout simplement rien à faire.
      C'est du moins ce que je crois de plus en plus, à mesure que j'avance en âge et que j'entends et vois ce qui se passe, aussi bien dans le monde
      que près de moi.
      Surtout depuis que la perte d'un personne proche qui m'aimait autant que je l'aimais moi-même, m'y a rendu plus sensible encore: par effet de CONTRASTE.
      Bref: "marche ou crève!", je crois que parfois les dictons populaires sont à la fois plus vrais et plus directs que tous les sermons de Zarathoustra..

    • @Bibu231060
      @Bibu231060 4 роки тому

      @@Oscar7468 Merci ! ;-)
      Que répondre ...?
      Grosso modo, que j'ai l'impression que, ce que Nietzsche essayait de dire, c'est :
      finalement, les " morales " ( = croyances ) qui opposent des notions aussi simplistes que les petits contre les gros , les pauvres contre les riches ou l'inverse, etc... sont aussi connes l'une que l'autre.
      Dans cette alternative, le christianisme est peut-être l'option la moins conne des deux, mais, certainement, la plus démagogique .
      www.toupie.org/Dictionnaire/Demagogie.htm
      .
      < - - -là, c'est BREF de chez bref, content de moi ;-D !!!
      ..
      ( sinon, il existe aussi l'option ternaire, mais :-O :
      papapositive.fr/le-triangle-de-karpman-explique-aux-enfants/
      )

  • @sebastienkowalski6099
    @sebastienkowalski6099 4 роки тому

    Rappelons quand même qu'il ne propose aucune réponses et c'est cela aussi qui me semble important. Il se définit comme immoraliste, ou amoraliste je ne me souviens plus bien, et qu'aucune morale n'est bonne en soi. Et surtout tu parles de l’égoïsme d'une façon assez péjorative, qui l'est dans son appréciation commune aussi, alors qu'elle est le fondement de notre être : la quête de connaissance est intéressé( il en parle énormément dans la généalogie d'ailleurs).

    • @methexis9934
      @methexis9934 4 роки тому +1

      Que l'homme soit égoïste, c'est profondément discutable et ça m'a tout l'air d'être un préjugé philosophique.
      Ensuite, Nietzsche se permet volontiers des jugements de valeur - quitte à mettre la cohérence à la poubelle, mais après tout, la cohérence c'est un truc de faible, et lui il est fort, CQFD mais pas CQFD parce que la démonstration aussi, c'est un truc de faible etc. etc.
      Nietzsche est condamné à penser par mosaïque, par aphorisme, par métaphores, pour éviter de fixer l'être de la moindre chose. Et le pire, c'est qu'il condamne vivement ceux qui n'en font pas de même, les accusant d'avoir oublié que tout mot est une métaphore, comme s'il était impossible de parler en ayant conscience des limites du langage mais sans penser par aphorisme (pauvre Wittgenstein...). Nietzsche est moins amoraliste qu'il n'aime à le laisser entendre. Il y a une prise de position dans ses textes, en faveur des forts - car la vraie morale chez Nietzsche, c'est de se dépasser soi-même, ce qui implique que le fort ait, certes, des faiblesses (il n'a pas la naïveté de croire à un homme qui serait pure force), mais que le véritable fort surmonte ses faiblesses. Il en parle partout, pas que dans la généalogie.

  • @Is-xe3jz
    @Is-xe3jz 6 років тому

    La question de la "responsabilité" est celle de la "liberté" ? ("C'est le fait que la moralité des moeurs n'est pas un but en soi, mais bien un instrument de culture, une technique d'élevage pulsionnel" dit-on en note (Livre de poche, classiques de la philo p.123). Nietzsche dit ceci juste après : "L'homme "libre" (ndlr : attention aux guillemets chez cet auteur...), le détenteur d'une volonté longue, indestructible, tient également dans cette possession son - critère de mesure de la valeur (en l'italique) - : c'est en considérant autrui à partir de lui-même qu'il honore ou qu'il méprise ; et tout comme il honore nécessairement ceux qui sont ses pareils, les forts et les fiables (ceux qui sont en droit de promettre), - donc quiconque promet en souverain, difficilement, rarement, lentement, qui est avare de sa confiance, qui donne sa parole comme une chose sur laquelle on peut compter parce qu'il sait se faire assez fort pour la tenir même face aux accidents, même "face au destin" - tout aussi nécessairement, il tiendra prêt son coup de pied pour les écervelés malingres qui promettent sans en avoir droit, et sa férule pour le menteur qui trahit sa parole à l'instant même où il l'a aux lèvres." Mouais ça me semble un peu con tout ça, au final : mais on est tellement emberlificoté qu'on voit ça directement comme de la perversité, un orgueil insupportable... et ça me donne la nausée, ce discours, tout autant que ça libère... J'ai l'impression que certains s'arrogent ce droit alors que personne ne peut se targuer d'être libre dans ce sens, nobody.

  • @fredorigolo
    @fredorigolo 4 роки тому

    Très intéressant cependant je n'ai pas eu la même lecture sur la nature de l'homme j'avais cru comprendre que l'homme est constitué de pusions qui se battent les unes les autres jusqu'à ce qu'une pulsion l'emporte donc l'homme n'a pas une nature mais des natures qui sont sans cesse soumise à des changements et transformations possibles

  • @anthonynigroauteur5421
    @anthonynigroauteur5421 7 років тому

    Je trouve cette chaîne décidément très intéressante. Je constate que tous les philosophes ne sont pas compatibles.
    Il y en a comme Adam Smith et Rousseau (oui pour moi celui qui s'oppose à Adam Smith ce n'est pas Marx mais Rousseau) qui voient l'Homme comme chose "d'absolu" (égoïste mais qui réalise de grandes choses malgré lui vs altruiste mais corrompu par la société.)
    Et d'autres comme Spinoza et Nietzsche plus "relativiste" (les hommes agissent selon les conditions dans lesquels ils sont plongés).
    Perso je crois plus à une vision relativiste, on y trouve même une façon scientifique dur, tel un physicien, chez Spinoza d'expliquer les choses. C'est pourquoi je ne suis pas tout à fait d'accord avec ta conclusion (au sujet des inégalités), car à la lecture de Spinoza et de Nietzsche on apprend qu'il vaut mieux s'attaquer aux causes structurelles de la société pour réduire les inégalités plutôt qu'aux individus qui en bénéficient en les traitant de "librement méchants" (car Nietzsche dit bien comme Spinoza que cette liberté n'existe pas) !
    En revanche, toujours au sujet des inégalités, une théorie comme celle vue sur ta video d'Adam Smith et pour moi aujourd'hui devenue dangereuse car elle sert à ces défenseurs à justifier les inégalités...

  • @boulenger6
    @boulenger6 2 роки тому

    Ce que je comprends c'est que Nietzsche ne parle pas de la morale en tant que tel mais des effets contextuels de la morale. L'histoire nous montre que les "nobles" ne se préservent pas du "mauvais" des faibles mais bien du potentiel de la méchancetés des faibles (en plus ils sont plus nombreux). Nietzsche ne fait pas un état des lieux de la morales mais il cherche à confirmer ses propres biais (puissance, force). J'exagère un peu beaucoup...Mais il y en à marre d'acquiescer sans remettre en question sous prétexte d'autorité, Nietzsche ne nous le pardonnerait pas et verrait ça comme un signe de faiblesse🥳 . Merci monsieur Phi !

  • @nzonzo8273
    @nzonzo8273 7 років тому

    Vos vidéos sont vraiment excellentes ! Merci !

  • @francoisdupont4001
    @francoisdupont4001 4 роки тому

    Plus juste et précis que la première vidéo. Cela dit la conclusion passe toujours à côté du fait que ce n'est pas "définir quelle morale nous devrions adopter" qui est le but de Nietzsche.
    Donc la question à laquelle il est donné une réponse personnelle à la fin de cette vidéo ne se pose pas. Il ne s'agit pas de savoir s'il faut adopter le point de vue "rapace" ou le point de vue "agneau". Nietzsche en fait nous laisse sans aucune voie pour définir quelle serait une morale adéquate.
    Par contre, il nous dit comment nous libérer. Et cela passe par le rejet du système de morale établi jusque là. On pourait donc penser soit à une invitation à adopter :
    Option 1 : une posture amorale (ni morale, ni immorale)
    Option 2 : une morale "nouvelle" qui n'a pas encore été définie puisqu'il ne le fait pas.

    • @MonsieurPhi
      @MonsieurPhi  4 роки тому

      Ce n'est pas "définir quelle morale nous devrions adopter" : oui, c'est bien pour ça que je passe un moment assez long dans le début de la première vidéo à préciser que la démarche de Nietzsche est descriptive (ou en tout cas elle est supposée l'être) et je ne vois pas où dans la vidéo j'irais dans un autre sens que cette visée descriptive (à vrai dire je force même le côté descriptif parce qu'en fait Nietzsche est beaucoup moins descriptif qu'il veut bien le dire).

    • @methexis9934
      @methexis9934 4 роки тому

      Si ce n'est pas le cas dans la généalogie de la morale, je me demande bien à quoi peut servir la fiction de l'éternel retour du même, si ce n'est pas à fixer une orientation morale. De plus, dire que l'origine de l'évaluation morale, le ressentiment et la haine etc. se font contre la vie, c'est déjà faire une évaluation morale à partir du moment où tu définit la vie (puisqu'il ne s'agit pas de vie biologique).
      J'ai l'impression que l'approche "physiologique" de Nietzsche est un subterfuge de poète, et qu'il a voulu s'émanciper de ce qu'il était précisément en train de faire, pendant qu'il prétendait s'en émanciper. Pourquoi ne pas admettre que Nietzsche est un aristocrate ?

  • @Samusalf
    @Samusalf 7 років тому

    Une précision quant au message chrétien du "les derniers seront les premiers". La vision générale de l'Eglise chrétienne (toutes variantes confondues), dominante de par l'Histoire et très présente à l'époque de Nietzshe (et encore aujourd'hui), met en effet en avant la récompense du faible dans "l'autre monde", un monde "après la mort". Et là je comprends la critique et la partage.
    Il me semble importante de ne néanmoins pas passer sur quantité d'autres interprétations du message de Jésus qui voient cette récompense comme dès aujourd'hui, dans le moment présent, le paradis étant alors dans notre réalité, et non une promesse future.

  • @Broutchlague
    @Broutchlague 7 років тому +6

    La métaphore animale est certes utile pour faire comprendre l'idée que Nietzsche défend, mais elle me semble aussi d'un autre côté pointer les limites du dit raisonnement.
    Il y a là à mon sens un mélange des genres entre l'instinct animal et la structure des organisations sociales.
    Si l'exemple du rapace et de l'agneau marche bien dans le cas de la philosophie vegan par exemple, avec un prédateur qui "choisit" de devenir agneau par appropriation des valeurs morales issues du ressentiment, c'est bien moins évident dans le cas de valeurs morales censées guidée notre organisation sociale.
    Les valeurs morales qui visent à défendre le "faible" contre le "fort" ne me semble pas particulièrement fondée originellement sur une question de ressentiment même si l'idée reste très intéressante, mais plutôt sur la nature sociale et communautaire de l'Homme qui a besoin de ces valeurs pour maintenir, tant bien que mal une structure social solide et non chaotique.
    De plus, que fait Nietzsche de la question du collectif?... Si trente moutons deviennent plus "puissant" qu'un rapace, le rapace est il toujours le "fort" et les moutons les "faibles"?...
    On pourrait complétement renverser cette lecture des valeurs morales Nietzschienne en soutenant que ceux qui éprouve du ressentiment créateur de moral, ce sont les "puissants" qui se savent en réalité plus faible que la masse des "moutons", parce que beaucoup moins nombreux. Cette réalité les effraie et leur fait éprouver des la haine déguisée en mépris, parce qu'il sont, en tant que corps collectif, conscient de la nature artificielle et tronquée de leur "soit-disante" puissance. Ils s'inventent donc via la création d'une morale aristocratique, une puissance de nature destinée à camoufler leur impuissance numéraire....
    Car on peut difficilement écarter le collectif et faire comme si les rapports humains se limitaient à des rapports purement individuels (un rapace versus un mouton).

    • @darkfantome7097
      @darkfantome7097 7 років тому +1

      Broutchlague pas mal ! tu as bien résumé ma pensée depuis y avait ca qui me trottait dans la tête. Ca serait bien qu'il te repond , histoire de voir ce que ca donne.
      ps : pendant toute la vidéo je me disais tout ce qu'il dit on peut très facilement faire à la l'inverse.

    • @rezero8693
      @rezero8693 7 років тому +4

      Personnellement je n'ai pas encore lu Nietzsche mais ses livres m'attendent car je me retrouve dans sa philosophie tout comme celle de Schopenhauer .
      Pour le peut de recherche que j'ai fait sur lui et sa philosophie ( faut bien préparer le terrain pour affronter le gugusse) , sa philosophie du "fort" et de "l'esclave" va bien au delà d'un simple rapport de force social looser/winner de lycéens.
      Pour moi Nietzsche dit que​, les Faibles sont toute ses personnes incapable en tant qu' individu, d'être suffisamment fort pour agir par eux même, être suffisamment bon dans un domaine et atteindre un véritable sens à leur vie, il leur et impossible d'exeller dans quoi que se soit. Au lieu de cela il préfère s'abrutir, s'amuser, se distraire, croirent​ et en des chimères et se plaindre sans rien faire de leur vie, si ça n'est d'avoir le kit de base dont tout le monde se contente (fric, enfant, maison, femme ou mari et voiture, mariage blablabla). S'il échoue c'est de leur faute, de leur faiblesses, il renonce à la force pour devenir faible et se contente de sa en jalousant comme des hypocrites ceux qui pourtant devrait servir d'exemple.
      Je ne parle pas la de milliardaire plein au as qui servent justement d'exemple dans notre société, eux ne sont juste que des moteurs à ressentiment où tout les agneaux se ruent en désirant être secrètement comme eux. Ses "Dominant" ne sont pas les "bon" dominant car en tant qu' individus la plupart ne valent pas mieux que les agneaux, ils se goinffrent​ affin de combler leur désir. Préfèrent l'argent au savoir , l'intérêt personnel à l'héritage d'une culture.
      Les dominants, les vrais sont alors ceux ayant l'intelligence de pensé, de créé et d'innover ceux capables de voir au dessus d'une simple cour ou tout le monde se chamaillent pour avoir un bout de pain plus gros d'apporter aux Hommes. Ceux qui prennent le risque de vivre.
      C'est comme cela que je vois sa philosophie personnellement. c'est plus partie de mes réflexions sur le sujet, Nietzsche et Schopenhauer m'infulence pour le moment indirectement ( ou plus que je ne le pense).
      Quand vous dites par exemple que 30 moutons deviennent plus fort qu'un rapace et que ce dernier devient alors le "faible" et qu'il suffit donc de regarder l' inversement de la tendance c'est en effet juste...mais de se que j'ai compris ( si c'est bien sa philosophie) Quand bien même 30 moutons renverse 1 rapace, 30 rageux imbéciles reste tout de même 30 rageux imbéciles, qui par leur imbécilités on écrasé 1 intelligent qui lui aurait pu apporter plus que les 30 moutons..... imbéciles.

    • @LogarKraal
      @LogarKraal 7 років тому +2

      Cette métaphore illustre très bien ma pensée sur l'abus de métaphores en général. Ici, on anthropomorphise le rapace et l'agneau et on leur prête des caractéristiques humaines dépassant le simple instinct de survie d'une part, et d'autre part on réduit l'humain à une infime part de lui même en induisant une réflexion binaire (prédateur/proie) là où nous réactions sont infiniment plus complexes... La simplification est tellement extrême que la comparaison perd tout son sens dès qu'on s'y penche un peu (exemple simple : si un agneau réussi à lutter contre un rapace et s'échapper/le tuer, les rapaces ne vont pas s'unir pour effectuer un raid punitif sur les agneaux et en exterminer une portion pour l'exemple).

    • @FragBis
      @FragBis 7 років тому +2

      Re: zero. Même s'il est vrai que Nietsche a été un "disciple" de Schopenhauer, ce sera ensuite pour mieux le ridiculiser par la suite (afin de montrer sa supériorité intellectuelle). La pensée de Nietsche diffère de celle de Schopenhauer (ce dernier étant connu pour avoir élaboré une philosophie basée sur l'auto-persuasion). Nietsche a fini par avoir un regard assez méprisant vis-à-vis des philosophes de son époque.
      Si vous vous sentez effectivement proche de la pensée de Nietsche, eh bien ça pourrait déjà s'exprimer par un paradoxal rapprochement entre Nietsche et Schopenhauer (à moins que Nietsche n'ait pratiqué une sorte "d'auto-persuasion du sur-homme" à lui-même... pour mieux se convaincre de sa supériorité).
      Personnellement, j'ai lu la généalogie de la morale il y a longtemps, et j'en ai compris à peu près la même chose que MonsieurPhi.
      Je crois que la meilleure façon de déconstruire la thèse de Nietsche, basée sur des présupposés "instinctifs", c'est de voir simplement comment l'aristocratie s'est construite en France (je me permets une digression historique) : ceux que l'on pourrait assimiler aux sur-hommes sont les germains (pour ce qui nous concerne, les Francs). Ils sont venus en guerriers pour dominer les territoires celtes (et "gallo-romains").
      Cependant, c'est Clovis (un Franc, donc) qui adopta la religion chrétienne en tant que religion principale de tous les Francs, parce que d'une part, celtes comme germains commençaient déjà à se convertir en masse (pour délaisser les anciennes croyances aux "ases" : Odin et tout ça) et parce que d'autres part, cela lui amener plusieurs avantages politiques : il a pu se faire "sacrer" empereur par une autorité religieuse reconnue (mais à cette époque, l'Eglise Romaine était aussi en perte de vitesse, face à d'autres courants de pensée chrétiens... l'Eglise Romaine étant à l'origine du Catholicisme basée sur le principe de "trinité"... alors que d'autres courants qui donneront par exemple le protestantisme prenaient du terrain).
      Y compris pour les germains, on ne devenait pas roi ou empereur sans "légitimité". Le seul fait de s'imposer ou de montrer qu'on est le plus fort ne suffit pas vraiment toujours à être perçu légitimement comme "chef" suprême. Les sources historiques n'en sont pas tout à fait sures, mais Clovis s'est peut-être inventé un illustre ancêtre appelé "Mérovée" (d'où le terme "mérovingiens" pour parler de la dynastie de Clovis) afin de donner au moins l'illusion d'une légitimité "héréditaire" dans son statut de meneur.
      Cette morale chrétienne a donc été en échange porté au sommet par le plus puissant. Elle n'est donc pas le fruit du ressentiment des plus faibles qui auraient fini par renverser certaines valeurs morales (et ce n'est pas non plus le christianisme qui a causé la perte de l'Empire Romain, qui en vérité a pu s'accommoder de cette religion, particulièrement dans l'Empire Romain d'Orient avec le christianisme Orthodoxe).
      À mon sens, la vision de Nietsche sur cette "origine de la morale" est trop basique : l'Histoire en somme se serait d'abord construite sur la loi du Talion et sur la raison du plus fort. Etant entendu que "le plus fort" doit se voir au sens "individuel". Il ne dissimule pas son parti-pris en faveur du plus fort, auquel il s'identifiera. Et il expliquera non sans dédain, comment les "faibles" (au sens de la "populasse") parviendront à renverser ces valeurs "premières" (ou primaires)... Il faut quand même avouer qu'au-delà de ce que MonsieurPhi appelle "la philosophie des Winners", je dirais même que c'est la philosophie des "mauvais gagnants".
      Je ne ferais jamais de partie de Tennis avec Nietsche : qu'il gagne ou qu'il perde, il sera toujours "mauvais"... (on aura compris implicitement ce que signifiera "mauvais", ici).
      Et puis pour rajouter une couche, je tiens à rappeler que dans la "nature", beaucoup de "végétariens" comme les éléphants ou les hippopotames ne sont en aucun cas des super-prédateurs et sont très très loin d'être des proies faciles à dominer (bien au contraire). Ces animaux peuvent tuer s'ils se sentent menacés. Leur liberté ne se situe pas dans le fait d'avoir la possibilité de tuer ou d'épargner un prédateur (ou un autre animal), mais plutôt dans leur faculté à assurer leur sécurité et leurs déplacements (tout en se nourrissant de végétaux).

    • @Broutchlague
      @Broutchlague 6 років тому

      Zut, j'avions pas vu avoir des comm' ici... Désolé.
      Alors Dark Fantôme, merci pour tes encouragements qui me vont droit au coeur (car étant un faible, j'ai besoin de l’approbation de mes pairs pour me sentir bien^^).
      A Re:Zero
      "Préfèrent l'argent au savoir , l'intérêt personnel à l'héritage d'une culture."
      De ce que j'ai compris de Nietzsche, je serais pas convaincu ; il me semble qu'il tien l'intellect (et donc le savoir et la connaissance humaine) en bien piètre estime (certaine de ces tirades sont assez éloquentes en la matière. Et elles ne sont pas dénuées de fondement pour autant, c'est vrai qu'il y a une auto-congratulation ethno-centré dans la glorification du savoir et de l'intellect humain).
      Il me semble bien qu'il est plus question de puissance de domination et de domination naturelle.
      "Quand bien même 30 moutons renverse 1 rapace, 30 rageux imbéciles reste tout de même 30 rageux imbéciles, qui par leur imbécilités on écrasé 1 intelligent qui lui aurait pu apporter plus que les 30 moutons..... imbéciles."
      Mais à quel moment démontre t on la logique que les moutons sont spécifiquement plus stupides et moins utiles que les rapaces?
      Selon quel critère? Le seul critère retenu, c'est qu'ils ont empêchés le Rapace d'assouvir son "appétit" de rapace.
      En quoi cela apporte-t-il moins au monde? Cela frustre le rapace certes. Mais dans la morale des "forts", ce sont les moutons qui sont frustrés. Au final cela revient à attribuer arbitrairement une valeur supérieur à la frustration des rapaces.
      En quel honneur? Et bien apparemment pour la simple et bonne raison qu'il vient en premier (ce qui revient à donner raison dans une opposition dialectique quelconque à celui qui parle avant l'autre, ce que je trouve un tantinet léger).
      Ce qui renvoi à la position paradoxale de Nietzsche relevé ici ou là ; les "faibles" ayant gagné dans son schéma de pensée peuvent ils encore être appelé "faibles"? Les "forts" ayant perdu, ne sont ils pas dans ce fameux ressentiment que dénonce Nietzsche?
      A Logarkraal
      Tout à fait d'accords.

  • @pelletiergen7139
    @pelletiergen7139 5 років тому

    Très bien vulgarisé et divertissant ! Mon chum game et moi je t'écoute et je souris et je ris :)

  • @mr.famunard2077
    @mr.famunard2077 4 роки тому

    Toute la vidéo, je me suis posé la question dans quel "camp" je suis et j'en suis arrivé à la conclusion que je n'étais dans aucun. Je veux être fort et avoir la juste de dose de liberté que je souhaite pour agir dans l'intérêt commun. En soit, c'est égoïste de vouloir grandir tout seul mais c'est seulement en étant plus grand que l'on peut aider plus petit, ce qui est altruiste, je crois.

  • @matthieuclouet3407
    @matthieuclouet3407 5 років тому +1

    Ok j'ai compris , je veux pas être un faible , je veux quand même essayer de changer mon essence de mauvais. Donc je vais casser la gueule a José qui me persécute sans me dégonfler en me disant que la violence ne résout rien. Il faut agir pour faire partie des puissant. Merci Tonton Nietzsche !

  • @TempodiPiano
    @TempodiPiano 4 роки тому

    Vous devriez lire *La Voix méconnue du réel* de R. Girard, Monsieur Phi. Cela dit, j'adore votre vidéo. J'ai regardé la parenthèse culture 19 de Luc Ferry aussi, c'est épatant. Cela dit, je ne pardonne pas à Nietzsche d'être un fixiste. Le seul fait de réduire des gens à des métaphores animales empêche de les penser comme des êtres évoluant. Je ne sais trop si notre époque est nietzschéenne (je crois que les forts sont très fiers d'écraser les faibles tout de même et que ces derniers ne souffrent pas que de ressentiments mais carrément de maladies mentales étant donné qu'on frappe toujours un homme à terre et qu'un signe de faiblesse et le signe qu'on est bous émissaire, non pas pour sa faiblesse mais parce que quelqu'un s'est montré machiavélique), mais les enfants, qui sont faibles, deviennent adultes, forts, puis, âgés, retournent à la faiblesse ; à l'âge adulte il peut y avoir des évolutions et pour finir les RH savent bien mieux que moi que chacun peut être compétent dans un domaine et tout à fait débutant dans tous les autres...
    Il est amusant que Nietzsche ait choisi l'agneau, à peu près comme La Fontaine a choisi *Le Loup et l'Agneau*, mais en connaissance de cause, car l'agneau est christique et fait exprès de se sacrifier pour le bien de l'humanité persécutrice, encore ignorante du pouvoir de la fraternité, plus puissant que la violence ("l'amour est plus fort que la mort" dit la Bible). Bon, je ne suis pas croyant, mais Dieu a promis de pardonner à tous les hommes… j'espère que c'est vrai, vu les guerres que les penseurs modernes ont déclenché en croyant parler dans le vide. Je sais bien que le nietzschéisme est beaucoup plus subtil que l'hitlérisme mais il semblerait que Hitler n'ait pas choisi pour assoir son régime ni les classiques ni les antiques, mais un dingue assoiffé de "force". Nietzsche n'est pas un philosophe, c'est un auteur romantique, envahi de ressentiment. S'il avait eu du succès, il aurait été satisfait et aurait couronné son oeuvre avec bien autre chose que les "écrits de la folie" sans doute.
    L'autre idéologue que je déteste est Freud et en écoutant Michel Onfray il y a quelques années, j'ai bu du petit lait, surtout en entendant que Freud avait injecté sa propre névrose dans l'université. Je suis entièrement d'accord et…. satisfait :-)