Excellente vidéo. j'attends la partie 3 avec autant d'impatience ! On pourra reconnaitre à cette crise d'avoir été très instructive pour les générations suivantes.
On sait que tu fais de l’excellent boulot de vulgarisation mais c’est de loin l’une des meilleures explications sur l’étalon-or que j’ai vu. Bravo et merci pour cet excellent moment 👍
55:34 La valeur de l'or a, de par sa rareté, sa difficulté d'extraction, son impossibilité à être produit artificiellement (du moins en quantité et de manière rentable) et sa quasi-inaltérabilité, est infiniment plus objective et concrète qu'un morceau de papier facile à produire sur lequel on a imprimé des chiffres et qui peut être facilement détruit... La valeur que lui accorde l'humain me paraît bien plus biologique et dans la nature de chaque animal (de la même manière qu'un oiseau avec un beau plumage a plus de valeur auprès de ses congénères) qu'une construction sociale. De plus si la valeur de la monnaie et celle de l'or étaient la même alors pourquoi celle de l'or ne varie pas d'un pays à un autre ou d'une civilisation à une autre ? Et pourquoi une monnaie peut complètement se casser la gueule pendant que le cours de l'or fluctue beaucoup moins et reste toujours une valeur sûre ? La construction sociale serait justement d'affirmer que l'or n'a pas plus de valeur qu'un gravier...
C'est parfait je trouve le nouvel overlay avec le facecam en haut à gauche et le graph en permanence à l'écran. Ça améliore franchement la lisibilité des graphs au cours de la vidéo
Toujours très pédagogique, bravo pour ton travail. J'ai néanmoins relevé un petit couac à 10:35 "L'augmentation de la masse monétaire ne provoque pas forcément d'inflation". Je grince toujours un peu des dents là-dessus dans la mesure où les médias généralistes ont largement contribué à dévoyer le terme d'inflation. Il me semble que, techniquement, l'augmentation de la masse monétaire est la définition même de l'inflation. Inflation qui ne provoque pas forcément de hausse généralisée et durable des prix, du moins à court terme (à long terme c'est une autre histoire). A l'inverse, une hausse généralisée des prix ne provient pas forcément de l'inflation. Cas très récent : la position de l'UE face aux événements à l'Est, faisant grimper le prix de notre énergie au sens large, hausse qui s'est ensuite infiltrée dans tout les prix à différents niveaux.
Voilà qui fait plaisir, un nouvelle vidéo de Heureka, je vais passer ma soirée à regarder la vidéo 3x pour bien tout analyser et tout comprendre, Merci Gilles 💪🏻😎
Un grand merci et un énorme bravo pour ce travail de pédagogie. :) On sent aussi que sur la forme, le montage, les infographie et la "fluidité" des animations sont de grande qualité, bravo !
John Maynard Keynes est vraiment l'économiste le plus important de la première moitié du 20e siècle, c'est son livre qui pose les bases de la relance économique par la demande en cas de crises : déficits public par l'Etat, pas touche aux salaires voire augmentation et surtout baisse des taux d'intérêts pour que les banques prêtent en masse et que les ménages dépenses car le dogme principal de l'économie reste : "Les dépenses des uns, sont les revenus des autres". Bravo Gilles pour cette super vidéo. On en redemande.
Le problème c’est que des politiques économiques utiles en période de crise sont maintenues après que ces crises soient terminées. Par exemple, les taux d’intérêt ont été maintenus à 0 % pendant bien trop longtemps. Ceci a créé une bulle des actifs en particulier immobilier qui a bénéficié à ceux qui en possèdent. l’écart entre les riches et les pauvres s’est donc énormément creusé. C’est aussi une des raisons de l’inflation, qui là aussi touche beaucoup plus les classes les moins favorisés.
@@Matmat123_5 mais qu'est ce que tu appelles politique utile en périodes de crises ? Parceque le keynésianisme c'est surtout pour empêcher les crises, et appliquer une politique de la demande et non de l'offre en dehors des crises, c'est absolument pas un remède miracles aux crises.
Merci encore Gilles ! Quand vas-tu prendre la tête de Bercy ? On n'est plus sur l'etalon or mais ton exemple de dévaluation m'a fait penser à la Turquie d'aujourd'hui. J'aimerais bien avoir ton avis sur la politique monétaire de la Turquie qui est à contre courant selon les "experts". Merci encore
C'est toujours un plaisir d'accéder à tant d'informations qualitatives. Mon cerveau te remercie. Mon seul regret est, lorsque j'ai cliqué sur ta chaîne pour accéder à l'ensemble des vidéos sur la thématique de la crise de 1929, d'avoir constaté qu'il n'y avait que deux vidéos :'( . Je voulais enchaîner les 4 vidéos à la suite. Mais merci pour ton travail.
Très interessant. Hâte que tu arrive a la vidéo ou tu expliques pourquoi un étalon Bitcoin est une hérésie dans le monde déflationniste de décroissance imposé par le pic énérgétique maintenant dépassé !
Merci pour cette longue vidéo qui prend le temps d'expliquer ces mécanismes pas évidents! Tout le monde a entendu parler de l'étalon or, mais les implications et les théories sous jacentes de cette époque, délétères pour l'économie, ça c'est beaucoup moins connu !
Merci beaucoup pour ta vidéo pour nous faire comprendre des trucs incompréhensibles grâce à tes explications et tes shémas. Merci beaucoup pour ton travail et ta façon de nous partager tout ça, ça m'intéresse beaucoup même si il faut que je m'accroche pour suivre 🤣 . Vivement la suite et belle fête de fin d'année. A bientôt.
48:00 oui, enfin, "la bagarre", on parle de la survie de l’état, ou à minima de l’intégrité territoriale du pays (et donc de la disponibilité de futures impôts et autres taxes, sans parler de la puissance de production civile, militaire, et des soldats disponibles pour la future bagarre). Donc c’est pas non plus délirant de dire qu’on gère l’urgence, et qu’on trouvera des solutions après, enfin, je trouve.
La survie de l'état lol! La spoliation de l'état et Ses dérives avec le capital de connivence, la corruption généralisée ..... où passent nos milliards qui disparaissent ou qui sont captés par le secteur privé pour soutirer l'impôt et les taxes que nous payons en intérêt ou pour des causes qui ne nous concernent pas !! La captation de nos richesses par l'état n'a jamais été aussi importante et pourtant tous les secteurs dans lesquels il devrait exceller s'effondrent !! (autonomie énergétique (en voie D'EFFONDREMENT grâce à l'union européenne et les allemands), autonomie alimentaire (effondrement de notre paysannerie grâce à l"U. E), autonomie sanitaire ( effondrement de l'hôpital grâce au lobby de big pharma), l'armée { armée bonsaï), etc.... Tu ne trouves pas que l'état au lieu de faire du régalien nous vole des milliards pour des causes imposées de dépenses extérieures voulus uniquement par une petite caste qui s'arrange dans leurs petites affaires !!?? L'état n'est plus l'état, l'état s'est fait infiltré depuis longtemps par une entité qui cherche à détruire la nation au nom d'une chimère qui nous emmène vers ka guerre car finalement le Co2 dont ils parlent, c'est toi ! Pour eux, l'ennui c'est ta présence !
@@guyg.8529 je crois si je me souviens bien que ça été fait dans une des vidéos récentes. Je pense qu'il était question de la possibilité ou non de la production de s'adapter à la demande qui augmente ce et certainement bien d'autres choses. Je te laisse le soin de chercher. Il ne peut pas tout redémontrer à chaque fois les vidéos sont déjà assez longues :) Je suis d'accord avec toi sur le fait suivant, une très forte augmentation de la masse monétaire sur une courte période semble toujours créer une forte inflation, une fois qu'on a dis ça on a rien dit sur ce qui se passe en cas de faible augmentation de la masse monétaire sur des périodes plus ou moins longues
@@guyg.8529 mais typiquement le quantitative easing ça se traduit dans la réalité par une augmentation nette de la quantité de monnaie en circulation et ça génère une inflation presque négligeable dans la majorité des cas, c'est un contre exemple suffisant à ce que tu as dit. Quand à la la capacité de production des entreprises dans un monde qui s'adapte ça me paraît pas complètement incohérent dans une économie avec une très forte croissance, ce n'est probablement pas le cas aujourd'hui, ça ne veut pas dire que c'est impossible, surtout si l'augmentation de la masse monétaire n'est pas conséquente. Et même dans une situation où l'inflation augmente après une augmentation de la masse monétaire, la corrélation n'est pas forcément une causalité. D'ailleurs c'est parfois l'inverse inflation --> augmentation de l'investissement et de l'emprunt --> augmentation de la masse monétaire, difficile dans certaines conditions de distinguer la cause de la conséquence Encore une fois dans une économie qui a une marge folle pour se développer et des moyens de production capables de se développer très rapidement, une augmentation mais pas une explosion de la masse monétaire peut ne provoquer qu'une quantité négligeable d'inflation. Je suis d'accord avec vous sur le fait que ça n'est probablement pas la norme aujourd'hui (hors quantitative easing)
L'économie est faite par les humains, pour les humains...et donc ça aurait été irrationnel de penser ne pas trouver de l'irrationalité dans sa pratique...merci de nous montrer, tout en bien différenciant l'idéologie du technique et la relation (religion peut-on dire) qui les lie. Un grand MERCI
@@automatescellulaires8543 beaucoup de choses sont faits par les humains et pour les humains, mon commentaire c'était pour souligner "l'héritabilité" de la nature imparfaite de l'homme sur ces production notamment l'économie comme pratique et comme concept.
Très bonne vidéo comme d'habitude. Je commente rarement mais juste pour le boulot abattue bravo. Sinon je remarque qu'effectivement la croyance que "création monétaire = inflation" ne disparaît pas. Je me souviens que j'avais trouvé extrêmement intéressant, durant ma prépa, les contre-démonstration que notre prof nous avais fait durant les cours de micro sur les équations de Fisher et de Marshall. Cependant je crois que l'exemple de la zone euro que tu avais montré dans une ancienne vidéo (avec de mémoire une hausse de la masse monétaire de 3,6% contre une inflation à 1,2% sur le début des années 2000) était assez explicite. Bien que les aspects psychologiques dans l'économie soient avérés (que ce soit par les travaux de Keynes ou de tout ceux qui ont suivi y compris de certains libéraux) beaucoup ont dû mal avec ça. Pour les économistes c'est souvent, soit pour ne surtout pas être classé comme "une science humaine" ou alors par peur de dire des énormités et d'avoir des analyses qui ressemblent à des pochtrons de bistrots. C'est dommage qu'aujourd'hui on ne parles pas de cette "scientifisation de tout" qui dévalue tout argument n'apparaissant pas "assez mathématique" (attention l'idée n'est pas du tout de faire l'inverse ou même de se passer des données statistiques, juste de concilier c'est deux approches et de retenir qu'on ne pourra jamais complètement expliquer les systèmes économiques qui sont d'une infinies complexités d'où la création de modèles pour rendre plus tangibles) Cette humilité (qui ne doit pas empêcher l'action) ferais quand même beaucoup de bien mais aujourd'hui c'est limite s'il n'est pas préférable de mentir que de souligner sont ignorance. Je pense qu'aujourd'hui si cette idée de "création monétaire=inflation" est si répandu, outre la saturation médiatique à ce sujet, c'est que l'inflation est un sujet qui fait partie du débat public, comme le chômage, et qu'il perd donc tout sont aspect "neutre" pour devenir un sujet politique qu'on brandit en fonction qu'on soit de droite ou de gauche et qui sert uniquement à valider le propos qu'on aura tenu au préalable. Tout statistiques pouvant être utilisé comme bon nous semble (en fonction de la durée à laquelle on se réfère, la manière dont ont le calcul…) et comme aujourd'hui il n'est plus besoin d'expliquer, juste d'affirmer "ceux-ci et cela sont arrivé en même temps donc forcément le premier à influencer le second", fin du débat. (merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout)
@@guyg.8529 tu as conscience de l'absurdité de ta question… j'explique : Tu me dis les exemples empiriques sont de ton coté, puis tu tends à dire que mon exemple est complètement faux alors qu'il est précisément empirique (en critiquant lien corrélation-causalité). Je prends note de la critique, d'ailleurs nul besoin d'aller aussi loin. Tu pourrai te contenter de faire le parallèle avec le taux de mortalité dans les hôpitaux pour me dire qu'il faut fuir ces derniers quand on tombe malade (ceci est ironique tu l'auras compris). Cependant je te remercie de m'avoir fait chercher ce qu'était le LDL-C. L'exemple que je reprends pour l'inflation ne suffit pas à dire que inflation et création monétaire non aucun lien (le raccourci était un peu évident mais soit) en revanche il s'agit bien d'un contre-exemple chose qui devrait déjà plus te parler La logique mathématique étant cher à tous ceux qui s'en prévalent pour citer l'équation M.V = P.T ne tient pas la route dès lors que tu lui appliqués un contre-exemple C'est le principe du raisonnement par l'absurde. L'inflation ne peut donc pas être uniquement dû à la création monétaire, très bien. Je crois d'ailleurs que tu étais plutôt convaincu de cela. Maintenant dis-moi comment fais-tu pour déterminer à quel point la hausse de la création monétaire provoque de l'inflation ? Comment fais-tu pour décorréler chaque facteurs pour déterminer sa part de responsabilité dans la hausse des prix d'un panier choisi aléatoirement de biens de consommation ? quel est la part relatif dû à l'énergie, le blocage sur les chaînes d'approvisionnements, l'optimisme ou non des agents économiques, les prophéties autoréalisatrices (coucou Keynes)… En sachant que la "masse monétaire" est un concept plus qu'une réalité sur laquelle on agit (attention je ne dis pas quelle n'existe pas ne me claque pas un infarctus juste qu'elle est elle aussi décidé de façon arbitraire étant donné qu'on se sert de l'agrégat monétaire M3, on aurai pu prendre M1 ou M2) et que les BC ne s'y trompent plus car elles sont incapables, au moins depuis 70's, de contrôler cette dernière, je me dis que dire "inflation=création monétaire" est une bonne façon de faire passer la pilule du "hausse des taux d'intérêt" qui sert à tuer la demande pour calmer l'inflation (cf Volker 80's aux US et ce que font la Fed et la BCE actuellement). Aussi j'aimerais bien que tu me trouves deux ou trois économistes de gauche qui défendent fermement cette idée que "création monétaire=inflation". Honnêtement j'en vois peu (pour pas dire aucun). Au contraire ceux qui défendent cette idée sont les même qui m'expliquent que : le libre-échange c'est génial regarde les travaux empiriques de Ricardo (cf paradoxe de Graham qui démontre très rapidement avec le fameux exemple de l'Angleterre et du Portugal que c'est beaucoup plus complexe que cela et quand omettant le rendement d'échelles Ricardo plante totalement son raisonnement)). Que les dettes ça se remboursent et c'est non négociable (cf Allemagne en 1953), que les marchés sont les plus amènent de faire fonctionner l'économie (je dois prendre la peine de citer des exemples de crach boursiers ?)… Comprends moi bien, même si ça peut s'y méprendre je ne dis pas "les autres sont tous nuls et je suis le meilleur". Tout ce que je veux dire c'est la chose suivante (sur laquelle on peut tout à fait être d'accord et qui dépasse le cadre de l'inflation). Que tu préfères un pays avec une faible inflation mais un taux de chômage plus élevé, avec une balance commerciale positive mais un accès aux logements pour les actifs plus compliqué, peut tout à fait s'entendre. En revanche il s'agit bien d'une volonté Politique et non basé par l'immanence de l'ordre naturel des choses qui empêchent que l'on agisse ainsi. Cela signifie donc que l'on peut en débattre. Le fait de refuser ne serait-ce que de pouvoir débattre, c'est plutôt cela qui me fait tiqué. C'est comme je l'ai dit dans un autre com à ce moment là qu'on arrête de réfléchir et qu'on tombe dans du dogmatisme. ah et juste pour la prépa, je prétend "pas y être" mais "l'avoir fini" et ce qui nous intéresse c'est principalement les cours de micro sur la théorie quantitative de la monnaie, donc si tu as été à la fac très probable que tu en ai eu (enfin je crois). D'ailleurs si on s'intéresse 2s à cela on observe que même Hayek (pas spécialement de gauche :), était partisans du "principe actif de la monnaie" ce qui signifie qu'il ne croyait pas en la dichotomie monétaire et donc pas sur le fait que la quantité de monnaie ne pouvait que jouer sur le niveau général des prix (P dans l'équation de Fisher). D'ailleurs à court terme il en va également pour Friedman (qui lui non plus n'est pas spécialement de gauche) (je suis allé un peu loin mais merci d'avoir lu)
@@guyg.8529 Bon je vais essayer d'aller dans l'ordre : 1-l'inflation, la masse monétaire ne sont pas identiques, ni linéaires. Très bien on est d'accord sur ce point. L'inflation n'est pas immédiate ce que je démontre en utilisant l'exemple d'heureka qu'il a déjà cité dans une ancienne vidéo jusque-là aucun problème. Le reste c'est toi qui l'invente mais j'y viens juste après. "Tu sembles croire que la théorie dominante dit que les taux de croissance doivent être identique, mais non !" identique à quoi ? l'inflation ou la masse monétaire ? J'ai pas compris à quoi tu faisais référence. Ensuite je me base sur la théorie la plus "classique" j'ai jamais dit qu'il s'agissait de la plus répandu. 2-Je suis tout à fais d'accord avec toi la théorie de Fisher est trop simpliste pour résumer la réalité. J'imagine que le Y doit être le nombre de transaction (je l'ai appelé T mais à la limite on s'en fout) lui aussi considéré comme nul à court terme. J'en déduit que la formule que tu utilises doit donc intégrer les dérivés. Soit, mais je suis moins optimiste que toi. Déjà tu ne prends pas de valeur (je précise c'est pas une critique j'ai compris que t'étais assez susceptible donc ne le prends pas mal), tu compares avec les pourcentage ça n'a aucun sens et de plus j'ai dû mal à comprendre l'intérêt. Dans le calcul il y a 2 variables qui n'évoluent pas à court terme donc leur dérivés va pas être très intéressantes à exploiter si tu vois ce que je veux dire. Pour la prépa j'ai pas vraiment l'envie de te convaincre plus que ça, en revanche le "synthétique"😂 je suis désolé de briser un mythe mais hormis en français où les synthèses sont limités en nombre de mots, je crois tu dois pas d'être renseigné sur la taille des copies de concours. Mal écrit, oui c'est vrai après quand on est soi-même pas irréprochable ça me paraît un peu osé de le souligner. 3- Le seul propos que j'ai tenu c'est "les choix de départ sont arbitraires" et c'est le cas. Bien sûr que l'INSEE s'applique dans son calcul (et les autres organes pareils). En revanche, tu peux avoir des estimations mais aucun moyen de savoir précisément à quelque pourcentage de l'inflation un aspect est-il dû 4- Et tous sont d'accord (je sais pas pourquoi t'aime bien écrire en majuscule) pour dire que l'inflation n'est pas seulement dû à la hausse de la monnaie (propos que je soutiens depuis le début mais c'est toujours bon de le rappeler). Gael Giraud par exemple. Et pour Picketty j'ai de sacré doute sur ce que tu dis. J'ai pas lu le capital au XXe siècle mais si je me souviens bien il faisait partie de la centaine d'économistes qui voulait annuler la dette publique détenue par la BCE ? Ce qui, selon lui, reviendrait à une hausse spectaculaire de l'inflation si j'en crois ce que tu dis. C'est un peu contradictoire, non ? 5-J'ai jamais rien dit sur toi, tes croyances ou tout ce que tu veux. Je prenais juste un exemple comme ça. D'ailleurs c'est sûr qu'une inflation basse et un taux de chômage bas ça peut très bien exister mais pas forcément en France et pas forcément au cours de ces 40 dernières années. La courbe de Phillips est plutôt sympa même s'il a pas mal souffert (stagflation oblige) et qu'après tout c'est possible qu'elle soit fausse. L'autre hypothèse est qu'elle soit vraie (ce qui a été le cas durant les 30 gls) mais que suite à la mondialisation elle s'est distendue, avec le phénomène de "grande modération". Tout ce que je voulais dire, dans ce paragraphe, est que l'économie est affaire de choix, le carré magique de Kaldor c'est l'objectif mais à aucun moment tu ne peux avoir tous les indicateurs aux verts sur le long terme. D'ailleurs juste pour en finir avec ça l'inflation et le chômage on quand même un lien (probablement inverse) entre eux je me permet juste de citer Powell le 21/09/2022 "Nous avons besoin d'une augmentation du chômage pour lutter contre l'inflation" C'est un peu argument d'autorité mais si tu veux en discuter y a pas de soucis Juste au passage je ne connais pas tes opinons mais l'avant dernière phrase me permet de commencer à m'en faire une idée. Bonne soirée :)
@@guyg.8529 1- 3,6% et 1,2% ne sont pas identiques. Le lien entre inflation et masse monétaire est beaucoup plus distendue que l'affirme l'équation de Fisher avec M qui ne peut agir que sur P sachant que T et V ne changent pas à CT. Je suis vraiment désolé de pas pouvoir rire (ça aurai pourtant été très marrant), mais ça suffit à en faire un contre-exemple. 2- Le problème se pose dès lors que tu émets un jugement sans le démontrer. Les pourcentages faisaient références à 1,2% et 3,6%. Si je reprends ce que tu dis tu me sort "ça fonctionne bien avec" (en citant la formule des dérivés que tu as mise dans ton précédant com) sans faire de démonstration, ça ne marche pas. Tu peux pas lancer une formule et prendre les chiffres données et dire c'est bon. Soit tu démontres de façon concise, soit tu te tais. 3- Aucun. La seule chose que je dis : "les études économétriques testent des modèles, ces modèles se basent sur des choix, par exemple, définir un individu rationnel et souhaitant maximiser son utilité. C'est un choix arbitraire". Je le reproche pas, je ne fais que le souligner et pour l'INSEE c'était juste un exemple pour dire qu'ils construisent leur études, eux aussi sur des choix arbitraires (comme la composition de l'IPC pour calculer l'inflation). Encore une fois l'objectif n'est pas de les critiquer juste de le signaler. 4- Je vois pas la "mauvaise fois". Les causes de l'inflation, peuvent (et même sont) multiples au départ. Cependant ce qui est sûr c'est que tout les phénomènes d'hyperinflation sont avant tout entretenu par la croyance dans l'inflation, prophétie autoréalisatrice (cf Artus). Merci de ne pas me prêter des propos que je n'ai pas tenu (ça c'est plutôt de mauvaise foi). Les prix n'augmentent pas de façon uniforme quand la masse monétaire en fait de même, pas de dichotomie monétaire donc "masse monétaire qui grossit = inflation" est faux qu'est-ce que tu comprends pas dans cette phrase ? 5-" La courbe de Phillips existe en tant que relation dynamique de court-terme" oui si tu veux quasiment 30 ans c'est du court terme bon je vas m'en contenter. Le reste c'est juste du réchauffé de la théorie de Friedman, rien de nouveau. Cela peut être ton point de vue (logique de délai, anticipation adaptative des agents et chômage naturel). Je défends un autre. D'ailleurs si tu tiens tant que ça a rigoler intéresse toi sur la manière dont les américains calcul leur chômage et tu comprendras pourquoi les comparaison avec la France sont biaisées. Sur Powell 2 points : - de la communication ? bah non, y a de l'inflation, donc il a augmenté les taux directeurs ce qui va avoir une répercussion sur l'activité économique et donc risque de pousser à une hausse du chômage à court terme (cqfd) -quand bien même ça aurai été de la com ? Tu connais le forward guidance ? Quand Draghi a sorti son "whatever it takes" cela a suffit. L'aspect psychologique est aussi à prendre (et parfois il est même l'aspect le plus efficace). ça commence a tourner en rond cette discussion. L'augmentation de la masse monétaire a pour but de relancer l'activité économique donc forcément qu'elle va impacter l'inflation, mais cela non par lien de causalité mais par répercussion (c'est mon point de vu). Quand à l'inflation est la simple résurgence d'une conjoncture économique. Bien sûr qu'il faut la contrôler, maintenant dire : "c'est 2% par an à atteindre" c'est l'avis de Friedman, clairement pas de tout les économistes (Blanchard et Ball lorsqu'il étaient au FMI avait terminer que les BC pouvaient viser 4% sans problème) et propres à un temps donnée. Et arrêtes de dire "les économistes disent tous", déjà pcq ils peuvent très bien dire de la merde, à part Keynes (quasi-)personnes n'avait su expliquer la crise de 29 quand elle a eu lieu et 2 parce que c'est faux. Si tu veux vraiment avoir des avis d'économistes de gauche qui raisonnent sur la monnaie va lire les rapports des économistes de l'institut rousseau par exemple (c'est pareil que montaigne mais avec des keynésien)
QUESTION: À 01:47, on présente les ratios or/device (1g d'or = 20 Francs). Qu'est-ce qui empêche les États lorsque leur balance commerciale devient trop déficitaire de redéfinir ce ratio (leur banque centrale décrète simplement que désormais, 1g d'or = 30 Francs)? Cela remet tout en place, et l'étalon-or redevient viable, non? Les détenteurs de Francs prennent le coup (perte de pouvoir d'achat de leur Francs), mais c'est de toute façon c'est exactement pareil sans l'étalon-or (perte du pouvoir d'achat de la monnaie fiat année après année). Dans le système fiat, on fait bouillir les grenouilles à petit feu, alors qu'avec l'étalon-or, on les plonge dans une casserole bouillante. La 2e approche semble plus saine, non?
Oui, sauf que détenir des francs, c'est pour les investir en France, et recevoir des dividendes en francs. Du point de vue d'un investisseur américain, tu perds _beaucoup_ d'un coup, et ça fait très mal. L'américain un peu malin, il sort ses francs _avant_ la dévaluation, puis retourner après. Se crée alors une prophétie auto réalisatrice: si le gouvernement français laisse croire qu'il va dévaluer, alors les capitaux vont s'enfuir en prévision - or, le gouvernement veut à tout prix éviter ça! Le plus "rationnel" dans cette situation -si on est prêt à sacrifier les ouvriers français au passage - c'est d'être têtu, plus têtu que les autres, et de le signaler clairement. C'est notamment ce que va faire la Suisse, qui dépend énormément de sa réputation de stabilité monétaire auprès des grandes fortunes du monde entier, et qui va être (de mémoire) le dernier pays à dévaluer sa monnaie.
@@bognome5374 Intéressant. Merci. Que signifie "être têtu" ici? Refuser de dévaluer coûte que coûte? Mais c'est déjà ce que s'imposent les États dans votre exemple? Ils sont déjà "trop" têtus", non?
@@jybevox C'est pas juste refuser de dévaluer. À la fin, la plupart des états vont aussi mettre sur pied des programmes de relance économique. Maintenant, imagine que tu es le gouvernement suisse. Tous les gouvernements limitrophes relancent leur économie en s'endettant. Or, les dettes des uns sont les bénéfices des autres : les industriels allemands, français et italiens se remettent à passer commande en suisse. Toi, t'as pas de dette. Mieux : les créanciers de ces pays sont souvent… des banques suisses ! Ça te donne un pouvoir politique et économique accru sur tes voisins, sans rien dépenser. Bref: si tu tiens le plus longtemps, tu peux être la sangsue des autres. Si tu lâches tôt, et tout seul, c'est ton sang qui nourrira les autres.
@@bognome5374 D'accord. Mais vous avez dit: "Le plus "rationnel" dans cette situation -si on est prêt à sacrifier les ouvriers français au passage - c'est d'être têtu, plus têtu que les autres, et de le signaler clairement." Mais dans ce cas, la Suisse par exemple n'a pas sactifié ses ouvriers, si?
@@bognome5374 Je dois relire votre texte encore une ou deux fois pour bien tout assimiler, mais après qq lecture, cela me semble déjà très pertinent. Merci à vous :)
Oui, il y a peut être de l'argent magique mais si on fait n'importe quoi avec ça peut mal se passer et des cercles vicieux terribles peuvent advenir. Des exemple contemporains ne manquent pas Je penses que ces expériences malheureuses pèsent pour beaucoup dans la peur des politiques monétaires non orthodoxes
Bravo pour ce travail pédagogique très rare et instructif. Quid des innombrables indicateurs profiteurs du système financier et monétaire qui tapi dans l'ombre provoquent des paniques et des bulles pour rafler des pan entier de l'économie. D'autre pourras-tu nous faire une vidéo sur les débuts de la finance moderne à partir de Amsterdam puis de Londres avec les grandes familles qui fondés tout le système et qui continuent à le diriger. Merci
Au top, mis à part l'approximation de l'addition des pourcentages qui marche pas à 46:48 (102.5/90 = 1.138 et non pas 1.125, c'est pire que ce qu'on pense du coup) À 52:03 aussi d'ailleurs, 15% de 75 c'est 11.25 pas 11.75 Les pourcentages c'est pas additif, mais multiplicatif Bon ça c'est mon côté matheux
À 46:48 ce ne sont pas des pourcentages, ce sont des valeurs en $ sur la base d'un emprun à 100$. On peut/doit donc bien les additionner 😉 Tu as raison d'être précautionneux, on voit tellement l'erreur partout -_-'
@@scialomy Tu as raison, la ligne "Coût" est juste ! Je pensais surtout au "taux d'intérêt réel : 12.5%" dit à l'oral - pour le coup, si 'à payer = 102.5' et 'vendu = 90' alors taux d'intérêt réel = 13.8%
A 44' , Gilles tu dis que Roosevelt ne fait pas de la relance "comme on fait aujourd'hui". Mais aujourd'hui on est pas plutôt dans une économie à tendance austéritaire ? Augmentation de l'âge de la retraite, salaires qui ne suivent pas l'inflation, attaques répétées contre les régimes chômage... (Merci pour tes vidéos ❤)
Disons plutôt que l'on couple une politique de relance particulièrement volontaire à un objectif d'équilibre budgétaire à long terme. Tous les pays européens, même l'Allemagne, ainsi que les Etats-Unis, ont augmenté considérablement leurs dépenses publiques pour soutenir l'économie lors du Covid (chômage partiel, apport de liquidités aux banques, et évidemment dépenses massives dans la santé). Cela étant, une fois la crise passée, s'est vite imposé l'idée que ces mesures étaient exceptionnelles et que leur coût devait être compensé, dans l'objectif d'un retour à l'équilibre budgétaire. D'où effectivement la réforme des retraites, entre autres. Pour résumer, la relance, oui au plus fort de la crise, mais ensuite, l'austérité.
Hello, merci 🙏 si fort pour ton travail. Seule suggestion : l’enchainement de graphiques pour l’explication du New Deal était un peu trop touffue pour le n00b que je suis.
19:10 Est-ce que ça ne reviendrait pas, pour les USA dans leur globalité, à travailler gratuitement pour les Français ? Si la Red rachète cette dette et l'annule, qui a payé les munitions au final ?
la fed... Et non pas gratuitement l'ensemble a bien était payé (justement par la création de monétaire de la FED, donc les entreprises n'ont pas été payé en dette française, mais en argent crée la banque central et d'un point de vue comptable la France est endettée auprès de la banque centrale et pas des entreprises américaines). En faite pour être plus précis au moment où les munitions ont été produites il aurait pu être produit autre chose à la place et tu as injecté de l'argent pour favoriser le développement d'une économie produisant des biens de guerre au lieu d'autre chose.
Super, une nouvelle vidéo ! Merci et bravo, encore une réussite ! On y voit plus clair et il me semble comprendre que le noeud du problème, hier comme aujourd'hui, c'est la valeur qu'on veut bien donner à la monnaie. J'ai hâte de voir la vidéo sur le krach de 29, avec un passage sur les "invesment pools" ?
Si la création monétaire ne créé pas d’inflation, pourquoi ne pas créer autant d’argent qu’il n’en faut pour rembourser la dette publique plus donner 100 euros par mois à tout le monde ?
Sa position est de dire que créer de la monnaie ne crée pas forcément de l'inflation. Que c'est avant tout une question de politique, en particulier comment une telle mesure serait perçu notamment par les marchés financiers. Ca ne signifie pas que créer de la monnaie ne peut en aucun cas causer de l'inflation, mais qu'il n'y a pas de lien de cause à effet. L'analogie qu'il prend et que je trouve assez parlante est de savoir si manger de la viande fait grossir. Tu peux certes observer que les personnes les plus grosses mangent généralement de la viande, de plus il est assez certain que si tu mange trois kilos de viande par jour tu vas grossir, mais tu peux pas pour autant en déduire que manger de la viande va forcément te faire grossir.
@@sufx0845 Et 154 milliards d’euros ( le déficit public de la France en 2033( 5% du PIB ) ) ça fait assez de kilos de viande pour grossir non ? Ce que je trouve bizarre c’est que le rôle de la banque centrale européenne est de maintenir un niveau faible d’inflation et son outil pour sa mission pour la mener à bien c’est la création monétaire. Du coup ils sont pas très malin non ? Je pense que ton/ son argument revient à dire : quand on gagne moins d’argent on ne dépense pas forcément moins. C’est pas faux, c’est juste rarement vrai.
@@lederatiseur3343 Plusieurs choses. Déjà la BCE et les autres banques centrales ont l'interdiction formelle de prêter aux états et aux administrations publiques donc je ne suis pas sûr de comprendre le lien entre les deux partie de ton dernier message. De plus, le moyen principal qu'à la BCE pour contrôler l'inflation c'est pas la création monétaire, c'est la modification des taux directeurs. La création monétaire est en très grande majorité faite par les banques privées. On peut questionner si le déficit publique provoque de l'inflation, mais si c'est le cas c'est probablement pas simplement une histoire de planche à billet. Par contre, tu as bien compris l'analogie. Lorsque tu constate qu'une personne dépense moins si tu veux savoir pourquoi c'est le cas il ne suffit pas de dire que c'est par ce qu'il gagne moins, il peut y avoir des causes différentes. D'ailleurs, je t'invite à regarder les vidéos qu'Eureka a fait sur l'inflation, même si tu n'es pas d'accord avec ses conclusions, l'exercice de vulgarisation qu'il fait est vraiment très intéressant et réduire ça à une seule phrase c'est vraiment pas lui rendre justice.
16:00 et surtout, si tu sais que ton salaire baisse tous les ans, et que les prix vont baisser avec, tu as une incitation énorme a économiser, donc la consomation va forcément baisser partout ou c’est possible, et bon courage pour avoir du développement économique quand personne ne veut rien acheter de plus que le strict minimum. (pour en revenir au bitcoin, d’ailleurs, c’est un truc qu’on retrouve beaucoup chez les maximalistes, si bitcoins va effectivement prendre la place de la monnaie "fiat", alors il faut dépenser un maximum de l’argent qu’on gagne a acheter des bitoins, le fait que ce soit limité en quantité, rend le calcul, si on considère bien sûr que la part du bitcoin dans le commerce mondial va augmenter, très simple, il faut "hodl" (déformation de "hold", donc "tenir") le plus possible de tokens avant que ça se produise, pour devenir richissime quand la bascule s’oppère, ça n’encourage donc pas a avoir une économie du bitcoin, mais plus un marché de spéculation long terme)
Économiser et ne surtout pas placer/investir ! Le meilleur investissement que tu puisses faire, c'est revendre tes bijoux et autres biens précieux, voire ton logement.
19:15 oui mais non, le trésor américain s’attend a recevoir de l’or dans ses coffres, en quantité phénoménales, pas simple d’y renoncer, quand c’est à ce moment là (et encore un peu aujourd’hui) ce qui donne la capacité à importer des marchandises de l’étranger (ce qu’on peut supposer bon ou mauvais pour l’économie du pays, c’est vrai, d’un coté ça augmente le confort de la population, de l’autre ça peut diminuer le développement des industries locales).
Il y a un truc qui m'interpelle... Dans le cas d'une crise de la production (une météo capricieuse détruit les pdoduction, récolte, usine), est-ce que cette approche de génération de la demande par le déficite marche toujours? Ou est-ce que cela s'applique spécifiquement dans un contexte de crise économique causée par une accumulation de richesse, dans un contexte de prospérité de condition de production.
Il y a 2 possibilités pour réajuster la demande et l'offre. Soit on agit sur l'offre pour qu'elle remonte, soit on agit sur la demande pour qu'elle diminue. En absence de prise de mesure sur l'une, l'autre ou les 2, le marché "fait le travail tout seul" à travers les prix sans aucune considération pour les dégâts ou bénéfices que cela peut engendrer. Cela marche moins bien dans le cas de marchés inélastiques. Par exemple, la nourriture. La demande peut baisser quand les prix montent mais à un moment, on atteint un seuil. Les gens auront toujours besoin de manger. L'on ne peut donc régler ce problème là qu'en augmentant la production. (La baisse de la demande ici voulant dire ultimement laisser les gens mourir.)
@@xtunasil0 Il est possible de faire baisser la demande dans les marchés inélastiques en agissant sur d'autres paramètres que le prix, par des rationnements ou contraintes réglementaires. Dans le cas de la nourriture, on peut faire baisser la consommation de viande des riches. Les céréales utilisés pour nourrir les bêtes serait alors disponibles pour les autres. Autre exemple, en France, il y a beaucoup plus de logements vacants et résidences secondaires que de SDF. La production ne peut pas toujours augmenter, la terre est fini.
@@martl3688 Cela ne changerait rien à la demande de nourriture en général. Il y aurait seulement substitution d'un autre bien à la viande devenue trop chère ou restreinte par des réglementations. Globalement, un humain adulte mange entre 2000 et 2500 calories par jour. Moins de 1500, il finit par mourir. Au delà de 3500, il finit aussi, à long terme, par mourir. Cela laisse peu de marge de manœuvre. Des restrictions ou les prix peuvent pousser à préférer la consommation d'un produit à un autre, mais n'ont pas d'impact sur la demande globale de nourriture.
Faire des déficits pour la relance c’est bien beau sur le papier mais s’il n’y a pas le pendant à savoir des excédents pendant les phases de croissance, alors cette politique est vaine. C’est comme ça qu’on se retrouve avec un niveau d’endettement dément dont les intérêts deviennent le premier budget de l’État. Game Over.
Je vous invite à voir sa vidéo sur la dette publique. Après, une relance inefficace causera des soucis aussi donc il y a besoin d'avoir un minimum de raison Bien entendu, la politique de Keynes prévoit de faire des réserves quand les temps sont bien afin de pouvoir agir en cas de Pépin, pas forcément des excédents.
Cette vidéo m'avait échappé! Fin mars, début avril 2024, l'austérité budgétaire repointe en effet le bout de son nez (coucou Bruno!) Merci pour la jolie prédiction et surtout pour le taf SOLIDE comme personne
19:06 Cette option serai au désavantage des américains car en forçant les européens à rembourser ils les pousse à se procurer des dollars par l'exportation. Donc c'est un manque à gagner pour eux si leur banque centrale rachète cette dette nan ?
A part la hausse des taux, l'austérité et la baisse des salaires c'est ce qu'on a imposé à la Grèce et d'autres lors de la crise de l'Euro avec malheureusement les mêmes effets. La remarque sur la déflation (aucune économie en croissance tout en étant en déflation) je me demande si la Suisse n'est pas un contre-exemple. Après c'est un cas particulier car elle a une monnaie avec valeur refuge et donc ne souffre pas de manque d'investissement malgré des taux bas voire négatifs jusque récemment.
Merci pour la clarté de la présentation qui est encore améliorée! J’ai une question : d’où vient cette peur panique de l’inflation ? Est-ce l’expérience allemande ou une autre cause?
31:00 "Les bénéfices des uns viennent impérativement, c'est comptable, des déficits des autres" : justement, ce n'est plus le cas si la dépense (et le bénéfice correspondant) provient d'un emprunt bancaire, si ? Puisque l'emprunt augmente à la fois l'actif et le passif de l'emprunteur, il ne crée pas de déficit, en revanche il crée une dépense qui peut générer une plus-value donc un bénéfice. C'est même le principe d'une plus-value, et ça vaut aussi dans le cas du destockage de l'épargne pour acheter un bien : l'actif total de l'acheteur ne change pas, car le bien est initialement évalué à son prix d'achat (sauf à le consommer), en revanche l'actif du vendeur augmente de la différence entre le prix de vente et le prix des intrants, c'est-à-dire la valeur ajoutée.
Je pense qu'il y a confusion entre la valeur comptable et les bénéfices. Dans une transaction, ni la valeur des actifs de l'acheteur ni celle du vendeur ne sont modifiées. Quand j'achète un bien à 100, mon compte en banque fait -100 et je récupère un actif qui vaut 100. Et du point de vue du vendeur, son compte en banque fait +100 mais il perd un produit qui valait 100. Dans une économie à 2 acteurs (moi et un vendeur), si je dépense 100€ pour acheter un bien (et que c'est ma seule transaction économique de l'année) j'ai un déficit de -100 sur l'année. Du point de vue du vendeur, c'est l'inverse, il a un bénéfice de +100. (sans que, dans les bilans comptables, il n'y ait de modification de valeur) Le bénéfice du vendeur correspond forcément à un déficit de ma part. Que je finance mon déficit en m'endettant ou en puisant dans mon épargne ne change rien à ce fait. Bien sur, comme expliqué dans la vidéo, selon les moyens à ma disposition et mon envie de les utiliser (épargne, crédit, revenu, ...), je vais choisir d'acheter de plus ou moins grandes quantités de biens au vendeur, donc accepter un déficit plus ou moins important pour lui permettre de faire un bénéfice plus ou moins important. On peut s'amuser à rajouter mon employeur dans la boucle, qui me verse un salaire de 200. A ce moment là, je fais 200-100 = +100, le vendeur fait +100 et mon employeur fait -200, équilibrant l'économie entière à lui seul par son déficit.
@@MrErcana Vous parlez de recettes et de dépenses, pas de bénéfice et de déficit. Si je vends 100 un objet qui vaut 100 (dans la comptabilité initiale de mon patrimoine), je ne fais ni bénéfice ni déficit, puisque mon patrimoine est le même au début et à la fin. Si le bien qui vaut 100 est consommé, cela implique un déficit de 100 pour la personne qui le consomme, mais pas de bénéfice pour la personne qui l'a vendu s'il était déjà valorisé à 100 au début de l'exercice. Une entreprise fait un bénéfice en vendant un produit plus cher que l'ensemble des charges impliquées dans la production, c'est le principe d'une plus-value. S'il n'y a pas de plus-values, de consommation ou de dépréciation et que tous les biens sont échangés à leur valeur comptable initiale, il n'y a ni bénéfice ni déficit dans l'économie.
super vidéo, comme d'habitude. Il me semble qu'il y a une coquille sur les dates de naissance et décès de hoover, à 45:22. Il aurait été président à 30 ans ?...
Un truc qui me turlupine : qu'est-ce qui oblige une banque a respecter le taux de réserve obligatoire ? Après tout dans les années 20, il n'y avait pas d'organisme de contrôle et dans une économie exubérante, une banque aurait pu décider de créer de la monnaie au delà du TRO.
Bonjour ! Mais tout ca (régulation des prix inflation déflation via l'offre et la demande) ne fonctionne plus ? A cause des QTE et des politiques commerciales en Europe favorable à tout le monde sauf à l'Europe.
Merci pour cette vidéo. en revenche, je ne comprends pas pourquoi dans ce cas JM Keynes défendit tout de même l'étalon or à Bretton Woods. il est plutot pertinent dans ces analyses JM d'habitude. est-ce qu'il a tourné conservateur a la fin de sa vie, ou est-ce qu'il y a des subtilités dans l'étalon or qu'il propose après la guerre?
Pour info, je suis abonné, je donne sur tipeee, et malgré tout ça, j'ai découvert uniquement qu'il y avait une nouvelle vidéo en allant sur ta page UA-cam en me disant "tiens ça fait longtemps que j'ai pas eu de news". Je comprends pas pourquoi ça a pas été dans mes suggestions UA-cam, alors que c'est habituellement le cas de tous mes abonnements. Et j'ai regardé toutes les vidéos de ta chaîne, donc normalement l'algorithme devrait savoir que ça me parle. Bref... chelou. Encore une excellente vidéo, merci pour ton taf. Audacieux de la sortir entre Noël et nouvel an par contre ahah
La déflation ne tombe pas du ciel. Dans une économie à masse monétaire constante, elle ne pourrait résulter que d’une augmentation de la production. Dans ce cas où est le problème ? J’ai l’intuition qu’une économie pourrait tout à fait fonctionner en déflation, mais je ne connais aucun travail qui supporte cette idée
A 15:35 , tu parles de Bitcoin. Ce serait intéressant de voir ta réflexion sur une hyperbitcoinisation de l'économie. Bitcoin est limité à 21M, mais déjà c'est en 2140. C'est une monnaie désinflationniste, pas déflationniste. Je me trompe ? Ensuite, même si après 2140, la monnaie est déflationniste, les Etats pourraient toujours miner et récupérer les récompenses des frais de transactions. Donc la "création monétaire" ou plutôt l'appropriation de la monnaie serait plutôt la puissance de calculs qu'ils bénéficieraient. Certes, cela semble abstrait pour certains ou impossible pour d'autres. Mais on pourrait rejoindre une monnaie étalon associée à d'autres monnaies papiers comme le système actuel .. 🤔🤔🤔🤔 Ce serait intéressant d'avoir une réflexion là dessus, je pense. Même si ce n'est pas ton audience. Mais pourquoi pas un débat avec Faune Radio
Je me pose une question. Pourquoi les dirigeants Chinois et Russes achètent massivement de l'or ? Je sais que les politiciens ne sont parfois pas bons en économie. Cependant, le système actuel basé sur le dollar est pointé du doigt. Il faut peut-être recréer un unité de valeur qui convienne à tout le monde et cette unité est l'or.
Dédolarisation 👉 CBDC ( Cryptomonnaie de banque centrale/MNBC 👉 retour à un étalon or et backage des devises sur matières premières ( Or, argent , diamant etc). Après ils n'utiliserons peut-être pas le même système d'etalon qu'en 1929, les règles changeront certainement.
26:01 En cours on nous justifie l'effet d'éviction suite à une politique budgétaire par l’intervention de l’Etat sur le marché des fonds prêtables, qui entraine une hausse du taux d'intérêt donc une baisse de l'investissement (dans le modèle IS-LM). Est-ce donc une explication erronée ? très bonne vidéo on attend la suite 👍
Bonjour, tout d'abord merci pour cette vidéo géniale ! Prend une bière, la suite est un peu sèche, mais ce n'est pas volontaire. J'ai une toute petite remarque à la minute 40, tu dis "le front populaire arrive au pouvoir... semaine de travail réduite et hausse des salaires." factuellement, c'est vrai, c'est que l'on nous apprend à l'école mais, ça laisse germer l'idée qu'il suffit de choisir les bons dirigeants pour que nos conditions s'améliorent, ça ne s'est jamais vu... Il suffit de vérifier, les congés payés et tout le reste ne faisaient pas partie du programme des fronts populaires (idée de Staline ayant besoin d'alliés fort contre Hitler), la grève générale a duré des semaines après leur élection et c'est le patronat qui a mis ces mesures sur la table car leur propriété privée des moyens de production était menacée, en effet les travailleurs avaient occupés les usines et en faisaient tourner pour eux même... A noter, que ces avancées sociales n'ont été que de courte durée avec ma mise au pas de toute la population pour préparer la guerre, la suppression du travail à la tache n'a par exemple été resupprimée que sous Chirac. Pour nous, la plus petite avancée qui coutent à la bourgeoisie s'acquiert dans la lutte, je ne te raconte pas les débrayages que l'on doit faire pour gagner 50 balles dans un groupe automobile dont le DPG se fait 100 000€ / jour, alors les congés payés c'était pas en restant sage et en votant pour le sauveur suprême. A bientôt
C'était pas sec et c'est toujours important de le rappeler. Les médias ont transformé la politique en un système qui se baserait sur un "homme providentiel", et c'est tout à leur avantage. Les gens pensent de plus en plus que seul le vote a un impact, mais sentent bien qu'ils ont beau voter y'a rien qui change. A contrario, la manifestation est diabolisée, comme si c'était anti-démocratique, tout est fait pour démobiliser les gens de la moindre lutte...
Q? Quand tu dis qu'une hausse de la masse monétaire en circulation ne conduit pas forcément à l'inflation tu veux dire qu'elle ne conduit pas forcément à une hausse généralisée des prix c'est ça ? Parce l'inflation définit à la base une inflation de la masse monétaire (un gonflement) et qui, effectivement n'est pas traduite par une hausse généralisée des prix. Tout dépend comme tu l'as si bien expliqué de la quantité de biens en productions ou d'autres facteurs.
donc en ce moment, c’est plutôt l’or qui est demandé en réserve de valeur par les banques coté asie chine inde et moyen orient, et par les particuliers en plus et là du monde entier ?
Merci pour la video. J'ai une question concernant le passage dans lequel vous dites : "Sauf qu'encore une fois, développement économique plus déflation égale pas possible enfin en tout cas ça s'est jamais vu.". À chaque revisionnage de ce passage, la citation m'apparaît de plus en plus problématique. J'ai l'impression qu'elle renferme une contradiction interne. Si l'on définit le "développement économique" comme une croissance annuelle du PIB, il est évident que la déflation serait incompatible avec cette vision. Ce que l'on recherche réellement, c'est moins un développement économique au sens strict qu'une amélioration de la qualité de vie. Est-il possible de m'éclairer sur ce point ? La définition que je donne au "développement économique" est elle bien celle que vous entendiez ? Merci d'avance pour votre réponse.
je recommande le bouquin "lords of finance" pour comprendre les responsabilités des banques centrales et également le contexte politico-économique (réparations + dettes de guerre entre autres)
Évidemment que c'est faux de penser que les prix dependent directement de la masse monétaire, puisque ce serait oublier la vélocité de la monnaie. 100 milliards d'euros ou d'or qui restent dans une cave ne produira jamais aucun effet sur les prix.
Ton travail de recherche et de vulgarisation est exceptionnel…
Merci beaucoup pour tout ça. Hâte de voir la suite.
c est sont metier debande
Excellente vidéo. j'attends la partie 3 avec autant d'impatience !
On pourra reconnaitre à cette crise d'avoir été très instructive pour les générations suivantes.
On sait que tu fais de l’excellent boulot de vulgarisation mais c’est de loin l’une des meilleures explications sur l’étalon-or que j’ai vu. Bravo et merci pour cet excellent moment 👍
55:34 La valeur de l'or a, de par sa rareté, sa difficulté d'extraction, son impossibilité à être produit artificiellement (du moins en quantité et de manière rentable) et sa quasi-inaltérabilité, est infiniment plus objective et concrète qu'un morceau de papier facile à produire sur lequel on a imprimé des chiffres et qui peut être facilement détruit...
La valeur que lui accorde l'humain me paraît bien plus biologique et dans la nature de chaque animal (de la même manière qu'un oiseau avec un beau plumage a plus de valeur auprès de ses congénères) qu'une construction sociale.
De plus si la valeur de la monnaie et celle de l'or étaient la même alors pourquoi celle de l'or ne varie pas d'un pays à un autre ou d'une civilisation à une autre ? Et pourquoi une monnaie peut complètement se casser la gueule pendant que le cours de l'or fluctue beaucoup moins et reste toujours une valeur sûre ?
La construction sociale serait justement d'affirmer que l'or n'a pas plus de valeur qu'un gravier...
C'est parfait je trouve le nouvel overlay avec le facecam en haut à gauche et le graph en permanence à l'écran. Ça améliore franchement la lisibilité des graphs au cours de la vidéo
Excellent travail de vulgarisation. Le graphique Or-Parité-Monnaie scripturale est très explicite!
Toujours très pédagogique, bravo pour ton travail. J'ai néanmoins relevé un petit couac à 10:35 "L'augmentation de la masse monétaire ne provoque pas forcément d'inflation". Je grince toujours un peu des dents là-dessus dans la mesure où les médias généralistes ont largement contribué à dévoyer le terme d'inflation. Il me semble que, techniquement, l'augmentation de la masse monétaire est la définition même de l'inflation. Inflation qui ne provoque pas forcément de hausse généralisée et durable des prix, du moins à court terme (à long terme c'est une autre histoire). A l'inverse, une hausse généralisée des prix ne provient pas forcément de l'inflation. Cas très récent : la position de l'UE face aux événements à l'Est, faisant grimper le prix de notre énergie au sens large, hausse qui s'est ensuite infiltrée dans tout les prix à différents niveaux.
Voilà qui fait plaisir, un nouvelle vidéo de Heureka, je vais passer ma soirée à regarder la vidéo 3x pour bien tout analyser et tout comprendre, Merci Gilles 💪🏻😎
Quel plaisir de te suivre au quotidien.
Un grand merci et un énorme bravo pour ce travail de pédagogie. :)
On sent aussi que sur la forme, le montage, les infographie et la "fluidité" des animations sont de grande qualité, bravo !
John Maynard Keynes est vraiment l'économiste le plus important de la première moitié du 20e siècle, c'est son livre qui pose les bases de la relance économique par la demande en cas de crises : déficits public par l'Etat, pas touche aux salaires voire augmentation et surtout baisse des taux d'intérêts pour que les banques prêtent en masse et que les ménages dépenses car le dogme principal de l'économie reste : "Les dépenses des uns, sont les revenus des autres".
Bravo Gilles pour cette super vidéo. On en redemande.
Le problème c’est que des politiques économiques utiles en période de crise sont maintenues après que ces crises soient terminées.
Par exemple, les taux d’intérêt ont été maintenus à 0 % pendant bien trop longtemps. Ceci a créé une bulle des actifs en particulier immobilier qui a bénéficié à ceux qui en possèdent. l’écart entre les riches et les pauvres s’est donc énormément creusé.
C’est aussi une des raisons de l’inflation, qui là aussi touche beaucoup plus les classes les moins favorisés.
@@Matmat123_5 Vous avez totalement raison.
@@Matmat123_5 mais qu'est ce que tu appelles politique utile en périodes de crises ? Parceque le keynésianisme c'est surtout pour empêcher les crises, et appliquer une politique de la demande et non de l'offre en dehors des crises, c'est absolument pas un remède miracles aux crises.
Merci encore Gilles ! Quand vas-tu prendre la tête de Bercy ? On n'est plus sur l'etalon or mais ton exemple de dévaluation m'a fait penser à la Turquie d'aujourd'hui. J'aimerais bien avoir ton avis sur la politique monétaire de la Turquie qui est à contre courant selon les "experts".
Merci encore
C'est toujours un plaisir d'accéder à tant d'informations qualitatives. Mon cerveau te remercie. Mon seul regret est, lorsque j'ai cliqué sur ta chaîne pour accéder à l'ensemble des vidéos sur la thématique de la crise de 1929, d'avoir constaté qu'il n'y avait que deux vidéos :'( . Je voulais enchaîner les 4 vidéos à la suite. Mais merci pour ton travail.
Ce serait bien que tu fasses un débat avec Charles gave ou drow my économie
Très interessant. Hâte que tu arrive a la vidéo ou tu expliques pourquoi un étalon Bitcoin est une hérésie dans le monde déflationniste de décroissance imposé par le pic énérgétique maintenant dépassé !
Merci pour cette longue vidéo qui prend le temps d'expliquer ces mécanismes pas évidents! Tout le monde a entendu parler de l'étalon or, mais les implications et les théories sous jacentes de cette époque, délétères pour l'économie, ça c'est beaucoup moins connu !
Je l'attendais avec impatience! Merci encore pour la qualité de ton travail, j'ai hâte de découvrir la suite :)
Merci beaucoup pour ta vidéo pour nous faire comprendre des trucs incompréhensibles grâce à tes explications et tes shémas. Merci beaucoup pour ton travail et ta façon de nous partager tout ça, ça m'intéresse beaucoup même si il faut que je m'accroche pour suivre 🤣 . Vivement la suite et belle fête de fin d'année. A bientôt.
48:00 oui, enfin, "la bagarre", on parle de la survie de l’état, ou à minima de l’intégrité territoriale du pays (et donc de la disponibilité de futures impôts et autres taxes, sans parler de la puissance de production civile, militaire, et des soldats disponibles pour la future bagarre). Donc c’est pas non plus délirant de dire qu’on gère l’urgence, et qu’on trouvera des solutions après, enfin, je trouve.
La survie de l'état lol!
La spoliation de l'état et Ses dérives avec le capital de connivence, la corruption généralisée ..... où passent nos milliards qui disparaissent ou qui sont captés par le secteur privé pour soutirer l'impôt et les taxes que nous payons en intérêt ou pour des causes qui ne nous concernent pas !!
La captation de nos richesses par l'état n'a jamais été aussi importante et pourtant tous les secteurs dans lesquels il devrait exceller s'effondrent !!
(autonomie énergétique (en voie D'EFFONDREMENT grâce à l'union européenne et les allemands), autonomie alimentaire (effondrement de notre paysannerie grâce à l"U. E), autonomie sanitaire ( effondrement de l'hôpital grâce au lobby de big pharma), l'armée { armée bonsaï), etc....
Tu ne trouves pas que l'état au lieu de faire du régalien nous vole des milliards pour des causes imposées de dépenses extérieures voulus uniquement par une petite caste qui s'arrange dans leurs petites affaires !!??
L'état n'est plus l'état, l'état s'est fait infiltré depuis longtemps par une entité qui cherche à détruire la nation au nom d'une chimère qui nous emmène vers ka guerre car finalement le Co2 dont ils parlent, c'est toi !
Pour eux, l'ennui c'est ta présence !
Vidéo exceptionnelle. Merci. Je l'ai visionnée deux fois pour bien saisir ce qui est dit.
toujours un régal de se faire une torsion neuronal d'une heure devant tes vidéos .
Toujours aussi clair et riche !
Vivement la prochaine vidéo :)
Merci pour tout ce travail ✨
Des explications extrêmement claires, ton concept fonctionne terriblement bien !
Bonne année 🎊
Super vidéo :)
Un futur sujet qui pourrait être sympa serait de discuter des situation hyperinflation qui se sont produites dans le monde...
Ça ne sera pas sur cette chaîne à priori.
Ici l’impression monétaire n’est pas une cause d’inflation, à moins qu’Eurêka ait changé d’opinion.
@@leyac2077 tu caricatures ce qu'il a dit.
@@leyac2077impression n'implique pas FORCÉMENT inflation, la nuance est importante
@@guyg.8529 je crois si je me souviens bien que ça été fait dans une des vidéos récentes. Je pense qu'il était question de la possibilité ou non de la production de s'adapter à la demande qui augmente ce et certainement bien d'autres choses. Je te laisse le soin de chercher. Il ne peut pas tout redémontrer à chaque fois les vidéos sont déjà assez longues :)
Je suis d'accord avec toi sur le fait suivant, une très forte augmentation de la masse monétaire sur une courte période semble toujours créer une forte inflation, une fois qu'on a dis ça on a rien dit sur ce qui se passe en cas de faible augmentation de la masse monétaire sur des périodes plus ou moins longues
@@guyg.8529 mais typiquement le quantitative easing ça se traduit dans la réalité par une augmentation nette de la quantité de monnaie en circulation et ça génère une inflation presque négligeable dans la majorité des cas, c'est un contre exemple suffisant à ce que tu as dit. Quand à la la capacité de production des entreprises dans un monde qui s'adapte ça me paraît pas complètement incohérent dans une économie avec une très forte croissance, ce n'est probablement pas le cas aujourd'hui, ça ne veut pas dire que c'est impossible, surtout si l'augmentation de la masse monétaire n'est pas conséquente. Et même dans une situation où l'inflation augmente après une augmentation de la masse monétaire, la corrélation n'est pas forcément une causalité. D'ailleurs c'est parfois l'inverse inflation --> augmentation de l'investissement et de l'emprunt --> augmentation de la masse monétaire, difficile dans certaines conditions de distinguer la cause de la conséquence Encore une fois dans une économie qui a une marge folle pour se développer et des moyens de production capables de se développer très rapidement, une augmentation mais pas une explosion de la masse monétaire peut ne provoquer qu'une quantité négligeable d'inflation. Je suis d'accord avec vous sur le fait que ça n'est probablement pas la norme aujourd'hui (hors quantitative easing)
36:40 *seulement si le pays est exportateur
L'économie est faite par les humains, pour les humains...et donc ça aurait été irrationnel de penser ne pas trouver de l'irrationalité dans sa pratique...merci de nous montrer, tout en bien différenciant l'idéologie du technique et la relation (religion peut-on dire) qui les lie. Un grand MERCI
la guerre aussi est faite par les humains, pour les humains.
@@automatescellulaires8543 beaucoup de choses sont faits par les humains et pour les humains, mon commentaire c'était pour souligner "l'héritabilité" de la nature imparfaite de l'homme sur ces production notamment l'économie comme pratique et comme concept.
Woah dense ^^. Très instructif merci beaucoup !
Merci beaucoup ! Excellent travail d'analyse et de vulgarisation :,)
Très bonne vidéo comme d'habitude. Je commente rarement mais juste pour le boulot abattue bravo.
Sinon je remarque qu'effectivement la croyance que "création monétaire = inflation" ne disparaît pas. Je me souviens que j'avais trouvé extrêmement intéressant, durant ma prépa, les contre-démonstration que notre prof nous avais fait durant les cours de micro sur les équations de Fisher et de Marshall.
Cependant je crois que l'exemple de la zone euro que tu avais montré dans une ancienne vidéo (avec de mémoire une hausse de la masse monétaire de 3,6% contre une inflation à 1,2% sur le début des années 2000) était assez explicite.
Bien que les aspects psychologiques dans l'économie soient avérés (que ce soit par les travaux de Keynes ou de tout ceux qui ont suivi y compris de certains libéraux) beaucoup ont dû mal avec ça. Pour les économistes c'est souvent, soit pour ne surtout pas être classé comme "une science humaine" ou alors par peur de dire des énormités et d'avoir des analyses qui ressemblent à des pochtrons de bistrots.
C'est dommage qu'aujourd'hui on ne parles pas de cette "scientifisation de tout" qui dévalue tout argument n'apparaissant pas "assez mathématique" (attention l'idée n'est pas du tout de faire l'inverse ou même de se passer des données statistiques, juste de concilier c'est deux approches et de retenir qu'on ne pourra jamais complètement expliquer les systèmes économiques qui sont d'une infinies complexités d'où la création de modèles pour rendre plus tangibles)
Cette humilité (qui ne doit pas empêcher l'action) ferais quand même beaucoup de bien mais aujourd'hui c'est limite s'il n'est pas préférable de mentir que de souligner sont ignorance.
Je pense qu'aujourd'hui si cette idée de "création monétaire=inflation" est si répandu, outre la saturation médiatique à ce sujet, c'est que l'inflation est un sujet qui fait partie du débat public, comme le chômage, et qu'il perd donc tout sont aspect "neutre" pour devenir un sujet politique qu'on brandit en fonction qu'on soit de droite ou de gauche et qui sert uniquement à valider le propos qu'on aura tenu au préalable. Tout statistiques pouvant être utilisé comme bon nous semble (en fonction de la durée à laquelle on se réfère, la manière dont ont le calcul…) et comme aujourd'hui il n'est plus besoin d'expliquer, juste d'affirmer "ceux-ci et cela sont arrivé en même temps donc forcément le premier à influencer le second", fin du débat.
(merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout)
@@guyg.8529 tu as conscience de l'absurdité de ta question… j'explique :
Tu me dis les exemples empiriques sont de ton coté, puis tu tends à dire que mon exemple est complètement faux alors qu'il est précisément empirique (en critiquant lien corrélation-causalité).
Je prends note de la critique, d'ailleurs nul besoin d'aller aussi loin. Tu pourrai te contenter de faire le parallèle avec le taux de mortalité dans les hôpitaux pour me dire qu'il faut fuir ces derniers quand on tombe malade (ceci est ironique tu l'auras compris). Cependant je te remercie de m'avoir fait chercher ce qu'était le LDL-C.
L'exemple que je reprends pour l'inflation ne suffit pas à dire que inflation et création monétaire non aucun lien (le raccourci était un peu évident mais soit) en revanche il s'agit bien d'un contre-exemple chose qui devrait déjà plus te parler
La logique mathématique étant cher à tous ceux qui s'en prévalent pour citer l'équation M.V = P.T ne tient pas la route dès lors que tu lui appliqués un contre-exemple
C'est le principe du raisonnement par l'absurde.
L'inflation ne peut donc pas être uniquement dû à la création monétaire, très bien. Je crois d'ailleurs que tu étais plutôt convaincu de cela. Maintenant dis-moi comment fais-tu pour déterminer à quel point la hausse de la création monétaire provoque de l'inflation ?
Comment fais-tu pour décorréler chaque facteurs pour déterminer sa part de responsabilité dans la hausse des prix d'un panier choisi aléatoirement de biens de consommation ? quel est la part relatif dû à l'énergie, le blocage sur les chaînes d'approvisionnements, l'optimisme ou non des agents économiques, les prophéties autoréalisatrices (coucou Keynes)…
En sachant que la "masse monétaire" est un concept plus qu'une réalité sur laquelle on agit (attention je ne dis pas quelle n'existe pas ne me claque pas un infarctus juste qu'elle est elle aussi décidé de façon arbitraire étant donné qu'on se sert de l'agrégat monétaire M3, on aurai pu prendre M1 ou M2) et que les BC ne s'y trompent plus car elles sont incapables, au moins depuis 70's, de contrôler cette dernière, je me dis que dire "inflation=création monétaire" est une bonne façon de faire passer la pilule du "hausse des taux d'intérêt" qui sert à tuer la demande pour calmer l'inflation (cf Volker 80's aux US et ce que font la Fed et la BCE actuellement).
Aussi j'aimerais bien que tu me trouves deux ou trois économistes de gauche qui défendent fermement cette idée que "création monétaire=inflation". Honnêtement j'en vois peu (pour pas dire aucun).
Au contraire ceux qui défendent cette idée sont les même qui m'expliquent que :
le libre-échange c'est génial regarde les travaux empiriques de Ricardo (cf paradoxe de Graham qui démontre très rapidement avec le fameux exemple de l'Angleterre et du Portugal que c'est beaucoup plus complexe que cela et quand omettant le rendement d'échelles Ricardo plante totalement son raisonnement)).
Que les dettes ça se remboursent et c'est non négociable (cf Allemagne en 1953), que les marchés sont les plus amènent de faire fonctionner l'économie (je dois prendre la peine de citer des exemples de crach boursiers ?)…
Comprends moi bien, même si ça peut s'y méprendre je ne dis pas "les autres sont tous nuls et je suis le meilleur". Tout ce que je veux dire c'est la chose suivante (sur laquelle on peut tout à fait être d'accord et qui dépasse le cadre de l'inflation).
Que tu préfères un pays avec une faible inflation mais un taux de chômage plus élevé, avec une balance commerciale positive mais un accès aux logements pour les actifs plus compliqué, peut tout à fait s'entendre.
En revanche il s'agit bien d'une volonté Politique et non basé par l'immanence de l'ordre naturel des choses qui empêchent que l'on agisse ainsi. Cela signifie donc que l'on peut en débattre.
Le fait de refuser ne serait-ce que de pouvoir débattre, c'est plutôt cela qui me fait tiqué. C'est comme je l'ai dit dans un autre com à ce moment là qu'on arrête de réfléchir et qu'on tombe dans du dogmatisme.
ah et juste pour la prépa, je prétend "pas y être" mais "l'avoir fini" et ce qui nous intéresse c'est principalement les cours de micro sur la théorie quantitative de la monnaie, donc si tu as été à la fac très probable que tu en ai eu (enfin je crois). D'ailleurs si on s'intéresse 2s à cela on observe que même Hayek (pas spécialement de gauche :), était partisans du "principe actif de la monnaie" ce qui signifie qu'il ne croyait pas en la dichotomie monétaire et donc pas sur le fait que la quantité de monnaie ne pouvait que jouer sur le niveau général des prix (P dans l'équation de Fisher). D'ailleurs à court terme il en va également pour Friedman (qui lui non plus n'est pas spécialement de gauche)
(je suis allé un peu loin mais merci d'avoir lu)
@@guyg.8529 Bon je vais essayer d'aller dans l'ordre :
1-l'inflation, la masse monétaire ne sont pas identiques, ni linéaires. Très bien on est d'accord sur ce point. L'inflation n'est pas immédiate ce que je démontre en utilisant l'exemple d'heureka qu'il a déjà cité dans une ancienne vidéo jusque-là aucun problème. Le reste c'est toi qui l'invente mais j'y viens juste après. "Tu sembles croire que la théorie dominante dit que les taux de croissance doivent être identique, mais non !" identique à quoi ? l'inflation ou la masse monétaire ? J'ai pas compris à quoi tu faisais référence. Ensuite je me base sur la théorie la plus "classique" j'ai jamais dit qu'il s'agissait de la plus répandu.
2-Je suis tout à fais d'accord avec toi la théorie de Fisher est trop simpliste pour résumer la réalité. J'imagine que le Y doit être le nombre de transaction (je l'ai appelé T mais à la limite on s'en fout) lui aussi considéré comme nul à court terme. J'en déduit que la formule que tu utilises doit donc intégrer les dérivés. Soit, mais je suis moins optimiste que toi. Déjà tu ne prends pas de valeur (je précise c'est pas une critique j'ai compris que t'étais assez susceptible donc ne le prends pas mal), tu compares avec les pourcentage ça n'a aucun sens et de plus j'ai dû mal à comprendre l'intérêt. Dans le calcul il y a 2 variables qui n'évoluent pas à court terme donc leur dérivés va pas être très intéressantes à exploiter si tu vois ce que je veux dire. Pour la prépa j'ai pas vraiment l'envie de te convaincre plus que ça, en revanche le "synthétique"😂 je suis désolé de briser un mythe mais hormis en français où les synthèses sont limités en nombre de mots, je crois tu dois pas d'être renseigné sur la taille des copies de concours. Mal écrit, oui c'est vrai après quand on est soi-même pas irréprochable ça me paraît un peu osé de le souligner.
3- Le seul propos que j'ai tenu c'est "les choix de départ sont arbitraires" et c'est le cas. Bien sûr que l'INSEE s'applique dans son calcul (et les autres organes pareils). En revanche, tu peux avoir des estimations mais aucun moyen de savoir précisément à quelque pourcentage de l'inflation un aspect est-il dû
4- Et tous sont d'accord (je sais pas pourquoi t'aime bien écrire en majuscule) pour dire que l'inflation n'est pas seulement dû à la hausse de la monnaie (propos que je soutiens depuis le début mais c'est toujours bon de le rappeler). Gael Giraud par exemple. Et pour Picketty j'ai de sacré doute sur ce que tu dis. J'ai pas lu le capital au XXe siècle mais si je me souviens bien il faisait partie de la centaine d'économistes qui voulait annuler la dette publique détenue par la BCE ? Ce qui, selon lui, reviendrait à une hausse spectaculaire de l'inflation si j'en crois ce que tu dis. C'est un peu contradictoire, non ?
5-J'ai jamais rien dit sur toi, tes croyances ou tout ce que tu veux. Je prenais juste un exemple comme ça. D'ailleurs c'est sûr qu'une inflation basse et un taux de chômage bas ça peut très bien exister mais pas forcément en France et pas forcément au cours de ces 40 dernières années. La courbe de Phillips est plutôt sympa même s'il a pas mal souffert (stagflation oblige) et qu'après tout c'est possible qu'elle soit fausse. L'autre hypothèse est qu'elle soit vraie (ce qui a été le cas durant les 30 gls) mais que suite à la mondialisation elle s'est distendue, avec le phénomène de "grande modération".
Tout ce que je voulais dire, dans ce paragraphe, est que l'économie est affaire de choix, le carré magique de Kaldor c'est l'objectif mais à aucun moment tu ne peux avoir tous les indicateurs aux verts sur le long terme.
D'ailleurs juste pour en finir avec ça l'inflation et le chômage on quand même un lien (probablement inverse) entre eux je me permet juste de citer Powell le 21/09/2022 "Nous avons besoin d'une augmentation du chômage pour lutter contre l'inflation"
C'est un peu argument d'autorité mais si tu veux en discuter y a pas de soucis
Juste au passage je ne connais pas tes opinons mais l'avant dernière phrase me permet de commencer à m'en faire une idée.
Bonne soirée :)
@@guyg.8529
1- 3,6% et 1,2% ne sont pas identiques. Le lien entre inflation et masse monétaire est beaucoup plus distendue que l'affirme l'équation de Fisher avec M qui ne peut agir que sur P sachant que T et V ne changent pas à CT. Je suis vraiment désolé de pas pouvoir rire (ça aurai pourtant été très marrant), mais ça suffit à en faire un contre-exemple.
2- Le problème se pose dès lors que tu émets un jugement sans le démontrer. Les pourcentages faisaient références à 1,2% et 3,6%. Si je reprends ce que tu dis tu me sort "ça fonctionne bien avec" (en citant la formule des dérivés que tu as mise dans ton précédant com) sans faire de démonstration, ça ne marche pas. Tu peux pas lancer une formule et prendre les chiffres données et dire c'est bon. Soit tu démontres de façon concise, soit tu te tais.
3- Aucun. La seule chose que je dis : "les études économétriques testent des modèles, ces modèles se basent sur des choix, par exemple, définir un individu rationnel et souhaitant maximiser son utilité. C'est un choix arbitraire". Je le reproche pas, je ne fais que le souligner et pour l'INSEE c'était juste un exemple pour dire qu'ils construisent leur études, eux aussi sur des choix arbitraires (comme la composition de l'IPC pour calculer l'inflation). Encore une fois l'objectif n'est pas de les critiquer juste de le signaler.
4- Je vois pas la "mauvaise fois". Les causes de l'inflation, peuvent (et même sont) multiples au départ. Cependant ce qui est sûr c'est que tout les phénomènes d'hyperinflation sont avant tout entretenu par la croyance dans l'inflation, prophétie autoréalisatrice (cf Artus). Merci de ne pas me prêter des propos que je n'ai pas tenu (ça c'est plutôt de mauvaise foi). Les prix n'augmentent pas de façon uniforme quand la masse monétaire en fait de même, pas de dichotomie monétaire donc "masse monétaire qui grossit = inflation" est faux qu'est-ce que tu comprends pas dans cette phrase ?
5-" La courbe de Phillips existe en tant que relation dynamique de court-terme" oui si tu veux quasiment 30 ans c'est du court terme bon je vas m'en contenter. Le reste c'est juste du réchauffé de la théorie de Friedman, rien de nouveau. Cela peut être ton point de vue (logique de délai, anticipation adaptative des agents et chômage naturel). Je défends un autre. D'ailleurs si tu tiens tant que ça a rigoler intéresse toi sur la manière dont les américains calcul leur chômage et tu comprendras pourquoi les comparaison avec la France sont biaisées.
Sur Powell 2 points :
- de la communication ? bah non, y a de l'inflation, donc il a augmenté les taux directeurs ce qui va avoir une répercussion sur l'activité économique et donc risque de pousser à une hausse du chômage à court terme (cqfd)
-quand bien même ça aurai été de la com ? Tu connais le forward guidance ? Quand Draghi a sorti son "whatever it takes" cela a suffit. L'aspect psychologique est aussi à prendre (et parfois il est même l'aspect le plus efficace).
ça commence a tourner en rond cette discussion. L'augmentation de la masse monétaire a pour but de relancer l'activité économique donc forcément qu'elle va impacter l'inflation, mais cela non par lien de causalité mais par répercussion (c'est mon point de vu).
Quand à l'inflation est la simple résurgence d'une conjoncture économique. Bien sûr qu'il faut la contrôler, maintenant dire : "c'est 2% par an à atteindre" c'est l'avis de Friedman, clairement pas de tout les économistes (Blanchard et Ball lorsqu'il étaient au FMI avait terminer que les BC pouvaient viser 4% sans problème) et propres à un temps donnée. Et arrêtes de dire "les économistes disent tous", déjà pcq ils peuvent très bien dire de la merde, à part Keynes (quasi-)personnes n'avait su expliquer la crise de 29 quand elle a eu lieu et 2 parce que c'est faux. Si tu veux vraiment avoir des avis d'économistes de gauche qui raisonnent sur la monnaie va lire les rapports des économistes de l'institut rousseau par exemple (c'est pareil que montaigne mais avec des keynésien)
QUESTION: À 01:47, on présente les ratios or/device (1g d'or = 20 Francs).
Qu'est-ce qui empêche les États lorsque leur balance commerciale devient trop déficitaire de redéfinir ce ratio (leur banque centrale décrète simplement que désormais, 1g d'or = 30 Francs)?
Cela remet tout en place, et l'étalon-or redevient viable, non? Les détenteurs de Francs prennent le coup (perte de pouvoir d'achat de leur Francs), mais c'est de toute façon c'est exactement pareil sans l'étalon-or (perte du pouvoir d'achat de la monnaie fiat année après année).
Dans le système fiat, on fait bouillir les grenouilles à petit feu, alors qu'avec l'étalon-or, on les plonge dans une casserole bouillante. La 2e approche semble plus saine, non?
Oui, sauf que détenir des francs, c'est pour les investir en France, et recevoir des dividendes en francs.
Du point de vue d'un investisseur américain, tu perds _beaucoup_ d'un coup, et ça fait très mal. L'américain un peu malin, il sort ses francs _avant_ la dévaluation, puis retourner après. Se crée alors une prophétie auto réalisatrice: si le gouvernement français laisse croire qu'il va dévaluer, alors les capitaux vont s'enfuir en prévision - or, le gouvernement veut à tout prix éviter ça!
Le plus "rationnel" dans cette situation -si on est prêt à sacrifier les ouvriers français au passage - c'est d'être têtu, plus têtu que les autres, et de le signaler clairement. C'est notamment ce que va faire la Suisse, qui dépend énormément de sa réputation de stabilité monétaire auprès des grandes fortunes du monde entier, et qui va être (de mémoire) le dernier pays à dévaluer sa monnaie.
@@bognome5374 Intéressant. Merci. Que signifie "être têtu" ici? Refuser de dévaluer coûte que coûte? Mais c'est déjà ce que s'imposent les États dans votre exemple? Ils sont déjà "trop" têtus", non?
@@jybevox C'est pas juste refuser de dévaluer. À la fin, la plupart des états vont aussi mettre sur pied des programmes de relance économique.
Maintenant, imagine que tu es le gouvernement suisse. Tous les gouvernements limitrophes relancent leur économie en s'endettant. Or, les dettes des uns sont les bénéfices des autres : les industriels allemands, français et italiens se remettent à passer commande en suisse. Toi, t'as pas de dette. Mieux : les créanciers de ces pays sont souvent… des banques suisses ! Ça te donne un pouvoir politique et économique accru sur tes voisins, sans rien dépenser.
Bref: si tu tiens le plus longtemps, tu peux être la sangsue des autres. Si tu lâches tôt, et tout seul, c'est ton sang qui nourrira les autres.
@@bognome5374 D'accord.
Mais vous avez dit: "Le plus "rationnel" dans cette situation -si on est prêt à sacrifier les ouvriers français au passage - c'est d'être têtu, plus têtu que les autres, et de le signaler clairement."
Mais dans ce cas, la Suisse par exemple n'a pas sactifié ses ouvriers, si?
@@bognome5374 Je dois relire votre texte encore une ou deux fois pour bien tout assimiler, mais après qq lecture, cela me semble déjà très pertinent. Merci à vous :)
Tout ce que je pige c'est que ca monte ,ca monte et que cela chute un jour ! :) j'arrive a capter l'essentiel malgré cet imbroglio . Merci .
Tu compte faire une vidéo sur l'hyperinflation allemande ? ça doit pas mal expliquer les peurs de l'inflation
Oui, il y a peut être de l'argent magique mais si on fait n'importe quoi avec ça peut mal se passer et des cercles vicieux terribles peuvent advenir. Des exemple contemporains ne manquent pas
Je penses que ces expériences malheureuses pèsent pour beaucoup dans la peur des politiques monétaires non orthodoxes
Bravo pour ce travail pédagogique très rare et instructif. Quid des innombrables indicateurs profiteurs du système financier et monétaire qui tapi dans l'ombre provoquent des paniques et des bulles pour rafler des pan entier de l'économie. D'autre pourras-tu nous faire une vidéo sur les débuts de la finance moderne à partir de Amsterdam puis de Londres avec les grandes familles qui fondés tout le système et qui continuent à le diriger. Merci
Merci c'était hyper bien ! J'adore ! Merci pour ton taff !
Enfin la suite ! Merci!
Bonne année 2024 Heu?reka.
Super vidéo comme d'habitude. Ce serait pas mal qu'un Lajnef suive tes vidéos, cela lui éviterait de rabâcher les mêmes poncifs sur l'inflation ...
J’ai l’opinion inverse. ^^
15:17
21:12
29:55
36:14 Dévaluation (baisse du taux de change) vs Déflation
Incroyable travail !
Au top, mis à part l'approximation de l'addition des pourcentages qui marche pas à 46:48 (102.5/90 = 1.138 et non pas 1.125, c'est pire que ce qu'on pense du coup)
À 52:03 aussi d'ailleurs, 15% de 75 c'est 11.25 pas 11.75
Les pourcentages c'est pas additif, mais multiplicatif
Bon ça c'est mon côté matheux
À 46:48 ce ne sont pas des pourcentages, ce sont des valeurs en $ sur la base d'un emprun à 100$. On peut/doit donc bien les additionner 😉
Tu as raison d'être précautionneux, on voit tellement l'erreur partout -_-'
@@scialomy Tu as raison, la ligne "Coût" est juste ! Je pensais surtout au "taux d'intérêt réel : 12.5%" dit à l'oral - pour le coup, si 'à payer = 102.5' et 'vendu = 90' alors taux d'intérêt réel = 13.8%
Très intéressant comme d'habitude, merci beaucoup !
Un peu en retard, mais super cadeau de noël quand même :)
merci pour ce travail, instructif et éclairant comme à chaque fois
A 44' , Gilles tu dis que Roosevelt ne fait pas de la relance "comme on fait aujourd'hui". Mais aujourd'hui on est pas plutôt dans une économie à tendance austéritaire ? Augmentation de l'âge de la retraite, salaires qui ne suivent pas l'inflation, attaques répétées contre les régimes chômage...
(Merci pour tes vidéos ❤)
Disons plutôt que l'on couple une politique de relance particulièrement volontaire à un objectif d'équilibre budgétaire à long terme. Tous les pays européens, même l'Allemagne, ainsi que les Etats-Unis, ont augmenté considérablement leurs dépenses publiques pour soutenir l'économie lors du Covid (chômage partiel, apport de liquidités aux banques, et évidemment dépenses massives dans la santé).
Cela étant, une fois la crise passée, s'est vite imposé l'idée que ces mesures étaient exceptionnelles et que leur coût devait être compensé, dans l'objectif d'un retour à l'équilibre budgétaire. D'où effectivement la réforme des retraites, entre autres. Pour résumer, la relance, oui au plus fort de la crise, mais ensuite, l'austérité.
@@alioshax7797 ha oui j'avais oublié le covid dans mon raisonnement, on oublie vite 😁 Merci pour ces éclaircissements 👍
Merci pour la vidéo, un travail toujours d'aussi bonne qualité !
Super vidéo merci
Encore une super vidéo, merci beaucoup 🎉
Passionnant, merci beaucoup, et vivement la suite !
merci pour le travail fournie et sa diffusion
Super intéressant, merci pour cette page historico-socio-économique 😀
Hello, merci 🙏 si fort pour ton travail. Seule suggestion : l’enchainement de graphiques pour l’explication du New Deal était un peu trop touffue pour le n00b que je suis.
19:10 Est-ce que ça ne reviendrait pas, pour les USA dans leur globalité, à travailler gratuitement pour les Français ? Si la Red rachète cette dette et l'annule, qui a payé les munitions au final ?
la fed... Et non pas gratuitement l'ensemble a bien était payé (justement par la création de monétaire de la FED, donc les entreprises n'ont pas été payé en dette française, mais en argent crée la banque central et d'un point de vue comptable la France est endettée auprès de la banque centrale et pas des entreprises américaines). En faite pour être plus précis au moment où les munitions ont été produites il aurait pu être produit autre chose à la place et tu as injecté de l'argent pour favoriser le développement d'une économie produisant des biens de guerre au lieu d'autre chose.
Bravo, un très gros boulot, comme toujours, félicitations 👍
Super, une nouvelle vidéo ! Merci et bravo, encore une réussite ! On y voit plus clair et il me semble comprendre que le noeud du problème, hier comme aujourd'hui, c'est la valeur qu'on veut bien donner à la monnaie. J'ai hâte de voir la vidéo sur le krach de 29, avec un passage sur les "invesment pools" ?
Si la création monétaire ne créé pas d’inflation, pourquoi ne pas créer autant d’argent qu’il n’en faut pour rembourser la dette publique plus donner 100 euros par mois à tout le monde ?
Sa position est de dire que créer de la monnaie ne crée pas forcément de l'inflation. Que c'est avant tout une question de politique, en particulier comment une telle mesure serait perçu notamment par les marchés financiers. Ca ne signifie pas que créer de la monnaie ne peut en aucun cas causer de l'inflation, mais qu'il n'y a pas de lien de cause à effet.
L'analogie qu'il prend et que je trouve assez parlante est de savoir si manger de la viande fait grossir. Tu peux certes observer que les personnes les plus grosses mangent généralement de la viande, de plus il est assez certain que si tu mange trois kilos de viande par jour tu vas grossir, mais tu peux pas pour autant en déduire que manger de la viande va forcément te faire grossir.
@@sufx0845 Et 154 milliards d’euros ( le déficit public de la France en 2033( 5% du PIB ) ) ça fait assez de kilos de viande pour grossir non ?
Ce que je trouve bizarre c’est que le rôle de la banque centrale européenne est de maintenir un niveau faible d’inflation et son outil pour sa mission pour la mener à bien c’est la création monétaire.
Du coup ils sont pas très malin non ?
Je pense que ton/ son argument revient à dire : quand on gagne moins d’argent on ne dépense pas forcément moins.
C’est pas faux, c’est juste rarement vrai.
@@lederatiseur3343 Plusieurs choses.
Déjà la BCE et les autres banques centrales ont l'interdiction formelle de prêter aux états et aux administrations publiques donc je ne suis pas sûr de comprendre le lien entre les deux partie de ton dernier message.
De plus, le moyen principal qu'à la BCE pour contrôler l'inflation c'est pas la création monétaire, c'est la modification des taux directeurs. La création monétaire est en très grande majorité faite par les banques privées.
On peut questionner si le déficit publique provoque de l'inflation, mais si c'est le cas c'est probablement pas simplement une histoire de planche à billet.
Par contre, tu as bien compris l'analogie. Lorsque tu constate qu'une personne dépense moins si tu veux savoir pourquoi c'est le cas il ne suffit pas de dire que c'est par ce qu'il gagne moins, il peut y avoir des causes différentes.
D'ailleurs, je t'invite à regarder les vidéos qu'Eureka a fait sur l'inflation, même si tu n'es pas d'accord avec ses conclusions, l'exercice de vulgarisation qu'il fait est vraiment très intéressant et réduire ça à une seule phrase c'est vraiment pas lui rendre justice.
Bravo! Excellente vidéo très pédagogique :)
16:00 et surtout, si tu sais que ton salaire baisse tous les ans, et que les prix vont baisser avec, tu as une incitation énorme a économiser, donc la consomation va forcément baisser partout ou c’est possible, et bon courage pour avoir du développement économique quand personne ne veut rien acheter de plus que le strict minimum.
(pour en revenir au bitcoin, d’ailleurs, c’est un truc qu’on retrouve beaucoup chez les maximalistes, si bitcoins va effectivement prendre la place de la monnaie "fiat", alors il faut dépenser un maximum de l’argent qu’on gagne a acheter des bitoins, le fait que ce soit limité en quantité, rend le calcul, si on considère bien sûr que la part du bitcoin dans le commerce mondial va augmenter, très simple, il faut "hodl" (déformation de "hold", donc "tenir") le plus possible de tokens avant que ça se produise, pour devenir richissime quand la bascule s’oppère, ça n’encourage donc pas a avoir une économie du bitcoin, mais plus un marché de spéculation long terme)
Économiser et ne surtout pas placer/investir ! Le meilleur investissement que tu puisses faire, c'est revendre tes bijoux et autres biens précieux, voire ton logement.
@@scialomyrevendre serait une perte sèche mais plutôt à ne plus acheter de maison sachant que le prix va continuellement baisser.
Super vidéo, ça dit pas que le système actuelle parfait, mais juste mieux, par contre la dévaluation ça pose un problème lors des importations
19:15 oui mais non, le trésor américain s’attend a recevoir de l’or dans ses coffres, en quantité phénoménales, pas simple d’y renoncer, quand c’est à ce moment là (et encore un peu aujourd’hui) ce qui donne la capacité à importer des marchandises de l’étranger (ce qu’on peut supposer bon ou mauvais pour l’économie du pays, c’est vrai, d’un coté ça augmente le confort de la population, de l’autre ça peut diminuer le développement des industries locales).
Super vidéo, merci beaucoup !
それは新しいですね😊。
Il y a un truc qui m'interpelle... Dans le cas d'une crise de la production (une météo capricieuse détruit les pdoduction, récolte, usine), est-ce que cette approche de génération de la demande par le déficite marche toujours? Ou est-ce que cela s'applique spécifiquement dans un contexte de crise économique causée par une accumulation de richesse, dans un contexte de prospérité de condition de production.
Il y a 2 possibilités pour réajuster la demande et l'offre.
Soit on agit sur l'offre pour qu'elle remonte, soit on agit sur la demande pour qu'elle diminue.
En absence de prise de mesure sur l'une, l'autre ou les 2, le marché "fait le travail tout seul" à travers les prix sans aucune considération pour les dégâts ou bénéfices que cela peut engendrer.
Cela marche moins bien dans le cas de marchés inélastiques. Par exemple, la nourriture. La demande peut baisser quand les prix montent mais à un moment, on atteint un seuil. Les gens auront toujours besoin de manger. L'on ne peut donc régler ce problème là qu'en augmentant la production. (La baisse de la demande ici voulant dire ultimement laisser les gens mourir.)
@@xtunasil0 Il est possible de faire baisser la demande dans les marchés inélastiques en agissant sur d'autres paramètres que le prix, par des rationnements ou contraintes réglementaires. Dans le cas de la nourriture, on peut faire baisser la consommation de viande des riches. Les céréales utilisés pour nourrir les bêtes serait alors disponibles pour les autres. Autre exemple, en France, il y a beaucoup plus de logements vacants et résidences secondaires que de SDF.
La production ne peut pas toujours augmenter, la terre est fini.
@@martl3688 Cela ne changerait rien à la demande de nourriture en général. Il y aurait seulement substitution d'un autre bien à la viande devenue trop chère ou restreinte par des réglementations.
Globalement, un humain adulte mange entre 2000 et 2500 calories par jour. Moins de 1500, il finit par mourir. Au delà de 3500, il finit aussi, à long terme, par mourir. Cela laisse peu de marge de manœuvre. Des restrictions ou les prix peuvent pousser à préférer la consommation d'un produit à un autre, mais n'ont pas d'impact sur la demande globale de nourriture.
@@martl3688ça ne marche pas avec tout.
Quand on impose par exemple un blocage des prix ou un rationnement, un marché noir parallèle se développe.
Faire des déficits pour la relance c’est bien beau sur le papier mais s’il n’y a pas le pendant à savoir des excédents pendant les phases de croissance, alors cette politique est vaine. C’est comme ça qu’on se retrouve avec un niveau d’endettement dément dont les intérêts deviennent le premier budget de l’État. Game Over.
Je vous invite à voir sa vidéo sur la dette publique.
Après, une relance inefficace causera des soucis aussi donc il y a besoin d'avoir un minimum de raison
Bien entendu, la politique de Keynes prévoit de faire des réserves quand les temps sont bien afin de pouvoir agir en cas de Pépin, pas forcément des excédents.
Eureka est très fort pour débunker tout le monde... sauf Keynes
Merci, comme toujours🥰
hell yeah un nouvel Heu?reka
Bravo Gilles et merci !!!
Cette vidéo m'avait échappé!
Fin mars, début avril 2024, l'austérité budgétaire repointe en effet le bout de son nez (coucou Bruno!)
Merci pour la jolie prédiction et surtout pour le taf SOLIDE comme personne
19:06 Cette option serai au désavantage des américains car en forçant les européens à rembourser ils les pousse à se procurer des dollars par l'exportation. Donc c'est un manque à gagner pour eux si leur banque centrale rachète cette dette nan ?
Comme d'hab, ça tue!
A part la hausse des taux, l'austérité et la baisse des salaires c'est ce qu'on a imposé à la Grèce et d'autres lors de la crise de l'Euro avec malheureusement les mêmes effets.
La remarque sur la déflation (aucune économie en croissance tout en étant en déflation) je me demande si la Suisse n'est pas un contre-exemple. Après c'est un cas particulier car elle a une monnaie avec valeur refuge et donc ne souffre pas de manque d'investissement malgré des taux bas voire négatifs jusque récemment.
Merci pour la clarté de la présentation qui est encore améliorée! J’ai une question : d’où vient cette peur panique de l’inflation ? Est-ce l’expérience allemande ou une autre cause?
31:00 "Les bénéfices des uns viennent impérativement, c'est comptable, des déficits des autres" : justement, ce n'est plus le cas si la dépense (et le bénéfice correspondant) provient d'un emprunt bancaire, si ? Puisque l'emprunt augmente à la fois l'actif et le passif de l'emprunteur, il ne crée pas de déficit, en revanche il crée une dépense qui peut générer une plus-value donc un bénéfice.
C'est même le principe d'une plus-value, et ça vaut aussi dans le cas du destockage de l'épargne pour acheter un bien : l'actif total de l'acheteur ne change pas, car le bien est initialement évalué à son prix d'achat (sauf à le consommer), en revanche l'actif du vendeur augmente de la différence entre le prix de vente et le prix des intrants, c'est-à-dire la valeur ajoutée.
Je pense qu'il y a confusion entre la valeur comptable et les bénéfices. Dans une transaction, ni la valeur des actifs de l'acheteur ni celle du vendeur ne sont modifiées. Quand j'achète un bien à 100, mon compte en banque fait -100 et je récupère un actif qui vaut 100. Et du point de vue du vendeur, son compte en banque fait +100 mais il perd un produit qui valait 100.
Dans une économie à 2 acteurs (moi et un vendeur), si je dépense 100€ pour acheter un bien (et que c'est ma seule transaction économique de l'année) j'ai un déficit de -100 sur l'année. Du point de vue du vendeur, c'est l'inverse, il a un bénéfice de +100. (sans que, dans les bilans comptables, il n'y ait de modification de valeur)
Le bénéfice du vendeur correspond forcément à un déficit de ma part. Que je finance mon déficit en m'endettant ou en puisant dans mon épargne ne change rien à ce fait. Bien sur, comme expliqué dans la vidéo, selon les moyens à ma disposition et mon envie de les utiliser (épargne, crédit, revenu, ...), je vais choisir d'acheter de plus ou moins grandes quantités de biens au vendeur, donc accepter un déficit plus ou moins important pour lui permettre de faire un bénéfice plus ou moins important.
On peut s'amuser à rajouter mon employeur dans la boucle, qui me verse un salaire de 200. A ce moment là, je fais 200-100 = +100, le vendeur fait +100 et mon employeur fait -200, équilibrant l'économie entière à lui seul par son déficit.
@@MrErcana Vous parlez de recettes et de dépenses, pas de bénéfice et de déficit. Si je vends 100 un objet qui vaut 100 (dans la comptabilité initiale de mon patrimoine), je ne fais ni bénéfice ni déficit, puisque mon patrimoine est le même au début et à la fin. Si le bien qui vaut 100 est consommé, cela implique un déficit de 100 pour la personne qui le consomme, mais pas de bénéfice pour la personne qui l'a vendu s'il était déjà valorisé à 100 au début de l'exercice.
Une entreprise fait un bénéfice en vendant un produit plus cher que l'ensemble des charges impliquées dans la production, c'est le principe d'une plus-value. S'il n'y a pas de plus-values, de consommation ou de dépréciation et que tous les biens sont échangés à leur valeur comptable initiale, il n'y a ni bénéfice ni déficit dans l'économie.
Salut Hereuka, est-ce que tu vas nous faire une vidéo sur la vision de Jezabel couppey soubeyran à propos de la transformation monétaire? Merci
Excellente vidéo! Est ce qu’une vidéo sur la baisse tendancielle du taux de profit existe ou est à prévoir?
J'attends la fin de la série pour tout regarder, j'ai hate
まさにその通り😊。
super vidéo, comme d'habitude. Il me semble qu'il y a une coquille sur les dates de naissance et décès de hoover, à 45:22. Il aurait été président à 30 ans ?...
Et que penser de l'étalon-travail mis en place par l'Allemagne à cette époque ?
Un truc qui me turlupine : qu'est-ce qui oblige une banque a respecter le taux de réserve obligatoire ? Après tout dans les années 20, il n'y avait pas d'organisme de contrôle et dans une économie exubérante, une banque aurait pu décider de créer de la monnaie au delà du TRO.
Et bien on a hate de la suite!
Charles Gave ne va pas aimé 🤣
Il va pas aimER, dingue de confondre encore aimé et aimer
Bonjour ! Mais tout ca (régulation des prix inflation déflation via l'offre et la demande) ne fonctionne plus ? A cause des QTE et des politiques commerciales en Europe favorable à tout le monde sauf à l'Europe.
Merci pour cette vidéo. en revenche, je ne comprends pas pourquoi dans ce cas JM Keynes défendit tout de même l'étalon or à Bretton Woods. il est plutot pertinent dans ces analyses JM d'habitude. est-ce qu'il a tourné conservateur a la fin de sa vie, ou est-ce qu'il y a des subtilités dans l'étalon or qu'il propose après la guerre?
Referencement pour cette super video ;)
bonjour et ça donnerait quoi si on utilisait seulement l'or sans création de monnaie ?
Salut!! Quand penses-tu que la 3e partie sortira?
Encore une fois, excellente explication💯
Pour info, je suis abonné, je donne sur tipeee, et malgré tout ça, j'ai découvert uniquement qu'il y avait une nouvelle vidéo en allant sur ta page UA-cam en me disant "tiens ça fait longtemps que j'ai pas eu de news". Je comprends pas pourquoi ça a pas été dans mes suggestions UA-cam, alors que c'est habituellement le cas de tous mes abonnements. Et j'ai regardé toutes les vidéos de ta chaîne, donc normalement l'algorithme devrait savoir que ça me parle. Bref... chelou.
Encore une excellente vidéo, merci pour ton taf. Audacieux de la sortir entre Noël et nouvel an par contre ahah
La déflation ne tombe pas du ciel. Dans une économie à masse monétaire constante, elle ne pourrait résulter que d’une augmentation de la production. Dans ce cas où est le problème ?
J’ai l’intuition qu’une économie pourrait tout à fait fonctionner en déflation, mais je ne connais aucun travail qui supporte cette idée
A 15:35 , tu parles de Bitcoin. Ce serait intéressant de voir ta réflexion sur une hyperbitcoinisation de l'économie.
Bitcoin est limité à 21M, mais déjà c'est en 2140. C'est une monnaie désinflationniste, pas déflationniste. Je me trompe ?
Ensuite, même si après 2140, la monnaie est déflationniste, les Etats pourraient toujours miner et récupérer les récompenses des frais de transactions.
Donc la "création monétaire" ou plutôt l'appropriation de la monnaie serait plutôt la puissance de calculs qu'ils bénéficieraient.
Certes, cela semble abstrait pour certains ou impossible pour d'autres. Mais on pourrait rejoindre une monnaie étalon associée à d'autres monnaies papiers comme le système actuel .. 🤔🤔🤔🤔
Ce serait intéressant d'avoir une réflexion là dessus, je pense. Même si ce n'est pas ton audience. Mais pourquoi pas un débat avec Faune Radio
Je me pose une question. Pourquoi les dirigeants Chinois et Russes achètent massivement de l'or ? Je sais que les politiciens ne sont parfois pas bons en économie. Cependant, le système actuel basé sur le dollar est pointé du doigt. Il faut peut-être recréer un unité de valeur qui convienne à tout le monde et cette unité est l'or.
Dédolarisation 👉 CBDC ( Cryptomonnaie de banque centrale/MNBC 👉 retour à un étalon or et backage des devises sur matières premières ( Or, argent , diamant etc). Après ils n'utiliserons peut-être pas le même système d'etalon qu'en 1929, les règles changeront certainement.
26:01 En cours on nous justifie l'effet d'éviction suite à une politique budgétaire par l’intervention de l’Etat sur le marché des fonds prêtables, qui entraine une hausse du taux d'intérêt donc une baisse de l'investissement (dans le modèle IS-LM). Est-ce donc une explication erronée ? très bonne vidéo on attend la suite 👍
Merci pour la réponse !@@guyg.8529
Bonjour, tout d'abord merci pour cette vidéo géniale ! Prend une bière, la suite est un peu sèche, mais ce n'est pas volontaire. J'ai une toute petite remarque à la minute 40, tu dis "le front populaire arrive au pouvoir... semaine de travail réduite et hausse des salaires." factuellement, c'est vrai, c'est que l'on nous apprend à l'école mais, ça laisse germer l'idée qu'il suffit de choisir les bons dirigeants pour que nos conditions s'améliorent, ça ne s'est jamais vu... Il suffit de vérifier, les congés payés et tout le reste ne faisaient pas partie du programme des fronts populaires (idée de Staline ayant besoin d'alliés fort contre Hitler), la grève générale a duré des semaines après leur élection et c'est le patronat qui a mis ces mesures sur la table car leur propriété privée des moyens de production était menacée, en effet les travailleurs avaient occupés les usines et en faisaient tourner pour eux même... A noter, que ces avancées sociales n'ont été que de courte durée avec ma mise au pas de toute la population pour préparer la guerre, la suppression du travail à la tache n'a par exemple été resupprimée que sous Chirac. Pour nous, la plus petite avancée qui coutent à la bourgeoisie s'acquiert dans la lutte, je ne te raconte pas les débrayages que l'on doit faire pour gagner 50 balles dans un groupe automobile dont le DPG se fait 100 000€ / jour, alors les congés payés c'était pas en restant sage et en votant pour le sauveur suprême. A bientôt
C'était pas sec et c'est toujours important de le rappeler. Les médias ont transformé la politique en un système qui se baserait sur un "homme providentiel", et c'est tout à leur avantage.
Les gens pensent de plus en plus que seul le vote a un impact, mais sentent bien qu'ils ont beau voter y'a rien qui change. A contrario, la manifestation est diabolisée, comme si c'était anti-démocratique, tout est fait pour démobiliser les gens de la moindre lutte...
その考え、なかなかユニークですね!
Merci, enfin un démontage des theories des charlatans liberaux
Q? Quand tu dis qu'une hausse de la masse monétaire en circulation ne conduit pas forcément à l'inflation tu veux dire qu'elle ne conduit pas forcément à une hausse généralisée des prix c'est ça ? Parce l'inflation définit à la base une inflation de la masse monétaire (un gonflement) et qui, effectivement n'est pas traduite par une hausse généralisée des prix. Tout dépend comme tu l'as si bien expliqué de la quantité de biens en productions ou d'autres facteurs.
Comment les BCE faisaient pour maintenir la parité de l'étalon or?
Formidable vidéo merci
La petite fenêtre style Windows NT c'est pour la nostalgie de ce qui ont connu les années 90 et 2000 ; pour ceux qui "étaient déjà grands" en 2008 ?
Incroyable vidéo
donc en ce moment, c’est plutôt l’or qui est demandé en réserve de valeur par les banques coté asie chine inde et moyen orient, et par les particuliers en plus et là du monde entier ?
Merci pour la video. J'ai une question concernant le passage dans lequel vous dites : "Sauf qu'encore une fois, développement économique plus déflation égale pas possible enfin en tout cas ça s'est jamais vu.". À chaque revisionnage de ce passage, la citation m'apparaît de plus en plus problématique. J'ai l'impression qu'elle renferme une contradiction interne. Si l'on définit le "développement économique" comme une croissance annuelle du PIB, il est évident que la déflation serait incompatible avec cette vision. Ce que l'on recherche réellement, c'est moins un développement économique au sens strict qu'une amélioration de la qualité de vie. Est-il possible de m'éclairer sur ce point ? La définition que je donne au "développement économique" est elle bien celle que vous entendiez ? Merci d'avance pour votre réponse.
je recommande le bouquin "lords of finance" pour comprendre les responsabilités des banques centrales et également le contexte politico-économique (réparations + dettes de guerre entre autres)
Évidemment que c'est faux de penser que les prix dependent directement de la masse monétaire, puisque ce serait oublier la vélocité de la monnaie.
100 milliards d'euros ou d'or qui restent dans une cave ne produira jamais aucun effet sur les prix.
C'est l'un des arguments des anti annulation de la dette.
super vidéo!
Par contre, pourquoi il y a Michael Scott sur l'écran de fin ? XD