Veuillez rester courtois dans vos propos, j'ai dû supprimer certains commentaires insultants. Cette vidéo s'adresse avant tout aux femmes autistes qui ont un vécu particulier, et qui ont le droit de s'exprimer là-dessus , et le droit au respect, merci.
Je suis extrêmement touchée. Ces paroles sont si importantes. Te les entendre les dire me fait verser des larmes. J'ai vécu sensiblement la même chose. Mon diagnostic m'amène à naître enfin, deux ans plus tard, à me donner le droit d'être sans culpabiliser ou me nier. Il y a un lien à faire avec les sorcières. Femmes stigmatisées, célibataires avec chats et ayant pour intérêt intense les plantes. Ce n'est pas le cas de toutes les femmes autistes, mais c'est caractéristique, et c'est mon cas à moi. Incapable de me plier aux règles, j'ai moins réussi à cacher ma différence, ce qui ne m'a pas aidée du tout. Je compare aux sorcières car ceci évoque ce que tu nommes: elle subissent la violence masculine (d'hommes dominants et malsains), mais surtout, elles subissent celle de toute la société. Le pire à mon avis est que cette violence est intériorisée. Il y a bcp de chemin à faire pour s'extirper de cette obscurité, non seulement pour ce faire il est nécessaire de bien comprendre l'autisme (ce qui n'est pas mince), mais de s'auto-analyser et de se pratiquer au quotidien à « rester » à soi-même. La fidélité est une caractéristique autistique. Fidélité à qui lorsqu'on n'a pas la place d'exister? C'est une fidélité arrachée. Aujourd'hui: fidélité à moi-même retrouvée, célibat de sorcière bien réfléchi, le temps de l'assumer pleinement.
Merci du fond du cœur. J'ai 46 ans et je viens de découvrir par moi-même dans les dernières semaines que je suis une femme autiste. Tant de souffrance et d'épuisement inexplicable toute ma vie. Je suis en attente de diagnostique. Ma fille de 9 ans est probablement autiste aussi. De voir ma mère qui la restreint quand elle fait des gestes de stimulation comme par exemple je lui ai acheté des colliers à mâchouiller car c'est un besoin pour elle. Je n'ai pas pensé de le dire à ma mère et quand elle l'a vu faire elle lui a dit """ met pas ça dans ta bouche tu vas briser tes dents !!""" C'est alors que j'ai compris que mes gestes on dû être constamment réprimander et que j'ai dû m'étendre petit feu dans mon enfance... Encore une fois merci de ce beau et très important témoignage !
Merci beaucoup. J'ai 19 ans, après avoir passé une enfance chaotique ( harcèlement scolaire, maltraitance de la part de mon père que je soupçonne également d'être Asperger, mère passive, angoissée et soumise, placement en foyer à mes 11 ans) j'ai loupé presque toute ma scolarité au collège. j'ai repris ma 3eme à mes 15 ans, j'ai réussi à avoir mon brevet alors que je me droguais ( thc ) tous les jours et plusieurs fois par jour, puis j'ai commencé en seconde et là j'ai développé de lourds troubles somatiques. intestins irritable, sciatique, nausée constante, baisse de tension, douleurs intercostales, douleurs aux deux genoux . je fus diagnostiqué avec une dystrophie rachidienne de croissance qui, pour les médecins, n'expliquait pas toutes mes douleurs. Je voyais bien qu'ils ne me croyaient pas. j'ai finalement tout arrêté d'un coup depuis 3 ans. je me pensais folle. je n'ai jamais réussi à comprendre les autres. petite on me disait garçon manqué, j'étais mieux seule, avec mon imagination qu'avec les autres. je n'ai jamais réussi à comprendre comment être comme les autres et je me sens comme vous, lorsque vous dîtes que vous avez essayé d'être conforme aux lois sociales et en même temps à votre manière d'être. en arrêtant l'école j'ai donc commencé à faire mes recherches pour savoir qui j'étais. j'ai été diagnostiqué TAG mais personne ne s'est douté de l'autisme. Ensuite en étudiant la psycho j'ai pensé être evitante, puis HP. et enfin, enfin je tombe sur le syndrome d'asperger ( en fait, c'est surtout grâce à mon copain qui lui même était Asperger. Je me sentais chez moi avec lui.) et là, tout se relie. mon père, moi, ma grande soeur qui est normale, mon sentiment d'être un extraterrestre, mes passions ( j'adore le dessin, la musique, la littérature en général, or dans ma famille personne n'est vers cela ) mon désir de comprendre le monde et les autres comme s'ils étaient un programme informatique. Merci beaucoup ! maintenant je vais reprendre mes études et respecter ce que je suis en apprenant mieux à me cerner et à m'aimer ( chose vraiment compliqué )
Je regardais tes vidéos il y a un moment, aujourd'hui je retrouve tes vidéos mais avec une nouvelle lecture. J'ai enfin accepté d'être bien autiste. Du coup j'accepte mieux tes mots, je les reçois avec toute ta bienveillance. Merci pour tout. Et surtout le petit passage sur le fait d'avoir effectivement besoin d'aide et de ne pas prendre la place d'un autre. Alors je vais continuer mes démarches et me battre un peu pour moi, alors que j'avais tout basé sur mon jeune fils. Je suis juste fatiguée de voir qu'un HPI prend le dessus pour les professionnels sur l'autisme (on nous dit c'est bon vous êtes hpi vous ne pouvez pas avoir de problème) alors que le HPI nous permet seulement de survivre. Survivre quoi!
j'apprécie beaucoup votre fluidité à expliquer les choses! votre histoire résonne tellement avec la mienne, famille dont l'image sociale est tout ce qui compte! mais je peine beaucoup à m'exprimer encore, du coup il y-a comme une sorte de libération par effet miroir en vous écoutant, merci!
Merci pour ton travail sur cette chaîne, vraiment... Nous avons, en apparence, beaucoup de points communs : le petit frère, l'ethos de la petite fille sage, désormais toutes deux professeurs de français ! Je cours après les psy et les psychiatres depuis mes 22 ans pour essayer d'expliquer mes somatisations, mes pertes d'énergie, mes phases de déprime, mon anxiété sociale etc. J'ai craqué il y a quelques mois, durant ma première année d'enseignement : j'ai pourtant l'impression d'aller bien tout en étant à la fois submergée par tout ce qui m'entoure. Je ne sais pas si je suis autiste mais je te remercie pour ton travail qui m'aide à ne plus me dissimuler, à ne pas me dire une fois de plus "ce n'était rien" jusqu'à ce que ce soit de nouveau quelque chose. Je te souhaite une très bonne continuation, je continuerai à te suivre attentivement ! ;)
Oh super une autre prof de français, et qui me comprend, j'ai l'impression que c'est tellement rare. Bienvenue! J'espère que tu vas mieux aujourd'hui, je te souhaite que ton ciel s'éclaircisse. Tu as toute ma bienveillance!
Merci chère April pour votre témoignage ❤ La façon dont vous avez été traitée m’attriste beaucoup 😢 C’est injuste… Je comprends cette souffrance cachée parce que moi-même je la cache encore… on ne me prend pas au sérieux… On me dit: « Bah, ça arrive à tout le monde ça ». Mais moi je sais et malheureusement j’ai suis une experte en camouflage… cela à joué contre moi…
Bonjour April ! Merci beaucoup pour cette vidéo, je me reconnais vraiment exactement dans le vécu de ton enfance, bien qu'étant un garçon : j'étais le petit intello timide, bizarre, à part. Moi aussi je suis dyspraxique, mais je suis très habile de mes mains, c'est un de mes "dons", donc mon écriture est parfaite et je cuisine/ sculpte/ dessine très bien si je me passionne. Par contre je suis malhabile dans mon corps... Les maîtresses disaient à mes parents que j'étais timide, un peu atypique, ont sous-entendu ma précocité. Mes parents n'ont jamais rien voulu remarquer. J'étais un grand timide aux centres d'intérêt différents, je n'aimais pas être avec les autres. À 16 ans j'ai été diagnostiqué haut potentiel verbal uniquement avec un QI de 146, mais dyspraxique (QI visuo-spacial de 105, autres indices = 111-119). Donc je suis haut potentiel verbal mais je ne reconnais pas les émotions sur les visages et dans les signes verbaux et non verbaux. J'ai des centres d'intérêt qui varient mais un ou deux à la fois et ils sont intenses (la langue kazakhe, les sables mouvants à 8 ans, le syndrôme d'Asperger...) et passagers. J'ai un oncle qui semble vivre avec ce syndrôme, et peut être un cousin. Personne ne veut me prendre au sérieux quand j'en parle, c'est si frustrant. Courage à ceux dont l'entourage est incompréhensif. C'est dur.
Merci pour cette vidéo encore une fois fine et intelligente. En tant qu'homme, je suis conscient de ce biais de genre dans l'autisme, ainsi que de ces rapports de domination dans notre société qu'il est primordial d'abolir!
Bonjour, merci d'avoir partagé votre expérience! Elle ressemble beaucoup à la mienne. J'ai été diagnostiquée la cinquantaine passée. Moi aussi, blonde, mince, sage... et petit frère de deux ans de moins qui était exactement comme le vôtre. J'ai souffert d'anorexie dans la vingtaine, mais je m'en suis sortie. Ma vie a été difficile, je ne vais pas le cacher. Je voudrais répondre à votre questionnement, qui est très pertinent: est-ce que mes choix n'ont pas été guidés par les attentes qu'on avait de moi - et que j'ai donc faits pour "avoir la paix"... sauf que je me retrouve aujourd'hui étant une autre personne que moi-même? Autrement dit, qui suis-je, moi ou le masque? Vous dites: je ne le saurai jamais... mais je voudrais vous dire que l'âge mûr vous réserve de belles surprises sur ce plan. Oui vous découvrirez. Oui, vous changerez. Vous deviendrez plus (+) vous-même.
Merci beaucoup pour cette vidéo. Je pense que notre société patriarcale empêche les femmes d'être tout simplement elle même. Qu'elle soit sensible pu plutôt forte c'est un non. Honnêtement je me reconnais énormément dans ton enfance excepté que moi au contraire l'accent était mis sur les notes, les études et bien sûr je devais également être belle, plaire mais sans avoir de copains (parents toxiques). J'ai vu cinq psys et 0 aides malgré les maltraitances et les difficultés sociales. Merci beaucoup encore 🌹
J'ai demandé a mon médecin de me faire diagnostiqué et il m'a dit " toi ? Non tu es complètement normal" alors que je souffrais. Aujourd'hui j'ai 23 ans toujous pas diagnostiqué parce que jai eu l'impression quon ne me prend pas au sérieux ou même pour uke folle. Aujourd'hui jai trouvé mon propre équilibre je vis en fonction, je m'accepte totalement et m'isole pas mal pour me recharger. Je fais avec.
Merci beaucoup pour cette vidéo, pour ma part, j'ai été diagnostiquée tard mais ce n'était pas à cause de ça, ma famille à souvent eu un doute concernant mon état, sans que cela soit confirmé, j'ai toujours ressentis une certaine pression par rapport aux stéréotypes de genres, mais je n'ai jamais vraiment réussie à m'y conformer, pour cette raison j'étais plutôt considérée comme une rebelle et autrement ma famille à su voir quand j'étais enfant, mes capacités au-delà des stéréotypes. Après, tout les monde est différent, il y a beaucoup de formes d'autisme et je pense, que les spécialistes ignorent beaucoup de choses, notamment en faisant trop peu d'études sur l'autisme féminin.
En bref , "sois belle et tais toi !" Ce qu'ils sont penibles tous avec leurs orejuges. Ce qu'ils ont pu me gaver tous avec leurs "et pourquioi t' as pas une copine ? ", et ce tout au long de ma vie depuis l' enfance, c'est vraiment penible et epuisant, je suis un homme mais je comprends ton point de vue, c'est vraiment une calamite. On dit bien "un mensonge repete mille fois devient une verite", ils agissent ainsi car ils ont peur, peur d'etre depasses, on a tendance a les croire car on est sensibles, mais ce ne sont que des mensonges destines a nous faire "entrer dans le rang". D'ailleurs aujourd'hui meme il y a eu une emission sur l'autisme a la tele et on y voit une "psychologue" en train d "apprendre" a une fille autiste a simuler un comportement "normal", bref a mentir et a se mentir, j' avais envie de vomir en voyant ca ! Tout ca pour la faire entrer dans le moule societal . Bref soyez vous meme et n' ecoutez pas les "bien pensants " . Mefiez vous de ce "feminisme 2.0" qui veut vous reduire en esclavage et etre des femmes objets disponibles pour les entreprises a loisir en reniant votre droit a etre vous meme !
Tes vidéos sont très intéressantes. Mais finalement en t'écoutant je me dis que le problème n'est peut être pas un problème garçon/ fille, mais plutôt une question autisme bruyant versus autisme discret. Car effectivement si classiquement, on disait qu'il y a une fille autiste pour 3 à 9 garçon selon les études, on se rend compte que beaucoup de filles autistes passent sous les radars. Mais peut être aussi que certains garçons autistes discrets et intégrés en apparence ne sont pas diagnostiqués.Il y a aussi des petits garçons gentils , discrets et premiers de la classe et avec des intérêts spécifiques qui finissent par craquer. En tout cas ton témoignage est riche.
Bonjour. Je suis un de ces anciens petits garçons gentils et, en effet, il y a eu un moment dans ma vie d'adulte où je me suis effondré. Puis : errances médicales, diagnostic de TSA tardif (46 ans), libération identitaire personnelle, perspectives de complications et de soins à vie. Ça fait envie, non ?!
@@romainlombardo1706 C'est déjà bien d'avoir avancé sur le diagnostique et de pouvoir en appréhender les perspectives. Ton histoire est certainement intéressante et de nombreuses personnes doivent être dans ton cas. Il faudrait partager. Mais après dis toi qu'il n'y a pas d'âge pour essayer d'aller mieux et je te le souhaite.
Bonjour. Sachez que même les hommes ont leurs vies pourries par le patriarcat (via l'éducation que leur ont donné leurs aîné(e)s, avec des principes parfois bien toxiques) : les autistes hommes aussi subissent la double peine (le devoir d'invisibilité). Bref, sachez que, hommes ou femmes, on est solidaires devant la pathologie.
"Elle n'a pas été diagnostiquée par un CRA" : vu l'incompétence de certains CRA c'est sûr que ça ne veut pas dire grand-chose, de ne pas avoir de diagnostic "officiel" (sic) ! Voici l'exemple d'une personne qui aurait pu, de peu, ne pas être diagnostiquée : www.philosophine.fr/diagnostic-du-syndrome-dasperger/ Je cite l'extrait concerné : "Mlle ne présente pas de difficultés majeures d’après le test de l’ADOS qui est négatif et qui contraste fortement avec l’ADI (le questionnaire sur la petite enfance) où les signes étaient évidents d’après l’entretien avec sa mère. Interloqué par l’écart entre les deux tests, le psychiatre s’est adressé à ma mère en ces mots : « J’espère que vous ne nous avez pas raconté des blagues ! »"
Bonjour. J'ai moi aussi (en tant qu’autiste homme) subi ce genre bien particulier de scepticisme (en CMP par exemple). Et encore, le CRA dont je dépends (Lyon) est plutôt très en pointe. Dans ce cas, il faut vraiment se cramponner, réfléchir à tous les arguments dans le sens d'un TSA, poursuivre de plus belle le travail psychiatrique, neurologique préalable à un diagnostic : un effort de longue haleine!!
Si tu veux dire que tu te retrouves plus dans les témoignages de femme autiste que d'homme autiste, bien sûr, le genre n'est qu'une construction même si cette construction donne souvent des spécificités différentes entre les hommes et les femmes.
Vous remplacez "mon frère" par "ma sœur" dans votre témoignage et toutes vos vidéos, c'est ma vie... je vous fait un mail si vous voulez en témoignage, sur les proches narcissiques aussi, mais sur la joie d'être "ainsi..." halala
@@danslesyeuxdapril1228 je vis cette sensation oui, après j'aime les femmes et suis pleinement satisfaite de mon corps de garçon, pourtant depuis enfant je vis plus le féminin sacré, c'est une désintégration positive ? Un processus d'individuation ? Je ne sais pas, ça, je le sais 😉
Je suis d'abord pair puis auto diag, comme une douche froide après un wais 4, mais j'attends le cra qui me dit avoir remarqué mon dossier comme typique asperger alors je vous dirais
Veuillez rester courtois dans vos propos, j'ai dû supprimer certains commentaires insultants. Cette vidéo s'adresse avant tout aux femmes autistes qui ont un vécu particulier, et qui ont le droit de s'exprimer là-dessus , et le droit au respect, merci.
Je suis extrêmement touchée. Ces paroles sont si importantes.
Te les entendre les dire me fait verser des larmes.
J'ai vécu sensiblement la même chose.
Mon diagnostic m'amène à naître enfin, deux ans plus tard, à me donner le droit d'être sans culpabiliser ou me nier.
Il y a un lien à faire avec les sorcières. Femmes stigmatisées, célibataires avec chats et ayant pour intérêt intense les plantes. Ce n'est pas le cas de toutes les femmes autistes, mais c'est caractéristique, et c'est mon cas à moi. Incapable de me plier aux règles, j'ai moins réussi à cacher ma différence, ce qui ne m'a pas aidée du tout.
Je compare aux sorcières car ceci évoque ce que tu nommes: elle subissent la violence masculine (d'hommes dominants et malsains), mais surtout, elles subissent celle de toute la société. Le pire à mon avis est que cette violence est intériorisée. Il y a bcp de chemin à faire pour s'extirper de cette obscurité, non seulement pour ce faire il est nécessaire de bien comprendre l'autisme (ce qui n'est pas mince), mais de s'auto-analyser et de se pratiquer au quotidien à « rester » à soi-même. La fidélité est une caractéristique autistique. Fidélité à qui lorsqu'on n'a pas la place d'exister? C'est une fidélité arrachée. Aujourd'hui: fidélité à moi-même retrouvée, célibat de sorcière bien réfléchi, le temps de l'assumer pleinement.
Très beau discours que tout le monde devrait entendre.
Merci du fond du cœur. J'ai 46 ans et je viens de découvrir par moi-même dans les dernières semaines que je suis une femme autiste. Tant de souffrance et d'épuisement inexplicable toute ma vie. Je suis en attente de diagnostique. Ma fille de 9 ans est probablement autiste aussi. De voir ma mère qui la restreint quand elle fait des gestes de stimulation comme par exemple je lui ai acheté des colliers à mâchouiller car c'est un besoin pour elle. Je n'ai pas pensé de le dire à ma mère et quand elle l'a vu faire elle lui a dit """ met pas ça dans ta bouche tu vas briser tes dents !!""" C'est alors que j'ai compris que mes gestes on dû être constamment réprimander et que j'ai dû m'étendre petit feu dans mon enfance...
Encore une fois merci de ce beau et très important témoignage !
Merci beaucoup. J'ai 19 ans, après avoir passé une enfance chaotique ( harcèlement scolaire, maltraitance de la part de mon père que je soupçonne également d'être Asperger, mère passive, angoissée et soumise, placement en foyer à mes 11 ans) j'ai loupé presque toute ma scolarité au collège. j'ai repris ma 3eme à mes 15 ans, j'ai réussi à avoir mon brevet alors que je me droguais ( thc ) tous les jours et plusieurs fois par jour, puis j'ai commencé en seconde et là j'ai développé de lourds troubles somatiques. intestins irritable, sciatique, nausée constante, baisse de tension, douleurs intercostales, douleurs aux deux genoux . je fus diagnostiqué avec une dystrophie rachidienne de croissance qui, pour les médecins, n'expliquait pas toutes mes douleurs. Je voyais bien qu'ils ne me croyaient pas. j'ai finalement tout arrêté d'un coup depuis 3 ans. je me pensais folle. je n'ai jamais réussi à comprendre les autres. petite on me disait garçon manqué, j'étais mieux seule, avec mon imagination qu'avec les autres. je n'ai jamais réussi à comprendre comment être comme les autres et je me sens comme vous, lorsque vous dîtes que vous avez essayé d'être conforme aux lois sociales et en même temps à votre manière d'être. en arrêtant l'école j'ai donc commencé à faire mes recherches pour savoir qui j'étais. j'ai été diagnostiqué TAG mais personne ne s'est douté de l'autisme. Ensuite en étudiant la psycho j'ai pensé être evitante, puis HP. et enfin, enfin je tombe sur le syndrome d'asperger ( en fait, c'est surtout grâce à mon copain qui lui même était Asperger. Je me sentais chez moi avec lui.) et là, tout se relie. mon père, moi, ma grande soeur qui est normale, mon sentiment d'être un extraterrestre, mes passions ( j'adore le dessin, la musique, la littérature en général, or dans ma famille personne n'est vers cela ) mon désir de comprendre le monde et les autres comme s'ils étaient un programme informatique. Merci beaucoup ! maintenant je vais reprendre mes études et respecter ce que je suis en apprenant mieux à me cerner et à m'aimer ( chose vraiment compliqué )
Je regardais tes vidéos il y a un moment, aujourd'hui je retrouve tes vidéos mais avec une nouvelle lecture. J'ai enfin accepté d'être bien autiste. Du coup j'accepte mieux tes mots, je les reçois avec toute ta bienveillance. Merci pour tout. Et surtout le petit passage sur le fait d'avoir effectivement besoin d'aide et de ne pas prendre la place d'un autre. Alors je vais continuer mes démarches et me battre un peu pour moi, alors que j'avais tout basé sur mon jeune fils. Je suis juste fatiguée de voir qu'un HPI prend le dessus pour les professionnels sur l'autisme (on nous dit c'est bon vous êtes hpi vous ne pouvez pas avoir de problème) alors que le HPI nous permet seulement de survivre. Survivre quoi!
Félicitations pour ce beau chemin parcouru !
j'apprécie beaucoup votre fluidité à expliquer les choses! votre histoire résonne tellement avec la mienne, famille dont l'image sociale est tout ce qui compte! mais je peine beaucoup à m'exprimer encore, du coup il y-a comme une sorte de libération par effet miroir en vous écoutant, merci!
Ce genre de commentaire, c'est la meilleure des récompenses, merci !!!
Merci pour ton travail sur cette chaîne, vraiment...
Nous avons, en apparence, beaucoup de points communs : le petit frère, l'ethos de la petite fille sage, désormais toutes deux professeurs de français ! Je cours après les psy et les psychiatres depuis mes 22 ans pour essayer d'expliquer mes somatisations, mes pertes d'énergie, mes phases de déprime, mon anxiété sociale etc. J'ai craqué il y a quelques mois, durant ma première année d'enseignement : j'ai pourtant l'impression d'aller bien tout en étant à la fois submergée par tout ce qui m'entoure.
Je ne sais pas si je suis autiste mais je te remercie pour ton travail qui m'aide à ne plus me dissimuler, à ne pas me dire une fois de plus "ce n'était rien" jusqu'à ce que ce soit de nouveau quelque chose.
Je te souhaite une très bonne continuation, je continuerai à te suivre attentivement ! ;)
Oh super une autre prof de français, et qui me comprend, j'ai l'impression que c'est tellement rare. Bienvenue! J'espère que tu vas mieux aujourd'hui, je te souhaite que ton ciel s'éclaircisse. Tu as toute ma bienveillance!
Merci chère April pour votre témoignage ❤ La façon dont vous avez été traitée m’attriste beaucoup 😢 C’est injuste… Je comprends cette souffrance cachée parce que moi-même je la cache encore… on ne me prend pas au sérieux… On me dit: « Bah, ça arrive à tout le monde ça ». Mais moi je sais et malheureusement j’ai suis une experte en camouflage… cela à joué contre moi…
Admirative 💜 tu es une magnifique jeune femme. J'ai adoré le contenu de ton discours et ta vision du monde...je m'abonne et te soutiens.
Bonjour April ! Merci beaucoup pour cette vidéo, je me reconnais vraiment exactement dans le vécu de ton enfance, bien qu'étant un garçon : j'étais le petit intello timide, bizarre, à part. Moi aussi je suis dyspraxique, mais je suis très habile de mes mains, c'est un de mes "dons", donc mon écriture est parfaite et je cuisine/ sculpte/ dessine très bien si je me passionne. Par contre je suis malhabile dans mon corps... Les maîtresses disaient à mes parents que j'étais timide, un peu atypique, ont sous-entendu ma précocité. Mes parents n'ont jamais rien voulu remarquer. J'étais un grand timide aux centres d'intérêt différents, je n'aimais pas être avec les autres. À 16 ans j'ai été diagnostiqué haut potentiel verbal uniquement avec un QI de 146, mais dyspraxique (QI visuo-spacial de 105, autres indices = 111-119). Donc je suis haut potentiel verbal mais je ne reconnais pas les émotions sur les visages et dans les signes verbaux et non verbaux. J'ai des centres d'intérêt qui varient mais un ou deux à la fois et ils sont intenses (la langue kazakhe, les sables mouvants à 8 ans, le syndrôme d'Asperger...) et passagers. J'ai un oncle qui semble vivre avec ce syndrôme, et peut être un cousin. Personne ne veut me prendre au sérieux quand j'en parle, c'est si frustrant. Courage à ceux dont l'entourage est incompréhensif. C'est dur.
Merci! C 'est dingue tellement de similitudes dans nos parcours d'enfance... Me faire diagnostiquer et ma priorité.
J'espère que tu arriveras vite à te faire diagnostiquer :)
Merci pour cette vidéo encore une fois fine et intelligente. En tant qu'homme, je suis conscient de ce biais de genre dans l'autisme, ainsi que de ces rapports de domination dans notre société qu'il est primordial d'abolir!
Merci ma belle 💚 (commentaire tout a fait socialement inapproprié j'en ai conscience, mais j'assume!)
Bonjour, merci d'avoir partagé votre expérience! Elle ressemble beaucoup à la mienne. J'ai été diagnostiquée la cinquantaine passée. Moi aussi, blonde, mince, sage... et petit frère de deux ans de moins qui était exactement comme le vôtre. J'ai souffert d'anorexie dans la vingtaine, mais je m'en suis sortie. Ma vie a été difficile, je ne vais pas le cacher. Je voudrais répondre à votre questionnement, qui est très pertinent: est-ce que mes choix n'ont pas été guidés par les attentes qu'on avait de moi - et que j'ai donc faits pour "avoir la paix"... sauf que je me retrouve aujourd'hui étant une autre personne que moi-même? Autrement dit, qui suis-je, moi ou le masque? Vous dites: je ne le saurai jamais... mais je voudrais vous dire que l'âge mûr vous réserve de belles surprises sur ce plan. Oui vous découvrirez. Oui, vous changerez. Vous deviendrez plus (+) vous-même.
🧡
Merci beaucoup pour cette vidéo.
Je pense que notre société patriarcale empêche les femmes d'être tout simplement elle même. Qu'elle soit sensible pu plutôt forte c'est un non. Honnêtement je me reconnais énormément dans ton enfance excepté que moi au contraire l'accent était mis sur les notes, les études et bien sûr je devais également être belle, plaire mais sans avoir de copains (parents toxiques).
J'ai vu cinq psys et 0 aides malgré les maltraitances et les difficultés sociales. Merci beaucoup encore 🌹
bravo !!
Merci! Tres vrai et touchant lorsqu on s y retrouve :)
J'ai demandé a mon médecin de me faire diagnostiqué et il m'a dit " toi ? Non tu es complètement normal" alors que je souffrais. Aujourd'hui j'ai 23 ans toujous pas diagnostiqué parce que jai eu l'impression quon ne me prend pas au sérieux ou même pour uke folle. Aujourd'hui jai trouvé mon propre équilibre je vis en fonction, je m'accepte totalement et m'isole pas mal pour me recharger. Je fais avec.
Merci , je vous rejoint complètement..
Merci.
Merci beaucoup pour cette vidéo, pour ma part, j'ai été diagnostiquée tard mais ce n'était pas à cause de ça, ma famille à souvent eu un doute concernant mon état, sans que cela soit confirmé, j'ai toujours ressentis une certaine pression par rapport aux stéréotypes de genres, mais je n'ai jamais vraiment réussie à m'y conformer, pour cette raison j'étais plutôt considérée comme une rebelle et autrement ma famille à su voir quand j'étais enfant, mes capacités au-delà des stéréotypes. Après, tout les monde est différent, il y a beaucoup de formes d'autisme et je pense, que les spécialistes ignorent beaucoup de choses, notamment en faisant trop peu d'études sur l'autisme féminin.
En bref , "sois belle et tais toi !"
Ce qu'ils sont penibles tous avec leurs orejuges.
Ce qu'ils ont pu me gaver tous avec leurs "et pourquioi t' as pas une copine ? ", et ce tout au long de ma vie depuis l' enfance, c'est vraiment penible et epuisant, je suis un homme mais je comprends ton point de vue, c'est vraiment une calamite.
On dit bien "un mensonge repete mille fois devient une verite", ils agissent ainsi car ils ont peur, peur d'etre depasses, on a tendance a les croire car on est sensibles, mais ce ne sont que des mensonges destines a nous faire "entrer dans le rang".
D'ailleurs aujourd'hui meme il y a eu une emission sur l'autisme a la tele et on y voit une "psychologue" en train d "apprendre" a une fille autiste a simuler un comportement "normal", bref a mentir et a se mentir, j' avais envie de vomir en voyant ca !
Tout ca pour la faire entrer dans le moule societal .
Bref soyez vous meme et n' ecoutez pas les "bien pensants " .
Mefiez vous de ce "feminisme 2.0" qui veut vous reduire en esclavage et etre des femmes objets disponibles pour les entreprises a loisir en reniant votre droit a etre vous meme !
Tes vidéos sont très intéressantes. Mais finalement en t'écoutant je me dis que le problème n'est peut être pas un problème garçon/ fille, mais plutôt une question autisme bruyant versus autisme discret. Car effectivement si classiquement, on disait qu'il y a une fille autiste pour 3 à 9 garçon selon les études, on se rend compte que beaucoup de filles autistes passent sous les radars. Mais peut être aussi que certains garçons autistes discrets et intégrés en apparence ne sont pas diagnostiqués.Il y a aussi des petits garçons gentils , discrets et premiers de la classe et avec des intérêts spécifiques qui finissent par craquer. En tout cas ton témoignage est riche.
Bonjour. Je suis un de ces anciens petits garçons gentils et, en effet, il y a eu un moment dans ma vie d'adulte où je me suis effondré. Puis : errances médicales, diagnostic de TSA tardif (46 ans), libération identitaire personnelle, perspectives de complications et de soins à vie. Ça fait envie, non ?!
@@romainlombardo1706 C'est déjà bien d'avoir avancé sur le diagnostique et de pouvoir en appréhender les perspectives. Ton histoire est certainement intéressante et de nombreuses personnes doivent être dans ton cas. Il faudrait partager. Mais après dis toi qu'il n'y a pas d'âge pour essayer d'aller mieux et je te le souhaite.
@@agov94 Merci!!
Bonjour. Sachez que même les hommes ont leurs vies pourries par le patriarcat (via l'éducation que leur ont donné leurs aîné(e)s, avec des principes parfois bien toxiques) : les autistes hommes aussi subissent la double peine (le devoir d'invisibilité). Bref, sachez que, hommes ou femmes, on est solidaires devant la pathologie.
"Elle n'a pas été diagnostiquée par un CRA" : vu l'incompétence de certains CRA c'est sûr que ça ne veut pas dire grand-chose, de ne pas avoir de diagnostic "officiel" (sic) !
Voici l'exemple d'une personne qui aurait pu, de peu, ne pas être diagnostiquée : www.philosophine.fr/diagnostic-du-syndrome-dasperger/
Je cite l'extrait concerné : "Mlle ne présente pas de difficultés majeures d’après le test de l’ADOS qui est négatif et qui contraste fortement avec l’ADI (le questionnaire sur la petite enfance) où les signes étaient évidents d’après l’entretien avec sa mère. Interloqué par l’écart entre les deux tests, le psychiatre s’est adressé à ma mère en ces mots : « J’espère que vous ne nous avez pas raconté des blagues ! »"
Bonjour. J'ai moi aussi (en tant qu’autiste homme) subi ce genre bien particulier de scepticisme (en CMP par exemple). Et encore, le CRA dont je dépends (Lyon) est plutôt très en pointe. Dans ce cas, il faut vraiment se cramponner, réfléchir à tous les arguments dans le sens d'un TSA, poursuivre de plus belle le travail psychiatrique, neurologique préalable à un diagnostic : un effort de longue haleine!!
Est-ce que c'est possible d'être un garçon et de se faire diagnostiquer autiste par rapport à des témoignages de femmes autistes ?
Si tu veux dire que tu te retrouves plus dans les témoignages de femme autiste que d'homme autiste, bien sûr, le genre n'est qu'une construction même si cette construction donne souvent des spécificités différentes entre les hommes et les femmes.
Vous remplacez "mon frère" par "ma sœur" dans votre témoignage et toutes vos vidéos, c'est ma vie... je vous fait un mail si vous voulez en témoignage, sur les proches narcissiques aussi, mais sur la joie d'être "ainsi..." halala
@@danslesyeuxdapril1228 je vis cette sensation oui, après j'aime les femmes et suis pleinement satisfaite de mon corps de garçon, pourtant depuis enfant je vis plus le féminin sacré, c'est une désintégration positive ? Un processus d'individuation ? Je ne sais pas, ça, je le sais 😉
Je suis d'abord pair puis auto diag, comme une douche froide après un wais 4, mais j'attends le cra qui me dit avoir remarqué mon dossier comme typique asperger alors je vous dirais
ua-cam.com/video/BqsB4lsPdsw/v-deo.html
"Les femmes sont sur-diagnostiquées" : y a vraiment des personnes qui prétendent ça ???? :D :D :D