En Italie, dans les liceés publiques, on apprend la prononciation ecclésiastique, qui est, à mon humble avis, plus "musicale" pour nous . En revenche j'ai connu un ancien prof di latin qui peut parler en latin d'une manière vraiment fluide, mais il est complètement contraire à la pronociation ecclésiastique pour le textes classiques🤗 En tout cas, merci bcp pour ton boulot sur la chaîne!
@latinetgrecancien Je vous remerciant de cette vidéo en réponse à mon commentaire. Je me passionne pour l'apprentissage du Latin, et ai fait un an de Grec ancien à la Sorbonne. Je regrette de n'avoir pu étudier à l'Academia Vivarium Novum. Cela eût été idéal pour ma formation classique, mais quand il m'eût été loisible de fréquenter cette institution, j'ignorais jusqu'à son existence même. Peut-on vous contacter pour des cours particuliers ?
Jean-Victor Vernhes, avec son manuel, Hermaion, fait la même proposition pour l'étude du grec ancien. Soit prononcer le grec selon la prononciation reconstituée, soit utiliser la prononciation du grec moderne. Vos vidéos sont une aide certaine à qui étudie dans son coin l'une ou de ces langues.
Je suis globalement d'accord avec ce que vous dites et je partage votre opinion sur le fait qu'il serait absurde de dire qu'il y a « une » bonne prononciation du latin ; en ce sens, en effet, chacun peut utiliser la prononciation qui lui plait le mieux lorsqu'il parle en latin. J'aurais quand même une petite réserve, ou un ajout à faire sur un angle mort de votre vidéo : prononcer le latin, ce n'est pas utile ou nécessaire que pour le latin vivant, mais aussi pour la lecture des auteurs, qu'elle soit à voix haute ou mentale. Or, déjà pour la prose mais surtout pour la poésie, dans laquelle chaque son est réfléchi et pesé par les auteurs, je trouve qu'il est dommage de ne pas faire l'effort de prononcer autant que possible comme prononçait l'auteur, car cela permet de redécouvrir toutes ces sonorités endormies. En ce sens, donc, il est pour moi aussi absurde de prononcer Cicéron à l'ecclésiastique que Thomas d'Aquin à la classique. Un autre élément qui me tient à cœur à propos de la prononciation classique (ou restituée) dont vous ne parlez pas, est le respect des quantités vocaliques. Il y a pourtant tellement de choses en latin qui reposent sur ces quantités : certains éléments de sens (car plaga ne vaut pas plāga, fodit ne vaut pas fōdit, etc), la position de l'accent tonique (qui n'est donc pas un accent d'allongement, une voyelle brève peut être accentuée, comme béne, cōnsílium, etc.) et évidemment la métrique. Si l'on prend l'habitude de prononcer le latin en respectant les longueurs des voyelles, l'apprentissage de la poésie devient un jeu d'enfant, car la mélodie du vers apparaît tout de suite, sans que l'on ait besoin de marteler ces odieux ictus que l'on inculque aux élèves…
Bonjour, Ce que désir savoir c'est comment était prononcé le latin à l'époque de la république romaine et à l'époque du Christ, et, pour l'instant, je n'ai rien trouvé de probant à ce sujet dans mes recherches sur le web. Pourriez vous m'éclairer ? Merci à l'avance
La règle est simple en théorie : l'accent tombe sur l'avant-dernière syllabe du mot si celle-ci est longue ; si elle est brève, l'accent remonte sur l'avant-avant-dernière. En pratique c'est plus compliqué parce qu'évidemment ça suppose de connaître la longueur des voyelles latines !
@@benlaterreur9799 Apparemment dans les livres de latin en anglais, la longueur est notée, ce n'est souvent pas le cas dans les livres en français... Sans doute parce que les anglophones savent ce qu'est une voyelle longue et quelle est son importance... contrairement aux francophones !
@@gerald-dw7vp Tout à fait… Personnellement, je suis un défenseur acharné des quantités vocaliques du latin, et je les note systématiquement dans mes cahiers et fiches de cours.
Je préfère la prononciation écclésiastique, parce que je suis catholique. En plus, j'enseigne le latin dans une université et une école secondaire catholique; pourquoi pas, alors, utiliser le latin de l'Église? Mais j'enseigne aussi dans une université séculaire, et là, j'utilise la prononciation restituée parce que ma patronne me demande de le faire. Il n'y a aucune raison d'avoir une guerre entre les deux prononciations.
Dommage de ne pas avoir présenté la prononciation à la française comme l’utilisaient nous arrière-grands-parents, Hugo ou Molière... un pan de la culture française perdu à jamais ?
En Italie, dans les liceés publiques, on apprend la prononciation ecclésiastique, qui est, à mon humble avis, plus "musicale" pour nous .
En revenche j'ai connu un ancien prof di latin qui peut parler en latin d'une manière vraiment fluide, mais il est complètement contraire à la pronociation ecclésiastique pour le textes classiques🤗
En tout cas, merci bcp pour ton boulot sur la chaîne!
@latinetgrecancien Je vous remerciant de cette vidéo en réponse à mon commentaire.
Je me passionne pour l'apprentissage du Latin, et ai fait un an de Grec ancien à la Sorbonne.
Je regrette de n'avoir pu étudier à l'Academia Vivarium Novum.
Cela eût été idéal pour ma formation classique, mais quand il m'eût été loisible de fréquenter cette institution, j'ignorais jusqu'à son existence même.
Peut-on vous contacter pour des cours particuliers ?
Merci a votre conference gratuit les regles enrichisssient gramatical
Jean thony Ataac
Jean-Victor Vernhes, avec son manuel, Hermaion, fait la même proposition pour l'étude du grec ancien. Soit prononcer le grec selon la prononciation reconstituée, soit utiliser la prononciation du grec moderne. Vos vidéos sont une aide certaine à qui étudie dans son coin l'une ou de ces langues.
Pour latin
Je suis globalement d'accord avec ce que vous dites et je partage votre opinion sur le fait qu'il serait absurde de dire qu'il y a « une » bonne prononciation du latin ; en ce sens, en effet, chacun peut utiliser la prononciation qui lui plait le mieux lorsqu'il parle en latin. J'aurais quand même une petite réserve, ou un ajout à faire sur un angle mort de votre vidéo : prononcer le latin, ce n'est pas utile ou nécessaire que pour le latin vivant, mais aussi pour la lecture des auteurs, qu'elle soit à voix haute ou mentale. Or, déjà pour la prose mais surtout pour la poésie, dans laquelle chaque son est réfléchi et pesé par les auteurs, je trouve qu'il est dommage de ne pas faire l'effort de prononcer autant que possible comme prononçait l'auteur, car cela permet de redécouvrir toutes ces sonorités endormies. En ce sens, donc, il est pour moi aussi absurde de prononcer Cicéron à l'ecclésiastique que Thomas d'Aquin à la classique.
Un autre élément qui me tient à cœur à propos de la prononciation classique (ou restituée) dont vous ne parlez pas, est le respect des quantités vocaliques. Il y a pourtant tellement de choses en latin qui reposent sur ces quantités : certains éléments de sens (car plaga ne vaut pas plāga, fodit ne vaut pas fōdit, etc), la position de l'accent tonique (qui n'est donc pas un accent d'allongement, une voyelle brève peut être accentuée, comme béne, cōnsílium, etc.) et évidemment la métrique. Si l'on prend l'habitude de prononcer le latin en respectant les longueurs des voyelles, l'apprentissage de la poésie devient un jeu d'enfant, car la mélodie du vers apparaît tout de suite, sans que l'on ait besoin de marteler ces odieux ictus que l'on inculque aux élèves…
Bonjour, Ce que désir savoir c'est comment était prononcé le latin à l'époque de la république romaine et à l'époque du Christ, et, pour l'instant, je n'ai rien trouvé de probant à ce sujet dans mes recherches sur le web. Pourriez vous m'éclairer ? Merci à l'avance
Bonjour, pour être honnête, je n'ai pas de réponse exacte à ce sujet. Et je ne suis pas sûr que quelqu'un en ait...
Salve magister, j'ai choisi la prononciation restituée, avec le roulement des R, quand a l'accent j'ai encore un peu de mal a savoir où le placer.
La règle est simple en théorie : l'accent tombe sur l'avant-dernière syllabe du mot si celle-ci est longue ; si elle est brève, l'accent remonte sur l'avant-avant-dernière. En pratique c'est plus compliqué parce qu'évidemment ça suppose de connaître la longueur des voyelles latines !
@@benlaterreur9799 Apparemment dans les livres de latin en anglais, la longueur est notée, ce n'est souvent pas le cas dans les livres en français... Sans doute parce que les anglophones savent ce qu'est une voyelle longue et quelle est son importance... contrairement aux francophones !
@@gerald-dw7vp Tout à fait… Personnellement, je suis un défenseur acharné des quantités vocaliques du latin, et je les note systématiquement dans mes cahiers et fiches de cours.
Je préfère la prononciation écclésiastique, parce que je suis catholique. En plus, j'enseigne le latin dans une université et une école secondaire catholique; pourquoi pas, alors, utiliser le latin de l'Église? Mais j'enseigne aussi dans une université séculaire, et là, j'utilise la prononciation restituée parce que ma patronne me demande de le faire. Il n'y a aucune raison d'avoir une guerre entre les deux prononciations.
J'apprécie naturellement la prononciation "à l'italienne", comme par exemple dans cette video : ua-cam.com/video/t_Hm6HpnN5k/v-deo.html
Dommage de ne pas avoir présenté la prononciation à la française comme l’utilisaient nous arrière-grands-parents, Hugo ou Molière... un pan de la culture française perdu à jamais ?